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L' étoile

L’étoile

Joey attendait dans le cabinet médical depuis déjà une demi-heure. La secrétaire s’était déjà excusée deux fois. Elle pensa que le Docteur Redford avait du avoir une urgence et comme il était le seul médecin de Capeside il était très demandé. Une porte s’ouvrit à la volée et le Docteur entra avec sa lourde mallette.
Docteur : Oh ! Melle Potter, je suis à vous dans cinq minutes.
Joey : Prenez votre temps, je ne suis pas pressée.
Elle lui fit un sourire et se replongea dans sa revue. Quand elle se sentit épié, Joey releva la tête et se retrouva nez à nez avec une paire d’yeux bleus qu’elle connaissait bien.
Joey : Doug ! Quelle bonne surprise. Comment vas-tu ?
Doug : Bien, merci.
Il s’approcha pour l’embrasser.
Joey : Je ne sais pas si le shérif de cette ville veut être contaminé par mes microbes.
Doug : Je prends le risque.
Après la bise, Doug s’installa sur le siège à ses cotés.
Joey : Tu es bien matinal, tu es malade aussi ?
Doug : Non, je viens passer ma visite médicale pour le travail. Par contre toi, tu as une petite mine.
Joey : C’est toujours pareil quand je viens de Boston à Capeside, je m’enrhume, quoique là je suis vraiment pas bien.
Doug : Oui, car il me semble que tu n’aimes pas trop ça les piqûres et malgré tout tu viens voir le médecin.
Joey le regarda intriguée : Tu as du trop vivre à coté de Pacey, tu as les mêmes attitudes. Mais si tu ne l’avais pas remarqué, j’ai grandi depuis.
Doug : J’ai vu. Son regard était admiratif, la jeune fille qu’il connaissait bien était devenue une femme splendide. Et c’est vrai que vivre avec mon frère ne m’arrange pas.
Joey : Tu vas fêter Thanksgiving en famille ?
Doug : Non, depuis que mon père est à la retraite, ils ne sont jamais à la maison. Je mangerai chez Pacey.
Joey : Viens à la maison, il y aura presque tout le monde et j’aurai vraiment de la peine si tu devais rester seul.
Doug : merci Joey, j’accepte avec plaisir. Tu es à Capeside pour passer les fêtes ?
J : oui et non, c’est un peu long à raconter, je t’en dirai plus demain.
Docteur : Mlle Potter, je suis à vous.
J : on t’attend vers midi.
Doug : à demain, soignes- toi bien.
Doug était ravi de partager un repas avec les sœurs Potter et leurs amis, généralement l’ambiance était bonne et il avait bien besoin de se changer les idées.
Joey se disait qu’elle avait fait sa bonne action et maintenant il ne lui restait plus qu’à informer Bessie qu’il y avait une personne de plus.
Avant de rentrer au Bed and Breakfast, elle passa chercher ses médicaments à la pharmacie. En sortant, elle se retrouva face à face avec Pacey.
Pacey : Waouh ! Melle Potter est à Capeside et elle daigne faire ses courses toute seules.
J : toujours aussi drôle. Eh oui, quand je reviens ici je redeviens la pauvre Joséphine Potter. J’ai laissé tous mes boys à Boston.
Pacey : ma pauvre ! Tu veux que je te conduise quelque part ?
J : j’irai bien déjeuner, on m’a parlé d’un petit restau sympa et en plus le patron est une personne que j’ai bien connue.
Pacey : je crois savoir de quoi tu parles.
J : tu sais quoi Pacey, c’est ça que j’aime quand je reviens ici, cette simplicité. Tout est si compliqué à Boston.
Pacey : reviens ici, j’ai une place de serveuse à te proposer.
Joey le regarda et lui fit les gros yeux, puis elle éclata de rire.
J : oh Pacey ! Tu ne changeras donc jamais.
Puis murmurant pour elle : « oui, je reviendrais ».

Joey finissait son déjeuner quand Jen et sa grand-mère entrèrent dans le restaurant de Pacey.
Jen : voilà où elle se cachait. Et dire que nous étions sur le point d’appeler les urgences.
Grams : Jenifer !
J : je suis désolé, j’ai oublié de t’appeler.
Jen : heureusement que tout mes rendez-vous ne sont pas comme toi.
Jen et Joey s’étaient données rendez-vous à la bibliothèque pour aller consulter leurs mails car Bessie n’avait pas internet.
Jen : au fait, Bessie aimerait savoir combien nous serons demain, si tu as invité tout le monde, lui dit-elle en posant son regard sur Pacey.
J : non, je ne lui ai pas encore demandé
Grams : veux-tu que je lui propose, à moi il ne peut rien me refuser.
Jen : grand-mère, laisse Joey se débrouiller toute seule. Vengeance ! Vengeance !
J : Pacey !
Il était au comptoir.
Pacey : Mademoiselle désire autre chose ? Puis voyant Jen et Grams. Les plus belles femmes du monde sont dans mon humble restaurant.
Il embrassa à tour de rôle Jen et sa grand-mère.
Pacey : dites moi pourquoi tous ces bostoniens se retrouvent à Capeside
J : tu ne regardes jamais le calendrier ! Demain, c’est Thanksgiving. Au fait Pacey (elle minaude un peu) demain tu es le bienvenu à l’auberge et j’ai déjà invité ton frère. Tu ne peux pas refuser et puis c’est l’occasion de nous réunir un peu et de discuter comme au bon vieux temps.
Elle avait tout dit d’un coup, de peur qu’il ne l’interrompe.
Grams : tu n’as pas le droit de dire non, rajouta-t-elle.
Pacey : bon, devant l’embarras du choix, je viendrais manger avec vous.
Jen : maintenant que c’est réglé, si tu appelais ta sœur et j’aimerais bien aller consulter mes messages avant ce soir.
Joey : elle est invivable cette fille. Pacey merci pour ce délicieux repas. On se voit demain.
Pacey : tout le plaisir était pour moi. Mesdemoiselles, je serai ravi de déjeuner avec vous demain.

Il était à peine dix heures au Bed and Breakfast, mais déjà tout le monde état réveillé. Bessie et Mme Ryan s’affairait dans la cuisine, Jen et Joey préparait la table et en profitait pour discuter du plaisir qu’elle éprouvait à revenir ici.
Jen : quand je serai à la retraite, je reviendrai vivre ici. J’espère que mes enfants ne m’enverront pas les leurs et que je pourrai vivre tranquille.
Joey : que tu es ingrate.
Jen : tu as mordu à l’hameçon. Tu en es où dans ton projet ?
Joey : je viens d’avoir les crédits et il faut que je cherche un local. Mais chut !
Jen : tu n’as encore rien dit à Bessie ?
Joey : non, je l’annoncerai au déjeuner.
Puis elles se mirent à discuter de Thanksgiving de l’année d’avant où Audrey avait fait une apparition très remarqué avec son chanteur de mari. Cette année, elle était aux îles Fidji en voyage de noce.
Joey : Grams a l’air d’aller bien
Jen: oui, à son dernier bilan, tout était bon. Elle a décidé de reprendre du service et elle va tout les mardis donner des cours pour les enfants de la paroisse.
Joey : je suis heureuse pour elle et pour toi.
Jen : on en a fait du chemin. Qui aurait dit qu’on deviendrait des meilleures amies.
Joey : pas moi, qu’est-ce que j’ai pu te détester. Mais aujourd’hui je ne sais pas ce que je ferais sans toi.
Jen : c’est bon, on va pas sortir les mouchoirs, attendons que tout le monde soit là pour pleurer.
Joey : oui, en plus il ne devrait plus tarder.
Jen : tout est prêt. Joey ?
Joey : oui, Jen.
Jen : tu les comptes les recevoir en pyjama ?
J : Oh ! Bon, bien, je vais m’habiller. Je reviens tout de suite.
Joey fila dans sa chambre mais elle n’arriva pas à se décider entre son pull bleu et son cardigan prune, si bien que les garçons arrivèrent avant son retour.
Jen : Joey ! Qu’est-ce que tu fabriques ?
Pacey : la demoiselle Potter se fait belle pour ses invités.
J : tu peux toujours rêver Pacey. Elle pénétra dans la salle. Bonjour Doug, je suis ravie de t’avoir avec nous.
Pacey : tu devrais avoir peur Doug, passer une journée avec cette fille peut se révéler une torture.
Jen : tu l’as bien cherché Joey.
Joey fit la moue et se dirigea vers Doug pour l’embrasser.
Grams : bonjour mes enfants. Bessie va apporter la nourriture que chacun prenne sa place.
Ils s’installèrent tous à table et réservèrent un accueil chaleureux aux mets préparés par Bessie et Mme Ryan. Pacey reconnut que si il avait ces deux femmes dans sa cuisine il obtiendrait tout de suite trois étoiles.
Grams : merci, mon grand. Mais ton restaurant ne serait pas si humain si tu avais toutes ces étoiles.
Pacey piqua un fard à l’écoute du compliment de Grams.
Jen se levant : j’aurai voulu porté un toast, à tous les gens que j’aime, ceux qui sont ici et ceux qui ne sont pas là physiquement mais dont la pensée st présente.
Pacey : oui, il y en a qui ont de la chance. Dawson tourne dans les îles Galápagos et Jack est en Italie.
Jen : d’ailleurs il vous embrasse tous et espère que vous ne lui en tiendrez pas rigueur.
J : mais bien sur, j’aurais fait comme lui et je serai parti voir ma sœur et ma petite nièce. Comment elle s’appelle déjà ?
Grams : Chiara ! C’est un prénom magnifique.
Doug : Jack est en Italie, ça c’est une coïncidence.
Pacey : pourquoi ?
Tout le monde se tourna vers Doug, curieux de savoir.
Doug : eh bien j’ai gagne un voyage à Venise à la tombola du comité. J’ai reçu les billets dans la semaine et je pars au printemps.
Jen : si tu ne sais pas avec qui partir, je suis là.
Doug : j’y penserais Jen.
Pacey : mais non, Doug et moi iront à Venise et les italiennes n’ont qu’a bien se tenir.
Un grand éclat de rire emporta l’assemblée.
J : Pacey, elle avait du mal à récupérer son sérieux, je vous imagine bien tous les deux dans une gondole.
Doug : moi aussi !
Ils discutèrent encore et Jen leur raconta sa vie trépidante. C’est après le dessert que Joey se décida à annoncer sa nouvelle.
J : moi aussi, j’ai quelque chose à vous dire.
Tout le monde la regarda, Bessie allait dire quelque chose mais elle ne lui en laissa pas le temps.
J : non, je ne suis pas enceinte, sinon il serait du Saint Esprit.
Grams : Joey !
J : excusez-moi Mme Ryan. Ce n’est pas une mauvaise nouvelle.
Pacey : alors, parle ! Ah ! Cette fille !
J : bien, je vais ouvrir une librairie, une annexe de celle de notre maison d’édition et je continuerai mon boulot de correctrice en parallèle.
Doug : c’est génial ça ! Tu l’ouvres dans quel quartier de Boston.
J : je l’ouvre à Capeside.
Pacey : pardon ?
Jen : tu es sourd ou quoi, elle a dit à Capeside.
J : oui, je dois aller visiter deux locaux et si tout va bien en janvier, j’inaugurerai la librairie.
Grams : c’est magnifique Joey, je suis ravie pour toi.
Pacey : mais tu vas te réinstaller pour tout le temps ici ?
J : oui, au début je vivrai à l’auberge puis je me chercherai un petit appartement.
Pacey : Boston ne va pas te manquer ?
Joey, ironique : si bien sur, les embouteillages, la course folle après le temps.
Jen : ne te moque pas de lui, moi tu vas me manquer.
J : t’inquiète Jen, je me fais mettre Internet dès mon arrivée et nos soirées seront réservés à tchater via la toile.
Pacey : en parlant de toile, est-ce que ça vous direz un ciné. Si on se dépêche on peut voir la séance de 19h.
Jen : la séance de 19h ?
Doug : je pense qu’il veut vous emmener au drive-in.
J : au drive-in ! Comme dans le film Grease. Je vois que Capeside se modernise. Tu viens avec nous Doug sinon l’équilibre sera rompu.
Pacey : oui, tu viens avec nous, plus de triangle et avec ses deux là je risque de ne pas survivre.
Doug : je veux bien venir avec vous. Il faudrait prendre des plaids car il risque de faire un peu frais.
Joey s’affaira dans sa chambre, elle s’emmitoufla et prit deux couvertures. Une fois prête, ils partirent pour le drive-in.
Jen : il faudra penser à revenir mais en été, j’ai les pieds un peu gelés.
La séance était terminée, ils étaient chez Doug et buvaient un café.
Pacey : donc Joey, demain tu choisis le lieu et tu reviens quand après ?
J : pas avant Noël, je dois prendre mes dispositions. Mais après je serais toujours là.
Jen : vous en avez de la chance, moi je vais me retrouver seule.
J : il te reste Jack et ta grand-mère.
Pacey : et puis il n’y a pas un certain Steven ?
J : si, il y a eu Steven, John et maintenant c’est Mark.
Jen : c’est bon je suis presque toute seule.
Nos trois amis se moquaient gentiment de Jen et cette dernière finit par les suivre. Ils passèrent un moment encore ensemble, puis Pacey raccompagna les deux jeunes femmes.



Un mois s’était écoulé depuis Thanksgiving. Jen, Joey et Jack étaient en route pour Capeside. Mme Ryan arrivait le lendemain par le train car elle voulait à tout pris participer au Noël de enfants de la paroisse.
Jen : Jack, tu iras chercher Grams à la gare demain.
Jack : eh attends, j’ai aussi des achats à faire, sinon tu n’auras pas de cadeau.
J : tu n’as rien trouvé à Boston et tu viens dans ce trop perdu pour lui acheter son cadeau. Le soleil d’Italie ne t’aurai pas griller quelques neurones.
Jack se tournant vers Joey, essayant de lui faire comprendre qu’il faisait marcher Jen : je sais qu’il y a ce qu’il me faut ici.
J, suivant Jack : si tu le dis. Moi j’ai encore le cadeau de Pacey, Dawson et Doug à faire.
Jen : tu as invité Doug ?
J : oui, il allait se retrouver tout seul, ses parents sont chez une de ses sœurs.
Jen : il n’est pas un peu vieux pour toi ?
Jack : j’ai raté un épisode ?!
J : Jen, tu ne t’arranges vraiment pas. Franchement, moi et le shérif de la ville. Tu dois vraiment être en manque. Au fait comment va Mark ?
Jack : Joey si tu veux vivre jusqu’à Noël, tu devrais te taire.
Jen ne daigna pas répondre et Joey n’insista pas. Le trajet se termina en silence.

Doug : Pacey, fait attention ! Je n’ai pas envie de jouer les vitriers.
Pacey : si tu m’aidais à porter le sapin à l’intérieur au lieu de me regarder. Mais, elle est où Bessie ?
Doug : elle est à Providence pour faire ses courses. Et je lui ai promis de lui installer son sapin.
Pacey : et Joey ?
Doug : elle arrive aujourd’hui. Bon tu es prêt à mettre cet arbre dans la demeure des Potter ?
Pacey regarda son frère, un peu surpris. Il avait l’impression qu’il lui cachait quelque chose.
Doug : les décorations sont quelque part dans le salon, tu m’aides à le décorer.
Pacey : si tu n’y vois pas d’inconvénient, j’aimerai aller finir mes achats. Demain, je n’aurai pas le temps.
Doug resta donc seul à décorer le sapin des sœurs Potter.

Pacey était devant la vitrine de prêt-à-porter depuis dix minutes, il n’était pas convaincu que le petit haut plaise à Jen, mais il n’avait pas d’autre idée. Que c’était pénible, il ne pourrait pas faire comme pour un mariage, faire une liste de cadeaux, pesta-t-il.
- un problème Monsieur.
Pacey se retourna et se retrouva nez à nez avec Dawson.
Pacey : eh vieux, ça fait plaisir de te voir.
Dawson : moi aussi. Tu fais quoi devant cette vitrine de vêtements féminins ?
Pacey : c’est pour Jen. J’hésite, j’aime bien le top rouge tout lacé mais…
Dawson : prends lui une nuisette, si elle ne l’aime pas c’est pas grave puisque c’est pour dormir.
Pacey : bonne idée. Tu viens avec moi ?
Dawson : à condition que tu ne traînes pas trop, je vais chercher Lily à l’école.
Pacey : je rentre, je choisis et je sors.
Son choix se porta sur un pyjama en satin couleur myosotis. Une fois son achat réglé, il retrouva Dawson et partirent en direction de l’école.
Dawson : ça faisait longtemps que je n’avais pas vu la neige.
Pacey : c’est sur qu’au Galápagos et en Californie la neige est une denrée rare.
Ils étaient arrivés dans la cour de l’école.
Pacey : tu te souviens de cette époque. Ca n’a presque pas changé.
Dawson : moi, je me souviens que tu n’aimais pas ça
Pacey : et oui ! J’étais déjà le rebelle et le cancre de notre trio.
Dawson : cancre, on ne le savait pas encore, rebelle oui. Tu l’as fait tourner en bourrique notre institutrice.
Pacey : mais elle était vieille et moche.
Dawson : Voilà Lily !
Pacey : waouh ! Son instit est super canon. Elle est toute jeune, si j’en avais eu une comme elle…
Dawson : Pacey ! Pas devant Lily.
Pacey : elle ne comprend pas.
Il regarda encore une fois en direction de la jeune femme et résigné partit à la suite de Dawson.
Dawson : on doit être à quelle heure chez Joey, demain ?
Pacey : je pense que vers dix-neuf heures ça sera bien. Pourquoi tu ne l’appelles pas ? Vous êtes fâchés ?
Dawson : non, mais comme tu sais toujours tout. Tu nous accompagnes jusqu’à la maison ?
Pacey : non, je vais faire un saut au restaurant. Et j’ai un peu de comptabilité et paperasses à faire. On se retrouve demain ?
Dawson : ok ! Content de t’avoir vu, pacey.

Chez les Potter.
Jen : je suis ravie d’être arrivée. Jack la prochaine fois ne prend aucun raccourci, je suis sûre que nous avons mis une heure de plus que d’ordinaire.
J : je l’ai trouvé sympa cette ballade.
Jen : eh ! C’est ma fête ou quoi.
Jack : non, non ! Joey ta sœur n’a pas fait dans la demi-mesure avec le sapin. Il est magnifique.
J : j’ai vu. Il est superbe et qu’est-ce que ça sent bon. Je vais adorer vivre ici.
Jack : dites moi, il existe encore ce petit marché de Noël ?
Jen : sûrement. Oh Jack, c’est une idée fabuleuse. Et ils font un vin chaud très bon.
J : je me disais aussi, un marché de Noël avec toute cette neige où était l’attrait pour Miss Lindley.
Jen : Joey tu es fatigante et je me retiens.
Jen était à deux doigts de se fâcher quand elle croisa le clin d’œil que faisait Jack à Joey.
Jen : c’est bon je me suis fait avoir. Vous êtes incorrigibles, vivement que les autres arrivent.
Jack, impatient : on va y faire un tour à ce marché ?
J : j’enfile un blouson plus chaud, des bottes et je suis prête.
Jean : le temps de trouver mon bonnet et de poser mes affaires.
Jack : moi aussi et je vous attends dans l’auto.

Au marché de Noël, Jen, Jack et Joey déambulait entre les stands.
Jack : j’ai trouvé mon cadeau pour Pacey.
J : qu’est-ce que c’est ?
Jack : tu verras bien et ce n’est pas la peine de me faire tes petits yeux de chats et tous le cinéma qui va avec, je ne dirai rien.
Jen : tu en fais des mystères. Pacey aurait-il un quelconque attrait pour toi ?
Jack : cette fille est impossible. Pacey est un frère pour moi….
Mais Jen ne l’écoutait plus, elle avait vu un charmant jeune homme entrait dans la petite maison de la voyante.
Jen : je reviens tout de suite
Sans plus d’explication, elle quitta ses deux amis pour partirent à la suite du jeune homme. Joey et Jack décidèrent de visiter d’autres stands dans le même périmètre que celui de la voyante.
Jen entra à son tour dans le petit chalet mais ne trouva qu’une femme assise qui regardait des petits galets blancs disposés sur une table devant elle.
Voyante : asseyez-vous Jen…Jenifer.
Jen prit d’une pulsion prit place face à elle. Elle s’apprêtait à parler mais la voyante l’en empêcha.
Voyante : ne dites rien, je ne veux pas entendre votre voix. Je sais déjà tout. Vous êtes en conflit avec vos parents depuis l’adolescence. Vous avez tout essayé : amour, drogue, tentative de suicide. Mais vous avez trois missions sur terre.
La voyante tend un sachet à Jen.
Voyante : choisissez neuf galets que vous poserez ici, elle montre trois endroits sur la table.
Jen s’exécute, trop impatiente de connaître la suite.
Voyante : vous êtes une jeune femme très entourée et vos amis c’est comme votre propre chair. Je vois que deux missions sont pour vos amis et une vous est propre. Un jeune homme brun, à la sexualité différente de la notre, Ja…Jack. La voyante ne releva pas la tête pour regarder le visage hébété de Jen. Il va lui arriver un malheur qui se soldera par une rencontre très importante pour lui et vous serez celle qui lui ouvrira les yeux. Le cadeau que vous avez prévu pour votre amie Joséphine a une symbolique. Pour vous, malgré tous le malheur que vous cumulez, vous allez vous mariez avec un homme blond, un proche qui s’est éloigné de vous il y a quelque temps mais que vous aimez toujours, sans le savoir.
Jen se demanda si elle allait pouvoir ressortir de ce chalet, mais cette même impulsion qui l’avait fait entrer l’aida à bredouiller.
Jen : je vous dois combien ?
Voyante : rien, c’est mon cadeau de Noël. Filez, on vous attend.
Quand Jen sortit de la petite maison, il faisait nuit mais elle remarqua le ciel étoilé.
Jack : bon, on peut y aller maintenant ? Tu sais tout ?
J, préoccupé : Jen, ça va ? Tu m’as l’air complètement envoûté.
Jen : c’était surprenant. On peut rentrer.
Et elle partit en direction de l’auto, Jack et Joey à ses trousses.
Jack : elle est vraiment bizarre.
J : oui, mais elle a l’air d’avoir besoin de réfléchir.
Les trois rentrèrent à l’auberge.

Pacey : Doug, c’est la première fois que tu fais un sapin ici.
Doug : oui, mais cette année, j’en ai eu envie. Tu sais Pacey, j’ai l’impression de vivre pour de vrai.
Pacey ne comprenant pas ce qu’il lui dit : pourquoi tu était en apnée jusqu'à présent.
Doug : un peu. Depuis ma rupture avec Lydia…
Pacey : eh ! Ça remonte à trois ans. Tu était fou d’elle pour mettre tout ce temps.
Doug : non, même pas. Elle n’est pas du genre à te fiche des papillons dans le ventre.
Pacey comprenant l’allusion : ouh la ! C’est à cause d’une fille alors ?
Doug : quoi ?
Pacey : d’accord c’est à cause d’une fille, on peut savoir qui c’est ?
Doug : ça n’a pas d’importance.
Pacey : vraiment ?
Doug : elle est superbe, intelligente. Mais le problème c’est que je suis invisible à ses yeux.
Pacey : eh, il ne faut pas que tu les perdes ces papillons. Tu m’avais dit qu’on les perdait en route mais tu vois on peut les retrouver ces fameux papillons.
Doug : j’ai vu où plutôt j’ai senti. Mais, non ce n’est pas possible nous deux, trop de choses nous séparent.
Pacey, reprenant son frère lors de cette conversation après la garde à vue : c’est possible, écoute Doug, d’après des dires, il n’y a pas beaucoup de personnes capable de nous coller des papillons dans le ventre, elles sont rares, si tu ne dis pas à cette fille ce que tu ressent, tu finiras dans cette prison où tu te seras toi-même enfermé.
Pacey était content de lui et de montrer à son frère qu’il avait écouté.
Doug : merci, Pacey
Pacey : Doug ?
Doug: oui
Pacey: qui c’est?
Doug : pas aujourd’hui, s’il te plait.
Et Pacey n’insista pas, pour une fois il comprenait son frère et repensa aux quelques minutes où il avait croisé l’institutrice de Lily.

L’effervescence régnait à l’auberge. Ça courrait dans tout les sens. Seule Mme Ryan était posément entrain de finir le dîner du réveillon de Noël.
Jen : Joey tu n’as pas vu les bougies que j’ai achetées hier
J : celles pour décorer la table ?
Jen : oui, celles-ci
J : regarde dans le tiroir de la table basse.
Jen : je les ai, merci.
Jack : ils arrivent bientôt ?
Jen : d’un moment à l’autre, pourquoi Jack ?
Jack : je ne trouve pas mon pantalon
Jen regarda vers Jack et le trouva en chemise blanche mais une serviette nouée sur les reins.
Jen : tu l’as emmené au moins ?
Jack : oui, je l’ai sorti de ma valise mais je ne sais pas où je l’ai posé.
J : Jack, c’est pas à toi ça. Elle tient un pantalon dans les mains.
Jack : merci, Joey. Il monta quatre à quatre les marches.
Tout le monde était prêt, Jack avait enfilé son pantalon et avec sa chemise, il était très beau. Jen avait choisi une robe rouge en velours façon chinoise. Quand à Joey, elle arborait une longue robe noire à bretelles. Jack regardait par la fenêtre et tout à coup il s’écria :
- Voilà Dawson.
J : toujours à l’heure, il a besoin d’aide ?
Jen sortit : tu as besoin d’aide ?
Dawson : non, merci, j’ai des amis sacs qui m’aident.
Jack : il a déjà bu ?!
J : non, c’est l’humour caustique de Los Angeles.
Dawson : bonjour tout le monde.
Il s’ensuivit une séance de bisous et de questions, chacun voulait savoir sa vie à L.A.
Pacey : hé ! Il n’y en a que pour le beau blond de Californie, si c’est comme ça je rentre chez moi.
Dawson : pacey, heureux de te revoir
Jen : pour des gens qui ne sont pas vu depuis cet été vous n’êtes pas très chaleureux.
Pacey : on s’est vu hier
J : et ton frère, qu’est-ce que tu en as fait ?
Pacey : il arrive, il porte les cadeaux.
Jen : on va l’aider.
Ce fut une nouvelle effusion de bisous et d’accolades quand Grams apparut avec un plateau de gâteaux apéros. Ils finirent par déposer tous les cadeaux au pied du sapin et prirent l’apéritif. Les conversations allèrent bon train de tout coté. La soirée avança dans la bonne humeur accompagnée par les mets succulents de Mme Ryan.
Grams : je vais vous laisser, je suis fatiguée.
J : vous allez bien ?
Grams : c’est juste la vieillesse.
Jen : et tes cadeaux ?
Grams : je les ouvrirai demain. Bonne nuit mes enfants, Joyeux Noël !
Tous : Joyeux Noël ! Reposez vous bien.
Pacey : mais, il est quelle heure ?
J : celle d’ouvrir les cadeaux.
Ils s’installèrent tous dans le salon, sur les canapés à même le sol.
Jack : je fais la distribution.
J : Jack, tu es le Père Noel pour ce soir.
Jack : on commence.
Le premier cadeau qu’il choisit était pour Dawson.
J : c’est de ma part, Dawson découvrit un agenda, c’est pour que tu marques les dates importantes.
Jen : celui là il est de moi Doug.
Le paquet contenait une jolie montre.
Puis se fit Joey qui ouvrit le cadeau de Jack : une magnifique bougie au senteur d’agrumes. Pacey reçu de la part de son frère l’imprimante qu’il voulait s’acheter. Jack eut droit lui, à un ballon de football américain de Dawson.
Joey à Jen : c’est de moi, c’est pour garder le contact
Jen intriguée déchira le papier et eut droit à une web-cam.
Jen : oh cool, on pourra papoter comme si tu étais là.
Ce fut encore un cadeau pour Jen, il venait de Doug : un bonnet, une écharpe et des gants en laine. Jack ouvrit le cadeau que lui avait fait Pacey et eut un Cd de Madonna. Il eut comme autres cadeaux un pull noir très sexy de Jen, le parfum Hugo Boss de Joey et par Doug le Dvd de Ocean’s 12.
Doug : c’est pour Brad Pitt et Vincent Kassel, comme je ne savais pas lequel tu préférais…
Tout le monde se moqua gentiment de Jack. Mais il avoua quand même préférer Brad. Pacey remercia Jen pour son pull qu’il trouva très beau et chaud, montra sournoisement le Cd des Red Hot Chili Peppers à son frère qui se boucha les oreilles et fusilla du regard Dawson. Il fut amusé par les magnifiques chaussons orteils de Joey.
Pacey : Jack, ce bateau est sublime. Tu me fais très plaisir.
Jack rougissant : c’est fait pour.
Doug fut surpris aussi d’avoir un cadeau de la part de tous, il eut une maquette d’une Cadillac par Jack, un portefeuille en cuir de Dawson. Pacey lui offrit une radio cd pour son véhicule de fonction.
Doug : n’imagine même pas mettre ton Cd à l’intérieur. Bon et ce dernier cadeau, il ouvrit l’enveloppe et lut : « un bon d’achat pour le livre de ton choix dans ma boutique. Joey »
J : je voulais t’offrir quelque chose qui te plaise mais je ne connais pas tes écrivains favoris.
Doug : merci, j’espère être ton premier client ; puis se tournant vers les autres : c’est un peu bête ce que je dis, non.
Pacey : mais non, commençant à y voir un peu plus clair.
Dawson fut ravi des deux billets pour un match de basket que lui offrit Pacey et encore plus face au script des dents de la mer que Jack lui avait déniché. Jen lui avait acheté une sacoche pour son ordinateur portable.
Doug, s’adressant à Dawson : c’est de ma part, tu ne doit la boire que quand tu recevras ton Oscar et bien sur la partager avec tes amis.
Jen déballa ses cadeaux comme si s’était encore une enfant, déchirant le papier, poussant des oh ! Devant les boucles d’oreilles de Dawson, des ah ! Face au pyjama en satin de Pacey et un mon Dieu ! En sortant les escarpins que Jack lui avait ramené d’Italie.
Joey était beaucoup plus discrète mais elle remerciait du regard tous ses amis. Elle fut enchantée de la reproduction faite du Bed and Breakfast offert par Pacey. Dawson lui offrit une parure de stylo en espérant qu’elle écrirait avec son meilleur livre.
Jen : Joey, tu es longue à ouvrir tes cadeaux, tu veux que je t’aide ?
J : non merci. Mais je vais ouvrir le tien car tu piétines d’impatience.
Elle ouvrit l’écrin où reposait un pendentif, il s’agissait d’une étoile en or avec des petits diamants à chaque extrémité.
J : il est magnifique. Il y a un mot : « ce cadeau est crypté mais mon décodeur est en panne et je ne sais pas encore ce qu’il veut dire, mais dès qu’il marchera je ne t’oublie pas. » Joey fronça les sourcils : je n’ai pas tout compris.
Jen : il n’y a rien à comprendre, je t’expliquerai plus tard.
Jack : ça ne s’arrange pas, depuis ta visite chez cette voyante tu es vraiment bizarre.
Pacey : si tu ouvrais ton dernier cadeau que l’on puisse manger le dessert.
J : a vos ordres chef ! Désolé Doug d’ouvrir ton cadeau en dernier.
Doug : Y’ a pas de quoi.
Le paquet faisait des petits sons, elle ouvrit la boite et découvrit un carillon de portes avec des papillons.
Doug : j’ai pensé que ça pourrait être sympa pour la librairie
J : c’est magnifique, ça fait un peu chinois. C’est une bonne idée. Merci.
Pacey : oh ! Des papillons !
Doug : et ce dessert, chef Witter, il est prêt ?
Doug coupa court aux interrogations qu’il lisait dans le regard de son frère.
Dawson : j’en veux bien un peu aussi.
Ils se réinstallèrent tous à table et dégustèrent la bûche. Ils discutèrent encore jusqu’à plus de quatre heures du matin. Dawson fut le premier à rentrer chez lui et les frères Witter le suivirent.

Doug était dans sa cuisine, il préparait du café quand Pacey fit irruption.
Pacey : tu voudrais pas m’en parler maintenant que j’ai tout compris.
Doug : et qu’as-tu compris ?
Pacey : que monsieur mon frère éprouve des sentiments particuliers pour Melle Potter.
Doug sur la défensive : je l’ai toujours bien aimé Joey, elle a fait de miracles avec toi.
Pacey : si tu essayes de savoir si j’éprouve toujours quelque chose pour elle, demande le moi.
Doug : alors ?
Pacey désespéré : c’est pas gagné avec toi. Joey restera toujours quelque part dans mon cœur, mais c’est bien fini aujourd’hui. Mon cœur recommence à battre pour une jolie institutrice.
Doug : c’est nouveau ça !
Pacey : eh ! On dévie du sujet, il ne s’agit pas de moi mais de toi. Tu as le champ libre Doug. Ecoute…
Doug : j’aimerai beaucoup continuer cette conversation mais le devoir m’appelle. A plus tard.
Pacey criant : tu ne perds rien pour attendre.



Jen : Jack, tu as composté ton billet ?
J : mais lâche le un peu. Tu es invivable depuis que Grams t’a annoncé qu’elle prenait la voiture pour rentrer hier.
Jen : elle passe son temps à la paroisse.
Jack : avec Arthur. Oops !
Jen : répète !
J : tu lui expliqueras dans le train, là tout de suite vous allez être en retard. On s’appelle.
Jack : a bientôt Joey. Embrasse les autres pour moi.
Jen : moi aussi. Passe du bon temps et dès que tu as Internet, dis le moi.
Joey leur adressa un dernier signe de la main et retourna à la voiture. Elle devait passer à la librairie et partit donc pour le centre ville de Capeside. Elle s’arrêta au feu rouge, juste avant la rue piétonne. Elle n’avait plus qu’à trouver une place pour se garer. Quand soudain, un grand choc à l’arrière du véhicule la projeta en avant, son front heurta le pare-brise. Elle resta étourdie une poignée de seconde.
Docteur : Melle Potter ! Melle Potter ! Je suis désolé, je n’ai pas vu que le feu était rouge et le temps de freiner j’étais dans votre pare-choc.
J : ça va, ça va.
Docteur : vous êtes sur. Ne bougez pas, j’ai le nécessaire pour cette vilaine bosse.
Elle avait de la chance dans son malheur, c’était un médecin. Une voiture de patrouille stationna derrière eux. C’était Doug.
Doug : je peux vous aider, s’adressant au Docteur Redford
Docteur : moi, je vais bien. Nous allions faire le constat une fois que j’aurai administré à Melle Potter ces deux cachets de paracétamol et cette pommade contre les coups et bosses.
Doug : oui, c’est la voiture de Bessie, je vais aller voir comment elle se sent.
Docteur : il s’agit de sa sœur, Melle Joséphine.
A l’écoute du prénom de Joey, Doug se sentit mal. Il avança jusqu’à la voiture et découvrit Joey adossée au siège, les yeux fermés avec un énorme hématome au niveau du front.
Doug : Joey, tu vas bien ?
Elle ouvrit les yeux, une migraine commençait à poindre. Ses yeux s’emplirent de larmes et finirent par rouler sur ses joues. Doug la serra contre lui.
Doug : chut ! Tu as eu peur, je comprends. Je suis là maintenant et je vais m’occuper de tout.
Docteur : excusez-moi, je voudrais lui donner ceci et soulager sa bosse. Pouvez-vous descendre de l’auto Melle Potter.
J : oui.
Le docteur lui fit donc quelques soins et ils établirent le constat avec l’aide de Doug. Une dépanneuse vint chercher la voiture du docteur qui était hors service.
J : je vais rentrer à la maison et prévenir Bessie qu’il faudra conduire la voiture au garagiste.
Doug : non,non ! Je vais garer le véhicule là-bas. Je te raccompagne chez toi et bessie appellera le garagiste et lui indiquera où elle se trouve.
J : tu es vraiment un amour, toi et Pacey avaient cette même gentillesse.
Doug rougit mais cacha vite son embarras en déplaçant la voiture. Puis il raccompagna Joey jusqu’à l’auberge.

La cloche de l’auberge retentit.
J : j’arrive, une minute.
Elle était à l’étage. Elle sauta les dernières marches et se retrouva sur les genoux. « Décidément c’est pas ma journée » se dit-elle. Elle ouvrit au fauteur de trouble.
J : Doug ! Tu as besoin de quelque chose ?
Doug : il faudrait que Bessie signe aussi le constat comme c’est sa voiture.
J : elle n’est pas là. Elle est partie voir le garagiste pour savoir si il en avait pour longtemps.
Doug : j’imagine que ce n’est pas facile de se retrouver sans voiture.
J : non. Oh, je manque à tous mes devoirs, entre. Tu as fini ton service.
Doug : oui, le shérif à quelques jours de vacances devant lui.
Joey : tu veux boire quelque chose ?
Doug : non, non, je passais juste pour ça et prendre de tes nouvelles. On dirait que ça désenfle
Il posa ses doigts délicatement sur la bosse. Puis des yeux malicieux lui demandèrent :
- est-ce que tu veux un « bisou magique », comme quand tu étais enfant ?
J : on peut toujours essayer.
Doug posa doucement ses lèvres dessus et embrassa l’hématome. Joey ferma les yeux, s’attendant à ressentir une douleur mais rien, que du bien être. Elle ouvrit les yeux et se fixa sur la petite étoile qui ornait le col roulé du tee-shirt de Doug. Mon étoile ! pensa-t-elle en portant sa main sur le pendentif de Jen. Puis les yeux de Doug remplacèrent son col et elle se sentit perdu mais avec une irrésistible envie de l’embrasser. Elle commença par le remercier puis sans attendre une réponse, elle posa ses lèvres sur celles de Doug. Elles avaient le goût de la pommade. Si Doug fut surpris ce fut le temps d’une seconde puis il profita de la chance qui s’offrait à lui.
- Joey ! Joey ! Tu es là ?
Joey sursauta et tomba du sofa où elle s’était installée. « Quel rêve ! Je confirme que ce n’est pas bon de prendre un coup sur la tête »
J ouvrant la porte : Pacey arrête de hurler, je suis convalescente.
Pacey : on ne peut pas s’inquiéter. Ça fait cinq minutes que je suis à la porte.
J : je vais bien.
Pacey : ravi de l’apprendre. J’entre, tu manques à tous tes devoirs.
Joey boudeuse : fait comme chez toi.
Pacey s’était installé sur le canapé sur lequel Joey dormait.
Pacey : si j’en juges par la chaleur de ces coussins tu dormais.
J : j’en ai le droit, le médecin m’a dit de me reposer et ton frère a menacé de me ligoter si je ne m’allongeais pas un peu.
Pacey avec un regard goguenard : tu aurais peut-être préféré les menottes, c’est plus fantasmant.
Joey devint écarlate.
Pacey : est-ce que j’aurai touché un point sensible. Madame était entrain de faire un rêve érotique où mon frère jouait un grand rôle.
Joey se reprenant : Pacey, c’est moi ou c’est toi qui est tombé sur la tête ? Franchement n’importe quoi, Jen et toi vous êtes les deux mêmes. Vous vous imaginez des tonnes de choses.
Pacey se mit à réfléchir, si Jen avait aussi perçu ça c’est qu’il y avait anguille sous roche. « Mens- moi petite Joey mais un jour je saurai la vérité ».
Joey : tu ne dis plus rien. Tes réserves sont épuisées ?
Pacey : je réfléchissais, ça m’arrive !
Joey : maintenant que tu as vu que j’allais bien, je peux faire quelque chose pour toi ?
Pacey : oui, j’aimerai que tu m’aides pour décorer mon restaurant. Comme tu as bon goût si tu pouvais me conseiller.
J : avec plaisir.
Pacey : on se retrouve demain au restau, je t’invite à déjeuner.
Joey : bien sur. Merci, Pacey.
Pacey : je te laisse et repose toi sinon….
J : tais toi je ne veux pas savoir la suite.
Ils se quittèrent en riant. Joey se réinstalla sur son sofa et réfléchit tout haut « est-ce que Jen aurait raison ? Mais non, Doug c’est comme un grand frère et puis on ne se connaît pas bien. Joey, tu deviens folle ». Elle quitta le sofa et partit prendre une douche, et froide pour chasser ses pensées folles.

C’était la veille de réveillon de Nouvel An. Joey attendait que Jen se connecte sur Internet pour connaître l’heure à laquelle ils arrivaient demain. Jen était en retard et ce n’était pas dans ses habitudes. Joey se leva de son bureau et fit le tour des étagères installées et poursuivit le rangement des premiers livres. Le téléphone sonna, Joey se dit qu’il faudrait vraiment changer la sonnerie, celle-ci faisait trop bureau.
J : allo ! Joey Potter
Jen : Joey, je suis contente de t’avoir. Ecoute, j’ai une mauvaise nouvelle, on ne pourra pas venir demain.
J : Pourquoi ?
Jen : Jack est à l’hôpital, il a eu un accident.
J paniquée : c’est grave ?
Jen : oh, il est un peu cassé de partout.
Joey fâchée : et tu me dis ça comme ça, arrête Jen, tu n’es pas marrante.
Jack : allo Joey, c’est Jack. N’écoute pas Jen, je vais plutôt bien et j’ai juste une jambe cassée.
J : ouf ! Est comment as-tu fait ton compte ?
Jen d’une voix moqueuse : Jack est très adroit avec des patins à glace.
J : mon pauvre Jack. Quelle idée aussi !
Jack : mais elle est de cette merveilleuse Jen. Je suis désole Joey, mais j’ai gâché notre soirée de Nouvel An.
J : c’est sur que ce n’est pas une bonne nouvelle mais on se verra à autre moment. Soigne toi bien Jack.
Jack : merci Joey. Passe une bonne soirée de la Saint Sylvestre. Je te passe Jen.
Jen : t’inquiète pas pour Jack, il y a un infirmier super mignon et je crois que Jack lui plait.
Jack en colère : Jen raccroche ou Joey va assister à ton meurtre en direct.
Jen : je te laisse. Gros bisous.
J : bisous à vous deux.
Joey était triste, elle allait se retrouver toute seule pour fêter le réveillon. Déprimée, elle quitta la librairie et erra dans les rues de Capeside.
Pacey : Joey !
J : Pacey, désolé je ne t’avais pas vu.
Pacey : oh la la ! Tu as vu ta tête ?
J : je viens d’apprendre que je serais seule demain soir.
Pacey interloqué : Jen et Jack ne viennent pas ?
J : non, Jack vient de se casser une jambe et ils ne viennent plus.
Pacey : je suis désolé. Et moi je passe ma soirée au restaurant. Tu n’as cas venir.
J : non merci, je vais en profiter pour écrire un peu.
Pacey : c’est plutôt triste comme perspective. Viens au moins dîner et après tu rentres si tu ne veux pas participer à la fête.
Joey : c’est ok pour le dîner mais tu me promets de me laisser partir après.
Pacey : croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer.
J : a demain, Pacey
Pacey : à demain, Joey.
Mais Pacey avait une idée derrière la tête. Il courut chez Doug.

Au restaurant, Pacey surveillait que tout se déroulait bien en cuisine. Il voulait que son dîner soit réussi pour ce nouvel an.
Doug : elle n’est toujours pas là. Tu es sur que je ne vais pas m’incruster ?
Pacey : elle va dîner seule. Tu seras une bonne compagnie
Doug : je n’aurai jamais du accepter.
Pacey : trop tard, la voilà.
Il désigna Joey du doigt à l’instant même où elle entrait. Il s’avança vers elle.
Pacey : Bonsoir, Melle Potter
Joey : bonsoir Pacey. Comment vas-tu ?
Pacey : Bien. Des nouvelles des bostoniens ?
J : oui, Jack est sorti de l’hôpital et m’a promis d’être là pour l’inauguration de la librairie.
Pacey : Génial ! Oh, une petite chose, j’ai dit à Doug que tu étais seule ce soir et il demande s’il peut dîner avec toi. Et moi je gagne une table pour deux personnes.
Joey surprise dans un premier temps puis compréhensive : bien sur, mais je ne reste pas plus longtemps que prévu.
Pacey : il n’y a pas de problème. Il ne devrait pas tarder. Je t’accompagne à ta table.
Pacey leur avait choisi une table dans un coin tranquille du restaurant avec comme paysage la mer s’offrant à eux. La plage sous la neige était magnifique.
Doug : bonsoir Joey, désolé de m’imposer.
Joey : absolument pas. Ce serait vraiment bête d’être tous seul chacun à notre table.
Doug lui offrant un bouquet de fleurs : tiens, j’ai pensé que ça pourrai te faire plaisir.
Joey : oh, elles sont belles ! Merci.
Le bouquet était composé de lilas mauve (mon cœur est à vous), de lilas blanc (aimons-nous) et de roses blanches (amour pur).
Joey : tout compte fait, cette soirée ne sera pas si désastreuse que ça.
Doug : je l’espère.
Pacey s’approchant d’eux : un apéritif ? Pour le menu, ce soir il est unique.
Joey : un verre de vin blanc.
Doug : la même chose pour moi.
Ils commencèrent à discuter de la pluie et du beau temps, puis chacun se confia un peu. Ils se questionnaires sur leurs goûts musicaux et littéraires.
J : je ne peux plus rien avaler, elle venait de terminer son dessert.
Doug : je suis dans le même état. Pacey est un grand chef.
Joey : je ne sais pas si je vais pouvoir me lever.
Doug taquin : je vais louer une grue. Je me sens tout engourdi, tu m’excuses un instant, je vais aux toilettes
Doug alla au pipi-room et Joey resta à contempler la mer. Elle était apaisée. Pacey a eu raison de nos réunir se dit-elle.
Pacey : le prince charmant est parti ? Quel bouquet ? Tu devrais vérifier la signification des fleurs.
J : ne viens pas tout gâcher avec tes insinuations. Je passe une bonne soirée et je t’en remercie.
Pacey l’embrassa et la laissa dans sa contemplation. Doug aussi la regardait et avait pris une décision. Il fallait qu’il lui dise comme ça il serait fixé. Il la rejoignit.
Doug : que dirais-tu de sortir digérer.
J : tu pourrais me raccompagner chez moi, si ça ne fait pas trop loin.
Doug : non, après ce que j’ai mangé, j’ai besoin de marcher au moins vingt kilomètres.
J : euh ! On n’ira pas si loin.
Il s’esclaffa devant la mine inquiète de Joey.
Doug : déjà chez toi et après on verra.
Joey enfila son manteau et mit son bonnet pendant que Doug réglait l’addition.
Doug : prête ?
Joey : prête.
La fraîcheur de dehors les surprit, ils étaient confinés à l’intérieur. Joey releva son col et se maudit de ne pas avoir pris d’écharpe et de gants. Ils commencèrent le trajet en silence profitant du calme qui régnait encore dans les rues de Capeside.
J : il est quelle heure ?
Doug : Minuit moins dix. On n’est pas encore en 2005.
J : tu crois qu’on entend le clocher sur le chemin ?
Doug : tu veux que l’on attende les douze coups de minuit ?
J : on peut s’installer dans le square qui est à deux pas d’ici.
Il acquiesça d’un signe de la tête. C’est le moment se dit-il. Joey s’installa sur une balançoire et Doug prit la voisine.
Doug : tu promets de ne pas rire si je te dis quelque chose
Joey le regarda intriguée, il avait l’air sérieux mais elle n’avait pas d’inquiétude.
Doug : je crois que je t’aime. Non, j’en suis sur.
Pas de réaction de la part de Joey qui assimilait l’information à la vitesse de l’éclair.
Il poursuivit : je ne sais pas quand c’est arrivé, peut-être la fois où je t’ai croisé au cabinet médical, mais c’est arrivé.
J : Jen le savait.
Doug : Pardon ! Non, je ne lui ai rien dit.
J : elle le savait, souviens toi du mot qui accompagné le pendentif.
Doug : je me souviens que s’était un cadeau crypté. Je ne comprends pas !
J : mon pendentif, c’est une étoile, comme celle que tu portes sur ton tee-shirt à col roulé noir. Je l’ai vu dans mon rêve.
Doug intéressé : tu rêves de moi ?
J : oops ! C’est arrivé le jour de mon accident.
Doug : et ?
J : tu embrassais ma bosse, le « bisou magique » et mon regard s’est porté sur ton col.
Doug : et ?
J : tu es insupportable ! Bon, je t’ai embrassé.
Au même moment sonna minuit, des bruits de klaxons, sirènes et pétards résonnèrent
Doug, dans un murmure : Bonne Année, Joey.
Et oubliant lieu, date il l’embrassa. Il sentit deux mains froides se poser sur sa nuque et le serrer plus fort contre elle.
Enfants : ouh, les amoureux !
Joey à deux centimètres de sa bouche : c’était mieux que dans mon rêve.
Doug riant : j’espère bien.
J : Bonne Année Doug.
Et cette fois ce fut elle qui l’embrassa. Et sans se parler, ils se prirent la main et continuèrent leur chemin jusqu’au B&B.
J : tu veux prendre un café ?
Doug : Volontiers.
Doug s’installa dans le sofa et Joey partit en cuisine. Le téléphone sonna.
J : tu peux décrocher s’il te plait.
Doug : allo ! Auberge Potter.
Jen : c’est Jen. Bodie, je ne savais pas que tu étais là
Doug : ce n’est pas Bodie, c’est Doug. Bonne année Jen.
Il y eu un grand silence au bout du fil.
Doug : Jen, tu es toujours là. Je te passe Joey.
J : allo ! Jen ! Bonne Année et bonne santé à toi et à Jack.
Jen : Doug est chez toi ?
J : oui, nous avons dîné ensemble puisque des lâcheurs ont préférés rester à Boston.
Jen : vous avez dîne ensemble ?!
J : oui, nous avons dîné, puis nous sommes rentrés en marchant et en cours de chemin nous nous sommes embrassés.
Jen : Quoi ?!?!
J : nous nous sommes embrassés, tu es sourde ou quoi Jen.
Joey s’amusait aux dépens de Jen.
Jen : c’est qui qui avait raison ?
J : ah ! Melle Lindley a récupéré ses facultés. Je l’avoue tu le savais avant tout le monde.
Jen : je vais te laisser. Embrasse Doug. A bientôt Joey.
J : passe la bonne année à Grams. A Bientôt.
Doug s’approchant d’elle : tu es diabolique.
Joey se laissant enfermer dans ses bras : oh t’inquiète, elle va me rappeler demain matin et ce sera pire qu’un interrogatoire.
Doug : tu n’auras pas plus de choses à lui dire que ça.
Joey malicieuse : ça dépend de toi.
Doug : tu lui diras que je suis un gentleman et que j’ai laissé dormir la princesse.
Joey, déçue : tu vas partir ?
Doug : je n’ai pas dit ça. Mais j’ai quelques principes.
J : est-il écrit quelque part dans tes principes que tu peux rester toute une nuit avec ta princesse.
Doug : oui, je peux et même m’endormir en la tenant dans mes bras.
J : alors viens.



Le soleil brillait dans le ciel pour ce premier jour de l’année. Joey s’étira dans son lit, tâta les couvertures mais elle était seule.
J : Doug ?
Doug apparut par l’entrebâillement de la porte : bonjour marmotte ! Il est bientôt 14 heures. Tu veux un café ?
J : Volontiers. Je me lève.
Le téléphone se mit à sonner quand Joey pénétra dans la salle.
J : Décidément, il n’aura jamais autant sonné. Allo !
Pacey : Joey ?! Tu n’aurais pas vu mon frère, il n’est pas rentré de la nuit.
J plaisantant : oh, je pense que je vais séquestrer le shérif encore quelques jours jusqu'à ce que j’obtienne ce que je veux.
Pacey : eh ! Ne lui fait pas de mal.
J : non, que du bien. Eh Pacey, Bonne Année à toi et je souhaite que tous ce que tu veux se réalisent.
Pacey : merci, j’aurai peut-être besoin de toi, mais on en reparlera. Tu peux me passer mon grand frère, s’il te plait.
J : bien sur. Doug, ton petit frère qui s’inquiète.
Doug prenant le téléphone : Bonne Année !
Pacey : elle commence plutôt bien pour toi. Je suis heureux pour vous.
Doug : merci Pacey, mais c’est un peu grâce à toi.
Pacey : on en reparlera une autre fois, je ne voudrais pas abuser de votre temps. On se voit plus tard.
Doug raccrocha. La vie est vraiment étrange.
J : il est rassuré, je ne l’ai pas mangé son frère.
Doug : sois gentille avec lui, il a joué un rôle important entre nous deux.
Joey prenant Doug dans ses bras : oui, il m’a permis de te connaître et c’est beaucoup.
Ils s’embrassèrent, c’était une passion commune et dévorante qui les unissait.



Photographe : Melle Potter, s’il vous plait, une dernière photo devant cet étagère. Merci.
Le photographe rangeait ses appareils. Le journaliste venait de partir.
Doug : ça va ma puce.
Il lui tend un verre de jus d’orange.
J : merci. Oui, tout est bouclé. La maison d’édition a voulu faire les choses en grand.
Dawson : mes félicitations Joey ! C’est magnifique comme endroit, ça donne envie de lire. Puis en regardant Doug et Joey. Une petite souris m’a dit que vous deux…
Joey : nous deux c’est égal à un. Et je n’attends aucune bénédiction et j’assume mes choix.
Dawson : j’ai vu que tu n’avais besoin de personne et je suis fier de toi.
Doug : vous connaissez le grand brun qui est avec Jack ?
Joey : oui, c’est son petit ami, Kevin. Il est infirmier.
Pacey : où est la reine de la soirée ?
J : Joli cœur est arrivé. Je suis là mais tu es seule ?
Pacey : Nathalie me rejoint dans un instant.
Dawson : Nathalie ?
Joey : Nathalie est la jolie institutrice de Lily.
Dawson : oui, je me souviens …
L’inauguration était terminée, il était tous chez Doug.
Jen boudeuse : Si je la retrouve cette voyante, je vais lui parler du pays.
Joey rieuse : elle a fait deux prédictions de bonne sur trois, c’est déjà pas mal.
Jen : ne te moque pas de moi, j’y ai vraiment cru surtout après la formation de vos couples, en désignant Jack et Joey.
Joey : sois patiente, ton heure n’est pas encore arrivée.
L’heure de Jen n’était pas encore arrivée mais elle se rapprochait.



Dans trois jours toute la bande serait réunie pour fêter Noël. Joey préparait les chambres pour ses invités.
Joey : Doug ! Il est quelle heure ?
Doug : l’heure que tu te reposes un peu dans les bras de ton amoureux.
Joey entrant dans la salle : tu es sur que je vais me reposer ?
Doug : on peut dormir ensemble sans pratiquer une activité physique. Tu es insatiable.
Joey : je t’aime.
Doug : moi aussi. Assied toi à coté de moi.
Joey se vautra sur lui.
Joey : on va fêter nos un an dans peu de temps, c’est incroyable. Il y en a eu des changements cette année.
Doug : le plus extraordinaire, c’est Jen.
Joey : oui, je revois encore sa tête lorsque Henry est entré dans la boutique cet été. Ils sont restés scotchés l’un à l’autre.
Doug : c’est pour quand le mariage ?
Joey : le 18 mars. Et c’est pas fini, il y a aussi celui de Pacey avec Nathalie.
Doug : ça c’est pour le 3 juin. Et Dawson ?
Joey : il sera là pour Noël. Spielberg fait une pause dans son tournage.
Doug : Jack reviendra d’Italie juste à temps.
Joey : oui, Andie a été ravie de rencontrer Kevin.
Doug : Et nous ?
Joey : nous, on vient d’emménager dans cette superbe maison. La librairie fonctionne très bien. Mon premier roman sera publié en février. Je t’ai à mes cotés, franchement que demander de plus.
Doug sortit un petit écrin de sa poche et lui tendit.
Joey : qu’est-ce que c’est ? Noël c’est dans trois jours.
Doug impatient : ouvre !
Joey découvrit une bague ornée de trois diamants en forme d’étoiles.
Doug : Veux-tu m’épouser ?
Joey lui sautant au cou et le couvrant de baisers : oui, oui, oui !!

Fin

Appréciation : C’est une histoire intéressante et qui change évidemment de ce que l’on a l’habitude de lire. Joey et Doug en couple, fallait y penser, surtout avec Pacey comme entremetteur ! D’ailleurs, je trouve qu’il prend vraiment bien la chose… Les personnages sont plutôt bien décrits et il y a de bonne réplique. J’ai bien aimé la scène du rêve aussi, elle était amusante et je me suis laissée avoir. Cependant, j’avoue qu’on sent encore dans ton récit un manque de pratique. Mais ne t’en fais pas, c’est en forgeant qu’on devient forgeron.
Par contre, j’ai une mauvaise nouvelle, tu as inclus le docteur Redford dans la scène de l’accident de Joey mais tu avais déjà utilisé ton quota de personnage et comme il parle, il compte. J’avoue que j’avais dis au début que si vous utilisiez un médecin ou une infirmière, il ou elle ne comptait pas mais c’était pour le début et ça n’était pas valable pour toute l’histoire. Désolée.

Ecrit par Marjo 
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chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Avant-hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Avant-hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, Hier à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !