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Quand l'équilibre ne tient qu' à un fil.

Joey : Jamais je ne te pardonnerai. Tu n'existe plus pour moi Dawson.

Sur ces mots, Joey venait de mettre fin à plus de 10 ans d'amitié. Mais comment pouvait-elle faire autrement ? Il venait de lui forcer la main pour que la jeune fille envoie son propre père en prison ! Il avait découvert que Mike Potter avait replonger dans les méandres de la drogue. Joey avait du donner son père à la police ! A cause de cela elle n'avait pas eu d'autres choix que de lui dire...


Joey : Adieu Dawson.
Dawson : Bye Joey.


Il savait que Joey parler sous le poids de la colère. Il savait qu'elle reviendrait vers lui quand le temps aura fait son oeuvre. Elle est raisonnable alors elle comprendrait et ne le rendrait plus responsable d'avoir détruit son foyer. Dawson décida d'aller passer l' été en compagnie de sa mère, en Floride. La rentrée approcha, Dawson était revenu à Capeside mais il n'osait toujours pas parler à Joey.
" La rentrée nous y aidera sûrement" se disait-il pour se donner du courage.

Ce jour tant attendu pour Dawson arriva enfin et à la pause du midi, la bande au grand complet se retrouva à sa place habituelle.

Jack : Alors tout le monde, bilan de la première matinée ?
Jen : Un cauchemar ! J'ai un vieux proctologue en guise de prof de maths ! Je suis ravie...
Pacey : Un quoi ?
Joey : Un proctologue Pacey ! Tu ne connais pas ? Oh, tu m'en vois étonné, je croyais que tu en consultais un ! Jen éclata de rire à ce moment- là.
Pacey : Mais c'est quoi bon sang ! s' exclama Pacey irrité.
Joey : un proctologue c'est un médecin Pacey !
Pacey : C'est pour cette raison que Jen a éclaté de rire ? demanda-t-il perplexe.
Jen : Un proctologue, Pacey, est un médecin spécialisé dans les maladies annales mais aussi dans celles du rectum... acheva Jen au bord du fou rire !
Pacey : Ce n'est pas moi qui devrait consulté Potter, c'est toi ! Des fois on dirait que tu as un balais de bloqué dans cette partie de ton anatomie ! lança-t-il acerbe.
Joey : Oh blessée ! Eh non, tu ne m'atteins pas, je ne serai pas atteinte par un futur plombier qui ne connaît même pas son vocabulaire et qui ne le juge pas nécessaire!
Pacey : hé la zoophile, tu ferais bien de te taire !
Dawson : J'ai du loupé un épisode... J'ai manqué tant de choses que cela cet été ? Jen opina, Pourquoi dis-tu que Joey est zoophile Pacey ?
Pacey : Notre chère Joey Potter que tu vois là a troqué son amour pour toi contre un nouvel amour pour les animaux !
Tous éclatèrent de rire à l'exeption de Joey qui, malgré l'effort qu'elle faisait pour le dissimuler, souriait.
Pacey : Madame prends des cours d'équitation ! précisa-t-il devant le regard perplexe de Dawson.

Joey : Ce ne sont pas des cours ! Je monte une jument de temps en temps car je dois prendre soin d'elle et nettoyer son box ! Monter Chocolat, ce n'est pas mon nouveau passe-temps, c'est ce qui paye mes factures ! C'est le seul job que j'ai trouvé depuis que papa à tout foutu en l'air...

Un silence gênée s'était installé à table à l'évocation de Mike Potter. Joey remarqua sa maladresse.

Joey : Non, Dawson ! Tu n'as rien à te repprocher. C'est mon père l'unique fautif ! Elle esquissa un petit sourire en guise d'excuse, Dawson lui répondit par un sourire, signe que tout était oublié. L'orage était terminé.

Les semaines passèrent et tout le monde s'accomodaient à sa nouvelle classe. Andie était enfin rentrée de la clinique après quelques semaines de repos forcé. Elle semblait distante depuis son retour. Mais Pacey faisait preuve de beaucoup de patience avec elle. Il était dans la chambre de la jeune femme, il lisait négligemment un magazine féminin allongé sur le lit tandis qu' Andie faisait ses devoirs au bureau. Un silence bizarre régnait dans la pièce et Pacey était bien décidé à le briser.

Pacey : Andie, Andie, Andie. Que fait-on ?
Andie : Je travaille pour rattraper le retard que j'ai en cours et toi... Euh... Tu passes le temps !
Pacey : Andie, qu'est-ce qui se passe ?
Andie : Rien du tout !
Pacey : Tu me caches quelque chose Mac Phee. Ne dis pas le contraire et dis-moi la vérité. Je te connais par coeur Mac Phee alors parles ! C'est cela où je me transforme en apprenti cambrileur à la recherche de tes noirs secrets...
Andie : Mais rien Pacey ! Je t'assure ! Tu veux des ching gum à l'eucalyptus ?
Pacey : Non merci Andie ! N'essayes pas de détourner mon attention cela ne marchera pas ! Dis-moi le problème Andie ! Je suis pas le grand méchant loup, je suis un vrai pacifiste dans l'âme, je ne vais pas te manger...
Andie : Bon, tu ne me laisses pas de choix. Je pars à Washington.
Pacey : Comment cela ? Encore ! Pour te soigner c'est cela ?
Andie : Non, pour y vivre.
Pacey : Quoi ! Tu m'expliques ou tu préfères que je prenne des cours de rames encore longtemps ? Mon petit cerveau trop étriqué n'a pas tout suivit...
Andie : J'avoue que j'ai toujours eu un faible pour les rameurs d'aviron...
Pacey : Andie je commence à perdre patience et mon sens de l'humour arrive à expiration ! Pourquoi tu t' en vas ? On n'est pas bien là tout les deux ? Pacey se leva pour serrer sa chérie contre lui, mais la jeune fille repoussa discrétement son étreinte.
Andie : J’ai quelquechose à t’avouer mais avant cela promets moi que quoique je dise tu ne m’en voudras pas...
Pacey : Andie, tu me connais !
Andie : Justement Pacey ! Promets moi s’il te plaît, dit-elle au bord des larmes.
Pacey : Je te promets ma chérie, ne pleures pas mon coeur. Calmes- toi...
Andie : J’ai un stage d’ un an à Washington et papa à dit que cela serait super pour mon admission à Harvard. En plus ce stage est à la Maison Blanche ! C’est une opportunité à saisir tu vois ! Mais un an c’est ... Une éternité ! Je ne veux pas te perdre Pacey, tu le sais mais...Elle n’osait plus le regarder en face de peur qu’il comprenne ou elle voulait en venir... Mais Pacey n’ était pas idiot, il finissa sa phrase à sa place.

Pacey : Mais tu veux y aller. Je le comprends très bien Mac Phee. Un an c’est long mais je saurais t’attendre. Je t’aime. Je ne vois pas où est le problème.
Andie : Justement Pacey. J’en ai marre de te faire attendre. Je ne veux pas que tu gâches une année de ta vie à m’ attendre. Tu vaux mieux que cela !
 Pacey : Attends, es- tu en train de rompre Mac Phee ? C’est cela que tu as tant de mal à me dire ?
Andie : Oui Pacey... Je t’aime mais... comprends-moi j’ai besoin d’air !
 Pacey : Ah parce que je ne te laisse pas assez d’espace peut-être ? Cela fait des semaines que je te laisse tranquille Andie ! Alors tu n’as pas le droit de dire que je t’ étouffe ! Tu n’ as pas le droit tu m’entends !
Andie : Cela n’a rien à voir avec toi Witter ! Je t’aime mais j’ai besoin de me reconstruire... Loin de Capeside, et loin de...
Pacey : De moi. Loin de moi, hein Andie ?
Andie : Pas loin de toi, loin de nous. C’ est différent. J’ai besoin d’ être ailleurs quelques temps et j’ai besoin de voir d’autre personne en dehors de notre petit groupe.
Pacey : Bien, je comprends. Je t’aime Mac Phee. Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi. Tu m’as rendu meilleur. Tu as cru en moi. Pour cela je te serais toujours reconnaissant. Ne m’oublies pas Mac Phee. J’espère que tu te souviendras de moi, non pas parce que j’ai été le premier, mais plutôt parce que nous avons beaucoup compté l’un pour l’autre.
Andie : Tu compteras toujours énormément pour moi Witter. Prends soin de toi.
Pacey : Toi prends soin de toi.Sur ce, Pacey l’embrassa sur le front, prit sa veste et quitta la maison.

 Il avait vécut une très belle histoire avec Andie et rien n’ avait pu l’ entacher, pas même leur rupture. Pacey alla directement chez lui, dans sa chambre. Il ne voulait voir personne. Il se sentait tellement mal. Etendu sur son lit, il versa toutes les larmes de son corps jusqu’ à ce que sa poitrine fut trop doulouse pour qu’il continut à se lamenter sur son sort.

Il sortit et se retrouva au ponton. Il avait embrassé Andie à cette endroit pour leur premier baiser. Il s’ asseya sur un banc face à l’océan et à cet instant précis, il craqua. Il venait de perdre l’amour de sa vie. Il était tellement heureux avec Andie.

D’un coup, Il sentit quelqu’un s’approchait de lui.

Passante : ça va jeune homme ? demanda une vieille femme compatissante.
Pacey : ça va aller, je vous remercie, répondit Pacey en essayant de faire bonne figure.
Passante : Ne vous en faîtes pas jeune homme, cela passera. Cela passe toujours avec le temps.
Pacey : Comment vous savez que ... ? demanda-t-il perplexe.

Passante : On pleure toujours aussi fort pour un chagrin d’amour à votre âge. Cela vous semble impossible pour l’instant mais je vous assure que cela passera. Un amour en chasse un autre vous verrez.
Pacey : Merci Madame.

La vielle femme partit comme elle était apparue, comme un courant d’air.

Joey se balladait sur le ponton tranquillement. Elle aimait Capeside le soir, personne dans les rues pour la regarder comme la fille d’un criminel, personne pour la juger ou pour la critiquer. Elle s’approcha du rivage pour observer les vagues lorsque soudain...

Joey : Pacey ? Mais qu’est ce que tu ...
Pacey : Oh non, il ne manquait plus que toi ! Laisse- moi tranquille Potter.
 Joey : Qu’est ce qui se passe Pacey, pourquoi tu pleures ?

Pacey : C’est Andie... Avec elle c’est... Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, un sanglot étouffait l’en empêcha.

Elle ne savait pas comment réagir, c’est la première fois qu’elle n’ était pas sarcastique avec Pacey. Elle fit la seule chose qui lui vînt à l’esprit.
Joey : Viens là, dit-elle en le serrant pour qu’ il puisse pleurer, pleure cela te fera du bien.
Pacey : C’est pas vrai ! Il fallait que cela m’ arrive devant toi ! dit-il avec un petit sourire.
Joey : C’est rien Witter, cela te fera du bien.Alors, comme s’il avait attendu sa permission, Pacey pleura encore et encore. Les trésaillements s’arrèterent après un long moment. Il se releva et regarda Joey.

Pacey : Merci.

Joey : De rien, lui dit-elle quelque peu gênée.
Pacey : C’est le début d’une nouvelle année, c’est peut- être le début d’une amitié.
Joey : Je ne te savais pas désespéré à ce point, fit-elle avec un petit sourire.


Une semaine plus tard, Andie devait quitté Capeside d’une minute à l’ autre...

Andie : Je vous promets de revenir. Je ne vous oublierai jamais.
Jack : A bientôt petite soeur.Prends soin de toi. Je t’ aime.
Andie : Je t’ aime aussi petit frère.
Jen : Tu me raconteras tout dans les moindres détails ?
Andie : Promis ma belle. Prends soin de mon frère...

Grams : Ne t’en fais pas, sa chambre est toujours chez moi, autant de temps qu’ il le souhaitera, murmura Grams à l’oreille d’ Andie pour tenter de la rassurer tandis qu’ elle la serrait contre elle.

Avant de partir, Andie le chercha du regard. Il n’ était pas venu lui dire au revoir. Elle aurait tant aimé qu’il vienne la voir une dernière fois. De la même manière qu’ il était venu la voir quand elle avait du aller en clinique. Mais cette fois, c’ était différent ils avaient rompu... Elle s’approcha du taxi, prête à ouvrir la porte mais sa gestuelle était très lente, elle voulait lui laisser une chance, à tout prix. Son malaise était perceptible. Dawson et Joey s’ approchèrent.

Dawson : Je suis sûre qu’ il voulait venir...
Joey : Tu sais, je l’ ai vu juste après votre discussion... Il était triste, tellement triste... Tu lui as dit au revoir ce soir-là, peut-être que c’est ce qu’ il s’ est dit...
Andie : Merci vous deux ! Prenez soin de vous. Vous veillerez sur lui et préservez votre amitié. Au commencement, le groupe, c’était vous trois. Ne l’oubliez jamais.
Joey : T’inquiète pas ! Je te promets que je veillerai sur lui.Rassurée sur le sort de Pacey, Andie s’engouffra dans le taxi après un ultime regars vers la ville qui lui avait tant apporté. La voiture démarrait alors qu’on entendit quelqu’un crier au loin.

Quelqu’un : Andie ! Andie ! Andie reconnu sa voix instantanément.

Andie : Chauffeur, arrêtez-vous s’il vous plaît !
Pacey : Mac Phee attends ! hurla Pacey à pleins poumons.
Andie : Arrêtez- vous ! VITE !
Chauffeur : D’ accord, d’ accord, une minute !
Andie : Merci, dit-elle plus calmement.
Chauffeur : Mais attention mademoiselle, le compteur tourne...
Andie : Cela m’ est égal, il en vaut la peine.

Elle se faufila en dehors de l’habitacle à la vitesse de la lumière tandis que Pacey s’ approcha de la jeune femme, à bout de souffle, il la prit contre lui.

Pacey : Ecoutes mon coeur, il fait «  Boum, boum, boum  »
Andie : Le mien bat encore plus fort. Mais dis moi Witter, cette scène n’ aurait-elle pas un air de déjà vu ?
Pacey : Oui mais tout est différent à présent, dit-il une once de tristesse dans la voix.
Andie : Pas tout. On est là, nous.
Pacey : Prends soin de toi Mac Phee. Eblouïe-les. Eblouïe le Président avec tes méthodes draconiènnes d’organisation.
Andie : J’essayerai, lui répondit-elle un éclatant sourire aux lèvres, Merci. Merci pour tout Witter. Merci pour ce que tu m’ as apporté.
Pacey : Merci à toi Andréa Mac Phee.

Une dernière fois, il s’ approcha et il l’ embrassa. Ils sentaient que ce baiser était différent des autres, et celui-ci était le plus douloureux. Le dernier baiser. Ils savaient tous les deux qu’il n’ y en aurait plus d’ autre. Ce moment privilégié était une bien jolie façon de conclure leur histoire. Andie était apparue dans la vie de Pacey à bord d’ une voiture et elle en repartait à l’arrière d’ une autre... La boucle était bouclée et une page de la vie de Pacey se tournait définitivement.


Pacey devait reprendre sa vie là où il l’avait laissé avant Andie, mais il devait aussi rester l’homme qu’elle avait amélioré et qu’ il tenterait de faire avancer. Et pour commencer il devait aller travailler ! Il alla au vidéo-club où Dawson l’ attendait.

Pacey : T’ es là depuis longtemps ? lui demanda-t-il peu enjoué.
Dawson : Quand on t’ a vu arriver vers Andie, on a préféré vous laissez seuls pour que vous puissiez vous dire au revoir et depuis, je suis ici.
Pacey : Merci vieux, dit-il touché.
Dawson : C’ est rien. Mais en vérité, l’ idée ne vient pas de moi, mais de Joey.

Pacey : Oh ! fit-il étonné.
Dawson : Elle voulait que vous ayez « un beau souvenir de plus».
Pacey : C’est vraiment gentil de sa part, dit-il vraiment touché.

C’est dans cette ambiance morose que Pacey et Dawson passèrent leur fin de journée. Apres son travail, Pacey alla faire un tour aux ruines, il aimait flâner là-bas quand son moral n’était pas au plus haut niveau. Il aimait ce lieu calme et reposant où peu de monde venait.


Les jours passèrent et le groupe vaquait tranquillement à ses occupations. Pacey restait assidu en cours, Dawson écrivait son film, Jen et Jack demeuraient inséparables, et Joey faisait de plus en plus d’équitation.


Mais un jour, alors que Joey montait Chocolat, la jument prit peur et se cambra sans raison apparante. Joey se cogna la tête contre une pierre, inconsciente... Par chance, le responsable des écuries passa par là.
Responsable : Mademoiselle Potter ? Mademoiselle Potter ?Dès qu’ il comprit la gravité de la situation, il appela les secours...

Trois jours plus tard, le médecin lui avait annoncé à son réveil qu'elle ne marcherait plus jamais normalement. Deux jours de coma avaient suffit à boulverser sa vie à jamais...

Docteur : Vous êtes atteinte d'infirmité motrice cérébrale.
Joey : Qu’est-ce que cela signifie en clair ?
Docteur : Vous subissez une perte d'équilibre suffisamment importante pour vous empêcher de marcher sans l’ aide d’ un tiers. Et ce n’est pas tout. Il y a d'autres complications. Vos muscles se rétracteront au moindre effort, à cause de ce qu‘ on appelle de la spasticité, cela vous empêchera par exemple de faire vous déhancher. Votre spasticité pourrait provoquer des douleurs musculaires plus ou moins fortes, c’est selon. Sachez que votre organisme influt sur ses douleurs, au plus vous serez fatiguée, au plus vous souffrirez. Votre vitesse d’écriture en sera aussi diminuée. Mais pour cela vous aurez ce qu’ on appelle un tiers-temps, vingts minutes supplémentaires par heure à chaque épreuve écrite.
Joey : Tout cela ne sont que des effets secondaires, comparé à ce que vous m’ avez annoncé...
Docteur : Je sais, tout cela peut vous paraître un peu abrupte... Je suis désolé Joey.


Quinze jours étaient passé depuis cette terrible nouvelle mais Joey était toujours sous le choc.


Comment vais-je faire ? Comment survivre à cette épreuve ? Remarque, ce n'est qu'une épreuve de plus dans la pauvre vie de Joey Potter.

Avant elle ne réalisait pas la chance qu'elle avait de mener une vie normale. Elle ne savait pas ce qu'était la vraie sensation de liberté. Maintenant, elle n'était que prisonnière de ce corps invalide. Elle ne pourrait plus jamais bouger seule ou sans aide médicale. Jamais elle ne s'était senti aussi humiliée par la vie...

Elle devenait une chose inutile, une sorte de poids que sa famille devait subir. Joey avait toujours aimé regarder des spectacles de danse à la télévision, elle avait le rêve secret de prendre des cours et d'en faire son métier. Dorénavant, elle devait tout remettre en question. Oublier ses rêves d'enfance, ré-apprendre à rêver, en construire de nouveaux... Tout semblait tellement irréel ! Elle devait reconsidérer sa vie, ses projets, ses envies. Elle n’arrivait pas à faire face... Elle fut sortie de ses pensées par sa soeur qui vînt frapper à sa porte.

Bessie : Joey, quelqu'un est là pour toi...
Joey : Merci Bessie mais je t'avais dit que...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que Pacey fit une entrée timide. Il avait l'air d'un toréador qui entrait dans l'arène en sachant que sa mort était imminente.

 Pacey : Joey je sais que tu ne voulais pas de visite, et surtout pas la mienne mais, je me suis dit que cela te serait peut-être utile... Il déposa sur le lit une palette à dessin, avec tout le nécessaire, il y ajouta un manuel de techniques professionnelles. Joey lui souria de gratitude mais ne comprit pas.
Pacey : Jack m'a dit que tu aimais le dessin et je me suis dit que plutôt que de parler de ce que tu ressens, tu pourrais le dessiner si cela t'était plus facile. Il faut que tu t'exprimes. Tu ne dois pas garder tout cela enfouie au fond de toi...

Joey : Merci Witter... C'est vraiment une bonne idée, lui dit-elle en lui souriant faiblement. Pacey était désarçonnait. Il n'avait pas l'habitude que Joey se montre si fragile. Lui qui était son pun chinbull préféré, il la préférait pleine de sarcasmes.
Pacey : Tout va aller mieux Joey, je te le promets.
Joey : Ouais... Si tu le dis.
Pacey : Un matin tu te réveilleras en réalisant que tu vas mieux.
Joey : Jamais je n’irai mieux.
Pacey : Je t’assure que tout ira mieux... Crois-moi.
Joey : Ah oui ! Et comment ?! Il faudrait me transplanter un nouveau cerveau pour récupérer mon équilibre ! Tu connais un médecin capable de cela ? Tu connais un moyen de me rendre ma vie ? Parce que sinon je t’en supplie dis-le moi maintenant ! J’en ai marre de cette situation ! Je voudrais avoir une vie normal Pacey ! Je voudrais tant être comme les autres... J’en peux plus Pacey... J’ ai jamais voulu cela ! C’est cela de si exeptionnel que le destin a prévu pour moi ? Qu’est-ce qu’ il a de si exeptionnel à être clouée sur une foutue chaise roulante ! Tu peux me le dire, Pacey ! Explique- moi, qu’ est-ce que j’ ai fait de mal ?? pourquoi on m’ a punit ? Je le méritait ? Qu’ est-ce qu’on attend de moi ? Comment je suis sensée réagir ? J’ ai rien demandé moi... acheva-t-elle dans un torrent de larmes. Pacey vint instinctivement enlacer la jeune femme.
Pacey : chuttt... vas-y pleures, pleures, cela te fera du bien. Tu as le droit d’ être en colère Potter. Tu as le droit de craquer. Mais... Il souleva délicatement son menton afin de la regarder droit dans les yeux.
Joey : Mais ? dit-elle en encourageant Pacey à parler, alors que ses sanglots se calmaient.
Pacey : Mais tu dois te servir de cette colère pour te battre. Tu dois lutter pour vivre. Et alors ? Ce n’ est pas la première fois. Tu as du lutter contre le regard des gens depuis toujours. Bats toi et ne perds jamais espoir Potter. Ta vie est un combat que tu devrais poursuivre jusqu’ au bout.
Joey : Je ne te savais pas si philosophe Witter, dit-elle avec un petit sourire en coin.
Pacey : Tu n’ aurais pas pu attraper un simple staphylocoque à l’ hôpital comme tout le monde ? demanda-t-il en riant timidement.
Joey : J’ aurais préféré Witter, j’aurais préféré... répondit-elle pensive.
Pacey : Avoue que tu n’aimes pas être comme les autres. Tu détestes la simplicité, c’ est plus fort que toi ! Tu as finalement trouvé le moyen de ne pas finir paysagiste...
Joey : Quel rapport ?
Pacey : Aucun, je voulais juste te faire rire et j’ai réussit ! dit-il ravi.
Joey : Archevêque Pacey ! Sauveur de la demoiselle en détresse ! dit-elle en faisant une moue rieuse.
Pacey : Je préférerais le titre de “ membre de la brigade des clowns de Capeside .“ répondit-il en faisant mine d’être vexé.
Joey : Witter, tu peux me donner l’aérosol posé sur mon bureau s’ il te plaît ? dit-elle haletante à cause du fou-rire.
Pacey : Tiens, dit-il en lui tendant l’objet et après quelques minutes, tu fais des crises d’ athmes maintenant ? demanda-t-il inquiet.
Joey : De temps en temps, mais ce n’est pas grave, répondit-elle gentillement,puis elle fit une pause et reprit d’un ton rieur, depuis quand tu es sympa Witter ?
Pacey : Depuis que tu es venue me réconforter sur le banc et que tu m’as laissé seul avec Andie, répondit-il d’une voix posée et reconnaissante. Au fait, je t’ ai apporté un cadeau... Tiens, il lui tendit l’objet avec un sourire timide.
Joey : Tu m’as achêté un livre Pacey ! Un livre ! dit-elle étonnée par la démarche du jeune homme.
Pacey : Hé oui, le chavalier Witter encore frapper, j’ai réussit à entrer dans une librairie, tout arrive ! dit-il avec un grand sourire charmeur. Je sais que tu aimes Shaspeare alors j’ai prit le plus connu, Roméo et Juliette.
Joey : Merci beaucoup Pace ! C’est adorable. Elle se pencha pour le serrer dans ses bras, Pacey bien qu’ étonné, répondit à son geste en la serrant à son tour, et en en fut troublé... Au bout de quelques minutes, ils reprirent leur posture initiale.
Joey : je mettrais encore plus de temps à le trouver qu’ avant mon Roméo... murmura-t-elle.
Pacey : C’ est vrai qu’ avec ton sale caractère, t’es plutôt mal barrée ! dit-il le sourire aux lèvres, feignant de ne pas avoir compris l’ allusion.
Joey : Ce n’ est pas de cela que je voulais dire, tu le sais... dit-elle les yeux baissés tandis qu’elle remettait une mèche de cheveux derrière l’ oreille.
Pacey : Ne t’inquiètes pas Potter, je suis sûre que tu feras craquer un mec à tel point qu’il oubliera ton fichu caractère et ton fauteuil high-tech. Pour conclure, il lui déposa un baiser sur le front.


Ils furent interrompus par un visiteur qui vint frapper à la porte des Potter. Ils écoutèrent, curieux tandis que Bessie alla ouvrir.

Bessie : Bonjour.
Visiteur : Melle Bessie Potter ?
Bessie : Elle-même.
Visiteur : Je m’ appelle David Carlson, banquier de Providence.
Bessie : Entrez, je vous en pris. Il y a un problème ?
Banquier : En un sens. Je suis chargé de vous informez que votre père, monsieur Mike Potter, à fait un chèque de dix-mille dollars pour votre soeur Joséphine Potter. Mais comme vous êtes sa tutrice, vous avez accès à cette somme jusqu’ à sa majorité.
Bessie : D’ où vient cet argent ?
Banquier : Apparemment, il avait mis cette somme de côté en cas de problème, pour subvenir à vos besoins.
 Bessie : Quel est le problème alors ?
Banquier : Et bien, c’est un peu délicat. Comme votre père est en prison, c’est l’ état qui gère ses biens et son argent. Il faudra donc plusieurs semaines avant que avant que vous puissiez débloquer cette somme.

Bessie : Bien. Nous attendrons. Même si je vous avoue qu’ au vue de la situation, cette somme nous aurait servie dans l’ immédiat...
Banquier : Nous ferons le plus rapidemment possible mademoiselle Potter. Bessie : Merci beaucoup.
Banquier : Au revoir mademoiselle.
Bessie : Au revoir.
Banquier : N’ hésitez pas à appeler si vous voulez connaître l’ évolution de cette situation.
Bessie : Bien, merci pour tout, dit-elle surprise par de telles révélations.

Quatre semaines plus tard...


Joey retrouvait peu à peu le sourire et la joie de vivre auprès de ses amis qui voulait absoluement faire bouger Joey de sa chambre. Ils venaient régulièrement la distraire, faire des soirées vidéos ou des jeux improvisés, le lieu changé mais pas les habitudes tellement tenaces du groupe.

Mais elle avait encore du mal avec le monde extérieur, elle n’osait pas sortir et n’ était pas encore retournée en cours.

Elle était privée de liberté à jamais et cela ne passait pas.

Elle mettait du temps à s’accepter dans un fauteuil. Joey ne voyait pas l’utilité de bouger puisque son corps était sans cesse un problème...

Mais un mardi, Pacey vint la voir avec une surprise...
Par le biais d’une association, il avait découvert ce qu’il appelait le “ cyclo danse” c’était une invention belge pratiquée en France mais peu connue des américains. Par chance, il avait apprit que le foyer socio-éducatif du lycée connaissaient une association qui pratiquait ce sport.

Pacey n’avait rien voulu lui dire mais l’emmena en voiture sur place, pour qu’elle puisse découvrir par elle-même. Bien sûr Pacey dût emprunter un fauteuil de sport puisque Joey refusait toujours d’en avoir un. Elle préférait se déplacer en béquille et en kay - Walker, un déambulateur anglais qui se tient par derrière, contrairement aux déambulateur classique.

Dès que Joey fit son entrée dans ce lieu, elle fut subjuguée...

Elle vit des dizaines de personnes en fauteuil roulant en train de danser ! Et ils dansaient vraiment ! Ce n’étaient pas juste bouger sur de la musique mais bien plus que cela...

Elle vit quelqu’un danser un Rock’and Roll à faire palir d’envie les “ valides “ Sauf que pour cette personne ce n’était pas les jambes qui bougeaient mais le fauteuil et tout le haut de leur corps. Le corps et le fauteuil semblait en symbiose.

En les regardant, on oubliait le contexte pour ne voir que des gens respirant la joie de vivre, heureux tout simplement.

Quand elle tourna la tête, elle vit une autre salle et décida d’y entrer. Pacey avait préféré rester à l’ écart pour voir la réaction de Joey.

Elle entra dans la salle “Tango“, intriguée.

Encore une fois elle y vit des valides accompagnées des personnes en fauteuil et ce couple emplit d’anormalité dansé un tango parfait, sensuel, rapide... Joey se demandait pourquoi on appelait ces gens “invalides “. On se demandait vraiment en quoi, c’était eux les gens que l’on appelle handicapés.
Un peu plus loin, une porte donnait accès à une autre pièce “ relaxation et trapèze” indiquait l’ écriteau.

Elle entra, avec moins de difficulté que la première fois. C’était la première fois qu’elle devaient pousser un fauteuil roulant car chez elle elle se déplaçait debout, comme toute personne normale. Mais, elle allait devoir s’ acheter un fauteuil, elle le savait... C’était un acte difficile pour elle, car cela revenait à accepter la situation. Et elle refusait d’ arrêter de se battre pour qu’on oublit sa différence.

Elle poussait donc ce fauteuil avec une certaine maladresse dans la synchronisation des mouvements, ce qui la faisait rouler très lentement, malgré le carrelage qui facilité la glisse des roues.
Elle avança davantage dans la pièce et vit cinq personnes allongées sur des tapis pratiquant la sophrologie. Rien d’anormal jusque là...

Son regard dévia comme si son inconcient lui avait suggéré de chercher... Et là, elle la vit.

Une jeune femme effectuait un numéro de danse sur un trapèze à deux mètres de hauteur. Elle dégageait tellement de grâce que Joey fut touchée au plus profond d’elle-même... Joey n’arrivait pas à déccrocher son regard de cette jeune fille qui devait être à peine plus âgée qu’elle.
Une danseuse était sur ce trapèze, une équilibriste même...

Elle bougeait chaque membre avec une telle délicatesse qu’on était véritablement ensorcelé par son numéro de danse. Elle dégageait beaucoup de sensualité, d’ assurance, de force, et aussi une certaine fragilité par la lenteur de ses gestes...

Alors que Joey semblait hypnotisée par cette jeune-fille, celle-ci voulut descendre du trapèze. Etrangement, elle dut appeler quelqu’un pour l’ y aider. Quelle ne fut pas la surprise de Joey lorsqu’elle vit arriver un fauteuil de sport...

Elle était tellement émue qu’ elle en pleura, comme un bébé. Pacey vint à son secours pour la réconforter et ils décidèrent de quitter les lieux. Elle en avait assez vu pour aujourd’hui. Joey avait vu des gens réellement libres et heureux pour la première fois de sa vie. Elle avait vu ces gens volaient.

Une fois rentrée chez elle, Pacey lui montra un papier:



Inscription à l’asso : Le plaisir pour tous !

Cours de Rock’: Joey Potter

Cavalier(e) : Pacey Witter.


Sans réfléchir, Joey se pencha vers lui pour l’enlacer et déposer un baiser sur la joue de Pacey.


Ce soir, comme tous les vendredi et samedi depuis un mois, on vint frapper à la porte des Potter. Bessie alla ouvrir, comme à l’ accoutumé.

Bessie : Bonjour tout le monde ! Venez, Joey vous attend dans la chambre et Pacey est déjà là ! Ils vous attendent, dit-elle avec un sourire chaleureux.
Dawson : Pacey est déjà là ?
Bessie : Il est venu voir Joey après les cours et depuis il n’ a pas bougé.
Jen : Encore ! fit-elle suspicieuse.
Jack : Jen, arrêtes ! Je te vois venir à des kilomètres... dit-il en souriant.

Le petit groupe arrivait dans la chambre en riant quand ils furent estomaqués par ce qu’ils virent. Joey était assise en tailleur sur son lit tandis que Pacey se tenait derrière elle, son bras entourait la taille de Joey et ils regardaient ensemble tout un tas de catalogues éparpillés sur le lit.

Dawson : Pour des gens qui ne savaient pas se voir en peinture quelques mois plus tôt, vous semblez plutôt... Il sembla surpris et amusé par la situation et ne trouva pas les mots appropriés pour achever sa phrase.
Jen : Proches, fit-elle amusée par la scène.
Jack : Très proches même... compléta-t-il médusé.

Pacey et Joey sursautèrent au même moment et Pacey resserra instantanément son emprise sur Joey, ce qui n’ échappa pas à l’ oeil de Jen.

Joey : Ne vous imaginez pas n’importe quoi ! Je ne sais pas tenir en tailleur seule alors Pacey m’aide. C’est aussi simple que cela.
 Dawson : Oh, je suis désolée j’ avais oublié... dit-il confus et gênée par son comportement envers Joey.
Joey : C’est pas grave, c’est même plutôt gentil. Cela fait plaisir de voir que je ne suis pas perçue comme l’ handic’ que la bande ! fit-elle tout sourire.
Jack : Tu ne seras jamais comme cela à nos yeux Joey et tu le sais. Jack la regarda avec un magnifique sourire et un regard qui exprimait son sérieux.
Pacey : Ah Jack, tu me sauves ! Cela fait des jours que je le lui répète mais évidemment moi, elle ne me croît pas ! fit-il heureux qu’on lui donne enfin raison.
Jen : C’est normal, quelle personne saine d’esprit oserait croire quelqu’un comme toi !
 Jack : touché !
Pacey : En plein coeur !

L’hilarité générale gagna le groupe. Une fois calmé, Dawson prit la parole.
Dawson : Bon, si on revenaît à nos moutons ?
Jen : Rabat- Joie ! Elle lui dira la langue.
Dawson : Pas du tout, je suis pragmatique c’est tout.
Jack : Ouais ouais, si tu le dis, répondit-il le sourire aux lèvres.
Jen : Bref, vous faisiez quoi avant qu’on arrive ? demanda Jen intriguée.
Pacey : On regardait les catalogues de différents fournisseurs pour acheter un fauteuil roulant.
Dawson : Tu t’es décidée finalement !
Jack : C’est bien, tu n’allais rester dans cette chambre toute ta vie ! C’est super !
Jen : Tu veux un coup de main ? demanda Jen plein d’ enthousiame.
Joey : Bah en fait... Pacey et moi on va essayé des fauteuils demain et c’est lui qui choisira... répondit Joey mal à l’aise.
Jen : Oh... C’est pas grave, répondit-elle surprise et amusée que ces deux-là passent autant de temps ensemble.
Pacey : Je lui ai proposé de venir et du coup, elle me laisse choisir celui qui lui ira le mieux, elle veut un avis masculin...dit-il en riant.
Joey : Le fauteuil, c’est comme les chaussures, c’est la première chose que l’on voit quand on regarde l’ autre alors il me faut un joli fauteuil, fit-elle avec un petit sourire gêné.
Jen : C’est original, mais tu as raison ! C’est pas parce-que tu es cataloguée invalide que tu dois devenir un laidron ! Et il y a certains avantages à être assise dans un fauteuil en plus...
Joey : Lesquels ? Tu m’intéresses ! fit-elle attentive.
Jen : Primo, tu peux être assise toute la journée sans être traitée de paresseuse, et en plus on t’en plains ! Joey souria à ces mots de bon coeur, bientôt rejointe par le reste de la bande. Et deuxio, tu peux regarder les fesses de tout les mecs en ayant une excuse en béton, c’est ce que tu vois en premier à ta hauteur !
Joey : Oui c’est vrai, c’est pratique !
Jen : Ne me dis pas que la petite Joey Potter à tester ??? Pour toutes réponses, Joey rougit.
Pacey : Ne me dis pas que tu as déjà regarder mes fesses Potter !! dit-il faussement outré. J’ai des fesses divines, hein?
Joey : Pas tant que cela Witter ! La modestie ne t’ étouffe toujours pas ! dit-elle. Mais passons, n’est-ce pas Jack ? demanda-t-elle en espèrant qu’il l’aiderait à se servir de cette situation.
Jack : Oui, on joue à quoi ce soir ?
Dawson : Le jeu des répliques de films ?
Tous : Encore !
Dawson : Allez, s’il vous plaît...
Joey : D’accord ! Mais tu choisis qui commence et pas toi ce coup-ci ! On en a marre de tes réplique de Spielbergh !
Dawson : D’accord, mais dans ce cas, je fais l’arbître, je joue pas.
Joey : ok... Alors qui commence ?
Dawson : Jen !
Jen : C’est bon, j’en ai une ! “Tu es le garçon le plus gentil du monde.
Joey : C’est dans 30 ans sinon Rien ! Elle le dit à son meilleur ami dont elle est amoureuse !
Pacey : Je te savais pas autant branchée comédie romantique Potter ! Tu fais des trucs de filles toi maintenant ?
Joey : La ferme Witter !
Pacey : Attention, je pourrais sortir mon armes secrète...
Joey : D’accord, j’ arrête, promis. Les autres assistaient à leur chamaillerie intrigués.
Jack : Quelle arme secrète ?
Pacey : Les chatouilles... dit-il mort de rire.
Jen : Cela ne m’ étonnes pas...
Dawson : Bref, Joey à toi.
Joey : Je ne suis pas sûre de la réplique exacte mais... “ Notre amour est comme le vent, je ne le vois pas mais je le sens.
Pacey : Le temps d’ un automne ! J’adore ce film ! Trop triste !
Joey : Oui c’est vrai ! Mais je croyais que j’ étais la seule avec Jen à aimer ce genre de film ? Hein Pacey...
Pacey : Ouais, ouais...
Dawson : Pacey à toi !
Pacey :Quand on aime le paradis est parfois sur Terre.”
Jack : Facile, Pacey ! La Cité des anges ! C’est vrai cette phrase !
Dawson : A toi mec !
Jack : Euh... Aucune idée... Ah si, j’ai trouvé ! “ Ce qu‘on fait dans sa vie raisonne pour l‘ éternité. »

Pacey : Gladiator !

Dawson : A toi vieux !
Pacey :Einstein était probablement un extraterrestre
Joey : Rencontre du Troisième type ! N’est-ce pas Dawson ?
Dawson : Tout à fait ! A toi Joe.
Joey :Avec le canon d’un flingue entre les dents on ne prononce que les voyelles   »
Pacey : Fight Club !
Dawson : Bon on arrête ?
Tous : Oui, c’est dur à force !
Dawson : J’ ai ammené un film !
Jack : Quel Spielbergh cette fois-ci ?
Dawson :
Aucun ! Pour une fois, j’ ai voulu faire plaisir à Joey, car après tout nous sommes chez elle, j’ ai amené un film avec Hugh Grant !
Joey : C’est vrai ? T’es un ange !!
Pacey : Oh, Potter est une vrai fille alors... dit Pacey plus pour la taquiner que pour l’ embêter.
Jen : C’est lequel ?
Dawson : Coup de foudre à Nottin Hill.
Jen, Joey et Jack : Je l’ adore, dirent-ils à l’unisson, provoquant les sourires moqueurs de Dawson et Pacey.


Après le visionnage, tous partir petit à petit, laissant Joey et Pacey seuls encore une fois.

Pacey : Quand je suis allé dans la cuisine tout à l’heure, ta soeur m’a dit que le banquier avait rappelé. L’argent sera viré sur ton compte demain.
Joey : Dire que cet argent qui va nous aider vient de papa, j’ai du mal à y croire.
Pacey : Qu’ allez-vous en faire ?
Joey : Une partie servira à rembourser mes frais d’ hospitalisation, une autre servira à payer les adaptations pour mon nouveau statut d’handicapée. Une assise et une barre dans la douche, l’adaptation de la voiture, mon fauteuil, une rampe de chaques côtés de l’escalier pour m’ y tenir en toute sécurité, etcetera. Et puis, s’ il reste un peu d’ argent on essayera de faire un nouveau projet pour payer la facture.
Pacey : Vous avez des idées ?
Joey : Non, mais... Il y a 4 mois environ, un souvenir m’ est revenu en mémoire par hasard. Maman avait un rêve qu’ elle n’ a jamais pu voir se réaliser. Elle disait toujours que cette maison serait un jour un Bed and Breakfast. Dommage qu’ elle n’ ai pas eu le temps de réaliser son rêve... Quand je m’ en suis rappelée, j’ ai immédiatement demander à Bessie si elle ne connaissait personne qui avait besoin d‘ aide pour s‘ occuper de chevaux.
Pacey : Je comprends mieux, dit-il touché.
Joey : Euh, c’est pas que je m’ ennuis Pacey mais je tombe de sommeil...
Pacey : Jolie façon de me mettre à la porte Potter...
Joey : Hé oui, que veux-tu, quand je suis fatiguée je deviens grognon...
Pacey : J’ avais remarqué ! dit-il un sourire au coin des lèvres. Bonne nuit Potter.
Joey : Merci Pacey, toi aussi.


Le lendemain...


Au matin, Pacey et Joey avaient été ensemble acheté le fauteuil de Joey. Pacey avait choisit un petit fauteuil, bleu turquoise, léger et pratique pour une jeune fille de la corpulence de Joey. Il avait dit que cette couleur mettait sa beauté en valeur. Ce qui eût pour pour effet de faire rougir la jeune femme. Pacey savait qu’il faudrait beaucoup de temps à Joey pour être réellement heureuse mais il allait tout faire pour qu’elle y parvienne, à ses côtés. Il l’aiderait à réaliser tout ses rêves, un par un... Il ferait tout pour cela. Il ferait tout... Pour elle.

Joey : Que fais-tu Pacey ? l’interpella Joey alors qu’ elle revenait d’une ballade.
Pacey : J’ observe ta maison.
Joey : Oh, pertinant Witter. Mais vois-tu cela je l’ avais devinée toute seule. Tu pensais à quoi ?
Pacey : Que dirais-tu du nom de Potter ‘s Bed and Breakfast ?
Joey : Bed and Breakfast ? répéta-t-elle alors que ses yeux s’étaient soudainement allumés à ces mots.
Pacey : Oui Potter. Pour une fille comme toi, tu ne brilles pas particulièrement par ton intelligence sur ce coup-là !
Joey : Comment vas-t-on faire ? Bessie est d’ accord ? Qui va faire les traveaux pour transformer la maison ? Quand ? Avec le reste de l’ argent ?
Pacey : Là Potter, on se calme ! Une question à la fois c’ est possible ? Pour le comment, je vais te le dire. Je m’occupe de tout. Pour ta soeur, elle m’ a donné son accord hier soir quand je lui ai demandé. Quant à l’argent, tu pourras remercier ton paternel car avec l’argent qu’ il t’ a donné tu as suffisament d’argent pour tout payer. Je sais Joey, pas la peine de me regarder avec ce regard, je sais que cela va être difficile mais tu devras le faire. Il vient de vous enlevez une sacré épine du pied. Et je m’occuperai des travaux tous les jours, après les cours et les week-end aussi. D’ ici trois mois vous serez le premier Bed and Breakfast de la région ! Et maintenant Potter, plus de question ! Je t’emmène !
Joey : On va où cette fois-ci ?
Pacey : Tu verras. Tout ce que je peux te dire, c’ est que je t’ emmène à trois endroits différents.
Joey : D’ accord Witter, mais attention je te fais confiance...
Pacey : T’ ai-je déjà déçu ?
Joey : Non.
Pacey : Bien alors, tu me suis !


Pacey ne laissa pas à Joey le temps de répondre, il la porta et la déposa sur le siège passager, sans même lui demander son avis. Après un court trajet, ils se retrouvèrent devant un cabinet de kinésithérapeute.

Joey : Qu’ est-ce qu’ on fait là Pacey ?
Pacey : Tu n’as sans doute pas voulu le retenir mais le médecin avait dit que tu aurais besoin de 3 séances de kiné par semaine pour ne pas perdre la tonicité de tes muscles et éviter les douleurs un maximum. Alors voilà, après t’ avoir trouvé un fauteuil, c’ est la prochaine étape.
Joey : Je sais mais...
Pacey : Il n’ y a pas de mais qui tienne, tu n’as pas le choix Potter !


Il prit le fauteuil et y déposa Joey avec autorité. Ils sortirent du cabinet une heure plus tard, Joey sentait que son corps était appaisé. La séance lui avait fait du bien malgré la douleur. Tous ces muscles étaient en éveillent, elle pouvait sentir chaques muscles, comme jamais elle ne les avait sentie. C’ était comme si une énergie positive déferlée dans son corps depuis un peu moins d’ une heure. Mais elle ne voulut pas partager ce sentiment avec Pacey, il aurait été bien trop content de lui. Mais elle voulut le rassurer tout de même.


Joey : Merci Pacey, dit-elle timidement.
Pacey : Mais de rien Potter, de rien.
Joey : Quelle est la prochaine étape ?
Pacey : La patience, tu connais pas hein Potter ?
Joey : Witter ! fit Joey faussement choquée.

Pacey : T’ inquiète c’ est pas loin... On y va à pieds, enfin, sur roues pour toi ! lui dit-il en lui faisant un clin d’oeil qui fit sourire la jeune fille.


Dix minutes plus tard, Pacey et Joey s’ arrêtèrent devant un gigantesque mur blanc qui faisait face à l’ épicerie.

Joey : Qu’ est-ce que c’ est ? demanda Joey incrédule.
Pacey : Un mur, dit-il tout penaud.
Joey : Qu’ est-ce que ? Devant le silence de Pacey, Joey eut une illumination. Tu m’ as acheter un mur ? Tu m’as acheté un mur Pacey ? Elle semblait émerveillée.
Pacey : Louer serait plus juste mais...
Joey : Wahou. Merci Witter ! Elle observa cette gigantesque toile qui n’ attendait plus que ses coups de pinceaux lorsque...

Joey : Pacey ?
Pacey : Oui ?
Joey : Tu n’ aurais pas oublié un détail ?
Pacey : Lequel ?
Joey : Comment je vais faire pour peindre en hauteur ?
Pacey : Ne t’inquiètes pas, j’ ai pensé à tout. L’épicier en face à accepter de me louer son élévateur à chaque fois que tu en auras besoin. C’ est une sorte de grand siège qui s’élève avec l’aide d’une télécommande, tu n’ auras aucun souci.
Joey : Merci Witter, c’est...
Pacey : Ne dis rien Potter. J’ ai compris ! Tout le bonheur du monde se lisait dans les yeux de Joey et pour Pacey, c’ était le plus grand cadeau du monde. Bon, on va au lieu suivant ?
Joey : Je te suis ! On y va à pied ? demanda-t-elle curieuse.

Pacey : Non, on doit y aller en voiture cette fois.

Une demi-heure plus tard, ils arrivèrent à bon port, dans un entrepôt.

Joey : Pourquoi tu m’emmènes dans un entrepôt ?

Pour toutes réponses, Pacey alla ouvrir la porte.


Joey :
Tout ce mystère pour m’ emmener voir une épave !
Pacey : Pas une épave Potter, un voilier !
Joey : C’ est bien ce que je disais, une épave !
Pacey : Mon bateau !
Joey : Ton bateau ?! Wahou, tu m’impressionnes Witter. Mais t’es sûre que cela frotte ce truc- là ?
Pacey : J’ en ai bien l’ intention puisque je veux partir au tour du monde avec ce voilier... Imagines un peu, ce super bateau où l’on passera ce qui sera sans doute le plus bel été de notre vie.
Joey : Euh... Ouais. Dans un avenir très très lointain alors...
Pacey : Dans neuf mois, c’ est assez loin pour toi ?
Joey : Dans neuf mois ! Tu es sérieux Pacey ?!
Pacey : Oui bien sûr !
Joey : Comment tu vas faire entre les travaux au Bed and Breakfast et ton voilier ?
Pacey : Dans les trois prochains mois, je me consacre à votre projet de Bed and breakfast, pendant que toi tu te consacreras à ce grand mur, et ensuite, une fois que votre affaire sera lancée il me restera six mois pour préparer les vacances.
Joey : Au fait, c’est quoi le nom de ton bateau ?
Pacey : Tiens, c’ est plus une épave maintenant, dit-il tout sourire. True Love.
Joey : Amour véritable. C’ est beau. C’ est pour une fille tel que je te connais, dit-elle un sourire espiègle aux lèvres.
Pacey : Heu... Oui, confirma-t-il les yeux rivés sur ses chaussures. Bon alors, t’ es d’ accord, Joey ? S’ il te plaît, sentir le vent dans tes cheveux alors que tu es au milieu de nulle part c’ est encore mieux que lorsque tu danses avec ton fauteuil... Il la suppliait presque.
Joey : Pourquoi pas ? Cela pourrait être sympa de passer l’ été avec un ami comme toi !

Le sourire de Pacey s’éteint aussi vite qu’ il était apparu, à l’ instant même où Joey avait pronnoncé le mot “ami”.
Joey : Qu’ y-a-t-il Pacey ? demanda Joey qui se rendit compte instantanément que l’ humeur de Pacey avait changé. J’ ai dit quelquechose qui ne fallait pas Pacey ? Quoiqu’ elle ait pu dire qui l’ avait blessé, ce n’était pas du tout son intention car elle tenait beaucoup à leur amitié.
Pacey : Je ne suis que cela pour toi ? demanda-t-il tristement.
Joey : Qu’ est-ce que tu veux dire Pacey ? Je tiens énormément à notre amitié, j’adore passer du temps avec toi. Quand je vais mal, tu es le premier auquel je pense, et quand j’ ai besoin de toi aussi...
Pacey : Pourquoi Joey ? Pourquoi ?
Joey : Je ne sais pas Pacey, je ...
Pacey : Tu ne peux pas me dire cela et espérer que je fasse comme si de rien était Joey. Tu ne peux pas !


Alors qu’ il était vers le chemin qui les menait à la voiture, Pacey arrêta de la pousser. Cet arrêt inattendu eût pour effet de faire lever la tête de Joey. Ainsi, leur regard se croisèrent. Pacey baissa la tête hésitant et vint frôler très tendrement les lèvres de la jeune fille. Joey répondit à son baiser avec passion, comme si elle avait soif des lèvres de Pacey. Mais après des minutes qui semblèrent une éternité à Pacey, Joey le repoussa...



FIN.


J' avais pensé que l'histoire pouvait se poursuivre dans la série... Mais peut-être que je ferai une suite, je sais pas.
Ecrit par joey13 
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choup37, 15.04.2024 à 10:15

Il manque 3 votes pour valider la nouvelle bannière Kaamelott... Clic clic clic

chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

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