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#415 : 4 hommages et un enterrement

Titre en VO : "Four Stories" - Titre en VF : "4 hommages et un enterrement"
¤ USA : diffusé le 14/02/01 - France : diffusé le 28/07/01
¤ Scénario : Tom Kapinos - Réalisation : David Petrarca 



Cet épisode se compose de 4 parties :

- Pacey et Joey doivent revenir à Capeside par leurs propres moyens. Ils parlent longuement de ce qui s'est passé la veille.

- Dawson et Gretchen vont rejoindre Mme Ryan chez feu M. Brooks. Ils retrouvent ses anciennes affaires.

- Jennifer va voir un psychologue.

- Dawson et Joey passent la soirée ensemble. Joey nie avoir couché avec Pacey lors du week-end.

Popularité


3.71 - 7 votes

Titre VO
Four Stories

Titre VF
4 hommages et un enterrement

Première diffusion
14.02.2001

Première diffusion en France
28.07.2001

Vidéos

discussion entre pacey et joey sur la soirée de la veille

discussion entre pacey et joey sur la soirée de la veille

  

jen et son psy

jen et son psy

  

au lycée, joey et dawson

au lycée, joey et dawson

  

réconciliation entre dawson et Gretchen

réconciliation entre dawson et Gretchen

  

promenade de joey et pacey

promenade de joey et pacey

  

la filature de jen et jack

la filature de jen et jack

  

la poésie du psy

la poésie du psy

  

Photos promo

Jen et Jack prennent le bus, le prof fait une réflexion à Jen

Jen et Jack prennent le bus, le prof fait une réflexion à Jen

Grams parle avec Dawson de la perte de leur ami commun

Grams parle avec Dawson de la perte de leur ami commun

Joey évite un peu les questions de Pacey

Joey évite un peu les questions de Pacey

Joey retrouve Dawson par hasard

Joey retrouve Dawson par hasard

Petit regard du lendemain matin entre Pacey et Joey

Petit regard du lendemain matin entre Pacey et Joey

Gretchen et Dawson fouillent dans les affaires de Mr Brooks

Gretchen et Dawson fouillent dans les affaires de Mr Brooks

Dawson et Joey se retrouvent sur la balançoire qui leur évoquent des souvenirs

Dawson et Joey se retrouvent sur la balançoire qui leur évoquent des souvenirs

Discussion entre Joey et Dawson

Discussion entre Joey et Dawson

Joey ment à Dawson sur la relation qu'elle a avec Pacey

Joey ment à Dawson sur la relation qu'elle a avec Pacey

Plus de détails

Cet épisode est la suite du 14-4 et se compose de quatre petites parties, comme vous pourrez le constater.

La fin du voyage de classe est arrivée, et les étudiants regagnent le bus qui les attend. Jen et Jack reparlent de la nuit précédente. Le professeur se demande où se trouvent Pacey et Joey, et Drue lui indique deux autres personnes, s'embrassant dans le bus...

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"A propos d'hier soir"



Joey et Pacey se réveillent, un peu tard, dans le lit de l'hôtel. Tous leurs camarades sont déjà partis, et ils doivent donc acheter un billet de train pour rentrer à Capeside. Pacey demande alors à Joey si la nuit qu'ils ont eu lui a plue.

Il veut savoir à tout prix si elle a joui, mais elle trouve cette question indiscrète. Ils parlent de Dawson, et Joey affirme que s'il lui demande s'ils l'ont fait, elle lui répondra la vérité. Puis elle sort à l'extérieur pour aller bouder sur un banc.


Pacey va s'asseoir à côté d'elle, et ils parlent franchement de la nuit. Joey s'est sentie en sécurité avec lui, et il lui dit qu'elle a été formidable. Ils s'avouent qu'ils n'ont pas vraiment envie de rentrer à Capeside, pour pouvoir recommencer ça tout de suite en toute liberté...

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"Le film de nos vies"



Gretchen raccompagne Dawson après la cérémonie d'enterrement, pour aller rejoindre Mme Ryan dans la demeure de feu M. Brooks. Ils entrent dans un réduit, où Arthur avait mis toutes les choses lui appartenant, et qui comptaient pour lui.

Grams demande à Dawson de prendre quelque chose en souvenir de lui. Avec Gretchen, ils consultent des documents, et interprètent une pièce de théâtre qu'il avait composée. En fait, c'est Arthur qui a permis qu'ils se rapprochent (baiser sous le gui).

Il n'y a eu que cinq personnes à l'enterrement de M. Brooks (Gretchen, Dawson, ses parents, et Grams) et Dawson trouve cela dommage. Il demande à rester seul dans le réduit. Au bout d'un moment, un homme vient pour parler avec lui, concernant le testament d'Arthur.

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"Un bagage trop lourd"



Jen va voir un psychologue, car le professeur qu'il l'avait surprise en train de boire de l'alcool au voyage l'y a obligée. Elle parle de Jack, mais au bout d'un moment c'est plutôt elle qui pose les questions, et elle commence à tout casser dans le buro du psy.

Elle trouve qu'il n'est pas un bon psychologue et lui donne son point de vue sur lui. Avant qu'elle ne parte, il lui dit le "verdict", ce qu'il pense d'elle, et cela s'accorde tout à fait à ce qu'elle est vraiment. Elle a alors confiance et va s'asseoir sur le divan pour une séance complète...

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"Comme au bon vieux temps"



Joey et Dawson se rencontrent par hasard devant le cinéma, et ils décident de passer la soirée ensemble, mais à discuter, plutôt que d'aller voir un film. Ils vont au bistro et Dawson parle du testament. M. Brooks lui a légué de l'argent pour qu'il en fasse bon usage et il pense payer ses études de cinéma.

Dawson fait alors remarquer à Joey qu'il la trouve changée, mais elle change de sujet. Ils vont sur les balançoires, et elle lui avoue qu'elle aurait dû être près de lui durant ce week-end difficile. Il lui annonce qu'elle est sa meilleure amie, mais que ce n'est pas grave et ils parlent du voyage de classe.

Alors qu'ils vont se quitter devant le cinéma, Dawson demande à Joey si elle a couché avec Pacey. Elle répond tout d'abord que ça ne le regarde pas, puis répond que non, en gardant tout son sang froid. Dawson a un soupir de soulagement et sourit...

Un grand merci à Olivia pour ce script !


Cet épisode est partagé en 4 parties.

Station de ski - C'est la fin du séjour au ski pour les seniors. Jack et Jen se dirigent vers le bus où M. Kasden attend les derniers élèves.

Jack : Bon. On est clair sur ce qui s'est passé ?

Jen : Oui totalement clair.

Jack : Super.

Jen : Mais suppose qu'on soit allés jusqu'au bout. Que je n'ai pas mis un terme à notre petite séance de papouille, et que je me sois retrouvée enceinte. On aurait été obligé d'écourter notre année de seniors pour élever un enfant de l'amour.

Jack : Ouais. Et du coup un beau jour, il aurait fallu qu'on explique à notre enfant de l'amour comme tu le dis, que maman et papa n'arrivent à coucher ensemble que si papa pense à Ryan Philippe.

Jen : Exact. Mais ne va pas croire que tu sois le seul à penser à lui. (au moment de monter dans le bus, Jen essaie de se cacher derrière ses cheveux en voyant M. Kasden)

M. Kasden : Avez vous l'intention de commettre un nouvel acte délictueux avant que nous prenions la route ?

Jen : Non monsieur. Non. (Jack monte dans le bus) Alors se sera quoi exactement ... ma punition ?

M. Kasden : Non, punition n'est pas le terme Melle Lindley. Je songeais plus à la pommade apaisante que ne cesse de réclamer votre âme meurtrie foyée de tant de souffrance.

Jen : Mais enfin M. Kasden ça n'était que, ... , ça n'était que ... Quoi ?! (Jack la prend par le bras et la pousse à monter dans le bus)

M. Kasden : (parlant de Dru qui arrive en dernier) Les lauriers sont de rigueur M. Valentine, record de l'arrivée tardive battue, notre emploi du temps est entièrement chamboulé. Qu'est-ce qui dans l'expression " nous démarrons à 6h30 n'a pas trouvé votre cortex " ?

Dru : Uh, je suis là. Ouais. Avant de continuer la discussion, est-ce qu'on pourrait passer dans un supermarché ?

M. Kasden : Montez dans le car rigolo. (regardant la liste des élèves) Et où sont Joey Potter et Pacey Witter ? Encore en train de se lécher le museau ?

Dru : (qui est juste à l'entrée du bus) M'en parlez pas.

M. Kasden : Va falloir que j'aille les chercher. Ca non plus c'était pas prévu. (partant les chercher)

Dru : (voyant un couple ressemblant étrangement à Pacey et Joey en train de s'embrasser dans le bus) M. Kasden ?

M. Kasden : (se retournant) Quoi encore ?!

Dru : (il montre du doigt le couple) Vous aviez raison.

M. Kasden : (soupirant, et croyant que c'est Joey et Pacey il repart vers le bus)

Dru : Ecoeurant vous ne trouvez pas ?! (le bus démarre, et s'en va)


Cabine de Joey et Pacey - On voit des vêtements éparpillés partout sur le sol, puis la caméra se dirige sur le lit ou Joey et Pacey dorment encore dans les bras l'un de l'autre. Joey se réveille doucement, elle se tourne vers Pacey, qui se réveille également. Ils sourient tout les deux.


GENERIQUE


Première partie - "A propos d'hier soir"

Gare de la station de ski - Joey et Pacey ayant raté le bus, sont à la gare pour repartir à Capeside. Ils sont devant des distributeurs de boissons et de gâteaux.

Joey : Je m'attendais plus à une joli table avec petite cuillère en argent et nappe en dentelle.

Pacey : Oui mais ça coûte cher les billets de retour. Et tu as tenu à ce que je te paie ton coup de fil à Gretchen, alors ... Ca t'iras café et gâteaux secs ?

Joey : (lui prenant un billet des mains) Impeccable. (elle met le billet dans la machine et choisis sa commande)

Pacey : A propos. Tu vas le dire à Bessie ?

Joey : Je vais lui dire quoi ?

Pacey : Tu le fais exprès ou quoi ?! Pour hier soir.

Joey : Mais qu'est-ce que je suis censée dire à me soeur Pacey ? Si tu me réponds tu es une femme maintenant, je te préviens je te vomis dessus.

Pacey : Ok, je dis rien. Bon et à Gretchen ?

Joey : Tsss. Gretchen. Euh salut Gretchen, navrée on a raté le bus. Au fait je t'informe que ton frère m'a défloré cette nuit. Bon aller salut. Entre nous tu penses vraiment que je suis le genre de personne tordu qui étale les prouesses sexuelles de son petit ami devant toute sa famille ?

Pacey : Non, non, bien sûr que non. Mais laisse moi émettre une hypothèse. Imaginons que tu le genre de ces personnes qui adore étaler les prouesse sexuelles de son petit ami, qu'est-ce que tu dirais à Bessie ou aux autres ?

Joey : A propos de quoi ? A propos des prouesses ?

Pacey : Oui à propos des prouesses.

Joey : Je commençais à trouver que tu étais l'anti-tête du mal typique et boum te voilà qui tombe dans le même panneau que tout les autres primates.

Pacey : Tu serais étonné du nombre de mec bien qui rêvent de savoir ce qu'ils valent. (il lui tend des biscuits) Des biscuits ? (elle le prend) Aller viens. (ils sortent)


Joey et Pacey sont toujours coincés à la station de ski. Ils sont dans une sorte de magasins, cafés, salons. Joey est en train de lire un magazine. Pacey arrive.

Pacey : (Pacey arrive devant elle et lui tend les deux mains, poings fermés) Quelle main ?
(elle ferme son magazine, et lui montre la main gauche) Tu devrais essayer l'autre. (elle lui montre l'autre main, il l'ouvre et il tient des chocolats. Elle en prend un) Je sais l'échange n'est pas très équitable. Enfin je veux dire, virginité contre le coeur en chocolat. Mais fallait un cadeau quand même. Pour célébrer l'évènement.

Joey : Woa, si j'avais su qu'il y avait une récompense à la clé, j'aurais demandé une voiture. Oh mais je te rassure un truc pas trop cher. Une voiture pour parader dans les rues.

Pacey : Et que penses tu de ma camionnette ?

Joey : Ton tas de boue ? Ai-je l'air d'une petite minette de seconde zone ?

Pacey : Non.

Joey : Non ?

Pacey : Pour être franc je ne t'ai jamais trouvé aussi belle Joey. (elle sourit timidement)

Joey : Tu n'es pas difficile, j'ai même pas eu le temps d'aller prendre une douche ce matin. (il l'embrasse)

Pacey : Ouf, et t'as pas eu le temps non plus de te brosser les dents.

Joey : C'est le monstre à l'haleine de coyote qui me le reproche ?! (elle se retourne, Pacey la rattrape par le bras)

Pacey : Ah moi aussi je sais faire.

Joey : Quoi ?

Pacey : Ca. Le petit jeu du chaud et froid. De la tendresse et du sarcasme. Je pourrais même y jouer jusqu'à la fin de mes jours tu sais. Avec toi comme partenaire ni révérence.

Joey : Jamais tu ne t'es dis que tu es peut-être le premier d'une longue liste à venir Pacey ?

Pacey : Oh. Dans ce cas je devrais me satisfaire d'avoir été le Niel Armstrong de l'avant.


Ils s'assoient sur un canapé près d'une cheminée. A côté d'eux un jeune couple qui n'arrête pas de s'embrasser. Ils les regardent et rigolent.

Pacey : D'habitude quand les couples s'engagent dans les types d'activité dans laquelle on s'est engagés cette nuit, le lendemain matin ils discutent ensemble.

Joey : Ah bon, de quoi ?

Pacey : Et bien ils font un bilan, un petit résumé des festivités.

Joey : Mmm, je vois. Tu veux savoir si tu as été bon ?

Pacey : Franchement, je préférerais avoir si ça été bon pour toi.

Joey : Bien sûr. J'oubliais. Pacey Witter le grand ami des femmes.

Pacey : Justement oui.

Joey : C'était vraiment bien.

Pacey : Bien ?

Joey : Oui.

Pacey : C'est tout ? Bien ?

Joey : Qu'est-ce qui te gênes la dedans ?

Pacey : Rien. Y'a rien de gênant la dedans. C'est pas lus gênant que chouette ou super. Cela dit j'aurais pas été choqué de t'entendre répondre hallucinant, ou transcendant, mais bon …

Joey : Excuse-moi, j'ai oublié mon dictionnaire. Si j'avais su que j'aurais droit à une scène à cause de mon vocabulaire.

Pacey : Je m'en fait pas pour ton vocabulaire.

Joey : Oui mais peut-être que " bien " c'est très fort pour moi, ou peut-être que c'est tout ce qu'une fille peut dire le lendemain de sa première fois. Parce que au cas où tu l'aurais oublié je ne l'avais jamais fait avant. Donc je ne peux pas dire en toute honnêteté que quelque chose est super, hallucinant, ou transcendant si je n'ai pas de point de comparaison.

Pacey : Et pourtant il y a certaine chose que l'on peut facilement évaluer dans ce genre d'expérience.

Joey : De quoi tu parles là ?

Pacey : Il y a certains trucs qui se produisent ou qui ne se produisent pas au court de …

Joey : Es-tu en train de me demander si j'ai …

Pacey : Oui.

Joey : Est-ce qu'on pourrait éviter de parler de ça ?

Pacey : Pourquoi ?

Joey : Parce que c'est ... c'est sans importance.

Pacey : D'accord, c'est peut-être pas important pour toi, mais je te garantis que c'est important pour moi.

Joey : Je te signale que tu n'es pas seul dans l'histoire, tu as besoin d'être rassuré, mais tu sais ce que ça fait d'être dans ma peau ce matin ?

Pacey : Non aucune idée.

Joey : Non, bien sûr que non.

Pacey : Mais peut-être que tu as envie de m'expliquer ?

Joey : As-tu pensé ne serait-ce qu'une minute que je pouvais aussi me demander si j'étais vraiment à la hauteur ? Et à quel niveau je me situais sur l'échelle ou figure non pas une mais deux autres références qui d'après ce que je sais on beaucoup compter pour toi.

Pacey : J'ignorais que les filles avaient ce genre de soucis.

Joey : Tu le fais exprès ou quoi ?!

Pacey : Joey t'as été super !

Joey : Super ?

Pacey : Oui, super et c'est autre chose que bien... alors ça tu peux me croire ...

Joey : Il n'empêche qu'on est complètement hors sujet là.

Pacey : Mais Joey t'as été super, t'as été fantastique, t'as été tout les adjectifs qu'on attribue au soleil. J'ai envie de sortir en courant et de crier au monde entier ce que j'ai fait cette nuit et avec qui.

Joey : Ne me dit pas que tu en as l'intention ?

Pacey : Oh Joey mais non.

Joey : Tant mieux.

Pacey : Pourquoi tant mieux ?

Joey : Parce que c'est personnel. Et je veux que ça reste personnel, je n'ai aucune envie que le monde entier apprenne que nous couchons ensemble

Pacey : Je crois que je saisis. Par le monde entier tu entends naturellement Dawson.

Joey : Il faut tout de suite que tu extrapoles Pacey. Pourquoi est-ce que se ne serait pas uniquement parce que je ne veux plus le faire souffrir.

Pacey : Moi non plus. Je ne veux pas le faire souffrir. Par contre je veux pouvoir coucher avec ma petite amie que j'aime comme un fou sans avoir à craindre des répercussions dramatiques si par malheur il découvrait la vérité. Je vais te poser une question Joey. Qu'est-ce que tu lui dirais ? Suppose qu'il soit là et qu'il t'interroges sur nous. Qu'est-ce que tu lui dis ?

Joey : A part la vérité, qu'est-ce que je pourrais lui dire d'autre ?

Pacey : Donc tu lui dirais.

Joey : Oui je le lui dirais.

Pacey : Y'a quelque chose de bizarre. Tu es très distante.

Joey : Quoi ?

Pacey : Tu ne m'as pas touché de la matinée. Tu vois moi je croyais que le sexe permettait de rapprocher les gens.
(Elle se lève brusquement, lui jète le paquet de biscuits sur les genoux et sors)


Pacey rejoint Joey qui est partie s'asseoir sur un banc devant la station. il s'assoit et reste sans parler.

Joey : Tu veux savoir pourquoi s'était si bien Pacey ? Tu t'en souviens peut-être plus, mais t'as eu un geste qui ... tu étais au-dessus de moi à un moment, et tu as ... tu as peigné mes cheveux d'une main pour me dégager le front. S'était vraiment agréable. Je me suis sentie en sécurité. Je me suis surprise à penser "quoi qu'il arrive il me protègera, il sera constamment près de moi". Dans quelques années quand je replongerais dans mon passé, je me souviendrais sûrement pas ... de mes tout gestes maladroits, ou des petites tensions du lendemain ou ... de l'angoisse de ne pas avoir vécu une expérience conforme à celle décrite dans les manuels du sexe. Non, je me souviendrais de ta douceur. Je penserais à la façon dont tu m'as guidé dans ce nouvel univers. Pacey je suis contente d'avoir fait l'amour. Je suis contente d'avoir fait l'amour avec toi.
Et là tu vois j'ai pas envie de rentrer. (elle lui prend la main, s'approche de lui) Pour qu'on puise recommencer. (ils s'embrassent)


Deuxième partie - "Le film de nos vies"

Dawson et Gretchen arrivent en voiture devant la maison de M. Brooks, ils reviennent de l'enterrement. En fond, on entend "Colorblind" des Counting crows qui est sur l'album de "sexe intentions".

Gretchen : (Dawson vient d'arrêter la voiture, Gretchen l'embrasse sur le joue) Ca va aller mieux, je te le promets. (ils descendent de voiture, et s'avancent vers la maison) Au fait tu sais ce que veux Mme Ryan ?

Dawson : Non pas du tout. Elle m'a demandé de venir après la cérémonie. On a rendez-vous dans le garage.

(Ils entrent dans le garage qui est remplis de bobines de films, d'accessoires. Mme Ryan a un pistolet dans les mains)

Mme Ryan : Probablement un accesoire d'un des films d'Arthur. Peut-être que je devrais l'utiliser pour remettre Jennifer au pas.

Dawson : J'ignorais qu'il conservait tout ce matériel.

Mme Ryan : Au fil des années c'était devenu une collection. Il avait retrouvé chaque élément un à un. Qu'importe ce qu'il affirmait, il était incroyablement fier de ce qu'il avait accompli au cours de sa carrière de cinéaste. (un silence) C'était une très joli messe, n'est-ce pas ?

Dawson : (soupirant) Oui, il y avait tellement de monde.

Gretchen : C'est vrai, c'était une joli messe Mme. Ryan. On peut vous aider ?

Mme Ryan : Arthur me disait qu'il n'aimerait pas voir toutes ces affaires recouvertes de poussière. Nous pourrions peut-être en faire don à une association ? Si tu as des suggestions à faire Dawson...

Dawson : A quoi cela servirait-il personne ne sait qu'il a existé.

Mme Ryan : Mais peut-être que tu aimerais prendre un de ces objets qui te rappellerait votre amitié ? (Dawson sort du garage, Gretchen va pour le rejoindre, mais Mme Ryan la retient)
Non laisse moi faire. (Elle sort à son tour du garage, et rejoint Dawson qui est debout au milieur du jardin)

Mme Ryan : Je comprends ce que tu ressens Dawson. Se ne sont pas des moments faciles pour toi.

Dawson : Non en effet mais ça ne me donne pas le droit de me conduire en goujat, je vous demande pardon.

Mme Ryan : Ne t'excuses pas. Chacun réagit à sa façon devant la mort. Certains pleurent, d'autres prient, d'autres en veulent au monde entier. Il n'y a pas qu'une seule façon de réagir.

Dawson : Pourquoi tenez vous à venir ici aujourd'hui ? La démarche est morbide. Pourquoi nous imposons nous une épreuve aussi douloureuse ?

Mme Ryan : Dawson nous venons l'un et l'autre de perdre un ami, et la peine que nous cause son décès ne s'envolera pas comme ça, comme par enchantement. Elle passera certes mais lentement à son rythme. Et nous pouvons l'y aider un peu toi et moi. S'il y a une chose que je sais à mon âge que je peux qualifier d'avancé, c'est qu'il est très important de faire son deuil et de s'en donner les moyens.

Dawson : De ce côté là ça va, ce ne sont pas les moyens qui me manquent.

Mme Ryan : Qu'est-ce que c'est alors ?

Dawson : Je n'en sais rien.

Mme Ryan : Peut-être que tu devrais passer un peu de temps avec lui dans son espace entouré de ses affaires. Trouve une façon de lui dire au revoir. Peut-être que ça t'aideras à mieux comprendre certaines choses. (elle part et le laisse seul)


Dawson retourne au garage, Gretchen y est encore.

Gretchen : Regarde ce que j'ai trouvé. (elle lui tend une pochette noire)

Dawson : (il lit ce qui est écrit) "Délia et Georges" écrit pas Arthur Brooks, un scénario à priori.

Gretchen : Mmm.

Dawson : (il l'ouvre) Non, c'est une pièce de théâtre. Regarde juin 49, il avait mon âge quand il l'a écrite.

Gretchen : (elle commence à la lire et à la jouer) Je suis vraiment fâché contre vous Georges. Aller vas-y ça peut être drôle. (elle lui met un chapeau sur la tête)

Dawson : (il lui donne la réplique) Et pourquoi donc très chère ?

Gretchen : Parce que je vous trouve bien agaçant dans votre genre.

Dawson : Que pourrais-je faire pour obtenir votre pardon ?

Gretchen : Vous pourriez aller piquer une tête dans le lac.

Dawson : Tout cela abîmerait mon costume.

Gretchen : Ainsi vous seriez bien puni.

Dawson : Pour aimer une m'oiselle comme vous ?

Gretchen : Une m'oiselle ? Je croyais être une dame.

Dawson : Non, chère vous êtes une m'oiselle. Je persiste et je signe.

Gretchen : (elle l'embrasse) Désolée, c'est dans le script.

Dawson : Je pensais que tu improvisais.

Gretchen : C'est charmant. Brooks était charmant.

Dawson : Ouais. Il l'a était. Autrefois, juste avant de jeter l'éponge. Cinq personnes se sont déplacées pour assister à l'enterrement. Cinq ! Toi, moi, mes parents et Mme Ryan. Sur les cinq seulement deux pouvaient prétendre être ses amis. Si on avait pas abîmé son bateau, il n'y aurait eu personne. Alors excuse-moi mais je le dis, je trouve ça pathétique.

Gretchen : Ca m'étonnerait que Brooks ait besoin de ta pitié Dawson. Cet homme a vu ses rêves les plus fous devenir réalité. Tout le monde n'a pas forcément cette chance.

Dawson : Non. Et c'est tout ce qu'il a à nous faire voir.

Gretchen : Comment ça ?

Dawson : Regarde autour de toi, tout est là. Je veux dire tout est là, une vie entière. Ca se résume à une collection de machins, des affaires, à un garage remplis de vieilles affaires.

Gretchen : Tu réagis comme lui attention.

Dawson : Oui et c'est ça qui me terrorise moi parce qu'un beau jour il a décidé de laisser courir c'était plus facile, il ne s'est plus battu quand il s'est réveillé c'était trop tard, alors que faire pour éviter qu'on commette la même erreur...

Gretchen : Tu es différent Dawson. Tu ne commettras jamais cette erreur.

Dawson : Oui je le sais. Mais toi comment peux tu en être sûre ? Tu oublies que je n'ai pas su retenir une femme, comme lui Gretchen.

Gretchen : D'accord, mais tu t'es relevé après, tu as su enfin faire face. Tu as su saisir une autre chance. Un jour il a disjoncté, et alors qu'est-ce que ça peux faire si au cours de sa vie il a été beaucoup plus longtemps un lâche qu'un héros ?! Au fond il avait tout compris. Sais-tu comment j'ai pris conscience que mes sentiments pour toi n'avaient rien de platoniques ? Grâce à ce film complètement niais.

Dawson : Ah bon lequel ?

Gretchen : Celui qu'on a vu dans ta chambre un soir.

Dawson : "Turn away my sweet" ?

Gretchen : En te voyant regarder ce film, en te voyant si captive, s'était la première fois que tu t'animé comme ça devant moi. En fait c'est à ce moment là que j'ai su que je voulais faire partie de ta vie d'une façon plus intense que personnel. Aussi curieux que ça puisse paraître, M. Brooks nous a rapproché tout les deux.

Dawson : (après un long silence) Tu es merveilleuse.

Gretchen : (soupirant) Ah là, là, pourquoi ?

Dawson : Parce que tu es intelligente, drôle. Tu trouves toujours les mots qui vont me remonter le moral. (il l'embrasse) Tu es belle aussi. Ta beauté discrète et original me fait beaucoup penser à ces femmes que l'on voit dans les films d'Arthur Brooks, ces stars gracieuses pleines de classes. Et en plus tu sens bon.

Gretchen : C'est vrai ?

Dawson : Oui, et ça n'a rien à voir avec ton eau de toilette mais, tu as ... tu sais ce doux parfum qu'ont les jolies filles.

Gretchen : As-tu conscience de ce que tu es en train de faire ?

Dawson : Non.

Gretchen : Tant mieux. Reste comme tu es. Dès l'instant où tu prendras conscience de ton charme ravageur, tu t'en serviras à d'autres fins.

Dawson : (silence) Gretchen tu le prendrais mal si je te demandais ...

Gretchen : (l'interrompant) Tu as envie d'être seul ?

Dawson : Comment as-tu deviné ?

Gretchen : Ta petite amie a du flair.

Dawson : Non m'oiselle je préfère.

Gretchen : Oh c'est mignon ça. (ils s'embrassent) Je t'attend dehors.

Dawson : Merci. (elle commence à partir)

Gretchen : (se retournant vers Dawson) Je vais te demander une faveur.

Dawson : Oui laquelle ?

Gretchen : Quand tu penseras à M. Brooks, pense plutôt à l'homme généreux pas au vieux râleur. Souviens toi comme il a été adorable avec Mme Ryan. Souviens toi de ce qu'il a dit en nous voyant sous le Guy : "Arrêtez de flirter, foncez, embrassez la". C'est cette partie de lui qu'il faut garder en toi. (Elle sort)

(Dawson monte un petit escalier qui amène à la partie supérieur du garage. Il fouille dans des affiches. Il en prend une, la déroule c'est celle du film "Turn away my sweet". Un homme entre dans le garage.)

Homme : Dawson ? Dawson Leery ?

Dawson : Oui, je peux vous aider ?

Homme : Pardon de vous déranger, mais la jeune fille dehors a dit que je pourrais vous trouver ici. Patrick Falker. Je gère les biens d'Arthur Brooks.

Dawson : Oh. (il descend les escaliers et rejoint cet homme) Bonjour monsieur. (ils se serrent la main)

Homme : Bonjour. J'aimerais beaucoup que vous passiez me voir au bureau vers 15 heures.

Dawson : Pourquoi faire ?

Homme : C'est au sujet du testament de M. Brooks.

Dawson : Son testament. Mais en quoi ça me concerne ?

Homme : A vrai dire le mieux serait que vous passiez. Nous discuterons. (il lui donne sa carte de visite)

Dawson : Entendu.

Homme : Dites-moi, finalement qui était cet homme ?

Dawson : Que voulez vous dire ?

Homme : J'en sais rien. Ce n'était pas une vedette de cinéma ou ... ?

Dawson : Non, s'était .... un emmerdeur dans son genre. (ils rient) Oui, en fait s'était un vieil emmerdeur misanthrope qui savait tout mieux que tout le monde et qui râlait sans arrêt, il avait rarement un mot aimable pour les autres. Et malgré tout ces défauts, s'était mon ami. Et il me manque déjà.

Homme : Oui, euh ... On se voit tout à l'heure.

Dawson : D'accord. (il sort)

(Dawson reste dans le garage, il prend un chapeau et va le poser sur une sorte de mannequin en tissu)


Troisième partie - "Un bagage trop lourd"

Jen rentre dans un cabinet. Pour commencer son sac se coince dans la porte d'entrée. Puis elle se dirige vers l'acceuil, il y a un parlophone, elle appuie sur le bouton à plusieurs reprises. Et le médecin ouvre une porte juste à côté de Jen.


Jen : Bonjour.

Médecin : Jennifer ?

Jen : Oui. Jen.

Médecin : Enchanté. Tom Frost. (ils échangent une poignée de main)

Jen : Enchantée. (elle entre dans son bureau)

Tom : (il ferme la porte) Je vous prie d'excuser le désordre dans la pièce. (tout est parfaitement rangé, deux sofas, un fauteuil et un bureau)

Jen : (ironiquement) Effectivement vous devriez travailler là dessus.

Tom : (il va à son bureau et prend de quoi écrire) Asseyez-vous. (elle regarde autour d'elle) Vous n'avez jamais fait de thérapie je suppose ?

Jen : Bien supposé. (elle pose son sac par terre et enlève sa veste) Ce qui est très étonnant contenu de mon lourd passé, mais bon n'anticipons pas. (elle s'allonge sur le divan et se relève aussi tôt) Oh, ça fait drôle

Tom : (il est assis dans un fauteuil au milieu de la pièce, Jen va et viens dans la pièce) Comment allez vous aujourd'hui ?

Jen : Bien. Vous avez d'autres questions ?

Tom : Si on parlait de ce qui vous amène ici ?

Jen : On est vraiment obligé ?

Tom : Pourquoi pensez vous avoir besoin d'être ici ?

Jen : En réalite je ne crois pas en avoir besoin.

Tom : Alors pourquoi être ici ?

Jen : Ne me dites pas qu'ils vous ont rien dit ?

Tom : Bon d'après ce que je sais, vous avez eu des problèmes de discipline ces derniers jours.

Jen : Hmm. (elle s'asseoit sur un sofa) Je vous raconte. Alors j'étais en voyage de classe, et notre professeur m'a surprise en train de balancer des bouteilles d'alcool vides.

Tom : Vous aviez donc bu ?

Jen : Oui. C'est mal ?

Tom : Tout dépend pourquoi vous l'avez fait ?

Jen : J'explique. J'étais... perdu à cause de ce qui se passait avec mon meilleur ami Jack Mcphee, on avait failli faire l'amour ensemble, mais j'ai eu la présence d'esprit heureusement de m'être assez vite le "ola". Oui encore heureux, (bégayant) il ... est, ... il est homosexuel. Ce qui est (rires) pas très sain en fin de compte. Non, non, pas d'être homosexuel, non, non, pas d'être homosexuel, mais de coucher avec un homosexuel. Je n'arrête pas de dire homosexuel. Je crois entendre ma grand mère (l'imitant): "Gay ? Est-ce que vous êtes gay ? Gay, peut-être laid !" (se calmant soudainement) Etes-vous gay ?

Tom : Est-ce important pour vous ?

Jen : J'alimente la conversation c'est tout. (elle repart marcher dans la pièce)

Tom : Revenons à l'alcool. Pourquoi buvez vous à votre avis ?

Jen : Je ne bois pas d'alcool tout les jours.

Tom : Mais ça vous arrive parfois ?

Jen : Oui, bien sûr. Oui parfois. Mais je ne suis pas alcoolique.

Tom : Vous aimez boire ?

Jen : Oui. Je ne suis pas la seule. Qu'est-ce que vous écrivez ?

Tom : Je prends quelques notes.

Jen : J'en aurai une copie ?

Tom : Non. (elle se rassoit)

Jen : Et une séance combien de temps ça dure ?

Tom : 50 minutes.

Jen : 50 minutes négociables ?

Tom : 50 minutes précisement.

Jen : Si on met le doigt sur un truc vraiment chaud, qu'est-ce qu'on fait ?

Tom : On attend la séance suivante.

Jen : Excusez-moi mais ça me paraît très froid tout ça. Un client par heure. Qu'est-ce que vous faites des dix autres minutes ?

Tom : Je me repose en attendant le passant suivant.

Jen : Non, vous vous reposez ? (elle se relève) Mais excusez-moi vous n'avez pas l'air de trop vous demenez là ? Vous étiez dans quelle fac ?

Tom : C'est important pour vous ?

Jen : Bein..., non, non, pas vraiment. Pour tout dire, non c'est pas très immportant non, c'est par curiosité. Dernière année de lycée, la fac ça obsède. Si vous ne voulez pas répondre. Je ne vous en tiendrez pas rigueur. (voyant un cadre accroché au mur contenant le diplôme du médecin) Ah Boston ! Je ne voudrais pas dire mais votre cadre est légèrement de travers. Je vais le remettre d'aplomb. ne piquez surtout pas votre crise. (elle va pour le remmettre et il tombe par terre, il y a du verre partout) Oh mon Dieu ! Je suis maladroite, je suis désolée, excusez-moi, je suis vraiment désolée, vraiment.

Tom : (qui la rejoint) Non c'est pas grave, laissez. Je m'en occuperais plus tard.

Jen : Pardonnez moi, je suis sincèrement ...

Tom : C'est bon. C'est bon.

Jen : C'est drôle vous êtes, ... vous êtes beaucoup plus jeune que je ne le pensais. Vous avez quel âge au juste ? Non bien sûr. Je sais, pourquoi est-ce important pour moi. Oubliez la question. (ils se rassoivent)

Tom : Si nous parlions de vos parents ?

Jen : Volontiers. En fait j'étais une enfant pas très docile, alors mes parents ont préféré m'expedié chez ma grand-mère.

Tom : Comment l'avez vous vécu ?

Jen : Bien. Bien, mais s'était merdique. (rires) Mais honnêtement c'est digéré, j'ai réussi à surmonter l'épreuve. Et ... Bon mes parents ne sont pas parfaits, je n'y peux rien, j'assume. J'ai ma grand-mère, j'ai mes amis, ces gens là me soutiennent quand ça ne va pas fort. D'accord je vais être parfaitement honnête avec vous, je ne crois pas que ça me servira beaucoup de faire une thérapie. C'est vrai, parce que je suis relativement consciente de ce qui cloche.

Tom : Oui mais les adolescents confondent souvent connaissance et sagesse.

Jen : Qu'est-ce que vous entendez exactement par là ?

Tom : A votre avis ?

Jen : A mon avis je pense que vous pensez que je suis stupide.

Tom : Ce n'est pas ce que je viens de dire.

Jen : Y'a quand même un petit peu de ça.

Tom : Je suis navrée que vous vous sentiez offensée.

Jen : Oh, c'est pas grave. Ouh piégé.

Tom : Excusez-moi ?

Jen : Je vous ai vu regarder l'heure. Je sais pas peut-être que je vous ennuie.

Tom : Non voyons quelle idée.

Jen : Non parce que si jamais je vous ennuie il faut me le dire. Bon, aller ça ne fonctionnera pas, ça ne pourra jamais fonctionner. (elle se lève et se prépare à partir)

Tom : Comment cela ? (il la suit)

Jen : C'est simple, on est trop différent, jamais ça ne collera entre nous. Vous n'êtes pas très sympathique.

Tom : Est-ce ça le genre de relation que vous attendez de votre thérapeute ?

Jen : Et bien au cas où vous ne le sauriez pas, le petit jeu auquel on se livre ici est basé sur la parole et c'est assez difficile d'échanger avec vous.

Tom : C'est peut-être un point que nous devrions travailler ?

Jen : Non c'est peut-être un point que vous devriez travailler.

Tom : Possible.

Jen : Woa, woa, une victoire.

Tom : Est-ce important pour vous, de gagner ?

Jen : Et voilà je m'y attendais.

Tom : Vous n'avez pas répondu.

Jen : Non parce qu'il y a des questions encore plus agassantes qui vont se profiler à l'horizon.

Tom : Vous devriez partir. (il retourne vers son bureau)

Jen : Oui, oui, je voudrais bien partir mais j'ai un contrat.

Tom : Ca ne fait rien je dirais au lycée que vous avez respecté votre engagement.

Jen : Vraiment ? Vous allez faire ça ?

Tom : Oui bien sûr.

Jen : Parfait. (elle prend son sac et sa veste)

Tom : J'ai été ravi de vous rencontrer Jennifer.

Jen : Oui moi aussi. (elle part en direction de la porte puis se retourne) J'ai une petite question à vous poser. D'après vous, je suis folle ?

Tom : C'est probablement trop tôt pour se prononcer.

Jen : Ca ne fait rien. (elle ouvre la porte)

Tom : Mais je veux bien tenter une interprétation. (elle reste dans l'entrebaillement de la porte) Je dirais que sous ce masque d'intelligence et de sarquasme se cache une jeune femme terrorisée que sa relation avec ses parents a blessé à un point qu'elle a du mal à imaginer. Elle n'arrive pas à faire confiance aux autres. Aux hommes surtout. Comment lui en vouloir ? Quand les liens parentaux ont été coupé trop tôt cela peut conduire une jeune personne à se détruire pour être aimé et accepté. Ceci pourrait expliquer votre consommation de drogues et d'alcool et un meilleur ami dont la sexualité l'empêche de vous rendre pleinement l'affection que vous lui portez. Mais tout ça n'est que de la psychologie de cuisine. Non en vérité nous ignorons pourquoi vous êtes là, mais j'aimerais beaucoup vous aider à trouver les raisons.

Jen : Une séance complète d'accord. (elle revient s'asseoir, et il reprend ses notes) Mais je ne vous promet rien. Si vous croyez que je n'ai rien compris à ce discours pseudo-psychoanalythique vous vous planté.

Tom : Nous pourrions commencer par vos amis ?

Jen : D'accord. Mes amis, euh ... Oui, alors. Disons que tout a démarré il y a deux ans. C'était la veille de mon premier jour au bahut de Capeside. Je venais de débarquer de New-York, et ... c'est drôle je suis sortie du taxi, et miracle ils étaient tout là. J'ai vite trouvé ma place, ......

(la séance continue, mais la musique prend le dessus sur les paroles de Jen)


Quatrième partie - "Comme au bon vieux temps"

Dawson est devant le cinéma, lorsque Joey tombe dessus par hasard.

Joey : Dawson ?

Dawson : Joey ! Bonsoir.

Joey : Bein, qu'est-ce que tu fais ?

Dawson : Je crois que j'ai eu envie de me fondre dans la foule. Et toi ?

Joey : J'ai eu sans doute la même impulsion. Je suis désolée pour ce qui est arrivé.

Dawson : Oui. Je te remercie. Ces derniers jours ont été terribles. C'était atroce, au delà de l'imaginable. Et le séjour à la neige ?

Joey : S'était ... bien.

Dawson : Qu'est-ce que j'ai manqué d'extraordinaire ?

Joey : (réfléchissant) Jen s'est foulé la cheville.

Dawson : Comme aurait dit Arthur Brooks en pareil cas : "Alertez les médias". (rires) Vous avez apprécié tout les deux ? Pacey et toi ?

Joey : Oui. Je viens de le dire. Ca allait, s'était bien.

Dawson : Tant mieux. Oui, tant mieux. On y va ? (parlant du cinéma)

Joey : Euh ... Dawson ?

Dawson : Oui ? Quoi ?

Joey : Nan, oublie.

Dawson : Non, non, non, qu'est-ce que tu allais me dire ?

Joey : T'aimerait pas aller quelque part où on pourrait parler ?

Dawson : Si. J'adorais.

Joey : Moi aussi. (ils partent)

(Ils sont maintenant dans un café/snack, assient l'un en face de l'autre)

Dawson : Je peux te confier quelque chose ? Ce n'est pas un secret, mais je ne l'ai encore dit à personne.

Joey : Bien sûr.

Dawson : Brooks m'a mis dans son testament.

Joey : (très surprise) Sans rire ?

Dawson : Mmm.

Joey : Ca signifie que ...

Dawson : Il m'a laisse de l'argent ? Ouais.

Joey : Tu me fais marcher.

Dawson : Je suis on ne peux plus sérieux.

Joey : Qu'est-ce que tu vas en faire ?

Dawson : Je suis obligé de faire quelque chose d'exceptionnel avec. Il avait prévu une close particulière pour moi. Je le cite : "M. Leery cette somme d'argent vous servira à accomplir de grandes choses, par conséquent ne la claquez pas dans les femmes et dans l'alcool. Mais si c'est vraiment votre choix, prenez de l'alcool et des femmes top niveau".

Joey : Ca va c'est pas trop contraignant.

Dawson : Je pourrais entre autre, payer mes études à l'université avec.

Joey : Ou tu pourrais faire un film.

Dawson : Oui aussi. Je ne suis pas très à l'aise, quand j'envisage toutes les manières de dépenser cet argent. Gagner à la loterie c'est une chose, mais là ... (Dawson la regarde fixement sans parler, elle s'en aperçoit)

Joey : Quoi ?

Dawson : Je te trouve changé.

Joey : Ah bon ?

Dawson : Oui, c'est ... Y'a quelque chose de différent dans tes cheveux.

Joey : Non, non.

Dawson : Mais c'est bien rassure toi, ça n'a rien d'une critique.

Joey : Tu veux pas qu'on sorte ?

Dawson : Si. (ils partent)

(ils sont assis sur les balançoires face à la mer sous un ciel noir)

Joey : La dernière fois qu'on est venu ici...

Dawson : S'était il y a très longtemps.

Joey : Quand je pense qu'on trouvait tout compliqué à ce moment là.

Dawson : (rires) A cet époque nous ne savions pas grand chose.

Joey : Dawson je suis sincèrement désolée.

Dawson : Joey. Tout va bien. A l'heure qu'il est, je crois pouvoir affirmer que je suis arrivé à l'accepter.

Joey : Non. Je ne parlais pas de ça. J'aurais du être là pour toi ce week-end.

Dawson : Non, Joey. S'il te plaît, ... S'il te plaît, arrête de culpabiliser.

Joey : Dawson. Tu as vécu un enfer ces trois derniers jours. J'aurais du être là pour t'aider et te rendre ce que tu m'as donné à maintes reprises. Et où j'étais moi ? Dernièrement, j'ai fait de grands choix,... j'ai pris de grandes décisions, et parfois je me dis qu'un jour je me réveillerais et je me rendrai compte que seul l'amitié existe réellement. Qu'est-ce que je deviendrais si je rate ça ? Si je gache cette amitié ?

Dawson : Joey. Tu n'es pas une mauvaise amie. C'est une chose que je ne dis plus très souvent mais ... tu es ma meilleure amie. Tu le sera toujours. Qu'importe l'endroit où tu seras, qu'importe où la vie t'auras mené entre temps, qu'importe celui que tu auras choisi ...

Joey : Tu garderas toujours une place dans mon coeur.

Dawson : C'est un peu ça oui.

Joey : Oui.

Dawson : Généralement j'ai une grande place moi ?

Joey : Non, non, non. Pas une grande place.

Dawson : C'est une place comment alors ?

Joey : Suffisante.

Dawson : Une petite place ? (rires)

(Ils se promènent sur les docks, en s'amusant comme des gamins. Dawson la pousse légèrment, et elle le fait tomber sur la rive. Ils se courent après. Puis une dame passe avec des chiens, alors ils s'arrêtent. Ces images montre leur complicité. Maintenant ils sont de retour devant le cinéma)

Dawson : Voilà. C'est ici qu'on se quitte.

Joey : Ca peut te sembler dur mais ... merci pour cette charmante soirée.

Dawson : On devrait le faire plus souvent.

Joey : Oui. Bonne nuit.

Dawson : Bonne nuit Joey. (elle commence à partir puis elle se retourne)

Joey : Dawson.

Dawson : Joey. Non toi d'abord.

Joey : Non, non toi vas-y.

Dawson : Est-ce qu'il s'est passé quelque chose au cours de ton séjour ?

Joey : Quoi ? Comment ça ?

Dawson : Rien, je ... j'ai ce sentiment, cet espèce de sentiment que quelque chose s'est produit là bas et ... oh ce n'est qu'un sentiment, rien ne t'obliges à répondre, mais ...

Joey : Qu'est-ce que tu veux savoir ?

Dawson : Je veux savoir si tu as couché avec Pacey.

Joey : (elle reste muette quelques instants) C'est très personnel tu ne croies pas ?

Dawson : Ah oui c'est très personnel.

Joey : Comment tu réagirais toi si je te demandais si tu as couché avec Gretchen ?

Dawson : Je répondrais non. Mais tu as raison, encore une fois c'est très personnel. Ce ne sont pas mes affaires et ... Je te demande pardon. Pardon.

Joey : Non c'est rien.

Dawson : Non Joey, je voudrais que se soit clair, je voudrais que tu saches que je ... je ne m'accroche pas à certaines choses qui auraient pu être dites dans le passé. Je ... Je veux que tu vives ta vie, que tu sois parfaitement heureuse avec tout ce que cela sous entend. Et je sais qu'il arrive parfois que l'on fasse une promesse totalement sincère seulement entre temps la vie suit son cours et ... elle rend la promesse impossible à tenir jusqu'au bout.

Joey : C'est drôle parce que si quelqu'un m'avait dit il y a deux ans que toi et moi nous aurions cette conversation ce soir, je l'aurais certainement envoyé à l'asile le plus proche. Mais les évènements n'ont pas pris la tournure que j'imaginais à l'époque. Parce qu'il y a deux ans si quelqu'un me demandait qui était le premier garçon avec qui j'avais l'intention de coucher, la réponse aurait été sans équivoque. Dawson Leery était ce garçon. L'idée ne m'avait jamais traversé l'esprit que je pourrais coucher avec quelqu'un d'autre. Surtout pas avec Pacey.

Dawson : Qu'est-ce que tu veux dire Joey ?

(un long silence)

Joey : Non. Non, je n'ai pas couché avec Pacey.

Dawson : (soupirant) Je suis désolé si tu as cru entendre un soupir de soulagement.

Joey : Bien alors bonne nuit Dawson.

Dawson : Bonne nuit Joey.

(elle s'en va. Dawson reste seul devant le cinéma)

Fin


Un grand merci à Olivia pour ce script !

[Ski Resort - Jack and Jen are making their way to the bus with their luggage. Mr. Kasden is standing outside the bus taking roll.]

Jack: So, we're okay with everything?

Jen: Totally and completely.

Jack: Awesome.

Jen: But, what if we had gone through with it? What if I hadn't put a stop to our ill conceived fumblings? What if I had gotten pregnant and we had to drop out of school senior year to raise our illegitimate love child.

Jack: Well, there would come a day when we would have to sit down and explain to our said love child that mom and daddy can't have sex unless daddy is thinking of Ryan Phillipe.

Jen: Right. Don't think I wouldn't be thinking about him, too. (she sees Mr. Kasden and tries to pull her hair in front of her face as she passes. Mr. Kasden sees her anyway.)

Mr. Kasden: Are there any other delinquent acts you care to commit before we embark on our journey home?

Jen: No sir. So, what's it going to be? My punishment?

Mr. Kasden: Punishment is the wrong word, Miss Lindley. What I have in mind for you may just be the chicken soup your soul has been so obviously crying out for.

Jen: But sir, they were only airplane bottles… (Jack grabs her and forces her onto the bus) What?! (they disappear inside)

Mr. Kasden: (to Drue who is skulking up with his bag, half asleep) Kudos are in order, Mr. Valentine. Your tardy arrival has now put us off schedule entirely. Just exactly what part of we leave at 6:30am sharp were you not listening to?!

Drue: That's great.

Mr. Kasden: Yeah.

Drue: But, before we continue this conversation, could we stop at a Starbucks please?

Mr. Kasden: Get on the bus, punk. Now where are Joey Potter and Pacey Witter? Probably off somewhere sucking face.

Drue: Tell me about it.

Mr. Kasden: Yes, and now I have to go look for them, which is not on the schedule. (he starts to head off)

Drue: (noticing a couple through the window of the bus making out. Both have dark hair and I guess a blind person might think they are Joey and Pacey) Mr. Kasden?

Mr. Kasden: Yes?

Drue: (points to the couple in the window) Looks like you were right. (Mr. Kasden makes a face and walks back to the bus.) Disgusting, isn't it? (Mr. Kasden pushes past Drue and gets on the bus. Drue looks back at the couple who have stopped kissing and sat back. They are clearly not Joey and Pacey. Drue smiles and gets on the bus.)

[Ski Resort - Pacey and Joey's cabin. The camera moves up from the foot of the bed, Joey and Pacey's feet tangled together, peeking out from under the sheet. The camera moves up their bodies where Joey and Pacey and spooned together asleep. Joey stirs awake, causing Pacey to sigh and wake up. He smiles the hugest grin at her and she smiles shyly. As he nuzzles close to her, her smile fades and she seems unsure. Pacey notices some tenseness and watches her. Opening credits (which are slightly different).]

["About Last Night" - Ski Resort. Pacey has just bought bus tickets and him and Joey move to a couple of vending machines.]

Joey: I was thinking more along the lines of something that requires silverware, Pace.

Pacey: Hey, bus tickets cost money, woman. And you had me pay for that impromptu call to Gretchen, so, how's coffee and crackers sound?

Joey: Lovely.

Pacey: So? Did you tell Bessie?

Joey: Tell Bessie what?

Pacey: Does the word 'duh' mean anything to you? About last night.

Joey: And what exactly was I supposed to say, Pace? And if you say that I'm a woman now, I WILL projectile vomit on you.

Pacey: Okay, fine. What about Gretchen?

Joey: Yeah, uh, 'Hey Gretchen, sorry we missed the bus back. By the way, your brother deflowered me last night. Gotta go.' I mean, do I really strike you as the type of person who enjoys discussing my boyfriend's sexual prowess with a sibling?

Pacey: Okay, point taken. But let me just pose this hypothetical. Let's say that you WERE the type of person who enjoyed discussing your boyfriend's sexual prowess, what do you think you might say?

Joey: About what? About the prowess?

Pacey: Yeah, about the prowess.

Joey: You know, just when I think you're the antithesis of the typical male, there you are dragging your knuckles with the rest of my primates.

Pacey: Well, you should never underestimate primates desire to hear about his ability in the sack. (offering her) Pop tart? (she takes it and continues walking)

[Ski Lodge Market - Joey is highly involved in a magazine as she stands in front of the rack. Pacey walks up holding two fists out to her.]

Pacey: Pick one. (Joey picks his right hand. Pacey points to his left) Pick the other one. (she does. Pacey opens his hand and inside are a couple pink foil wrapped chocolate hearts) I know it's not the most equal of exchanges, you know, virginity for chocolate hearts, but I thought I should get you something. Just to commemorate the event.

Joey: Wow, if I would have known there were prizes involved, I would have asked for a car. (Pacey laughs) Nothing too expensive, just, you know, something to tool around in.

Pacey: How 'bout the Witter Wagoneer?

Joey: The Witter Wagoneer? Do I look like some two bit floozy to you?

Pacey: No you don't.

Joey: No?

Pacey: No. To tell you the truth, I don't think you've ever looked more beautiful.

Joey: You're easy because I didn't even get a chance to shower this morning. (they smooch)

Pacey: Ooh, apparently you didn't get a chance to brush your teeth, either.

Joey: This from the morning breath monster himself?

Pacey: Aw, man, I can do this.

Joey: What?

Pacey: This. (he takes her in his arm) The back and forth. The sweetness and the sarcasm. I could do this for the rest of my life, you know? With you as my partner in reference.

Joey: Have you ever stopped to think that maybe you're just the first of many, Pace?

Pacey: Oh. Well in that case I guess I just have to be satisfied with being the Neil Armstrong of the bunch. (he wanders off)

[Ski Lodge - Pacey and Joey take a seat on a bench. I suppose they are waiting for their bus which won't be there for awhile. A couple near by is making out.]

Pacey: Typically when couples engage in the sort of activity that we engaged in last night, there's some sort of morning after discussion.

Joey: About what?

Pacey: A bit like a post game wrap up.

Joey: I see. You wanna know if you're any good.

Pacey: Well, I'd really rather know if it was good for you.

Joey: Of course. You being Pacey Witter, friend to women and all.

Pacey: Precisely.

Joey: It was very nice.

Pacey: Nice?

Joey: Yes.

Pacey: Just nice, huh?

Joey: What's wrong with nice?

Pacey: Nothing wrong with nice. Nothing wrong with great, either. Hell, there's nothing particularly offensive about mind blowing or transcendent.

Joey: Sorry, Pace, I left my thesaurus at home. I didn't know I was going to get yelled at for my vocabulary.

Pacey: Oh, I'm not too worried about your vocabulary.

Joey: You know, maybe nice means everything to me, Pacey. Maybe nice is all a girl can manage the morning after her first time. Because as you know, it's not something I've ever experienced before so I can't really sit here and honestly say that something is great or mind blowing or transcendent if I have nothing to compare it to.

Pacey: Yes, there are certain benchmarks on a sexual experience.

Joey: What do you mean?

Pacey: There are certain things that happen or don't happen over the course of an evening…

Joey: Are you asking me if I…

Pacey: Yes!

Joey: Could we please not talk about that?

Pacey: Why?

Joey: Because it's not important.

Pacey: Okay, it might not be important to you, but it's really important to me.

Joey: This isn't all about you, you know. You think you're feeling insecure? Do you have any idea what its like to be me this morning?

Pacey: No, I don't understand.

Joey: Of course you don't.

Pacey: Well maybe you'd like to enlighten me then.

Joey: Did you ever stop to think that maybe I might be wondering how I measure up? How I fit into the picture that includes not only one, but two prior sexual relationships, both of which meant a great deal to you.

Pacey: I didn't even know girls thought like that.

Joey: Does the word 'duh' mean anything?

Pacey: Jo! You were great!

Joey: Great?

Pacey: Yes! Great! Which is a hell of a lot better than nice, let me tell you.

Joey: That's clearly beside the point!

Pacey: But Jo, you were great! You were fantastic! You were every glowing adjective under the sun. I would run out and tell the entire world what I did last night and who I did it with.

Joey: You're not really planning on doing that, are you?

Pacey: (laughs) No…

Joey: Good.

Pacey: Why is that good?

Joey: Because it's private. And I really want to keep it that way. I really don't want the whole world to know about our sex life.

Pacey: Hmm. I think I get it. By the whole world, what you really mean is Dawson.

Joey: You know, why does it have to be about that? Why can't it just be the fact that I don't want to hurt him more than I already have.

Pacey: I don't want to hurt him either, okay? I don't. But I do want to be able to have sex with my girlfriend whom I adore, without having to worry about the soap operatic repercussions of him finding out. Let me ask you one question, Jo. What would you say to him? You know, if he were here right now and he asked you, what would you tell him?

Joey: I would have to tell him the truth.

Pacey: And you'd do that?

Joey: Yes, absolutely. (they pause awhile)

Pacey: Do you wanna know something funny? You haven't touched me.

Joey: What?

Pacey: You haven't touched me all morning. Here I was thinking that sex brought people closer together. (Joey slams her Pop Tarts against the seat and walks out. The couple making out watch her go and then look at Pacey. He follows her out slowly. She's sitting on a bench crying. He sits next to her.)

Joey: You wanna know why it was so nice, Pacey? Probably don't even remember, but… There was this thing… There you were above me and you… you brushed my hair over my forehead… it felt really nice. It made me feel safe. Like no matter what, you were going to be there and you were going to protect me. Years from now when I look back, I'm really not going to remember the clumsy positioning or the morning after awkwardness or whether or not the experience itself meant the text book definition of great sex. I'll remember how sweet you were. How you took me to this brand new place. Pace, I'm glad I had sex. And I'm really glad that I had sex with you. (Pacey smiles) And now I really just… I just ready to go home. So we can do it again. (They hug and kiss each other.)

["The Big Picture" - The Mitch Mobile. Dawson is driving with Gretchen in the car. They are both dressed nice because they just came from the funeral. The pull up outside Mr. Brooks' house.]

Gretchen: (kissing Dawson) It's going to get better. I promise. (she gets out of the car and goes around to his side where he gets out) So, what does Grams want anyway?

Dawson: I don't know. She told me to meet her here after the funeral. She said she'd be in the garage. (He walks into the garage with Gretchen. The garage is filled with posters and movie memorabilia. Grams is holding a gun, pointing it at the wall.)

Grams: Prop from one of Arthur's pictures. Maybe I can use this to keep my granddaughter in line. (she puts it back)

Dawson: I had no idea he kept all this stuff.

Grams: He collected all this over the years. Sort it out, piece by piece. You know, no matter what he might have said, Arthur was fiercely proud of what he accomplished in his career. It was a lovely service, wasn't it?

Dawson: Yeah, quite a turn out, too.

Gretchen: It was a lovely service, Mrs. Ryan. (referring to the boxes) How can we help?

Grams: Arthur mentioned he didn't want this stuff just collecting dust. I thought we might donate it somewhere. Do you have any suggestions, Dawson?

Dawson: What's the point? Nobody knows he existed.

Grams: Well maybe there's something here you would like. Something to remember him by. (Dawson rushes out of the garage, Gretchen moves to follow, but Grams stops her) No dear, let me. (she finds Dawson outside next to the creek.) I'm sorry, Dawson. I know this can't be easy for you.

Dawson: It's not but that doesn't give me any right to be rude. I'm sorry, I apologize.

Grams: It's okay. Everyone deals with death in his own way. Some cry, some pray, some get angry at the world. There's no right or wrong.

Dawson: Why would you want to be here today? It's completely morbid. Why would anybody want to subject themselves to this.

Grams: Dawson, you and I have lost a very deal friend. And the pain of that loss isn't going to disappear anytime soon. It will pass, slowly, at it's own pace and there's precious little you or I can do about it. You know, if there's anything I've learned at my some what advanced age is the importance of closure in the grieving process.

Dawson: I don't think it's the lack of closure that's bothering me.

Grams: What is it then?

Dawson: I don't know.

Grams: Maybe you should spend some time with him, within his space, with his things. Find a way to say goodbye. Maybe that will help you figure things out. (she walks off. Later, Dawson walks back into the garage. Gretchen is rummaging.)

Gretchen: Look what I found. (she hands him a dusty old script)

Dawson: (missed the title), by Arthur Brooks. This looks like a screen play. (he opens the book) It looks like a play, actually. It says 1949. He was my age when he wrote this.

Gretchen: (reading) I'm hopping mad at you, George. (to Dawson) Come on, it'll be fun.

Dawson: (reading) Whatever for, dear?

Gretchen: (reading) Because I find you to be a rather irritating fellow.

Dawson: (reading) Well, is there anything I can do to make it better?

Gretchen: (reading) You might go jump in that lake over there.

Dawson: (reading) That would ruin my suit.

Gretchen: (reading) Which would be a fitting punishment.

Dawson: (reading) For loving a skirt like you?

Gretchen: (reading) Funny, I thought I was a dame.

Dawson: (reading) No, my dear, you're a skirt. Most definitely a skirt.

Gretchen: (kissing him then breaking away) Sorry, it was in the script.

Dawson: Damn, I thought you were improvising.

Gretchen: That was sweet. Brooks was sweet.

Dawson: Yeah. Yeah he was. Once upon a time before he gave up. 5 people showed up for his funeral. 5. You, me, my parents and Grams, which means 3 of the people barely knew him. I mean, just think, if I hadn't crashed his boat, nobody would have shown up. I'm sorry, I find that pathetic.

Gretchen: I don't think Mr. Brooks needs your pity, Dawson. I mean this is a guy who saw his wildest dreams come true. That's a hell of a lot more than most of us get.

Dawson: Yeah. And this is what he has to show for it.

Gretchen: What do you mean?

Dawson: Look around you. This is it. This is an entire life. It all comes down to this. Stuff. Stuff. A garage full of stuff.

Gretchen: Now you're starting to sound like him.

Dawson: Which is exactly what scares me. Because at some point he just decided it was easier to stop caring. And he did. And by the time he woke up it was too late. What's to prevent any of us from ending up like that?

Gretchen: That's not you, Dawson. That would never be you.

Dawson: I don't know that. I mean, how can you be sure? I mean, I lost the girl, just like he did.

Gretchen: Yeah, and you picked yourself up, you dusted yourself off and you took a chance. Look, so what if he screwed up. So what if he was a coward more years than he was a hero. In the end he got it right. Do you know when I realized that my feelings for you were more than platonic? It was that stupid movie.

Dawson: What movie?

Gretchen: The one we watched in your room that night.

Dawson: 'Turn Away My Sweet'.

Gretchen: Watching you watch that movie, seeing you come alive in a way I've never seen you before. And in that moment I just knew I wanted to be a part of your life in this bigger and better way. And in some weird way, Dawson, Mr. Brooks brought us together. (Dawson thinks about this)

Dawson: I like you.

Gretchen: Oh god, why?

Dawson: Cause you're smart and funny and you always know what to say to make me feel better. And you're beautiful. Beautiful in the way that makes me remember those old time movie stars like the ones in Brooks' movies. You're all style and grace. Plus you smell good.

Gretchen: I do?

Dawson: Yeah, not like in a perfume way. But in a really pretty girl kind of way.

Gretchen: You have no idea what you're doing, do you?

Dawson: No.

Gretchen: Good, keep it that way. Because the second you become aware of just how charming you are, you're going to use your powers for evil.

Dawson: Gretchen, would you mind terrible…?

Gretchen: You want to be alone.

Dawson: How'd you know?

Gretchen: Cause I'm an awesome girlfriend.

Dawson: Make that an awesome skirt.

Gretchen: I like that. (they kiss) I'll be outside. Just do me a favor?

Dawson: What?

Gretchen: When you remember Brooks, remember that great, big thumping heart of his. Remember how sweet he was to Grams. Remember how when he saw us under the mistletoe he told you to 'quit flirting and kiss her already'. Remember that guy, Dawson. (she goes outside. Dawson looks around the room. He heads up the stairs to the loft where he finds a bunch of rolled up posters. He unrolls one and it's the movie poster for 'Turn Away My Sweet'. A man enters the garage downstairs.)

Lawyer: Dawson? Dawson Leery?

Dawson: Can I help you?'

Lawyer: Oh, I'm sorry to bother you, but the young lady outside told me I could find you in here. I'm Patrick Felcur. I'm handling the Arthur Brooks estate.

Dawson: Oh. (he heads down to meet him) Nice to meet you.

Lawyer: My pleasure. I was hoping that you'd come by my office this afternoon.

Dawson: What for?

Lawyer: It's regarding Mr. Brooks' will.

Dawson: His will? What does that have to do with me?

Lawyer: Well, I'll tell you what. Why don't you drop by and we'll talk? (he gives him a business card)

Dawson: Okay.

Lawyer: So, who was this guy, anyway?

Dawson: What do you mean?

Lawyer: I don't know, was he some kind of movie star or something?

Dawson: No he was a… pain in the ass. (he laughs) He was a grumpy, misanthropic, smarter than thou pain in the ass. Barely kind to anybody who ever crossed his path. But he was a friend of mine. And I'm going to miss him.

Lawyer: This afternoon, then. (he walks out)

["Excess Baggage" - Doctor's office. Jen walks in and she's in the lobby by herself. She sees a closed door and presses her ear to it. She finally notices some kind of intercom on the desk next to the door. She presses it once for a moment. It buzzes loud. She presses it repeatedly 5 times until a door is opened up, pushing her. A man sticks his head out.]

Jen: Hi.

Tom: Jennifer?

Jen: Yes. Jen.

Tom: Tom (missed last name)

Jen: Nice to meet you. Oh.

Tom: I apologize for the mess. (it's not messy at all)

Jen: Yeah, you might want to work on it.

Tom: Have a seat. (she looks at all the available chairs) I take it you've never been in therapy.

Jen: Mmm, you take it right. Which is actually quite surprising, giving my sordid history and all. But let's not get ahead of ourselves. (Tom takes a seat in his chair with a notepad. She lays on the therapy couch for a moment then hops up abruptly) Oh this is weird. (she moves and stands awkwardly close to his chair)

Tom: So, how are you today?

Jen: Fine. Anything else you'd like to know?

Tom: Why don't we talk about why you're here?

Jen: (she moves about the room) Oh, do we have to?

Tom: Why do you think you need to be here?

Jen: Actually, I don't think I need to be here.

Tom: Then why are you?

Jen: Come on, I'm sure that they told you. Tom: Well, from what I understand there's been some disciplinary issues.

Jen: All right. I was on this ski trip and a teacher caught me throwing away empty liquor bottles.

Tom: So you were drinking?

Jen: Yeah. Is that bad?

Tom: Depends on why you were doing it.

Jen: See, here's the thing. I had just been through this really big ordeal with my best friend Jack. We almost slept together, but I had the presence of mind to put the kibosh on it, which is good cause he's a… (quickly) he's a… homosex… homosexual… which is not healthy. Not the homosexual… not him being a homosexual… but sleeping with a homosexual. I keep saying homosexual. I sound like my grandmother. Gay. Gay. Gay. You could be gay. Are you gay?

Tom: Is that important to you? Jen: Just making conversation.

Tom: Back to the drinking, why do you think you drink?

Jen: Well, I don't, usually.

Tom: But you do sometimes?

Jen: Yeah, sure, sometimes. Not like I'm an alcoholic.

Tom: But you like to drink?

Jen: Yeah, who doesn't? (he writes in his notebook) Okay, what are you writing?

Tom: I'm just taking notes.

Jen: Oh. Do I get a copy?

Tom: No. (long pause)

Jen: So how long do these things go for?

Tom: 50 minutes.

Jen: 50 minutes give or take?

Tom: No, 50 minutes precisely.

Jen: What happens if we dig up some real juicy stuff?

Tom: That's what next week is for.

Jen: Well, excuse me, but that seems kinda cold. I wonder what it is you do with those extra 10 minutes.

Tom: I take a break. Rest up for the next patient.

Jen: Wait a minute, you rest? Excuse me, but you don't seem to be exerting yourself that much. Where did you go to school?

Tom: Why is that important to you?

Jen: Well, it's not… really… actually… it's not really important to me at all. I'm just curious. (she makes her way slowly towards his diploma on the wall) High school senior, college on the brain. (as if he doesn't know what she's going for) If you don't want to answer, that doesn’t matter to me. (finally able to read the diploma) Oh Boston. You know what? I think that's kind of crooked. Why don't I fix it for you, I don't want you breaking out in a rash. (she gently move the frame and it slips off the hook and hits the wood trim along the wall below it) Oh my God. Oh shoot! (she can't seem to catch it and it falls to the floor with a crash, breaking the glass) Oh my God, I'm so sorry.

Tom: It's okay, Jennifer. (she tries to clean it up) I'll take care of it later, please leave it.

Jen: I really, really apologize.

Tom: Leave it.

Jen: You know, you're a lot younger than I thought you would be. How old are you? (he looks at her) I know, why is it important to me? Forget I asked.

Tom: Why don't we talk about your parents?

Jen: Oh yeah… Well, I was a bit of a wild child so my parents, they shipped me off to live with my grandmother.

Tom: How's that been for you?

Jen: Fine. Fine. But crappy. But I'm over it, honestly. I've dealt with this stuff. And, so my parents left me, what am I going to do? I got my grandmother and my friends. They help me through all the rough spots. You know what? Let me be perfectly honest with you. I don't think I'm the kind of person who benefits from therapy. I feel as though I'm (missed word?) self-aware.

Tom: Yes, well, teenagers often confuse knowledge with wisdom.

Jen: What is that supposed to mean?

Tom: What do you think it means?

Jen: I think it means that you think I'm stupid.

Tom: Is that what you heard me say?

Jen: Yeah, pretty much.

Tom: Well, I'm sorry if you feel like I've offended you.

Jen: Whatever. (Tom glances at the clock on the wall) Busted.

Tom: Excuse me?

Jen: I just saw you look at the clock. Am I boring you?

Tom: Of course not.

Jen: Oh, cause if I'm boring you, you should really let me know. You know what? This is not going to work. This is not going to work out.

Tom: What do you mean?

Jen: I mean, we're not a very good match for each other. You're not a very warm person.

Tom: Is that the kind of relationship you expect from your therapist?

Jen: Well, I don't know if you've noticed or not but what we're trying to do here is based on talking and you're not very easy to talk to.

Tom: Well, perhaps that is something we need to work on.

Jen: No, perhaps that is something YOU should work on.

Tom: Perhaps.

Jen: Well. Wow. A victory.

Tom: Is that important to you? To win?

Jen: I knew that was coming.

Tom: You didn't answer my question.

Jen: Well because there's just another more irritating one looming on the horizon.

Tom: You should go.

Jen: And I'd like to, but I can't.

Tom: Of course you can. I'll tell your school that you've fulfilled the requirement.

Jen: Really? You're going to do that.

Tom: Absolutely.

Jen: (moving towards the door) All right.

Tom: It was good to meet you, Jennifer.

Jen: Nice meeting you, too. (stopping before she exits) Okay, I just going to ask. Am I totally screwed up?

Tom: It's probably too early for me to guess.

Jen: Okay. (she's half way out the door)

Tom: But, were I to hazard one, I'd say that the smart, sarcastic exterior masks a scared, lonely young woman who's relationship with her parents have scarred her in ways she hasn't even begun to process. She has a hard time trusting people, men, especially. And who can blame her? When parental ties are severed early on like that, it can send a young person searching for love and acceptance in a variety of destructive ways, which may explain your relationships with drugs, alcohol and a best friend who's sexuality prevents him from ever fully returning your affections. But all that is really just dime store psycho babble. Truth is, we don't really know why you're here yet. But I would love to help you find out. (Jen walks back in)

Jen: You got me for the hour. And I'm not promising anything. (she lays on the couch) And don't think I didn't catch that whole none too subtle reverse psychology thing you just pulled. (Tom smiles, but Jen's back is towards him on the couch)

Tom: Why don't we start with your friends?

Jen: Okay. Friends. Umm, I guess really just started about two years ago. It was the day before my first day of sophomore year. I had just moved from New York City and… I don't know. I got out of the cab and there they were…

["Seems Like Old Times" - Capeside. Dawson is standing outside a movie theater. Joey is walking down the street alone when she notices him.]

Joey: Dawson?

Dawson: Joey!

Joey: What are you doing here?

Dawson: I felt like getting lost in a crowd, I guess. What about you?

Joey: I guess I had the same impulse. I'm so sorry about everything.

Dawson: Yeah. Thanks. The past few days have sucked in ways I didn't know were possible. But hey, how was the ski trip?

Joey: Oh, you know, fine.

Dawson: Did I miss anything exciting?

Joey: Uhh… Jen bruised her foot.

Dawson: Oh, well, as Brooks was fond of saying, 'I'll alert the media'. You and Pacey have fun?

Joey: Yeah. Like I said, everything was fine.

Dawson: Good.

Joey: Mmm-hmm.

Dawson: Good. (referring to entering the movies) Shall we?

Joey: Dawson?

Dawson: Yeah? What?

Joey: Never mind.

Dawson: No, what were you going to say?

Joey: Do you think maybe we could just go some place and talk?

Dawson: Yeah, I would like that. (they are in a diner now, drinking coffee) Can I tell you something? It's not exactly a secret but I haven't told anybody else yet.

Joey: Of course.

Dawson: Mr. Brooks put me in his will.

Joey: Really?

Dawson: Mmm-hmm.

Joey: Does that mean…

Dawson: He left me money? Yeah.

Joey: You're kidding me?

Dawson: I could not be kidding you less.

Joey: What are you going to do with it?

Dawson: Well, apparently I have to do something great with it. The proviso in his will reads, and I quote, 'Mr. Leery, this is the money with which one achieves greatness. So don't go blowing it on women and booze. But should that be your choice, make sure it's great women and great booze.'

Joey: No pressure there.

Dawson: I mean, I guess I can pay my entire college tuition.

Joey: You could make a movie.

Dawson: Yeah, I could. Wow. It feels weird thinking about how I would spend it. It be one thing if I won the lottery.

Joey: I understand. (she drinks her coffee and when she looks up, she notices Dawson staring at her funny) What?

Dawson: You seem different.

Joey: I do?

Dawson: Yeah, it's… you look different too. Is it your hair or something?

Joey: No.

Dawson: It's not bad different. It's good different. Just… you know.

Joey: You wanna get out of here?

Dawson: Sure. (they are now on the swings that they kissed on during their first date in 'The Kiss'.)

Joey: Last time we were here…

Dawson: It was a very different time.

Joey: To think we'd end up here.

Dawson: Oh boy. Little did we know, huh?

Joey: Dawson, I'm really sorry.

Dawson: No, it's okay. I dealt with it from every conceivable…

Joey: No, not about that. I should have been there for you this weekend.

Dawson: It's okay. Please, don't worry about it.

Joey: Dawson, you've been in hell the last three days. And I should have been there giving you everything that you've given me. Where was I? Just uhh… I've made some big choices and some big decisions… Sometimes I think I'm going to wake up one day and realize that all there ever really was was friendship. And if I wasn't any good at that, where does that leave me?

Dawson: Jo, you're not a bad friend. I don't get to say it much anymore, but you're my best friend. You always were. No matter where you are, no matter where your life may take you, no matter who you're with…

Joey: You'll always have a piece of my heart.

Dawson: Something like that. It doesn't have to be a huge piece.

Joey: No, no, no, not a huge piece. Just enough.

Dawson: A tiny piece. (they walk down the pier. Dawson side kicks her in the butt and she elbows him. He side kicks her again and she pushes him off the walkway onto the grass. He runs back up and side kicks her in the butt then runs off. She chases him, her purse flying after her. They are now walking back to where they met - in front of the movie theater.) Well, I guess this is goodnight.

Joey: It may sound silly, but thank you for a lovely evening.

Dawson: Yeah, we'll have to do it again sometime.

Joey: Yeah. Good night.

Dawson: Good night, Jo.

Joey: (she leaves, but turns back at the same time he does) Dawson?

Dawson: Joey? You first.

Joey: No, you first.

Dawson: Did something happen on the ski trip?

Joey: What do you mean?

Dawson: Well, you know, I had this feeling. An unshakeable feeling that something happened. And… just a feeling, and you don't have to answer me if you don't want to.

Joey: What are you asking me?

Dawson: I'm asking you if you slept with Pacey.

Joey: That's kinda personal.

Dawson: It's really personal.

Joey: I mean, what if I were to stand here and ask if you've slept with Gretchen?

Dawson: The answer would be no. But you're right, it's very personal. And it's none of my business and I apologize.

Joey: It's okay.

Dawson: I… Jo, I guess I just want you to know that I'm not holding anything that we might have said in the past. Okay, I mean… I want you to live your life and be happy and enjoy everything that goes along with that. And… I know that sometimes we make a promise and you mean it at the time, but then life gets in the way and it makes it impossible to keep.

Joey: A couple years ago if somebody were to tell me that we'd be standing here having this conversation, I would have referred them to the nearest asylum. Things aren't exactly turning out the way I necessarily thought they would. A couple years ago if you would have asked me who the first person I was going to have sex with was, I would have answered unequivocally. Dawson Leery, that's who. The possibility of sleeping with anyone else hadn't even occurred to me. Especially not Pacey.

Dawson: So what are you saying, Jo?

Joey: No. I have not slept with Pacey.

Dawson: (very surprised) Well, I… Oh. Actually that wasn't a sigh of relief you just heard. Umm…

Joey: Uh, well, good night.

Dawson: Good night, Jo.

(End credits.)

The End


Source : www.multimania.com/rossnm & transcribed by Steph and Barbara

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reinhart 
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Syliam31 
27.03.2021 vers 00h

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Syliam31  (27.03.2021 à 00:14)
Message édité : 18.04.2021 à 00:52

Un épisode avec un format un peu différent de ce qu'on voit d'habitude, ici 4 parties bien distinctes les unes des autres:

- 1ère partie avec Joey et Pacey au lendemain de leur première nuit d'amour. On s'attendait à un peu plus de tendresse mais dès les premières secondes où on les aperçoit dans le lit au moment où ils se réveillent on comprend que les choses ne vont pas se passer comme on le souhaite. Joey est assez distante alors que Pacey, lui voudrait révéler au monde entier ce qu'il a fait la nuit dernière. Malgré le fait que Joey soit mal à l'aise Pacey va lui demander ce qu'elle pense de ses prouesses sexuelles (ça faisait longtemps qu'il n'avait pas fait le garçon idiot.....) et il va être déçu de la réponse mais il ne comprend pas que Joey, de son côté appréhende énormément le jugement qu'il fera sur elle. Finalement, elle trouvera les bons mots pour lui expliquer à quel point cette nuit restera à jamais gravé dans sa mémoire grâce à la douceur de Pacey.

- 2ème partie avec Dawson et Gretchen qui se retrouvent dans le garage de Mr Brooks juste après son enterrement. Dawson est très amer en constatant que personne à part lui, sa famille, Gretchen et Grams n'est venu à l'enterrement et que pire encore s'il n'y avait pas eu l'histoire du bateau volé il n'y aurait eu vraiment personne! Ils découvrent en fouillant son garage que Mr Brooks avait voué toute sa vie au cinéma et s'était coupé du monde petit à petit après une déception amoureuse.

- 3ème partie avec Jen et son psychologue qu'elle rencontre pour la première fois dans le cadre d'une "punition" donnée à la suite de son séjour au ski où elle s'était saoulée. Rapidement elle se sent mal face à son thérapeute qui lui pose des questions auxquelles elle ne veut absolument pas répondre car elle n'est pas prête à dévoiler ses problèmes et ses angoisses les plus profondes. Finalement elle va décider sur un coup de tête de quitter la séance mais lui demande tout de même avant de lui dire ce qu'il pense d'elle. Malgré le peu qu'il a pu discerner d'elle, il fait une analyse assez fidèle de ce qu'elle est et elle va finir par revenir s'asseoir pour faire cette thérapie.

- 4ème partie avec Dawson et Joey qui se rencontrent par hasard devant le cinéma. Ils vont passer la soirée ensemble à discuter, se balader, se taquiner comme avant et cela fait plaisir de revoir cette complicité entre eux. Au moment de se quitter, Dawson va poser la question fatidique à Joey: As-tu couché avec Pacey?? Très vite il réalise qu'il n'aurait pas dû et Joey après avoir passé une si bonne soirée avec lui (et peut-être aussi car la question est plus qu'indiscrète) décide de lui mentir. On constate un soulagement dans l'expression de Dawson et on sait aussi que la vérité se saura et qu'il y aura sûrement de nouvelles disputes et de nouvelles crises.....

labelette  (13.11.2019 à 17:32)

Les 4 parties sont en effet sympas et notamment

- l'après pour Pacey et Joey : lui attend de savoir ce qu'elle a pensé de lui et insiste lourdement, mais elle aimerait aussi savoir ce qui lui a pensé d'elle. Ils arrivent finalement à en parler ouvertement

- la relation de Jen avec le psy : j'adore quand elle lui pose des questions et qu'il les lui retourne.

Joey ment à Dawson, mais à mon avis il va le savoir (ou alors Pacey va le savoir, voire ils le sauront tous les 2) et là, ça va déraper.

jptruelove  (30.09.2019 à 10:42)

J'aime bien que cet épisode soit divisé en 4 pour raconter 4 petites histoires.

- j'aime bien la rencontre de Jen avec son psychologue

- je n'aime pas comment ils se mentent pour éviter de se faire du mal, surtout dans cette saison, et donc le mensonge de Joey à Dawson...

Contributeurs

Merci aux 2 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

labelette 
loveseries 
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