Dans la chambre de Dawson
Pacey joue aux fléchettes et Dawson est sur son lit.
Pacey: Je pense que mon avenir est dans les fléchettes, faire le tour du monde, devenir un champion de renommée internationale; C'est peut-être ma vocation; Qu'est-ce que tu fais?
Dawson: Je suis en train de passer en revue de vieux films traitant de problèmes relationnels. J'essaie de trouver des idées pour enrichir la personnalité de mes personnages et c'est pas évident.
Pacey: Grand Santini!
Dawson: Un problème classique de relation père/fils
Pacey: Le père pense que le fils est un vaut rien.
Dawson: Plus ou moins
Pacey: Ouais...T'en fais pas tu vas vite comprendre; T'auras un aperçu de ce genre de relation quand on ira à la pêche ce week-end.
Dawson, riant: Aaah Pacey! C'est vrai ton père n'est pas quelqu'un de commode mais je trouve que tu exagères un peu. Le Grand Santini frappe son fils à la tête avec un ballon de basket. Ton père te respecte, il fait pas ça.
Pacey: Ah oui... Le respect. Tu respectes ton père Dawson?
Dawson: J'imagine mal le contraire.
Pacey: C'est pas une réponse
Dawson: Tu respectes ton père toi?
Pacey: Bah tu sais, John Witter est l'homme le plus connu et le plus respecté à Capeside. Il assure la sécurité, combat le crime, arrête les méchants, aide les vielles dames à traverser la rue. Alors comment ne pourrait-on ne pas respecter cet homme là?
Dawson: ça n'est pas une réponse... Oh une bonne vielle partie de pêche avec le père et le fils, ça peut tourner au désastre.
Pacey: Attend, on va laisser les fléchettes parler. Si j'arrive à la mettre dans le mille, c'est que toi et moi on passera un super week-end. La pêche sera bonne. On resserrera les liens père/fils (Il rate)
Dawson: Une deuxième chance?
Pacey: Ouais...
Générique
Dans Capeside
Dawson et Pacey sont à vélo. On entend des sirènes de police.
M. Witter: Dawson Leery! Notre petit génie de Capeside! Comment va-t-il? J'espère que tu ne nous oublieras pas quand tu seras une vedette à Hollywood.
Dawson: Vous en faites pas monsieur Witter.
M. Witter: Je suis sûr que tu reviendras voir Pacey quand il sera le préposé à la friture dans un fast food.
Pacey: C'est évident, j'appartiens à une longue lignée de professionnels en uniforme. Hein pas vrai papa?
M. Witter: Dawson, j'ai vu ton père. J'lui ai parlé. C'est réglé, rendez-vous à six heures du matin; Et surtout, préparez vous physiquement et psychologiquement. Souvenez-vous, vous allez pêcher en présence d'un champion. Nous rapporterons le trophée du tournoi; Faites moi confiance ou alors nous finirons nos vies au fond de l'océan à la poursuite d'un bel esturgeon en fuite.
Dawson: Attention, mon père et moi on est loin d'être des pêcheurs confirmés.
M. Witter: Oh mais j'ai entièrement confiance en ton esprit de battant. Je suis sûr que tu seras un excellent co-équipier. Bon alors à demain. Surveille Pacey! Ne le laisse pas faire de bêtises!
Dawson: D'accord
Pacey: A vos ordres capitaine!
Dawson: ton père est un sacré numéro.
Pacey: Ouais on peut le voir comme ça. Il pense que j'ai un QI de chimpanzé. T'as entendu sa vanne sur le fast food?
Dawson: Mais il plaisantait!
Dans les couloirs du lycée:
Joey: Alors ton film?
Dawson: C'est l'enfer! Y'a les décors, les cachets des comédiens, les accessoires, les costumes... J'me rends compte que le budget n'est pas si énorme que ça. C'est très dur.
Joey: Ah bah c'est le chaos qui précède tous les tournages.
Dawson: En fait non c'est même pas chaotique. Jen maîtrise la situation. D'ailleurs elle est vraiment étonnante. Elle saut quand intervenir pour éviter la catastrophe.
Joey: Pourtant elle n'a jamais travaillé sur un film de cette envergure. Ça doit pas être facile.
Dawson: ça j'en sais rien; Elle a un talent inné pour ces choses là. C'est génial! Je m'occupe que de mon boulot de réalisateur.
Joey: C'est formidable! Quel dommage qu'elle n'ait pas travaillé sur ton premier film. Tu dois le regretter.
Dawson: Joey, je ne veux pas comparer son travail avec le tien. J'ai adoré travailler avec toi. C'est un de mes meilleurs souvenirs. C'que je dis c'est que je suis très surpris. C'est tout.
Joey: Ouais... Qui l'aurait cru.
Jen arrive et se joint à eux.
Jen: Salut!
Dawson: Tes oreilles devaient siffler. On parlait de toi.
Jen: Ah et en quels termes?
Dawson: En bien. J'expliquais à Joey que tu étais une excellente productrice.
Jen: Merci....
Joey: Eh oui! Vous devez avoir des choses à vous dire. J'vous laisse.
Jen: Non attends! C'est justement toi que je voulais voir.
Dawson: Tant mieux parce que moi je suis pressé. Salut!
Jen: A plus tard. Puis à Joey: J'ai besoin de toi. Voilà. J'ai promis à Gail de l'aider pour un reportage sur lequel elle travaille.
Joey: Gail? Madame Leery?
Jen: Oui oui. Elle effectue un reportage sur les adolescentes et leur attitude face à la consommation. Ce qu'elles aiment, ce qu'elles cherchent. Enfin ce qui les fait vibrer.
Joey: Tu consacres tes loisirs à travailler pour Gail et son journal télévisé?
Jen: Non je n'irai pas jusqu'à dire ça; Non. Elle m'autorise à assister à la préparation du journal. J'apprends énormément de choses et .... Enfin bref elle m'a chargée de réunir plusieurs filles demain chez elle pour...
Joey: Pour raconter sa vie à la télévision?
Jen: Non. Non... C'est histoire de discuter un peu ensemble de la vie que mènent les adolescentes. Joey, on a besoin de filles qui sachent réfléchir, discuter. Sincèrement, je ne connais personne qui s'exprime avec autant de facilité et d'honnêteté que toi.
A la marina:
Mitch:C'est impressionnant tous ces hommes si profondément attachés à la mer. Cette idée d'un univers immense et mystérieux. C'est aussi romantique qu'une histoire d'amour. Ça donne envie de tout laisser tomber et de devenir marin.
Dawson: Ah la pêche c'est une bonne idée de reconversion pur toi?
Mitch: pourquoi pas?
Dawson: Et quand tu seras grand tu seras pompier?
Mitch: on peut monter à bord?
M. Witter: Bien sur! Monter matelots! Bonjour Mitch!
Mitch: Bonjour!
M. Witter: Dawson!
Pacey: oh... Oh mince!
On aperçoit Jack courir pour les rejoindre sur le bateau.
Pacey: J'ai complètement oublié de t'en informer hier et quand tu vas le savoir je crois que tu vas vouloir me tuer.
Dawson: Qu'est ce que tu vas m'annoncer de tragique?
Jack: J'suis en retard! Bonjour...Excusez moi...
Dawson regarde Pacey un peu étonné et en colère.
M. Witter au loin: Larguez les amarres!
Pacey: A vos ordres!.... C'est fait!
Et le bateau s'éloigne.
Dans le jardin des Leery:
Jen: Merci les filles! C'est vraiment gentil d'être venues.
Joey: J'ai pas pu résister je tenais à te voir à l'oeuvre.
Abby: Ah le caméraman a l'air très sympa.
Andie: Ah non pas elle...
Abby: T'es seule? T'es venue sans ton homme?
Gail: On commence dans cinq minutes.
Abby (au caméraman): Salut...
Gail: C'est une bonne idée Jen. Qu'est ce que vous en pensez? C'est intéressant.
Elles rentrent dans la maison.
Sur le bateau:
Jack: Je crois que personne ne s'y trompera. Je suis pas tout à fait Ismaël. Ismaël. Mobidic!
Dawson: Oui j'ai lu le livre.
Jack: J'espère qu'on va passer un bon week-end
Dawson: Pourquoi est-ce que tu es venu?
Jack: J'ignorais que tu serais de la partie. Ecoute, on est coincé sur ce bateau alors autant essayer de... autant essayer de régler le problème.
Dawson: Y'a pas de problème! Je suis seulement très surpris de te voir ici. Je suis surpris que tu aies laissé ta petite amie toute seule un week-end entier alors que votre relation est nouvelle fragile. Il faut savoir que c'est malheureusement souvent à ce moment là que les beaux parleurs, pseudo artistes qui jouent les naïfs se pointent pour te piquer ta copine. Et crois moi, c'est écœurant.
Dawson s'en va.
Chez les Leery:
Gail: Bien. Quel est d'après vous le problème le plus important dans la vie des adolescentes d'aujourd'hui?.... Joey?
Joey fait non de la tête.
Gail: quelqu'un d'autre? Jen est-ce que je peux te parler?
Jen: Euh...Oui.
Gail: Nous y avons passé l'après-midi et nous n'avons toujours rien. Penses-tu que quelque chose les mette mal à l'aise?
Jen: Je crois que les filles sont mal à l'aise du fait d'être toutes ensemble dans la même pièce.
Dans le salon, chez les Leery:
Abby: Cette caméra semble très lourde il faut être drôlement musclé pour faire ce métier.
Le caméraman: C'est pas si lourd que ça en fait.
Gail et Jen reviennent.
Gail: Bon! Ecoutez moi les filles. Jen vient d'avoir une bonne idée. Au lieu que ce soit une interview à froid nous allons discuter et prendre du bon temps. Une petite soirée entre nous.
Abby: Une soirée, ça va durer combien de temps?
Andie: Abby doit faire sa tournée sur son balai.
Abby: Et la maman d'Andie va se mettre à errer dans la ville en bavant.
Gail: je propose simplement d'apprendre à se connaître un peu mieux de partager un instant entre femmes.
Abby: ah seigneur je vais avoir besoin d'un verre.
Gail: non pas d'alcool. Mais j'ai de quoi satisfaire tous les appétits des petites grignoteuses que nous sommes. Allez! Suivez moi et faites comme chez vous.
Sur le bateau:
M. Witter: messieurs! On n'est pas sur un bateau de plaisance ici. C'est pas une croisière, vous avez une mission. Nous devons travailler ensemble, en équipe. Quelque part par la il y a un poisson, un très gros poisson qu'on va ramener chez nous à Capeside. Mitch va au décordage avec dawson. Et Jack va travailler à tribord avec moi.
Pacey: et moi je suis l'homme à tout faire?
M. Witter: oui
Pacey: tu sais papa je n'ai peut-être pas le cerveau d'Einstein mais je sais me servir d'une canne à pêche.
M. Witter: Pacey, j'ai besoin de toi pour tout le reste, les appâts, lever et jeter l'encre, aider les pêcheurs. C'est le travail le plus important. Qui a levé le drapeau à Hiroshima? Le général Mac Arthur? Non! Les troufions!
Pacey: Papa on pêche on va pas débarquer en Normandie! Tout bas: c'est écoeurant...
M. Witter: y'a beaucoup de choses écoeurantes dans la vie. C'est mon rôle de te préparer à les affronter au mieux.
Chez les Leery:
Abby: je m'ennuie! Je crois que je vais aller explorer le premier étage. C'est l'occasion rêvée de découvrir les secrets que recèle la chambre de Dawson. Qui m'aime me suive!
Joey: Cette fille ne manque pas d'imagination pour se distraire vous avez remarqué?
Abby: Tant pis! J'aime faire cavalier seul. A tout à l'heure!
Les filles la suivent.
Sur le bateau:
Jack tend un sandwich à Dawson.
Dawson. Non. Merci.
Jack: Tu sais il est pas indispensable qu'on devienne ami toi et moi
Dawson: Tant mieux.
Jack: Ce serait sympa c'est tout. C'est Joey qui a décidé de te quitter pour moi. Je veux dire tout le monde sait qu'elle a du caractère. Elle est intelligente. C'est pas du tout le genre de fille qui se laisse tourner la tête par le premier venu.
Dawson: Je crois que tu ne la connais pas. Et en plus, si tu t'imagines que c'est fini entre Joey et moi, là tu te mets le doigt dans l'oeil.
Jack: c'est possible. En tout cas, la maintenant, on est ensemble. Que ça te plaise ou non. Si tu respectes Joey tu dois me respecter.
Dawson hausse les sourcils et jack s'en va.
Dans la chambre de Dawson:
Abby: et c'est ainsi qu'on découvrait que Dawson faisait de la contrebande. Je suis sur un bon filon il n'y a pas de doute.
Jen et Joey ferme les portes du placard sur Abby.
Abby: les filles! Hey!
Andie: ah…regardez ce que j'ai trouvé derrière les dents de la mer. Un film porno…
Sur le bateau:
Jack: ah ah ah...les gars! J'en ai un!!
M. Witter et Pacey reprenne la canne à pêche et essaie d'attraper le poisson. La ligne casse.
M. Witter: où est ton poste?
Pacey: Là à tribord. Peu importe où est mon poste.
M. Witter: C'est ça le problème. C'est toujours la même chose avec toi Pacey. Tu t'arranges toujours pour trouver un argument pour ne suivre aucune instruction. Comment veux-tu qu'on te confie une responsabilité. Tu es incapable d'obéir à un ordre. Fais ce que je te demande, ne réfléchis pas, exécute. C'est tout de même pas la mer à boire non.
Dawson rejoint Pacey.
Dawson: puisque j'ai l'occasion de te poser une question est ce que tu peux m'expliquer pourquoi tu as invité ce type?
Pacey: ça va...ça va...excuse moi. Andie me harcèle pour que je m'occupe de son petit frère. Il connaît personne en ville et leur mère semble aller de plus en plus mal. J'ai eu pitié voilà.
Dawson: d'accord je comprends Pacey; mais ça ne te coûtait rien de me le dire. Si j'avais été prévenu, je me serais préparer psychologiquement à affronter mon adversaire.
Pacey: lâche moi Dawson! Il faut que tu saches que tout le monde n'est pas parfait mon vieux. Il n'y a malheureusement pas que des génies et des battants à Capeside. Il y a aussi des simples d'esprit qui passent leur journée à faire des gaffes.
Dans la chambre de Dawson:
les filles: ah...oh!! naaan!!!
Abby: vous êtes conscientes qu'on en est qu'au début que Dawson à déjà fini?
Andie: de quoi?
Jen: de secouer Charly le chaud!
Joey: de fréquenter la veuve poignet!
Abby: de faire cinq contre un!
Andie: ah oui j'comprends...
Joey: comment ils font ça?
Andie: ah je le ferai jamais...
Jen: ah mais...d'où viennent toutes ces bonnes femmes?!
Abby: elles sont payées pour faire quelque chose qu'elles aiment. Et Jen! Ça pourrait être toi dans quelques années.
Joey rit
Jen: je ne vois pas ce qui te fait rire.
Joey: eh j'ai rien dit.
Gail arrive.
Gail: alors les filles? Qu'est ce que vous regardez?
Andie: euh...rien!on visionnait une vidéo éducative. Nous étudions l'anatomie humaine.
Abby: non! C'est un film porno que nous avons trouvé dans la chambre de Dawson. Madame Leery vous devez l'admettre! Votre fils est un affreux pervers.
Jen: Abby!
Abby: non je ne mentirai pas! Contrairement à certaines personnes j'ai une morale.
Gail: sortons de la chambre de ce pauvre dawson.
Dans le couloir, chez les Leery:
Jen: Joey? J'ai passé des mois à jouer les psychologues dans un fauteuil pour analyser pourquoi tu t'entêtes à être aussi hostile envers moi, ton attitude et…la seule explication que j'ai pu tirer c'est que quelque part tu te sentais menacer par ma relation avec Dawson. Mais aujourd'hui cette théorie n'est plus valable. On peut dire que tu as gagné. Tu as remporté la partie Joey. Alors ce que j'aimerais comprendre c'est pourquoi tu me regardes comme la mégère qui serait venue te voler ton seul véritable amour.
Joey: c'que tu peux être fausse...
Jen: quoi?
Joey: tu veux que notre relation change Jen? C'est simple, arrête de prendre ce qui m'appartient. C'est systématique et chaque fois que je me retourne tu prends ma place. C'est à croire que tout ce qui t'intéresse c'est de jouer mon rôle. Et tu es choquée, surprise de voir que je t'en veux?
Jen: en quoi je t'ai remplacée Joey?
Joey: pour commencer tu es sortie avec Dawson, et maintenant tu es sa productrice, sa collaboratrice, sa meilleure amie. Tu as d'abord adopté ses passions, ses rêves et pour finir sa mère. Prends des cours de dessin et fais toi appeler Joey pendant que tu y es.
Jen: je suis étonnée par la manière dont tu me rends manipulatrice au lieu de reconnaître tes propres failles.
Joey: bon j'ai forcément des défauts comme tout le monde mais à mon avis tu ne veux pas admettre les tiens non plus. Quand Dawson m'a choisie, ta fierté en a pris un coup et tu ne l'as pas digéré et tu veux le récupérer.
Joey s’en va.
Dans un bar:
M. Witter: Allez, nous avons essuyé une défaite cuisante, mais venez, c’est du passé, il ne faut pas se laisser abattre. Vous entendez ça?
Jack: Quoi?
M. Witter: les fléchettes qui m’appellent! Qui a assez de cran pour m’affronter? Allez Mitch, faites moi plaisir!
Mitch: Je veux bien essayer.
M. Witter: Jetez l'encre moussaillon!
M. Witter et Mitch jouent aux fléchettes pendant que Dawson, Jack et Pacey jouent au billard.
Dawson: espérons que mon père ne s'amuse pas trop, autrement demain...il voudra absolument ouvrir une taverne pour pêcheurs!
Pacey: Pff, mais enfin Dawson, comment peux-tu oser critiquer un homme comme ton père?
Dawson: Mon père s'enfonce dans sa crise de la quarantaine et j'ai peur qu'il finisse par faire la manche pour survivre.
Pacey à l'air mal à l'aise.
Dawson: Qu'est ce qui ne va pas?
Pacey (il soupire): T'es sur que tu sais pas? (Dawson fait signe que non) Il faudrait vraiment être aveugle et c'est pas ton cas
Dawson: d'accord, perce l'abcès Pacey, vide ton sac! Je comprends pas ce qui t'arrive. C'est ton père qui t'agace? Et bein va lui dire! Et si c'est moi, dis le moi!
Jack les observe sans rien dire.
Pacey (en colère): c'est si simple pour toi Dawson. Il te suffit de monter voir ton père et de lui dire "papa, j'ai un problème, est ce qu'on peut en discuter d'homme à homme"...ça c'est ta vie, pas la mienne. Ma vie à moi est un véritable enfer.
Dawson: et pourquoi j'ai l'impression que tout à coup, ma simple présence t'insupporte?
Jack: parce que M. Witter à tendance à te placer sur un piédestal! Tu n'es pas une simple présence Dawson. C'est une situation que Pacey ne peut pas accepter et c'est normal.
Jack s'éloigne. Pacey essaye de refouler sa colère.
Pacey (à Dawson en parlant du billard): à toi de jouer!
Chez les Leery
Aby: les adultes idéalisent leur enfance, c'est ce qui conduit à la censure justement.
Gail: merci Aby. Andy, pourquoi penses-tu que les adolescentes suivent tant la mode?
Andy: Et bien...
Aby (lui coupant la parole): c'est parce qu'elles avancent sur le fil du rasoir, elles manquent d'assurance. Et puis bien sur c'est la société qui impose cette idée. Et les filles se disent que si elles achètent tel rouge à lèvre, si elles regardent telle émission de télévision ou si elles écoutent telle musique, elles auront du succès. Tenez, rien que dans cette pièce, toutes ces filles manquent mortellement d'assurance. Je veux dire que je ne peux pas m'exprimer sincèrement sans en blesser une ou plusieurs d'entre elles. Si je plaisante sur le cancer, Joey sera bouleversée. Si je blague sur la folie, Andy sera bouleversée. Et si je me moque des vieilles bigotes, Jen sera sûrement très triste.
Jen: Oh, tais-toi un peu Aby!
Aby (s'adressant à Gail): tenez, vous voyez!
Gail: d'accord, ça suffit comme ça! Aby, nous avons eu un bon aperçu de ton opinion, alors...merci d'être venue.
Aby (surprise): Vous voulez que je m'en aille? Mais vous ne pouvez pas me mettre dehors, ça serait inhumain et surtout ça serait contraire à vos valeurs féministes...
Gail: au revoir Aby!
Aby: mais quel genre de journaliste êtes-vous? Ah oui, le genre à coucher avec n'importe qui!
Aby part de la maison.
Sur le port.
Dawson rejoint son père.
Mitch: ça va?
Dawson: oui.
Mitch étend un sac de couchage sur le ponton.
Dawson: Qu'est ce que...qu'est ce que tu vas faire?
Mitch: j'ai envie de m'allonger ici, de dormir à la belle étoile...
Dawson: non, non, je veux parler de...du restaurant...de maman...de ta vie...
Mitch: je ne sais pas.
Dawson: tu n'as pas de problème d'argent?
Mitch: non, pas pour l'instant.
Mitch viens s'asseoir près de Dawson.
Dawson: je te dois un minimum d'honnêteté...je suis content de cette complicité père/fils, de vivre avec toi ce moment privilégié...mais j'suis pas sur qu'un week-end de pêche fasse partit de tes priorités aujourd'hui. Tu ne crois pas que tu devrais te concentrer sur la recherche d'un emploi ou réfléchir à tes projets?
Mitch: excuses-moi, je ne croyais pas te décevoir. Je coudrais tant t'offrir l'image d'un père que tu puisse respecter...mais en fait, je ne sais pas. Il ne faut pas désespérer, il y sûrement quelque chose pour moi, quelque part. Quelque chose ou je puisse investir mon coeur et ma passion. Je sais que cet emploi existe, et je le trouverais.
Dans le bar
M. Witter (finissant de ramasser les fléchettes sur la cible): bien joué Mitch!
Il se retourne et s'aperçoit qu'il n'y a plus personne à part Pacey.
M. Witter: où sont passés les autres?
Pacey: ils sont remontés sur le bateau.
M. Witter: allez viens Pacey, viens jouer contre moi! Le papa contre le fiston!
Pacey: t'as trop bu papa.
M. Witter boit un verre comme pour défier son fils.
M. Witter: écoutes fiston, je sais que tu me trouves dur avec toi, mais c'est mon rôle de te protéger. Allez viens, montres-moi qui tu es, allez, montres-moi ce que tu sais faire. C'est l'élève contre son maître, hein?! Tu es prêt?
Pacey: oui maître!
M. Witter (se préparant à lancer une fléchette): regardes ça! Allez, regardes ça fiston. Prêt? (il lance la fléchette) et voilà! C'est seulement l'échauffement.
Pacey: l'échauffement...
M. Witter (s'adressant à tout les clients du bar): regardez les gars!
Pacey: fait attention à ce que tu fais...
M. Witter: vas-y, vas-y!
Pacey lance la fléchette.
M. Witter: Ohohoh!
Pacey: je suis vraiment désolé.
M. Witter: qu'est ce que tu croyais? Que tu pouvais faire mieux que ton vieux papa? Regarde comment on joue. (il lance une autre fléchette) comme ça!
Pacey lance une fléchette à son tour et la met proche du milieu. Son père sourit.
Pacey: c'est pas évident de perdre contre Pacey!
M. Witter: attends regardes, c'est extrêmement simple...(il lance sa fléchette qui devient la mieux placée). Ah, fait mieux que ça tiens!
M. Witter pousse son fils pour qu'il joue. Pacey se prépare à lancer sa fléchette. Il regarde son père...qui lui lance un regard très méchant pour l'intimider. Pacey à l'air triste et, par soumission à son père, il lance mal sa fléchette qui touche tout juste le bord de la cible.
M. Witter (riant aux éclats en se moquant de son fils): tu sais y'a pas de honte à perdre mon pauvre Pacey, tant que c'est fait avec élégance! (il pousse Pacey et s'adresse au barman) Grégory, sers moi un verre, j'ai gagné!
Pacey est triste. Il va récupérer sa dernière fléchette, puis la relance...elle arrive en plein milieu de la cible!
Chez les Leery
Les filles répondent aux questions de Gail pour son reportage.
Jen: je crois qu'Aby à raison. On manque de confiance en soi. Si les adolescentes sont de si grandes consommatrices de mode c'est pour se donner plus d'assurance.
Andy: moi, j'ai un besoin incessant de...d'être et de paraître parfaite. Ma vie familiale est un vrai cauchemar, et en décrochant d'excellentes notes ou en m'investissant dans toutes sortes d'activités, je me dis que les gens ne verront pas que je fait semblant et que je n'ai aucune idée de ce que je fait ni de ce que je veux.
Jen: je me souviens qu'en arrivant de New York j'étais soulagée. Avant j'essayé d'émerger dans un monde où tout va trop vite. J'avais l'impression d'aller droit vers le mur. Quand je suis arrivée ici je pensais que ça allait être différent, que je n'aurais rien à prouver, que je pourrais me laisser aller en toute sécurité. Mais, mes anciennes expériences m'ont finalement rattrapées. A New York, on me voyait comme la petite ingénue, alors qu'à Capeside, les gens m'ont considéré comme la sauvageonne de New York, comme la traînée du village, la dévergondée.
Joey: et lorsque je me trouve en présence de gens qui connaissent des choses que je n'ai jamais vu, qui ont vécus des choses dont moi je ne fais que rêver, je deviens agressive parce que...parce que je suis incapable de rivaliser, et je me rend compte que...que je suis Joey Potter, née dans une petite ville ou je vais certainement vivre et mourir...et j'ai du mal à renier cette image, renier cette identité. C'est, c'est tout ce que j'ai et, et je sais pas pourquoi, quand je sent que quelqu'un veut prendre cette petite parcelle de vie que je me suis construite ou veux toucher à ma toute petite source d'amour que je passe mon temps à préserver, je me sent menacée et je fonce dans le tas je l'admet, (elle regarde Jen) je l'admet.
Sur le bateau
Jack est allongé dans un sac de couchage sur le bateau. Dawson arrive
Jack: Dawson...
Dawson (lui coupant la parole): Jack, un autre jour s'il te plait parce que j'ai eu ma dose de drame pour aujourd'hui.
Jack: je crois que j'ai le mal de mer!
Dawson: tu es malade?
Jack: Oui, oui...le bateau n'a pas arrêté de tanguer! Je fais tout pour l'oublier mais, dès que je suis monté à bord j'ai eu envie de vomir.
Dawson: je sais ce que c'est! C'est pas du tout ce que j'attendais de ces retrouvailles père et fils!
Jack: j'y connais rien. Ça fait des lustres que je suis pas sortit avec mon père.
Dawson: où est ton père?
Jack: je vais te dire où il est pas! Il n'est pas ici! Si tu interroges ma mère et ma soeur elles te diront qu'il est à Providence, qu'il y travaille seul. La vérité c'est qu'il est à Providence parce qu'il nous a quitté.
Dawson: oui, je sais ce que c'est.
Jack: Dawson, ton père s'est installé deux rues plus loin! Le mien nous à abandonné...c'est pas vraiment comparable!
Sur la plage
M. Witter est saoul. Pacey l'aide à marcher mais ils tombent tout les deux dans le sable. Pacey s'assoie à coté de son père qui est à moitié inconscient.
Pacey: c'est sans doute le moment ou jamais d'avoir une bonne discussion.
Il prend une voix grave pour imiter son père: "alors, comment ça va l'école Pacey?"
Il répond: ça va pas trop mal papa! Et plus j'y réfléchis et plus je me dis que j'suis doué comme garçon, j'irai sûrement très loin!
Il reprend la voix grave: "brave Pacey! J'ai toujours su que tu deviendrais quelqu'un! Et avec les filles?"
Il répond: J'ai rencontré une femme...
Avec la voix grave: "elle est belle?"
Il répond: si elle est belle? Andy est superbe. Elle est belle, drôle, intelligente. C'est une fille hors du commun, je t'assure. Elle dit que moi aussi je suis un type extraordinaire...
Il se tourne vers son père, les yeux pleins de larmes: Pourquoi tu le vois pas toi? Pourquoi tu ne l'admets pas? Quel âge j'avais quand t'as commencé à me négliger? 5 ans? 10, 12 ans peut-être? J'en ai 16 aujourd'hui. Je dis pas que je suis un homme parfait papa, mais j'essaie de le devenir, je t'assure, j'essaie pour toi!
En pleurs et en colère: C'est ton rôle, c'est ton rôle de m'aimer, de m'aimer en dépit de ce que je suis, de ce que je deviendrais, parce que tu es mon père! Papa...t'es censé m'aimer espèce de salaud! J'peux pas m'en sortir sans toi!
Pacey éclate en sanglots et son père reste allongé, impassible.
Sur le bateau (le lendemain)
Jack est assis devant la canne à pêche, à moitié endormit. Le fil commence à se dérouler. Tout le monde regarde se qui se passe. Pacey se précipite pour attraper la canne, Dawson et Mitch le suivent. M. Witter les rejoint.
M. Witter: Ah, c'est ça!
Pacey (aidant Jack): A 3 on y vas...1,2,3!
M. Witter (à Jack): Pas de panique, reste collé au dossier de la chaise.
Pacey (donnant des indications à Jack): attends une seconde, tu te penches doucement et hop, tu remontes. Vas-y!
Jack suit les indications de Pacey et remonte la canne.
Pacey: penches toi en avant et remontes, vas-y, vas-y, tu tiens une belle pièce! Remontes, remontes, remontes...
Jack: fais-le, fais-le...
Pacey: Quoi?
Jack: fais-le!
M. Witter (à Pacey): Bon allez, viens, dépêches-toi! Viens ici, allez!
Pacey prend la place de Jack. M. Witter tiens son fils pour qu'il puisse remonter la canne à pêche qui à l'air très lourde.
M. Witter: vas-y doucement. Tu tiens un maquereau royal de la taille du Texas! Vas-y, remontes le doucement. Oui, vas-y, c'est ça continue. Bien, bien, bien.
Pacey se démène pour remonter la canne, il y met toutes ses forces et arrive à sortir un gros poisson.
Dans la cuisine des Leery
Gail: Joey, je tiens à te remercier pour ton aide. Je ne sais pas comment j'aurais pu faire sans toi.
Joey: c'est normal! Heu, je vais rentrer chez moi.
Elle commence à partir...
Gail: Trésor...(Joey se retourne)...j'ai quelque chose à t'avouer. En vous écoutant parler avec tant de précision et de passion de vos angoisses, de vos rêves...je ne suis senti brusquement affreusement triste.
Joey: pourquoi?
Gail: je ne sais pas, sûrement parce que j'aurais voulu avoir une fille! J'adore mon fils, j'aime Dawson plus que tout mais les hommes sont les hommes et les femmes sont les femmes.
Joey (souriante): oui, le grand clivage!
Gail: mais heureusement Joey, tu es là! (Joey lève les yeux vers Gail, l'air étonné) Tu es un peu ma fille adoptive, c'est comme ça que je t'ai toujours considéré. Et aujourd'hui je suis tellement fière de la femme que tu es devenue. (Joey est émue) Viens! (Gail la prend dans ses bras)
Joey: Merci!
Gail: de rien.
Dans le jardin des Leery
Andy sort de la maison et aperçoit Abby assise sur une chaise dans le jardin. Elle va prêt d'elle.
Andy: Abby, tu es encore là?
Abby: j'attends ma mère. Elle pensait que je passé la nuit ici.
Andy: tu as passé la nuit dehors?
Abby: qu'est ce que ça peut te faire?
Andy: ouais, t'as raison.
Abby: tu t'en moques, je le sais.
Andy: qu'est ce que tu espère sincèrement? Tu consacres tes loisirs à faire de ma vie un enfer!
Abby: tu comprends vraiment rien! En vérité je joue un rôle crucial dans votre petit cercle et aucune n'est suffisamment intelligente pour s'en rendre compte...je suis la fille que tout le monde déteste, c'est moi la brebis galeuse! Vous pouvez déverser toute votre agressivité, toute votre colère sur moi ça vous empêchera jamais de dormir.
Andy: attends, tu te trompe de coupable Abby! C'est toi qui nous agresse, c'est toi la méchante!
Abby: mais ça ne m'intéresse pas d'être brave! Ma famille est différente des vôtres. Ma mère n'est pas dépressive Andy, mon père n'est pas en prison, et l'enfant prodigue de New York ce n'est pas moi! Le divorce de mes parents est inintéressant, je m'ennuie à mourir chez moi. Il n'y a ni intrigue, ni drame...voilà pourquoi je créée des drames. Je n'ai pas trouvé de remède plus amusant contre l'ennuie!
Andy: Abby, tu peux pas savoir quelle chance tu as! Tu as tout ce que je voudrais avoir, tout ce dont je rêve: une vie normale avec des parents normaux, et des problèmes simples et normaux!
Abby (souriante): tu as gardé ta naïveté d'enfant!
Andy: j'essaie!
Abby: oui, peut importe...bon, ma mère est là...à un de ces jours au lycée.
Abby va vers la voiture de sa mère, puis se retourne vers Andy.
Abby: tu veux qu'on te dépose?
Andy: je veux bien! Merci Abby.
Dans la chambre de Dawson
Jen regarde par la fenêtre. Joey arrive à la porte de la chambre.
Jen: Bonjour.
Joey: Bonjour. Heu, Jen...
Jen: tu sais Joey...
Joey: laisses moi parler! Ecoutes, j'ai réfléchis...
Jen: j'ai réfléchis moi aussi.
Joey: non, j'ai réfléchis plus que toi...
Elles sourient toutes les deux.
Jen: je t'écoute.
Elles s'assoient sur le lit de Dawson.
Joey: cette réflexion, ce que j'en ai tiré, c'est que les personnes que je respecte le plus sont également les personnes avec lesquelles je rivalise le plus. Et je cherche désespérément un moyen de...enfin...
Jen: Joey, vos réflexions manquent de clarté!
Elles rient toutes les deux.
Joey: j'essaie de m'excuser!
Jen: je sais, je sais. Je plaisante. J'ai parfaitement compris ce que tu voulais dire, rassures toi. Je crois que tu as raison, nous sommes enfermées dans ce cercle vicieux depuis trop longtemps et je suis convaincu d'avoir une place dans la vie de Dawson, la mienne. Je n'ai pas besoin de prendre la tienne.
Joey: non, c'est pas ça. On pourrai rester des heures à...à ressasser tout nos vieux problèmes et à essayer de venir à bout de nos vieilles rivalités, mais, ce que je voudrais surtout te dire, c'est que, je te respecte...je te respecte telle que tu es!
Jen (émue): merci Joey!
Joey: je t'en prie.
Jen: je te respecte aussi.
Joey sourit.
Sur le port
Pacey et son père reçoivent un trophée pour le poisson qu'ils ont pêché. Ils ont l'air complice.
Pacey: c'était super!
Jack et Dawson sont un peu plus loin.
Dawson (tendant la main à Jack): au revoir.
Jack (lui serrant la main): oui, au revoir.
Jack s'en va. Pacey et M. Witter arrivent vers Dawson.
Pacey: c'était un sacré combat! J'oublierai jamais de ma vie cette énorme montée d'adrénaline, quand j'ai senti au bout de la ligne cet énorme poisson à qui je devais prouver que j'étais le plus fort!
M. Witter (lui tendant le trophée): tiens, c'est pour toi!
Pacey (fier): merci.
M. Witter: tu peux être fier de toi! Profites de cet instant...ça ne se reproduira sûrement jamais! (il tape sur l'épaule de Pacey et s'en va vers un groupe d'homme). Salut Jimmy, ça va?
Un homme: félicitations!
Pacey est déçu et triste. Il s'assoie. Dawson, qui a vu la scène, viens prêt de lui.
Pacey: tu peux pas savoir combien de fois dans ma vie j'ai espéré ça. Combien de fois j'ai rêvé de me retrouver dans une situation ou enfin je serais plus ou moins en droit d'attendre un "bien joué fiston, joli travail" de la part de ce salaud. Je dois vraiment être un abruti!
Pacey est vraiment très triste, au bord des larmes.
Dawson: je sais que c'est différent mais, il y a de nombreuses personnes qui reconnaissent et respectent ton talent et ton intelligence. J'en fais parti et j'en connais une qui en ce moment est en train de se faire belle sachant que tu viendra la voir dès que tu sera de retour sur la terre ferme.
Pacey sourit.
Pacey: ouais, merci Dawson.
Ils se serrent la main.
Dans le jardin des Leery
Mitch aide Dawson à sortir le matériel de pêche de la voiture et ils se dirigent vers la maison.
Mitch: ça reste un mystère tu sais. Les relations père/fils sont tellement compliquées. J'ai passé ma vie à essayer de comprendre les rapports que j'avais avec mon père. Mais ce que je veux aujourd'hui, et ça je n'y renoncerai que quand je serais mort et enterré, c'est être un bon père pour toi. C'est tout ce qui compte.
Dawson: oui, je le sais. Merci.
Mitch: pourquoi?
Dawson: pour m'avoir permis de faire des milliers d'erreurs et ne m'avoir jamais ridiculisé. En fait, tu dois savoir que mon tempérament rêveur me vient de toi et heu, tu ne m'as jamais déçu. Il m'arrive de me faire du souci pour toi mais je te respecte comme aucun autre individu sur terre. Je sais encore plus aujourd'hui la chance que j'ai d'avoir un père comme toi.
Mitch (souriant et ému): approche! (il prend Dawson dans ses bras)
Dawson: oh non, si j'avais su je t'aurais pas dit tout ça!
Mitch: merci!
Pris dans l'émotion, Mitch se dirige vers la porte, comme pour rentrer chez lui. Puis, réalisant son geste, il s'arrête et donne le sac qu'il tient à Dawson.
Mitch: bonne nuit mon fils. (il repart à sa voiture)
Dawson: bonne nuit papa.
Dawson rentre chez lui.
Fin