Au bed and Breakfast, Joey et Pacey discutent :
Pacey : demain ce sera ta soirée, tu auras tout ce que tu voudras
Joey : des choses folles ? délirantes ?
Pacey : je te le promets
Joey : quoi par exemple ?
Pacey : par exemple, j’arriverais plus tôt et on s’enroulera dans du papier peints
Joey : hors de question désolée fin de la repet
Pacey : on peut pas arête là, je connais pas la suite
Joey : pardon l’artiste, mais à la fin de la scène, elle est assise sur ses genoux, ils roucoulent, ils se papouillent. J’ai pas le talent requis pour ces prestations.
Pacey : Très bien ! mais tu le regretteras demain soir, quand je monterais sur scène paniqué et victime du trou de tous les temps, et que je lancerais des hostilités au public
Joey : Pacey, j’irais plutôt te voir samedi
Pacey : samedi, t’es sérieuse là ? non attends, pas samedi Joey, tu dois venir vendredi à la première, t’auras plein de chance d’assister à des dégâts désopilants, genre le décor s’écroule sur moi, ou bien ma partenaire qui tombe dans les pommes après avoir reçu un de mes baisé ravageur
Joey : qui en fait ta notoriété
Pacey : hein alors premier rang ? rang du milieu ?
Joey : aucun, je regrette, j’ai déjà un truc à faire vendredi
Pacey : quel truc ?
Joey : je dois voir, voir ce garçon
Pacey : quel garçon ?
Joey avec un sourire : AJ
Pacey : le type de la fac ?!!!
Joey : il doit venir à capside pour une fête de confrérie, alors il m’a invité
Pacey : une fête de confrérie et tu vas l’accompagner ?
Joey : il n’a rien à voir avec ce genre d’étudiant Pacey, dis moi, tu sais ce que c’est une aurore boréale ?
Pacey : une aurore boréale ?
Joey : oui
Pacey : j’en ai entendu parler oui. Je ne suis pas une grande lumière de Harvard, mais si on me donne une télécommande et un programme télé, j’arrive logiquement à me brancher sur une chaîne scientifique ou culturelle…
Joey : très bien, il y a 10 nuits dans l’année où on peut observer ce phénomène dans cette partie du monde et ce soir ce sera peut-être le cas, si tu prends en compte la récente activité…
Pacey : aurore boréale, mon oeil, ce garçon c’est évident qu’il essaye de t’impressionner, je flaire la manipulation,
Joey : Pacey, tu lis les journaux parfois, on peut pas truquer l’activité géomagnétique
Pacey : alors là je te corrige tout de suite, on peut tout à fait truquer
Joey : mais non
Pacey : surtout quand on est une grosse tête de Havard, très au fait ce que le commun des mortels est près à gober en matière d’astronomie, et moi je suis la voix de la raison, là ok. Non mais les chances de voir une aurore boréale dans le ciel au dessus de capside sont presque aussi grande que les chances de me voir ovationner sur scène en sortant demain soir
Joey : ouais ben je suis peut-être naïve mais j’ai envie de tenter le coup.
Générique
Vu sur le lycée de Capside
Dawson : alors qu’est ce que tu en penses ?
Joey : ce que j’en pense ?
Dawson : oui
Joey : je pense que tu vas beaucoup t’ennuyer en salle d’étude
Dawson : ça sera peut-être une occasion inespérée d’étudier certains comportements humains en attendant de voir ce que je peux faire d’autres…
Joey : taches de ne pas trop te faire remarquer. N’oublies pas qu’on a déjà Pacey qui risque de défrayer la chronique
Dawson : c’est ce soir la première non ?
Joey : ouais
Nikki : T’as laissé tomber le cours, mais qu’est ce qui t’as pris ? T’es devenu fou ?
Joey : euh, je sens que vous avez des choses à vous dire tous les deux, alors, au revoir.
Dawson : Au revoir
Nikki : Dawson, ça n’a rien à voir avoir avec le festival du film, si ?
Dawson : non ça n’a rien à voir, j’ai simplement besoin de prendre du recul quelques temps. Je recharge les batteries
Nikki : Bon… enfin t’aurais pu quand même pu m’en informer ! tu crois pas ? on est partenaire Dawson et dans trois jours, on doit normalement intervenir devant toute la classe et lancer un projet de long métrage
Dawson : ce n’est pas un drame, je paries que notre prof se fera un plaisir de te donner un nouveau délai et un nouveau partenaire
Nikki : je ne veux pas de nouveaux partenaires, c’est toi que je veux
Dawson : oh arêtes, je suis à peu près sur que tu as quasiment fini le travail
Nikki : oui d’accord mais j’avais l’intention que tu me donnes des idées
Dawson : dans ce cas tu te serais rendu compte que je n’en ai aucune
Nikki : au contraire, t’en as pleins. Dawson tu es carrément l’élève le plus créatif dans cette classe.
Dawson : et bien c’est là que tu te trompes, parce que depuis 8h15 je suis l’élève le plus créatif mais hors de cette classe.
Au théatre :
Fille : comment veux tu qu’on joue ce soir, si tu oublies sans arrêt ton texte
Pacey : je le connais rassures toi, c’est juste le ciboulot qui fonctionne au ralenti
Fille : ah Andie
Andie : Où est monsieur Rodrigue, jamais on y arrivera, j’ai l’impression que tout va de travers. Pacey tu reprends depuis le début.
Pacey : bien Chef, ça veut dire quoi depuis le début ?
Andie : Ton entrée Pacey
Pacey : mon entrée
Jack : Hey Andie !
Andie : Non pas maintenant s’il te plait, on essaie de faire un dernier filage, seulement comme par hasard, Pacey Witter à décider de laisser sa mémoire à la maison
Jack : oui mais il y a une demi heure, en cours de littérature, Monsieur Rodrigue
Andie : quoi ?
Jack : viens avec moi tu veux, allez vite
Monsieur Rodrigue : Selon l’infirmière il s’agirait d’un calcul rénal. Mon épouse doit passer me prendre dans vingt minutes
Andie : ahhhh, le lever de rideau est dans moins de huit heures, c’est la catastrophe
M. Rodrigue : oh navré Andie, je ne suis pas en état de barrer le voilier. Vous allez devoir prendre ma place.
Andie : Oh attendez ! Ah que ce soit bien clair. Je dois vendre des billets au guichet, le cocktail faut le préparer, c’est du travail. J’ai besoin de vous, je ne peux pas…
Jack : je peux tenir le guichet, et décorer la salle.
M. Rodrigue : Excellente idée. Jack vous aidera.
Andie : non, je…
M. Rodrigue : j’ai confiance en vous Andie. Pourquoi se mentir ? Ce spectacle est le votre depuis toujours, ce sera le grand soir pour vous. Tenez !
Andie : votre classeur ! mais…
M. Rodrigue : oui, le dossier du metteur en scène, il est à vous et quand les projecteurs éclaireront ce lieu magique que l’on appelle théâtre, je vous en conjure, accordez vous une pause pendant un cours moment et pensez à moi.
Andie hocha la tête.
Jen aperçoit Henri dans les couloirs du lycée
Jen : Hey ! Henri ! attends Parker ! mais attends moi !
Henri court, et Jen essaie de le rattraper. Il passe par une porte de derrière et Jen passe la porte de devant, fait le tour et rattrape Henri.
Jen : Salut Henri !
Henri : Jen !
Jen : Je peux savoir pourquoi tu m’évites ?
Henri : Pourquoi tu as annulé notre dîné de ce soir ?
Jen : Qu’est ce qui te fait croire que je l’ai annulé ?
Henri : Depuis que nous sommes tombé d’accord pour ce, oserai je le dire, « rendez vous », tu me fuis dans les couloirs, tu ne me regardes plus, puis on dirait que euh, tu t’es mis un cache sur les yeux pour éviter de me voir.
Jen : Dis donc, tu ne crois pas que tu deviens légèrement paranoïaque
Henri : Elle est annulé ou elle tient toujours notre sortie ?
Jen : non mais enfin je n’ai rien annulé.
Henri : Elle n’est pas annulé ?!!
Jen : non ! je n’annule pas, je repousse un peu la date.
Henri soupire
Jen : Henri, c’est la première de Pacey ce soir. Alors j’ai pensé que ce serait bien si je pouvais être là pour le soutenir
Henri : C’est donc à cause uniquement de la pièce ?
Jen : oui, c’est à cause de la pièce, oui
Henri : oh c’est génial !
Jen : Quoi ?! Comment ça c’est génial ?
Henri : J’irais avec toi ! voir la pièce. Alors à quelle heure ça commence ?
Jen déconcertée : A 7 heures !
Henri : 7 heures, c’est noté, j’y serais. Enfin, si tu es d’accord, bien sur.
Jen : oui ! je suis d’accord
Henri : Génial
Joey est dans sa chambre avec Bessie.
Joey : Vade rétro Satanas ! Pas question de m’approcher avec cette engin de torture médiéval.
On frappe à la porte
Joey : Oh non c’est pas vrai ! pas lui
Bessie : détends toi ! Body va lui ouvrir et toi… dis moi pourquoi je devrais pas m’en faire quand tu sors avec un garçon beaucoup plus âgé.
Joey : attends il est pas si vieux, il a 19 ans
Bessie : C’est un garçon mais pas celui que nous attendions, pour te dire
Bessie ouvre la porte, et Pacey rentre
Pacey : ben voilà ! c’est la cata, j’ai complètement perdu pied
Joey : Calmes toi Pacey ! tu as le tract c’est tout.
Pacey : non, non, non, c’est pire que le tract. Tu veux que je te dise, pendant le filage, je ne savais plus du tout mon texte
Joey : je ne comprends pas du tout pourquoi tu t’affoles autant, tu connais ton rôle Pacey, on l’a revu ensemble hier soir.
Pacey : non je ne connais bien seulement quand je le joue devant toi, quand je suis devant les autres, et bien c’est fini, plus rien
Joey : je sais, c’est nul que je ne vienne pas, désolée.
Pacey : oui c’est nul que tu ne viennes pas mais je vais te donner l’occasion chère amie de regrimper dans mon estime, d’accord ? il y a un cocktail après la pièce, je t’en ai parlé. Et ne dis pas non trop vite, tu pourrais avoir besoin d’une épaule sur qui pleuré quand cette histoire d’Aurore boréale aura capoté.
Joey rit : entendu, j’essaierais.. mais ni compte pas trop, d’accord ? Les conditions géomagnétiques actuelles sont extrêmement propice à l’activité aurorale, figures toi.
Pacey : t’as un décodeur, c’est du charabia, c’est lui qui t’as appris ça, je croyais que c’était un pro de la poésie
Joey : Il s’intéresse à la poésie entre autre. Il est cultivé ce jeune homme.
Pacey : Oh épatant, il peut prendre le chou en sept langues
Joey : non ! en trois langues : Anglais, français, latin
Pacey : Latin !!
Joey : mmhh
Pacey : qui parle le latin ?! tu me dirais espagnol encore, c’est la première langue étrangère de ce pays, mais le latin, c’est une langue morte.
Bessie : il est arrivé (en ouvrant la porte)
Pacey la pousse et referme la porte
Pacey : d’accord, merci. Il n’est pas trop tard pour laisser tomber, t’entends ? Joey, crois moi, c’est…
Joey : Je vois pas du tout pourquoi je laisserais tomber
Pacey : parce que ce garçon est un manipulateur, ça crève les yeux, sans blague. Tient devines ce qu’il fera après avoir passer cette porte, il te fera un compliment bateau du style « c’est fou comme tu es jolie ce soir ».
Joey : Pacey !
Pacey : c’est pour ton bien. Ensuite il va multiplier les gestes ordinaires, mais pas insignifiant du style contact physique discret, tu vois ce que je veux dire, « je t’aide à mettre ton manteau ».
Joey : c’est ce que l’on appelle un gentleman, ça me surprends que tu ne le saches pas.
Pacey : et la fête où tu vas avec lui, je te parie que c’est du pipo, et si toute fois il y a une fête, ma main à couper que ton génie chérie saisira à la première occasion pour être seul avec toi.
Joey : restes là…
Pacey : j… mais
AJ : Bonsoir
Joey : Bonsoir
AJ : je te trouve ravissante
Joey : je vais mettre un manteau
Joey prends son manteau, AJ l’aide à le mettre. Pacey les regarde, et Joey jette un coup d’œil à Pacey.
AJ sort d’une maison rempli de monde. Il tient deux gobelets et en tends un à Joey.
Joey : Ah..
AJ : tiens !
Joey : merci, alors ? c’est qui tout ces gens exactement ?
AJ : oh ! le propriétaire des lieux est mathématicien. Il a été mon mentor il y a quelques années.
Joey : et les autres ?
AJ : des élèves à lui en majorité, quelques astrophysiciens, et d’autres profs d’universitaire un peu plus à gauche, un peu moins fortuné, tu les as repérés ?
Joey : ils ont des signes distinctifs ?
AJ : une coupe de cheveux ringardes et un goût vestimentaire douteux. Beurk, mais moins douteux que les breuvages qu’ils ingurgitent, hydromel, c’est ce Don José avait bu avant de tuer Carmen. Si j’étais toi, je boirais autre chose.
Joey : je peux goûter quand même.
AJ : non, non. C’est de l’alcool.
Joey : (rit) je croyais que c’était ce que recherchaient les garçons de la fac.
AJ : quoi ?
Joey : de bonne occasion d’enivré de jeunes lycéennes trop confiantes
AJ : cette manie ne concerne que les garçons dépourvus d’imagination. Il existe d’autres techniques plus sophistiqués pour séduire une fille. Oui enfin il y a des façons plus élégantes de procéder. Euh attention, je n’ai pas, ce n’est pas ce que tu crois… loin moi l’idée de… je…
Joey : Où ils vont tous ces gens ?
AJ : oh le ciel est couvert, difficile de voir quelque chose dans ces conditions
Joey : il n’y aura pas d’aurore boréale ?
AJ : rien n’est définitif, il se dégagera peut être avant minuit
Joey : minuit ?!
AJ : oui je ne sais pas pour quel raison le « minuit », le « minuit astronomique » pour être exacte est le moment idéal pour observer l’aurore boréale
Joey : ça signifie que nous avons plusieurs heures devant nous…
AJ : si tu restes tard, tu ne vas pas te transformer en citrouille ?
Joey rit : non. Mais je pourrais mourir de froid, alors on devrait alors aller à l’intérieur, et se mélanger à ses astrophysiciens
AJ : Oh allons faire un tour alors, enfin si tu veux
Joey : ouais, allons y.
Au guichet, Jack vend des places à Dawson.
Andie : oh, Dawson te voilà, où est Pacey ?
Dawson : euh en tant que metteur en scène tu devrais le savoir mieux que moi.
Andie : ahh
Jack : Qu’est ce qu’il se passe ?
Andie : Ben il se passe que dans vingt minutes c’est le levé de rideau et que personne ne sait où est passé le premier rôle.
Jack : je l’ai pourtant vu arriver tout à l’heure
Andie : d’accord, alors dans ce cas il est sûrement quelque part, non ?
Dawson : je vais le chercher si tu veux
Andie : oh cherches le et trouves le je t’en supplie et dis lui de pas s’en faire, je compte pas le tuer avant qu’il est joué.
Jack fait la grimace à Dawson.
Pacey joue au basket, il met un panier, et Dawson arrive et l’applaudit.
Pacey : comment tu m’as trouvé ?
Dawson : j’ai le malheur de savoir comment ton cerveau fonctionne.
Pacey soupire : tu sais ça me rappelle la dernière fois où on a mis les pieds sur un terrain de basket tous les deux, j’ai fini avec le nez en compote, tu te souviens
Dawson : On a pas le temps de se souvenir, t’as une pièce à jouer
Pacey : Ecoutes, accordes moi quelques minutes encore, ça fait parti de la mise en condition du comédien
Dawson : qu’est ce qu’il t’angoisse à ce point là ? ce n’est pas la première fois que tu joues
Pacey : et mais combien de temps il m’aurais fallu pour être au point dans le rôle de cette créature marine
Dawson : ah j’avais oublié
Pacey : tu vois et puisqu’on en parle, combien de personne était venu me voir ? et dans le même genre combien d’ex petite amie metteur en scène comptait sur moi pour être au top ?
Dawson : j’ai une question à te poser. Est ce que tu aimes faire l’acteur ?
Pacey : j’ai l’impression d’être victime d’un chantage sur ce coup là mais oui, je l’avoue, j’ai eu du plaisir. Ça m’éclate parfois
Dawson rit : alors, ce soir, montes sur scène et éclates toi. C’est tout ce qui importe, vraiment, retrouver ce que l’on aime faire et le faire.
Pacey : dixit un type qui vient tout juste d’abandonner la passion de sa vie pour traîner un salle d’étude avec tous les cancres du lycée.
Dawson : non j’ai rien abandonné, j’ai décidé de m’ouvrir un peu au monde.
Pacey : depuis quand es tu devenu aussi zen ? C’est dingue, je croyais vraiment que tu serais à ramasser à la petite cuillère.
Dawson : pourquoi ?
Pacey : ben j’en sais rien, peut être à cause du rencard de Joey avec ce type de Havard.
Dawson lance le ballon, mais rate le panier.
Dawson : j’ai toujours été nul. Bon, allez la vedette, ton public t’attend
Pacey : supposes que ce type soit un détraqué sexuel
Dawson : Joey est une grande fille, je suis sure qu’elle saura éviter les écueils
Pacey : éviter les écueils, c’est tout ce que ça t’inspire ? je te signale qu’il s’agit de Joséphine Potter, la fille dont le destin est un segment lié au tien
Dawson : ça devait arriver un jour ou l’autre, tu l’as dis toi même. Allez !
Pacey : oh bon sang…
Jen est assise dans le théâtre et fait un signe à Henri.
Jen : Oh Henri
Henri : Salut, je croyais qu’on devait se retrouver dans le hall ?
Jen : Oh je croyais que le premier arrivé devait garder les places, alors je les ai gardé… Henri, je vais te présenter ma grand mère.
Henri : ta grand mère ?!!
Jen : oui ma grand mère ! grand mère, voici Henri Parker
Grand mère : oh mais quelle charmante surprise, j’ai beaucoup entendu parlé de vous
Henri : ravi de vous rencontrer
Grand mère : Jennifer, pourquoi tu ne m’as pas dis que Henri venait, ça ne m’aurait pas gêner de rester à la maison pour que vous puissiez être seul
Jen : oh j’ai l’impression que ça va commencer, asseyons nous
La pièce commence, on voit quelques extraits :
Comédien : ça fait longtemps que vous êtes marié ?
Comédienne : ça fait 6 jours
Comédien : il se rendra pas compte que l’appartement est vide de ce cas, eldorado un cinq huit un huit neuf tous mes vœux de bonheur
Dans les coulisses :
Andie : Daune, vite, faut te boutonner, ok t’es magnifique, pas de panique
Pacey : Andie !
Andie : Pacey oh non là ! comment as tu osé me faire ça ! j’ai envoyé ta doublure au maquillage il y a dix minutes. Tu te rends compte
Pacey : il vaut mieux… il devrait jouer ce soir, parce que moi tu vois, je suis pas en état.
Andie : quoi ? tu es en état. La cravate ! tu sais quoi, il y a un moment que j’ai renoncé à t’entendre à dire ton texte mot pour mot, alors contente toi de dire l’essentiel. Et tout ira pour le mieux. D’accord ? Allez c’est bon, vas y ! Vas y ! c’est à toi maintenant !
Pacey : Andie, je suis pas sure que…
Andie : hop hop ! oh minute ! La valise ! Allez vas y !
Andie pousse Pacey sur scène. Pacey regarde le public.
Comédienne : Oh Paul ! Mon chéri !!
Elle l’embrasse.
Comédienne : Ben alors ?! vas y parles !
Pacey : Euh…
Pacey est désemparé, il regarde Andie en coulisse
Andie (murmure) : Lances toi Pacey
Pacey : euh…. Six étages !! tu savais qu’il y avait six étages !
Comédienne : Pas six, cinq.
Pacey : et ce gros machin là…
Andie est soulagée
AJ et Joey se promènent sur la plage.
AJ : tout le monde me dit que c’était mon destin. Tu veux faire tes études à Havard ?
Joey : Je n’en sais rien, je vais tenter ma chance au moins, sinon je me poserais toujours la question !
AJ : Quelle question ?
Joey : Aurais je été assez douée ? ou bien assez intelligente, pour faire au moins une fois une chose importante dans ma vie ?
AJ : tu as l’air plutôt motivé
Joey rit : oui, motivée par la peur de l’échec
AJ : c’est un désir relativement assez fréquent chez les filles qui ont perdus leur mère étant petite. Elles ont une réelle envie de réussir
Joey : comme Madonna
AJ rit : en vérité je songeais plus à des filles comme les soeurs Brontés en disant ça mais bon…
Joey : pendant quelques temps j’ai cru que j’aimais le dessin
AJ : mais aujourd’hui tu l’aimes plus ?
Joey : non non c’est pas ça, ça me plait toujours mais c’est d’un côté il y a la personne qu’on veut être pour les autres, pour les gens qu’on fréquente, on veut leur faire plaisir, on veut qu’ils soient vraiment faire fier de nous, et il y a la vraie personne. Parfois c’est difficile de savoir où fini l’une et où commence l’autre. Tu comprends ce que je dis ?
AJ : oui, très bien. Tu sais au moyen age, en Europe, on croyait que les aurores boréales étaient les âmes errantes de valeureux guerriers.
Joey : et aujourd’hui ?
AJ : On sait que ce sont des particules électrisées en provenance du soleil, et ils sont déviés par les pôles par le champs magnétique terrestre
Joey : des particules électrisées, tout sauf romantique
AJ : faut voir ça du point de vue de ces particules, mystérieusement attiré vers l’inconnu, incapable de résister.
AJ embrasse Joey
Joey : euh… au fait j’ai oublié, j’ai un ami qui m’a donné RDV quelque part et …
AJ : maintenant ?
Joey : oui… tu veux bien me reconduire ?
AJ : oui
Joey : merci
Pacey en haut du décor.
Pacey : Je descendrais quand t’auras dis à haute et intelligible voix
Comédienne : quoi ? tout ce que tu veux Paul
Pacey : Paul Brateur
Comédienne : Paul Brateur
Pacey : jeune avocat d’avenir
Comédienne : ahhh jeune avocat d’avenir
Pacey : est un immonde, un ignoble alcoolo
Comédienne : est un immonde, un ignoble alcoolo, et je l’aime
Pacey : je t’aime aussi Cory, même quand tu me plaisais pas encore, je t’aimais
Comédienne : alors je t’en prie, descends mon chéri ! s’il te plait.
Rit et applaudissement de la salle
Jack donne des fleurs à Andie
Jack : pour toi
Andie : Oh des fleurs ! Jack il ne fallait pas
Jack : si t’en veux pas je les reprends
Andie : non, non, pas si vite ! oh c’est dingue, j’en reviens pas que t’es fais ce travail en si peu de temps. C’est vrai, c’est surprenant !
Jack : Je t’en prie, c’est toi qui est surprenante, et un mot de plus sur mon équipe de la décoration et je t’étrangle
Andie : ok j’arrêtes (rit)
Personne : ça va Jack ? salut Andie !
Jen : Félicitation !
Andie : Oh merci !
Jen : ça nous a beaucoup plu.
Jen regarde sa grand mère et Henri
Jen : si vous voulez un petit verre de punch, n’hésitez pas, servez vous, je reviens, ça ne sera pas long.
Henri aide la grand mère a enlevé son manteau, et Jen rejoints Pacey au bar
Pacey : A ta place je ferais attention, ta grand mère a des vues sur ton chevalier servant
Jen : j’ai trouvé ton humour sur scène dix fois meilleur Pacey
Pacey (sourire) : oui t’as raison, merci d’être venu
Jen : j’aurais manqué ça pour rien au monde, une première, une salle pleine à craquer
Pacey : aucun Witter dans l’assistance, quelle surprise ! mais Dawson était là
Jen : oui je l’ai vu
Pacey : et Jack
Jen : il était là
Pacey : et toi bien sur
Jen : bien sur, mais qui n’était pas là ?
Pacey : les critiques des magazines culturelles ?
Jen : Joey
Pacey : oui, elle était occupé, super rencard
Jen : oh tant pis pour elle, la pièce était géniale, et l’acteur principal renversant
Pacey : c’est gentil, merci pour lui
Jen : et bien sur, ça t’as à peine dérangé
Pacey : à peine
Jen : oh elle t’as à peine manqué
Joey : Qui donc ?
Pacey : oh personne
Nikki apporte à dawson une assiette, et s'assie à sa table
Nikki : et au menu ce soir, crudité !
Dawson sourit : merci beaucoup, vraiment merci
Nikki : entre nous, je trouve que tu pousses le truc d’adolescent précoce un peu trop loin, je sais pas, normalement les gens gardent leur illusion, et n’abandonne pas leur idéologie avant l’âge de 25 ans.
Dawson : il n’y a pas de quoi s’inquiéter, ce n’est qu’une matière facultative
Nikki : le cinéma ?! une matière facultative ?! je croyais que vous ne faisiez qu’un lui et toi ?
Dawson : non ce n’est qu’une partie de moi seulement. Tu te souviens de ce que tu as dis l’autre fois, le nombre incalculable de chose pour lesquels on pouvait se passionner
Nikki : bien sur
Dawson : et bien en rentrant chez moi ce jour là, j’ai enlevé les affiches de cinéma des murs de ma chambre, toutes sans exception. Il y a cette image à laquelle je pense en permanence, j’ai à peine dix ans, mes parents m’ont emmener voir Jurassic park, je suis assis au quoi, au quatrième rang, pop corn, esquimau, papa et maman de chaque côté. Il y a deux adolescents qui arrivent, un garçon et une fille, ils sont à peu près du même âge que nous, ils s’assoient devant nous, et ils commencent à se bécoter, ça à durer pendant tout le film. (Ils rient) Et je me revois assis et totalement choquer, choquer qu’on puisse s’embrasser au lieu d’apprécier les magnifiques images qui défilaient sur l’écran. Et à un moment, je me suis penché et j’ai tapoté sur l’épaule du garçon, et je lui ai demandé si ça le gêner pas d’arrêter. Il s’est retourné, et son regard me disait : « eh petit ! un jour tu comprendras. » et voilà ! résultat quelques années plus tard, je suis toujours pas le type qui va au cinéma pour flirter, je suis plus l’enfant bien sagement assis entouré de ses parents, mais un type de 16 ans qui passe son temps à tout analyser, tout décortiquer, qui ne profite de rien. Au moins les jeunes de devant s’amusaient, et moi, je m’amuse plus… et c’est pour ça que j’arête.
Nikki : question : où vas tu retrouver le plaisir que tu avais et que tu as perdu pour l’instant ?
Dawson : alors là je n’en ai aucune idée… tu as des suggestions ?
Nikki : où es-tu la dernière fois que tu l’as ressenti ?
Dawson ne répond pas, il mange en réfléchissant…
Joey et Pacey discutent près du bar
Joey : il parait que t’as fais un malheur ! tu vois, je t’avais dis que ça s’arrangerait Pacey !
Pacey : qu’est ce que tu fais ici ? où est ton encyclopédie ambulante ? t’aurait-il lâchement laisser tomber ?
Joey : t’as tout faux là ! il commençait à se faire tard, et les nuages s’annoncelaient, une fois que le ciel est couvert, on a quasiment aucune chance de voir l’aurore boréale surtout ici. Et comme en plus le temps s’est rafraîchi, on a décidé de…
Pacey : il t’a embrassé ?
Joey : ah… qu’est ce qu’il te fais croire ça ?
Pacey : il aurait été bête de ne pas le faire. T’as du rouge à lèvre partout sur la figure, en plus de ça…
Joey : ça m’apprendra à écouter Bessie en empruntant sa framboise nacré…
Pacey : tu vas le revoir ce garçon ?
Joey : j’en sais rien du tout. Au fond j’en vois pas l’intérêt. Il est plus vieux que moi et il est plus doué que moi, et n’habite pas tout près, ce qui est un problème pas négligeable. D’autant que je ne sais toujours pas conduire et surtout Pacey, comment ressentir pour lui ce que…
Pacey : je ressens pour Dawson ?
Joey : non, j’allais dire “ressentait” en fait.
Pacey : vous voulez une info Mademoiselle Potter ? la vie réserve constamment des surprises de tailles ! on tombe amoureux, ça marche pas, on croit que ça n’arrivera plus jamais, et ça arrive. Crois moi, ça arrive, et jamais on irait penser.
Joey : comment se fait-il que tu en saches si bien en parler, hein ?
Pacey : je suis un acteur ! et oui un pauvre comédien qui se pavane sur les planches en débitant des tirades shakespeariennes et donc à ce titre, une part de mon travail consiste à étudier et à comprendre les mystères de nos petits cœurs.
Joey : (rit) je crois que préférais le Pacey maussade et défaitiste
Pacey : ah !
Joey : quoi ?
Pacey : A mon avis ton chevalier servant à envie de jouer les prolongations.
AJ demande des renseignements à l’entrée.
Pacey : Vas y cours, t’en as envie ?!
Joey : Très bien ! euh merci
Henri est monté sur une poutre, sur le plafond de la salle. Tout le monde le regarde et chuchote.
Henri : Jen !
Jen : Mais j’hallucine !
Henri : jen
Jen : descends de là Henri !
Henri : non !
Jen : mais je n’ai pas envie de rire, descends tout de suite !
Henri : je descendrais mais uniquement quand tu auras dis à haute et intelligible voix
Jen : quoi ? quand j’aurais dis quoi ?
Henri : moi jen lindley
Jen : moi jen lindley
Henri : je suis hyper mal à l’aise d’avoir à sortir ce soir avec Henri Parker
Jen : je suis hyper mal à l’aise d’avoir à sortir ce soir avec Henri Parker, descends !
Henri : je l’ai ignoré ! répètes !
Jen : je l’ai ignoré
Henri : je l’ai traité comme une marionnette !
Jen : je l’ai traité comme une marionnette !
Henri : j’ai passé les cinq derniers mois de ma vie à le vexer, l’humilier, lui faire de la peine, tout ça à cause de la honte que j’éprouve parce que je l’aime bien
Jen : Henri descends !
Henri : quelqu’un m’apporte une échelle ?
Rire dans la salle
Joey et AJ se promènent
Joey : Pourquoi tu es revenu ?
A. J. : oh… je suis jamais parti. Après t’avoir déposer, je suis resté sur le parking, j’ai pas mal réfléchi, lorsque quelqu’un dis quelque chose qu’on comprends pas, on se retrouve face à une alternative des plus simples, on peut soit demander à cette personne d’expliquer ce qu’elle a voulu dire, soit passer sa vie à faire semblant d’avoir compris ce qu’elle a dis. J’ai choisi la première solution. J’ai fais quelque chose qui t’a choqué ?
Joey : non, j’ai légèrement paniqué et tu sais ce truc là, dépassement de soi sous la pression, très franchement c’est pas mon style
A. J. : ça n’était qu’un baiser, ça n’était pas un guet à pend Joey
Joey : Quand tu m’as embrassé, aussitôt je me suis dis que j’étais en train de le faire avec un personne à part. Tu as deux ou trois classes d’avance, tu es un véritable puit de science et j’ai senti à la minute où tu arrêterais de m’embrasser, tu te rendrais compte que tu venais de commettre une grosse erreur parce que
A. J. : parce que quoi ?
Joey : parfois tu sais quand je t’écoutes parler, j’ai du mal à te suivre, je veux dire, j’ai trop de lacune en littérature, en science, en histoire, ça fuse avec toi, tu sais tout sur tout, j’ai l’impression d’être face à Will hunting dans certain cas. Il y a-t-il un sujet où tu aurais quelques failles ?
A. J. : les filles, les belles filles, je ne sais rien de leur attente, de leur rêve, de ce qui les fait avancer. Je donnerais cher pour être mieux informer sur le sujet
Joey : moi aussi
A.J. : je pense que tu en sais, bien plus que tu ne crois là dessus
Joey : on la verra pas ce soir, c’est raté, hein, l’aurore boréale !
A.J. : c’est raté, la prochaine fois, peut-être… j’en ai déjà vu plusieurs
Joey : racontes moi comment c’est ?
A.J. : tu regardes ce ciel que tu as vu toute ta vie, celui que tu admirais tant enfant, et tout à coup, quand l’aurore boréale survient, tu ne vois plus qu’un ciel en feu, paré de ruban aux couleurs éclatantes.
Joey : ça à l’air quelque chose d’effrayant
A.J. : oui mais c’est magnifique
Jack et Andie rangent.
Jack : débarrasser les tables, laver les verres, c’est pas très glorieux ça, après un tel triomphe
Andie : je m’en fiche
Jack : dommage que papa ne soit pas venu
Andie : oh n’est pas de regret, pour être tout à fait honnête, c’était mieux comme ça. J’aime bien côtoyer des gens qui ne me connaissent pas vraiment, et qui croit en la personne que je suis aujourd’hui, ils ont le regard neuf, et aucun à priori. C’était bien, j’avais l’impression d’être euh…
Jack : la reine du bal ?
Andie : non, d’être moi, vraiment
Jack : ça c’est une bonne nouvelle, c’est trop rare
Andie : à la clinique, j’avais un contrat, tu veux savoir ce que c’était ?
Jack : oui
Andie : structure et motivation, oui je sais, ce n’est qu’un spectacle sans ambition, mais je sais qu’il m’a apporté, structure et motivation. Et quand tu as un moteur de ce style dans ta vie, enfin quelque chose à quoi t’accrocher, quelque chose qui n’est pas quelqu’un mais plutôt un objectif ou un rêve, ben quand tu l’as ça, c’est tout ce qui t’entoure part en vrille, tu peux t’en sortir
Jack : et toi, tu t’en sors ? ça va ?
Andie : oui ! très bien !
Jack : aussi bien que lui ?
On voit Pacey sur la terrasse qui broie du noir.
Andie : il y a qu’une façon de le savoir
Andie prends son manteau et rejoints Pacey. Jack sourit.
Andie : salut !
Pacey : salut !
Andie : dis donc je t’ai trouvé un peu absent au cocktail !
Pacey : oui j’avais sans doute la tête trop encombrée
Andie : sans doute, c’est dommage que tes parents n’aient pas pu venir
Pacey : et oui, et il s’avère que bien d’autre gens n’ont pas pu se libérer ce soir, que veux tu, c’est la vie
Andie : bien sur mais c’est bête, ils n’ont pas pu voir leur fils brillé sur scène, tu étais la star (sourit)
Pacey : on sait très bien, toi et moi qui est la véritable star de la production, ben oui les acteurs, qu’est ce qu’ils font eux, ils se pointent au dernier moment, et par ici la gloire, alors que vous les pauvres gens qui bossent en coulisse, vous vous défoncez pour que tout ça arrive. Personne n’a vraiment idée du travail que vous fournissez
Andie : ils le savent. Alors au dernière nouvelle, c’est le C garanti en littérature
Pacey : (acquièce) je te déçois beaucoup hein ? j’ai pas mal réussi mon retour dans le monde douillé de la médiocrité
Andie : je ne suis pas déçue Pacey, tu sais, nous les filles, on se fait pleins d’idées sur la gente masculine, oui, on se dit qu’on peut vous apprivoisez, vous modelez, vous transformez en ce que vous n’êtes pas
Pacey : attends je n’avez rien d’un modèle facile d’entretien comme on dit, et l’usine avait signalé mes défauts de fabrication
Andie : oui très juste mais tu étais tout de même à vendre que je sache
Pacey : j’étais à vendre ! oui mais en solde !
(ils rient)
Andie : mais en réalité, Pacey, j’ai eu tord, il n’y avait rien à changer ou à réparer chez toi. Et il n’y aura jamais rien à changer ou à réparer, parce que tu es parfait tel que tu es
Pacey : toi aussi Andie
Ils se prennent dans les bras
Andie : je fais de mon mieux. Euh… à ton avis, qu’est ce que je pourrais monter la prochaine fois ? en sachant que le spectacle se fera sans toi
Pacey : oh oui c’est clair, Mc Phee, nous n’avons pas les mêmes valeurs
Andie : je sais pas, je pourrais peut-être monter un casting uniquement avec des filles
Pacey : et pourquoi pas un spectacle de marionnette ?!! tu peux facilement les diriger les marionnettes, c’est pas comme moi
Andie : ah, ah !
Jen et Henri discutent en chemin
Henri : je ne sais plus quand date mon dernier coup de blouse, ah si, c’était il y a dix minutes
Jen : ah ! ne comptes pas trop sur moi pour la compassion
Henri : non je sais, pendant une seconde, tout à l’heure, j’ai cru te voir sourire,
Jen (sourit) : tu es unique en ton genre, personne ne t’avait fais la remarque avant ?
Henri : si toi l’autre jour
Jen : il est grand temps d’arrêter maintenant, avec tous ces coups d’éclats, ces déclarations publiques spectaculaires, on dirait le Christo des émois adolescents.
Henri : qui c’est ce Christo ?
Jen : un artiste, une sorte de sculpteur qui fait souvent ses grandes… peu importe. Tu n’es pas obligé d’en faire des tonnes
Henri : Je veux te connaître mieux, je veux être honnête avec toi Jen Lindley, totalement, cent pour cent, honnête.
Jen : On ne peut pas être totalement honnête dans la vie, pas quand on a plus de six ans, en tout cas.
Henri : moi si !
Jen : ça n’a rien d’étonnant venant de toi. Je ne sais pas ce que c’est, ni de quelle manière tu t’y es pris pour le conserver, mais c’est évident que tu as ce truc qu’ont tous les enfant.
Henri : mais tu l’as toi aussi sauf que… sauf que tu as oublié
Jen : non, je suis sure que je n’ai jamais eu ça
Henri : je t’apprendrais si tu veux. Il suffit d’ouvrir son cœur et de tout dire, à l’instant où on le ressent.
Jen fait un petit bisous sur la bouche d’Henri assez rapide.
Jen : C’est assez honnête selon toi ?
Henri : ça l’était presque. Je dirais à peu près à soixante dix pour cent
Ils s’embrassent
Joey rentre chez elle et Bessie ouvre la porte
Bessie : Pas si vite, un jeune homme, que toi et moi, nous connaissons bien, t’attend dehors.
Joey fait le tour de la maison et retrouve Dawson sur une chaise de jardin
Joey : Dawson !
Dawson : oui excuses moi de m’imposer, je sais que tu reviens de ton rendez vous
Joey : écoutes, si c’est de mon rendez vous qui s’agit…
Dawson : non pas du tout, non, je te le promets
Joey : comment t’étais au courant de ce rendez vous ?
Dawson : c’est Pacey qui me l’a dis. Inutile de te justifier, si quelqu’un doit le faire ici c’est moi. Je n’ai pas à venir comme ça.
Joey : et pourquoi t’es venu comme ça ?
Dawson : j’avais besoin de te voir. Ce soir, je… je me sens perdu, oui, je suis perdu
Joey : Dawson, à quoi tu t’attendais franchement, après avoir enlever subitement tous tes affiches et décider de laisser tomber ton cours de ciné ?
Dawson : ah… cette fois je n’ai pas réfléchi, j’ai agi.
Joey : Tu réfléchis maintenant et tu te rends compte que tu ne sais plus qui tu es, n’est ce pas ?
Dawson : oui c’est un peu ça.
Joey : tu ne sais plus où tu es, tu as perdu ce point fixe dans le ciel, la nuit qui t’aide à te repérer
Dawson : ton repère à toi, qu’est ce que c’est ?
Joey : je crois que je n’en ai aucun
Dawson regarde le ciel.
Dawson : qu’est ce que c’est ça ?
Joey : ah ! l’aurore boréale !
Dawson : non ! t’es sure Joey ? (Joey acquiesce) On n’est pas trop au sud à Capside ?
Joey : Il semblerait que non ! c’est bizarre, j’ai passé la soirée à l’attendre, et elle arrive là maintenant alors que je suis avec toi, ah !
Dawson : et c’est embêtant ?
Joey : non c’est normal ! je croyais qu’elle serait plus bleu que ça.
Ce script VF a été réalisé par kystis