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Un air frenchy

Dawson et Jen se rencontrent dans les couloirs du lycée.
Dawson- Comment ça va ?
Jen- Plutôt bien, et toi ?
Dawson- Ca va, mais tu trouves pas que l’ambiance est bizarre ?
Jen- C’était l’enterrement de Zack Dickers hier soir.
Dawson- je ne le connaissais pas bien.
Jen- Moi aussi, je le croisais de temps en temps, mais mis à part quelques ragots, je ne sais rien de lui. Pourtant la façon dont il est mort, ça m’a bouleversée alors j’y suis allée, à l’enterrement. C’était dingue, il vivait dans une famille de friqués, son père avait l’air très distant, j’me dis que j’aurais pu l’aider, sa vie avait l’air de beaucoup ressembler à la mienne.
Pacey et Joey arrivent main dans la main.
Jen- Tiens voilà les amoureux.
Joey- De quoi vous parliez ?
Jen- Je me demandais si votre couple était bien réel. Une relation entre deux lycéens qui durent aussi longtemps vous en connaissez beaucoup, neuf mois vous vous rendez compte !
Pacey- Non sérieusement. Vous aussi vous parliez de Dickers?
Joey- Tout le lycée parle de ça.
Jen- Oui, la mort d’un jeune drogué près du lycée en plus, on ne peut pas dire que ça passe inaperçu, surtout à Capeside.
Pacey- T’étais à l’enterrement hier non ?
Jen- Oui et le plus triste à dire c’est qu’il avait l’air d’avoir des tas d’amis et pourtant je suis sûr que personne ne le connaissait vraiment.
Joey- C’est malheureusement souvent le cas.
Pacey- Au fait vous savez que les flics vont venir au lycée pour mener une enquête.
Dawson- Mais pourquoi ?
Jen- Dawson, on l’a retrouvé mort près du terrain de basket.
Pacey- Et on sait tous qu’il se droguait, la police pense donc que le trafic doit se faire là bas.
La sonnerie signal le début des cours.

Générique

Durant le cours d’histoire. Pacey discute avec Jen.
Le prof- Mr Witter, pourriez-vous nous faire part de vos impressions ?
Pacey- En fait je me demandais si c’était une nouvelle cravate.
Le prof- Mr Witter, votre humour ne me touche guère j’en suis désolé. Et je suppose que le mien ne vous ferait même pas sourire si je vous proposais une heure de colle samedi après-midi.
Pacey- Effectivement…
Le prof- Bien, alors soyez plus attentif à mon cours, car je n’aime pas être dérangé.
Là entre un pion accompagné d’un flic.
Le flic- Je suis désolé, mais je dois mettre fin à votre cours, toutes les classes se font questionnées.
Le prof- Bien, si vous me chercher je suis dans la salle des professeurs.
Jen- Chouette, j’hésite entre dire « Youpi pas de cours d’histoire ! » ou « Merde interrogatoire ! » !

A la cantine, Ils se retrouvent tous.
Jack- C’est dingue les proportions que ça prend. Tous les élèves se sont fait questionnés.
Pacey- Les cours de baskets ont été annulés, ils sont en train de fouiller le terrain de fond en comble.
Joey- Ils m’ont demandé si je me droguais, si je connaissais des dealers, si j’étais proche de Dickers.
Jen- Je crois que pour une fois, les gens s’ouvrent sur le monde réel, Capeside n’est pas un petit village tout à fait charmant, on est loin de la carte postale et ça fout une immense claque à tout le monde.
Joey- Cette histoire de drogue, ça me fout mal à l’aise. J’ai l’impression de revenir en arrière.
J’aime pas du tout ça.
Pacey- Oui mais cette fois ça n’a rien à voir avec tes proches.
Joey- Je sais mais ça va pas quand même, j’y peux rien, on dirait que juste au moment où ça allait mieux, tout le monde recommence à me juger.
Doug arrive.
Dawson- Tiens Pacey, voilà Doug qui arrive.
Doug- Pacey ça va ?
Pacey- Moi ça va, j’ai l’habitude des interrogatoires qui durent des heures. Mais certains d’entre nous sont plutôt bouleversés par les évènements.
Doug- Je suis désolé, on peut pas dire que des flics dans tous les couloirs soit le décor le plus approprié pour suivre correctement les cours, heureusement que les examens se sont terminés il y a deux jours.
Le proviseur entre dans la salle, accompagné du sheriff. Tout le monde se tourne vers lui.
Le proviseur- Bien, compte tenu de la situation délicate qui empêche des cours dans de bonnes conditions et du fait que vous soyez déjà tous passé à l’interrogatoire, le conseil à pris la décision de vous libérer pour le reste de la journée, un communiqué vous sera envoyé en ce qui concerne les jours qui suivront. Bonne journée à tous.
Ils se regardèrent tous étonnés, puis partir vers la sortie.

Plus tard dans l’après-midi, ils regardent tous Basket-ball Diary chez Dawson.
Dawson- Vous trouvez pas ça exagéré de regarder un film qui parle d’un jeune drogué avec tout ce qui se passe en ce moment.
Jen- C’était ça ou un jeune homo qui essaye de s’assumer.
Jack- Les films sont pleins de clichés de nos jours.
Jen- Ne m’en parle pas, comme ces meilleurs amis qui deviennent ennemis pour une pauvre midinette, ou les alcoolos anonymes qui tentent de reprendre du service…
Pacey- Ou les grosses bagnoles et les jolies filles.
Jack- Sex, drogue, alcools et belles voitures, ça c’est du super film.
Dawson- Tu le faites exprès ?
Jack- Mais pas du tout …
Ils rigolent tous.
Le portable de Pacey vibre.
Pacey- Désolé.
Il se lève et se dirige vers la cuisine pour décrocher.
Pacey- Allô ?
Doug- Ecoute Pacey, il faudrait que tu passes à l’appart pour me ramener le dossier rouge qui est à côté du téléphone.
Pacey- T’es encore au lycée ?
Doug- Oui, au court de basket.
Pacey- Au quoi ?
Doug- Au terrain.
Pacey- D’accord j’arrive.
Doug- Merci.
Pacey raccroche et retourne dans le salon.
Pacey- Je suis désolé, Doug veut que je lui rapporte un truc.
Dawson- Tu revients ensuite ?
Pacey- D’accord. A tout de suite.
Il embrasse Joey.
Joey- A tout de suite.

A l’appart de Doug.
Pacey- Bon sang, où a-t-il mis cette clé ?!
Il entend le bruit d’une voiture qui s’arrête devant l’appart. Il sort pour voir.
C’est un taxi, d’où sort une jeune femme de 18 ans à peu près. Elle a des cheveux noirs ondulés qui lui arrivent au creux des reins, la peau matte. Pacey juge qu’elle doit faire 1m70 environ. Elle sort du coffre de la voiture une valise, un sachet et une house de guitare.
Elle paye le chauffeur et se dirige vers l’appartement.
La jeune femme- Excusez-moi, je suis bien chez Doug Witter ?
Pacey- Euh…oui, oui pourquoi ?
La jeune femme- Je suis une de ses amis, vous savez s’il est là ?
Pacey- Il travaille.
La jeune femme- Vous l’attendiez aussi peut-être ?
Pacey- Ah…euh non. Je cherchais la clé en fait. Elle n’est pas sous le paillasson.
La jeune femme- Vous avez essayé sous le pot de fleur ?
Pacey- Non…je n’y ai pas pensé.
Il soulève le pot et y trouve la clé.
Pacey (souriant)- Comment le saviez-vous ?
La jeune femme- Une vieille histoire. Vous pouvez ouvrir s’il vous plaît ?
Pacey- Ah, oui !
Il ouvre l’appart et fait entrer la jeune femme.
Elle pose ses affaires dans l’entrée.
La jeune femme- Merci.
Pacey- Pas de quoi. Au fait vous venez d’où, vous avez un p’tit accent, français on dirait.
La jeune femme- Je suis française, j’arrive de Paris. Je m’appelle Aurore Evans.
Pacey- Pacey Witter.
Aurore- Le petit frère de Douggie c’est ça ?
Pacey- Oui, mais vous vous connaissez depuis longtemps ?
Aurore- Depuis son séjour à Paris quand il était au lycée. J’étais en vacances chez ma tante qui l’hébergeait.
Pacey- Waouh ! Et depuis vous avez gardé le contacte.
Aurore- Pas tout à fait, on s’est perdu de vu pendant deux ou trois an et un jour il a appelé ma tante et c’est moi qui ai décroché, on a beaucoup parlé et on s’est échangé nos adresses email.
Depuis on se parle tous les mercredi et samedi quand on va à la bibliothèque.
Pacey- Il nous a caché qu’il allait à la bibliothèque et qu’il avait une amie française, et on ne savait que vous deviez venir.
Aurore- Je sais…Au fait tu, je peux te tutoyer ?
Pacey- Oui bien sûr.
Aurore- Tu étais venu pour quoi ?
Pacey- Merde le dossier, j’avais complètement oublié.
Il prend le dossier rouge.
Pacey- Tu viens avec moi ? Je dois lui ramener ça et ensuite je retourne chez un pote.
Aurore- D’accord.

Au lycée, Pacey et Aurore arrivent.
Aurore- Qu’est ce qui c’est passé ici ?
Pacey- Un élève est mort, on pense qu’il s’est fait tiré dessus par son fournisseur.
Aurore- Une histoire de drogue ?
Pacey- Ouais.
Il voit Doug.
Pacey- Douggie !
Doug vient vers eux, il prend le dossier que Pacey lui tend.
Doug- Merci.
Pacey- Ca avance ?
Doug- Lentement.
Il aperçoit Aurore.
Doug- Aurore ? C’est toi ?
Aurore- Salut Douggie !
Doug- Qu’est ce que tu fais là ?
Aurore- Les examens se sont finis y a deux jours, alors je prend des vacances en attendant les résultats.
Doug- Tu les auras quand ?
Aurore- Dans deux ou trois semaines.
Doug- Et tu loges où ?
Aurore- Ben…
Pacey- Attend t’étais pas au courant qu’elle devait venir ?
Doug- Ben non.
Aurore- Il y a sûrement un hôtel ou une auberge de jeunesse, quelque chose dans le genre, non ?
Pacey- Y a bien le Bed and Breakfast, mais il est complet jusqu’à la fin des vacances je crois.
Doug- Moi j’peux te loger une semaine ou deux, mais pas plus.
Aurore- Ca ira merci. J’ai déjà déposé mes affaires chez toi quand Pacey est passé chercher ce dossier.
Doug- D’accord. Bon je devrais rentrer vers 21h00, d’ici là Pacey est ce que tu peux t’occuper d’elle.
Pacey- Pas de problème.

Chez Dawson.
Aurore- C’est magnifique ici.
Pacey- C’est juste Capeside tu sais.
Ils entrent dans la maison.
Dawson- Pacey c’est toi ?
Pacey- Oui, je nous ai ramené de la bonne compagnie.
Joey- Comment ça ?
Pacey et Aurore arrivent dans le salon.
Pacey- Je vous présente Aurore Evans, elle nous arrive tout droit de Paris.
Joey- Tu rigoles !
Aurore- Non pas du tout. Tu es Joey je suppose, la copine de Pacey.
Joey – Oui. Joey Potter. Ravie de te rencontrer.
Aurore- Moi aussi, Et toi tu doit être Dawson.
Dawson- Oui c’est ça. Dawson Lerry.
Aurore- Et vous vous êtes Jack et Jen.
Jen- Dit comme ça on dirait qu’on est inséparable.
Aurore- Un peu comme Laurel et Hardy.
Jen- (riant) Oui c’est un peu ça.
Dawson- On regardait basket-ball diary, tu restes pour voir la suite avec nous ?
Aurore- Pourquoi pas, c’est gentil de m’inviter.
Dawson- Pas de quoi.
Pacey s’assoit à côté de Joey et Aurore entre Dawson et Jen.

Au lycée. Doug et d’autres policiers trouvent une balle dans le mur, il y a du sang auprès. Ils la donnent à analyser. Doug pousse un soupir.

Retour chez Dawson, le film est fini.
Dawson- Parle nous de toi Aurore.
Aurore- Je sais pas quoi dire.
Jack- T’as qu’à nous sortir ton CV.
Jen- Jack…
Jack- Ben quoi c’est plus facile que de déballer sa vie devant des inconnus.
Aurore- Bon, j’y vais. J’ai eu 18 ans le 25 mai, ça fait donc un peu moins d’un mois que j’ai le permis et l’autorisation de boire de l’alcool. Enfin en France j’ai le droit.
Jen- On passe le permis à 16 ans aux USA, c’est mieux.
Jack- Oui mais on doit attendre d’avoir 21 ans pour pouvoir acheter de l’alcool.
Jen- Ca n’empêche pas les jeunes de boire pour autant. Oh désolée, continue Aurore.
Aurore- J’habite depuis trois ans dans un appart à Paris parce que je suis les cours du conservatoire de Paris.
Joey- Le conservatoire de Paris !
Aurore- Oui, je fais de la danse classique depuis l’âge de 6 ans et du piano ainsi que de la guitare depuis l’âge de 8 ans.
Pacey - De la danse classique ?
Aurore- Oui, mais depuis l’âge de 11 ans je fais du moderne jazz, du hip hop et d’autre style encore. La danse classique c’est la base en fait.
Pacey -Mais t’habitait où avant ?
Aurore- Mes parents ont une ferme près de Manosque, dans les Alpes. On y habite avec ma grand-mère paternel, ma p’tite sœur, ma grande sœur, son mari et ses deux fils. Mon grand frère vit en Espagne.
Jack- Mais Evans c’est pas très français.
Aurore- (rire) Ma grand-mère paternelle vient de Normandie, ils sont rencontrés un peu après le débarquement.
Jen- Ton grand-père est Américain ?
Aurore- Oui, il l’était.
Jen- Oh désolée.
Aurore- Il est mort quand j’avais 15 ans. Je peux au moins dire que je l’ai connu, alors ne sois pas désolée. Il habitait Capeside quand il était petit, c’est drôle non ? Il a embarqué pour la France à l’âge de 17 ans. Il n’est plus jamais retourné en Amérique, mais une partie de son cœur était restée ici, dans ce village. Il m’en parlait souvent, des ballades en barque, de la pêche avec son père. Je crois qu’il s’est rendu compte qu’il en était amoureux quand il s’est retrouvé dans les tranchés, loin de du charme paisible de Capeside. Excusez moi je dévie. C’est mon côté lyrique qui prend le dessus. (rire)
Aurore regarde l’heure.
Aurore- Je dois encore faire des courses, vous sauriez pas où je pourrais aller ?
Pacey – Je dois retourner chez Douggie de toute façon, alors je t’accompagne.
Aurore- Merci c’est gentil.
Ils saluent le reste de la bande.

Au magasin.
Pacey- Je vais chercher un truc, je t’attends à la voiture.
Aurore- D’accord.
Aurore achète quelques petites bricoles, la plus part d’ordre hygiénique, lorsque Drue l’accoste.
Drue- Bonjour, t’es nouvelle ici toi. Tu pars faire du camping ?
Aurore- Toutes les filles qui achètent une brosse à dent, du dentifrice et des tampons de partent pas camper, Mr…
Drue- Valentine, Drue Valentine. Heureux de te rencontrer,…
Aurore- Je ne compte pas me présenter, nous ne nous verrons peut-être plus de toute façon, enfin avec un peu de chance.
Drue- C’est dommage qu’on parte sur de mauvaises bases. Je me disais juste que comme tu ne connais personne, venir à l’anniversaire de Kyle Sanders t’aiderais à faire de nouvelles connaissances.
Aurore- Je connais assez de personnes, et si celles qui sont invitées à l’anniversaire de ce Mr Sanders sont comme vous, dans ce cas l’affaire est réglée car je ne désire pas les rencontrer et encore moins faire connaissance. A dieu Mr Valentine.
Drue- C’est ce soir à partir de 22h00.
Aurore paye ses achats et rejoint Pacey à la voiture.
Pacey- Ca va ?
Aurore- Oh oui, j’ai trouvé tous ce qui me fallait.
Pacey- Chouette.

Plus tard, Aurore a fait à manger, Doug rentre.
Doug- Hum ça sent bon.
Aurore- N’exagère pas, ce ne sont que des spaghettis bolognaise.
Doug- Après une telle journée de travail, je t’assure que tout pourrait avoir l’air délicieux.
Aurore- Fais attention à ce que tu dis, je pourrais comprendre par là que je suis mauvaise cuisinière et tant vouloir énormément.
Doug- Tu te mettrais à bouder ?
Aurore- Pour que tu me charries ensuite, hors de question.
Ils se mettent à table.
Aurore- Ca avance l’enquête ?
Doug- Bof, j’espère que ça ira mieux demain.
Aurore- Oui je comprends.
Doug- Tu t’es installée ?
Aurore- Oui Pacey a été très gentil, il m’a aidé à m’installer dans la chambre d’amis.
Doug- Oui, Pacey est un très bon garçon, même s’il ne le remarque et que ça le mets parfois dans de mauvaises situations.
Aurore- Tu lui a déjà dis ?
Doug- On en déjà parlé.
Aurore- je sais, le syndrome Witter. Non c’est bon j’arrête, je vois bien que t’es pas en état de riposter et c’est pas drôle. Tu devrais aller te coucher.
Doug- Bonne nuit.
Aurore- Bonne nuit Douggie.

Le lendemain. Aurore arrive à la boutique en roller.
Elle voit Drue et veut repartir.
Drue- Eh salut inconnue, tu vois qu’on s’est de nouveau croisé, alors tu peux me dire qui tu es maintenant.
Aurore- T’as gagné, je suis la dame du lac et je cherche Merlin.
Drue- Quoi ?
Aurore- Laisse tomber !
Elle se retourne pour partir.
Drue- Attend t’es bien venu pour faire des courses non ?
Aurore- Quelle perspicacité ! A moins que tu ne lises dans mes pensées ?
Drue- Je suppose que si je propose de te tenir compagnie pendant que tu fais tes emplettes la réponse sera non.
Aurore- Tu supposes bien.
Drue- Je peux savoir pourquoi je te suis si antipathique ?
Aurore- Ta tête ne me revient pas.
Drue- C’est pour ça que t’es pas venu hier soir ?
Aurore- En partit oui, et puis même si j’avais voulu venir, je sais même pas où habite ce comment encore, Sanders c’est ça ?
Drue- Mais tu aurais pu demander ton chemin, c’est un village, tout le monde se connaît ici.
Aurore- Je ne parle pas aux étrangers.
Drue- Je fais exception chouette, à moins que je ne sois plus un étranger pour toi.
Aurore- Tout dépend ce que tu entend par étranger, tu t’es présenté à moi c’est vrai, moi je ne sais rien de toi à part ton nom et le fait que je n ‘ai pas du tout envie de mieux de connaître.
Drue- Tu as tort de te montrer si mauvaise avec moi chérie.
Aurore- Chérie ? T’es tombé sur la tête, c’est grave !
Drue- Tu changeras vite d’avis sur moi.
Aurore- Ca m’étonnerait parce que pour l’instant tu me confortes dans mon idée.
Drue- On verra.
Il l’embrasse.
Drue- (sourire) A plus chérie.
Il part en la laissant là.

Chez Mme Ryan, cette dernière, sa petite fille et Jack font un gâteau.
Mme Ryan- C’est pour quoi ce gâteau exactement ?
Jack- Pacey et Dawson prépare une fête pour l’arrivée d’une nouvelle venue.
Mme Ryan- Et qui est cette nouvelle venue pour qui vous vous donnez tant de mal ?
Jen- Elle s’appelle Aurore Evans, c’est une amie de Doug, le frère de Pacey.
Mme Ryan- Evans ?
Jen- Qu’est ce qu’il y a grand-mère ?
Mme Ryan- Oh rien Jennifer, je pensait à une vieille connaissance, quand j’étais petite, il y a avait un vieux pêcheur qui s’appelait Mr Evans, il partait souvent pêcher avec son petit fils, David Evans.
Jack- C’était peut-être son grand-père, Aurore nous a dit que son grand-père habitait Capeside avant de partir à la guerre en France.
Jen- C’est vrai, on lui demandera.
On sonne à la porte. Jen va ouvrir, c’est Joey.
Joey- Bonjour.
Jen- Bonjour Joey.
Elle entre et salue Mme Ryan et Jack.
Mme Ryan- Vous aussi vous êtes de la partie.
Joey- Oui c’est assez amusant de préparer une surprise. (à Jen et Jack) La fête se fait au restaurant des parents de Dawson, Pacey et lui sont en train de faire la décoration.
Jack- Et comment on fait pour qu’Aurore vienne ?
Joey- Pacey ira la chercher.
Jen- Doug sera là ?
Joey- Non…, malheureusement l’enquête l’accapare. Je n’aimerai pas être à sa place en ce moment.
Jen- Moi non plus.
Mme Ryan- L’enquête avance ?
Joey- Je ne sais pas, d’après Pacey c’est comme s’il cherchait une aiguille dans une botte de foin.
Jen- La police de Capeside n’est pas assez forte pour s’occuper d’une telle affaire.
Jack- Et tu propose quoi, une intervention de la brigade criminelle.
Jen- Pourquoi pas ! Si ça fait avancer l’enquête.
Mme Ryan- Cette affaire est très importante, mais vous-même ne pouvez rien ni faire, alors occuper vous de cette petite fête, ça va vous changer les idées et ça ne peut que vous faire du bien.
Jack- Vous avez raison Mme Ryan, allez au boulot les filles.
Joey- Je vais faire quelques courses, à plus tard.
Joey sort de la maison puis rentre de nouveau.
Jen- Qu’est ce qu’il y a ?
Joey – Elle est là, elle est là !
Jack- Qui est là ?
Jen- Aurore est là ??!!
Joey opine de la tête- Elle est devant la maison de Dawson.
Jen regarde par la fenêtre.
Jen- Elle arrive, elle se dirige par ici.
Jack- Qu’est ce qu’on fait du gâteau ?
Le gâteau au chocolat et sur la table. Joey le prend et le met au réfrigérateur.
Jen- (nettoyant la table) On fera la déco plus tard.
On sonne à la porte.
Jack- J’y vais !
Il ouvre la porte et feint l’étonnement.
Jack- Tient Aurore qu’est ce que tu fais là.
Aurore- Je cherche Pacey, Doug m’a dit qu’il était sûrement chez Dawson alors je suis allée voir mais sa mère ma dit qu’il était partit et que je devais demander à Jen, mais comme je ne connais que la maison de Dawson je lui demandé où elle habitait et elle m’a dit que c’était ici, juste à côté de chez eux. C’est chouette qu’ils soient voisins. Au fait elle est là ?
Jack- Oh oui bien sûr qu’elle est là, d’ailleurs Joey aussi est ici.
Il fait entrer Aurore.
Jack- Eh les filles on a de la visite !
Jen- C’est qui ?
Jack- C’est Aurore.
Jen- Aurore ! C’est sympa d’être passée.
Aurore- C’est la mère de Dawson qui m’a dit que c’était ta maison, enfin celle de ta grand-mère si j’ai bien compris.
Jen- Oui c’est ça.
Jack- Mais au fait ta voiture est où ?
Aurore- Oh je suis pas venue en voiture.
Jack remarque qu’elle est en chaussette.
Jack- Où sont tes chaussures ?
Aurore- J’ai laissé mes rollers dehors, t’as pas remarqué ?
Jack- T’es venue en roller jusqu’ici ?
Aurore- Oh non, j’ai fait une partit en autocar.
Jack- Ah d’accord.
Aurore- Vous sauriez pas où est Pacey, Doug le cherche.
Joey- Pacey ? Oh il partit à la pêche avec Dawson.
Aurore- A la pêche ?
Joey- Oh oui, il adore ça la pêche.
Aurore- Ahh…
Joey- Oh je dois aller faire les courses pour Bessie.
Jack- Je t’accompagne il faut que j’aille chercher à manger pour mon chien.
Jen- Ton chien ?
Jack- Oui mon chien, Tobey.
Jen- (pouffant) Tobey, ton chien c’est vrai.
Aurore- Vous êtes sûr que ça va ? Vous avez l’air bizarre tous les trois ?
Jen- Oh non ça va très bien. (à Jack) Bon occupe toi bien de ton chien, Tobey.
Jack- Oui, salut.
Aurore et Jen- Salut.
Aurore- Tobey c’est pas le nom du chien dans « Basil détective privé » ?
Jen la regarde et rigole.

Au restaurant, Pacey et Dawson accroche une frise, Buzz aide à accrocher les ballons.
Dawson- Comment ça se fait que t’occupe de nouveau de Buzz ?
Pacey- Si j’te le dis tu te moques pas ?
Dawson- Pourquoi j’me moquerais de toi ?
Pacey- Quand j’suis avec lui j’me sens utile à quelque chose. M’occuper de lui c’est un bonus pour lui et pour moi.
Buzz s’approche d’eux.
Buzz- Pacey, c’est pour qui qu’on fait tout ça ?
Pacey- je t’ai déjà dis, c’est une surprise pour une fille qui passe une partie de ses vacances ici.
Buzz- Elle est jolie au moins ?
Pacey- Tu verras, aller y a encore pleins de ballons à accrocher !
Buzz- (marmonne) Y a intérêt qu’elle soit jolie !

Au lycée, un flic appelle le Sheriff, Doug les suit.

Pacey arrive chez Doug, il sonne mais personne ne vient, il tourne la clenche, la porte s’ouvre.
Pacey- Aurore ?
L’ appart à l’air vide.
Pacey- Aurore t’es où ?
Il croit entendre un bruit venant de la chambre d’ami.
Pacey- Ah t’es là, je te cherchais partout et…Aurore ça va ?
Aurore est assise sur son lit, dos à Pacey. Quand elle entend sa voix elle essuie ses larmes.
Aurore- Oui. Ca va très bien.
Pacey- Tu as la voix pleine de sanglots, qu’est qui se passe ? Tu t’es fâchée avec Doug ?
Aurore- Non,…c’est pas ça.
Il s’assoit à côté d’elle sur le lit.
Pacey- Qu’est ce que c’est alors ?
Aurore- Rien, quelle idiote, c’est nerveux, ma p’tite sœur me manque sûrement.
Pacey- (sceptique) Oui c’est sûrement ça. Je vais te laisser.
Il va sortir de la chambre mais s’arrête à l’encadrement.
Pacey- Aurore, je sais que tu ne reste que deux semaine mais si tu as besoin de quelqu’un pour parler, n’hésite pas à t’adresser à moi comme à un ami de longue date.
Aurore- Merci.
Pacey sort de l’appart, Aurore lui court après.
Aurore- Pacey !
Pacey- Quoi ?
Aurore- C’est mon père, je suis pas là pour,…j’ai pas dit toute la vérité, je,…il m’a. Grand-mère a appelé et…
Pacey- Calme toi, je comprends pas tout là.
Il la prend par le bras et l’emmène sur le canapé.
Pacey- Reprend depuis le début.
Aurore- Grand-mère a appelé pour savoir comment j’allais, et papa l’a surpris, il lui a demandé qui elle appelait et elle a essayé de lui mentir, mais je les connaît, même son regard perçant ne ferait pas fléchir grand-mère. Je sais pas il a du deviner que s’était moi, il a du comprendre.
Pacey- Ta grand-mère et toi n’avez pas le droit de vous parler ?
Aurore- Si !
Pacey- J’y comprend rien, pourquoi elle a du lui mentir alors ?
Aurore- En fait… (elle baisse les yeux)
Pacey la regarde, interrogateur.
Aurore- Il savait pas que je suis ici, je lui avais dit que j’allais chez tante Sandra, celle qui habite Paris et qui avait hébergé ton frère. Sandra est grand-mère étaient les seules à être au courant, elles m’ont payer le billet d’avion, un aller-retour Paris Boston pour mes dix-huit ans, pour que je puisse garder mes économies. Et quand il a pris le combiné pour me parler, on s’est disputé, il veut que je rentre tout de suite.
Pacey- Mais pourquoi garder ça secret, c’est juste deux semaines de vacances.
Aurore- Pacey…je vous ai menti. C’est pas pour deux semaines, du moins pas si j’ai mon bac.
Pacey- Ton bac, ton diplôme ?
Aurore- Oui.
Pacey- Mais tu restes combien de temps si tu l’as.
Aurore- Toutes les vacances, et peut-être les vacances qui suivront.
Pacey- Quoi ?! Comment ça ?
Aurore- Je suis prise dans les universités de New-York, et de Boston dans les sections danses et musiques.
Pacey- Quoi ?! Mais la France ?
Aurore- Paris aussi me prend, je pourrais continuer le conservatoire.
Pacey- Et tu vas choisir quoi ?
Aurore- Papa ne voulait déjà pas que j’aille à Paris, alors imagine les USA.
Pacey- mais c’est ta vie !
Aurore- Je sais, papa est très déçu, il croyait que j’allais devenir vétérinaire pour que je puisse exercer un beau métier tout en restant près de lui parce que je viendrais soigner les bêtes de la ferme. Mais même si j’avais les notes pour, la fibre scientifique n’étais pas mon truc, moi c’est l’art qui me passionne, cette façon si belle et harmonieuse de s’exprimer… je crois qu »il m’en a voulu de partir loin de la maison et pour des rêves de bleusaille comme il dit. Je l’ai profondément déçu.
Pacey- Ne dit pas ça.
Aurore-…Bon si on pensait à autre chose, on reparlera de tout ça quand j’aurais les résultats de mes examens.
Pacey- Que dirais-tu d’une balade sur l’eau après un p’tit saut au restaurant des parents de Dawson.
Aurore- (souriant) J’adorerais ça.
Ils sortent.
Aurore fermant la porte- Au fait tu dois y faire quoi au restaurant ?
Pacey- Oh juste y apporter un p’tit truc qui manquait.
Aurore met la clé sous le pot de fleurs.
Pacey- Au fait c’est quoi cette histoire du pot de fleur.
Aurore- On monte dans ta voiture et je te raconte en cour de route.
Ils montent dans la voiture.
Pacey- Alors ?
Aurore- J’connais mieux en matière de confort et de loin comme de près on dirait une casserole, mais je suppose qu’elle cache son jeu, comme le faucon millenium.
Pacey- Je parlais du pot de fleurs.
Aurore- Oh, en fait ton frère et moi étions parti visiter un peu Paris, mon dieu la gamine que j’étais avait du larguer ton son argent de poche en glaces et gadgets en tout genre. J’me souviens on étais passé par la foire, je l’ai embêté pendant un quart d’heure parce que j’avais vu la peluche de Chewie.
Pacey- Tu veux dire le Chewbacca de Star Wars ?
Aurore-(rigolant) Oui, lui-même, je suis une fan de Star Wars depuis l’âge de quatre ou cinq ans. D’ailleurs personne ne me croit avant d’entrer dans ma chambre, ils s’imaginent tous voir des posters de danseuse étoiles. On peut dire qu’il est question d’étoile, mais pas les même. N’empêche, j’ai réussi à le faire craquer, il n’a loupé aucun ballon avec son fusil, et j’ai eu ma peluche géante de Chewie. Elle est dans ma chambre, j’imagine ma mère en train de râler parce qu’elle doit passer la poussière sur cette énorme chose poilue. « Aurore qu’est ce qui t’as pris d’acheter ce truc, c’est moche en plus ! » et moi je lui répond « Maman ce n’est pas un truc c’est un Wookie ! » alors elle crie « Je me moque de ton Wookie ! Même mon tapis de prend pas autant la poussière, et c’est bien plus jolie un tapis ! », alors là j’abandonne parce que je sais que de toute façon comme toutes mes copine ainsi que ma grande sœur, elles n’y comprennent rien. Moi j’adore Chewie.
Pacey- (souriant) Ca je n’en doute pas.
Aurore- Enfin bref, après avoir fait le tour de la ville, pris le métro ainsi que le bus avec cette énorme peluche.
Pacey- J’imagine la tête des gens !
Aurore- C’était très drôle, mais pas aussi drôle que la tête que faisait Douggie pendant tout ce temps parce que n’oublions pas que la taille de la peluche et ma taille n’étaient pas vraiment compatibles et que c’est donc lui qui la trimballait partout.
Bref, on a fini par arriver chez ma tante, et là personne. On a toqué comme des malades, malheureusement cette fois-ci elle n’avait pas basculé la porte fenêtre, parce que dans ce cas j’aurais pu l’ouvrir en passant le bras dans l’entrebâillement et en poussant la clenche. On a donc du attendre trois heures dehors avant que ma tante n’arrive. Quand elle a vu la peluche de Chewbacca elle a tout de suite compris ce qui s’était passé je me souviens encore de ses paroles « Chère Mr Witter si vous ne pouvez pas résister à une gamine quasi inconnue comment résisterez-vous aux jeunes femmes qui se présenteront à vous et plus tard à vos propres enfants ? ». Doug était devenu tout rouge ! Elle nous a alors demandé combien de temps on avait attendu devant la porte et après avoir entendue toute l’histoire elle a soulevée le pot de fleur qui se trouvait juste à côté de moi et en a sorti la clé en disant « Tout le monde met sa clé en dessous du tapis qu’ils mettent devant leur entrée ou au dessus de la porte mais jamais sous un pot de fleurs. » et elle avait raison, on l’avait cherché en premier à ces deux endroits.
Pacey- Je comprends mieux maintenant. Tiens on est arrivé.
Ils décendent de voiture et Pacey ouvre la porte du restaurant.
TLM- Surprise !
Aurore- Quoi ? Mais qu’est ce que c’est ?
Jen- Pacey et Dawson on eu l’idée de te préparer une petite fête. On a choisi les invités pour toi.
Aurore- Waouh ! C’est super sympa ça.
Dawson- On s’est dit que tu pourrais te faire quelques amis à Capeside. Ca te donnerait peut-être envie de revenir.
Pacey- Ou de rester.
Aurore- Oui qui sait ? Merci beaucoup à vous cinq.
Une voix- Six !
Aurore- Pardon ?
Buzz s’approche.
Buzz- Six, moi aussi j’ai aidé pour la déco.
Aurore- Oh, merci à toi aussi dans ce cas…comment tu t’appelles ?
Buzz- Je m’appelle Buzz, Pacey est mon tuteur.
Aurore- Tiens donc, il a omis ce petit détail. Moi c’est Aurore, ravie de te rencontrer Buzz.
Buzz- T’as un drôle d’accent.
Aurore- Je suis Française.
Buzz- Française ! Waouh ! Ceux qui disent que les Française sont jolies on raison.
Pacey- Elle te plaît ?
Buzz- Oui beaucoup. (à Aurore) Tu peux être fière, j’ai des goûts très difficiles.
Aurore- (amusées) Oh je vois.
Buzz- Pacey peut te remercier, tu lui a sauvé la vie.
Aurore- ah bon ?
Buzz- Oui je me suis promis que si je m’étais démené pour une grosse déception, je m’en prendrais à lui.
Pacey- Merci grande dame salvatrice !
Aurore- Mais je vous en pris pauvre âme en détresse.

Plus tard Pacey et Aurore font une ballade en barque.
Aurore- Ne crois-tu pas que ta dulcinée va être très en colère.
Pacey- Joey n’est pas une fille paranoïaque, elle sait qu’elle peut avoir confiance en moi.
Aurore- En toi oui mais en moi ?
Pacey- Oh je vois tu comptes me sauter dessus là tout de suite.
Aurore- Oh non, on risquerait de tomber dans l’eau. Mais en rentrant à l’appart qui sait ?
Pacey- Tu es peut-être bonne danseuse et musicienne, mais ton jeu d’actrice est vraiment nul.
Aurore- Mais je peux être très bonne actrice quand il le faut. C’est juste que là c’était pour rire, je ne souhaitais pas vraiment ce que je demandais.
Pacey- Si tu le dis.
Aurore- Tu ne me crois pas ?
Pacey- Hum…
Aurore- Soit ! Je te fais la promesse solennelle qu’un jour moi Aurore Evans je te surprendrais toi Pacey Witter par mon superbe jeu d’actrice.
Pacey- J’attends ce jour avec impatience.
Aurore- Oh mais je suis sûre qu’il ne tardera pas à arriver.
Elle frissonne.
Pacey- Il commence à faire froid, je vais te raccompagner.

A l’appart de Doug.
Aurore- merci pour tout ce que tu as fait aujourd’hui Pacey.
Pacey- Pas de quoi.
Aurore- Bonne nuit.
Pacey- Bonne nuit.
Il s’éloigne.
Aurore- Pacey !
Pacey- Oui ?
Aurore- Tu connais Drue Valentine ?
Pacey- Oui, un vrai beau parleur, pourquoi ?
Aurore- Oh comme ça. Bonne nuit.
Elle rentre dans l’appart.
Doug et assis sur le canapé, le regard perdu.
Aurore- Doug, ça va ?
Il ne répond pas.
Aurore- Doug ?
Doug- On l’a trouvé.
Aurore- De quoi tu parles ?
Doug- La drogue était cachée dans la poubelle à côté du terrain de basket. Les gamins la cachaient dans des corps de poupées qu’ils mettaient ensuite à la poubelle.
Aurore- Oh mon dieu, mais des enfants auraient pu tomber dessus !
Doug- Une gamine de 6 ans était là, elle pleurait parce que la poupée avait la tête cassée, Mark est allé voir ce qu’elle avait, et c’est là qu’il a vu la drogue dans la poupée. On a embarqué le carton de poupées au commissariat. La petite aurait pu toucher à la drogue.
Aurore- Mais vous l’avez trouvée !
Doug- Grâce à la gamine. Les gens ont raison, on est des incapables, ça faisait deux jours qu’on était sur l’affaire et on avait pas pensé à la poubelle, tu te rends compte !
Aurore- Vous auriez fini par la trouver. Ne te torture pas pour ça Douggie ! C’est fini maintenant.
Doug- Tu as toujours su quoi dire quand je n’allais pas bien. Je ne peux rien te cacher.
Aurore- Mr Witter vous n’avez plus aucun secret pour moi !
Doug- La fête c’est bien passée au fait ?
Aurore- Tu étais au courant ?
Doug- Un peu oui.
Aurore- Ils ont tous été très gentils avec moi.
Doug- Pacey a des amis géniaux. Et moi j’en ai aussi une géniale.
Aurore- J’espère bien qu’un jour tu me la présenteras, Mr le promeneur de Wookie.
Doug- Oh, c’est vieux ça !
Aurore- J’en ai parlé à Pacey.
Doug- Tu lui as raconté quelle petite chieuse tu étais.
Aurore- J’étais pas chieuse.
Doug- Oh excuse moi…de toute façon il a du s’en rendre compte durant les moments que vous avez passé ensemble.
Aurore- Parle pour toi ! De toute façon vous allez devoir me supporter encore longtemps.
Doug- je sens qu’elles vont être longues ces deux semaines.
Aurore- Ben en fait je risque de rester plus longtemps. New York et Boston m’ont acceptée à l’université et au conservatoire en musique et en danse.
Doug- Tu rigoles ?!
Aurore- Pas du tout, mais on en reparlera dans deux semaines.
Doug- Qu’elle horreur je vais sûrement devoir te supporter pendant deux mois. Bah de toute manière je te refourguerais à Pacey si tu restes plus longtemps que les deux semaines.
Elle lui lance un coussin à la figure.
La caméra s’éloigne sur une bataille de polochon.

Avis:

L’histoire développée autour d’Aurore et de son passé est très originale. Le tout mêlé à une enquête policière appréciée et bien menée. On trouve beaucoup de sincérité dans l’écriture du passé de la famille d’Aurore.
Ce qu’il y a de très appréciable aussi, c’est le respect du caractère des personnages. Par exemple la réaction de Pacey quant à la cravate du prof, ou bien l’attitude de Buzz. On retrouve vraiment certaines images de la série.
Malheureusement, tu n’as pas respecté toutes les données. Certaines des indications sont passées d’une partie à l’autre et un personnage a été intégré en trop dès la première partie…C’est vraiment dommage car ton histoire était très intéressante.
(Bzzbzz)
Ecrit par Bzzbzz 
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choup37, Hier à 10:15

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chrismaz66, Hier à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, Aujourd'hui à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

Viens chatter !