Chambre de Dawson
Joey et Dawson sont allongés sur le lit, ils regardent un vieux film (qui parle d'un amour impossible) à la télé. Dawson éteint la télé.
Joey: qu'est ce qu'il te prends?
Dawson: j'ai eu ma dose d'amour impossible pour ce soir. C'est une vraie torture
Joey: moi c'est très bizarre, je sais pas pourquoi je suis autant attirée par ce genre d'histoires.
Dawson: les histoires qui se terminent mal?
Joey: non, celles qui ne se terminent jamais. Réfléchit un peu...continuer d'aimer une personne quand on sait pertinemment qu'il n'y a pas d'avenir...c'est ça l'amour!
Dawson: ça, c'est la tragédie!
Joey: toutes les histoires d'amour n'ont pas une fin heureuse Dawson!
Dawson: c'est vrai mais pourquoi préférer celles-ci justement?
Joey: je sais pas. Les histoires tristes sont les plus belles. Je les préfère.
Dawson: est ce que, est ce que tu crois...(il s'arrête)
Joey: continues!
Dawson: heu, est ce que tu crois que cette préférence peut avoir des incidences sur ta propre histoire?
Joey: absolument oui.
Dawson: et ça ne t'effraie pas?
Joey: non, parce que l'effet est positif. Moi en voyant ce genre de film je me souviens combien l'amour peut être fort et indestructible.
Dawson: oui mais ça se termine mal! Daniel Day Lewis n'est jamais heureux avec Michelle Pfeiffer.
Joey: c'est pas leur faute. Ce sont les circonstances.
Dawson: si leur amour n'est pas assez fort pour surmonter les problèmes, quel intérêt?
Joey: mais ils s'aiment...ils s'aiment malgré tout! Rien ne peut les empêcher de s'aimer.
Dawson: dites moi Joey Potter, m'aimerez vous toute la vie? Quelles que soient les circonstances?
Elle l'embrasse.
Joey: peu importe. Ça se terminera bien, je le sais.
Ils s'embrassent à nouveau.
Générique
Maison des Leery
Dawson est dans la cuisine avec sa mère.
Dawson: maman...j'ai besoin d'un conseil. Quand tu découvres quelque chose de malsain sur quelqu'un...un proche d'une personne qui t'ai proche...est ce que tu en parle à la personne qui t'ai proche ou est ce que tu essaie d'oublier ce que tu sais?
Gail: c'est vraiment malsain?
Dawson: c'est pire que malsain...pire.
Gail: et bien tu as deux solutions: ou bien tu dis à la personne qui t'ai proche que la personne qui lui ai proche n'est pas correcte, ou bien tu va voir la personne qui n'est pas correcte et tu lui parles directement...et il se peut qu'elle change d'attitude.
Dawson: wouahou, papa n'est pas aussi clair!
Gail: et, justement, à propos de ton père...j'ai, j'ai décidé d'accepter le poste à Philadelphie. J'ai rendez-vous, je prends l'avion demain matin. Je dois y aller pour signer le contrat et aussi pour me trouver un endroit où me loger.
Dawson: c'est vraiment ce que tu veux?
Gail: la personne qui m'était très proche ne m'a pas suggéré une seule seconde que cela pourrait lui déplaire.
Chez les Potter
Joey sort de chez elle. Dawson l'attends.
Joey: salut, je serais prête dans une minute. Bonjour.
Elle embrasse Dawson.
Dawson: bonjour.
Joey: tu as le fascicule de géométrie? J'ai pas le mien.
Dawson: heu, je comptais sur toi...
Joey: deux minutes.
Elle retourne vers la maison pour aller récupérer son livre. Mr Potter arrive derrière Dawson.
Mr Potter: bonjour Dawson!
Dawson: bonjour.
Mr Potter: prêt pour les examens?
Dawson: j'espère. Et vous, ça va?
Mr Potter: ça va, ça roule.
Dawson (montrant qu'il est agacé): et c'est légal?
Mr Potter semble gêné, il ne répond pas. Joey ressort de la maison, le livre à la main.
Joey: on y va! Je déteste les examens!
Mr Potter: au fait, j'ai oublié de vous dire...le restaurant étant fermé pendant la durée des travaux, vous pouvez aller réviser là-bas si vous voulez. Il reste quelques plats congelés à réchauffer...invitez vos amis!
Joey: bonne idée! Dawson?
Dawson (s'efforçant de ne rien laisser paraître): bonne idée!
Joey (à son père): c'est gentil, à ce soir.
Elle l'embrasse.
Mr Potter: au revoir.
Dawson (lançant un regard noir): au revoir Mr Potter.
Mr Potter: au revoir Dawson.
Joey et Dawson s'en vont. Mr Potter semble soucieux.
Au lycée
Jen et Jack marchent à l'extérieur en buvant un café.
Jen: si avec ça je me réveille pas c'est qu'il n'y a vraiment plus rien à faire!
Jack: à mon avis, il faut plus que du café pour se remettre du devoir que tu as fait hier soir. Je croyais qu'Andie était la reine des bûcheuses mais toi tu bas tout les records.
Jen: oui, j'avais beaucoup de choses à dire.
Jack: sur quoi?
Jen: le suicide des adolescents.
Jack (inquiet): tu as des choses à dire sur le suicide des ados? Tu pensera à me prévenir j'espère.
Jen: non, rassures toi je n'en suis pas là. Je tiens encore à la vie...pour l'instant.
Jack: pour l'instant? Bon on arrête là, je trouve cette conversation morbide!
Jen: non, elle est réaliste.
Jack: réaliste pour qui?
Jen: pour la plupart des adolescents. J'invente rien, les statistiques disent qu'un grand pourcentage d'ados à envisagé le suicide au moins une fois. C'est pas ton cas?
Jack: moi, heu, si peut-être à une époque de ma vie, mais...depuis, j'ai réglé pas mal de problèmes et c'est terminé. L'avenir ne me fait plus peur. Et toi, t'en es où?
La grand-mère de Jen est à quelques mètres d'eux.
Grams: Jennifer!
Jen regarde Jack puis se dirige vers sa grand-mère.
Jen: bonjour grand-mère.
Grams: comment ça va?
Jen: je suis en retard.
Grams: s'il te plait, attends. J'ai eu le temps de penser à ce qui est arrivé, j'y ai beaucoup réfléchit. Malgré nos différences je veux que tu reviennes à la maison.
Jen: j'ai un chez moi.
Grams: Jennifer, je sais que tu tiens à ton indépendance mais cette situation ne peut pas durer.
Jen: écoutes, Jack à l'habitude de vivre seul et il saura m'apprendre les pièges à éviter. Je compte sur lui, tu n'a pas à t'en faire.
Grams: ton ami Jack vit seul car il n'a pas le choix c'est tout.
Jen: tu veux que je revienne à la maison mais tu ne cherches pas à savoir pourquoi je suis partie...et ça tombe bien car je n'ai pas du tout envie d'en parler maintenant.
Jen et Jack se dirigent vers l'entrée du lycée. Grams semble triste.
Au même moment, une voiture de police s'arrête devant le lycée. C'est John Witter qui dépose Pacey. A la radio, on entend un policier qui signale qu'il est en surveillance dans un restaurant.
Pacey: c'est le resto de Joey! Il est sous surveillance?
Mr Witter: ça ne te regarde pas!
Pacey: vous allez pas commencer à harceler le père de Joey...
Mr Witter: moi je ne harcèle personne! Je suis payé pour faire un boulot et je le fais!
Pacey: Mr Potter reprend doucement sa vie de famille, tu crois pas qu'il mérite qu'on lui fiche la paix?
Mr Witter: c'est à moi d'en juger! Occupes toi plutôt de ton examen et arranges toi pour ne pas le rater!
Pacey: est ce qu'il te serait possible d'être un peu plus positif dans tes conseils?
Mr Witter: je suis positif...t'as pas intérêt à rater cet examen!
Pacey (ironique): j'adore ces moments privilégiés avec toi tout les matins.
Pacey s'apprête à descendre de la voiture mais son père l'attrape violement par le bras pour le retenir.
Mr Witter: depuis que ta petite copine est partit, ton attitude ne cesse d'empirer et ça ne me plait pas. Aucune fille ne mérite qu'on gâche sa vie, t'as compris?
Pacey: je peux disposer chef?
Mr Witter démarre sa voiture. Pacey descend et claque violement la portière. Dawson arrive à sa hauteur au même moment.
Dawson (ironique): il a pas essayé de te renverser ce matin?
Pacey: c'est comme s'il l'avait fait l'enfoiré!
Dawson: l'enfoiré?! T'as des nouvelles d'Andie?
Pacey: hein? Non, non mais elle m'appellera.
En salle de classe
Un surveillant distribue des papiers aux élèves.
Mr Milo: votre surveillant général préféré a le devoir de vous surveiller pendant cet examen. Si vous avez des questions, n'hésitez pas...levez la main et je viendrais vous voir.
Il distribue le questionnaire à Pacey. Celui-ci regarde la copie et la pose sur la table, sans essayer d'y répondre. Le surveillant le voit faire.
Au restaurant des Potter
Dawson vient voir Mr Potter.
Mr Potter: Dawson...je suppose que...tu aimerais comprendre ce que je fabrique.
Dawson: non, pas vraiment non. Je viens, je viens vous dire que j'ai du mal à y croire. Je vous ai surpris avec Pitt le soir où je venais vous rendre vos outils. Je ne comprends pas comment un homme qui prétend aimer ses enfants de tout son coeur ose se relancer dans le trafic de cocaïne au sein de l'entreprise familiale.
Mr Potter: Dawson...
Dawson: ce que je pense, c'est qu'une personne engagée dans la pire des activités criminelles devrait penser au bien être de sa famille, à agir un peu moins en égoïste et faire le maximum pour se sortir de là.
Mr Potter: si je te dis que l'homme en question n'a pas eu le choix, est ce que tu me crois?
Dawson: quelle que soit la situation, un type bien ferait absolument tout ce qui est en son pouvoir pour épargner sa famille et les gens qu'il aime, il sortirait de cette embrouille...et très très vite.
Dawson s'en va, laissant Mr Potter seul.
Maison des Leery
Gail et Mitch discutent dans la véranda.
Gail: dans un premier temps Dawson restera avec toi, je pense que ce n'est pas le moment de le faire changer de lycée.
Mitch: je suis d'accord.
Gail: ça serait bien que tu reviennes t'installer dans la maison, au moins jusqu'à l'été. Après, Dawson viendra à Philadelphie faire son stage.
Mitch: s'il en a envie.
Gail: s'il en a envie, cela va de soi. Mitch, je sais qu'il est heureux ici.
Mitch: visiblement ce n'est pas ton cas!
Gail: non, je n'ai pas dit ça. J'ai une chance qui se présente au niveau professionnel et je veux la saisir. Je sais que je n'évoluerais plus dans la région.
Mitch: autrement dit, tu agit en fonction de ce qui est bon pour toi, tu pense d'abord à ta carrière et tu ne penses pas à notre fils.
Gail: ce que je pense, c'est que ce qui est bon pour moi est forcément bon pour notre fils. D'ailleurs, il le comprend, nous en avons discuté. Mais on ne peut pas en dire autant de toi.
Mitch: bon, tu avais autre chose à me dire?
Gail: non à part que je m'en vais demain.
Mitch semble surpris et triste, mais il ne dit rien.
Restaurant des Potter
Jack, Jen, Pacey, Dawson et Joey font leurs devoirs. Mr Witter arrive.
Mr Witter: qu'est ce que tu fais ici Pacey?
Pacey (ironique): on signe un traité de paix! (puis, sérieux) On révise papa, on révise!
Mr Witter: Joey, ton père est là?
Le père de Joey arrive.
Mr Potter: bonsoir John! Nous sommes en travaux.
Mr Witter: Mike, est ce que je peux vous parler en privé?
Mr Potter: bien sur! Venez!
Mr Witter et Mr Potter se dirigent vers une autre pièce du restaurant. Joey est mal à l'aise.
Joey: Pacey, qu'est ce qu'il se passe?
Pacey: j'en sais rien, mon père me préviens pas quand il fait une descente.
Les deux hommes sont dans une pièce voisine.
Mr Witter: comment ça va?
Mr Potter: bien et vous?
Mr Witter: ça va, merci. Mike, vous connaissez ce type? (il lui montre une photo)
Mr Potter: Pitt Lewis, oui, c'est un vieil ami.
Mr Witter: il est tombé plusieurs fois pour trafic de stupéfiants.
Mr Potter: oh, je n'en savais rien. On a une simple relation de voisinage. Il s'est arrêté pour me dire bonjour, c'est tout.
Joey arrive.
Joey: vous avez trouvé ce que vous cherchiez Mr Witter?
Mr Witter: oui, je te remercie Joey.
Joey (à son père): tu as besoin de moi papa?
Mr Potter regarde Mr Witter.
Mr Witter: on a finit. Félicitation, vous avez un beau restaurant Mike!
Mr Potter: merci, et revenez la semaine prochaine, vous êtes invité à dîner.
Mr Witter: je reviendrais. (il part)
Joey: qu'est ce qu'il voulait?
Mr Potter: il venait me saluer, je l'ai pas revu depuis longtemps. Vas réviser avec tes amis.
Joey: ils nous laisserons jamais tranquille hein?
Mr Potter: il faut être patient.
Joey: faut essayer de les ignorer.
Mr Potter part. Joey à l'air triste. Dawson arrive.
Dawson: ça va?
Joey: pourquoi il vient nous embêter?
Dawson: parce que c'est son travail.
Joey: non, son travail c'est d'arrêter les criminels de Capeside, pas d'embêter mon père. Il s'est rangé, il a changé de vie.
Dawson: je comprends que ça te vexe.
Joey: ça devrait te vexer aussi. Tu fais partie de la famille.
Dawson: tout bien réfléchit, je suis révolté!
Ils s'embrassent.
Dans la réserve du restaurant, on voit Mr Potter qui ouvre un sac dans lequel il y a de la cocaïne. Il le referme, le prends avec lui, puis va dans un petit bureau. Il ferme les stores pour être isolé.
Dans la grande salle, Jen et Jack parlent de Grams.
Jack: moi j'ai l'impression qu'elle veut faire des efforts.
Jen: on voit que tu ne la connais pas bien. C'est de l'hypocrisie. Je ne suis pas du tout la petite fille qu'elle voudrait que je sois.
Jack: elle t'a demandé de revenir!
Jen: moi j'en ai pas envie.
Jack: bien sur, personne ne va t'y forcer, mais elle à raison...ce genre de situation ne peut pas durer.
Jen regarde Jack d'un air surpris et interrogatif.
Jack: qu'est ce que tu crois? Que personne n'a vécu ça avant toi? Tout le monde à vécu des galères.
Jen: excuses moi, je croyais être la bienvenue ici.
Jack: mais tu l'es.
Jen: alors pourquoi tu veux me mettre dehors?
Jack: je n'ai pas dis que je voulais te mettre dehors.
Jen: mais c'est comme si...tu parles de ma grand-mère, tu dis que ma place est là bas, auprès d'elle...je vois où tu veux en venir.
Jack: c'est ce que tu faisais avec elle? Tu lui faisais dire ce qu'elle n'avait pas dit pour te convaincre qu'il fallait partir?
Jen: c'est pas vrai, qu'est ce que tu racontes? C'est n'importe quoi!
Jack: je ne crois pas. Tu t'imagines que vivre ici avec moi ça peut régler tous tes problèmes existentiels mais tu te trompes Jen, loin de là! Mon père ne va pas tarder à vendre la maison, on sera tout les deux à la rue.
Jen: t'en fais pas, d'ici là j'aurais mis fin à cette vie de misère.
Jack: quoi? Je t'interdis de dire ça!
Jen: les statistiques sont de mon coté. Mais je n'ai pas peur, je ne serais plus là ce soir.
Elle part, laissant Jack seul.
On voit qu'un objet enflammé est jeté à travers une vitre, mettant le feu à la réserve du restaurant.
Dans la rue
Mr Witter sort du restaurant des Potter et se dirige vers sa voiture de police. Pacey est derrière lui.
Mr Witter: t'occupes pas de ça Pacey, j'ai un autre problème à régler avec toi.
Pacey: ouais, j'en doute pas!
Mr Witter: on a appelé pour toi à la maison...
Pacey: Andie?
Mr Witter: Mr Milo! Il est inquiet pour toi. Tu as complètement échoué à deux examens.
Pacey: eh, je sais ce que je fais.
Mr Witter: Mr Milo dit que tu as rendu des feuilles blanches, c'est vrai?
Pacey ne répond pas.
Mr Witter: mais qu'est ce que tu as dans la tête?
Pacey: oh mais je pensais que c'était pas très grave, voilà.
Mr Witter: tu te fiches de moi? Ramasse tes affaires, on rentre!
Pacey: non!
Mr Witter: je ne veux pas te voir traîner par ici. Mike Potter est un repris de justice, il sort à peine de prison.
Pacey: je vois pas très bien le rapport.
Mr Witter: prends tes affaires!
Pacey: je t'ais dis non!
Mr Witter (attrapant Pacey par le bras): moi je t'ai dis de prendre tes affaires!
Pacey: lâches moi!
Mr Witter frappe son fils au visage.
Mr Witter: je t'attends dans la voiture.
Dans le restaurant
On voit que le feu commence à se propager dans la réserve. Mr Potter regarde à travers le store et voit le feu. Il prends le sac remplit de cocaïne, l'ouvre et verse le contenu des sachets dans les toilettes.
Dans la grande salle, Dawson sent l'air en faisant une drôle de tête.
Dawson: ça sent le brûlé.
Jack: c'est vrai.
Jen: d'où ça peut venir?
Joey se retourne et comprends ce qui se passe.
Joey: y'a le feu!
Elle part en courant vers la réserve.
Dawson: attends Joey!
Joey: papa!
Dans la rue
De la fumée s'échappe du restaurant. Pacey s'en aperçoit.
Pacey: papa, papa!
Il montre la fumée à son père puis part en courant vers le restaurant. Mr Witter prend sa radio pour avertir ses collègues.
Mr Witter: ici le shérif Witter...
Dans le restaurant
Dawson et Joey arrivent devant la porte de la réserve. Ils l'ouvre et se retrouvent devant le feu.
Joey: papa...papa!
Mr Potter se dépêche de vider les sachets de cocaïne dans les toilettes.
Joey: papa!
Mr Potter: Joey!
Il s'approche de la fenêtre du bureau qui donne sur la réserve. Il aperçoit Joey à travers les flammes
Mr Potter: non Joey, sort de là!
Joey: papa, non!
Dawson retient Joey pour ne pas qu'elle aille dans les flammes.
Mr Potter: sortez!
Joey: non!
Mr Witter: sortez de là, tout le monde dehors, vite!
Dawson prends un extincteur. Jen regarde la scène désemparée.
Mr Witter: sortez d'ici, allez, vite, tous dehors!
Jack: Jen, Jen ne reste pas là!
Il l'entraîne vers l'extérieur. Joey appelle toujours son père.
Joey: papa, papa...
Pacey attrape Joey dans ses bras et la porte vers l'extérieur.
Mr Witter: emmène la dehors.
Dawson essaie d'éteindre les flammes avec l'extincteur. Aidé par Mr Witter, il arrive jusqu'à devant la fenêtre du bureau ou se trouve Mr Potter.
Dawson: reculez, éloignez vous!
Il lance l'extincteur à travers la vitre et aide Mr Potter à sortir du bureau. Ils se dirigent vers la sortie à travers les flammes. Dehors, à coté de Jen et Jack, Pacey tient Joey par le bras...il observent le restaurant en feu, inquiets de savoir si Dawson, Mr Potter et Mr Witter vont s'en sortir.
Jack: oh c'est pas vrai!
Dans l'encadrement de la porte, on voit enfin apparaître les trois hommes. Joey se jette dans les bras de son père. Pacey regarde son père, soulagé. Dawson lance un regard noir à Mr Potter.
Dawson : C’est votre façon de prendre les choses en main ?
Mr Potter : Ce n’est pas aussi simple, Dawson.
Dawson : Vous devez aller à la police et leur dire tout ce que vous savez.
Mr Potter : Je ne peux pas. C’est trop dangereux.
Dawson : Ceci est trop dangereux !
Joey s'approche et s’appuie sur les épaules de son père.
Joey : J’ai tout vérifié. Ils ont demandé après le héros. (à Dawson) Ce serait toi.
Dawson : Je ne suis pas un héros, Joey !
Mr Potter : Ne sois pas modeste, Dawson. Tu as sauvé ma vie. Tu es un héros.
Dawson : Certaines situations sont trop tragiques pour avoir un héros. C’en est une.
Il embrasse Joey sur la joue et s'en va. Ses parents le rejoignent.
Mitch : Dawson !
Retour à Joey, regardant son père confus.
Mr Witter et Pacey discutant à l'intérieur.
Mr Witter : Ce batard m’a menti ! Il est dans le coup et il le sait.
Pacey : Allez, tu ne sais même pas si ça a quelque chose à voir avec lui.
Mr Witter : Un incident criminel par hasard au centre de Capeside? Considérons les chances que cela se produise, Pacey. Si Dieu ne t’avait pas béni avec ma belle apparence, je ne saurais pas que tu es mon fils. Pourquoi ne rentrerais-tu pas à la maison avant de faire d’autres commentaires embarrassants ?
Pacey : Je pense que je vais marcher.
Mr Witter : Comme si je m'en souciais.
Pacey : Personne ne l'a supposé, Papa.
Mr.Witter : Vous devrez excuser mon fils, les garçons. Sa petite amie s'éloigne et tout à coup, il a ses règles.
Pacey: Va te faire foutre, d'accord?
Mr Witter attrape son bras et Pacey l’enlève rapidement.
Pacey: Enlève tes mains de moi! Ne me touches plus! Jamais!
Mr Witter : Finalement, mon garçon en a, une paire! Et tout ce qu'il a fallu, c'est avoir le cœur brisé par une fille névrosée.
Pacey frappe son père.
Pacey : Andie a fait plus dans ma vie en 6 mois que toi en 16 ans, fils de pute pourrie. Donc, si tu veux te moquer de moi, si tu veux me cogner, c'est bien. Mais si tu veux faire un commentaire encore plus décourageant à propos de la femme que j'aime, tu iras surveiller cette ville depuis un lit d'hôpital, tu m’entends ? Et encore une chose, même si Mr Potter a été impliqué dans tout cela, il est toujours 10 fois plus père que tu ne l’as jamais été.
Chez les Potter
Plan sur Bessie et Mr Potter assis à la table de la cuisine des Potter, en train de parler. Joey entre.
Bessie : Il n’y a pas de raison que si nous envoyons un inspecteur demain, nous ne pourrons pas faire de réclamation. C'est commencer la procédure.
Joey : Qu’est ce qui se passe ?
Mr Potter : Ta sœur et moi examinons les papiers de l’assurance.
Joey : Non, je veux dire, avec la police. Pourquoi le Icehouse est-il sous scellés ?
Mr Potter : Le feu était lié à un incendie criminel, il s'agit d'une procédure d'enquête typique.
Joey : Donc il n’y a rien d’autre ?
Bessie : Joey, qu’est-ce que tu veux dire ?
Joey : Je suis en train de demander à papa s’il sait pourquoi la police est intéressée par le feu ou d’abord par les raisons de l’incendie.
Mr Potter : Dieu est mon témoin, je n’en ai aucune idée.
Joey : Tu es sûr ?
Bessie : Joséphine Potter, tu arrêtes cela tout de suite !
Joey : Non, je veux qu’il me le jure.
Mr Potter : Je viens juste de te le jurer, Joey.
Joey : Je sais, mais j’ai besoin que tu me le jure encore. J’ai besoin de savoir que tu es en train de me dire la vérité. Sais-tu ce qui a fait démarrer le feu ?
Mr Potter : Non.
Joey : OK !
Elle soupire, beaucoup plus détendue et ils s'embrassent.
Chez les Leery
Dawson est assis avec ses parents à la table de la cuisine.
Mitch : Il n’y a pas de question. Tu dois aller à la police.
Gail : Chéri, quoi que ces hommes trafiquent avec le père de Joey, s’ils sont capables d’incendier un bâtiment, ils sont capables de bien pire.
Dawson : Je comprends ça mais comment puis-je faire ça à Joey ? Je veux dire, elle a enfin retrouvé sa famille et je suis celui qui va a nouveau la lui retirer ?
Mitch : C’est le père de Joey le responsable, pas toi.
Dawson : Et si… Et si je lui donnais juste un peu de temps ? Peut-être qu’il pourrait changer les choses.
Mitch : Cet homme est juste sorti de prison il y a moins d’un mois et il est en train de commettre le même crime que celui pour lequel il y a été envoyé.
Dawson : Je souhaite juste n’avoir jamais vu ce que j’ai vu.
Gail : Il y a une raison pour ça, chéri. Joey est en danger et elle a besoin de ta force. Même si ton soutien n’ira pas dans le sens qu’elle veut.
Mitch : Tu dois aller à la police ! Il n’y a réellement rien d’autre que tu puisses faire.
Dawson : Il y a une chose.
Dans la maison des Mac Phee.
Jack : Tu n’as pas bougé ce soir. Tu étais scotchée sur place et tu regardais le feu. Pourquoi ?
Jen : J’étais sous le choc, ok ?
Jack : Non, je ne te crois pas.
Jen : Je ne me souviens pas, Jack.
Jack : Je veux la vérité, Jen. Tous tes petits commentaires, qu’est ce que cela veut dire ?
Jen : Je ne suis pas le genre de personne qui se suiciderait, si c’est ce que tu penses, Jack. Mais… Mais quand j’étais là, en train de regarder le feu, je ne pouvais pas aider mais plutôt penser que peut-être… Peut-être que c’est la sortie que me propose le destin. Jack, je ne veux pas mourir mais je m’en foutais assez pour ne pas courir.
Jack : Je comprends ce que tu traverses. Je sais à quel point c’est douloureux de se haïr soi-même. Tu sais, cela te donne simplement envie de repousser tout le monde, en particulier ceux qui se soucient le plus de toi. Mais tu ne peux pas. Pas si tu prévois d’être heureux.
Ils s’embrassent.
Plan sur Joey assise seule sur les chaises au bord de la crique. Dawson s’approche.
Dawson : Hey !
Joey : Hey ! Tu as appelé…
Dawson : Oui. Euh… Tu ne vas pas aimer ce que je dois te dire… Donc je vais te le dire très rapidement. Joey, ton père deale encore de la drogue.
Joey (défensive et furieuse) : Ce n’est pas vrai !
Dawson : Oui, je le sais. Je l’ai vy. Et ce n’est pas tout. L’incendie de ce soir n’était pas entièrement, mais en partie de sa responsabilité. Je lui en ai parlé, j’en ai parlé à mes parents, Je ne voulais pas t’en parler parce que je ne voulais pas que tu le saches mais… Maintenant, c’est allé trop loinu !
Joey (secouant la tête, sur la défensive) : Il m’a dit qu’il n’avait rien à voir avec le feu. Il me l’a juré !
Dawson : Il te ment.
Joey : Je le crois !
Dawson : Je sais que tu veux le croire.
Joey : Non, je le crois !
Dawson : Joey, pourquoi est ce que je mentirais à propos de cela ?
Joey : Pourquoi est tu en train de faire ça ?
Dawson : Parce que tu as besoin de connaitre la vérité. Bon, c’est une situation très dangereuse pour le moment. Si ton père pouvait aider à appréhender les responsables, si nous allions à la police et peut-être que tu trouveras une solution pour ton père.
Joey : Tu veux que je dénonce mon propre père ? Quel genre de personne penses tu que je suis ? Pourquoi fais-tu cela ?
Dawson : Joey, ce n’est pas de ma faute !
Joey : Si, ça l’est !
Dawson : Il n’y a pas d’autre option !
Joey : Tu ne pouvais tout simplement pas rester à l’écart ? Tu devais t’impliquer ?
Dawson : Joey, je t’aime ! Je ne vais pas te laisser risquer ta vie à protéger quelqu’un qui ne te protège pas.
Joey : Dawson, c’est mon père. Je t’en supplie, reste en dehors de tout ça.
Dawson : Je ne peux pas !
Joey : Si tu peux. Je veux dire, pas seulement pour moi ou pour le bien de ma famille. Je te le dis Dawson, nous ne survivrons pas à cela.
Dawson : C’est un risque que je vais prendre. Parce que je me soucie de toi plus que de moi. Et quelqu’un doit faire ce qui est bien. Si tu ne peux pas, et ben je le ferai.
Joey se rassied lentement dans sa chaise de jardin.
Dans le bureau de Mr.Witter
Joey, Dawson et ses parents sont dans le bureau du shérif.
Mr Witter : Je dois attendre jusqu’à ce que j’aie assez de preuve pour arrêter ton père, alors il sera enfermé à vie.
Joey : Vous n’avez même pas de preuves ! Alors pourquoi devrais-je être ici ?
Mr Witter : Joey, les hommes qui m’ont prévenu de l’affaire de ton père son ses concurrents. Ils sont également responsables de l’incendie de la nuit dernière. Si ton père ne m’aide pas à obtenir les preuves, ils continueront à m’aider jusqu’à ce que je le récupère.
Joey : Vos hommes n’ont aucune idée de ce que vous me demandez de faire.
Mr Witter : Il est en train de mettre toute votre famille en danger.
Joey : Bien ! C’est ma famille, Mtr Witter. Et ce qui est bénéfique pour ma famille est d’être ensemble et de croire et se faire confiance l’un en l’autre.
Mr Witter : Ne crois-tu pas que ton père a trahi cette confiance ?
Joey : En ce moment, je pense que je lui fais bien plus confiance qu’en n’importe lequel d’entre vous.
Dawson : Tu sais quoi ? Pouvons nous avoir quelques minutes seuls ?
Mr Witter hoche la tête. Lui et les parents de Dawson se lèvent et quittent la pièce.
Dawson : Il veut vous aider, Joey. Il s’inquiète. Nous le faisons tous.
Joey (froidement) : j’apprécie votre inquiétude, Dawson. Ce que je n’apprécie pas, c’est d’être forcée de suivre votre solution.
Dawson : J’ai essayé de parler à ton père…
Joey : C’est justement ça, Dawson. Tu as essayé. Mais il n’est pas ton père, Dawson. Peu importe s’il va en prison pour le reste de ses jours, n’est-ce pas ?
Dawson : C’est pourquoi je suis venu à toi !
Joey : Oui, avec la décision toute prête !
Dawson : Joey, j’aimerais qu’il y ai une autre option mais il n’y en a pas. Tu dois comprendre cela.
Joey : J’ai compris, Dawson, que dans le monde en noir et blanc dans lequel tu vis, tu n’as vu aucune solution, mais ce n’est pas mon monde. Je vois les choses en gris et c’est ce qui nous rend différents et c’est ce qui m’a fait tomber amoureuse de toi et c’est ce qui est en train de nous séparer.
Elle quitte la pièce. Dawson soupire et se passe la main dans les cheveux.
Devant la maison des Leery
Gail et Mitch sont assis dehors, autour de leur table de pique-nique.
Mitch : Nous avons bien fait avec notre fils.
Gail : Notre succès !
Mitch : Nous avons eu plus de succès que ça, Gail. Au cours des dernières 24 heures, ils m'ont rappelé à quel point j'aime faire partie de cette famille. Dawson peut compter sur nous quand il en a besoin et je me sens redevenu un père. Et si tu peux y croire, un mari.
Gail : Oh, Mitch !
Mitch se met à genoux devant elle.
Mitch : Reste ici avec moi. Avec nous. S’il te plait !
Gail : Tu vois, depuis que tu es parti, j'ai prié pour le jour de ton retour et quand cela ne s'est pas produit, j'ai commencé à voir Philly pour ce que c'était. Et curieusement, cela semblait plus juste que tout ce qu’on avait pu faire depuis longtemps.
Mitch : Mais nous pouvons avoir raison aussi, Gail. Je te veux ma vie entière. Je nous veux !
Gail: Non, tu veux ce que nous avions. Nous n'aurons plus jamais ça, Mitch. Donc, je vais faire quelque chose qui convient à tous les deux, je vais prendre l'itinéraire imprévu pendant un petit moment dans l'espoir que, quoi que nous ayons perdu, nous pourrons encore tomber par hasard.
Mitch : Dawson a-t-il compris ?
Gail : Il a compris combien je l’aime. C’est assez, je crois.
Devant la maison de Grams
Jen monte les marches pour entrer dans la maison. Elle ouvre la porte et Grams la voit.
Jen : J’ai trois conditions !
Grams : Quelles sont-elles ?
Jen : Un. Que nous abordions la raison pour laquelle cela n’a pas fonctionné avant. Je sais que j’ai commis des erreurs. Mais même avec le meilleur comportement, je ne me suis jamais sentie à l’aise de vivre ici avec toi. Je n’ai jamais senti que j’étais assez bien.
Grams : Oh, Jennifer !
Jen : Deux. J’ai besoin que tu reconnaisses que j’ai traversé beaucoup de choses dans la vie. Plus que la plupart des jeunes filles de mon âge. Et ce dont j’ai besoin, c’est de ton soutien, pas de ton jugement. Surtout pas Son jugement !
Grams : OK… Je pense que je peux gérer cela.
Jen : Ce que tu dois comprendre, Grams, c’est que je n’ai pas besoin d’un tuteur légal pour être capable de survivre et je peux supporter beaucoup plus que ce que tu penses. Mais ce que je veux… C’est vivre ici avec toi. Je veux une famille. Je veux que nous prenions soin l’une de l’autre et je ne veux plus être seule.
Grams : Moi non plus.
Elles s’enlacent.
Grams : Il y avait une troisième condition ?
Jen : Oui. Il y a quelqu’un d’autre qui ne veut plus être seul non plus.
Elle fait signe à Jack d’apparaitre. Grams le regarde et soupire.
Grams : Bien, je voulais vider la chambre de ton grand-père depuis un moment.
Elles s’enlacent à nouveau.
Plan sur Pacey appuyé contre la rambarde près de l’eau. Mr Witter s’approche.
Pacey : Qu’est-ce que tu fais ici ?
Mr Witter : Bien, pour commencer, tu m’as frappé.
Pacey : Si tu es venu chercher des excuses, tu t’adresse à la mauvaise personne.
Mr Witter : Non, je n’en veux pas. Je le méritais.
Pacey le regarde, confus.
Mr Witter : c’est bien que tu l’ais fait. Tu as eu un autre appel aujourd’hui. C’était Andie. On a parlé un long moment. Elle est… Un peu bavarde, n’est-ce pas ?
Pacey (en souriant) : Oui, elle l’est.
Mr Witter : Elle semblait douce comme l’enfer, Pacey. Je suis désolé pour ce que j’ai dit hier, je ne connais vraiment rien à propos d’elle.
Pacey : Excuses acceptées !
Pacey s’apprête à s’en aller.
Mr Witter : Non, je n’ai pas fini. Aussi peu que je connaisse d’elle, j’en sais encore moins de toi, mon propre fils. J’ai réalisé qu’Andie essayait de m’en apprendre sur ce que vous aviez vécu tous les deux…
Pacey semble être au bord des larmes…
Mr Witter : Je ne savais rien de tout ça. Elle m’a dit que tu étais son héros… C’était agréable à entendre. Quoi qu’il en soit, j’ai appelé le lycée et je leur ai expliqué les choses. Ils ont dit qu’ils te laisseraient passer les examens la semaine prochaine, quand tu te sentiras à la hauteur.
Pacey : Merci !
Mr Witter : C’est le moins que je puisse faire (pause). Je suis désolé, je ne suis pas le genre de père avec qui tu pouvais partager ton histoire…
Une larme coule sur le visage de Pacey qui essaye de se retenir de pleurer autant qu’il peut.
Mr Witter : Et juste encore une chose… Andie m’a demandé de te donner quelque chose…
Mr Witter enlace Pacey. Ils s’éloignent et Pacey commence à pleurer en se jetant dans les bras de son père.
Pacey : Mon dieu… Elle me manque tellement… Elle me manque au point que cela me tue, papa…
Mr Witter : Je sais qu’elle te manque, Pacey, je sais.
Maison des Potter
Plan sur Mr Potter dans le salon, en train de regarder une photo de Joey avec sa maman. Joey entre, lentement et raide, très nerveuse.
Joey : Papa.
Mr Potter : Joey. Où es-tu partie ce matin ? Je t’ai préparé le déjeuner.
Joey : Qu’est ce qui se passe avec la police ?
Mr Potter : Oh…
Joey : Deales tu de la drogue à nouveau ?
Mr Potter (il commence à pleurer et hoche lentement la tête) : Oui.
Joey (elle commence à pleurer) : Pourquoi ?
Mr Potter : Joey, je voudrais avoir une réponse à cette question. Je voulais subvenir aux besoins de la famille. Pas seulement survivre, mais fournir. J’ai pensé que si je gagnais un peu plus d’argent, il y aurait peut-être une chance pour nous…
Joey : Oui, mais tu as été en prison. Tu étais sensé commencer une nouvelle vie !
Mr Potter : Je le voulais, Joey. Mais ce que tu ne comprends pas, c’est le fardeau que je ressentais.
Joey : Nous sommes un fardeau ?
Mr Potter : Non ! Vous êtes un cadeau, les filles. Le fardeau est une auto-affliction. Depuis que je suis revenu ici près de vous, j’ai été hanté… Par le fait que je vous ai manqué.
Joey : Alors pourquoi ne m’as-tu rien dit ? Nous aurions pu trouver une solution. Nous aurions pu faire quelque chose !
Mr Potter : J’étais juste trop faible, Joey !
Il tend la main pour la toucher et elle s’éloigne rapidement.
Mr Potter : Nuit après nuit, je me suis levé pour me demander ce qui m'obligeait à prendre cette route à chaque fois ... Et je n'ai pas de réponse à cela.
Joey : Mais je te faisais confiance ! Et tu as menti et tu as ruiné tout ce que pourquoi nous avons travaillé durement avec Bessie. Je veux dire, nous aurions pu mourir dans cet incendie et cela aurait été de ta faute !
Mr Potter : Je sais, je sais, je sais et je me déteste tellement pour cela que j’aurais voulu mourir dans cet incendie ! J’ai juste… Je ne sais pas quoi faire… Je ne sais pas comment résoudre ce problème… Tout ce que je sais, c’est que je suis vraiment, vraiment désolé.
Joey (elle se reprend, ses larmes s’arrêtent un peu) : Je suis désolée aussi. Je m’en suis occupée pour toi…
Elle soulève le bas de sa chemise, révélant qu’elle porte un micro. Elle regarde son père avec les larmes aux yeux.
Joey : Je suis vraiment désolée !
Mr Potter : Ne le sois pas.
Mr. Potter et Joey sortent de la maison. Mr Potter se retourne et regarde Joey. Il se dirige vers les voitures de patrouille devant Bessie. Il regarde Bessie et elle regarde ailleurs en pleurant. Il monte dans la voiture de patrouille. Bessie se dirige vers la maison et monte les escaliers. Elle regarde Joey et continue de marcher. Joey regarde pour trouver Dawson présent à proximité. Elle marche lentement vers lui.
Dawson : Comment tu te sens ?
Joey (très froidement) : Comme en enfer !
Dawson : Y a-t-il quelque chose que je puisse-faire ?
Joey (toujours aussi froide) : Non, merci !
Dawson : Tu as fait ce qui était juste, Joey.
Joey : Non, Dawson. Tu as fait ce qui était juste. Ce que j’ai fait… Est tout sauf juste.
Dawson : Nous avons tous les deux fait ce que nous devions.
Joey (elle le regarde fixement) : Tu ne vas pas aimer ce que je vais te dire, alors je vais le dire rapidement. J’espère qu’un jour je pourrai pardonner tout cela à mon père. Et je ne sais pas si je serai un jour capable de me pardonner à moi-même. Mais je sais que je ne te pardonnerai jamais ! Tu vois Dawson, il y a certaines circonstances que l’amour ne peut pas surmonter et à partir de maintenant… Je ne te connais plus !
Elle se retourne et rentre chez elle. Dawson reste là, choqué, le cœur brisé et il force un murmure.
Dawson : A bientôt, Joey !
Fin de la saison 2