EPISODE 308.Guess who’s coming to dinner. La grosse bouffe.
[Jen and Pacey dans un supermarché. Pacey est en train de pousser un caddie]
JEN : Oh, fais-moi penser à prendre des oignions écrémés également.
PACEY (dégoûté) : Oh (secouant sa tête) Non[Ils sont en train de changer de rayon]JEN : Quel est le problème ? Tu n’aimes pas les oignions écrémés ?
PACEY : Non, ils me font fuir, je pourrais mourir sur place. Rien que le fais d’y penser me fait mal à l’estomac. Si crémeux et-[Ils s’arrêtent au milieu de l’allée pour que Jen puisse prendre quelques cannettes]
JEN : D’accord Pacey, que dis-tu de ça. Je promets de garder hors de ta vue tous les légumes qui peuvent t’offenser.
PACEY : Tu sais Jen, Quand j’ai proposé que nous sortions aujourd’hui, ce n’est pas exactement ce que j’avais en tête.
JEN : Crois moi Pacey, je le sais, mais malheureusement le repas de Thanksgiving de Grand-mère passe avant notre florissante vie sexuelle.
[Pacey continuant de pousser le caddie]
PACEY (regardant autour de lui et à voix basse): Corrige-moi si je me trompe, mais nous n’avons pas encore de vie sexuelle,
JEN : Quoi ? Et tu crois que c’est de ma faute ?
PACEY : Euh…. Oui, je pense que c’est de ta faute.JEN : je suis désolé Pacey. Je trouve que c’est difficile de….de voir …. (Elle éclate de rire)PACEY (d’un air indigné) : il n’y a rien de drôle. Comment veux-tu qu’un garçon puisse faire de son mieux devant le visage du mépris et de la dérision
JEN (en train de se calmer) : C’est juste que nous sommes amis n’est-ce pas ? Et, en voyant comment nous sommes amis, maintenant nous sommes des amis qui font (met ses doigts pour dire entre guillemets) ‘’ça’’ et c’est juste qu’il me faut un peu de temps pour m’y habituer (s’approche plus près de lui). Peut être pourrons-nous trouver un moment plus tard.
PACEY : Je ne peux. Je crois que je dois aller chez mes parents pour Thanksgiving.(Jen s’éloigne).
JEN : Oh PACEY : Je suis désolé, mais je dois y aller. J’imagine que c’est probablement la meilleure chose à faire, voir comment ils m’ont mis au monde et tout.
JEN : Seigneur, tu as l’air bien excité.
PACEY (La première phrase dite sarcastiquement) : Oh et bien, c’est une joyeuse occasion. Imagine ça, les femmes Witter en train de trimer derrière les fourneaux toute la journée juste pour s’entendre dire que la farce est trop sèche. Et ceci venant d’un mec qui est resté assis toute la journée à boire et à regarder un match de football.
JEN: Et bien, malgré les oignions écrémés, tu vas adorer Grand-mère qui t’offre une alternative.
PACEY: Tu veux bien. Lui parler de.... tu sais, tu ne m’as pas dit qui venait?JEN : ne t’inquiètes pas Pacey, Andie a poliment décliné l’invitation.
PACEY : Hey, je ne pensais pas à ça.
JEN (s’esclaffant) : S’il te plait. Je crois qu’elle prépare le dîner pour euh Jack et son papa.
PACEY (un peu triste): C’est bien. C’est bien pour elle….d’être en famille pour Thanksgiving.
JEN (s’avançant vers lui) : viens là
(Ils s’enlacent. Pacey commence à lui sentir les cheveux)
PACEY : Mm mm, mon Dieu, tu sens bon (il recule, ayant entendu un bruit) Qu’est-ce que c’était ?
(Jen rit encore)PACEY (frustré) : Oh, je t’en prie
JEN (toujours en train de rire) : désolé, je suis désolé.(Pacey s’en va laissant Jen qui rit encore)
[ Maison des LEERY. Mitch est dans le salon en train de regarder un match de football et Gail fait de la pâtisserie dans la cuisine. Dawson entre dans la cuisine]
MITCH (encourageant): Très bien, allez, bon jeu, bon jeu. Allez, vas-y, vas-y, vas-y fais lui une passe. Quelqu’un…
GAIL : Hey(Dawson s’approche de la table où plusieurs tartes à la citrouille sont posées).
GAIL : Alors, qu’en penses-tu ? Dis moi la vérité, je veux que ma participation au dîner de Thanksgiving de MadameRyan sorte tout droit de Gourmet Magazine.
DAWSON (en train de regarder les tartes) : On dirait la Couverture du mois de Novembre pour moi.
GAIL (ravie) : Ah (elles enlèvent des mets du four). Alors, en attendant qu’elles refroidissent, je peux maintenant préparer ma garniture à l’huître.(Gail commence à couper des ingrédients)
DAWSON: Alors, comment vont les recherches pour l’appartement?GAIL : Oh, ça avance. Mais ne t’en fais. Je pensais prendre la chambre d’ami en attendant?
MITCH (du salon) : Vas-y, vas-y....touch down (touch down ne peut se traduire puisque c le mot pour désigner un but dans le football américain), Bravo, Whoua!
DAWSON (gloussant) : Ca commence à devenir bizarrement familier.
GAIL: Quoi, ah, ton père en train regarder un match de football et moi dans mon tablier?
(Mitch entre dans la cuisine)
MITCH : hey Dawson, tu rates un super match. (il voit les tartes) Oh, Whoua, regarde ces tartes (il clape ses deux mains et commence à les frotter d’impatience) Dawson, prends un couteau, Voyons voir si leur goût est aussi bon que leur vue.
GAIL (attrapant le couteau) : hein hein, n’y penses même pas. Bas les pattes. Je ne peux pas arriver chez Madame Ryan avec des mets déjà à moitié entamés.
MITCH : Je trouve pas ça très juste, n’est-ce pas Dawson ? Elle envahit la cuisine, parfume la maison de tartes au potiron et nous dit que nous ne pouvons y toucher (il croise les bras et s’appuie contre la table)
GAIL: Juste ou pas juste, personne ne va gâcher son dîner de Thanksgiving
DAWSON: Pourquoi soudainement j’ai l’impression d’être dans un épisode « des Walton » ?(NDLR : je ne connais pas)(Mitch regarde Gail gêné))
GAIL: Chéri, pourquoi ne vas-tu pas te changer?(Dawson les regardant (Dawson la regarde dubitatif)
DAWSON (s’en allant): Ok.
[Jen rentre chez elle avec 2 sacs remplis de provisions]
JEN : Grand-mère ? GRAMS: Oh, tu es là?
JEN (rentrant dans la cuisine) : Hey, Sam te dit « bonjour »
GRAMS : qui est Sam ?
JEN : Tu connais, Sam, l’épicier. Celui avec une mauvaise dentition, des boutons d’acné et des poils dans le nez. Je crois qu’il t’aime bien.
GRAMS (essayant de dire quelque chose de sérieux): Jennifer.... il y a quelques chose que je dois te dire
JEN : Grand-mère, je sais, je sais, je ne mangerais rien avant que le repas ne soit servi. Je vais ranger mon placard pour y accrocher les manteaux des invités. Et je penserai à quelque chose dont je dois en être reconnaissante pour ne pas t’embarrasser devant ton groupe de prière.
(Jen commence à ranger les commissions et va vers le frigo)
GRAMS : Euh, oui. En fait, non, non ce n’est pas de ça dont j’aimerai te parler.
JEN : Détend toi Grand-mère, relax, c’est juste un repas.
GRAMS : C’est un repas avec une longue histoire.
JEN : j’en suis sûr (Elle va pour partir) : Je, je dois y aller pour être prête.
GRAMS (la suivant): Jennifer, je veux juste que tu gardes à l’esprit que, que Thanksgiving est une fête traditionnelle. Une tradition de gens avec des différences, des idées différentes, des croyances différentes qui viennent ensemble, s’assoient ensemble (elles montent en haut), rompent le pain ensemble, en harmonie.
JEN : Bon, malgré le fait que j’ai appris cela en maternelle quand nous fabriquions ces robes avec des petites têtes d’indiens en papier, j’ai réellement apprécier ce petit cours de rappel. Mais ne t’inquiètes pas, j’ai prévu de rester aussi loin que possible de ça (ouvre sa porte de chambre), pour ce qui est d’humainement possible.
(Soudain, Jen s’arrête et semble être choquée. Sa mère est dans sa chambre)JEN : Maman
HELEN : Bonjour, Jen.
[Maison de Joey. Dans la cuisine]
BESSIE: Oh je suis stupide.
JOEY : Quoi ?
BESSIE : Oh mon Dieu, ça me revient, j’ai complètement oublié, j’ai oublié le… tu sais, le truc qui se met à l’intérieur de l’oiseau. (Bessie sort la dinde du micro-onde et la pose sur la table).Comment ça s’appelle ?
JOEY : Quoi, le sac de gésier ?
BESSIE : Oui (Elle sort le sac de gésier avec une pince)
JOEY : oh, beurk (Bessie jette le sac dans la poubelle) Je suis sur que si maman était encore en vie, elle aurait probablement sa propre émission de cuisine à la télé, et regardes nous ?
BESSIE : la vérité c’est (elle remet la dinde au micro-onde) que je suis contente de passer Thanksgiving chez Madame Ryan.
JOEY : Moi aussi. Je ne sais pas, ça doit être les vacances mais…. J’ai l’impression qu’à chaque instant elle va débarquer et dire « Hors de ma cuisine tout le monde ».(Bessie glousse et acquiesce par un signe de tête)
[Chambre de Dawson. Gail frappe à la porte]
GAIL : Dawson ?
DAWSON : entre(Gail entre juste quand Dawson sort de son placard)
GAIL : Hey. Tu portes un nouveau pull.(Elle commence à ajuster son pull dans tous les sens)
DAWSON : Maman ?
GAIL (en enlevant ses mains, montrant ses paumes) : Ah désolé, tu sais chéri, je ne voulais rien dire tout à l’heure devant ton père, mais, tu ne devineras jamais qui j’ai rencontré ce matin- Helen Lindley.(Ils sont tous les deux assis au bout du lit. Dawson est en train de mettre ses chaussures).
DAWSON : La mère de Jen ?
GAIL : Hmmm. Tu penses que ça signifie quoi ?
Dawson : Ben, pourquoi je voudrais savoir ce que cela signifie ?
GAIL : Quoi ? Tu crois qu’il n’y a pas la moindre possibilité qu’elles parlent d’une demi-sœur ?
DAWSON : Je pense que c’est assez mal considéré puisque Jen ne sait pas pour sa demi-sœur.
GAIL (choquée) : tu ne lui as rien dit ?
DAWSON : Non
GAIL: Dawson, je suis impressionnée. Je ne savais pas que tu avais un tel self-control.
DAWSON : et bien, j’aimerai fanfaronner et dire que c’était du self-control, mais je pense que c’était plus un manque de cran qu’autre chose.
GAIL : donc c’est juste une coïncidence ? (Elle se lève du lit)
DAWSON : Qu’est ce qui est juste une coïncidence ?
GAIL : et bien, il y a une semaine tu sortais un cadavre du placard des Lindley et juste après, la famille mentionnée ci-dessus décide de se réunir pour la première fois depuis plus d’un an.(Gail laisse Dawson pour considérer le problème)
[Jen est assise sur un banc en face de l’eau. Grams approche]
GRAMS : Tu es ici depuis au moins plus d’une demi-heure Jennifer. Tu devras venir tôt ou tard.
JEN: Comment as-tu peux ne pas me dire qu’elle venait ?
GRAMS : Je ne sais pas. Elle est juste… arrivée (elle s’assoit près de Jen). Il semble que ton père soit retenu en Europe pour affaires.
JEN : Maintenant je peux comprendre. Il doit probablement vider une vodka-martini pour noyer son chagrin (un peu plus en colère) comme pour ne rien ressentir.
GRAMS : sois généreuse, Jennifer.
JEN (toujours en colère): Pourquoi? Ma mère n’est pas là parce qu’elle voulait me voir. Elle est ici parce qu’elle n’a nulle part où aller.
GRAMS : tu n’en sais rien.
JEN : Tu sais quoi, tu as raison, j’en sais rien. Et comment le saurai-je ? Le seul contact que j’ai eu avec elle l’année dernière c’est un coup de fil.GRAMS : tu sais ce que je pense ?
JEN : Quoi ?
GRAMS: je pense que en dehors de tout ça; tu es ravie de la voir.(Jen secoue la tête)
GRAMS : Bon, peut-être que ravie n’est pas le bon terme. Le mot exact serait plus ‘’préparée’’. Tu t’es préparée à affronter le passé. Tu es préparée à… faire face aux problèmes qui vous opposent.
JEN (énervée) : je ne peux pas la regarder, rester seule à lui parler.
GRAMS : Peut-être que tu ne trouveras pas les bons mots car il y a trop de choses à dire. Jennifer, ces 14 derniers mois je t’ai observé, j’ai observé ton changement. Tu es plus sérieuse maintenant, tu es en paix avec toi-même. C’est comme si tu avais franchi un seuil.
JEN : « un seuil ». C’est plutôt un carrefour, comme si je prenais la bonne route.
GRAMS : je suis sur que tu prendras la bonne route. (Elle met son bras sur son épaule. Jen ferme ses yeux)
JEN: Mais en attendant ?
GRAMS : en attendant… un pied devant l’autre vers (tourne sa tête vers la maison) cette direction.(Jen, regarde la maison, dubitative).
GRAMS : allez Jennifer (elle se lèvent et Grams prend la main de Jen) tu ne peux pas rester ici tout l’après-midi, les gens vont commencer à arriver. En outre, je fais le pari que ta mère est aussi nerveuse que toi.(Elles commencent à se diriger vers la maison)
JEN : tu crois ?
GRAMS : Tout a fait. Dans un certain sens, vous vous ressemblez plus que vous ne le croyiez.
[Jack et Andie marchent vers la maison de Grams. Pacey arrive de côté sur son vélo]
JACK : Hey pacey, Joyeux Thanksgiving.(Pacey s’arrête devant une large table dans le jardin et descend du vélo)
PACEY: Oui toi aussi mec. Joyeux Thanksgiving Andie.
ANDIE : toi aussi Pacey.(Un silence gêné s’installe quand ils se regardent)
PACEY : Je, euh, croyais que vous deviez passer l’après-midi avec votre père ?
JACK : Et bien, c’était le plan A. Mais il est coincé à Chicago. Tu sais, n’importe quel père trouverait un avion, un train, une voiture… n’importe quoi pour voir ses enfants. Mais pas Joseph McPhee.
ANDIE (en train de poser une tarte sur la table) : Jack, je suis sur qu’il a fait tout ce qu’il a pu pour être ici. (Quelques secondes encore de silence gêné)
PACEY : qu’est- ce que tu as amené Andie ?
ANDIE : Tarte aux pommes.
JACK : ouais, elle l’a fait elle-même.
PACEY : ouais, c’est superbre.
JACK: et toi qu’est-ce que tu as apporté?
PACEY : euh (le sortant d’un sac en papier) de la sauce de canneberges, en boîte (il rigole) c’est un peu foireux, je sais, mais c’est le maximum de mes capacités culinaires.
JACK: ne sous-estime pas la sauce de canneberge, c’est la base de tout bon dîner de Thanksgiving.
PACEY: Comment vas-tu Andie?
ANDIE : Moi ? (Levant les épaules)Bien. Pourquoi tu me demandes ?
PACEY : et bien, ça fait longtemps que toi et moi on a pas échangé une conversation de base. . Je veux juste m’assurer que tout aille bien.
ANDIE (s’esclaffant) : Est-ce que quelqu’un peut s’il vous plait me dire pourquoi les garçons font toujours ça ? Je veux dire, tu veux être gentil, l’ami poli après la rupture. Tu sais quoi Pacey ? Tu as pris ta décision, donc respectes au moins tes convictions.
PACEY : Tu as raison. Tu as absolument raison. Euh, écoute, Jack, je crois que je vais y aller (il commence à partir) tu sais, je crois que c’était juste le second stop de ma tournée de Thanksgiving à Capeside (il commence à monter son vélo) ANDIE : Non, non, non, tu sais quoi, nous sommes ceux qui sont venus à la dernière minute, donc, je pense que je devrais être celle qui...
PACEY : Andie, je ne crois pas, ça ira.
ANDIE : ...dois partir.
JACK (Se tient entre eux) Ecoutez (pointant Pacey) Tu ne vas nulle part et (regardant Andie) toi non plus. C’est Thanksgiving. Maintenant je crois que ce n’est pas sympa pour Grams de jouer le groupe des invités désaxés, d’accord ? Maintenant si vous deux, vous ne pouvez mettre de côté votre histoire pour quelques heures et apprécier la compagnie de vos amis, vous devriez être chez vous avec un plateau télé éclairé par une ampoule, d’accord. Alors prenez un peu sur vous nom de Dieu ! (Jack s’éloigne)
[Les invités commencent à arriver chez Grams. Mitch et Bessie passent sous le claustra, suivis par Gail portant le bébé, puis Joey et Dawson, portant des plats de nourriture]
JOEY : c’est bizarre de voir tes parents ensemble (Dawson se moquant)DAWSON: ça devait arriver.(Grams et Jen apparaissent à la porte)
GRAMS : Bonjour tout le monde, Joyeux Thanksgiving. Entrez.(Ils répondent tous de la même manière)
JEN : Très bien, donnez moi tous vos manteaux.(Les invités montent les escaliers tout en continuant de parler).
[Jen entre dans sa chambre, les bras chargés de manteaux, pour y trouver sa mère qui finit de se préparer, en train de mettre du rouge à lèvres]
JEN : Désole, je ne savais pas que tu encore là. (Elles jettent les manteaux et commence à partir)
HELEN: Oh, s’il te plait, nous pouvons partager. C’est ta chambre après tout maintenant.
JEN : Non, j’étais juste venu déposer les manteaux sur le lit. Je suis désolé.(Jen commence à partir, se dirige vers le couloir)
HELEN : Jen ? (Jen se retourne vers sa mère. Helen montre le zip de sa robe situé dans le dos) euh, tu veux bien.(Jen traverse lentement la chambre, s’arrête derrière sa mère, remonte le zip tout en se regardant toutes les deux dans le miroir.)
HELEN : Merci, mon Dieu tu es si belle (Jen baisse les yeux) Je suis désolée, j’ai dis quelque chose de mal ?J
EN : Non, non j’étais juste….
HELEN : Dis moi
JEN : … en train de me souvenir…. Comment j’avais l’habitude de te regarder dans le miroir quand j’étais petite. Te regardant mettre du rouge à lèvre, coiffer tes cheveux. J’étudiais tes moindres gestes.
HELEN : comme si j’étais la personne la plus importante au monde.
JEN : Quelque chose comme ça.
HELEN : J’ai quelque chose pour toi (elle va vers sa valise et en sort un petit coffret en feutre) Maman me l’a donné quand j’avais à peu près ton âge Jen, et j’ai pensé, qu’il était temps que ça te reviennes. (Helen donne le coffret à Jen, qui l’ouvre et découvre un collier de perles)
JEN : elles sont magnifiques maman, tu sais j’y ai toujours pensé mais (pause) mais je ne peux pas.
HELEN : Pourquoi pas ?
JEN : parce que où pourrais-je les porter ? À la maison peut-être, à New York peut-être, mais ici ? Et c’est ici que je vis maintenant.
HELEN : gardes les pour une occasion spéciale.
JEN : Maman, tu me l’a toujours dis, les perles perdent leur éclat si on les porte jamais. Je pense, qu’elles sont comme des personnes que l’on estime, on doit toujours les garder près de soi.
HELEN : Jen, s’il te plait.
JEN : Je dois aller aider grand-mère en cuisine.(Jen sort de la chambre, laissant sa mère qui la regarde partir)
[Cuisine de Grams. Grams est en train de sortir la vaisselle du placard. Joey et Dawson entrent]
JOEY: On peut faire quelque chose pour vous aider Madame Ryan ?
GRAMS : Prier.
DAWSON : Pour quelque chose en particulier ?
GRAMS (sort de la cuisine avec la vaisselle dans les mains) Une prière générale serait bien.(Jen entre dans la cuisine)
DAWSON : Jen.JEN : heyDAWSON : La rumeur dit que ta mère est en ville ?
JOEY : oui, aurons-nous la chance de la rencontrer ?
JEN (se dirigeant vers le placard) : Je serais ravis que vous la rencontriez. C’est juste qu’il semble que nous avons des Petits problèmes de communication en ce moment. Elle est en train de se pomponner devant la glace. Je suis sur qu’elle ne sera plus très longue. (Jen traverse la pièce pour ouvrir un autre placard)DAWSON : Tu savais qu’elle venait ?
JEN (secouant la tête) : Non. Surprise. Méthode Guérilla. Il semble que ma mère soit diplômée de l’école des parents d’Ho Chi Minh.
DAWSON : Elle et ici pour une autre raison que Thanksgiving ? Tu sais, aucunes nouvelles de la maison ?
JEN (fermant le placard) : Quoi, tu penses qu’elle est revenu pour me supplier de rentrer à la maison. Je ne crois pas.
DAWSON : Tu lui as parlé ? Je veux dire ça fait un bail. Elle doit avoir beaucoup de choses à te dire.
JEN : Comme quoi ?
DAWSON (gesticulant): Peut-être que tu lui manques. Peut-être qu’elle est navrée de t’avoir viré. Tu sais, je sais qu’elle n’a jamais été là pour toi…
JEN : Dawson, depuis que j’ai 13 ans cette femme n’a fait que de me regarder avec un regard dédaigneux, comme si j’étais une étrangère qui avait renversé son cocktail sur le tapis(Ils sont tous autour de la table)
JOEY : Jen, nous sommes tous des étrangers pour nos parents. Je veux dire, il nous aime, mais il ne nous connaisse pas vraiment. Et avant qu’on ai la chance de mieux les connaître, ils s’en vont. On ne peux plus leur demander toutes ces choses que l’on veut savoir à propos des navets ou du gésier de dinde ou…. Tu sais, comment ils étaient quand ils avaient notre âge.
JEN (avec un regard triste) : Joey, je suis désolée.
JOEY : Non, c’est bonJEN : Non je le suis, j’ai totalement…
JOEY : Non, écoute. Ce que j’essai de te dire c’est…. Donne lui une seconde chance? C’est ta mère, et elle est venue aujourd’hui pour te parler et… être avec toi. Et je pense que tu lui dois ça.
[Helen est sur les docks, seule. Dawson approche]
DAWSON : Madame Lindley ? (Il lui tend la main) Bonjour, je suis Dawson. Dawson Leery.(Ils se serrent la main)
HELEN : Oh, le fils de Gail, bien sûr. Bonjour, ravie de te rencontrer.
DAWSON : Moi aussi.
HELEN: Je pense que je n’aurais pas imaginé un temps aussi magnifique. Souvent, j’oublie comment cet endroit peut-être aussi magique.
DAWSON: euh, vous devez être au courant que Jen et moi … sommes sortis ensemble il y a quelque temps. Nous sommes, restez bons amis et je tiens profondément à elle.
HELEN : C’est bien de l’apprendre. Dawson, je suis contente que Jen ait un ami comme toi.
DAWSON (soupirant): Euh, il y a autre chose que vous devriez savoir.
HELEN : Oui ?
DAWSON : D’accord, ça ne va pas être facile à dire, donc je vais vous le dire et vous me direz si je dépasse les bornes.
HELEN (stupéfaite) : J’écoute.
DAWSON : Quelques, euh… il n’y a pas si longtemps, j’ai rencontré une fille qui passait à Capeside et j’ai un peu appris à la connaître et elle est en est venue à me dire qu’elle a été adoptée. Elle venait juste de le découvrir et elle était déterminée à trouver sa mère biologique.
HELEN : qu’est ce que cela à avoir avec moi, Dawson ?
DAWSON : Madame Lindley, cette fille avait une photo de vous.(Ils se regardent fixement)
HELEN: et, euh... cette fille est toujours en ville?
DAWSON : Non. Avec le temps j’ai réalisé qui elle était et elle est partie.(L’expression de Madame Lindley nous donne la vérité)
DAWSON: Alors, c’est la vérité?
HELEN : est-ce que Jen est au courant ?
DAWSON : Non, j’ai lutté pour essayer de lui dire, mais j’ai finalement décidé que ce n’était pas à moi de le faire, c’est pourquoi je suis heureux de vous voir.
HELEN : C’est un problème très douloureux et très personnel.
DAWSON : je le sais.
HELEN : Mais vous avez dit, que la fille est partit. Je ne vois aucunes raisons pour le dire à Jen.
DAWSON : Ce n’est pas entièrement vrai, je veux dire, personne ne peut prévoir un retour d’Eve en ville, et…
HELEN : Eve ?
DAWSON : C’est son nom. Eve Whitman. Et de ce que je sais, elle voulait voir Jen. Quelque chose me dit que cette information passerait mieux si elle venait de vous que d’elle.
HELEN : rappelle toi, tu m’as dis de te dire si tu dépassais les bornes.
DAWSON: Ecoutez, je ne suis pas bien placé pour parler du fonctionnement des familles, d’accord, mai j’ai vu ce qui se passait quand des familles gardent ce genre de secret pour eux. Je ne veux pas voir Jen souffrir.
HELEN : Moi non plus. (Elle s’en va)(Dawson pousse un grand soupir)
[Jack et Pacey marchent dans le jardin situé devant la maison. Andie les regarde depuis la véranda. Joey s’avance vers elle.]
JOEY: Ca sera plus facile, tu sais.
ANDIE : De quoi
JOEY : D’être dans la même pièce que lui. (Plan de Jack et Pacey, marchant vers la table extérieure)
PACEY : est-ce qu’elle parle toujours de moi ?
JACK : A ton avis ?(Ils commencent à mettre la table)
PACEY : Je pense qu’elle doit probablement me haïr maintenant.
JACK : Non, seulement comme tous les autres jours.(Pacey regarde vers la véranda. Plan d’Andie et de Joey)
JOEY: Andie, en tant que vétéran des multiples ruptures avec le même garçon, je sais ce que tu traverses. Je veux que tu saches que…les ténèbres vont s’en aller. Eventuellement, tu trouveras la paix.
ANDIE : j’aimerai bien te croire, Joey. Parce que parfois, c’est insupportable, c’est comme se sentir mal à l’aise avec soi, c’est pourquoi je suis tout le temps occupée, parce que si je m’arrête, ne serait-ce qu’une minute, tout ce dont je penserai c’est….comment j’ai pu lui faire du mal et comment j’ai pu me faire du mal. (Plan de Jack et Pacey, toujours en train de mettre la table)
JACK : ce n’est pas une critique, c’est un fait. Tu as brisé le cœur de ma sœur. PACEY : Elle me l’a aussi brisé.
JACK : Très bien. Alors imagine dans quel état elle est.(Andie et Joey, à l’intérieur de la maison)
ANDIE : Vous deux vous êtes devenus de bons amis finalement.
JOEY: Oui, tu sais Pacey est un neuneu, mais, tu sais, il a ses moments.
ANDIE : Alors, euh, il t’a parlé de moi ? J
OEY : Pas vraiment Andie (Andie semble triste), tu le connais. S’il ne vient pas avec un bon état d’esprit pour quelque chose, il reste stoic. Ceux qu’il ressent pour toi, il le garde dans son cœur. C’est quelque chose de précieux pour lui Andie.
[Tout le monde est en train de dîner]
GRAMS (tapant sur son verre pour attirer l’attention): Et maintenant ma partie préférée du partage du repas, levons-nous et joignons nos mains. Dawson Leery, veux-tu commencer.
DAWSON : Ah, bien sûr. Euh, j’aimerais dire merci pour le, euh, merveilleux repas qui est à notre table.
GROUP : Hé, Hé
MITCH (à Pacey) : Super canneberges.
DAWSON: Et je voulais aussi dire merci de le partager avec les meilleurs amis et la meilleure famille, qui, dans le meilleur des mondes, sont uniques.
PACEY: Je voudrais juste remercier les femmes de la portée Ryan pour ce repas exceptionnel, et une après-midi de paix, désolé pour les bruits que je m’apprête à faire dans 45 minutes.
ANDIE: Tout d’abord, j’aimerais remercier Madame Ryan pour sa gentillesse et pour nous avoir accueilli chez elle à la dernière minute.
GRAMS : c’est normal, chérie.
ANDIE : Mais je pense que je devrais être encore plus reconnaissante envers...mes amis. Tous autour de cette table m’ont aidée de différentes manières sans le savoir et (commence à pleurer), sans vous j’aurais été perdu.
JACK: J’aimerai dire merci...à toutes ces personnes qui m’ont accueillis dans leur vie, le genre de personne pour qui peu importe que vous soyez ou pas de la famille. Vous avez juste un foyer.(Grams sourit)
JOEY: C’est mon tour, je pense, je pense que je voudrais remercier toutes les personnes que nous aimons qui ne sont pas parmi nous aujourd’hui pour différentes raisons. Juste parce qu’elles ne sont pas là ça ne veux pas dire que nous ne les aimons plus.
GRAMS : C’est ton tour Jennifer.
JEN : Laisse-moi réflechir. Bien, je pense rester dans le thème pour remercier pour avoir eu une seconde chance. Pour l’opportunité d’avoir essayer de rétablir des liens que je croyais brisés par le passé. Et pour la promesse d’avoir encore plein d’autres Thanksgiving.
HELEN (quittant la table): Excusez-moi.(Grams va pour la rejoindre)
JEN : Grand-mère, j’y vais.
[Helen marche sur la pelouse. Jen essaie de la rattraper]
JEN : Maman, attends.(Helen s’arrête avant que Jen ne la rattrape, elles marchent toutes les deux)J
EN : Je ne l’ai pas dis pour te faire de la peine. J’étais juste honnête.HELEN: Tu ne m’a pas fais de la peine. Je voulais juste réfléchir.
JEN: A propos de quoi?
HELEN: Et bien peut-être que pour une fois j’ai fait quelque chose de bien.
JEN : Qu’est-ce que tu veux dire ?
HELEN : T’envoyer vivre chez ta Grand-mère
JEN : M’envoyer n’est pas le terme que j’aurais employé.
HELEN : C’est juste, Jen. Mais, je ne pense pas que tu réalises la chance que tu as. J’ai cherché des amis comme ça toute ma vie, mais en vain.
JEN: Et bien je suis contente que tu te sentes mieux, mais...aussi bons amis qu’ils le sont, ils ne sont pas ma famille.(Elles s’arrêtent et se font face)
HELEN : tu as raison, Jen.
JEN : Je veux dire, l’année passé rien n’a été simple pour moi. J’ai…trébuché et je suis me suis relevée, trébuché et relevée, encore, encore encore et encore, sans aucun filet.
HELEN : je sais que j’aurais du être là pour toi. J’aurais du écrire ou appeler.
JEN (commençant à pleurer): Alors pourquoi tu ne l’as pas fait?
HELEN: J’aimerai te répondre. Pour des milliers de raisons, j’ai essayé.(elles recommencent à marcher)
JEN : Tu n’as aucune idée du mal que ça fait.
HELEN: Je sais.
JEN: Qu’est-ce que j’ai fait de si grave? Qu’est-ce j’ai mal fait ?
HELEN : Rien, Jen, tu n’as rien fait de mal.
JEN : Alors quoi ?
HELEN : Laisse moi t’expliquer.
[Retour à la maison de Grams. Gail et Mitch sont en train de parler et de rire à table. Dawson arrive]
DAWSON : ça vous dérange si je me joins à vous ?
GAIL : Bien sûr que non. Chéri, je suis très fière de ce que tu as dit aujourd’hui à table.
MITCH : Dawson, prends un bout de tartes de ta mère. Ça valait le coup d’attendre.(Mitch et Gail recommencent à manger)
DAWSON : Ok, vous deux, ça suffit.
GAIL : qu’est-ce qui se passe ?
DAWSON : Vous deux, jouant comme Rob et Laura Petrie. Encore un moment de cette sitcom avec des faux applaudissements (NDLR : Désole je ne connais pas, je pense que cela doit être ce genre de sitcom avec les faux rires et les faux applaudissements horribles en fond sonore) et je pense que je vais vomir votre garnison à l’huître.
GAIL : On essaie juste de redevenir amis, Dawson.
DAWSON : Amis, où plus que des amis. Maman, tu reviens en ville et tu élis domicile dans notre chambre d’amis. Qu’est-ce que cela signifie ? Tu es un membre de la famille, ou tu es une locataire, ou quoi ?
MITCH : Dawson, ce n’est pas si simple.
DAWSON (soupirant) : Ca ne l’est jamais avec vous deux.(Dawson tourne autour de la table et s’assoit à côté de Gail).
DAWSON : Très bien, écoutez. Il est clair que je suis un peu sidérer, mais c’est peut-être mieux comme ça, ok. Parce que la dernière chose dont j’ai envie c’est de me retrouver au milieu de votre fiction. Mais, s’il y a quelque chose dont je devrais être au courant, alors je préfère le savoir, ok, vous devez être honnêtes avec moi. (Mitch et Gail se regardent, gênés, sachant très bien qu’ils ont quelque chose d’important à lui dire).
[Retour su Jen et sa mère. Elles sont assises toutes les deux sur le banc).
JEN : Ok, voyons voir si j’ai bien compris. Une mère trouve sa fille dans une situation compromettante et au lieu de partager avec elle sa propre expérience d’adolescente, quand elle est tombée enceinte et qu’elle a eu un enfant, au lieu de ça, cette mère joue l’hypocrite et envoie sa fille en exil ?
HELEN : Je n’étais pas toute seule, ton père est aussi à prendre en compte.
JEN : Je l’ai oublié.
HELEN : Juste une minute, essaie de te mettre à place.
JEN : pourquoi tu ne m’en a pas parler plus tôt? N’as-tu pas pensé peut-être que ça pourrait aider si je savais ce qui se passait, ça aurait été plus facile pour moi. Au lieu de me rejeter et de me tourner le dos.
HELEN : C’était un secret honteux. Un secret que j’ai gardé pendant près de 20 ans.
JEN : Donc la réponse est que je me sente sale et honteuse ?
HELEN: Ca n’a jamais été mon intention.
JEN: Tu sais ce que je pense? Je pense que tu as juste peur que papa le découvre. Pour ’’ton’’ indiscrétion. L’histoire de ma vie, a juste attendu le jour où tu la mettras pour une fois au-dessus de celle-ci.
HELEN : Tu peux penser ce que tu veux, Jen. Mais je n’étais pas, et je ne suis pas prête à voler de mes propres ailes.
JEN : Et c’est la différence entre toi et moi maman, parce que je préfère plutôt être seule que d’être dans un pathétique mariage sans amour. (Elle se lève pour partir)
HELEN : ne pars pas.
JEN : Maman, tu es la personne la plus égoïste que je connaisse. (Sa mère la regarde fixement)
JEN : Mon Dieu, Mais regardes toi, tu ne peux même pas pleurer. Quelque chose t’a été enlevée, tu es engourdi et tu sais quoi, tu es contente de ça. Je sais pourquoi tu as si peur d’elle seule? Parce que le jour où tu le seras, tu regarderas au fond de toi-même et tu verras ce que je sais depuis longtemps- Il n’y a rien. (Jen s’en va)
[Maison de Grams. Bessie prend Alexander qui est en train de pleurer et Joey est assise près d’elle]
BESSIE : Bon, il l’a fait. Il est l’heure pour nous de rentrer.
JOEY : Oui, laisse moi juste leur dire au revoir ok.
(Bessie se lève et ramasse le sac de couches)
BESSIE : c’est juste nous, pas toi. Toi tu restes avec tes amis. (Bessie commence à partir quand Dawson arrive)
DAWSON : Hé Bessie, tu pars ?
BESSIE : Salut, oui.
DAWSON : A plus tard. (Il va s’asseoir près de Joey)
JOEY : Hé. Alors…j’ai vu que tu t’étais mis avec tes parents là-bas. Qu’est-ce qui se passe avec eux ?
DAWSON : Et bien, C’est le dernier chapitre de la saga Mitch et Gail.
JOEY : Qu’est ce que tu veux dire ?
DAWSON : Le divorce est le final. Les Leery de Capeside ne sont plus officiellement une famille.
JOEY (se penchant vers lui) : Tu sais combien j’en suis désolé.
DAWSON: Je sais.
JOEY: Donc qu’est-ce tu leur as répondu quand ils te l’ont dits ?
DAWSON: je les ai vraiment laissé faire cette fois. Je l’ai ai regardé dans les yeux et j’ai dit : « Félicitations »
JOEY : c’est bien pour toi Dawson.
DAWSON : oui mais tu sais quoi ? Je pense qu’après une année de suspicion et de crise, toutes décision est une bonne décision, n’est-ce pas ?J
OEY (Faisant un grand signe de tête) : hmmm
DAWSON : Tu sais, je pense, finalement, que la seule maison que nous avons et celle que nous construisons seul.
JOEY : Je sais ce que tu veux dire.
DAWSON: que dis-tu donc d’aller nous lâcher ce soir ?(Joey le regarde dubitative).
DAWSON: Oui. Prenons en main notre ennui d’adolescents par des moyens destructeurs et dévergondés.J
OEY : Qu’est-ce que tu as en tête ?
DAWSON : Sexe… drogues et rock’n’roll. Ou nous (rigole) pouvons juste rester assis ici et avoir une hallucinante conversation de trois heures.
[Pacey est train de marcher en bas des marches de la maison de Grams. Jen viens le voir et commence à le traîner en lui prenant la main]
JEN : Viens là.
PACEY : ah, où allons-nous ?
JEN: Dans le cabanon du jardin pour jouer avec les engrais.
PACEY : Est-ce que j’ai manqué quelque chose ?
JEN : Non. On était d’accord pour être disponible à n’importe quel moment. A moins que tu n’en as pas envie ?(Ils trouvent le cabanon et entrent à l’intérieur)PACEY: Si je le veux, mais tu vois, je ne veux pas sembler fleur bleue, Jen, mais tu vois (Il regarde sa montre) je ne peux pas faire ça maintenant.
(Jen commence à enlever la veste de Pacey)
JEN: Allez Pacey. Je peux dire te garantir qu’il n’y aura aucuns rires nerveux.
(Elle va pour l’embrasser mais Pacey s’éloigne)
PACEY: juste besoin d’une seconde pour comprendre ce qui se passe.
JEN : Pacey, notre arrangement exclut toutes sortes d’émotion.
PACEY : Oui (Ils enlèvent ces mains de son T-shirt) qui, par extension, exclut toute idée de sexe sous le coup de la colère. (Elle le regarde) Maintenant, dis moi ce qui s’est passé avec ta mère ?
JEN (brutalement) Rien (pause) Ok, longue histoire de ressemblance mère/fille. Il semble que je ne sois pas la seule fille dans la famille Lindley à ne pas savoir dire non.
PACEY : Ah, bien, réveille toi et sens la supériorité, maman?
JEN : ce sont mes sentiments. Je projette de le classer sous le titre « J’aurais aimé ne rien savoir »
PACEY : Je ne voudrais pas être hâtif, euh…
JEN : Quoi Pacey ?
PACEY: Pour ce que cela vaut, pour un mec qui est déjà passé par là lui-même, ce qui vient de t’arriver est un moment décisif pour toi. Quand tu vois tes parents comme des êtres humains, avec leurs problèmes, c’est, curieusement, une sorte de libération. Et quand tu réalises, qu’ils sont plus en galère que toi, ça ne vaut pas la peine de perdre son temps ou son énergie à leur en vouloir.
(Jen commence à pleurer et Pacey la prend dans ses bars).
[La nuit, dehors. Helen ferme le coffre de sa voiture. Puis, elle et est en train d’ouvrir la portière du conducteur quand Jen dépasse la barrière et approche)
JEN: Tu pars déjà?
HELEN: Je pense que j’ai fait pas mal de dégât en un jour, tu ne crois pas (elle ouvre la portière)
JEN: Ne t’en fais pas, je vais pas dévoiler à Papa notre petit secret. Je ne veux pas me mettre entre vous deux. C’est votre mariage et votre vie.
HELEN: Jennifer
JEN: Mais, je ne regrettes rien de ce que je t’ai dit. Je ne les enlève pas.
HELEN: Je les mérite. Je mérite tout ce qui m’arrive.
JEN : Qu’est-ce que tu veux dire ?
HELEN : N’épouse pas un homme froid Jen. Ne te réveille pas à 40 ans et réaliser qu’un seul faux mouvement et tout ce que tu as construits autour de toi peut s’effondrer.
JEN: Pourquoi tu ne divorces pas?
HELEN : Je ne peux pas.
JEN: Pourquoi ?
HELEN : Parce que tu sais ce qui arrive à une femme comme moi quand son mariage échoue. Les galas de charité cessent, ceux qui s’occupent des invitations ont mystérieusement perdu ton adresse et tu disparais. Vous disparaissez juste.
JEN: Depuis que tu m’as mises dans cet avion, j’ai toujours pensé que tu me détestais. Mais tu ne m’a jamais détesté n’est-ce pas ?
HELEN (secouant doucement la tête) : Non.
JEN: tu te destes toi même. Mon Dieu, si j’avais su cela l’année dernière, ça aurait plus facile pour moi.
HELEN : Je suis désolé Jen.
JEN (sincèrement) : Je sais.
HELEN : Je pense que maintenant je vais arrêter de m’inquiéter pour que tu ne deviennes pas comme moi. Parce que tu es beaucoup plus forte, comme jamais je ne l’ai été.
(Elles reniflent toutes les deux. Grams s’approche et met son bras autour de Jen)
HELEN : je crois que je vais y aller
GRAMS : Au revoir Helen.
JEN : Au revoir maman. Appelles moi de temps en temps.
HELEN : je le ferais. (Elle ferme la portière et démarre).
GRAMS : Tu vas bien ?
JEN : oui je vais bien. (Grams rentre chez elle. Jen apperçois Andie, Jack, Joey et Dawson assis autour d’un feu de camp. Pacey arrive derrière elle sur son vélo)
JEN (sourit): Pacey. Qu’est-ce que tu fais ici?
PACEY: Oh, Je n’ai pas pu. Tu sais, j’étais devant ma porte d’entrée et j’ai alors pensé, « Qu’est-ce que je fous ici ? » Je veux dire, avec qui voudrais-je passer mon temps ? Dans ma famille qui pense que je suis idiot ou avec mes amis qui pensent que je suis un idiot. (Ils commencent à s’avancer vers le groupe)
JEN: Je suis contente que tu sois là.
PACEY : Oui ? Pas de rancœur pour cet après-midi ?
JEN : excepté d’être dans l’embarras le plus total. Non, je suis désolée pour ce qui est arrivé.
PACEY : Désolée ? Tu n’as pas besoin de t’excuser. Je sais, que tu ne vas pas le croire, mais ce n’est pas tous les jours qu’une belle fille se jette sur moi. (Jen rit)JEN : et merci.
PACEY : Pour quoi ?
JEN : Pour ton comportement tout à l’heure.
PACEY: Ah, c’était rien.
JEN: Pacey, tu es un garçon de 16 ans, ça a tu te prendre un effort surhumain.
PACEY (acquiescent de bon cœur et en mettant un bras autour de ses épaules, marchant vers le groupe) Oh, Jen tu n’as pas idée… (Jen rit encore. Ils arrivent au niveau du groupe)
PACEY (à Andie) : est-ce que cette place est prise ?
ANDIE : Elle l’est maintenant(Pacey s’assoit)
DAWSON : Vous savez ce que je suis en train de réaliser? Que ça fait un bout de temps, vous savez, que nous n’avons pas été comme ça, tous ensemble. Je dois dire que c’est sympa.
JEN : Tu sais Dawson, tu as raison. Je me sens comme en plein milieu d’un, euh, Charlie Brown spécial Thanksgiving.
ANDIE : oh, J’adore celui-là. C’est celui où il mange tous du pop-corn sur la table de ping-pong, mais finalement la table tombe et il ne reste que du pop corn.
JOEY : Oui, je pense qu’un câlin de groupe est un peu prématuré, cependant, je suis sûr que nous trouverons un moyen d’être encore aliénant une autre fois.
DAWSON : Bien, avant ça, je voudrais juste vous dire que dans un monde où même ceux qui vous élèvent vous laisse tomber, c’est un privilège et un honneur d’avoir des amis comme vous.
JOEY : Bien, je ne peux plus attendre pour le discours aux Oscars, je veux dire il n’y aura plus un seul œil sec à la maison.
(Le groupe reste assis autour du feu, en train de boire une tasse et de parler)