[Cafétéria du lycée de Capeside. Pacey et Joey sont assis l’un à côté de l’autre, c’est l’heure du déjeuner]
PACEY : Ca y est. Nous réservons une chambre au B&B. On utilise des faux noms. Bessie ne s’apercevra de rien et nous pourrons passer une nuit entière ensemble pour la première fois depuis 2 semaines.
JOEY : Nous sommes complets. Il y a ce festival d’art à (ville non mentionnée dans le script VO).
PACEY : Bien…que penses-tu de toi et moi, dans la chaufferie maintenant.
JOEY : Non Pacey.
PACEY : Tu y avais pensé, n’est-ce pas ? Je peux le voir dans tes yeux. Vous, Joephine Potter voulant sécher les cours de biologie pour se lancer dans des activités sexuelles avec son petit ami. A l’école, pas moyen, vilaine fille. (Ils s’embrassent).
JOEY : Et bien c’est le second semestre de notre année de Terminale. Je suppose que ces matières ne comptent plus vraiment. (Ils s’embrassent à nouveau).
DRUE : Venez par ici, tous, venez. Excusez moi (à Pacey et Joey) Ok vous deux arrêtez ça avant que je le signal à l’administration. (Pacey et Joey arrêtent de s’embrasser). S’il vous plait tout le monde, puis-je avoir votre attention. Une petite attention. (Pacey et Joey continuent à flirter, se sourire et parler doucement pendant que Drue essaie de parler à la cafétéria).
DRUE : Comme vous le savez déjà, les votes pour le grand sondage sur la promo de Capeside 2001 se sont clos hier. Et ici même, dans ma main, j’ai les résultats des votes qui seront publiés dans le yearbook (ou Livre d’or). Je pense que vous mourrez tous de curiosité mais… avant d’être engourdi par cet esprit de banlieue merdique, j’ai pensé que nous pourrions commencer avec le couple de la classe. Maintenant c’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de concurrents ici, oui, ces deux personnes si amoureuses, qu’elles nous font vomir quotidiennement…… Joey Potter et Dawson Leery. (Pacey et Joey le regarde surpris et la cafétéria reste sans voix).
[ Les couloirs du lycée. Joey plaque Drue contre les casiers. Pacey qui est sur le côté les regarde, amusé]
DRUE : Ok ! Et maintenant comment ça peut être un combat équitable ? Qu’est-ce que tu veux que je fasse? Lui boter les fesses? C’est une fille.J
OEY: dégeulasse n’est-ce pas? Un des multiples avantages d’être une femme.
PACEY : Bien, je vois que tu as la situation bien en main. Je pense aller.... (NDLR : désolé je sèche totalement sur la phrase « I think I'm going to scadaddle off to class, kay », donc si qqun comprend ? je ne sais pas ce que veux dire scaddle).D’ac. (il embrasse Joey et s’en va).J
OEY : d’ac, salut.
DRUE: Merci pour ton aide mon pote (à Joey) Oh et pourquoi ne pas lui parler de sa relation coquine avec cette poule de miss Jacobs ? (Joey le cogne encore contre les casiers). Oua, décompresse ! Tu n’as aucun sens de l’humour pour ça. Je veux dire, je pense que c’était plutôt amusement que la majorité de nos camarades de classe y prête autant d’attention après tout de ce temps. Je veux dire, toi et Dawson êtes sortit quoi, à peu près aussi longtemps que les Spice Girls ont été populaire.
JOEY : s’il te plait, majorité mon œil, Drue. C’est évident que tu as trafiqué ce truc.
DRUE : oh je vois, as-tu voté ?J
OEY : Si j’ai voté ? bien sûr que non. La plus populaire, le meilleur look, qui ça intéresse ?
DRUE : Apparemment toi.
JOEY : Tu sais quoi, c’est pas drôle, ça concerne ma vie, ok. Et Dawson et moi nous ne sommes pas un couple. Nous n’avons rien d’un couple. Nous sommes juste amis. Tu sais quoi? Ça nous a pris pas mal de temps pour que tout rentre dans l’ordre et je refuse que tu fasses du mal à lui ou à Pacey en remuant le passé. Donc je propose de réparer ça…
DRUE : oh, regarde, v’la ton ami Dawson.
DAWSON : Hé, est-ce que cette agression est uniquement sur invitation ?
DRUE : Tu lui dis ou je le fais ?
DAWSON: Au sujet de ta dernière plaisanterie pathétique? J’ai entendu.
DRUE : Et ?
DAWSON: Assez marrante en fait.
JOEY : Tu trouves ça drôle ?
DAWSON : comment le serais-ce autrement. C’est si absurde. Comment pouvons-nous être le couple de la classe si on n’en est pas un. Nous sommes juste amis.
DRUE : Encore ce mot…
DAWSON : Il veut juste nous mettre hors de nous Jo.
DRUE : Bon à plus les jeunes ! (Il se dégage et Joey et Dawson vont en cours)
[Leery’s Fresh Fish. Pacey est assis au bar et il est train de parler avec Gretchen]
GRETCHEN : Tu veux venir avec moi boire un verre avec Doug ?
PACEY : Oui pourquoi pas. Ca serait sympa, tu sais. Et ne te sens pas obligé de rentrer à la maison tôt à cause de moi. En fait tu pourrais rester dormir sur la canapé de Doug si tu veux.
GRETCHEN : Je vois où tu veux en venir.
PACEY : Venir ? Je ne veux en venir nulle part. C’est que conduire et boire ne font pas bon ménage. Et son canapé est si confortable, il est fait de plumes d’oie, on y dort comme un bébé.
GRETCHEN : Tu l’as fait ? Toi et Joey.
PACEY : ah je ne vois pas où tu veux en venir.
GRETCHEN : tu ne vois pas ? Vous l’avez fait et vous aimeriez le refaire c’est pour ça que tu me dis de rester dormir chez Doug et c’est pourquoi tu es d’excellente humeur depuis ton retour du week-end de ski.
PACEY : est-ce qu’il y a des lois qui interdisent à Pacey d’être de bonne humeur ? Je veux juste que Doug et toi…
GRETCHEN : je n’arrive pas à croire que je ne m’en sois pas aperçu plus tôt. Tu sais, il n’y a que deux choses qui mettent un homme de bonne humeur et la seconde c’est la bière gratuite.
PACEY : Oh seigneur. Ce n’est pas à cause de ça que je suis ici Gretchen. GRETCHEN : oh arrête. Je trouve ça mignon.
PACEY: non mignon ça serait plutôt de l’avoir fait et de n’avoir rien dit à personne.
GRETCHEN : Bien si c’est la seule chose qui te contrarie, alors dort sur tes deux oreilles, car tu ne m’a rien dit. Tu as ma parole. Je ne le dirais à personne.
PACEY : à personne ?
GRETCHEN : personne. Hé j’ai aussi été une lycéenne tu sais. Et dans l’esprit de ces derniers jours, que dit tu si j’oubliait de rentrer à la maison ce soir.
PACEY : tu ferais ça ?
GRETCHEN : Bien sûr ! Et si Doug ne veut pas de moi, j’irais crécher chez Papa et Maman.
PACEY : Tu es sûr ?
GRETCHEN : Oui, mais tu me le revaudras, en tant voulu !
PACEY : je n’oublierai pas, Gretch, t’es la meilleure (il se précipite dehors)GRETCHEN : Monstre !
[Cabinet du psy. Jen est assise sur le canapé en train de lui parler]
TOM : qu’est-ce qui rend votre relation avec Jack si idéale ?
JEN : Je ne sais pas. Il m’écoute et nous nous amusons bien ensemble et… je sens que je peux lui faire confiance.
TOM : Et s’il était hétérosexuel, vous auriez confiance en lui ?
JEN : Je n’ai pas dit ça.
TOM : Et avec les filles ?
JEN : vous voulez dire, coucher avec elles ?
TOM : Leurs faire confiance.
JEN : Oh.
TOM : Vous avez dit avant que vous trouviez ça plus facile d’être amie avec les garçons qu’avec les filles.
JEN : C’est vrai, les filles c’est naze. Je veux dire, c’est comme si elles avaient subis une lobotomie le jour de leur puberté. Je veux dire, un jour on va traîner chez FAO Schwartz (NDLR : magasin de jouets à NYC, absolument magnifique !) au rayon Barbie et le lendemain, quelqu’un met un soutien-gorge et après ça c’est comment plaire aux garçons et celle qui le fait la première gagne.
TOM : C’est ce qui vous êtes arrivée ? Vous vouliez plaire aux garçons ?
JEN : ce n’est pas être une adolescente traînée que de faire ce genre de choses ?TOM : Vous avez dit avant ça avoir pris de mauvaises décisions quand vous étiez plus jeune. Des décisions que vous regrettiez ?
JEN : Oui faire l’amour avant son treizième anniversaire, ce n’était pas une bonne idée.
TOM : Vous m’avez dit que vous étiez soûl la première fois que vous avez fait l’amour.
JEN : Et la seconde et la troisième, mais je crois que nous en avons déjà parlé. A moins bien sûr que vous ne désireriez partager des détails embarrassants sur votre première expérience sexuelle ? Hein, allez. Vous ne me demandez pas si c’est important pour moi?
TOM: vous voulez que je le fasse ?
JEN : Non. C’est juste qu’à chaque fois que je vous pose une question personnelle vous voulez savoir si c’est important.
TOM : Pas cette fois.
JEN: pourquoi ? C’est l’heure ou quoi ?
TOM : non je ne vous le demande pas car je sais pourquoi c’est important pour vous. Je le sais bien plus que vous ne le pensez. De plus, c’est l’heure.
JEN : Bien. Alors (elle se lève pour partir).
TOM : A mardi.
JEN : A mardi.
[Lerry’s Fresh Fish. Dawson arrive avec une tasse de café.]
GRETCHEN : Salut, c’est pour moi ?
DAWSON : Non. (Elle la prend quand même)
GRETCHEN : Une des serveuses manque à l'appel et je ne travaille pas ce soir. Mais je lui ai dit que j’attendrai le temps que je trouve quelqu’un ou quand ta mère arrivera.
DAWSON : Oh.
GRETCHEN: Bah, qu’est –ce qu’il y a là-dedans? Il n’y jamais assez de caféine dans ton café. (Le téléphone sonne et elle répond). Lerry’s Fresh Fish ? Oh bonjour Gail. Oui, je vois ce que vous voulez dire, la circulation sur la 95 c’est toujours la merde. D’accord, très bien. Je le dirais à Bodie, sans souci. Ok, amusez-vous bien, à lundi, au revoir. C’était ta maman.
DAWSON: Comment va maman?
GRETCHEN: Dawson. Tu n’as pas oublié de me dire quelque chose? Quelque chose en rapport peut-être avec le fait que tes parents ne sont pas en ville ce week-end ?
DAWSON : Oh, euh, hé devine quoi ? Mes parents ne sont là ce week-end.
GRETCHEN : Comment cela se fait-il que je sois la dernière personne mise au courant ?
DAWSON: Oh, ma mère ne te l’a pas dit?
GRETCHEN : Non. Bien sur, tu n’en as pas fait mention toi non plus.
DAWSON : Ok raté. Qu’est- ce que j’étais censé dire ?
GRETCHEN : Que dis tu de : « mes parents sont absents ce week-end » ?DAWSON : D’accord, quand tu le dis, ça ressemble à une conversation normale. Je le dis et on dirait la fin du monde.
GRETCHEN : ok. Je devine que je ne dois pas arriver trop tard avec quelques cassettes vidéo et du pop-corn que l’on cuit au micro-onde.
DAWSON : je n’ai pas dit ça.
[Maison de Pacey. Joey rentre et Pacey va à sa rencontre. Elle l’embrasse directement]
PACEY : Mmm, Bon Dieu femme, il ne fait pas encore nuit.
JOEY (encore en train de l’embrasser) : Oh
PACEY: Il n’y a même pas un bonjour, comment ça va? Comment c’est passé l’école aujourd’hui Pacey ?
JOEY (elle s’arrête juste de l’embrasser pour dire) : Salut.
PACEY (ils s’allongent sur le canapé, Joey est sur Pacey) : Oui, salut. Tu sais, je n’aime pas trop la tournure que prend notre relation en ce moment. Tu ne respectes pas mes sentiments, nous ne parlons plus.(Elle continue de l’embrasser et il grogne).
JOEY : Pacey, nous en avons parlé pendant 9 mois. Et ça fait deux semaines que nous le faisons. (Elle recommence à l’embrasser).
PACEY : oui, je sais.
JOEY (elle s’arrête et s’assoit) : Quand Gretchen rentre à la maison ?
PACEY : Jamais.
JOEY : Sérieusement Pacey, elle vit ici, elle peut éventuellement rentrer.
PACEY: Oui pour venir prendre quelques affaires…
JOEY : Et après ?
PACEY : Et après elle va crécher ailleurs donc nous avons la maison rien qu’à nous ce soir. Ce qui est exactement ce que nous voulions, n’est-ce pas ? C’est génial.
JOEY : Donc elle sait ?
PACEY : Gretchen ? Oui elle le sait, mais je n’ai pas eu besoin de lui dire. Elle l’a deviné toute seule. Tu es fâchée ?
JOEY : Non je ne suis pas fâchée. Je suis juste un peu gênée, mais ça passera.
PACEY : Mais c’est pas un problème n’est-ce pas ? Parce que si s’en est un, je vais tout faire pour que ça n’en soit plus un.
JOEY : (Elle se couche sur lui) : ce n’est pas un problème.
PACEY : Ok (il l’a prend dans ses bras et on voit sur son visage un signe d’inquiétude mais qu’il ne peut pas voir).
[Coffee Shop. Jen et Jack sont assis autour d’une table en train de boire un café. Jen guette ce qui se passe dehors à travers la vitre située derrière Jack (NDLR : vous avez compris ?)]
JACK: alors tu apprécies ta thérapie à ce que je vois?
JEN : Qu’est ce qui te fait dire ça ?
JACK : et bien tu y es allé 3 fois cette semaine.
JEN : oh, d’accord. Oui
JACK : Au fait, le cabinet n’est pas dans le coin ?
JEN : Oui, il est dans le coin, pas loin.
JACK : Pas loin comme de l’autre côté de la rue ? L’immeuble que tu n’arrêtes pas de surveiller ?
JEN : Non, je ne surveille rien, rien du tout.
JACK : oui, bien sur. Je ne marche pas dans tes faux prétextes ?
JEN : Quels faux pretextes ?
JACK : tu te moques de moi ? La table près de la fenêtre. La 16e fois que l'on resert. On espionne ton psy.
JEN: Non, on n’espionne personne. On est assis, en train de prendre un café et de discuter. Tout est normal.
JACK : ouais ouais.
JEN: si il arrivait que le Dr Frost quitte son…bureau au design scandinave coincé…JACK : Tu pourrais en apprendre plus sur sa vie privée. Et ça c’est pas de l’espionnage ?
JEN : Jack, ce type sait tout sur moi. Des choses que je ne t’ai même jamais dites. Et je ne sais rien sur lui. Je ne sais pas quelle marque de voiture il conduit, où il habite… un type qui garde les secrets, un fan de Christina Aguilera.
JACK : Et on va découvrir tout ça assis devant cette fenêtre ?
JEN (elle voit son psy sortir de l’immeuble) : non, pas exactement. Il est là.
JACK : Donc?
JEN : Donc on n’ y va ?
JACK: Oh Nom de.... non! Non tu as dit qu’on restait assis ici. On restait immobile.
JEN : Oui mais Jack, si on ne le suit pas, comment pourrais t-on en apprendre plus sur lui ?
JACK : c’est très simple, on n’y va pas.
JEN : S’il te plait. Tu es mon ami ! C’est exactement ce qu’un ami fait envers un autre ami. Je l’ai vu dans les films.
JACK : Oui, sur qu’elle planète ? Arrête.
JEN : tu m’as toujours dit que je devais avoir un hobby (elle se précipite hors du café, se colle à la vitre, suppliant Jack).
JACK : Très bien, très bien. Je t’aime plus quand tu joues les marieuses.
[Maison de Pacey. Pacey est au téléphone en train de commander une pizza. Joey est avec lui dans la cuisine. Gretchen entre]
PACEY : J’aimerai commander une grande pizza, s’il vous plait.
GRETCHEN : Salut, je ne suis pas vraiment là. Je viens juste prendre quelques affaires.
PACEY (au téléphone) : Grande, mec, Grandé (en italien !) (À Gretchen) comment tu dis fromage en portugais ?
GRETCHEN : Essaie fromage (en français dans le texte).
PACEY (au téléphone) : fromage ? Grandé (encore en italien)
JOEY (à Gretchen) : je peux te parler une minute ?
GRETCHEN : ok.
PACEY (à Gretchen) : Ca dois pas être ça. (Il retourne au téléphone): Et queso? (Espagnol, bilingue ce Pacey !)
JOEY (Eloignant Gretchen de Pacey) : euh…je sais que Pacey t’as dit…ce que tu sais. Et j’espère juste que.......
GRETCHEN: Que je fermerais ma grande gueule? Ne sois pas si contrariée. A qui veux-tu que je le dise ?
JOEY: Et bien c’est juste que certaines personnes ne sont pas obligées de savoir cette information parce que ça les ferai souffrir et ressurgir certains mauvais souvenirs. Et je ne veus pas en être la cause.
GRETCHEN : Vous êtes juste amis tous les deux.
JOEY : oui, nous ne sommes pas le genre d’amis à tout se raconter dans les moindres détails. Et si il entendait quelque chose comme ça, à propos de moi, je préfère que cela vienne de moi…
GRETCHEN : Joey, je crois que nous sommes entièrement d’accord.
JOEY : Nous le sommes ?
GRETCHEN: Oui. Je ne vais rien dire à Dawson à propos de toi et de Pacey. Mais laisse moi te donner un conseil comme amie et comme une sœur vaguement plus âgée et plus sage… ce genre d’information, n’est pas si dur à dire.
JOEY : je sais.
GRETCHEN: Je veux dire, tu as l’air heureuse Joey.
PACEY : D’accord le gars m’a dit que ça sera livré dans 45 minutes, mais je ne sais pas du tout du ce qui aura dessus. Ca pourrait être des insectes séchés ? JOEY : Super.
GRETCHEN : ok, je m’en vais.
PACEY : D’accord. Salut et Au revoir ! Tu vas où?
GRETCHEN: Chez Dawson. A plus. (Elle va dans sa chambre. Pacey et Joey la regarde choqués).
[Librairie. Jack et Jen espionnent Tom Frost à travers les rayonnages.]
JEN : D’accord, c’est ici qu’il est. Ne le regarde pas, regarde par terre.
JACK : Un de nous deux doit le regarder. Autrement ça détruit l’idée d’espionner.
JEN : d’accord, regarde.
JACK : ok
JEN : qu’est ce qu’il est en train en faire ?
JACK: Et bien il est dans une librairie. Il regarde des livres !
JEN : qu’est-ce qu’il regarde ?
JACK : Là ça ressemble à Entretien avec un Vampire. Il est donc gay ! On peut y aller maintenant ?
JEN : Non attend une minute, qu’est ce que tu
veux dire par gay ?les hétéros lisent aussi Anne Rice (Auteur d’Entretien avec un Vampire).
JACK : hou hou ! La fête toute la nuit, la jeunesse éternelle et une super garde robe (personnages dans le livre)? Quelle autre catégorie de la population a ce comportement ?
JEN : Comment es-tu arrivé à me surpasser pour tout ce qui concerne la culture gay ?
JACK : Sex in te City ! il bouge.
JEN: Dans quelle direction?
JACK: dans cette direction, donc on se tire. NON ATTEND!(il la tire vers une autre direction mais elle tombe nez et nez avec Frost. Jack se retourne attrape un livre et fait semblant de le lire)
JEN : oh seigneur! Je suis désolé.
TOM : Bonjour. Pas de problème.
JEN : Salut.
TOM : Salut.
JEN : C’est mon ami, Jack. (Jack se retourne et ferme son livre). Jack, c’est mon…
TOM : …ami. Tom Frost. Comment allez-vous?
JACK : Salut.
JEN : oui on cherchait un livre.
TOM : Oh, oui c’est qu’il y a l’air d’avoir ça ici.
JEN : Une recommandation ?
TOM : En poésie ?
JEN : Quoi ?
TOM : Vous êtes dans le rayon poésie, c’est ce que vous cherchez ?
JEN : Bien sur, Oui, j’adore la poésie.
TOM (il attrape un livre d’un rayonnage et le tend à Jen) : Je suis fan de cette personne.
JEN : Oui, bien sur, Robinson Hellworth, j’adore ce qu’il fait.
TOM : Elle. Elle fait une lecture demain au festival d’art de (g pas le nom de la ville).
JEN : Ouaou.
TOM: Peut-être que je vous y verrez. Prenez soin de vous.
JEN : oui vous aussi (à Jack), j’aime la poésie, Where the sidewalk ends (titre d’une poésie) !
JACK : ouais c’est ça !
[Maison de Pacey. Joey et Pacey sont assis devant la table basse en forme de surf, en train de manger la pizza]
JOEY : je suis sûr qu’elle est juste allée chercher Dawson pour sortir. Et après, elle rentre chez Doug comme elle l’a dit. Mais si Mitch et Gail ne sont pas là ?PACEY : Mitch et Gail sont partis ?
JOEY: Oui dernier séjour sans bébé! Du moins selon Bodie ! Je suis sûr que c’est rien !
PACEY : Bien, ça a intérêt à être rien parce que imaginer l’autre possibilité c’est trop dur à faire.
JOEY : c’est ta sœur, c’est notre ami. Peut importe comment on le regarde, c’est bizarre.
PACEY : Jusqu’où c’est bizarre ?
JOEY : Sur une échelle de un à dix ?PACEY : Je suis sérieux. Ca t’embête ?
JOEY : non et toi ?
PACEY : Non, tu es sûr ?
JOEY : Bien sûr que oui, ce ne sont pas nos affaires, Pace. Même si ça nous sape le moral je ne vais pas laisser cette histoire gâcher la nuit que l’on attend depuis si longtemps. (Ils s’embrassent)
[Maison de Dawson. Gretchen et Dawson sont assis dans le salon en train de regarder un film]
GRETCHEN : Arrête, c’était mignon. Je veux dire, elle aime ce garçon si fort, qu’elle refait toujours les mêmes erreurs. Et elle est allée coucher avec le gars à la moto.
DAWSON : Toutes les merdes qui leur arrivent font d’elle et de Nicolas Cage des âmes sœurs ? Allez, Jim Carrey était bon aussi, ok. Suivant.
GRETCHEN : D’accord, que dis-tu d’un classique. Il y en a un là-dedans. (Elle prend son sac à main et vide son contenu pour le retrouver)
DAWSON : Tu sors tous les vendredis soirs équipées d’un pyjama et d’une brosse à dent ?
GRETCHEN : Non c’est juste au cas où tu sais. S’il y avait n’importe quel imprévu.
DAWSON : Et passer la nuit ici serait un imprévu ?
GRETCHEN : tu veux que ça en soit un ?
DAWSON : euh
GRETCHEN : c’est un peu embarrassant.
DAWSON : oui.
GRETCHEN : Alors faisons qu’en parler. Sexe. On en parle, le sujet reste ouvert et après on se sentira mieux.
DAWSON: ok.
GRETCHEN: Tu ne dis rien?
DAWSON: Toi non plus. C’est ridicule, qu’est ce que tu veux que je te dise?GRETCHEN: très bien, dans ce cas je vais commencer. Euh, la première fois que j’ai fait l’amour, c’était avec mon petit ami du lycée
DAWSON : le joueur de basket débile ?
GRETCHEN : tu te souviens de lui ?
DAWSON: Mon dieu! Oui je m’en souviens. Je le détéstais. Maintenant je le hais encore plus.
GRETCHEN: Ok, c’est bien. On rigole... c’est mieux que de s’asseoir ici et de ne pas se parler. À toi.
DAWSON : c’est pas équitable.
GRETCHEN: Pourquoi ?
DAWSON: je n’ai jamais fait l’amour!
GRETCHEN : Et alors, je ne suis jamais allée au Moyen-Orient mais j’ai mon avis sur le sujet. Tu as du forcément y penser.
DAWSON : oui, carrément !
GRETCHEN : Et ?
DAWSON : euh…avec Jen, j’avais 15 ans. Mais je ne crois pas que ça me serait venu à l’esprit de demander, vraiment.Joey, je… j’ai toujours pensé que tout serait parfait, mais elle voulait attendre, ce qui était bien. Et tout ce qui devait se produire, se produisit. Et alors… ils sont revenus. Au début, je, seigneur, j’étais soulagé, je sais c’est foireux. Mais c’est juste… une partie de moi s’accroche toujours a cette stupide idée que moi et Joey devions perdre notre virginité ensemble.
GRETCHEN : Et bien je ne trouve pas ça stupide. Elle a été ta première relation sérieuse.
DAWSON : Oui, mais maintenant, j’aimerai qu’il les fait sur le bateau, où qu’ils le fassent maintenant. Juste clore le chapitre Dawson et Joey pour de bon.
GRETCHEN : comment sais-tu qu’ils n’ont rien fait ?
DAWSON: Elle me l’a dit. Je lui ai demandé et elle m’a répondu. (Gretchen semble confuse et en colère).
[Maison de Dawson. Gretchen et Dawson continuent de regarder des films. Seulement, Gretchen est assise à l’autre bout du canapé et elle a l’air en colère. Dawson la regarde du coin de l’œil]
GRETECHEN : De quoi parle ce film ?
DAWSON : Aucune idée. Pourquoi à chaque fois que tu te lèves pour aller prendre un verre d’eau, tu te rassois toujours un peu plus loin de moi ?
GRETCHEN : tu as raison c’est pourquoi je devrais y aller.
DAWSON : tu ne trouves pas que c’est une solution un peu drastique pour résoudre nos problèmes ?
GRETCHEN : Dawson, tu n’approuves pas.
DAWSON : n’approuve pas quoi ?
GRETCHEN : Je ne suis pas venue pour ça ce soir. Je dois y aller.
DAWSON : Gretchen, attend, c’est complètement stupide. C’est sûrement un malentendu.
GRETCHEN: Tu sais quoi, je sais que c’en est un mais je dois y aller. Je me suis trompée sur quelque chose, vraiment trompée. Donc, ne pose plus d’autres questions. Laisse moi partir (elle s’en va).
[Maison de Pacey. Le lendemain matin. Joey se dirige vers le placard de la cuisine quand Pacey marche vers elle]
PACEY : Tu sais, depuis qu’ils ont inventé la chaîne des dessins animés, il n’y a aucune raison valable pour un humain de se lever tôt le samedi matin.
JOEY : je voulais préparer ton petit-déjeuner.
PACEY : Tu ferais ça pour moi ?
JOEY : et bien, je ne le fais pas à n’importe qui, je veux dire, l’année dernière je l’ai préparé pour environ….2 300 étrangers ?
PACEY : Très drôle. Tu devrais mettre mes vêtements plus souvent.
JOEY : Tu aimes ?
PACEY: Ouais.
JOEY: c’était quand la dernière que tu les as lavé ?
PACEY : hum, je ne sais pas. La dernière fois que tu as fait ma lessive ?
JOEY : c’est-à-dire jamais !
PACEY: Jamais? Et bien je crois que tu as ta réponse (ils s’embrassent. Joey colle un carnet sur son torse et il le regarde). Quand je t’ai parlé de me dire tout ce que tu voulais que je te dise, je ne t’ai pas demandé de me remettre une requête écrite.
JOEY : Lait, Œufs, Sirop d’érable…
PACEY : Ah, je vois ce que cela signifie. Tu essayes de te débarrasser de moi. Tu as ta façon de faire avec moi, ma conversation devenait fastidieuse et maintenant tu me vires !
JOEY : Vas-y. Je vais prendre une douche. (Ils s’embrassent)
PACEY : Seulement si tu me promets que tu seras habillée comme ça quand je reviendrais.
JOEY : Bye ! (Pacey s’en va. Quand il sort dehors, il voit Dawson venir vers la maison, il l’intercepte près de la porte d’entrée.)
PACEY : Hé
DAWSON : Hé. Désolé de venir si tôt. Je viens voir Gretchen.
PACEY : Elle n’est pas avec toi ?
DAWSON : elle l’était la nuit dernière. Elle n’est pas rentrée chez elle ?
PACEY : non (emmène Dawson sous le porche), mais c’est pas grave. Elle doit probablement être chez Doug.
DAWSON : Ok. Tu sais quoi? Tu as sûrement raison. Elle va sûrement très bien. Je voudrais juste m’assurer qu’elle soit bien rentrée.
PACEY : oui bien sûr. Je l’appelle et ensuite je te passe un coup de fil.
DAWSON : on peut le faire maintenant ?
PACEY : Tu veux l’appeler toi ?
DAWSON : Oui, juste emprunter ton téléphone. 2 secondes.
PACEY : Oui bien sûr. (Ils entrent dans la maison. Joey les entend s’approcher et se cache dans la salle de bain. Elle écoute Pacey et Dawson qui sont en train d’appeler Doug).
[Salle de lecture de poésie. Jack et Jen entre dans la salle]
JACK : Ok, je ne le vois pas (il se tourne pour partir).
JEN : oh, arrête, il est juste en retard, ok.
JACK : qu’est-ce que tu en sais ?
JEN : Hé bien visiblement parce qu’il m’a invité.
JACK : Il ne pas invité. Il faisait juste ça pour paraître poli. J’espère qu’il l’était.
JEN : Je commence à penser que tu n’as pas beaucoup de considération pour les psychiatres ?
JACK : Avec mon histoire familiale ? Pardonnes moi de ne pas penser que les psychiatres… non que tous les psychiatres savent ce qu’ils font ? Ils sont aussi fiables que des mécaniciens...je dirais même pire encore. De plus, pour commencer, un psychiatre qui invite une de ses patientes à un rendez-vous doit en changer.
JEN : oh Jack, chut !!! Je n’essaie pas de sortir avec lui, d’accord? Tu vois ce type n’est pas tout à fait mon genre.
JACK : alors tu n’as absolument aucun faible pour lui ?
JEN: Non je n’ai pas de faible pour lui! Seigneur, je ne sais pas pourquoi tu me demandes ça ?
JACK : et bien, ça arrive très souvent que des gens développent des sentiments pour leur psy.
JEN : Et bien ce n’est pas mon cas.
JACK : Pardonne moi de te l’avoir demandé. Mais qu’est-ce qu’il fous ? Pourquoi tu as besoin que ce type t’aime bien ?
JEN : Je n’ai pas besoin de lui pour bien m’aimer.
[Maison de Pacey. Pacey finis sa conversation au téléphone avec Doug]
PACEY (au téléphone) : C’est ce que je pensais Doug. Oh, merci, bye. (Raccroche le combiné) rassuré ?
DAWSON : Oui. Merci. J’apprécie.
PACEY: c’est mieux d’en être sûr que d’aller pleurer après n’est-ce pas ?DAWSON : ok, dis lui que je suis passé. En fait, non, ne lui dit pas que je suis passé. Je vais aller la voir.
PACEY : Dawson, écoute, si vous avez eu une dispute et que tu veuilles m’en parler…
DAWSON : on ne s’est pas disputé. Je pensais juste qu’elle comprendrai, mais merci (Il s’en va et Joey sort de la saille de bain).
PACEY : Je reviens
JOEY : ok ?
[Salle de lecture de poésie. Jack et Jen sont assis sur le canapé. Les gens cherchent de la place pour s’asseoir]
JACK : il n’est pas là. Il ne viendra pas. Il n’a jamais eu l’intention venir ici.
JEN : ok, tu as gagné, tu es content !
JACK : oui. On peut y aller ?
JEN : tu sais, est-ce que ça te tuerai de rester assis à écouter de la poésie ?JACK : Oui, ça me tuerai ! (Ils se lèvent pour partir).
TOM (arrivant) : Vous m’avez gardé une place (ils s’assoient tous)
ROBIN : Bienvenue à tous. Et merci d’être venu ici. Le premier poème s’intitule…. (Ils sont assis et écoutent. Jen fais les gros yeux à Jack).
[Dans un café. Dawson est assis seul à une table en train de lire le journal. Drue prend et s’assoit près de lui]
DRUE : Merci Mon Dieu. Cette place restait désespérément vide.
DAWSON : C’est est un des atouts.
DRUE : Tu n’es plus fâché pour ma blague ?
DAWSON : En fait, non j’avais totalement oublié. Mais maintenant que tu m’en parles…
DRUE : Tu voudrais que je truque les résultats pour que Joey et Pacey soient le couple de la classe ? Désolé. Je ne peux pas faire ça. C’est trop ennuyeux. Où serait le conflit ? Où serait le drame ?
DAWSON : Il n’est pas censé y avoir de drame !
DRUE: Tu vois, ce genre de chose tire le yearbook du lycée vers la médiocrité. DAWSON : ce que tu es en train de dire c’est qu’ils doivent être truqués plutôt que vrai ?
DRUE : Personnellement, j’ai toujours trouvé que la vérité doit être un terrain glissant et qui manque légèrement au département de l’amusement !
DAWSON : Et tu te moques de savoir qui peut être affecté ?
DRUE: C’est bon mon poussin, tous le souci que tu semble prendre pour Joey, mais… je dois sûrement t’avertir. Tout cela confirme mon point de vue.
DAWSON : Je ne me suis pas rendu compte que tu en avais un.
DRUE : Oh, s’il te plait...Toute cette comédie d’amitié que tu joues. Comme si tu l’étais réellement. Comme si tu n’as pas vaguement blessé vos psychés et vouer à l’échec votre future relation. Je veux dire, c’est du bon boulot. C’est ce qui fait de toi et de Joey de loin, le couple le plus fascinant.
DAWSON : Aussi grand le fait que j’apprécie écouter ma vie raconté par toi, on dirait que tu n’as aucune intention de réparer le problème.
DRUE : J’ai les poings liés.
DAWSON : je crois que moi aussi. (il s’en va)
[Maison de Pacey. Gretchen est assise sous le porche et Joey sort pour s’asseoir avec elle]
JOEY : Hé. Tu es revenue.
GRETCHEN : Oui.
JOEY : Alors, quel est le problème ?
GRETCHEN : Qu’est-ce que tu veux dire ?
JOEY : J’sais pas, j’ai l’impression que tout le monde était inquiet pour toi.
GRETCHEN : Et par tout le monde tu veux dire Pacey et Dawson ? Parfois, j’aurais aimé être là l’année dernière. Parce que j’aimerais savoir comment vous vous êtes débrouillés pour en arriver à un tel bordel. Vous êtes inquiets de vous faire mal les uns et les autres. Tout le monde essaie d’être gentil tout le temps.
JOEY : Sauf toi ?
GRETCHEN: oui sauf moi. J’ai pas envie d’être gentille en ce moment.
JOEY: Gretchen, je sais que toi et Dawson vous vous êtes disputés et je sais que tu n’es pas restée chez lui la nuit dernière…
GRETCHEN : tu voulais que je reste ? Tu sais tous ces mensonges, ces mensonges que vous vous dites pour vous protéger. Ils ne vont rien résoudre.
JOEY : Quels mensonges ?
GRETCHEN : Tu as menti à Dawson sur le fait que toi et Pacey couchez ensemble.
JOEY : J’ai pris ma décision, une décision très intime concernant ma vie privée et je n’ai pas envie que tout le monde soit au courant…
GRETCHEN : Tu ne veux pas que Dawson le sache.
JOEY : c’est la même chose.
GRETCHEN : Non Joey. Je ne veux pas être un ogre, mais mentir à Dawson ne va rien résoudre. Ce n’est pas juste pour lui et ce n’est pas juste pour la personne qui essaie de construire une relation avec lui.
JOEY : C’est-à-dire toi. Tu sais Gretchen, tu as raison sur un point, tu n’étais pas là l’année dernière et tu ne sais pas comment ça été. Il n’y aucun moyen pour que tu comprenne.
GRETCHEN : mais tu dois dire à Dawson la vérité. Il n’y a pas d’autres solutions. Et si tu ne le fais pas pour lui ou pour moi, fais le pour Pacey.
PACEY : Hé salut.
JOEY : Bessie est totalement débordée. Je dois y aller. (Elle s’en va).
PACEY : Passe moi un coup de fil, ok ?
JOEY (lui répondant) : ok.
[Maison de Pacey. Gretchen est toujours assise. Pacey sort la rejoindre après avoir rangé les courses.]
PACEY : Alors, qu’est-ce que j’ai manqué ?
GRETCHEN : Rien du tout.
PACEY : Toi et Dawson avez eu une sorte de dispute, n’est-ce pas ?
GRETCHEN : Depuis quand ça t’intéresse Pacey ?
PACEY : Quoi ? J’ai pas le droit de m’intéresser à ta vie ?
GRETCHEN : Non.
PACEY : Très bien, alors si toi et Dawson n’avez eu aucune dispute, alors de quoi toi et Joey étiez-vous en train de parler ? Et pourquoi est-il venu ici à l’aube ?GRETCHEN : Dawson était ici ?
PACEY : Oui. Mais je ne suis pas censé te l’avoir dit, donc ce n’est pas moi qui te l’ai dit. Et à la différence de toi, il semblait donner l’impression que vous aviez eu une dispute la nuit dernière, il ne sait juste pas à propos de quoi.
GRETCHEN: Pacey, tu n’as pas envie de savoir pour moi et Dawson, alors arrête, ok ?
PACEY : Arrêter quoi ?
GRETCHEN : Arrête de demander !
PACEY : je ne dois vraiment pas savoir pourquoi, Gretchen ?
GRETCHEN : Pacey, crois moi, il vaut mieux pas.
PACEY : Si je dois. Car je commence à avoir l’horrible impression que ça a un rapport moi (elle lui lance une regard, puis regarde au loin) Ah, no comment !(Gretchen quitte le proche et à travers la cour)
GRETCHEN : Pourquoi tu ne demandes pas à Joey?
PACEY : Tu veux que je demande à Joey quel est le problème entre toi et Dawson?
GRETCHEN : Oui. Non écoute, je ne suis pas de très bonne humeur pour parler de ça maintenant, ok. Disons juste que tu as raison à propose de moi et Dawson. Peut-être qu’il est trop jeune pour moi.
PACEY : Le but est que je ne sache rien ? Mon but c’est de savoir ce qui passe ? Surtout quand ça implique moi et Joey. Donc je pense que tu devrais juste me dire ce qui se passe. Peu importe ce que c’est. Et je ne dirais rien à Dawson ou à Joey.
GRETCHEN : Super, encore des mensonges. Ceci va t’aider.
PACEY : Que veux-tu dire par encore des mensonges ? Quels mensonges ? Le seul mensonge que je vois pour l’instant c’est celui commis par toi, ma propre sœur, qui est en train de me mentir.
GRETCHEN : Joey a menti à Dawson. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas ce que ça signifie. Mais il lui a posé la question pour savoir si toi et Joey couchiez ensemble et elle lui a menti. Et c’est la vérité Pacey. (Pacey la regarde)
[Salle de lecture de poésie. La lecture est finie et le psy parle avec Jen et Jack]
TOM : alors, dites moi, lequel est votre favori ?
JEN : Lequel ?
TOM : Quel poème ?
JEN: Quel poème?
JACK: Quel poème?
JEN : Ils étaient tous…
JACK : Ils étaient tous bien. Mais j’ai bien aimé le dernier.
JEN : Oui, absolument, tu as raison. Euh, tu sais il y avait cette ummm, cette qualité vraiment surréaliste. Comme dans tous les autres, c’était très profond et totalement original mais vraiment, vraiment… bien imagé ! Ah la voilà.
ROBIN : oh tu restes un peu. J’adore m’attarder et parler de choses et d’autres.
TOM : Robin, voici Jen et Jack.
ROBIN : oh salut ! Merci d’être venu.
TOM : Jen nous disais combien elle a aimé le dernier.
ROBIN : Oh, c’est son favori aussi. Ça ne veut pas dire qu’il a tout compris. Vous êtes des lycéens ?
JACK : Oui.
ROBIN : Je te l’avais dit, tout n’est encore perdu pour la jeunesse américaine. Vous savez, quand on était au lycée, les choses que nous faisions le samedi…TOM : euh on ne doit pas se mélanger aux invités ?
ROBIN : et bien, seulement si tu te mélanges avec moi. C’était sympa de faire votre connaissance à tous les deux.
JACK : Nous aussi (après que Tom et Robin soient partis) Il est définitivement pas gay.
JEN : Non.
[Lycée de Capeside. Dawson est assis devant un ordinateur dans la salle de rédaction du Yearbook, quand Joey entre]
JOEY : C’est de loin, l’endroit le plus bizarre où tu m’ai jamais demandé de venir.
DAWSON : Oui, j’ai décidé de reprendre les choses en main pour que tout le monde figure à la bonne page. Tu ne l’as pas acheté ?
JOEY : Nous savons tous les deux que le Yearbook est une supercherie, qui ne mérite pas qu’on s’y attarde.
DAWSON : Et tout sera révélé en temps et en heure. Tu veux du café ?
JOEY : Tu bois du café noir ?
DAWSON : Oui j’en bois, mais je n’aime pas ça. Mais j’en bois. Je pense que chaque personne possède au moins un vice ?
JOEY: Il y a beaucoup chose que l’on ne sait plus l’un de l’autre. C’est plus comme avant. On avait l’habitude de tout se dire.
DAWSON : Oui, je ne suis pas sûr que ce fût une bonne chose.
JOEY : Ce n’est pas vraiment la méthode Dawson Leery pour répondre à ça.
DAWSON : Ca me rappelle que j’ai quelque chose à te dire. Je veux m’excuser.
JOEY : Pour quoi ?
DAWSON : Pour la question que je t’ai posée il y a de ça 2 semaines. Cette question très personnelle. Je n’aurais jamais dû te la poser. Je ne sais pas pourquoi je l’ai fait. C’est une sorte de masochisme, une partie de moi-même encore inexplorée. Probablement la même partie qui sabote ma relation avec Gretchen.
JOEY : Tu penses que tu es en train de saboter ta relation ?
DAWSON : Et bien mentionner ton nom toutes les 30 secondes, je pense que ça n’aide pas. J’ai si peur de faire les mêmes erreurs que j’ai faites dans le passé, chaque minute que je passe avec elle tourne en véritable casse-tête dans ma tête. Est-ce que je dois lui montrer la réelle confusion que je suis ? Où je l’a joue cool comme un gars qui tombe toutes les filles ?
JOEY : Tu es peut-être celui qui les a toutes !
DAWSON : Je ne te crois pas, bref…
JOEY (lisant ce qui a d’inscrit sur l’écran) : les sondages des terminales ? DAWSON : J’en viens à penser que Drue est un peu comme ces bandits boiteux dans la série télé Batman. Le Mal mais avec une petite envergure. Il s’est casser la tête pour falsifier ces sondages mais avant que son plan ne soit totalement réalisé, il quitte l’équipe de rédaction du Yearbook.
JOEY : Donc tu as proposé tes services.
DAWSON: Et bien, j’ai voulu juste finir son boulot, tu sais, pour la l’intérêt de la postérité, rien d’autre. Au moins, pour montrer ce que fut notre véritable année de Terminale. (Dawson clique sur l’écran et place une photo de Joey et de Pacey main dans la main en train de marcher, au-dessus du titre « couple de la classe » Joey tient une tasse de café à la main et il regarde tous les deux au-dessus de leurs épaules l’appareille photo).
[Salle de lecture de poésie. Jen est train de marcher et de parler avec son psy]
JEN : Elle a l’air sympa, votre petite amie.
TOM : Elle l’est.
JEN : elle est votre petite amie !
TOM Comme j’ai dit je suis content que vous soyez venu.
JEN : Et me ridiculiser ?
TOM : Non parce que vous aimez la poésie. Et être assise devant la baie vitrée d’un café. Et lire dans une librairie d’auteurs indépendants. Nous avons beaucoup de choses en commun, vous et moi.
JEN: Si vous saviez ce que je faisais, pourquoi ne pas m’avoir arrêtée ?
TOM : Parce que c’est visiblement important pour vous. Ce qui est moins évident c’est pourquoi et nous en reparlerons mardi.
JEN : pourquoi ? Je n’ai pas le droit de savoir des choses sur vous ? Je n’ai pas le droit d’être curieuse ?
TOM : De moi ? Je ne suis pas si intéressant que ça. Je pense qu’il a de plus grandes questions auxquelles vous devez répondre.
JEN : Qu’elles grandes questions ?
TOM : Mardi.
JEN : un indice.
TOM : Quoi ? Comme en 5 lettres ? Débute et finit par la même consonne. Ce n’est pas des mots croisés. C’est à propos de ce que l’on disait vendredi. Vous y étiez n’est-ce pas ? En personne, si l’esprit n’y était pas.
JEN : confiance ? C’est ça la question?
TOM : Qu’elle est la réponse ?
JEN : Oui. Je vous fais confiance.
[La jetée. Gretchen s’appuie sur la barrière et regarde l’eau. Dawson approche.]
DAWSON : Tu sais, ce n’est pas le meilleur endroit pour traîner si tu veux m’éviter. A moins que tu veuilles rompre…
GRETCHEN : Ce n’est pas ce que j’envisage.
DAWSON : Mais tu étais en train de m’éviter ?
GRETCHEN: Oui.
DAWSON: Si, sous quelques formes que ce soit, je t’ai donné l’impression que ce n’était pas finit avec Joey ou que tu sentes que tu n’étais pas importante à mes yeux ou que je ne veuille pas que ça marche….
GRETCHEN : Ce n’est pas ce que je pense. Tu n’as rien fait de mal la nuit dernière. Dawson, tout ce que tu as fait c’était d’être honnête envers moi.
DAWSON : Alors, quel est le problème ? C’est à propose du sexe?
GRETCHEN : Non, ça ne l’est pas. Ecoute, juste promet moi une chose.
DAWSON : Tout ce que tu veux.
GRETCHEN: Sois toujours aussi honnête envers moi comme tu l’as été hier soir. Parce que c’est la partie la plus difficile dans une relation. Ca l’est beaucoup plus que le sexe. Et avoir confiance en quelqu’un c’est comme un gigantesque acte de foi. Tu t’y mets à fond sans jamais être sur si on aura quelque chose en retour. Le sexe… le sexe est juste mécanique. Comme de se brosser les dents.
DAWSON : C’est marrant que tu parles de ça.
GRETCHEN: Pourquoi?
DAWSON: Parce que j’avais amené quelque chose, au cas où tu m’aurais jeté, mais vu comment la conversation a évolué, c’est ridicule.
GRETCHEN : Attend, si j’avais rompu, tu allais m’offrir un cadeau ?
DAWSON: Oui, tu as changé ma vie. Je ne voulais pas te laisser partir sans un souvenir de mon affection.
GRETCHEN : Une sorte de cadeau de rupture ?
DAWSON: Oui, exactement (Il sort de sa poche une nouvelle brosse à dent). Tu as oublié la tienne hier soir. Et elle est écoeurante. Tu sais, tu devrais en prendre une nouvelle à chaque nouveau millénaire.
GRETCHEN : Je sais.
DAWSON : C’est pour ça qu’elles ont une couleur sur les poils.
GRETCHEN (rit) : Ok, j’ai compris, ferme-là. Merci.
DAWSON : De rien.
[Sur un chemin sablonneux. Joey et Pacey sont en train de marcher et de parler]
PACEY : C’est gentil ce que Dawson a fait pour toi.
JOEY : ce n’est pas juste pour moi.
PACEY : Et bien, tu semblais quand même être la plus contrariée pour cette histoire.
JOEY : Je suis contente que nous marchions. C’est joli par ici.
PACEY : Oui il ne fait pas trop froid.
JOEY: C’est curieux, non? La neige a déjà fondu, ça va bientôt être le printemps, et je ne m’en suis pas rendu compte.
PACEY : Et bien notre nouveau passe-temps se pratique plus à l’intérieur.
JOEY : Tu sais, parfois je me demande si on nous n’aurions pas du le faire sur le bateau ? Tu sais, quand nous étions seuls.
PACEY : Ah et nous aurions loupé tous ces magnifiques paysages.
JOEY : Ca te manques ?
PACEY : les paysages.
JOEY : Non, quand on ne couchait pas ensemble. Quand tout ne tournait pas autour du sexe.
PACEY : Je ne sais pas si cette époque a vraiment existé ?
JOEY : Je crois que tu as raison. Avant, quand on ne faisait pas encore l’amour, tout était question de sexe. Maintenant que nous le faisons…
PACEY : Tout est encore question de sexe. Tu penses que l’on fait quelque chose de mal?
JOEY : Non ? et toi?
PACEY: Non, je ne pense pas que ça soit mal. Je ne comprend pas juste pourquoi tu ne veux….
JOEY : Pacey, Est-ce que Gretchen t’a dit quelque chose après que je sois partits ce matin ?
PACEY: Non, pourquoi?
JOEY: Pour rien. Tu sais, marchons encore un peu, on ne l’a pas fait depuis longtemps. (Pacey se retourne et la prend par la main. Ils continuent de marcher.)