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La Magie de Noël

La magie de Noël

Joey et Pacey étaient dans le cabinet du Dr Moore. Ils attendaient déjà depuis plus de 10 minutes. Ils connaissaient bien le Dr Moore, ils étaient venus assez souvent le voir. Ils essayaient d’avoir un enfant depuis des mois maintenant. Ils avaient chacun passer des tests qui n’avaient rien révélé. Tout allait bien pour tous les deux pourtant Joey n’arrivait pas à tomber enceinte. Ils ne comprenaient pas pourquoi, le docteur avait beau leur dire qu’il fallait de la patience, que Mère Nature n’en faisait qu’à sa tête, cela ne les empêchait pas d’être inquiets. Ils étaient mariés depuis 2 ans maintenant. Ils n’avaient pas voulu avoir d’enfants tout de suite pour pouvoir profiter de la vie de jeunes mariés, et puis un jour tout naturellement ils décidèrent de fonder une famille. Le fait de ne pas avoir encore d’enfants devenait très dur pour eux et menacer leur couple. Il n’y avait plus que ça qui comptait. Afin de préserver leur mariage ils s’étaient fixés une limite. Si Joey n’était pas enceinte à Noël, alors ils essaieraient de l’accepter. Et puis le docteur leur avait parlé d’autres façons d’avoir un enfant, comme la fécondation in vitro ou l’insémination artificielle, et si ça ne fonctionnait toujours pas, il y avait toujours l’adoption. Des millions d’enfants attendaient aux quatre coins du monde que des parents les adoptent. Le docteur leur avait demandé d’y penser mais pour l’instant ils se concentraient sur les résultats qu’ils attendaient. Si Joey n’était pas enceinte alors ils envisageraient d’autres solutions. Ils étaient assis, Pacey tenait les mains de Joey dans les siennes.
Pacey : Tu trembles ?
Joey : Je suis nerveuse.
Pacey : Ce n’est pas la première fois que nous nous retrouvons ici à attendre des résultats.
Joey : Oui, mais à chaque fois on entendait le même refrain. « Ce n’est pas pour cette fois ci, je suis désolé » ! Et puis on s’était fixé Noël comme limite et Noël est dans 1 mois, si je ne suis pas enceinte maintenant je ne le serais plus jamais.
Pacey : Tu as fait un test, il était positif ?
Joey : Oui, mais…
Pacey : J’ai envie d’y croire, je sens que cette fois ci c’est la bonne.
Joey : Et qu’est ce qui te faire dire ça ?
Pacey : Noël, Joey, la magie de Noël va opérer.
Joey : J’aimerais tellement y croire.
A ce moment là le docteur entra. Il s’installa sur son fauteuil en face d’eux. Les secondes qui s’écoulaient, paraissaient des heures pour Joey, elle retint son souffle et serra un peu plus fort la main de Pacey. Ils se regardèrent et Pacey pu lire l’angoisse de Joey dans ses yeux. Il lui sourit pour lui donner du courage. L’espace d’un instant la peur de Joey s’envola, le sourire de Pacey lui redonna un peu confiance. Elle lui rendit son sourire.
Docteur Moore : Nous avons les résultats.
Joey : Je ne suis pas enceinte c’est ça ?
Pacey : Joey laisse le parler s’il te plaît.
Joey : Pardon, continuez.
Docteur : Je disais donc que j’ai les résultats de votre prise de sang et c’est positif.
Pacey : Positif, que voulez vous dire par positif ? Vous voulez dire positif !
Docteur : Oui Mr Witter, positif signifie bien ce que vous pensez, votre femme est enceinte.
Pacey : Tu entends ça Joey, tu es enceinte, on va avoir un bébé !
Pacey était heureux, c’était enfin arrivé, ils allaient fonder une famille. Il se retourna vers elle, il la trouva le regard perdu dans le vide.
Pacey : Joey ?
Joey s’était mise à pleurer : Je n’arrive pas à y croire, je pensais que jamais je ne serais enceinte et voilà que…
Pacey : C’est la magie de Noël Joey, je te l’avais dit.
Joey se tourna vers le Docteur Moore : C’est prévu pour quand ?
Dr Moore : Vous êtes enceinte de 6 semaines, ce qui veut dire que vous accoucherez début août.
Maintenant je dois vous laisser, j’ai d’autres patients qui m’attendent. N’oubliez pas de prendre rendez-vous avec ma secrétaire je vous revois dans 6 semaines pour la première échographie.
Pacey : Au revoir Dr Moore. Et merci.
Dr Moore : Remerciez Dame Nature.
Joey se leva, elle avait encore du mal à réaliser. Pacey la prit dans ses bras et la fit tournoyer.
Pacey : Joey, on va avoir un enfant, on va être parents.
Joey : Je vais devenir maman !
Pacey : Cet enfant sera le plus chanceux de la terre.
Joey regarda Pacey. Il avait eu raison d’y croire, aujourd’hui elle était enceinte, ils auraient bientôt un bébé. Elle se rendit compte qu’elle l’aimait déjà. Elle sourit à Pacey.
Pacey : Pourquoi tu me regardes de cette façon ?
Joey : Parce que je t’aime et que j’ai de la chance de t’avoir comme mari.
Pacey : Non c’est moi qui ai de la chance de t’avoir pour épouse.
Joey : Je suis heureuse d’avoir un enfant avec toi, je ne pouvais pas rêver meilleure vie.
Le visage de Pacey s’assombrit.
Pacey : Si, tu aurais pu avoir une meilleure vie à New York, être une grande éditrice.
Joey le coupa : Pacey, j’ai décidé de revenir vivre à Capeside avec toi parce que j’en avais envie. Et je ne regrette rien. Tu as ton restaurant, j’ai ma librairie, et nous allons avoir un enfant qui aura une enfance heureuse, nettement meilleure qu’à New York et tu le sais aussi bien que moi. Je t’aime Pacey et avec toi j’irais jusqu’au bout du monde.
Le sourire de Pacey éclaira son visage.
Pacey : Tu as toujours les mots justes qui me touchent.
Joey : Je le pense vraiment, je suis partie trois mois en mer avec toi, et je n’hésiterais pas une seconde s’il fallait recommencer.
Pacey : J’espère que ce sera un garçon.
Joey : Pourquoi ?
Pacey : Je pourrais lui apprendre à naviguer lorsque j’aurais racheté un nouveau bateau.
Joey : Et tu ne le ferais pas si c’était une fille.
Pacey : Euh, si bien sûr.
Joey : J’espère bien, allons-y, nous devons passer au secrétariat avant de partir.
Après avoir pris rendez-vous, ils rentrèrent chez eux. Ils allaient certainement devoir déménager. Ils avaient deux chambres en plus mais elles étaient chacune occupées par leurs bureaux. Ils avaient décidé de ne pas avoir de bureau sur leur lieu de travail, afin d’être plus souvent à la maison ensemble. Heureusement qu’ils avaient chacun le leur, car ils débordaient de paperasse, de classeurs. Celui de Joey était mieux rangé, mais celui de Pacey était un vrai capharnaüm. Joey lui répétait souvent qu’un ouragan était passé sur son bureau, elle se demandait comment il faisait pour tenir la comptabilité du restaurant correctement. Pacey lui disait toujours qu’il savait ou était rangé chaque chose dans son fouillis. C’était sa façon de ranger. Joey, après quelques temps, abandonna l’idée de lui faire ranger son bureau, malgré cela toutes ses affaires étaient en ordre et c’était le principal.
Joey se jeta sur le canapé : Je suis épuisée !
Pacey : Tu vas avoir besoin de repos les prochains mois.
Joey : Je te rappelle que je suis enceinte, je ne suis pas malade !
Pacey : Je sais mais je ne veux pas que tu te fatigues trop, je veux avoir un bébé en pleine forme !
Joey : Je ferais attention je te le promets.
Pacey : Est ce que Marc pourra s’occuper seul de la librairie ?
Joey : Je pense que oui, pourquoi ?
Pacey : Et bien si jamais tu te sens fatiguée et que tu veux te reposer, il faut quelqu’un à la librairie pour te remplacer.
Joey : Marc connaît parfaitement son travail, ne t’inquiète pas.
Pacey : D’ailleurs en parlant de Marc tu crois qu’il va se décider un jour et inviter Jen à sortir ?
Joey : Je ne sais pas, il a peur de se faire rejeter, il a souvent entendu Jen dire qu’elle ne voulait pas avoir d’hommes dans sa vie et que le plus important pour elle c’était Amy.
Pacey : Je n’arrive pas à croire qu’elle va bientôt avoir 4 ans !
Joey : Et oui le temps passe, et dans quatre ans nous aurons aussi un petit bout comme ça.
Pacey : Un ! Mais j’en veux plusieurs, je ne veux pas m’arrêter en si bon chemin.
Joey : Tu commences à me faire peur, combien veux tu d’enfants ?
Pacey : Au moins 5 !
Joey : 5 ! Si l’on commençait par s’occuper du premier d’abord, nous verrons pour les quatre autres.
Pacey : D’accord 5 c’est un peu beaucoup mais 2 ou 3 pourquoi pas !
Joey : Nous verrons bien Pacey, et si c’était des jumeaux !
Pacey : Des jumeaux !
Joey : On ne sait jamais !
Pacey : Si c’est des jumeaux, il va vraiment falloir déménager.
Joey : De toutes façons même si ce ne sont pas des jumeaux, je pense que nous devrons déménager et acheter une maison avec un jardin.
Pacey : Tu le veux vraiment ?
Joey ; Nous n’allons pas vivre toute notre vie dans cet appartement, il est grand c’est sûr mais nous sommes en plein centre ville. J’aimerais que notre enfant puisse courir partout sans risque comme au B&B ou chez Dawson ou Jen.
Pacey : Tu as raison, à partir de demain j’irais voir les différentes agences immobilières de Capeside.
Joey : Tu es un amour.
Pacey la prit dans ses bras et l’embrassa tendrement.
Joey : Cette démonstration d’affection est en quel honneur ?
Pacey : Tout simplement parce que je t’aime et que je suis content de fonder une famille avec toi.
Joey : Au fait, si tu es d’accord j’aimerais qu’on garde la nouvelle de ma grossesse secrète pour l’instant, j’aimerais le dire le jour de Noël quand tout le monde sera réuni.
Pacey : Je suis d’accord avec toi, ça va être dur de cacher une telle nouvelle, mais je vais faire l’effort.
Joey : Tu as intérêt à tenir ta langue.
Pacey : C’est promis.
Joey : Tu ferais mieux d’y aller sinon tu vas être en retard.
Pacey : Tu ne veux pas que je reste ?
Joey : Non ça ira, je vais dîner au B&B avec Bessie.
Pacey : Je te réserve une surprise pour ce soir.
Joey : Ah oui et laquelle ?
Pacey : Tu verras bien une surprise est une surprise.
Joey : Une surprise, géniale j’adore les surprises avec toi.
Pacey l’embrassa sur le front et posa une main sur son ventre : Au revoir, bonne soirée.

Joey observa Pacey par la fenêtre, il se retourna et lui fit signe de la main. Les premières secondes ou elle avait appris la bonne nouvelle, elle s’était trouvée comme dans un état second, ne sachant plus comment réagir et puis la surprise passée, elle avait été heureuse d’apprendre qu’elle attendait un enfant. Après tout ce temps, ils y étaient enfin arrivés, elle n’y croyait plus depuis longtemps, seul Pacey avait encore un espoir, il voulait y croire et il avait raison. Elle alla prendre une douche avant d’aller chez Bessie. Lorsqu’elle arriva au B&B, elle eut l’agréable surprise de voir Bodie au fourneau.
Joey : Bodie, mais qu’est ce que tu fais là ? Je croyais que tu étais coincé à Boston tout le week-end.
Bodie : J’ai réussi à me libérer, ma petite famille me manquait trop.
Joey : Je suis contente que tu sois là pour faire le dîner, tu sais que lorsque Bessie cuisine ce n’est jamais une grande réussite. Puis elle murmura : Je me demande parfois comment les clients arrivent à manger ses pancakes.
Bessie était arrivée derrière Joey : Fais attention à ce que tu dis, je risque de ne plus t’inviter chez moi lorsque ton mari travaille.
Joey : Tu oublies que c’est toujours un peu chez moi.
Bodie : Ca suffit ne commencez pas, passons plutôt à table.
Joey : Il n’y a aucun client ce soir ?
Bessie : Non, ils sont sortis manger dehors.
Joey se retourna vers Bodie et lui fit un clin d’œil : Tu vois j’avais raison, ils préfèrent sortir dîner dehors plutôt que de manger ici !
Bessie : Si tu continues comme ça tu iras les rejoindre !
Joey : D’accord je ne dis plus rien.

Le repas se passa dans la bonne humeur, Bessie était à la fois étonnée et heureuse de voir sa sœur de si bonne humeur. La voir sourire était devenu rare ces derniers temps, son envie de tomber enceinte occupait toutes ses pensées.
Bessie : Je peux savoir pourquoi tu es de si gaie ce soir ?
Joey : Il n’y a aucune raison particulière pourquoi ?
Bessie : Je ne sais pas, je te trouve…..radieuse, il y a quelque chose de changer depuis la dernière fois que je t’ai vu mais je ne sais pas quoi.
Joey : Il n’y a rien de changer dans ma vie.
Bessie : Je ne sais pas pourquoi mais j’ai la nette impression que tu me mens.
Joey : Je ne te cache rien.
Bessie : Je suis sûre que si mais ce n’est pas grave, je finirais bien par savoir ce que tu me caches.
Bodie : Je crois que tu as aussi quelque chose à lui annoncer. Je vais vous laisser seules. Je vais aller chercher Alexander chez Lily.
Joey : Qu’est ce que tu dois m’annoncer ?
Bessie : Je ne sais pas par ou commencer.
Joey : Bonne ou mauvaise nouvelle ?
Bessie : Ca va dépendre de toi, l’une sera forcément bonne quant à la deuxième je ne sais pas quelle sera ta réaction.
Joey : Dis-moi Bessie, tu commences à m’inquiéter.
Bessie : Je suis enceinte.
Joey : Mais c’est merveilleux, je ne peux que me réjouir de cette nouvelle. C’est pour ca que Bodie est rentré pour te donner un coup de main ici. Au fait ca ne va pas être trop dure pour lui d’être à Boston pendant que toi tu es ici.
Bessie : Justement, c’est la deuxième nouvelle que je voulais t’annoncer. Tu sais que Bodie est absent toute la semaine et parfois même les week-ends.
Joey : Oui, mais ne t’inquiète pas je serais là pour te donner un coup de main ici si tu en as besoin.
Bessie : Je sais mais ce n’est pas ca que je voulais te demander. Cela fait maintenant des années que nous vivons comme ca et j’ai envie d’autres choses pour Alexander et pour le bébé qui va arriver. Alexander est grand maintenant mais je ne veux pas recommencer ce que j’ai fais avec lui quand il était petit. J’ai besoin de Bodie à mes côtés.
Joey : Je ne comprends pas très bien où tu veux en venir, Bodie va revenir à Capeside vivre avec vous ?
Bessie : Non, pas vraiment. En fait c’est moi qui vais partir vivre à Boston.
La nouvelle fit l’effet d’une bombe à Joey.
Joey : Mais tu ne peux pas partir et le B&B comment vas-tu faire ? Je te préviens, il est hors de question que tu le vendes. Il y a trop de souvenir dans cette maison pour que tu puisses faire ca.
Bessie : Joey calme-toi, il n’est pas question de vendre, ca ne met jamais venu à l’esprit de faire une chose pareille.
Joey : Alors que comptes tu faire ?
Bessie : Je voudrais que tu t’en occupes.
Joey : Quoi ! Mais je ne peux pas, j’ai ma librairie à gérer, je ne pourrais jamais faire les deux à la fois.
Bessie : J’y ai bien réfléchi, Marc pourra s’occuper de la librairie, et Pacey et toi vous pourrez venir habiter ici. Tu es la mieux placer pour t’en occuper, je ne veux pas demander à quelqu’un d’autre que toi. Tu comprends j’ai besoin d’être avec Bodie, ici il ne retrouvera jamais un boulot comme il a à Boston. Il est temps qu nous formions une vraie famille.
Joey : Quand comptes tu partir ?
Bessie : Après les fêtes de fin d’année.
Joey : Si tôt.
Bessie : Je suis désolé de te l’annoncer au dernier moment, crois moi j’ai retourné le problème dans tous les sens, il n’y a pas meilleure solution.
Joey : J’ai besoin de réfléchir, il faut que j’en parle à Pacey, c’est une décision que je ne peux pas prendre seule.
A ce moment là, Pacey entra. Lorsqu’elle le vit, le visage de Joey s’illumina. Bessie les enviait, ils s’aimaient tellement, rien ne pourrait les séparer, elle était si triste pour eux qu’ils n’arrivent pas à avoir d’enfants et elle, elle était enceinte du deuxième. Ils avaient beaucoup réfléchi avant de prendre la décision d’avoir un autre enfant.
Pacey : Salut Bessie. Se retournant vers Joey. Alors prête pour ta surprise ?
Joey : Maintenant ?
Pacey : Oui, tu es peut être fatiguée ?
Joey : Non, je vais bien mais nous avions une importante discussion avec Bessie et…
Bessie : Vas-y Joey, je t’ai dis tout ce que tu devais savoir. Promets moi juste d’y réfléchir.
Joey : Je te le promets.
Une fois dehors Pacey demanda à Joey ce qu’il se passait.
Joey : En résumé, Bessie est enceinte, elle veut aller vivre à Boston avec Bodie et voudrait que je m’occupe du B&B.
Pacey : Et bien, ça en fait des nouvelles d’un coup. Et qu’est ce que tu en penses ?
Joey : Pas grand chose pour l’instant, j’ai du mal à réaliser ce qu’il se passe.
Pacey : L’endroit ou je t’emmène te feras oublier tes soucis quelques instants.
Joey : Ou m’emmènes tu ?
Pacey : Une surprise est une surprise. Monte dans la voiture.
Joey s’approcha de lui tout doucement, mis ses bras autour de son cou et effleura ses lèvres.
Joey : Et maintenant est ce que tu vas me dire ou tu m’emmènes ?
Pacey : Serait ce du chantage ?
Joey l’embrassa de nouveau plus tendrement : Non.
Pacey : Tu ne m’auras pas Joey cette fois ci, la dernière fois j’ai cédé mais je tiendrais bon. En voiture.
Il se détacha d’elle et lui ouvrit la porte. Joey lui lanca un regard noir, et s’assit dans la voiture les bras croisés.
Pacey : Tu ne vas quand même pas râler.
Le visage de Joey se radoucit et elle sourit à Pacey.
Joey : D’accord je vais être patiente.
Pacey : Je te promets que tu n’auras pas besoin d’attendre longtemps.
Quelques minutes plus tard, Pacey se gara et se retourna vers Joey.
Pacey : Regarde devant toi et dis moi ce que tu vois.
Joey : Je vois la boulangerie, l’agence de voyage, le magasin de chaussures…
Pacey : Droit devant toi !
Joey : Le drive in. Tu m’emmènes au drive in?
Pacey : Sais tu quel jour nous sommes aujourd’hui.
Joey ne comprenait toujours pas : Le 1er décembre.
Pacey : Et qu’est ce qu’il s’est passé, il y a 3 ans maintenant ?
Joey réfléchissait, mais elle ne voyait toujours pas ou Pacey voulait en venir.
Pacey : Fais un effort Joey, ne me dis que tu as oublié !
Joey : Oublié quoi, de quoi tu parles…
Soudain Joey comprit ou Pacey voulait en venir. Il y a 3 ans de cela il l’avait emmené voir un film au drive in et à la fin de la séance, elle avait vu sur nom apparaître sur l’écran suivi de « Veux tu m’épouser ».
Joey : Je suis désolée, comment j’ai pu oublier, cette soirée était magique. Mille pardons.
Pacey : J’espère que tu sauras te faire pardonner.
Joey : J’ai déjà ma petite idée.
Pacey : Alors allons-y.

Ils entrèrent et Joey s’installa tout contre Pacey pour regarder le film. Cette soirée était la bienvenue avec ce qu’elle venait d’apprendre. Cela lui changerait les idées. Après le film ils rentrèrent directement chez eux.
Joey : Je vais aller me coucher.
Pacey : Joey, tu ne veux pas qu’on en parle.
Joey : De quoi veux tu parler ?
Pacey : Joey !
Joey : D’accord je t’écoute.
Pacey : Je trouve que ta sœur a raison de partir.
Joey : Pourquoi est ce que Bodie ne reviendrait pas ?
Pacey : Tu sais très bien que Bodie a une très bonne place dans ce restaurant, il ne retrouva pas un tel travail ici. Et puis si tu ne veux pas reprendre le B&B qu’allez-vous en faire, le fermer, le laisser à quelqu’un d’autre ?
Joey : Hors de question, c’était le rêve de ma mère, je ne le vendrais jamais.
Pacey : Alors il ne reste plus qu’une solution, que tu reprennes le B&B. Nous voulions déménager pour que notre enfant vive dans une maison qui ressemblerait à la tienne ou celle de Dawson. Nous avons la possibilité d’y habiter. Marc peut très bien s’occuper de la librairie tout seul. Rien ne t’empêche de faire les deux. Bessie a raison tu dois reprendre le B&B.
Joey : Tu serais d’accord pour y vivre ?
Pacey : Joey, je vous ai aidé à mettre le B&B sur pied, je ne veux pas plus que toi le vendre. A l’époque j’étais déjà amoureux de toi, nous y avons passé de très bons moments ensemble.
Joey resta silencieuse quelques instants, elle savait au fond d’elle-même que Pacey avait raison, reprendre le B&B était la meilleure solution. Mais tout cela était arrivé tellement vite, c’était tellement inattendu.
Joey : Si tu es d’accord alors je n’ai aucune raison de refuser.
Pacey : Alors tu acceptes ?
Joey : J’en ai l’impression. Nous allons devenir les nouveaux propriétaires de l’Auberge Potter.
Pacey la serra dans ses bras : Encore un nouveau départ.
Joey : Ce n’est que la suite logique.
Pacey : Que dirais tu d’aller te coucher, tu dois te faire pardonner si j’ai bonne mémoire !
Joey : Tu ne perds pas le nord à ce que je vois !
Pacey : Jamais quand il s’agit de faire des câlins à ma femme adorée.
Joey : Alors ne perdons pas de temps !
Ils partirent en courant et en riant dans leur chambre. Ils s’aimaient comme au premier jour, comme deux adolescents qui ne soucient que du bien être de l’autre et qui oublient le reste du monde lorsqu’ils sont ensemble.

Lorsque Joey se réveilla le lendemain matin, elle se rendit compte que le lit était vide. Elle jeta un œil au réveil et vit qu’il était déjà 10 heures. Elle se leva d’un bond et fila dans la salle de bain prendre une douche. Marc devait sûrement se demander pourquoi elle n’était pas encore là. Elle attrapa sa veste, prit son sac et les clés de la voiture. Lorsqu’elle voulut ouvrir la porte, elle vit un petit mot.

Joey,

Tu dormais comme un ange, je n’ai pas voulu te réveiller. Je suis passé à la librairie pour prévenir Marc que tu serais en retard.
Si tu es passée par la cuisine (ce qui m’étonnerait), tu pourras voir que j’ai laissé le café au chaud et que je t’ai ramené des croissants. Il est hors de question de sauter un repas dans ton état.
Je t’embrasse, passe me voir au restaurant si tu as le temps.

Je t’aime

Pacey.

Joey sourit. Il la connaissait mieux que personne, il savait qu’elle n’aurait pas fait de détour dans la cuisine pour prendre un petit déjeuner, elle ne supportait pas d’être en retard. Mais Pacey avait raison, elle ne devait plus sauter aucun repas, ce n’était pas bon pour le bébé. Elle se versa une tasse de café et croqua dans un croissant. Soudain, elle courut aux toilettes. Lorsqu’elle en ressortit, elle était blanche comme un linge. Elle regarda son croissant, son café et décida de ne rien manger pour l’instant. Son estomac ne le supporterait pas. En quittant la maison, elle se dit qu’il fallait qu’elle s’habitue à avoir des nausées, cela allait durer encore quelques temps.

Lorsqu’elle arriva à la librairie, Marc était avec un client. Elle alla directement dans son bureau. Marc la rejoignit quelques minutes plus tard avec une tassé de café.
Marc : Bonjour patronne.
Joey : Bonjour Marc, et arrête de m’appeler comme ca.
Marc : Est-ce que tu veux un café ?
En sentant l’odeur de café, Joey eut un haut le cœur, ce n’était pas le croissant qui lui avait fait cet effet mais l’odeur du café.
Joey lui dit d’un air écoeuré : Non merci.
Marc : Tu es bien pâle ce matin, tu es sûre que ca va ?
Joey : Oui, j’ai du manger quelque chose que je n’arrive pas à digérer. Ce n’est rien ca va passer.
Marc : Tu es sûre ?
Joey : Oui tout va bien.
A ce moment là un client rentra.
Marc : J’y vais.
Joey resta seule dans son bureau. Elle repensa à la proposition de Bessie. Le B&B était un endroit magnifique pour un enfant. Marc saurait s’occuper de la librairie tout seul. Elle reviendrait vivre dans cette maison, qui renfermait tellement de souvenirs de sa mère, de sa famille et même d’elle et Pacey. C’est grâce à lui que le B&B avait vu le jour, il les avait encouragées dans cette direction. Les débuts avaient été un peu chaotiques, mais elle n’oublierait jamais la nuit ou tous ses amis étaient venus pour jouer aux clients devant ce grand critique. Ils pourraient se créer d’autres souvenirs, il y aurait de nouveau des rires d’enfant. Elle devait dire le plus rapidement possible à Bessie qu’elle acceptait sa proposition.
Joey : Marc, je sors faire une course je serais de retour dans une heure.
Marc : A tout à l’heure.
Joey : Quand je reviendrais, il faudra que l’on parle tous les deux, il va y avoir du changement.
Avant d’aller au B&B, elle passa voir Pacey au restaurant. Elle le trouva dans son bureau.
Joey : Est-ce que tu as le temps pour discuter avec ta petite femme.
Pacey : Pour toi j’ai toute l’éternité. Est-ce que tu as aimé mon café et mes croissants?
Joey : J’ai apprécié cette délicate attention, malheureusement ca n’a pas été le cas de mon estomac.
Pacey : Oups, est ce que tu vas mieux ?
Joey : Oui c’est passé assez rapidement, mais je crois que je ne supporte pas l’odeur du café.
Pacey : Ce n’est qu’un mauvais moment à passer.
Joey : Oui, en fait je suis passée te voir avant d’aller chez Bessie pour lui annoncer la bonne nouvelle.
Pacey : Tu as fait le bon choix, Joey, l’auberge doit rester aux mains de cette famille. Nous serons très heureux là bas.
Il s’approcha d’elle et l’enlaça tendrement. Il se pencha vers le ventre de Joey et murmura : Tu entends ca mon bébé, nous allons déménager, tu verras c’est une maison merveilleuse.
Joey sourit, elle était heureuse de voir Pacey agir ainsi, il serait un vrai papa poule pour ses enfants. Elle ne pouvait rien espérer d’autres, la vie lui avait donné tout ce qu’elle voulait. Bien sûr ca n’avait pas été facile tous les jours mais aujourd’hui elle était comblée.
Joey : Je te laisse, je vais y aller.
Pacey l’embrassa tendrement : Je vais sûrement faire la fermeture ce soir, je vais donc rentrer tard, j’essaierais de passer te voir entre les deux services.
Joey : Réveilles moi quand tu rentreras.

Joey arriva au B&B quelques minutes plus tard. Elle resta dehors à contempler le paysage. Depuis toutes ces années rien n’avait changé, même sa barque était toujours là. Alexander s’en servait pour aller voir Lily. Bien sûr Bodie avait du la réparer plusieurs fois, il avait même proposé à Alexander de lui en racheter une autre mais il avait refusé, lui disant qu ‘il perpétuait ainsi la tradition. Joey se demanda si son enfant l’utiliserait un jour pour aller de l’autre côté de la rivière. Peut être qu’elle-même irait voir Jen, elles seraient bientôt de nouveau voisines. Lorsque Jen avait appris que la maison de sa Grand-Mère était en vente, elle n’avait pas hésité à tout plaquer à New York pour l’acheter et revenir s’installer ici avec Amy. Mme Ryan l’avait bien sûr suivi sans hésiter une seule seconde. Elle fut très émue lorsqu’elle ouvrit de nouveau la porte. Rien n’avait changé c’était comme si le temps s’était arrêté en attendant leur retour. Les anciens propriétaires n’étaient pas venus souvent, c’était pour eux une résidence secondaire. Ils n’avaient pas eu l’occasion de refaire la décoration.
Elle fut tirer de sa rêverie pas Bessie.
Bessie : Joey ?
Joey se retourna : Bonjour.
Bessie : Qu’est ce qui t’amène de si bonne heure ?
Joey : Je voulais te parler de la proposition que tu m’as faite hier soir.
Bessie : Tu as pris le temps de réfléchir ? Je n’attendais pas une réponse si rapide, tu as encore le temps de réfléchir.
Joey : Nous serons mieux à l’intérieur pour en parler.
Bessie était inquiète, si Joey avait si vite fait un choix, la réponse ne pouvait être que négative.
Bessie : Je viens de faire du café tu en veux une tasse ? Moi je ne peux plus en boire depuis que je suis enceinte ça me donne des nausées.
Joey sourit, elle avait hâte de pouvoir partager tout ça avec sa sœur, mais ils s’étaient promis de ne l’annoncer qu’à Noël.
Joey : Non merci, je ne veux rien.
Bessie : Tu me parais bien pâle.
Joey: Tout va bien, j’ai simplement du manger quelque chose qui ne passe pas.
Elle avait maintenant ses nausées qui revenaient, il fallait qu’elle s’éloigne de la cuisine au plus vite.
Joey : Si nous allions dans le salon, nous y serons mieux pour discuter.
Bessie était de plus en plus intriguée par l’attitude de sa sœur.
Bessie : Comme tu veux.
Elles s’installèrent sur la canapé quand le téléphone sonna
Bessie alla répondre. Joey l’entendit parler : Je suis désolé nous sommes complets jusqu’à la fin de l’année…Merci à vous également. Au revoir.
Bessie retourna s’asseoir : C’est incroyable le nombre de réservation que je suis obligée de refusé.
Joey : Tu n’avais qu’à agrandir, le grenier aurait été parfait pour vous trois, et comme ça ta chambre et celle d’Alexander aurait pu faire deux chambres de plus.
Bessie : Je sais, mais figures toi que je n’ai jamais vraiment eu le temps de m’en occuper. J’avais fait faire des devis pour le grenier que j’ai mis dans un coin.
Joey : Est ce que tu peux les retrouver, ça pourra me servir.
Bessie : Te servir à quoi ?
Joey : A aménager le grenier pour que Pacey et moi on puisse venir y habiter.
Bessie : Tu veux dire que tu acceptes de reprendre le B&B ?
Joey : Oui, j’accepte.
Bessie : Je suis si contente !
Joey : On en a discuté avec Pacey, et je dois reconnaître que j’ai mal réagi hier quand tu me l’as annoncé. Quand tu ne seras plus là, ca va faire un grand vide, ce ne sera pas pareil sans vous. Je n’aurais jamais pensé que tu puisses partir de Capeside un jour. Je vais devoir me faire à cette idée.
Bessie : Tu viendras nous voir souvent.
Joey : Vous aussi j’espère.
Bessie : Bien sûr.
Joey : Vous partez après les fêtes?
Bessie : Après le nouvel an, j’ai déjà commencé à préparer mes affaires et celle d’Alexander.
Joey : Comment prend-il ce déménagement ?
Bessie : C’est difficile à dire, il prétend qu’il est content de quitter ce trou perdu. Mais en même temps je sais que Lily va beaucoup lui manquer. Quand je le regarde j’ai l’impression de te revoir, tu voulais à tout prix quitter Capeside, une fois que c’était fait, tu es revenue dès que l’occasion s’est présentée.
Joey : Toute ma vie j’ai essayé de fuir pour finalement me rendre compte que je suis bien ici, je suis chez moi. Et puis Alexander pourra venir en vacances chez sa tata Joey autant qu’il en aura envie.
Bessie : Tu vas me manquer.
Joey : Toi aussi, mais nous avons le temps de nous dire au revoir tu ne crois pas ! Nous allons d’abord passer Noël ensemble. D’ailleurs ca me fait penser que je dois passer voir Gale et voir si elle n’a besoin de rien pour le réveillon.
Bessie : Tu lui demanderas également si elle veut que je lui prépare quelque chose, je n’aurais pas le temps d’aller la voir.
Joey : Je te tiens au courant, il va falloir que j’y aille, je dois parler à Marc également.
Bessie : Nous réglerons tous les détails plus tard.

La matinée était vite passée, elle se rendit compte qu’elle avait faim, elle n’avait rien dans le ventre depuis hier soir. Elle décida de passe au restaurant pour déjeuner.
Joey retrouva Pacey dans les cuisines, le restaurant était plein.
Joey arriva derrière lui : Est ce que mon chef cuisiné attitré aurait quelque chose pour moi ?
Pacey se retourna avec un grand sourire : Pour ma femme j’ai toujours un petit plat qui mijote.
Il s’approcha pour l’embrasser lorsqu’elle sortit en courant des cuisines direction les toilettes.
Pacey la suivit, lorsqu’elle sortit, elle était toute blanche.
Joey : Je crois que je ne supporte pas l’odeur des plats qui mijotent en plus de celle du café.
Pacey : Tu veux que je te prépare quelque chose de léger.
Joey : Je voudrais bien une soupe.
Pacey : Parfait, va t’installer dans un coin j’arrive tout de suite.
Pacey la retrouva au fond de la salle : Madame est servie.
Après avoir mangé une première cuillère, Joey recommença à avoir des nausées.
Joey : Je crois que je ne vais pas manger ta soupe, je suis désolée.
Pacey : Ce n’est pas grave, mais je m’inquiète, tu n’as rien mangé depuis hier soir ce n’est pas très bon pour toi. Il se mit à chuchoter. Ni pour le bébé.
Joey : C’est passager, ça ne durera pas toute ma grossesse.
Pacey : Ecoute, je préférerais que tu appelles le Docteur Moore, je serais plus rassuré.
Joey : D’accord je l’appellerai cet après midi.
Pacey : Au fait Dawson a appelé, il a pu changer son billet d’avion, il sera là pour le réveillon.
Joey : Tant mieux, nous serons tous réunis, est ce que tu sais si Jack a des nouvelles d’Andie ?
Pacey : Elle ne pourra malheureusement pas venir, je l’ai croisé ce matin.
Joey : Bon, je vais te laisser travailler, je retourne à la librairie.

En sortant Joey prit un morceau de pain, elle se rendit compte qu’elle pouvait en manger sans avoir de nausées. Au moins c’était quelque chose que son estomac supportait.


Joey décida de ne pas aller à la librairie tout de suite, elle rentra finalement chez elle. Arrivée à la maison, elle prit tout de suite le téléphone pour appeler le Dr Moore. Il lui confirma ce qu’elle pensait déjà, qu’il ne fallait pas qu’elle s’inquiète, ce n’était que passager. Elle appela également Marc.
Joey : Marc c’est Joey, je ne pense pas venir travailler cet après midi.
Marc : Très bien, de toute façon c’est assez calme aujourd’hui. Reposes toi bien, tu avais l’air vraiment fatiguée ce matin. Au fait, de quoi voulais tu me parler ?
Joey : J’aurais préféré te le dire de vive voix mais tu dois être au courant. Ma sœur s’en va vivre à Boston et je vais reprendre la gérance du B&B.
Marc : Et la librairie ?
Joey : J’ai déjà trouvé une solution.
Marc : Et laquelle ?
Joey : Toi.
Marc : Moi ?
Joey : Il est hors de question de la vendre, alors je voudrais que tu t’en occupes complètement, que tu prennes ma place. Je ne pourrais pas gérer les deux à la fois, ce sera trop de travail, alors j’avais espéré que tu pourrais me remplacer.
Marc : Avec plaisir, tu sais à quel point j’aime travailler ici.
Joey : Si jamais tu as trop de travail, nous penserons à engager quelqu’un pour t’aider. Mais nous verrons bien comment cela fonctionne au début. Nous verrons les détails de ton nouveau contrat plus tard.
Marc : Quand s’en va ta soeur ?
Joey : En début d’année, cela va venir très vite.
Marc : Je vais devoir te laisser, un client est arrivé.
Joey : D’accord, à demain.

Joey s’installa sur le canapé avec un livre, elle n’eut pas le temps de finir la première page qu’elle s’endormit. Pacey rentra vers 16h00 pour voir si Joey allait bien, il la trouva sur le canapé, il était content qu’elle ait décidé ne pas travailler, elle pourrait se reposer. Délicatement il la couvrit pour ne pas qu’elle prenne froid. Il lui laissa un petit mot à côté d’elle. Lorsqu’elle se réveilla Joey constata qu’elle avait dormi tout l’après midi. Elle trouva le petit mot de Pacey qui lui disait qu’il ne ferait pas la fermeture ce soir. Elle décida d’aller faire quelque course pour dîner ce soir en espérant que son estomac supporterait quelque chose. Elle suivit les conseils du Dr et acheta de quoi faire un bouillon.
Lorsqu’elle rentra, elle se fît tout de suite à manger, son estomac criant famine. Pendant qu’elle cuisinait, elle se rendit compte que l’odeur ne l’indisposait pas. Elle mangea également avec grand plaisir. Après manger, elle voulut se faire un café mais se ravisa immédiatement. Elle décida de se faire un thé et s’installa dans son bureau pour continuer la lecture de son livre.
Son regard s’arrêta sur le mur, il était recouvert de photos d’elle et Pacey mais aussi de tous leurs amis et de leurs familles. Son regard s’arrêta sur l’une d’elle. Elle avait été prise pour l’ouverture officielle du B&B. Pacey les avait poussées à créer cette auberge et il avait eu raison. Toute sa vie, il l’avait aidé à se dépasser, à partir à l’aventure. Elle lui en serait à jamais reconnaissante. Elle entendit les clefs dans la serrure. Pacey la rejoignit et l’embrassa tendrement sur le front.
Pacey : Bonsoir, tu te sens mieux ?
Joey : Oui, j’ai réussi à avaler une bonne soupe et je suis en train de boire un thé et tout ça sans courir aux toilettes !
Pacey : Tu as appelé le Dr Moore ?
Joey : Oui et il m’a confirmé ce que je t’ai dis, c’est tout à fait normal d’avoir des nausées et d’être fatiguée les trois premiers mois. Ca serait inquiétant si ca se prolongeait par la suite mais pour l’instant tout va bien.
Pacey : Je suis rassuré.
Joey : Quand tu es arrivé, j’étais en train de regarder les photos, en particulier celle qui a été prise pour l’inauguration du B&B. J’ai l’impression que ça s’est passé il y a une éternité. Tu te souviens du week-end désastreux où tu avais invité ce critique ?
Pacey : Ce n’était pas un week-end si désastreux, il est reparti très content et vous avez eu une très bonne critique.
Joey : Oui c’est vrai tu as raison, nous avions passé une très bonne soirée au coin de feu.
Pacey : Nous avions parlé des odeurs qui faisaient remonter en nous un souvenir précis. Mme Ryan parlait de son mari et elle a dit cette phrase : « Vous savez que vous aimez quelqu'un lorsque vous pouvez rester toute la nuit à le regarder dormir sereinement ». Une fois tout le monde partit, je suis revenu pour te parler. Je t’ai trouvé endormi au coin du feu. J’ai légèrement remonté la couverture pour que tu n’aies pas froid et je me suis installé sur le fauteuil et je t’ai regardé dormir. C’est là que je me suis rendu compte que j’étais amoureux de toi.
Joey : Tu ne m’avais jamais raconté ça.
Pacey : Je l’avais placé dans un coin de ma mémoire, je viens de m’en rappeler.
Joey : Je suis tellement heureuse d’être mariée avec toi et d’avoir un enfant. C’est dommage que nous ayons perdu toutes ces années.
Pacey : C’est le temps qu’il nous a fallu pour nous construire chacun de notre côté, le temps qu’il m’a fallu pour me rendre compte que j’étais enfin digne de toi.
Joey : Tu sais très bien que tu l’as toujours été.
Pacey : Si je m’en étais rendu compte tout de suite, je ne t’aurais jamais quitté.
Joey : Laissons le passé derrière nous, c’est une nouvelle vie qui commence aujourd’hui. Une vie de famille fait de rires d’enfants.
Pacey : Nous serons bien au B&B.
Joey : Nous y serons même très bien. D’ailleurs, je pense que nous allons aménager le grenier pour y habiter, comme ça, nous aurons deux chambres en plus. Bessie avait fait faire des plans et des devis, elle me les apportera dès qu’elle aura mis la main dessus.
Pacey : Tu as pensé à tout à ce que je vois.
Joey : Si j’ai été réticente au début c’est parce que Bessie s’en va. Je n’aurais jamais imaginé qu’elle quitterait Capeside un jour. La surprise passée, je dois dire que j’ai été très enthousiasmé par ce projet. Je vais pouvoir continuer le rêve de ma mère et c’est ça le plus important.
Pacey : Nous allons être heureux.
Joey : Je n’en doute pas un seul instant. Au fait demain j’ai rendez vous avec Jen et Jack pour aller au marché de Noël. Est ce que tu pourras te libérer ?
Pacey : Je ne pense pas, nous sommes samedi demain et avec le marché de Noël nous risquons d’avoir beaucoup de travail.
Joey : Tant pis, j’irais sans toi.

Le lendemain Jen passa prendre Joey comme prévu, Jack les retrouverait là bas.
Jen : Salut, ouh la la, tu as une sale mine ?
Joey : Bonjour Jen, je suis également contente de te voir !
Jen : Oups, pardon, bonjour.
Joey : Avant que tu ne ma harcèles de question, je vais bien, j’ai mal dormi cette nuit c’est tout. Allons-y Jack va nous attendre.
Jen la regarda sceptique, lorsque Joey évitait toute discussion c’est qu’elle lui cachait quelque chose. Il fallait qu’elle sache ce qu’il se passait. Lorsqu’elles arrivèrent Jack les attendait déjà.
Jack : Salut les filles.
Jen : Ca fait longtemps que tu nous attends ?
Jack : Au moins ½ heure !
Joey : C’est vrai ?
Jen : Joey tu ne vois pas qu’il plaisante.
Jack : Je viens d’arriver à l’instant. Amy n’est pas avec toi ?
Jen : Non, Grand-Mère et elle étaient en train de faire des gâteaux quand je suis partie.
Jack : Super, on pourra passer après pour les goûter.
Jen : Tu ne penses qu’à manger en ce moment, tu es pire qu’une femme enceinte ! N’est ce pas Joey ?
Joey : Je ne sais pas, tu es mieux placée que moi pour le savoir. Allons y je commence à avoir froid d’être debout sans rien faire.
Joey partit en avant. Jen se rendit compte qu’elle avait fait une gaffe, Joey essayait depuis tellement longtemps d’avoir un enfant. Jack la regarda d’un air plein de reproche. Jen haussa les mains et rattrapa Joey.
Jen : Je m’excuse Joey, je ne voulais pas dire ca.
Joey : C’est vrai Jen, je ne sais pas encore ce que sait d’être enceinte. Ne t’en fait pas, je ne l’ai pas mal prit du tout.
Jack : Regardez, il y a une voyante.
Jen : Ne me dis pas que tu vas aller la voir.
Jack : Si et tu vas venir avec moi.
Jen. Hors de question cette femme va te prendre ton argent, ce sont des voleurs.
Jack : Allez viens ça va être marrant, de toute façon je ne te demande pas ton avis. Joey tu nous suis ?
Joey : Non, je viens d’apercevoir Gale, je dois la voir pour Noël, allez y je vous rejoins dans 5 minutes.
Jack tira Jen par le bras et l’attira sous la tente de la voyante. Ils en ressortirent quelques instants plus tard.
Jen : Je t’avais dit que les voyants n’étaient que des charlatans.
Jack : Tu dis ca parce qu’elle a dit des choses vraies sur toi.
Jen : Jack, elle t’a prédit un amour fort et passionné avec une femme blonde.
Jack : Et alors ?
Jen : Jack tu es gay et déjà casé si je me souviens bien.
Jack : Peut être que c’est Doug cet amour passionné !
Jen : Sois un peu sérieux.
Jack : D’accord, elle s’est trompée sur moi, mais pas sur toi.
Jen : Bien sûr que si.
Jack : Dois je te rappeler, qu’elle a vu dans les cartes que tu étais mère et que le père vous avait abandonné à l’annonce de ta grossesse !
Jen : D’accord, elle a vu juste, mais quand j’ai ouvert mon portefeuille pour la payer au début de la séance, elle a du voir la photo d’Amy et de moi.
Jack : Oui et pour le père, elle aurait vu ca où ?
Jen : C’est un coup de chance.
Jack : Moi je ne crois pas, et puis elle t’a prédit que tu tomberais bientôt amoureuse d’un homme qui tient déjà beaucoup à toi, qui est grand, brun.
Jen : Elle a décrit l’homme classique.
Jack : Homme qui habite Capeside et travaille pour Joey. Pourquoi ne pas admettre qu’elle avait raison ?
Joey arriva à ce moment là : Qui a raison ?
Jack : Joey tu tombes bien, Jen ne veut pas admettre que ce que lui a prédit la voyante est vraie.
Joey : Qu’est ce qu’elle t’a dit ?
Jen : Que je rencontrerais bientôt l’homme de ma vie, que je le connaissais déjà, qu’il était grand, aux cheveux bruns.
Joey lança un regard complice à Jack: Tiens c’est bizarre mais cette description me rappelle quelqu’un.
Jen : Tu ne vas pas t’y mettre aussi.
Joey : Quoi, c’est vrai, grand, brun, qui tient déjà à toi, ca ne court pas les rues.
Jen : Il y a Jack !
Jack : Tu oublies que je suis gay.
Joey : D’ailleurs j’aperçois un grand brun qui s’approche de nous.
Marc : Salut tout le monde, salut Jen.
Jen : Salut Marc.
Marc : Comment tu vas, ca fait longtemps que je ne t’ai pas vu.
Jen : Oh tu sais entre la galerie et Amy je n’ai pas trop le temps de passer à la librairie.
Jack et Joey s’écartèrent un peu pour les laisser seuls. Jen les regarda avec un regard noir.
Marc en profita d’être un peu seul avec elle pour essayer de l’inviter à sortir. Depuis le jour où il l’avait aperçut, il en était tombé immédiatement amoureux. Au fil du temps il avait appris à la connaître, cela faisait des mois qu’il voulait l’inviter à sortir, il se rappelait alors que Jen refusait toute relation, toute invitation venant du sexe opposé, elle voulait se consacrer entièrement à sa fille. Il avait pourtant remarqué la façon que Jen avait de le regarder. Il avait l’impression qu’il lui plaisait un peu. Mais à chaque fois il se ravisait, il préférait l’avoir comme amie plutôt que de tout gâcher. Mais cette fois ci il allait lui demander, il serait enfin fixé.
Marc : Jen ?
Jen : Oui.
Marc : Je voudrais te poser une question.
Jen : Je t’écoute.
Marc : Voilà, je voulais te demander si…
Joey et Jack tendaient l’oreille, ils espéraient qu’enfin Marc se décide à lui demander de sortir avec lui. Soudain ils entendirent derrière eux Amy arriver en courant suivi de Mme Ryan. Jen la prit dans ses bras.
Jen : Bonjour mon ange. Se retournant vers Marc. Tu voulais me demander quelque chose ?
Marc : Ce n’est rien, je dois retourner à la librairie, j’ai fermé 5 minutes quand je vous ai aperçu dehors.
Jen le regarda partir, soulagée mais un peu déçue tout de même. Avait-il l’intention de l’inviter à sortir ? Qu’aurait elle répondu ? Elle avait eu envie de dire oui l’espace d’une seconde, mais finalement elle était revenue à la raison, elle ne pouvait pas imposer à Amy une relation dont elle n’était même pas certaine d’aboutir à quelque chose de sérieux. Elles vivaient très bien sans homme toutes les trois. Enfin toutes les deux parce que Grand-Mère sortait parfois avec des hommes. Cela avait choqué Jen au début et puis elle s’y était habituée. Ils continuèrent de se promener encore une partie de l’après midi.
Jen : Il commence vraiment à faire froid, que diriez vous d’aller chez nous boire un bon chocolat chaud et manger les gâteaux fraîchement préparés.
Jack : Je suis partant.
Jen : Le contraire m’eut étonné. Et toi Joey tu viens ?
Joey : Bien sûr.

Ils arrivèrent frigorifiés chez Jen. Joey et Jack se réfugièrent près de la cheminée.
Jen : Tout le monde veut un chocolat ?
Joey : Je prendrais plutôt un thé.
Elle ne voulait pas tenter l’expérience avec le chocolat chaud, elle préférait s’en tenir au thé.
Ils s’installèrent dans la cuisine.
Joey : Je profite du fait que vous soyez là tous les deux pour vous annoncer une bonne nouvelle.
Jen : Je savais que tu me cachais quelque chose.
Joey : Voilà, Bessie est enceinte et a décidé de partir vivre à Boston avec Bodie. Je vais donc reprendre la gérance du B&B, et Pacey et moi allons nous y installer.
Jack : C’est plutôt une bonne nouvelle, mais que vas-tu faire de la librairie ?
Joey : Je vais la confier à notre amoureux transi.
Jen : Joey, si tu pouvais éviter d’en parler de cette façon.
Joey : Je ne fais que dire la vérité.
Jen : Et bien abstiens toi de la dire.
Jack : Et si nous revenions à notre principal sujet. Quand allez vous déménager ?
Joey : Je ne sais pas encore, on voudrait aménager le grenier pour y habiter, donc je ne pense pas qu’on emménagera tout de suite après le départ de Bessie.
Jen : Quand part-elle ?
Joey : Après nouvel an.
Jack : Déjà !
Joey : Et oui, elle veut rejoindre Bodie le plus vite possible.
Jen : Comment le prends tu ?
Joey : Au début j’ai été surprise, puis je n’ai pas tout de suite compris pourquoi elle voulait le rejoindre. Ils ont toujours vécu comme ca, pourquoi est ce que ca changerait ? Et puis je me suis mise à sa place, je ne pense pas que je pourrais vivre loin de Pacey comme elle l’a fait. Je comprends son besoin d’être prêt de lui, surtout maintenant qu’elle est enceinte. Elle q fqit le bon choix.
Jen : Ca ne te fait pas drôle de te dire que tu vas habiter dans la maison de ton enfance ?
Joey : Un peu, surtout que les lieux sont chargés de souvenirs.
Jack :Vous serez de nouveau tous voisins comme au bon vieux temps.
Joey : Je viendrais te voir avec ma vieille barque, si elle ne prend pas l’eau !
Joey regarda sa montre : Bon, je vais devoir vous laisser, je dois encore régler quelques petites choses pour le cadeau de Pacey.
Jen : Tu ne veux toujours pas nous dire de quoi il s’agit ?
Joey : Non, vous connaissant, vous ne saurez pas tenir votre langue !
Jen : C’est faux !
Jack : Allez Joey, un petit indice !
Joey : Rien du tout. Au fait Jen, qu’est ce que Marc voulait te demander tout à l’heure ?
Jack se retourna vers Jen : C’est vrai qu’est ce que le beau Marc voulait te dire ?
Jen était gênée : Il ne m’a rien dit, Grand-Mère et Amy sont arrivées, et puis il est parti.
Jack : Il n’a vraiment pas de chance, il n’arriverait jamais à te demander de sortir avec lui !
Jen : De toute façon, je n’ai pas envie de sortir avec lui.
Joey : Quelle menteuse, je n’y crois pas ! Tu t’imagines que je n’ai pas remarqué ta façon de le regarder !
Jen : Quelle façon, je ne le regarde d’aucune façon !
Jack : On a l’impression que tu as envie de lui sauter dessus à chaque fois que tu le vois !
Jen : J’admets que je le trouve mignon, mais c’est tout. Et puis il y a Amy…
Jack : On connaît la chanson Jen ce n’est pas la peine de nous le répéter. Tu ne vas pas continuer à vivre seule éternellement, Amy va grandir, s’en allait et toi tu seras toute seule.
Jen : Tu exagères !
Joey : Il noircit un peu le tableau, mais il n’a pas vraiment tort. Amy a besoin de toi maintenant, mais elle va grandir, devenir indépendante. Tu as aussi le droit d’être heureuse.
Jen : Je le suis.
Joey : Alors tout va bien si tu es heureuse. Bon il faut vraiment que j’y aille sinon je vais être en retard.
Une fois que Joey fut parti Jack demanda à Jen : Je me demande où elle peut aller un samedi en fin d’après midi.
Jen haussa les épaules.

Lorsque Joey sortit de son rendez-vous, elle avait le sourire aux lèvres. Elle avait investit beaucoup de temps et d’argent dans ce projet mais elle était sûre que ça plairait à Pacey. Il en parlait tellement souvent, pourtant cela faisait maintenant un peu plus de 10 ans que c’était arrivé. Mais il en gardait un goût amer. Avec ce cadeau, elle était certaine qu’il serait content.

Les jours passèrent très vite et les vacances ainsi que Noël seraient bientôt là. Jen avait fermé la galerie et en avait profité pour aller faire quelques courses et chercher Amy à la maternelle. Elle alla à la libraire car elle avait vu un livre de cuisine pour Grand-Mère. Elle espérait y voir Joey car elle aurait aimé lui demander son avis pour le cadeau de Jack. Malheureusement Marc lui dit qu’elle n’était pas venue travailler ce matin, avec les travaux qu’elle voulait faire au B&B elle était souvent absente.
Jen : Tant pis je l’appellerais plus tard. J’étais également venu pour acheter un livre de cuisine à Grand-Mère je l’ai vu en vitrine.
Marc : Je vais te chercher un exemplaire tout de suite, le temps de m’occuper de ce client.
En attendant Marc, elle flâna un peu dans la librairie. Elle aimait beaucoup y venir, on pouvait y trouver de tout. Des livres pour enfants, sur toutes les destinations du monde, sans oublier les grands auteurs américains ainsi qu’étrangers. Le tout était aménagé de façon à ce qu’on s’y retrouve facilement et qu’on ne perde pas un temps fou à chercher un livre. Joey avait même installé un coin pour les enfants, pour ceux qui voulaient feuilleter un livre. Il y avait également des fauteuils un peu partout pour les adultes ainsi qu’une machine à café. L’endroit était vraiment convivial et en cette période de Noël le magasin ne désemplissait pas.
Elle observa Marc servir un client. Les autres avaient raison, Marc lui plaisait. Ils ne pouvaient pas comprendre qu’elle ne voulait pas s’engager dans une relation. La dernière avait été désastreuse, elle s’était retrouvée enceinte et seule, le père n’ayant pas voulu s’engager plus sérieusement. Elle ne regrettait en aucun cas sa décision d’avoir garder Amy, elle représentait tellement pour elle, c’était une petite fille adorable. Elle ne pouvait pas lui imposer un homme qui risquait de les quitter encore une fois. Elle voulait quelqu’un qui n’aurait pas peur de vivre avec un enfant qui n’était pas le sien, quelqu’un qui serait capable de lui donner tout l’amour d’un père qu’elle n’avait pas. Elle avait eu trop de déception amoureuse dans sa vie pour recommencer une telle expérience. Si ca ne marchait pas elle ne s’en remettrait pas cette fois ci. Elle n’entendit pas Marc s’approchait.
Marc : Voilà le livre que tu voulais.
Jen : Merci.
Jen alla payer il était presque midi et la librairie s’était enfin vidée.
Marc dit tout à coup : Est ce que tu voudrais sortir avec moi un de ces soirs ? Je ne sais pas on pourrait aller au cinéma ? Qu’est ce que tu en dis ?
Jen : Je ne crois pas…
Marc : Je suis sûre que ta Grand-Mère ne verrait aucun inconvénient à garder Amy.
Jen : Ce n’est pas ça, je… comment dire… je ne peux pas.
Marc : Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ?
Jen : Marc, il faut que tu comprennes, je ne suis pas prête à me lancer dans une relation.
Marc : Je te demande juste de venir au cinéma avec moi pas de m’épouser !
Jen : Je suis désolée, tu es garçon bien mais…
Marc : Mais pas assez pour toi et Amy ? Marc était à présent en colère. Si tu ne fais pas un peu plus confiance aux gens qui t’entourent tu ne trouveras jamais quelqu’un qui saurait t’aimer, qui saura prendre soin de vous deux. Je tiens beaucoup à toi Jen et à Amy également. Je sais ce que je fais, je connais ta situation, et je suis prêt à vivre ça avec toi. A élever Amy, à lui donner tout l’amour qu’un père pourrait lui donner. Je ne veux en aucun cas le remplacer, mais je peux l’aimer. Si tu ne me donnes pas une chance, tu ne pourras jamais savoir si ça peut marcher entre nous, tu fermes tout de suite toutes les portes. Un cinéma ne t’engageait un rien, on aurait pu mieux se connaître et pourquoi pas par la suite sortir de nouveau ensemble.
Marc partit dans l’arrière boutique. Jen ne savait plus quoi dire, elle avait tout gâché encore une fois. Les mots de Marc l’avaient touché, il aimait Amy, il tenait à elle, pourquoi était-ce toujours si compliqué ? A chaque fois qu’elle avait ouvert son cœur, elle s’était faite avoir, c’était déjà la cas au lycée avec Henry, il avait réussi à briser la forteresse qu’elle s’était construite, le père d’Amy avait également réussi. Et pour finir, ils l’avaient tous les deux laissaient tomber. Plus jamais elle ne vivrait ça.
Elle courut jusqu’à l’école maternelle, Amy était dans la cour avec la maîtresse et ses camarades de classe.
Lorsqu’elle rentra chez elle, elle trouva Jack devant la porte.
Jen : Jack ! Tu n’as pas tes clés ?
Jack : Non, je les ai oublié et apparemment Grand-Mère n’est pas là.
Jen : C’est bizarre, Grand-Mère prépare toujours le déjeuner.
Jack : J’espère qu’il ne lui est rien arrivé !
Jen : Entrons vite.
Jack et Jen coururent à travers la maison en appelant Mme Ryan. Aucune réponse.
Jack : Jen, j’ai trouvé un mot de Grand-Mère.
Jen : Et que dit elle ?
Jack lut le mot que Grand-mère avait laissé sur la table de la cuisine.

Jenifer,

Comme je te l’ai dit hier, je vais au repas donné par la paroisse. J’ai préparé le déjeuner pour vous trois, il n’y a plus qu’à le réchauffer.

A tout à l’heure.

Je vous embrasse,

Grand-Mère.

Jen : Oups, j’avais oublié !
Jack : La prochaine fois essaie de te le rappeler avant de me faire courir dans toute la maison. J’ai imaginé le pire l’espace d’une seconde !
Jen : Je ne préfère même pas y penser. Mets plutôt la table.

Joey mangeait au restaurant comme tous les midis. Et comme tous les midis depuis maintenant 3 semaines elle mangeait une soupe. Pacey l’avait installé dans un coin du restaurant, loin des cuisines pour que l’odeur l’indispose le moins possible. Il lui avait dit qu’il pouvait lui apporter sa soupe à la librairie, mais elle avait refusé, elle préférait venir au restaurant. Devant son air buté, il n’avait pas insisté, et puis il ne faut jamais contrarier une femme enceinte. Pacey vint la rejoindre.
Pacey : Est ce que ma soupe te plaît ?
Joey : Mis à part le fait que je mange la même soupe midi et soir depuis 3 semaines, oui elle me plaît.
Pacey : Tu arrives bientôt à la fin de ton troisième mois, ca devrait vite passer !
Joey : Parles pour toi, ce n’est pas toi qui vas devoir manger cette soupe alors que tout le monde va se régaler avec du saumon ou du foie gras !
Pacey : Je mangerais un peu de soupe avec toi !
Joey : Quelle délicate attention ! Heureusement que nous allons l’annoncer à tout le monde demain soir, je commence à en avoir marre de refuser les invitations de ma sœur pour dîner et surtout les questions de Jen. Elle se doute de quelque chose, mais je crois qu’elle se pose surtout des questions sur ton cadeau.
Pacey : Sur mon cadeau !
Joey : Je te le donnerais demain avant d’aller chez les Leery. Je ne pourrais pas te le donner à la maison.
Pacey : Tu commences à réveiller ma curiosité.
Joey : Ne t’attends pas à quelque chose d’extraordinaire, j’ai juste envie de te l’offrir avant, c’est tout.
Pacey : Tu ne veux pas me donner un indice !
Joey réfléchit : Je veux bien mais je veux quelque chose en échange.
Pacey : Et quoi ?
Joey : Tu n’as qu’à trouver.
Pacey se pencha délicatement vers elle, et l’embrassa.
Joey : Pas mal. Mais pas suffisant.
Pacey lui prit la main et l’entraîna dans son bureau, il referma la porte avec le pied, se retourna vers Joey et l’embrassa fougueusement, il la mit assise sur son bureau et l’embrassa dans le cou, puis remonta vers ses lèvres.
Soudain on frappa à la porte.
Pacey : Quelle heure est-il ?
Joey : 14 heures.
Pacey : J’ai complètement oublié que j’avais rendez-vous avec l’imprimeur pour les menus de Noël, il devait me les apporter aujourd’hui.
Joey descendit du bureau et se recoiffa. Elle réajusta le tablier de Pacey, et le recoiffa.
Joey : Nous continuerons plus tard.
Joey était près de la porte quand Pacey lui demanda : Et mon indice.
Elle se retourna avec un grand sourire et lui dit : Petite sirène. Et n’oublie pas notre rendez-vous pour préparer les devis pour le grenier. A 16h30 au B&B.
Pacey la regarda perplexe, il ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire par là. Il avait hâte d’être à demain pour découvrir son cadeau. Joey avait fait tellement de mystère autour qu’il commençait à être impatient, pire qu’un enfant.
A 16h30 Pacey retrouva Joey et l’entrepreneur pour discuter des travaux à faire. Après une heure de discussion, il leur proposa de leur faire un premier plan et devis pour ensuite discuter des éventuels changement.
Pacey repartit directement au restaurant pendant que Joey restait avec Bessie.
Joey : Est ce que tu penses que ça ira ?
Bessie : Oui, c’est un peu comme ça que je voulais faire.
Joey : Je ne pense pas que j’utiliserais la chambre d’Alexander pour les clients. Je vais plutôt y faire mon bureau. Pacey pourra travailler au restaurant.
Bessie : Vous avez de la place en haut, vous allez faire trois chambres, une pour vous et deux pour vos bureaux.
Joey sourit à Bessie : Non, une pour nous et une pour un bébé.
Bessie : Joey, pourquoi tu te tortures ainsi, tu ne devrais pas prévoir quelque chose qui…
Joey : Bessie, tu n’as pas compris. Je suis enceinte.
Bessie : Quoi, mais c’est merveilleux et depuis quand tu le sais ?
Joey : Trois semaines.
Bessie : Trois semaines ! Et tu ne m’as rien dit !
Joey : On voulait l’annoncer à tout le monde demain soir, mais je suis tellement impatiente ! Et puis j’en ai marre de refuser tes invitations, je n’arrive rien à avaler à part cette maudite soupe !
Bessie : Tu as des nausées ?
Joey : Je me réveille le matin et je cours aux toilettes. Quand je vais au restaurant je ne peux pas aller dans les cuisines, l’odeur m’indispose ainsi que le café et toute autre espèce de nourriture !
Vivement que ça s’arrête !
Bessie : J’avais les mêmes symptômes pour Alexander, alors que cette fois ci bizarrement il n’y avait que le café que je ne supportais pas, mais ça va mieux depuis quelques jours.
Joey : Tu en es déjà à ton quatrième mois ?
Bessie : Oui, et toi c’est prévu pour quand ?
Joey : Début août.
Bessie : Si tu savais comme je suis contente pour toi, tu vas enfin fonder une famille comme tu l’avais rêvé.
Joey : Oui, et il n’y a pas de meilleur endroit qu’ici pour l’élever.
Bessie : Ca va me faire tout bizarre de quitter cet endroit. J’y ai vécu toute ma vie, il y a tellement de souvenirs ici.
Joey : Tu seras heureuse à Boston, avec ton mari et tes enfants. Tu as fait le bon choix Bessie.
Bessie : Merci, si tu savais comme c’est important pour moi que tu me soutiennes.
Joey : Je te soutiendrais toujours quoi que tu fasses.
Bodie arriva à ce moment là, il vit que les deux sœurs avaient les larmes aux yeux.
Bodie : Bonsoir, j’interromps un moment d’intimité !
Elles se mirent à rire.
Bessie : Tout va bien tu peux venir, d’ailleurs Joey a une excellente nouvelle à nous annoncer.
Bodie : Ah oui, je suis curieux d’entendre ça.
Joey : Et bien dans quelques mois tu seras tonton.
Bodie : Comment ça tu es enceinte ?
Joey acquiesça. Bodie la prit dans ses bras.
Bessie : Est ce que tu restes manger ?
Joey : Non je vais rentrer merci. On se voit demain chez les Leery.
Bodie : A demain.

Le lendemain matin Pacey réveilla Joey.
Pacey : Debout mon ange.
Joey se retourna de l’autre côté et se blottit dans les couvertures.
Joey : Quelle heure est il ?
Pacey : Déjà 10h30 !
Joey : Laisse moi dormir encore un peu, je ne travaille pas aujourd’hui.
Pacey : Moi si.
Joey : Alors pourquoi tu ne vas pas au travail ?
Pacey : Je pensais que tu pourrais me donner mon cadeau avant de partir.
Joey : Je ne peux pas, il n’est pas ici.
Pacey : Tu es sûre ?
Pacey se mit à fouiller l’appartement. Joey arriva dans le salon en baillant, les yeux pleins de fatigue.
Joey : Pacey, je te dis que ton cadeau n’est pas ici. Va travailler, je te le donnerais cet après midi.
Pacey : Tu crois que je vais attendre jusqu’à cet après midi.
Joey : Tu n’auras pas le choix parce que je vais me recoucher.
Joey retourna au lit.
Pacey la suppliait : Joey s’il te plaît.
Joey : Nous irons chercher ton cadeau avant d’aller chez les Leery.
Pacey : Joey !
Joey s’était relevée, elle le poussait dehors.
Joey : Allez oust dehors, je n’en reviens pas, je vais avoir bientôt deux enfants à la maison !
Joey lui ferma la porte au nez et retourna se couchait.

Pacey partit au travail, il continuait de penser à ce que Joey lui avait dit, mais la petite sirène ne lui disait rien du tout. Une fois le service terminé il confia la fermeture du restaurant à son maître d‘hôtel, il rentra chez lui rapidement, Joey était déjà prête. Il prit rapidement une douche et enfila son costume. Il aida Joey à enfiler son manteau.
Pacey : Est-ce que je t’ai dit que tu es ravissante ce soir.
Joey : Non pas encore.
Pacey : Tu es resplendissante.
Joey : Je trouve que j’ai le teint un peu brouillé avec ses nausées.
Pacey : Tu es magnifique Joey.
Joey : Est-ce que tu me diras ca dans quelques mois quand j’aurais pris 10 kilos et que j’aurais un énorme ventre ?
Pacey : Tu seras toujours la plus belle.
Joey l’embrassa : Merci.
Joey lui tendit un bandeau : Mets ça.
Pacey : Pourquoi ?
Joey : Est ce que tu veux avoir ton cadeau ?
Pacey : Bien sûr.
Joey : Alors fais ce que je te dis.
Pacey avec un sourire malicieux: Je ferais tout ce que tu me demandes !
Joey rigola : Ce n’est pas le moment. Et pas une seule question sur le trajet sinon je fais demi-tour.
Pacey resta muet durant tout le chemin. Elle le regardait en souriant. Il avait l’air d’un petit garçon, Dawson lui avait dit un jour que si Pacey savait s’occuper si bien de Buzz c’était parce que c’était encore un garçon lui-même. Il avait raison, Pacey avait en lui une âme d’enfant.
Joey stoppa la voiture.
Joey : Voilà nous sommes arrivés, tu peux descendre.
Pacey : Ca sent drôlement le poisson ! Où est ce que tu m’emmènes ?
Joey : Tais toi et avance.
Ils arrivèrent dans un hangar.
Joey : Fermes les yeux.
Joey ôta le bandeau des yeux de Pacey.
Joey : Vas y tu peux les ouvrir.

Lorsque Pacey ouvrit les yeux, il resta bouche bée, il ne savait pas quoi dire. Il regarda Joey l’air étonné. Il n’arrivait pas à croire qu’elle ait pu lui faire un tel, à côté le sien faisait pâle figure.
Joey : Oui c’est la réplique exacte du True Love, enfin, il est un peu plus grand, il y a donc une cabine et plus les hamacs. Mais à part ça c’est bien le même.
Pacey n’en revenait toujours pas : Comment as tu fait ça ?
Joey : Tu voulais te racheter un bateau et tu parles souvent du True Love. Un jour je suis tombée par hasard sur une épave qui traînait à la marina. Je l’ai acheté et j’ai demandé à une entreprise de faire le reste. Je leur ai donné des photos du True Love et ils ont tout refait.
Pacey : C’est magnifique, c’est… je ne trouve pas les mots pour décrire ce que je ressens. Il se tourna vers elle. Tu es merveilleuse.
Joey : Je suis contente que ça ta plaise. Tu tenais tellement à ce bateau, il représentait tant pour toi.
Pacey : J’y ai passé les plus belles vacances de ma vie. C’est pour ça que j’y tenais beaucoup, il nous représentait nous, ce que nous avions vécu cet été. Je comprends ton indice maintenant, je n’avais pas fait le rapprochement.
Joey : Tu veux visiter ?
Pacey : Allons y.
Pacey monta le premier.
Joey toussota : Hum, Hum.
Pacey se retourna, il vit Joey le bras tendu vers lui.
Joey : Permission de monter à bord.
Pacey : Permission accordée.
Pacey fit le tour du bateau.
Pacey : Il est exactement le même que dans mes souvenirs c’est incroyable, tu as réussi un tour de magie Joey.
Joey : C’est simplement la magie de Noël. Tu ne veux pas visiter l’intérieur ?
Pacey : Si allons-y. Ouah c’est vrai qu’il est plus grand !
Joey : En fait, il y avait de la place pour faire une cabine, elle n’est pas immense mais ca suffira !
Pacey : C’était plutôt sympa les hamacs, toi en haut moi en bas, lisant la petite sirène.
Joey se rapprocha de Pacey et l’enlaça : Tu sais, ces vacances ont été les plus belles de ma vie. Je n’ai jamais revécu une telle expérience. Nous étions seuls au monde. .
Pacey : Il n’est pas trop tard pour repartir !
Joey : Il faudra attendre que notre enfant soit en âge de faire une longue croisière !
Pacey : Alors tu voudrais bien repartir !
Joey : Pourquoi pas !
Pacey : D’accord dès que l’occasion se présente nous partirons de nouveau en mer.
Joey était toujours dans les bras de Pacey.
Joey : Nous avions commencé quelque chose hier dans ton bureau que nous n’avons pas terminé !
Pacey faisant l’ignorant : Je ne vois pas de quoi tu parles.
Joey : Et bien je vais te rafraîchir doucement la mémoire.
Elle commença par lui effleurer doucement les lèvres.
Joey : Alors ?
Pacey : Je ne vois toujours pas.
Elle l’embrassa de nouveau plus passionnément.
Joey : Et là ?
Pacey : Ca y est la mémoire me revient.
Il la porta délicatement sur le lit et lui enleva son manteau. Il l’embrassa dans le cou, pendant que Joey déboutonnait sa chemise. Ses baisers remontèrent doucement le long de son cou jusqu’à ses lèvres, ses mains allèrent se perdre dans ses cheveux. Ils s’embrassèrent plus langoureusement, Pacey s’allongea sur Joey. Ils firent l’amour, chaque geste, chaque baiser de Pacey faisait vibrer Joey comme aucun homme ne l’avait fait. Il avait un don pour éveiller en elle des sentiments qu’elle ne connaissait pas. Elle plongea son regard dans les yeux de Pacey. Elle sut à cet instant qu’il l’aimait et qu’il l’aimerait toujours.
Ils restèrent allongé sur le lit blottis dans les bras l’un de l’autre.
Pacey : J’ai l’impression d’être revenu une dizaine d’année en arrière.
Joey : Je te rappelle que nous ne faisions pas ça sur le bateau !
Pacey : C’est vrai, mais nous avons partagé des moments de tendresse, on se prouvait qu’on s’aimait d’une autre façon. Le sexe a changé pas mal de chose entre nous. Est-ce que je peux te poser une question ?
Joey : Je t’écoute.
Pacey : Tu n’es pas obligé de répondre mais si te le fais, je veux que tu sois honnête.
Joey : Je vais essayer.
Pacey : Est ce que tu as regretté de l’avoir fait avec moi la première fois et pas avec Dawson ?
Joey : Je dois dire qu’avant de l’envisager de le faire avec toi, je m’étais toujours dit que ma première fois serait avec lui, pas parce que j’en avais envie mais parce que c’était comme une évidence il fallait que ce soit lui. Et puis tu es entré dans ma vie et tout a changé, ma vie, ma façon de voir les choses. Quand je t’ai dit que j’étais prête à le faire avec toi, c’était vrai, je voulais le faire avec toi parce que je t’aimais et que j’en avais envie. Je n’ai jamais regretté cette nuit à la montagne. Je regrette simplement que cela ait un peu compliqué les choses entre nous trois.
Pacey : Merci, j’avais besoin de te l’entendre dire.
Joey : Tu sais qu’on ne me force pas à faire ce que je n’ai pas envie, tu es le premier à le savoir. Tout ce que je fais, je le fais par choix. Je réfléchis beaucoup trop avant mais quand je me lance c’est pour de bon.
Pacey l’embrassa : Je crois que nous allons devoir y aller sinon nous serons en retard ce soir.
Joey : Quelle heure est-il ?
Pacey : Il est 19h00.
Joey se leva d’un bond et commença à s’habiller.
Joey : Nous sommes en retard!
Joey ramassa ses affaires qui étaient éparpillées partout dans la cabine.
Joey : Tu ferais mieux de t’habiller.
Elle lui jeta ses affaires sur le lit.
Joey : Je n’arrive plus à me coiffer, ils vont se demander ce qu’on fait. J’avais promis à Gale de l‘aider à tout mettre en place avant l’arrivée de tout le monde.
Pacey : Ce n’est pas grave, les autres seront déjà là pour l’aider.
Joey : Je vais essayer d’arranger ma tenue.
Ils terminèrent de s’habiller et se mirent en route.


Jen, Jack, Grand-Mère, Amy et Marc étaient déjà arrivés. Jen et Grand-Mére aidaient Gale à la cuisine, pendant que les garçons s’occupaient d’Amy.
Jack : Alors Marc tu ne passes pas Noël dans ta famille ?
Marc : Non, mes parents sont divorcés et se font la guerre, si je vais chez l’un l’autre va m’en vouloir, et comme je suis fils unique c’est difficile. Alors pour ne pas rentrer dans leur jeu, je ne les vois pas, je suis venu vivre ici par que c’était à des centaines de kilomètres de chez mes parents. Je leur dis que j’ai du travail et que je ne peux pas faire un si long trajet juste pour 2 jours. Finalement je crois que ca les arrange.
Jack : Je suis désolé, je ne savais pas.
Marc : Ne t’inquiète pas je fais ca depuis l’université. Je vais voir si elles ont besoin d’aide en cuisine.
Jack sourit, il savait qu’il allait voir Jen. Jack espérait que Jen ouvre enfin les yeux et qu’elle se rende compte que Marc était un mec bien, qui saurait s’occuper d’Amy.
Jen était seule dans la cuisine.
Marc : Ou sont nos deux cuisinières ?
Jen : Elles finissent de dresser le buffet.
Marc : Est-ce que je peux t’aider à faire quelque chose ?
Jen : Non, je finis de couper le pain et tout sera prêt.
Jen était perturbée par la présence de Marc. Depuis leur conversation de l’autre jour, elle ne l’avait pas revu. Ce qui l’agaçait le plus c’était qu’il avait raison. Il avait su voir clair en elle, elle avait du mal à faire confiance aux gens qu’elle rencontrait. Perdu dans ses pensées, Jen ne faisait pas attention ce qu’elle faisait, soudain elle se coupa.
Jen : Aïe.
Marc : Est-ce que ca va ?
Jen : Je me suis coupée le doigt.
Marc : Montre moi.
Marc lui prit la main : Il faut la mettre sous l’eau froide.
Il gardait toujours sa main dans la sienne, pendant qu’il ouvrait le robinet.
Jen : Ouille, c’est froid.
Jen se laissait faire, elle aimait le contact de Marc sur sa main.
Elle se perdit dans ses pensées imaginant Marc posant ses mains sur elle, dans ses cheveux, lui faisant l’amour. Non, il fallait qu’elle arrête de penser à lui, elle devait se ressaisir.
Marc : Voilà, mets ca autour de ton doigt, je vais voir si Gale à un pansement.
Jen alla dans le salon. A ce moment là Joey et Pacey arrivèrent. A voir leur tête, on devinait la raison de leur retard.
Joey : Excusez-nous mais Pacey a travaillé plus tard que prévu.
A voir la tête de Pacey, et le sourire qu’il affichait on savait tout de suite qu’il était rentré à l’heure à la maison.
Jen : Joey, tu as les joues un peu rouges, tu n’as pas trop chaud j’espère.
Joey rougit encore plus, ce qui fit rire Jack et Pacey. Joey fusilla Pacey du regard qui arrêta immédiatement de rire.
Joey changea de sujet : Est-ce que Dawson est arrivé ?
Jack : Malheureusement il ne viendra pas.
Joey : Quelle est la raison cette fois ci ?
Jen : Apparemment il est sur un nouveau projet avec Todd qui ne peut pas attendre.
Joey : On commence à avoir l’habitude qu’il ne vienne pas, mais je pensais qu’il ferait une exception pour Noël. Comment Gale a pris la nouvelle ?
Jen : Plutôt mal, elle se faisait une joie de le revoir, la dernière fois qu’il est venu c’était pour l’anniversaire d’Amy.
Joey : C’est vrai que depuis sa collaboration avec Spielberg il est très demandé, mais travailler à Noël !
Jen : Ca ne m’étonne pas qu’il soit encore célibataire !
Pacey : Ce n’est pas parce qu’il n’est pas marié qu’il ne sort avec personne, bien au contraire.
Jack : Il vit à fond sa passion, il fait ce qu’il a toujours rêvé !
Joey : Parfois un peu trop, j’aurais aimé qu’il soit là ce soir.
Elle se rapprocha de Pacey qui la prit par la taille.
Pacey : Joey et moi avions quelque chose a vous annoncé et on aurait bien aimé que tout le monde soit là.
Jen : Et quelle est cette nouvelle ?
Jack : Si tu les laissais parler peut être qu’il pourrait nous le dire.
Marc : Vous ne cesserez jamais de vous chamailler tous les deux.
Joey : Marc, tu tombes bien, Pacey et moi avons une nouvelle à vous annoncer.
Joey regarda Pacey en souriant : Tu leur annonces ?
Pacey : Je crois que c’est plutôt à toi de le dire.
Jen n’en pouvait plus d’attendre : Vous allez enfin nous dire ce qu’il se passe.
Joey : Je suis enceinte.
Jen : C’est merveilleux, Joey je suis si contente pour vous.
Ils les serrèrent tous dans leurs bras, ils savaient à quel point ils voulaient cet enfant. Ils allaient être les parents les plus heureux du monde, cet enfant serait choyé, aimé, cajolé. Il aurait deux parents merveilleux. Jen regrettait tellement que le père d’Amy ne l’ait pas accepté. Elle avait pourtant essayé de le convaincre qu’il devait s’investir dans sa vie, être présent pour elle. Il n’avait jamais rien voulu entendre. Jack lui avait dit qu’elle n’avait rien à se reprocher qu’elle avait fait son possible pour que son père soit présent. Même sans lui elle avait su lui apporter tout l’amour dont elle avait besoin. Parfois, il lui reprochait de ne pas s’occuper d’elle-même, de trop se consacrer à Amy, d’éviter toute relation amoureuse. Jusqu’à maintenant elle n’avait pas eu trop de mal à suivre les règles qu’elle s’était imposée mais Marc était entré dans sa vie, et il avait tout chamboulé. Elle essayait de se convaincre qu’elle avait fait le bon choix mais son cœur lui disait le contraire. Ce cœur qu’elle avait si souvent protégé, enfermé dans une forteresse que peu de personne avait su forcer. Elle s’était isolée sur les escaliers, Marc la rejoignit, Jen se leva.
Marc : Tu peux rester assise.
Jen : Non, j’allais retourner avec les autres.
Marc : Ton doigt va mieux ?
Jen : Oui merci ce n’était qu’une petite coupure.
Pendant qu’il parlait Jen s’était rendu compte qu’ils étaient sous le gui.
Marc : Toi aussi tu as remarqué.
Jen : De quoi tu parles ?
Marc leva les yeux en direction du gui.
Jen : Ah ca, oui j’avais remarqué.
Marc. On dit que ca porte malheur de ne pas embrasser la personne qui est avec vous sous le gui.
Jen sourit : Dans ce cas.
Marc s’approcha doucement d’elle, Jen n’osait pas le regarder, elle se rendit compte que son cœur battait la chamade. Ses mains tremblaient, elle avait l’impression que le sol se dérobait sous ses pieds. Elle leva alors les yeux et se rendit compte que Marc se tenait à quelques centimètres d’elle, qu’il la regardait avec ses yeux d’un vert émeraude. Il se rapprocha encore doucement. Son regard ne quittait pas celui de Jen. Ils semblaient seuls au monde l’espace d’un instant. Puis leurs lèvres se rencontrèrent doucement. Ils échangèrent un tendre baiser.
Soudain Jen mit fin à leur étreinte et partit.
Marc resta là sans rien dire, il avait du mal à se rendre compte de ce qu’il venait de se passer. Il ne s’attendait pas à un tel baiser. Il pensait que Jen lui donnerait un baiser furtif rapide, au lieu de ça il avait été si tendre. Il ne s’attendait pas à une telle réaction de sa part. Jack était derrière lui, il avait assisté de loin à la scène, et il savait très bien pourquoi Jen s’était enfuie.
Jack : Tu veux un conseil ?
Marc : J’ai surtout besoin d’explication, il y a quelques jours elle m’envoie sur les roses et là elle me rend mon baiser.
Jack : Jen est très compliquée lorsqu’il s’agit d’avoir une relation amoureuse. Elle a eut beaucoup d’hommes dans sa vie mais elle n’en a aimé que très peu.
Marc. Qu’est ce que tu essaies de me dire ?
Jack : Je voudrais que tu comprennes pourquoi elle agit de cette façon. Elle n’a pas eu une vie très facile, elle fait très peu confiance aux gens.
Marc : Je l’avais remarqué.
Jack : Elle s’interdit d’aimer et d’être heureuse, seule compte le bonheur d’Amy, si elle est heureuse alors tout va bien.
Marc : Amy n’aura pas éternellement besoin d’elle.
Jack : Amy n’est qu’une excuse. Elle se cache derrière elle car elle a peur de souffrir. A chaque fois qu’elle ouvrait son cœur à quelqu’un elle finissait pas souffrir.
Marc : C’est ce qu’il s’est passé avec le père d’Amy ?
Jack acquiesça: Elle a mit du temps à se dévoiler, à dévoiler ses sentiments et une fois qu’elle lui faisait confiance, il est parti. La même chose s’est produite au lycée, elle aimait vraiment pour la première fois de sa vie, leur relation n’a pas été de tout repos mais pour elle c’était nouveau. Elle acceptait enfin qu’on puisse l’aimer.
Marc : Tu essaies de me dire que si Jen me traite de cette façon c’est parce qu’elle éprouve des sentiments pour moi.
Jack : C’est exactement ca, et si j’ai un conseil à te donner c’est d’être patient.
Marc : J’ai été assez patient jusqu’à présent, elle sait quels sont mes sentiments pour elle.
Jack : Tu n’auras pas besoin d’attendre longtemps, crois moi.

Le reste de la soirée se déroula dans la bonne humeur malgré l’absence de Dawson, Gale était heureuse que tout le monde soit réuni. Ils étaient tous un peu ses enfants. Les conversations tournaient autour de la grossesse de Joey et du départ de Bessie. C’était la dernière fois qu’ils se réunissaient tous avant leur départ. Alexander et Lily s’étaient éclipsés pour pouvoir profiter un maximum l’un de l’autre. Ils s’étaient promis de se téléphoner et de se voir aussi souvent que possible. Lorsque Joey les voyait, elle ne pouvait s’empêcher de penser à Dawson. Elle n’était pas partie à Paris pour lui, elle avait quitté Pacey une première fois pour lui avant de le rejoindre sur le True Love. Sa vie tournait autour de Dawson, lorsque finalement elle partit à Paris étudier, ils prirent un chemin différent pour la première fois. Il lui manquait beaucoup ce soir, elle aurait voulu lui annoncer la bonne nouvelle. Il avait toujours été le premier à être au courant des nouvelles importantes. Elle se promit de l’appeler.
Jen évita Marc toute la soirée. Elle avait tant lutté jusqu’à maintenant et voilà que son cœur lui jouait des tours. Elle avait aimé ce baiser bien plus qu’elle ne voulait se l’avouer, elle avait mis tant de forces à repousser ses avances et ce soir tout avait été réduit à néant. Ses peurs et ses craintes d’affronter une nouvelle relation étaient toujours là pourtant quelque chose avait changé en elle. Pour la première fois depuis bien longtemps elle écoutait son cœur et elle ne savait toujours pas si elle allait le suivre.

Jen était à la galerie. Il n’y avait aucun client, elle était dans son bureau en train de ranger la paperasse. Elle détestait faire ca mais elle n’avait pas le choix si elle voulait que sa comptabilité soit à jour. La sonnette de la porte retentit, elle alla accueillir le client. Elle s’arrêta net lorsqu’elle reconnut Marc. Ils se regardèrent un instant, puis ils se dirigèrent l’un vers l’autre et s’embrassèrent. Ce fut un baiser tendre, mais plein de passion. Leurs lèvres ne voulaient plus se quitter. Leur étreinte se fit passionnée, violente. Ils reculèrent doucement vers le bureau de Jen toujours en s’embrassant. Jen déboutonnait la chemise de Marc, pendant qu’il l’embrassait dans le cou. Il la souleva et l’installa sur le bureau. Il lui enleva son pull, ils continuèrent de s’embrasser, Jen s’allongea sur le bureau.

Soudain elle se réveilla en sursaut, c’était la première fois qu’elle rêvait de Marc et son rêve en disait long sur ses sentiments. Elle imaginait facilement la suite si elle ne s’était pas réveillée. Elle sentait encore le contact de ses mains sur elle, de ses lèvres dans son cou, de ses baisers. Son corps entier le réclamait. Elle se recoucha et essayait de se rendormir mais sans succès. Elle ne faisait que penser à Marc et à leur baiser sous le gui. Il fallait qu’elle se rende à l’évidence Marc lui plaisait. Qu’allait-elle faire ? Elle ne se rendormit qu’au petit matin sans savoir comment elle allait réagir face à lui la prochaine fois qu’elle le verrait.
Le lendemain matin Amy vint la réveiller en criant. Elle était tout excitée, il y avait un tas de cadeaux sous le sapin qui ne demandait qu’à être ouvert. Amy fut gâtée par le Père Noël. Jack et Doug arrivèrent pour déjeuner avec une tonne de cadeaux pour Amy.
Quant à Joey et Pacey ils allèrent déjeuner chez Bessie et Bodie. Ils arrivèrent également les bras chargés de cadeaux, le Père Noël ne les avait pas oublié non plus. La journée se déroula dans la joie. Ils profitèrent de cet instant sachant qu’ils allaient bientôt partir pour Boston. En début d’après midi les premiers flocons commencèrent à tomber. Ils allèrent tous dehors pour faire une bataille de neige, les filles contre les garçons. Bien sûr Pacey s’amusait comme un enfant, lui et Alexander s’acharnérent sur Bodie. Joey et Bessie les laissèrent s’amuser et commencèrent à faire un bonhomme de neige. Elles furent bientôt rejointes par les garçons. La journée passa très vite et tout le monde rentra chez lui heureux.

La nouvelle année arriva rapidement et avec elle le départ de Bessie. Ils devaient être à Boston à temps pour qu’Alexander puisse reprendre les cours à la rentrée. Joey et Pacey étaient venus leur dire au revoir. Lorsqu’ils arrivèrent Alexander et Lily se disaient au revoir. Ils étaient sur le ponton, et se serraient dans les bras.
Joey : J’imagine à quel point ca doit être dur pour eux de se séparer. Ils sont comme Dawson et moi au même âge. A cette époque on ne pouvait pas concevoir de vivre loin l’un de l’autre.
Pacey : Ils sont jeunes ils se feront d’autres amis.
Joey : On a qu’un ami comme ca.
Pacey : Je sais.
Joey : Rentrons, ils commencent à faire froid.
Ils retrouvèrent Bessie et Bodie dans le salon. Leurs chambres étaient complètement vides. Joey fit le tour un pincement au cœur. Ils y auraient tellement de changement les prochaines semaines avec les travaux. Ils avaient décidé de fermés complètement le B&B le temps des travaux, cela n’occasionnerait aucune gêne pour les clients. Bessie la rejoignit.
Joey : Ca me fait tellement bizarre de ne plus voir vos affaires.
Bessie : Tu t’y habitueras, une fois que tu auras tout réaménager tu n’auras plus la même impression.
Joey : Tu as peut être raison. Tu sais que tu vas vraiment me manquer.
Bessie : Toi aussi petite sœur, mais tu viendras me voir à la naissance du bébé.
Bodie : Tout est prêt il va falloir y aller.

Bessie eut du mal à monter dans la voiture. Elle restait debout face au B&B des larmes dans les yeux. Elle voulait graver cette image au fond de sa mémoire. Elle savait qu’elle y reviendrait souvent mais cette maison ne serait alors plus vraiment la sienne. Ce sera celle de la famille de Joey. Elle y avait vécu toute sa vie, elle y avait grandit, elle avait vu ses parents s’aimer puis sa mère tombait malade, son père partir en prison pour ne refaire que de brèves apparitions à chaque sortie. Depuis qu’il avait été libéré, il y a quelques années, il ne venait pas souvent les voir, mais il était présent à chaque anniversaire, à chaque grande occasion. Il était venu au mariage de Joey, elle avait été si fière de se diriger vers l’autel au bras de son père. Cette maison avait vécu tant de choses, dans chaque pièce, chaque recoin, il y avait un souvenir qui se cachait, et ce n’était pas fini. Elle vivrait encore beaucoup de choses et entendrait encore des rires d’enfants. Bodie s’approcha d’elle.
Bodie : il est temps d’y aller.
Bessie : J’arrive.

La séparation fut difficile mais ils se quittèrent en sachant qu’ils se reverraient bientôt.
Joey : Et voilà, elle est définitivement partie.
Pacey : Tu vas les revoir bientôt.
Joey : Je sais.
Ils se retournèrent vers la maison.
Pacey : T u imagines que c’est chez nous.
Joey : J’ai encore un peu de mal à me dire que je vais revivre ici. Il y a tellement de souvenirs, de bons comme des moins bons.
Pacey : Nous nous créerons d’autres souvenirs, de merveilleux souvenirs.
Joey : Je n’en doute pas.
Pacey passa son bras autour de Joey et ils entrèrent dans la maison.

Joey passa à la galerie pour voir Jen pendant sa pause de midi. Elle savait qu’aujourd’hui elle n’allait pas chercher Amy à l’école puisque c’était les vacances. Elle ouvrit la porte, Jen était dans son bureau.
Joey : Toc, Toc, je peux entrer.
Jen leva la tête : Oh Joey ! Je ne t’avais pas entendu entrer.
Joey la taquina: Tu avais l’air perdu dans tes pensées. Pensais tu à Marc et votre baiser ?
Jen : Je dois penser à des choses plus importantes.
Mais Joey avait raison, Jen pensait bien à Marc, depuis Noël, elle ne l’avait pas revu. Elle savait que Joey ne travaillait pas en ce moment, elle avait voulu plusieurs fois entrer dans la librairie mais au dernier moment elle continuait son chemin n’osant pas entrer. Ce qu’elle ne savait pas c’est que Marc faisait la même chose. Il ne savait plus quoi faire avec Jen. C’était la deuxième fois qu’elle le repoussait, il ne supporterait pas un troisième refus.
Joey : Je sais que ce premier baiser t’a fait de l’effet avoues-le.
Jen : Ce n’était pas notre premier baiser !
Joey : Quoi !
Jen : Tu as très bien entendu.
Joey : Qu’est ce que tu attends pour me raconter la suite !
Jen : Je croyais que c’était moi d’habitude qui étais indiscrète.
Joey : C’est toi qui m’en as parlé la première.
Jen : D’accord mais je te préviens si tu répètes un seul mot de ce que je vais te dire…
Joey : Je ne dirais rien promis.
Jen : Ca s’est passé il y a quelques semaines, j’étais passée à la librairie pour te voir mais tu étais sortie. Comme il n’y avait pas beaucoup de clients il m’a proposé un café. Nous discutions tranquillement quand il s’est penché vers moi et m’a embrassée.
Joey : Et ?
Jen : Et c’est tout. Tu devras te contenter de ca.
Joey : D’accord, donc ce n’est pas la première fois que tu te laisses embrasser. Il me semble que tu aimes bien ca.
Jen : Joey !
Joey : Jen, je veux que tu sois heureuse et je suis sûre que Marc peut te rendre heureuse, il ne demande que ca.
Jen : Je ne me sens pas prête.
Joey : Il va falloir te décider, je ne pense pas qu’il va attendre encore bien longtemps que tu te décides. Parfois il faut foncer sinon on regrette.
Jen : Tu sais de quoi tu parles n’est ce pas ?
Joey : Oh oui. La première fois que Pacey m’a embrassée sur cette route j’étais furieuse contre lui, puis la deuxième fois je me suis laissée faire et la troisième fois c’est moi qui l’ai embrassé. Si je ne l’avais pas fait lui et moi n’aurions peut être pas vécu notre histoire.
Jen : J’ai peur Joey, peur de me retrouver seule à nouveau une fois que j’aurais ouvert mon cœur.
Joey : Tu ne seras jamais seule. Amy est là, nous sommes tous là. Parfois il faut savoir prendre des risques.
Jen : J’en ai assez pris dans ma vie.
Joey : La vie est faite de risque, de choix.
Jen : Ouais, si seulement c’était plus simple.
Joey : Bon je dois te laisser, je dois aller voir l’entrepreneur.
Jen : Je ne t’ai même pas demandé comment c’est passé le départ de ta sœur.
Joey : Larmoyant !
Jen : Les travaux commencent quand ?
Joey : Normalement la semaine prochaine, je dois encore régler quelques détails. Bon j’y vais.
Jen : Joey ? Merci pour tes conseils.
Joey : De rien. J’espère que tu feras le bon choix.

Jen ferma la galerie pendant une heure. Elle alla à la librairie. Elle espérait que Marc était déjà rentré de déjeuner. Elle était devant la librairie, elle n’osait pas entrer. Elle ne savait pas encore ce qu’elle lui dirait, elle était venue sur un coup de tête après sa discussion avec Joey.
Marc : Tu comptes entrer ou rester dehors dans le froid.
Jen se retourna, elle ne l’avait pas entendu arriver.
Jen : Maintenant que tu es là, je crois que je vais rentrer.
Marc : Un café ?
Jen : Oui merci.
Ils étaient silencieux. Marc voulait savoir pourquoi Jen était venue le voir, il voulait entendre ce qu’elle avait à dire. Jen ne savait pas pourquoi elle était là, elle se sentait stupide, elle n’aurait pas du venir.
Jen : Bon je vais te laisser, je dois y aller.
Marc n’allait pas la laisser sans tirer comme ca, c’était trop facile, elle était venue pour lui parler il en était sûr.
Marc : Tu n’as rien à me dire ?
Jen : Quoi ?
Marc : Si tu es venue ici c’est bien pour me parler ?
Jen : Je passais devant et je me suis dit que je pouvais entrer te dire bonjour.
Marc : Juste pour me dire bonjour. La dernière fois qu’on s’est vu, tu es partie en courant, je pensais que tu aurais plus à me dire.
Jen : Que veux tu savoir au juste ?
Marc : Je ne sais pas, par exemple pourquoi tu es partie en courant, pourquoi tu m’évites depuis ?
Jen : Je n’ai rien à te dire.
Le ton commençait à monter entre eux.
Marc : Jen, je commence à perdre patience, nous jouons au chat et à la souris depuis des mois. Je t’embrasse et tu me repousses, tu te sers d’Amy comme excuse pour ne pas affronter la réalité.
Jen était en colère: C’est faux, je ne me servirais jamais de ma fille, je ne veux que son bien, je veux qu’elle soit heureuse, je ne veux pas qu’elle souffre parce que ma vie amoureuse est désastreuse. Parce que l’homme que j’aimerais, qu’elle considéra comme son père partira à la moindre occasion et nous laissera seul, quand il se sera rendu compte qu’il ne peut pas assumer ce rôle. Je ne veux plus souffrir, plus jamais.
Jen s’était mise à pleurer. Marc la prit dans ses bras.
Marc : Jen, je te promets que je ne ferais jamais souffrir, jamais, tu m’entends, je tiens à toi bien plus que tu ne peux l’imaginer. Je veux aimer Amy comme ma propre fille, je l’aime déjà, cette petite fille est extraordinaire, tout comme sa maman. Je t’aime Jen, je ne veux que ton bonheur.

Jen se blottit contre lui, elle se sentit en sécurité dans ses bras, elle leva les yeux vers lui et l’embrassa. Leur baiser se fit plus passionné, ils reculèrent jusqu’au bureau de Joey, Jen ferma la porte avec son pied. Ils se laissèrent tomber sur le canapé. Leurs vêtements volaient à travers la pièce. Ils firent l’amour passionnément.
Ils étaient dans les bras l’un de l’autre, chacun appréciant ce moment de tendresse. Ce fut Marc qui rompit le silence : Je ferais mieux de m’habiller et d’ouvrir, les gens vont se demander pourquoi ma pause déjeuner est si longue.
Jen : Tu as raison, je dois aussi y aller.
Ils se rhabillèrent, Marc prit Jen dans ses bras.
Marc : Que dirais tu de dîner avec moi ce soir.
Jen : Je suis désolée mais…
Marc : Mais tu as fait une erreur, nous n’aurions jamais du faire ça, ca va j’ai compris.
Il se détacha de Jen, qui le retint par la main.
Jen : Je suis désolée mais je ne veux pas précipiter les choses entre nous.
Marc : Ce qui veut dire ?
Jen : Ce qui veut dire que j’ai beaucoup aimé ce moment passé avec toi et que si tu veux, je t’invite vendredi soir à dîner, Grand-Mère est à une réunion pour la paroisse et je demanderais à Jack de garder Amy.
Marc : Excuse moi d’avoir tirer trop vite des conclusions, on ira à ton rythme, c’est toi qui décides.
Il l’embrassa tendrement.
Jen lui dit avec un sourire coquin : On n’est pas obligé d’attendre vendredi avant de se voir, tu peux venir me voir à la galerie… de temps en temps…entre midi.
Marc : Je croyais que tu ne voulais pas aller trop vite !
Jen : Oui mais rien ne t’empêche de venir me voir, si tu en as envie bien sûr.
Marc : Tu me demandes si j’en ai envie.
Il l’attira à lui, l’embrassa et commença à lui enlevait son manteau. Soudain ils entendirent quelqu’un toussotait derrière eux.
Joey : Hum, hum, je ne vous dérange pas ?
Jen : Joey !
Joey jeta un œil dans la pièce, et détailla Jen et Marc de la tête au pied.
A voir la coupe de Jen et la chemise de Marc mal boutonnée ; elle comprit tout de suite ce qu’il s’était passé.
Joey : Ne me dites pas que vous avez fait ça ici, dans mon bureau !
Ils ne répondirent rien.
Joey : Je ne préfère pas savoir de toute façon, je n’imagine même pas où est ce que vous avez pu faire ça.
Elle regarda son bureau.
Joey : Oh non, vous l’avez fait. Sur mon bureau. Je n’arrive pas y croire, d’ailleurs je vais faire comme si je n’avais rien vu, je prends mon dossier et je m’en vais. Et Jen tu ferais bien de m’accompagner. Quant à toi Marc, il y a des clients qui attendent.
Marc s’approcha de Jen pour l’embrasser quand Joey s’interposa entre eux pour pousser Jen dehors.
Jen marchait silencieusement à côté de Joey. Elles étaient maintenant arrivées devant la galerie.
Jen : Tu m’en veux ?
Joey la regarda et son visage s’adoucit.
Joey : Pas vraiment, je suis contente pour vous, mais sur mon bureau !!!
Jen : On ne le refera plus, promis.
Joey : Allez je te laisse, je dois passer chercher Pacey au restaurant.

Lorsqu’elle arriva Pacey était en cuisine.
Joey : Pacey, tu n’es pas prêt !
Pacey : Prêt pour quoi ?
Joey : Tu as oublié, je te l’ai pourtant rappelé ce matin en partant.
Pacey : Ah oui, le rendez-vous pour les travaux. Je vais tout de suite me changer.
Ils étaient dans le bureau de Pacey.
Joey : Au fait, quand je suis passée à la librairie, Jen était avec Marc. Je les ai surpris en train de s’embrasser.
Pacey : C’est vrai ?
Joey : Oui et je n’imagine pas ce que j’aurais vu si j’étais arrivée quelques minutes plus tôt…ou quelques minutes plus tard !
Pacey : Tu veux dire qu’ils ont…
Joey : Oui et sur mon bureau !
Pacey éclata de rire.
Joey : Je peux savoir ce qui te fait rire ?
Pacey : Toi !
Joey : Moi !
Pacey : Tu as l’air d’oublier que nous aussi nous l’avons fait sur ton bureau…et plus d’une fois !
Joey : Oui mais c’est pas pareil, c’est mon bureau, j’ai le droit d’y faire ce que je veux !
Pacey la regarda tendrement. Il aimait la taquinait, et ce depuis qu’ils étaient gamins. Petit, il adorait lui tirer les couettes ou la faire tomber. Plus tard il aimait la mettre en boîte et lui faire des remarques, ce qu’il appréciait le plus c’est quand elle se défendait, ils entraient alors dans un jeu, personne d’autres d’ailleurs n’osait participer. Aujourd’hui ca n’avait pas vraiment changé sauf qu’ils le faisaient avec tendresse.
Pacey : Allons y je suis prêt.
Joey : Je me permets de te rappeler également que nous avons rendez-vous demain matin pour l’échographie.
Pacey : Ne t’inquiète pas, je n’ai pas oublié.
Joey lui sourit, elle était contente qu’il n’est pas oublié, il était tellement tête en l’air parfois.

Ils étaient contents de leur rendez-vous, les travaux allaient pouvoir débuter plus vite que prévu, dès la semaine prochaine. Le lendemain matin, Joey se réveilla la première. Pour la première fois depuis des semaines, elle ne courut pas aux toilettes. Elle alla dans la cuisine et prépara le café. Pas de nausées. Enfin terminé, elle allait pouvoir manger, d’ailleurs elle prit rapidement une douche et descendit à la boulangerie qui se trouvait juste à côté ce chez eux, elle prit des croissants et du pain.
Quand Pacey se leva, il la trouva à table en train de dévorer un croissant.
Pacey : Tu aurais pu m’attendre pour qu’on prenne notre petit déjeuner ensemble.
Joey lui répondit la bouche pleine: Pacey, je n’ai plus de nausées, fini la soupe, je n’allais pas attendre que tu te lèves pour enfin prendre un bon petit déjeuner.
Pacey : Puisque tu as acheté des croissants tu es pardonnée.
Joey : Merci, tu ferais mieux de te dépêcher, on va être en retard.

Ils arrivèrent au cabinet avec quelques minutes de retard.
Joey : Je t’avais dit qu’on serait en retard.
Pacey : Joey il est 9h33 et nous avions rendez-vous à 9h30 !
Joey : Et alors nous sommes en retard.

Le Dr Moore les accueillit dans son cabinet. Il examina Joey et lui fit une échographie. A leur grande surprise le Dr leur annonçait qu’ils attendaient des jumeaux. On pouvait distinguer 2 petits cœurs qui battaient. Joey et Pacey étaient sous le choc, ils ne s’attendaient pas à une telle nouvelle.
Ils sortirent du cabinet encore abasourdi par la nouvelle.
Pacey : Nous allons avoir des jumeaux.
Joey : Oui des jumeaux !
Pacey : Je ne savais pas qu’il y avait des jumeaux dans ta famille.
Joey : Pas à ma connaissance et dans la tienne ?
Pacey : Je ne crois pas.
Joey : Tu penses qu’on va y arriver ?
Pacey : Bien sûr qu’on y arrivera.
Joey : C’est deux fois plus de travail, de biberons, de couches à changer…
Pacey : Joey ; calme toi, je t’aiderais, ne t’inquiètes pas. Ces enfants seront les plus heureux, ils auront deux fois plus d’amour.
Joey le regardait tendrement, il avait toujours eu les mots qu’il fallait pour les rassurer, tout le temps. C’était un nouveau défi pour eux, défi qu’elle était prête à relever avec lui, sans hésiter. Il avait toujours été là pour la rassurer, lui montrer qu’elle en était capable.
Pacey : Pourquoi me regardes tu comme ça ?
Joey : Parce que je t’aime et que tu es un mari formidable.
Pacey : Merci, je t’aime aussi, on ne se le dit pas assez souvent je trouve.
Joey : Du moment que l’on montre que l’ on s’aime, ce n’est pas la peine.
Pacey : Et je te montre assez souvent que je t’aime ?
Joey : Tous les jours.
Pacey : Ah oui et comment ?
Joey : En me préparant mon petit déjeuner le matin, en passant me voir à la librairie. Elle ajouta en souriant. En m’offrant des fleurs, ah non ça tu ne fais pas !
Pacey : Je vais me rattraper alors !
Joey : Je plaisantais Pacey ; crois moi tu me montres chaque jour que tu m’aimes, par de petites attentions, je n’ai pas besoin de fleurs pour ça.
Pacey : Tu sais que toi aussi tu me montres chaque jour que tu m’aimes, quand tu me pousses du lit le matin, quand tu me rappelles à l’ordre si j’oublie un rendez-vous…
Joey fut vexée: Pacey ! Elle lui donna un coup sur le bras.
Pacey : Hey tu sais bien que je plaisante !
Joey : T’as intérêt Witter !
Pacey l’embrassa sur le front, lui prit la main et ils se mirent en route vers la maison.

Les travaux avançaient rapidement, le ventre de Joey s’arrondissait de jour en jour, elle était enceinte de 6 mois maintenant, le Dr l’avait prévenu, elle ne devait pas faire d’efforts . En étant enceinte de jumeaux, elle avait des chances d’accoucher plutôt, il ne fallait pas qu’elle en rajoute. Bien sûr Joey n’en faisait qu’à sa tête, elle dirigeait les travaux de peinture, montant et descendant sans arrêt les escaliers pour vérifier que tout allait bien.
Quant à Jen, elle filait le parfait amour avec Marc. Ils s’étaient rapprochés et Jen acceptait complètement cette relation. Elle était épanouie. Marc passait de plus en plus de temps chez elle. Au début il ne restait qu’une nuit ou deux, puis il resta un week-end, cela faisait maintenant une semaine qu’il était là.
Marc : Au fait, ce soir je dors chez moi.
Jen : Pourquoi ? Tu n’es pas bien ici avec moi ?….Amy….et Grand-mère ?
Marc : Pas du tout bien au contraire, mais je vais travailler tard ce soir, je ne veux pas vous réveiller quand je rentrerais.
Jen : Nous allons manger chez Joey et Pacey ce soir, tu as oublié ? Ils voulaient nous recevoir au B&B, maintenant que les travaux sont terminés.
Marc : J’ai complètement oublié ! Ecoute, je n’ai pas le choix je dois bosser, je vous rejoindrais après quand j’aurais terminé.
Jen : Bon, puisque tu n’as pas le choix. On se voit tout à l’heure.
Marc partit. Jen était inquiète depuis quelques temps Marc était distant, mystérieux. Quand elle allait le voir à la librairie ou chez lui et qu’il était au téléphone, il raccrochait subitement, et maintenant il devait travailler tard. Il lui cachait quelque chose elle en était presque sûr. Jack arriva.
Jack : Tu penses à Marc ?
Jen : Oui, mais pas comme tu pourrais l’imaginer !
Jack : Je n’imagine rien. Quelque chose ne va pas ?
Jen : Tu te souviens, il y a quelques temps je t’ai dit que Marc était distant avec moi.
Jack : Oui et je t’avais dit de ne pas t’inquiéter.
Jen : Oui, mais ce soir il ne pourra pas venir parce qu’il travaille.
Jack : Et alors ?
Jen : Et alors je suis sûre qu’il me cache quelque chose.
Jack : Tu te trompes, il y a sûrement une très bonne raison et quand tu le sauras, tu te sentiras ridicule.
Jen n’arriva pas à être du même avis que Jack.
Jack : Si je suis passé c’est pour te dire que je ne pourrais pas venir te chercher ce soir, mais j’ai croisé Pacey, et en rentrant du restaurant il viendra te chercher à la galerie.
Jen : D’accord, merci. A ce soir.

Pacey passa prendre Jen comme prévu à la galerie.
Pacey : Il va falloir marcher un peu la voiture est garée plus loin.
Jen : Alors tout est prêt.
Pacey : Oui vous allez êtres surpris !Au fait Marc nous rejoint directement ?
Jen : Il ne pourra pas venir, il doit…
Jen s’arrêta de parler lorsqu’elle aperçut Marc en train de boire un café avec une autre femme.
Jen :…travailler. Enfin c’est ce que je croyais, mais nous allons bientôt le savoir.
Jen partit en direction du café, Pacey la retint par le bras.
Pacey : Non, non, non, hors de question que tu y ailles. J’ai comme une impression de déjà vu, et la dernière fois tu t’es ridiculisée.
Jen fit l’innocente : Je ne vois pas de quoi tu parles.
Pacey : Tu ne vois pas de quoi je parle, tu n’as pas renversé un milk shake sur le pantalon d’un certain Charlie avant qu’il ne t’apprenne qu’il s’agissait de sa sœur !
Jen : Ce n’est pas pareil.
Pacey savait de quoi était capable une fille qui était jalouse. Il repensa à Joey en train de servir du café à cette journaliste. Elle était tellement sexy quand elle était jalouse. Mais il s’égarait, il fallait qu’il retienne Jen. Trop tard. Jen partit en courant en direction du restaurant, Pacey sur ses talons. Elle se planta devant Marc.
Jen : Bonsoir, tu ne présente pas ?
Elle se tourna vers la jeune femme et lui serra la main.
Jen : Jen, enchantée de faire votre connaissance. Se tournant vers Marc : C’est comme ca que tu travailles, c’est plutôt agréable.
Marc : Jen, je peux savoir ce que tu fais tout le monde te regarde.
Jen : Ce n’est pas évident ? Je viens voir mon petit ami, qui m’a menti en me disant qu’il devait travailler ce soir.
Marc : Allons dehors pour discuter de tout ça.
Il la traîna jusque sur le trottoir.
Jen : alors je t’écoute, et ne me dis pas que c’est ta sœur ou ta cousine, ou une vieille amie. Pace que tu n’as pas de famille. Quant à la vieille amie qui vient te rendre visite à Capeside, je pense que tu ne m’aurais pas menti puisqu’on est censé présenter sa petite amie à sa vieille amie d’enfance et pas lui cacher.
Pacey était resté à l’intérieur, il observait la scène. Jen paraissait en colère, elle faisait des grands gestes, quant à Marc il l’écoutait, il avait apparemment du mal à parler. Soudain Jen s’arrêta et gifla Marc avant de partir.
Pacey sortit du café en courant.
Pacey : Qu’est ce qu’il s’est passé ?
Marc : Je viens d’annoncer à Jen que Claire est ma femme.
Pacey : Ta femme, ca ne pouvait pas être ta sœur ou une vieille amie, non il faut que tu sois marié.
Marc : Pacey, rattrape là et dit lui que je suis désolé.
Pacey : Ca ne suffira pas cette fois.

Pacey rattrapa Jen, elle était assise sur un banc. Il s’attendait à la retrouver en pleurs bizarrement elle était très calme.
Pacey : Est-ce que ca va ?
Jen : Je me sens stupide.
Pacey : Pour quelles raisons, cette fois ci tu n’as rien renversée.
Jen : Ce n’est pas drôle Pacey. Je n’aurais pas du m’engager dans une histoire avec lui, je le savais.
Pacey : Ecoute, il est peut être marié ca ne signifie pas qu’il aime sa femme.
Jen : Peut importe, il est marié, et il me la cachait, il m’a menti, il m’a trahi. J’en ai assez de souffrir, peu importe ce qu’il pourra dire ou faire, j’en ai fini avec lui et les hommes en général. Dès que j’ouvre mon cœur il se retrouve en milles morceaux, c’est terminé, plus jamais je ne ferais confiance. Plus jamais. Maintenant si tu veux bien j’aimerais que tu me ramènes chez moi s’il te plaît.
Pacey : Comme tu voudras.
Pacey arriva en retard à la maison.
Joey : Ou étiez vous passé ?
Voyant que Jen n’était pas avec lui : Où est Jen. ?
Pacey : Elle ne se sentait pas bien, elle a voulu rentrer à la maison.
Jack : Quand je l’ai vu tout à l’heure elle allait bien.
Pacey : Pour tout vous dire elle s’est disputée avec Marc.
Jack : Pour quelles raisons ?
Pacey : Elle n’a pas voulu me le dire.
Jack : Je vais l’appeler.
Pacey : Non ! Enfin je veux dire ; laisse lui un peu de temps, tu n’auras qu’à l’appeler demain.
Doug : Pacey a raison, d’autant plus qu’il est largement le temps de passer à table, n’est ce pas Joey ?
Joey : Oui, tout est prêt.

Tout le monde était préoccupé par l’absence de Jen, Joey savait très bien que Pacey en savait plus que ce qu’il avait bien voulu dire. Une fois que Doug et Jack furent partis, Joey questionna Pacey.
Joey : Alors tu vas me dire ce qu’il s’est passé ?
Pacey : De quoi tu parles ?
Joey : Ne fais pas l’innocent, je te parle de Jen, tu en sais bien plus que ce que tu nous a dit. Alors ?
Pacey : Très bien, Jen a aperçut Marc dans un café avec une autre femme.
Joey : Je croyais qu’il devait travailler !
Pacey : C’est ce que Jen croyait aussi.
Joey : Oh oh.
Pacey: Ca tu peux le dire, j’ai essayé de l’empêcher d’aller le voir, mais elle a réussi à m’échapper.
Joey : Milk shake?
Pacey: Non, ils buvaient un café. Ils sont partis discuter dehors. Je suis resté à l’intérieur jusqu’au moment où Jen a giflé Marc.
Joey : Elle l’a giflé !
Pacey : Oui, mais quand tu sauras pourquoi tu comprendras.
Joey : Pourquoi ?
Pacey : Si tu ne me coupais pas toutes les 5 minutes, tu le saurais déjà. Je suis donc sorti rejoindre Marc puisque Jen était partie et c’est là qu’il m’a dit que Claire..
Joey : Qui est Claire ?
Pacey : La jeune femme qui l’accompagnait, était sa femme.
Joey resta bouche bée : Quoi Marc est marié, mais il ne nous a jamais rien dit, il t’a donné des explications ?
Pacey : Non il ne m’a rien dit, je suis parti rejoindre Jen.
Joey : Comment va t elle ?
Pacey : Je suis inquiet, elle n’a pas versé une larme, pas un cri.
Joey : Et alors ?
Pacey : Elle a réagit trop calmement face à cette nouvelle, elle m’a dit qu’elle en avait marre des hommes que plus jamais elle ne se lancerait dans une relation amoureuse.
Joey : Elle changera d’avis, ils ne peuvent pas se quitter comme ca, Marc doit avoir une bonne explication à cette histoire. Ca fait maintenant 2 ans qu’il est à Capeside, on n’a jamais vu cette Claire, il ne peut pas être marié.
Pacey : Et pourtant si.
Joey : Mais il n’a pas d’alliance !
Pacey : Tu as remarqué ça !
Joey : En fait c’est Jen qui l’a vu en premier. Elle était avec moi quand Marc s’est présenté pour le boulot.
Pacey : Alors comme ça tu regardes les mains des hommes pour savoir s’ils sont mariés !
Joey : Pas moi, Jen!
Pacey : D’accord, je veux bien te croire.
Soudain Joey poussa un petit cri : Aïe.
Pacey : Tout va bien ?
Joey : Oui mais je viens de me prendre deux coups de pied. Je me demande parfois ce qu’ils peuvent faire tellement ils bougent.
Pacey s’approcha et mit sa maint sur le ventre de Joey, il approcha sa tête également.
Pacey : Bonjour les enfants c’est papa.
Joey reçut un autre coup.
Pacey : Ils m’écoutent !
Joey : Bien sûr qu’ils t’écoutent, ils entendent tout.
Pacey : Quand vous serez là je vous apprendrais à faire de la voile !
Deux autres coups de pied.
Pacey : Tu vois, ils voudront apprendre à naviguer !
Joey : Ca suffit maintenant les coups de pieds, tu leur parleras demain, je suis épuisée.
Pacey : Tu te rends compte que c’est notre première nuit ici.
Joey : Oui, ca me fait bizarre !
Pacey : Tu t’y habitueras, au fait quand veux-tu rouvrir ?
Joey : Je ne sais pas je pensais le faire après mon accouchement, le Dr Moore m’a ordonné de me reposer !
Pacey : J’espère bien que tu vas te reposer, je trouve déjà que tu en fais trop.
Joey : Tu crois que ce sera 2 garçons ou deux filles ? Ou alors un de chaque ?
Pacey : Je ne sais pas, un de chaque ce serait bien, quoique 2 garçons.
Joey : Ah non pas deux garçons, je ne veux pas me retrouver avec 2 Pacey junior, un me suffit largement !
Pacey : Ca veut dire quoi ?
Joey : Qu’avec un Pacey j’ai déjà assez de travail !
Pacey : Tu me vexes !
Joey : C’est vrai parfois tu agis comme un vrai gamin, mais quand tu le fais, je te trouve très sexy.
Pacey : Ah oui.
Joey : Oui.
Pcaey : Tu sais que je t’aime toi.
Joey : Je sais.

Ils allèrent se coucher et se blottirent dans les bras l’un de l’autre, c’était une nouvelle vie qui commençait pour eux.


Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis que Jen avait appris que Marc était marié. Il l’avait appelé plusieurs fois, mais elle refusait de lui parler. Lorsque Jen sortit de chez elle avec Amy, elle aperçut la voiture de Marc. Elle marcha rapidement en direction de sa voiture en espérant que Marc ne l’ai pas vu, malheureusement il arriva en courant vers elle.
Marc/ Jen attends, il faut qu’on parle.
Amy: Bonjour Marc.
Marc: Bonjour Amy.
Amy: Pourquoi tu ne dors plus à la maison ?
Jen : Amy, monte dans la voiture.
Amy : Mais maman…
Jen : Monte dans la voiture.
Amy s’exécuta à regret.
Jen se retourna vers Marc: Quand à toi je n’ai rien à te dire.
Marc : Moi oui je te dois des explications.
Jen : Je n’ai pas besoin d’explications, tu es marié c’est tout il n’y a rien d’autre à savoir.
Marc : C’est tout ! Tu ne veux pas entendre mon histoire.
Jen : Ecoute tu m’as menti c’est suffisant pour moi, je ne veux pas construire une relation basée sur le mensonge.
Marc : Je suis peut être marié mais ca ne veut pas dire que je l’aime.
Jen : Ecoute moi bien, Marc, si ce mariage n’avait vraiment pas d’importance pour toi pour je ne sais quelles raisons, tu m’en aurais parlé, tu aurais été honnête. J’aurais peut être essayer de comprendre ta situation. Mais le fait est que tu m’as menti pendant tout ce temps, et c’est une chose que je ne peux pas pardonner, maintenant excuse moi mais je dois emmener Amy à l’école.

Marc laissa passer Jen, il la regarda partir sans bouger, il était anéanti. Il n’avait pas entendu Grand-Mère arriver derrière lui.
Grand-Mère : Je crois qu’une bonne tasse de café vous ferait du bien.
Marc : Mme Ryan ! Je ne crois pas que Jen apprécierait.
Grand-Mère : Jen est partie travailler. Elle n’aura aucun moyen de le savoir, sauf si je lui dit ce qui n’est pas mon intention. Allez venez !
Ils s‘installèrent dans la cuisine, Grand-Mère lui servit une tasse de café.
Grand-Mère : Je ne sais pas ce qu’il se passe entre vous et ma petite fille, mais une chose est sûre, vous lui avez fait beaucoup de mal.
Marc : Si vous saviez comme je regrette, j’aurais du lui dire, des millions de fois j’ai essayé de tout lui avouer, mais c’était trop dur j’avais peur de sa réaction.
Grand-Mère : Il ne faut jamais remettre à demain ce qu’on peut faire le jour même. En attendant vous n’avez fait qu’aggraver la situation. Mais ne vous inquiétez pas, une fois que Jen sera calmée elle vous écoutera.
Marc : J’en doute.
Grand-Mère : Ne perdez pas espoir.
Marc : Je lui ai dit que j’étais marié.
Grand-Mère : C’est plus grave que je ne le pensais.
Marc : Vous devez me détester.
Grand-Mère : Bien sûr que non, je ne vous déteste pas, et si vous me racontiez tout.

Marc lui expliqua sa rencontre avec Claire lorsqu’il était au lycée. Elle était son premier amour, malheureusement pour eux leurs parents n’étaient pas du même avis. Marc venait d’un milieu aisé alors que Claire n’était que la fille d’un pauvre ouvrier. Leur bac en poche ils partirent tous les deux, loin de leur famille, pour se marier. Ils s’installèrent dans un appartement miteux, ils s’inscrivirent dans une université, et travaillèrent pour payer le loyer. Au début tout fonctionnait à merveille, ils étaient heureux, insouciant, mais les économies de Marc fondait à vue d’œil, il travaillait plus, allait de moins en moins en cours. Au bout d’une année, ils se rendirent compte de leur erreur et rentrèrent chez eux. Leurs parents étaient tellement contents de les retrouver qu’ils leur pardonnèrent leur escapade. Bien sûr ils mentirent sur le fait qu’ils étaient mariés. La vie les éloigna l’un de l’autre. Claire partit à Seattle. Puis ses parents divorcèrent il se retrouva entre eux, c’est pour cette raison qu’il décida de faire ses études à Boston, puis il s’installa à Capeside il y a deux ans. Il ne revit jamais Claire, jusqu’à ce qu’elle l’appelle il y a deux semaines. Elle voulait le voir pour lui parler, elle avait une nouvelle à lui annoncer. Juste avant que Jen n’arrive dans le café, Claire lui révélait qu’elle était fiancée et qu’elle allait se marier l’année prochaine. Pour cela il fallait d’abord qu’elle divorce. Elle avait emmené avec elle les papiers. Mais avec l’arrivée de Jen, Marc n’avait pas pu les signer.
Marc : Voilà vous savez tout. J’ai les papiers avec moi, je vais voir un avocat pour qu’il les vérifie et je les signerais.
Grand-Mère : Vous auriez du lui dire, elle aurait compris.
Marc : Je n’ai pas eu le courage.
Grand-Mère : Je vous conseille de lui laisser un peu de temps, je vous aime bien vous savez. Jen était heureuse avec vous, ca faisait tellement longtemps que je ne l’avais pas vu comme ca. Elle vous aime Marc j’en suis sûre. Il lui faudra du temps mais elle vous pardonnera je vous promets de faire mon possible pour qu’elle vous pardonne.
Marc : Merci, si vous saviez comme c’est important pour moi.
Grand-Mère : Alors maintenant filez, vous allez être en retard au travail.
Marc : Merci pour tout, ca m’a fait du bien de parler avec vous.

Lorsque Marc arriva, il trouva Joey dans le bureau.
Marc : Je croyais que tu devais te reposer.
Joey : C’est le cas, mais après ce que j’ai appris hier j’ai préféré venir te voir pour te passer un savon. Comment as tu pu lui cacher une chose pareille !
Marc : Laisse moi t’expliquer tu veux, c’était une erreur de jeunesse, nous nous sommes perdus de vu et aujourd’hui Claire veut se remarier, seulement pour ça il faut d’abord qu’on divorce.
Joey : Une erreur de jeunesse !
Marc : Ecoute Joey, Jen m’en veut déjà assez de l’avoir caché à Jen, je n’ai pas besoin que toi aussi tu me fasses la tête.
Joey : Je ne te fais pas la tête, je trouve stupide de lui avoir caché une telle chose. Tu savais combien Jen avait du mal a faire confiance, après stout ce temps, elle croyait en toi, et toi tu gâche tout !
Marc : J’ai essayé de lui parler ce matin mais elle refuse de m’écouter.
Joey : Je crois que le mieux pour toi serait que tu te fasses oublier quelque temps, laisse lui le temps de digérer la nouvelle.
Marc : De toute façon je voulais prendre quelques jours de vacances, je sais que ce n’est pas le moment mais je dois signer les papiers du divorce et les rendre à Claire, je préfère le faire en main propre plutôt que de lui envoyer.
Joey : C’est d’accord je vais trouver quelqu’un pour te remplacer. Préviens moi de ton retour.
Marc : Merci Joey tu es la meilleure patronne que j’ai jamais eue ! Et n’accouche pas avant mon retour.
Joey : Je ne suis enceinte que de 6 mois ½.
Marc : Oui mais les jumeaux vont peut être vouloir sortir plus vite que prévu.

Marc rentra chez lui prendre quelques affaires, il appela Claire pour la prévenir de son arrivée. Il passa devant la galerie, jeta un œil. Il vit que Jen était occupée avec un client, il continua son chemin. Il prit l’avion à Boston. Lorsqu’il arriva chez Claire ce fut elle qui lui ouvrit.
Claire : Marc, merci d’être venu si vite !
Marc : Je comprends que tu aies hâte de divorcer.
Claire : Tu as été un très bon mari ! Marc je te présente Peter mon fiancé.
Marc : Enchanté.
Claire : Peter, voici mon futur ex-mari Marc.
Marc : Tu lui as tout raconté ?
Peter : Quand je lui ai proposé de sortir avec moi, elle m’a tout de suite prévenu qu’elle était déjà mariée. Elle m’a expliqué sa situation et je n’ai vu aucun inconvénient à ça, du moins jusqu’à ce que je la demande en mariage.
Claire : D’après ce que j’ai pu comprendre tu n’aurais pas révélé à cette jeune femme notre situation.
Marc : Non, et je m’en mords les doigts.
Claire : Si elle t’aime vraiment elle comprendra.
Marc : Je ne sais pas, pour l’instant elle refuse de me voir. J’aurais du être honnête avec elle, elle l’a été avec moi sur son passé et moi je n’en ai pas eu le courage. Je ne suis qu’un imbécile.
Claire : Est ce que tu l’aimes ?
Marc : Je n’ai jamais aimé personne comme je l’aime.
Claire : Est ce qu’elle le sait ?
Marc : Non.
Claire : Ton cas est désespéré, allez viens j’ai préparé le dîner. Tu comptes rester quelques jours ?
Marc : Si tu acceptes ma présence !
Claire : Bien sûr nous avons plein de choses à nous raconter.

Marc resta à Seattle pour régler les derniers détails. Il avait prit un avocat pour pouvoir tout régler au plus vite. Claire et lui signèrent les papiers. Le divorce serait prononcé quelques mois plus tard. Marc resta plus longtemps que prévu, il en profita pour visiter la ville, et puis il appréciait d’avoir retrouvé Claire. Il se rendait compte qu’elle lui avait manqué pendant toutes ces années. Il aimait son rire, son rire lui avait manqué. Elle respirait la joie de vivre. Il regrettait d’avoir laissé la distance les séparer. Il se promit que ça n’arriverait plus. Claire lui promit de venir le voir à Capeside, Marc en avait profiter pour lui donner l’adresse de l’auberge de Joey.
Cela faisait maintenant 2 semaines qu’il était parti, Joey était impatiente qu’il revienne, la personne qui le remplaçait était une catastrophe. Avec son ventre qui devenait énorme, Joey restait de plus en plus à la maison pour se reposer.
Elle était tranquillement assise sur le canapé quand elle sentit une première contraction. Elle attendit quelques instants, plus rien. Elle avait vu le Dr, quelques jours plus tôt qui lui avait annoncé l’arrivée imminente des jumeaux. Quelques instants plus tard, Joey ressentit une autre contraction. Au fur et à mesure que le temps passait les contractions étaient de plus en plus rapprochées. Elle appela Pacey au restaurant.
Personne : Ice House, Bonjour, que puis je faire pour vous.
Joey : Andrew c’est Joey… Joey se plia en deux et poussa un petit cri.
Andrew : Mme Witter ? Tout va bien?
Joey : Andrew va chercher Pacey vite.
Les contractions étaient maintenant plus fortes et de plus en plus rapprochées.
Andrew courut dans les cuisines.
Andrew: Mr Witter, Mr Witter!
Pacey: Je suis là qu’est ce qu’il se passe
Andrew était essouflé : Votre femme…au téléphone…elle ne va pas bien.
Pacey courut à travers le restaurant et prit le téléphone.
Pacey : Joey tout va bien ?
Joey : Je crois que l’on va devoir aller à l’hôpital.
Pacey : Tu veux dire que…
Joy : Oui, nous allons avoir nos bébés, mais dêpechestoi j’ai des contractions toutes les 10 minutes !!
Joey poussa un autre cri.
Pacey : J’arrive tout de suite.
Pacey prit les clés de la voiture et partit en courant.
Pacey : John je te confie la boutique, ma femme va accoucher !
Pacey passa prendre Joey, il l’aida à s’installer dans la voiture entre deux contractions.
Pacey : Respire, Joey, respire, voilà, comme on l’a appris pendant les cours.
Joey : Regardes devant toi, je ne veux pas avoir un accident.
Joey poussa un autre cri.
Pacey : Voilà nous sommes arrivés.
Joey fut immédiatement conduite en salle d’accouchement. Pacey resta avec elle, jusqu’à la naissance des bébés. Lorsque le premier pointa le bout de son nez, Pacey ne put retenir une larme.
Dr Moore : Voilà votre garçon !
Joey : Un garçon, nous avons un garçon.
Dr Moore : Il va vous falloir fournir un dernier effort, le deuxième pointe déjà sa tête..

Joey serra la main de Pacey, sa présence à ses côtés la réconforter. Après un dernier effort le deuxième bébé arriva.
Dr Moore : Ca y est, c’est une petite fille. Toutes mes félicitations.
Joey : Comment vont-ils ?
Dr Moore : A première vue tout va bien, mais nous allons les examiner plus longuement une fois que vous les aurez vu.
Les pédiatres apportèrent les jumeaux à Joey.
Joey/ Ils sont si petits !
Pacey : Comment allons nous les appeler ?
Joey : J’aimerais appeler notre fille Lilian comme ma mère.
Pacey : D’accord et que dirais tu de Pacey junior pour le garçon.
Joey : Hors de question.
Pacey : Alors que dirais tu de William.
Joey : William c’est parfait.
Pédiatre : Nous devons les reprendre, nous vous les ramènerons une fois que vous serez dans votre chambre.
Pacey : Je peux te laisser je vais prévenir tout le monde.
Joey : Reviens vite.
Pacey : Je te le promets.

Lorsque Pacey rejoignit Joey, elle était dans sa chambre, leurs enfants étaient dans leurs couveuses. Joey les observait tous les deux.
Pacey : Voilà j’ai prévenu tout le monde, et tu ne connais pas encore la nouvelle.
Joey : Quelle nouvelle ?
Pacey : J’ai parlé à Alexander, ta sœur est en route pour l’hôpital.
Joey : Vous avez entendu les enfants votre cousine va naître le même jour que vous.
Pacey : J’ai réussi à joindre Marc ; il est sur le chemin du retour.
Joey : Je suis contente qu’il revienne, la personne qui la remplace accumule les gaffes !
Pacey : Tu devrais te reposer.
Joey : Je n’ai pas envie, je ne me lasse pas de les contempler.
Pacey : Ils sont aussi beaux que leur père !
Joey : J’espère pour Lilian qu’elle ne te ressemblera pas !
Pacey : Et pourquoi ?
Joey : Est ce que tu voudrais que je ressemble à mon père ?
Pacey : Euh, non pas vraiment.
La porte s’ouvrit laissant passer seulement la tête de Jen.
Jen : Coucou, on peut entrer.
Joey : Avec plaisir.
Lorsque la porte s’ouvrit, Jack, Doug, Grand-Mère et Amy entrèrent.
Pacey : Tout le monde est venu !
Doug : Je n’allais pas attendre avoir de voir mes neveux.
Pacey : En fait c’est ton neveu et ta nièce.
Jack : Tu nous avais caché ça.
Jen : Comment s’appellent-ils.
Joey: Lilian et William.
Grand-Mère: Toutes mes félicitations Joey, à vous aussi Pacey.
Joey : Merci.
Grand-Mère : Au fait vous avez des nouvelles de Marc ?
Joey regarda Pacey avec étonnement, puis elle porta son regard sur Jen.
Jen : Grand-Mère, je t’ai déjà dit de ne pas parler de lui en ma présence.
Grand-Mère : Je ne faisais que m’informer Jenifer.
Joey : Il devrait rentrer bientôt Pacey l’a eu au téléphone.
Jack : Il était parti ou ?
Joey : A Seattle, régler quelques affaires.
Jen : Vous avez fini de parler de Marc.
Marc : Quelqu’un parle de moi.
Amy courut dans les bras de Marc.
Amy : Marc !
Marc : Salut mon ange ! Alors tu as été sage pendant mon absence ?
Amy : Oui, je suis contente que tu sois revenu, maman me disait que tu ne reviendrais jamais.
Marc regarda Jen : Ah oui ta maman disait ça et bien ta maman s’est trompée, tu vois je suis là.
Jen : Amy, on rentre à la maison, tata Joey doit se reposer.
Amy : Mais on vient d’arriver.
Jen : Je viendrais te voir demain.
Lorsque Jen partit Marc s’excusa.
Jack : Il ne faut pas t’excuser Jen est une sacrée tête de mule.
Marc : Je commence vraiment à en douter. En tout cas tout est réglé, je suis allé à Seattle pour signer les papiers du divorce. Il sera prononcé officiellement dans quelques mois.
Jack : En tout cas le fait qu’elle ne veuille pas te voir complique un peu les choses, tu ne pourras jamais lui expliquer.
Marc : De toute façon, elle n’aura pas à supporte ma présence longtemps, je repars pour Seattle.
Joey : Quoi ! Mais j’ai besoin de toi à la librairie .
Marc : Je resterais le temps que tu trouves quelqu’un de fiable même si ça prend des semaines.
Joey : Tu ne peux pas me faire ça !
Marc : Je suis désolé Joey, je ne peux pas vivre dans la même ville qu’elle. Elle ne veut plus me voir, et je ne supporterais pas de la voir tous les jours sans être avec elle.
Jack : Vous êtes vraiment deux imbéciles.
Marc : Pardon !
Jack : Toi pour lui avoir caché ce « détail » et elle pour être si dure avec elle même. Tu l’aimes ?
Marc fut gêné de devoir répondre à une telle question devant tout le monde : Euh, oui, je l’aime.
Jack : Bon et bien va lui dire.
Marc : Ce n’est pas si simple, elle a beaucoup souffert et…
Jack : Et il est temps que ça s’arrête. Jen sera heureuse avec toi, Amy t’adore.
Marc: Jack, laisse tomber j’ai déjà essayer de lui parler.
Joey : Moi aussi
Grand-Mère : Moi aussi.
Jack : Moi aussi mais je peux toujours essayer.
Marc : Jack, ne fais pas ça s’il te plaît, ça ne servirait à rien. C’est fini entre Jen et moi, je me suis assez battu pour être avec elle, je ne veux pas recommencer. Oublions Jen et notre histoire quelques instants pour nous concentrer sur ces 2 bouts de choux. Ce sont eux les vedettes aujourd’hui.

Les jours passèrent rapidement, Joey rentra à la maison, Pacey avait terminé la chambre des jumeaux pendant l’absence de Joey. Il avait pris congés quelques jours pour pouvoir profiter de sa petite famille. Bessie avait accouché le même jour que Joey, la petite Anna avait décidé de pointer le bout de son nez en avance. Ce fut Bessie qui vint rendre visite à Joey la première. Avec les jumeaux ils étaient plus difficiles de voyager. Elle était venu passer quelques jours avec Alexander pendant les vacances de printemps. Alexander passait tout son temps avec Lily. Joey le vit rarement. Mais quand il était là il s’occupait à merveille de sa petite sœur et des jumeaux. Joey était très contente que Bessie soit venue la voir, le B&B n’était pas encore ouvert, elle avait beaucoup de temps à lui consacrer. Comme il faisait beau elles passaient les après midi à se promener avec les enfants. Bessie ne resta qu’une semaine.
L’été arrivait tout doucement. Joey avait fini par trouver quelqu’un pour remplacer Marc. Il devait partir le lendemain.
Joey : Je suis tellement triste que Marc s’en aille, Jen fait une terrible erreur.
Pacey : Joey, Marc nous a demandé de ne pas nous en occuper.
Joey : Il faut que quelqu’un lui ouvre les yeux.
Pacey : Ca ne sera pas toi. Je sais qu’elle vient te voir tout à l’heure, si je ne suis pas rentré avant qu’elle arrive, essaie de tenir ta langue ; Marc ne veut pas qu’elle sache qu’il s’en va
Joey : D’accord, je ne dirais rien. Tu en as pour longtemps ?
Pacey : Non, je vais vérifier les stocks, faire une commande et si j’ai encore le temps je discuterais des menus avec John.
Joey : Donc tu ne seras pas rentré avant dîner.
Pacey : Tu sais que je préférerais rester avec toi et les enfants mais il faut à tout prix que j’aille au restaurant.
Joey : Je sais, mais j’avais pris l’habitude que tu sois avec moi à la maison.
Pacey : Je vais faire de mon mieux pour revenir vite.
Il l’embrassa sur le front, embrassa les jumeaux dans leur berceau.
Sur la route, il croisa Jen qui arrivait.
Jen : Salut, alors comment va notre jeune maman ?
Joey : Plutôt bien, un peu fatiguée mais je suis comblée.
Jen : Ca n’est pas trop dur de leur donner le biberon en même temps.
Joey : Je dois dire que Pacey m’aide beaucoup.
Jen : C’est un papa formidable, j’aurais aimé qu’Amy connaisse son père.
Joey ne put retenir sa langue : Tu sais qu’il y a quelqu’un qui ne demande qu’à remplir ce rôle.
Jen ; Joey, je ne …
Joey ne put se retenir : Non Jen cette fois ci tu vas m’écouter. Marc part demain matin pour Seattle. Il ne veut pas rester dans la même ville que toi. Il t’aime Jen, il aime Amy comme s’il était son père. Il ne demande qu’à vous rendre heureuses. Tu ne lui as pas laissé le temps de s’expliquer, si tu le laisses partir tu vas le regretter.
Jen : Dois je te rappeler qu’il est marié.
Joey : Etait marié, si sa femme était venue c’était pour lui faire signer les papiers du divorce.
Jen : Peu importe il m’a menti, il savait très bien à quel point j’avais du mal à faire confiance aux hommes. Il m’en aurait parlé tout de suite je n’aurais peut être pas réagi de cette façon.
Joey : Tu ne connais pas son histoire.
Jen : Il n’a jamais voulu m’en parler.
Joey : Il avait peur de te perdre, peur de ta réaction quand tu apprendrais son passé, peur que tu fuis devant une éventuelle difficulté.
Jen : C’est trop tard maintenant.
Joey : Il n’est jamais trop tard pour le bonheur.

Joey lui raconta l’histoire de Marc, Jen ne savait plus quoi penser, elle se sentait stupide, elle avait peur du bonheur, elle avait vu dans ce mariage l’occasion de fuir pour ne pas souffrir plus tard. En quittant Joey, elle déposa Amy chez Jack.
Jack : Jen qu’est ce qui t’amène ?
Jen : Est ce que tu peux garder Amy, je vais voir Marc.
Jack : Pourquoi ?
Jen : Il est temps que nous ayons une discussion.
Jack : Tu sais qu’il s’en va demain.
Joey : Joey me l’a dit.
Jack : Doug avait parié avec Pacey pour savoir lequel de nous deux te l’avouerait en premier. Je crois que Doug a perdu son pari.
Jen. : Tu ne m’aurais rien dit ?
Jack : Tu ne veux plus entendre parler de Marc depuis que tu l’as surpris dans ce restaurant. A chaque fois que je voulais te parler de lui tu m’étais fin à la conversation brutalement et tu partais. Tu es vraiment têtue parfois.
Jen : La prochaine fois je t’écouterais.
Jack : J’espère pour toi qu’il n’y aura pas de prochaine fois. Allez file, et ne t’inquiète pas Amy peut dormir ici ce soir je la conduirais à l’école demain matin.
Jen : Tu es un amour.
Jack : Je sais.
Jen courut à sa voiture, elle s’arrêta devant l’appartement de Marc, elle prit sa respiration avant de frapper à la porte. Personne. Elle essaya de nouveau. Toujours rien. Elle frappa plus fort et appela Marc. Toujours rien.
Le concierge était monté attirer par le bruit. Il lui dit que Marc était déjà parti, il avait un train à 18h30 pour Boston. Jen regarda sa montre 18h10. Elle fonça jusqu’à la gare, malheureusement à cette heure ci même dans une ville comme Capeside il y avait de temps en temps des bouchons. Lorsqu’elle aperçut les ambulances elle comprit qu’il y avait eu un accident. Cela signifiait que la route principale pour aller à la gare allait être bloquait pendant un certain temps. Jen commençait à s’impatientait. 18h15. Elle vit une place vide juste devant elle, elle réussit à se garer à coup de klaxons. Elle descendit de la voiture et courut jusqu’à la gare. Elle regarda le panneau d’affichage. Boston 18h30 Quai n°5. Elle courait de plus en plus vite, bousculant les gens sur son passage. 18h31. Elle aperçut un train qui partait, il était trop tard, il l’avait raté et maintenant Marc était parti. Elle se dirigea vers la sortie lorsqu’elle l’aperçut le long du quai.
Jen : Marc !
Marc : Jen mais qu’est ce que tu fais ?
Jen : Tu devrais être dans le train….celui qui est parti…je l’ai vu.
Marc : Non, mon train est retardé, celui ci partait pour New York.
Elle regarda de nouveau le panneau d’affichage. Boston 18h30 retardé. Elle avait lu la ligne du dessus.
Marc : Ca ne me dit toujours pas pourquoi tu es là. Tu es venu me dire au revoir ?
Jen avait son cœur qui battait à cent à l’heure, ses mains tremblaient. Elle prit sa respiration et lui dit.
Jen : Je suis venu te demander de rester.
Marc ne disait plus rien, il avait du mal à y croire.
Jen : Il est peut être trop tard, j’ai peut être tout gâcher entre nous, mais j’aimerais nous donner une seconde chance. Joey m’a tout raconté pour Claire, j’aurais du t’écouter, j’aurais du te faire confiance. Je veux que tu me rendes heureuse, je veux que tu sois un père pour Amy. Je t’aime.
Marc la regarda, il avait rêvé tellement fois qu’elle prononce ces mots, qu’elle lui dise qu’elle l’aimait. Et elle était là devant lui, tellement belle. Il s’approcha doucement d’elle, lui caressa la joue.
Marc : Jen Lindley tu es la femme la plus têtue et la plus compliquée que j’ai jamais rencontrée, mais je t’aime et j’aime Amy comme si c’était ma propre fille.
Jen : Ca veut dire que tu me donnes une seconde chance ?
Marc : Ce serait plutôt à moi de te demander ça.
Jen : Je suis d’accord pour qu’on se donne une seconde chance.
Marc : Je suis d’accord aussi.
Ils s’embrassèrent tendrement.
Jen : Plus question de partir à Seattl?
Marc : Non, mais je crois qu’il va y avoir un petit problème.
Jen : Lequel ?
Marc : J’ai rendu mon appartement.
Jen : Alors tu viens vivre avec nous, enfin si tu es d’accord pour vivre avec Grand-mère ?
Marc : Avec toi je vivrais n’importe ou.
Ils partirent bras dessus, bras dessous. Jen avait enfin trouvé l’amour et un père pour sa fille.


Un an était passé, le printemps était là, avec lui les oiseaux et les arbres en fleurs. Joey et Pacey avaient ouvert le B&B l’année dernière en juin pour commencer la saison estivale. Le B&B était plein tout au long de l’année, Joey avait engagé plusieurs personnes pour l’aider à tenir l’auberge. Ils prévoyaient même de faire une extension. Aujourd’hui tout le monde était réuni pour ce jour de fête. Dawson était venu avec sa nouvelle petite amie, Bessie et Bodie étaient là également, leur petite Anna jouait avec les jumeaux sous l’œil attentif d’Amy. Claire et son mari Peter avait également fait le déplacement. Jen les rencontra et elle devint immédiatement amie avec Claire. Ils allèrent souvent leur rendre visite à Seattle. Jack et Joey se tenaient respectivement au côté de Marc et de Jen.
Prêtre : Marc, voulez vous prendre pour épouse Jenifer ici présente.
Marc : Oui, je le veux.
Prêtre : Et vous Jenifer voulez vous prendre pour époux Marc ici présent.
Jen : Je le veux.
Prêtre : Je vous déclare alors mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.
Marc et Jen échangèrent un baiser sous les applaudissements des leurs invités. Lorsqu’ils descendirent le long de l’allée on pouvait voir la mine resplendissante de Jen ainsi qu’un joli petit ventre rond qui se dessinait sous sa robe blanche.

FIN


Appréciations : Tout d’abord, c’est une très belle fin, j’adore. Alors, maintenant, reprenons depuis le début, tu n’es pas sans savoir que j’adore tout ce que tu écris et cette histoire ne déroge pas à la règle. Elle est fluide et se lit très facilement, tout s’enchaîne et coule de source. J’aime beaucoup l’histoire de Pacey et Joey et j’avoue que je me suis laissée prendre à celle de Jen et Marc très volontiers. J’ai adoré le passage où ils couchent ensemble pour la première fois dans le bureau de Joey et l’arriver de celle-ci, même si ça réaction lorsqu’elle empêche Marc d’embrasser Jen m’a surprise, elle qui faisait son possible pour les mettre ensemble ! Oh, il y a une question qui m’a taraudait tout au long de l’histoire, Jen parlent de Henry et du père d’Amy comme étant les hommes qui aient comptés dans sa vie, et je me demandais ce qu’elle faisait de C.J., à moins bien sûr que tu ais fais de lui le père d’Amy…Enfin, j’ai adoré la scène où Pacey tente d’empêcher Jen d’entré dans le café et j’ai revécu avec plaisir la scène de la cinquième saison, que j’avais déjà adoré !
En conclusion, j’ai beaucoup aime cette histoire et j’attends la suivante avec impatience.
Ecrit par lilis012 
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