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#313 : Le Pacey Aurore picture show

Titre en VO : "Northern Lights" - Titre en VF : "Le Pacey Aurore picture show"
¤ USA : diffusé le 26/01/00 - France : diffusé le 03/12/00
¤ Scénario : Gina Fattore - Réalisation : Jay Tobias 


 C'est le jour de la représentation et Andie est stressée, car elle a désormais toutes les responsabilités, puisque le professeur de littérature est malade!

Joey, elle, va retrouver AJ qui va lui apprendre les phénomènes physiques de l'aurore boréale et bien d'autres choses...

Dawson, lui, a décidé d'être un autre homme et essaie de faire pour le mieux!
Quant à Jen et Henry, ils vont vivre des moments intéressants, qui auront tendance à les rapprocher...

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promo épisode 313

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Henri regarde la pièce

Henri regarde la pièce

Les confessions de Pacey à Jen

Les confessions de Pacey à Jen

Pacey critique A.J.

Pacey critique A.J.

Le sourire ravageur de Pacey

Le sourire ravageur de Pacey

Dawson regarde L'Aurore boréale

Dawson regarde L'Aurore boréale

Pacey parle à Joey

Pacey parle à Joey

La belle Katie Holmes

La belle Katie Holmes

Pacey fait son show

Pacey fait son show

Plus de détails

C’est le jour de la représentation de la pièce de théâtre ainsi que de la sortie de Joey avec AJ, son ancien colocataire !

Dawson a décidé de sécher les cours afin de prendre du recul car il est un peu perdu ces derniers temps !

C’est la veille de la représentation et Pacey a des difficultés à se rappeler son texte ! Andie est anxieuse, en particuliers lorsqu’on lui apprend que le professeur de littérature est malade et ne peut, par conséquent, s’occuper de l’organisation de la pièce. Il lui donne d’ailleurs les pleins pouvoirs en ce qui concerne la représentation.

Jen tente de rétablir le contact avec Henry car elle s‘aperçoit qu’il l’évite depuis leur dernière discussion. Il lui dit alors que c’est elle qui l’évite car elle ne veut pas sortir avec lui et qu’il en a marre ! Jen le contredit et lui dit alors qu’elle ne peut sortir avec lui ce soir car c’est la 1ère de Pacey ! Il lui dit alors qu’il peut alors venir en sa compagnie et elle acquiesce difficilement !

Pacey va voir Joey qui attend AJ pour sortir avec lui. Il tente de la dissuader afin qu‘elle vienne à sa représentation mais Joey préfère l’ignorer et part avec son chevalier servant sous les yeux troublés de Pacey!

Durant cette sortie, AJ a emmené Joey à une soirée organisée par son université en l’honneur de l‘aurore boréale qui doit avoir lieu. Il joue le parfait gentleman et lui propose de se promener sur la plage, ce que Joey accepte.

C’est le moment de la représentation et Pacey est introuvable au grand damne d’Andie. Elle demande à Dawson de le trouver et il retrouve alors le rôle principal en train de jouer au basket ! Ils se mettent alors à parler de Joey qui est en train de sortir avec un parfait inconnu dont les agissements leur sont totalement inconnus !

Henry arrive au Théâtre et s’aperçoit que Jen est venue avec sa grand-mère ! Cette dernière demande alors à sa petite fille la raison pour laquelle elle ne lui a pas dit qu’il devait venir car elle serait rester à la maison !

Pacey se décide finalement à jouer et, après une petite hésitation, se lance dans le succès.

Pendant ce temps, Joey raconte à AJ le périple de sa vie et il se met alors à lui parler science en comparant les particules électrisées déviées par les pôles terrestres à l’amour de deux êtres afin de mener au baiser tant convoité !

C’est la fin de la représentation, Jen parle à Pacey pour le féliciter et il lui fait remarquer que Joey était absente pour voir un acteur renversant, lui ! Mais, tandis qu’ils en parlaient, Joey intervient et leur demande de quoi ils sont en train de parler, à la grande surprise de Pacey !

Dawson parle avec Nikkie et lui apprend qu’il a totalement changé depuis qu’il est allé chez elle car il a enlevé tous les posters de sa chambre. Il lui dit alors qu’il en a marre de ne plus s‘amuser quand il regarde un film, il veut être dans l’action comme les deux amoureux qu’il avait vus durant son enfance.

Pacey parle à Joey et lui demande si elle va revoir ce garçon et elle lui dit alors qu’elle n’en sait rien car il habite relativement loin et qu’il est plus vieux alors elle est un peu indécise. Pacey lui dit alors que cela va être dur de ressentir les mêmes sentiments qu’avec Dawson mais elle lui dit franchement que c’est du passé désormais. AJ va alors la rejoindre.

Tandis que la réception s’engageait bien, Henry se met à jouer le rôle de Pacey en haut d’une poutre ! Il demande à Jen de dire tout haut qu’elle a honte de sortir avec lui et qu’elle sait qu’elle l’a vexé, ce que Jen fait car elle a peur qu’il fasse une bêtise !

Joey parle alors avec AJ en lui avouant qu’elle ne sait pas quoi faire car lorsqu’il parle, elle ne comprend pas tout et c’est vraiment un problème. Elle lui demande alors s’il y a un domaine dans lequel il est défaillant et il lui répond qu’il ne connaît rien aux jolies filles et qu’il voudrait bien se perfectionner…

Jack demande à Andie ses sentiments après cette ovation et elle lui répond que, malgré que leur père ne soit pas venu, elle est très fière de ce qu’elle a fait et qu’elle a respecté sa devise « ACTION ET MOTIVATION ». Jack lui demande alors si Pacey va aussi bien qu’elle et elle va alors le voir car il semble triste. Quand elle s’approche de lui, il la félicite car il considère que c’est son travail qui a permis une si belle représentation mais Andie lui avoue alors qu’elle a eu tort car il est vraiment magnifique et qu’il mérite ces louanges !

Jen va voir Henry et lui dit qu’il n’est pas obligé d’être si parfait ! Il lui dit alors qu’il veut tout recommencer et elle lui dit alors qu’il a un truc que tous les enfants ont et que c’est vraiment une bonne chose ! Ils se rapprochent alors tous deux et finissent par s’embrasser !

Joey rentre chez elle et trouve Dawson. Il lui dit que le but de sa venue est qu’il se sent perdu. Joey lui dit alors qu’il ne pouvait en être autrement car il a totalement changé ! Il lui demande alors son repère à elle et elle lui répond qu’elle n’en a aucun ! Ils se mettent alors à regarder le ciel et s’aperçoivent que l’aurore boréale est finalement visible ! Joey dit alors que c’est vraiment étrange car elle l’a attendu toute la soirée et qu’elle vient lorsqu’il est à ses cotés ! Dawson lui demande alors si c’est un problème et Joey lui répond NON bien entendu, tout en admirant le spectacle !

Au bed and Breakfast, Joey et Pacey discutent :

Pacey : demain ce sera ta soirée, tu auras tout ce que tu voudras

Joey : des choses folles ? délirantes ?

Pacey : je te le promets

Joey : quoi par exemple ?

Pacey : par exemple, j’arriverais plus tôt et on s’enroulera dans du papier peints

Joey : hors de question désolée fin de la repet

Pacey : on peut pas arête là, je connais pas la suite

Joey : pardon l’artiste, mais à la fin de la scène, elle est assise sur ses genoux, ils roucoulent, ils se papouillent. J’ai pas le talent requis pour ces prestations.

Pacey : Très bien ! mais tu le regretteras demain soir, quand je monterais sur scène paniqué et victime du trou de tous les temps, et que je lancerais des hostilités au public

Joey : Pacey, j’irais plutôt te voir samedi

Pacey : samedi, t’es sérieuse là ? non attends, pas samedi Joey, tu dois venir vendredi à la première, t’auras plein de chance d’assister à des dégâts désopilants, genre le décor s’écroule sur moi, ou bien ma partenaire qui tombe dans les pommes après avoir reçu un de mes baisé ravageur

Joey : qui en fait ta notoriété

Pacey : hein alors premier rang ? rang du milieu ?

Joey : aucun, je regrette, j’ai déjà un truc à faire vendredi

Pacey : quel truc ?

Joey : je dois voir, voir ce garçon

Pacey : quel garçon ?

Joey avec un sourire : AJ

Pacey : le type de la fac ?!!!

Joey : il doit venir à capside pour une fête de confrérie, alors il m’a invité

Pacey : une fête de confrérie et tu vas l’accompagner ?

Joey : il n’a rien à voir avec ce genre d’étudiant Pacey, dis moi, tu sais ce que c’est une aurore boréale ?

Pacey : une aurore boréale ?

Joey : oui

Pacey : j’en ai entendu parler oui. Je ne suis pas une grande lumière de Harvard, mais si on me donne une télécommande et un programme télé, j’arrive logiquement à me brancher sur une chaîne scientifique ou culturelle…

Joey : très bien, il y a 10 nuits dans l’année où on peut observer ce phénomène dans cette partie du monde et ce soir ce sera peut-être le cas, si tu prends en compte la récente activité…

Pacey : aurore boréale, mon oeil, ce garçon c’est évident qu’il essaye de t’impressionner, je flaire la manipulation,

Joey : Pacey, tu lis les journaux parfois, on peut pas truquer l’activité géomagnétique

Pacey : alors là je te corrige tout de suite, on peut tout à fait truquer

Joey : mais non

Pacey : surtout quand on est une grosse tête de Havard, très au fait ce que le commun des mortels est près à gober en matière d’astronomie, et moi je suis la voix de la raison, là ok. Non mais les chances de voir une aurore boréale dans le ciel au dessus de capside sont presque aussi grande que les chances de me voir ovationner sur scène en sortant demain soir

Joey : ouais ben je suis peut-être naïve mais j’ai envie de tenter le coup.

 

Générique

 

 

Vu sur le lycée de Capside

Dawson : alors qu’est ce que tu en penses ?

Joey : ce que j’en pense ?

Dawson : oui

Joey : je pense que tu vas beaucoup t’ennuyer en salle d’étude

Dawson : ça sera peut-être une occasion inespérée d’étudier certains comportements humains en attendant de voir ce que je peux faire d’autres…

Joey : taches de ne pas trop te faire remarquer. N’oublies pas qu’on a déjà Pacey qui risque de défrayer la chronique

Dawson : c’est ce soir la première non ?

Joey : ouais

Nikki : T’as laissé tomber le cours, mais qu’est ce qui t’as pris ? T’es devenu fou ?

Joey : euh, je sens que vous avez des choses à vous dire tous les deux, alors, au revoir.

Dawson : Au revoir

Nikki : Dawson, ça n’a rien à voir avoir avec le festival du film, si ?

Dawson : non ça n’a rien à voir, j’ai simplement besoin de prendre du recul quelques temps. Je recharge les batteries

Nikki : Bon… enfin t’aurais pu quand même pu m’en informer ! tu crois pas ? on est partenaire Dawson et dans trois jours, on doit normalement intervenir devant toute la classe et lancer un projet de long métrage

Dawson : ce n’est pas un drame, je paries que notre prof se fera un plaisir de te donner un nouveau délai et un nouveau partenaire 

Nikki : je ne veux pas de nouveaux partenaires, c’est toi que je veux

Dawson : oh arêtes, je suis à peu près sur que tu as quasiment fini le travail 

Nikki : oui d’accord mais j’avais l’intention que tu me donnes des idées

Dawson :  dans ce cas tu te serais rendu compte que je n’en ai aucune

Nikki : au contraire, t’en as pleins. Dawson tu es carrément l’élève le plus créatif dans cette classe.

Dawson : et bien c’est là que tu te trompes, parce que depuis 8h15 je suis l’élève le plus créatif mais hors de cette classe.

 

Au théatre :

Fille : comment veux tu qu’on joue ce soir, si tu oublies sans arrêt ton texte

Pacey : je le connais rassures toi, c’est juste le ciboulot qui fonctionne au ralenti

Fille : ah Andie

Andie : Où est monsieur Rodrigue, jamais on y arrivera, j’ai l’impression que tout va de travers. Pacey tu reprends depuis le début.

Pacey : bien Chef, ça veut dire quoi depuis le début ?

Andie : Ton entrée Pacey

Pacey : mon entrée

Jack : Hey Andie !

Andie : Non pas maintenant s’il te plait, on essaie de faire un dernier filage, seulement comme par hasard, Pacey Witter à décider de laisser sa mémoire à la maison

Jack : oui mais il y a une demi heure, en cours de littérature, Monsieur Rodrigue

Andie : quoi ?

Jack : viens avec moi tu veux, allez vite

 

Monsieur Rodrigue : Selon l’infirmière il s’agirait d’un calcul rénal. Mon épouse doit passer me prendre dans vingt minutes

Andie : ahhhh, le lever de rideau est dans moins de huit heures, c’est la catastrophe

M. Rodrigue : oh navré Andie, je ne suis pas en état de barrer le voilier. Vous allez devoir prendre ma place.

Andie : Oh attendez ! Ah que ce soit bien clair. Je dois vendre des billets au guichet, le cocktail faut le préparer, c’est du travail. J’ai besoin de vous, je ne peux pas…

Jack : je peux tenir le guichet, et décorer la salle.

M. Rodrigue : Excellente idée. Jack vous aidera.

Andie : non, je…

M. Rodrigue : j’ai confiance en vous Andie. Pourquoi se mentir ? Ce spectacle est le votre depuis toujours, ce sera le grand soir pour vous. Tenez !

Andie : votre classeur ! mais…

M. Rodrigue : oui, le dossier du metteur en scène, il est à vous et quand les projecteurs éclaireront ce lieu magique que l’on appelle théâtre, je vous en conjure, accordez vous une pause pendant un cours moment et pensez à moi.

Andie hocha la tête.

 

Jen aperçoit Henri dans les couloirs du lycée

Jen : Hey ! Henri ! attends Parker ! mais attends moi !

Henri court, et Jen essaie de le rattraper. Il passe par une porte de derrière et Jen passe la porte de devant, fait le tour et rattrape Henri.

Jen : Salut Henri !

Henri : Jen !

Jen : Je peux savoir pourquoi tu m’évites ?

Henri : Pourquoi tu as annulé notre dîné de ce soir ?

Jen : Qu’est ce qui te fait croire que je l’ai annulé ?

Henri : Depuis que nous sommes tombé d’accord pour ce, oserai je le dire, « rendez vous », tu me fuis dans les couloirs, tu ne me regardes plus, puis on dirait que euh, tu t’es mis un cache sur les yeux pour éviter de me voir.

Jen : Dis donc, tu ne crois pas que tu deviens légèrement paranoïaque

Henri : Elle est annulé ou elle tient toujours notre sortie ?

Jen : non mais enfin je n’ai rien annulé.

Henri : Elle n’est pas annulé ?!!

Jen : non ! je n’annule pas, je repousse un peu la date.

Henri soupire

Jen : Henri, c’est la première de Pacey ce soir. Alors j’ai pensé que ce serait bien si je pouvais être là pour le soutenir

Henri : C’est donc à cause uniquement de la pièce ?

Jen : oui, c’est à cause de la pièce, oui

Henri : oh c’est génial  !

Jen : Quoi ?! Comment ça c’est génial ?

Henri : J’irais avec toi ! voir la pièce. Alors à quelle heure ça commence ?

Jen déconcertée : A 7 heures !

Henri : 7 heures, c’est noté, j’y serais. Enfin, si tu es d’accord, bien sur.

Jen : oui ! je suis d’accord

Henri : Génial

 

Joey est dans sa chambre avec Bessie.

Joey : Vade rétro Satanas ! Pas question de m’approcher avec cette engin de torture médiéval.

On frappe à la porte

Joey : Oh non c’est pas vrai ! pas lui

Bessie : détends toi ! Body va lui ouvrir et toi… dis moi pourquoi je devrais pas m’en faire quand tu sors avec un garçon beaucoup plus âgé.

Joey : attends il est pas si vieux, il a 19 ans

Bessie : C’est un garçon mais pas celui que nous attendions, pour te dire

Bessie ouvre la porte, et Pacey rentre

Pacey : ben voilà ! c’est la cata, j’ai complètement perdu pied

Joey : Calmes toi Pacey ! tu as le tract c’est tout.

Pacey : non, non, non, c’est pire que le tract. Tu veux que je te dise, pendant le filage, je ne savais plus du tout mon texte

Joey : je ne comprends pas du tout pourquoi tu t’affoles autant, tu connais ton rôle Pacey, on l’a revu ensemble hier soir.

Pacey : non je ne connais bien seulement quand je le joue devant toi, quand je suis devant les autres, et bien c’est fini, plus rien

Joey : je sais, c’est nul que je ne vienne pas, désolée.

Pacey : oui c’est nul que tu ne viennes pas mais je vais te donner l’occasion chère amie de regrimper dans mon estime, d’accord ? il y a un cocktail après la pièce, je t’en ai parlé. Et ne dis pas non trop vite, tu pourrais avoir besoin d’une épaule sur qui pleuré quand cette histoire d’Aurore boréale aura capoté.

Joey rit : entendu, j’essaierais.. mais ni compte pas trop, d’accord ? Les conditions géomagnétiques actuelles sont extrêmement propice à l’activité aurorale, figures toi.

Pacey : t’as un décodeur, c’est du charabia, c’est lui qui t’as appris ça, je croyais que c’était un pro de la poésie

Joey : Il s’intéresse à la poésie entre autre. Il est cultivé ce jeune homme.

Pacey : Oh épatant, il peut prendre le chou en sept langues

Joey : non ! en trois langues : Anglais, français, latin

Pacey : Latin !!

Joey : mmhh

Pacey : qui parle le latin ?! tu me dirais espagnol encore, c’est la première langue étrangère de ce pays, mais le latin, c’est une langue morte.

Bessie : il est arrivé (en ouvrant la porte)

Pacey la pousse et referme la porte

Pacey : d’accord, merci. Il n’est pas trop tard pour laisser tomber, t’entends ? Joey, crois moi, c’est…

Joey : Je vois pas du tout pourquoi je laisserais tomber

Pacey : parce que ce garçon est un manipulateur, ça crève les yeux, sans blague. Tient devines ce qu’il fera après avoir passer cette porte, il te fera un compliment bateau du style « c’est fou comme tu es jolie ce soir ».

Joey : Pacey !

Pacey : c’est pour ton bien. Ensuite il va multiplier les gestes ordinaires, mais pas insignifiant du style contact physique discret, tu vois ce que je veux dire, « je t’aide à mettre ton manteau ».

Joey : c’est ce que l’on appelle un gentleman, ça me surprends que tu ne le saches pas.

Pacey : et la fête où tu vas avec lui, je te parie que c’est du pipo, et si toute fois il y a une fête, ma main à couper que ton génie chérie saisira à la première occasion pour être seul avec toi.

Joey : restes là…

Pacey : j… mais

AJ : Bonsoir

Joey : Bonsoir

AJ : je te trouve ravissante

Joey : je vais mettre un manteau

Joey prends son manteau, AJ l’aide à le mettre. Pacey les regarde, et Joey jette un coup d’œil à Pacey.

 

AJ sort d’une maison rempli de monde. Il tient deux gobelets et en tends un à Joey.

Joey : Ah..

AJ : tiens !

Joey : merci, alors ? c’est qui tout ces gens exactement ?

AJ : oh ! le propriétaire des lieux est mathématicien. Il a été mon mentor il y a quelques années.

Joey : et les autres ?

AJ : des élèves à lui en majorité, quelques astrophysiciens, et d’autres profs d’universitaire un peu plus à gauche, un peu moins fortuné, tu les as repérés ?

Joey : ils ont des signes distinctifs ?

AJ : une coupe de cheveux ringardes et un goût vestimentaire douteux. Beurk, mais moins douteux que les breuvages qu’ils ingurgitent, hydromel, c’est ce Don José avait bu avant de tuer Carmen. Si j’étais toi, je boirais autre chose. 

Joey : je peux goûter quand même.

AJ : non, non. C’est de l’alcool.

Joey : (rit) je croyais que c’était ce que recherchaient les garçons de la fac.

AJ : quoi ?

Joey : de bonne occasion d’enivré de jeunes lycéennes trop confiantes 

AJ : cette manie ne concerne que les garçons dépourvus d’imagination. Il existe d’autres techniques plus sophistiqués pour séduire une fille. Oui enfin il y a des façons plus élégantes de procéder. Euh attention, je n’ai pas, ce n’est pas ce que tu crois… loin moi l’idée de… je…

Joey : Où ils vont tous ces gens ?

AJ : oh le ciel est couvert, difficile de voir quelque chose dans ces conditions

Joey : il n’y aura pas d’aurore boréale ?

AJ : rien n’est définitif, il se dégagera peut être avant minuit

Joey : minuit ?!

AJ : oui je ne sais pas pour quel raison le « minuit », le « minuit astronomique » pour être exacte est le moment idéal pour observer l’aurore boréale

Joey : ça signifie que nous avons plusieurs heures devant nous…

AJ : si tu restes tard, tu ne vas pas te transformer en citrouille ?

Joey rit : non. Mais je pourrais mourir de froid, alors on devrait alors aller à l’intérieur, et se mélanger à ses astrophysiciens

AJ : Oh allons faire un tour alors, enfin si tu veux

Joey : ouais, allons y.

 

Au guichet, Jack vend des places à Dawson.

Andie : oh, Dawson te voilà, où est Pacey ?

Dawson : euh en tant que metteur en scène tu devrais le savoir mieux que moi.

Andie : ahh

Jack : Qu’est ce qu’il se passe ?

Andie : Ben il se passe que dans vingt minutes c’est le levé de rideau et que personne ne sait où est passé le premier rôle.

Jack : je l’ai pourtant vu arriver tout à l’heure

Andie : d’accord, alors dans ce cas il est sûrement quelque part, non ?

Dawson : je vais le chercher si tu veux

Andie : oh cherches le et trouves le je t’en supplie et dis lui de pas s’en faire, je compte pas le tuer avant qu’il est joué.

Jack fait la grimace à Dawson.

 

Pacey joue au basket, il met un panier, et Dawson arrive et l’applaudit.

Pacey : comment tu m’as trouvé ?

Dawson : j’ai le malheur de savoir comment ton cerveau fonctionne.

Pacey soupire : tu sais ça me rappelle la dernière fois où on a mis les pieds sur un terrain de basket tous les deux, j’ai fini avec le nez en compote, tu te souviens

Dawson : On a pas le temps de se souvenir, t’as une pièce à jouer

Pacey : Ecoutes, accordes moi quelques minutes encore, ça fait parti de la mise en condition du comédien

Dawson : qu’est ce qu’il t’angoisse à ce point là ? ce n’est pas la première fois que tu joues

Pacey : et mais combien de temps il m’aurais fallu pour être au point dans le rôle de cette créature marine

Dawson : ah j’avais oublié

Pacey : tu vois et puisqu’on en parle, combien de personne était venu me voir ? et dans le même genre combien d’ex petite amie metteur en scène comptait sur moi pour être au top ?

Dawson : j’ai une question à te poser. Est ce que tu aimes faire l’acteur ?

Pacey : j’ai l’impression d’être victime d’un chantage sur ce coup là mais oui, je l’avoue, j’ai eu du plaisir. Ça m’éclate parfois

Dawson rit : alors, ce soir, montes sur scène et éclates toi. C’est tout ce qui importe, vraiment, retrouver ce que l’on aime faire et le faire.

Pacey : dixit un type qui vient tout juste d’abandonner la passion de sa vie pour traîner un salle d’étude avec tous les cancres du lycée.

Dawson : non j’ai rien abandonné, j’ai décidé de m’ouvrir un peu au monde.

Pacey : depuis quand es tu devenu aussi zen ? C’est dingue, je croyais vraiment que tu serais à ramasser à la petite cuillère.

Dawson : pourquoi ?

Pacey : ben j’en sais rien, peut être à cause du rencard de Joey avec ce type de Havard.

Dawson lance le ballon, mais rate le panier.

Dawson : j’ai toujours été nul. Bon, allez la vedette, ton public t’attend

Pacey : supposes que ce type soit un détraqué sexuel

Dawson : Joey est une grande fille, je suis sure qu’elle saura éviter les écueils

Pacey : éviter les écueils, c’est tout ce que ça t’inspire ? je te signale qu’il s’agit de Joséphine Potter, la fille dont le destin est un segment lié au tien

Dawson : ça devait arriver un jour ou l’autre, tu l’as dis toi même. Allez !

Pacey : oh bon sang…

 

Jen est assise dans le théâtre et fait un signe à Henri.

Jen : Oh Henri

Henri : Salut, je croyais qu’on devait se retrouver dans le hall ?

Jen : Oh je croyais que le premier arrivé devait garder les places, alors je les ai gardé… Henri, je vais te présenter ma grand mère.

Henri : ta grand mère ?!!

Jen :  oui ma grand mère ! grand mère, voici Henri Parker

Grand mère : oh mais quelle charmante surprise, j’ai beaucoup entendu parlé de vous

Henri : ravi de vous rencontrer

Grand mère : Jennifer, pourquoi tu ne m’as pas dis que Henri venait, ça ne m’aurait pas gêner de rester à la maison pour que vous puissiez être seul

Jen :  oh j’ai l’impression que ça va commencer, asseyons nous

 

La pièce commence, on voit quelques extraits :

Comédien : ça fait longtemps que vous êtes marié ?

Comédienne : ça fait 6 jours

Comédien : il se rendra pas compte que l’appartement est vide de ce cas, eldorado un cinq huit un huit neuf tous mes vœux de bonheur

 

Dans les coulisses :

Andie : Daune, vite, faut te boutonner, ok t’es magnifique, pas de panique

Pacey : Andie !

Andie : Pacey oh non là ! comment as tu osé me faire ça ! j’ai envoyé ta doublure au maquillage il y a dix minutes. Tu te rends compte

Pacey : il vaut mieux… il devrait jouer ce soir, parce que moi tu vois, je suis pas en état.

Andie : quoi ? tu es en état. La cravate ! tu sais quoi, il y a un moment que j’ai renoncé à t’entendre à dire ton texte mot pour mot, alors contente toi de dire l’essentiel. Et tout ira pour le mieux. D’accord ? Allez c’est bon, vas y ! Vas y ! c’est à toi maintenant !

Pacey : Andie, je suis pas sure que…

Andie : hop hop ! oh minute ! La valise ! Allez vas y !

Andie pousse Pacey sur scène. Pacey regarde le public.

Comédienne : Oh Paul ! Mon chéri !!

Elle l’embrasse.

Comédienne : Ben alors ?! vas y parles !

Pacey : Euh…

Pacey est désemparé, il regarde Andie en coulisse

Andie (murmure) : Lances toi Pacey

Pacey : euh…. Six étages !! tu savais qu’il y avait six étages !

Comédienne : Pas six, cinq.

Pacey : et ce gros machin là…

Andie est soulagée

 

AJ et Joey se promènent sur la plage.

AJ : tout le monde me dit que c’était mon destin. Tu veux faire tes études à Havard ?

Joey : Je n’en sais rien, je vais tenter ma chance au moins, sinon je me poserais toujours la question !

AJ : Quelle question ?

Joey : Aurais je été assez douée ? ou bien assez intelligente, pour faire au moins une fois une chose importante dans ma vie ?

AJ : tu as l’air plutôt motivé

Joey rit : oui, motivée par la peur de l’échec

AJ : c’est un désir relativement assez fréquent chez les filles qui ont perdus leur mère étant petite. Elles ont une réelle envie de réussir

Joey : comme Madonna

AJ rit : en vérité je songeais plus à des filles comme les soeurs Brontés en disant ça mais bon…

Joey : pendant quelques temps j’ai cru que j’aimais le dessin

AJ : mais aujourd’hui tu l’aimes plus ?

Joey : non non c’est pas ça, ça me plait toujours mais c’est d’un côté il y a la personne qu’on veut être pour les autres, pour les gens qu’on fréquente, on veut leur faire plaisir, on veut qu’ils soient vraiment faire fier de nous, et il y a la vraie personne. Parfois c’est difficile de savoir où fini l’une et où commence l’autre. Tu comprends ce que je dis ?

AJ : oui, très bien. Tu sais au moyen age, en Europe, on croyait que les aurores boréales étaient les âmes errantes de valeureux guerriers.

Joey : et aujourd’hui ?

AJ : On sait que ce sont des particules électrisées en provenance du soleil, et ils sont déviés par les pôles par le champs magnétique terrestre

Joey : des particules électrisées, tout sauf romantique

AJ : faut voir ça du point de vue de ces particules, mystérieusement attiré vers l’inconnu, incapable de résister.

AJ embrasse Joey

Joey : euh… au fait j’ai oublié, j’ai un ami qui m’a donné RDV quelque part et …

AJ : maintenant ?

Joey : oui… tu veux bien me reconduire ?

AJ : oui

Joey : merci

 

Pacey en haut du décor.

Pacey : Je descendrais quand t’auras dis à haute et intelligible voix

Comédienne : quoi ? tout ce que tu veux Paul

Pacey : Paul Brateur

Comédienne : Paul Brateur

Pacey : jeune avocat d’avenir

Comédienne : ahhh jeune avocat d’avenir

Pacey : est un immonde, un ignoble alcoolo

Comédienne : est un immonde, un ignoble alcoolo, et je l’aime

Pacey : je t’aime aussi Cory, même quand tu me plaisais pas encore, je t’aimais

Comédienne : alors je t’en prie, descends mon chéri ! s’il te plait.

Rit et applaudissement de la salle

 

Jack donne des fleurs à Andie

Jack : pour toi

Andie : Oh des fleurs ! Jack il ne fallait pas

Jack : si t’en veux pas je les reprends

Andie : non, non, pas si vite ! oh c’est dingue, j’en reviens pas que t’es fais ce travail en si peu de temps. C’est vrai, c’est surprenant !

Jack : Je t’en prie, c’est toi qui est surprenante, et un mot de plus sur mon équipe de la décoration et je t’étrangle

Andie : ok j’arrêtes (rit)

Personne : ça va Jack ? salut Andie !

Jen : Félicitation !

Andie : Oh merci !

Jen : ça nous a beaucoup plu.

Jen regarde sa grand mère et Henri

Jen : si vous voulez un petit verre de punch, n’hésitez pas, servez vous, je reviens, ça ne sera pas long.

Henri aide la grand mère a enlevé son manteau, et Jen rejoints Pacey au bar

Pacey : A ta place je ferais attention, ta grand mère a des vues sur ton chevalier servant

Jen :  j’ai trouvé ton humour sur scène dix fois meilleur Pacey

Pacey (sourire) : oui t’as raison, merci d’être venu

Jen :  j’aurais manqué ça pour rien au monde, une première, une salle pleine à craquer

Pacey : aucun Witter dans l’assistance,  quelle surprise ! mais Dawson était là

Jen :  oui je l’ai vu

Pacey : et Jack

Jen :  il était là

Pacey : et toi bien sur

Jen :  bien sur, mais qui n’était pas là ?

Pacey : les critiques des magazines culturelles ?

Jen :  Joey

Pacey : oui, elle était occupé, super rencard

Jen :  oh tant pis pour elle, la pièce était géniale, et l’acteur principal renversant

Pacey : c’est gentil, merci pour lui

Jen : et bien sur, ça t’as à peine dérangé

Pacey : à peine

Jen : oh elle t’as à peine manqué

Joey : Qui donc ?

Pacey : oh personne

 

Nikki apporte à dawson une assiette, et s'assie à sa table

Nikki : et au menu ce soir, crudité !

Dawson  sourit : merci beaucoup, vraiment merci

Nikki : entre nous, je trouve que tu pousses le truc d’adolescent précoce un peu trop loin, je sais pas, normalement les gens gardent leur illusion, et n’abandonne pas leur idéologie avant l’âge de 25 ans.

Dawson : il n’y a pas de quoi s’inquiéter, ce n’est qu’une matière facultative

Nikki : le cinéma ?! une matière facultative ?! je croyais que vous ne faisiez qu’un lui et toi ?

Dawson : non ce n’est qu’une partie de moi seulement. Tu te souviens de ce que tu as dis l’autre fois, le nombre incalculable de chose pour lesquels on pouvait se passionner

Nikki : bien sur

Dawson : et bien en rentrant chez moi ce jour là, j’ai enlevé les affiches de cinéma des murs de ma chambre, toutes sans exception. Il y a cette image à laquelle je pense en permanence, j’ai à peine dix ans, mes parents m’ont emmener voir Jurassic park, je suis assis au quoi, au quatrième rang, pop corn, esquimau, papa et maman de chaque côté. Il y a deux adolescents qui arrivent, un garçon et une fille, ils sont à peu près du même âge que nous, ils s’assoient devant nous, et ils commencent à se bécoter, ça à durer pendant tout le film. (Ils rient) Et je me revois assis et totalement choquer, choquer qu’on puisse s’embrasser au lieu d’apprécier les magnifiques images qui défilaient sur l’écran. Et à un moment, je me suis penché et j’ai tapoté sur l’épaule du garçon, et je lui ai demandé si ça le gêner pas d’arrêter. Il s’est retourné, et son regard me disait : « eh petit ! un jour tu comprendras. » et voilà ! résultat quelques années plus tard, je suis toujours pas le type qui va au cinéma pour flirter, je suis plus l’enfant bien sagement assis entouré de ses parents, mais un type de 16 ans qui passe son temps à tout analyser, tout décortiquer, qui ne profite de rien. Au moins les jeunes de devant s’amusaient, et moi, je m’amuse plus… et c’est pour ça que j’arête.

Nikki : question : où vas tu retrouver le plaisir que tu avais et que tu as perdu pour l’instant ?

Dawson : alors là je n’en ai aucune idée… tu as des suggestions ?

Nikki : où es-tu la dernière fois que tu l’as ressenti ?

Dawson ne répond pas, il mange en réfléchissant…

 

Joey et Pacey discutent près du bar

Joey : il parait que t’as fais un malheur ! tu vois, je t’avais dis que ça s’arrangerait Pacey !

Pacey : qu’est ce que tu fais ici ? où est ton encyclopédie ambulante ? t’aurait-il lâchement laisser tomber ?

Joey : t’as tout faux là ! il commençait à se faire tard, et les nuages s’annoncelaient, une fois que le ciel est couvert, on a quasiment aucune chance de voir l’aurore boréale surtout ici. Et comme en plus le temps s’est rafraîchi, on a décidé de…

Pacey : il t’a embrassé ?

Joey : ah… qu’est ce qu’il te fais croire ça ?

Pacey : il aurait été bête de ne pas le faire. T’as du rouge à lèvre partout sur la figure, en plus de ça…

Joey : ça m’apprendra à écouter Bessie en empruntant sa framboise nacré…

Pacey : tu vas le revoir ce garçon ?

Joey : j’en sais rien du tout. Au fond j’en vois pas l’intérêt. Il est plus vieux que moi et il est plus doué que moi, et n’habite pas tout près, ce qui est un problème pas négligeable. D’autant que je ne sais toujours pas conduire et surtout Pacey, comment ressentir pour lui ce que…

Pacey : je ressens pour Dawson ?

Joey : non, j’allais dire “ressentait” en fait.

Pacey : vous voulez une info Mademoiselle Potter ? la vie réserve constamment des surprises de tailles ! on tombe amoureux, ça marche pas, on croit que ça n’arrivera plus jamais, et ça arrive. Crois moi, ça arrive, et jamais on irait penser.

Joey : comment se fait-il que tu en saches si bien en parler, hein ?

Pacey : je suis un acteur ! et oui un pauvre comédien qui se pavane sur les planches en débitant des tirades shakespeariennes et donc à ce titre, une part de mon travail consiste à étudier et à comprendre les mystères de nos petits cœurs.

Joey : (rit) je crois que préférais le Pacey maussade et défaitiste

Pacey : ah !

Joey : quoi ?

Pacey : A mon avis ton chevalier servant à envie de jouer les prolongations.

AJ demande des renseignements à l’entrée.

Pacey : Vas y cours, t’en as envie ?!

Joey : Très bien ! euh merci

 

Henri est monté sur une poutre, sur le plafond de la salle. Tout le monde le regarde et chuchote.

Henri : Jen !

Jen : Mais j’hallucine !

Henri : jen

Jen : descends de là Henri !

Henri : non !

Jen : mais je n’ai pas envie de rire, descends tout de suite !

Henri : je descendrais mais uniquement quand tu auras dis à haute et intelligible voix

Jen : quoi ? quand j’aurais dis quoi ?

Henri : moi jen lindley

Jen : moi jen lindley

Henri : je suis hyper mal à l’aise d’avoir à sortir ce soir avec Henri Parker

Jen : je suis hyper mal à l’aise d’avoir à sortir ce soir avec Henri Parker, descends !

Henri : je l’ai ignoré ! répètes !

Jen : je l’ai ignoré 

Henri : je l’ai traité comme une marionnette !

Jen : je l’ai traité comme une marionnette !

Henri : j’ai passé les cinq derniers mois de ma vie à le vexer, l’humilier, lui faire de la peine, tout ça à cause de la honte que j’éprouve parce que je l’aime bien

Jen : Henri descends !

Henri : quelqu’un m’apporte une échelle ?

Rire dans la salle

 

Joey et AJ se promènent

Joey : Pourquoi tu es revenu ?

A. J. : oh… je suis jamais parti. Après t’avoir déposer, je suis resté sur le parking, j’ai pas mal réfléchi, lorsque quelqu’un dis quelque chose qu’on comprends pas, on se retrouve face à une alternative des plus simples, on peut soit demander à cette personne d’expliquer ce qu’elle a voulu dire, soit passer sa vie à faire semblant d’avoir compris ce qu’elle a dis. J’ai choisi la première solution. J’ai fais quelque chose qui t’a choqué ?

Joey : non, j’ai légèrement paniqué et tu sais ce truc là, dépassement de soi sous la pression, très franchement c’est pas mon style

A. J. : ça n’était qu’un baiser, ça n’était pas un guet à pend Joey

Joey : Quand tu m’as embrassé, aussitôt je me suis dis que j’étais en train de le faire avec un personne à part. Tu as deux ou trois classes d’avance, tu es un véritable puit de science et j’ai senti à la minute où tu arrêterais de m’embrasser, tu te rendrais compte que tu venais de commettre une grosse erreur parce que

A. J. : parce que quoi ?

Joey : parfois tu sais quand je t’écoutes parler, j’ai du mal à te suivre, je veux dire, j’ai trop de lacune en littérature, en science, en histoire, ça fuse avec toi, tu sais tout sur tout, j’ai l’impression d’être face à Will hunting dans certain cas. Il y a-t-il un sujet où tu aurais quelques failles ?

A. J. : les filles, les belles filles, je ne sais rien de leur attente, de leur rêve, de ce qui les fait avancer. Je donnerais cher pour être mieux informer sur le sujet

Joey :  moi aussi

A.J. : je pense que tu en sais, bien plus que tu ne crois là dessus

Joey : on la verra pas ce soir, c’est raté, hein, l’aurore boréale !

A.J. : c’est raté, la prochaine fois, peut-être… j’en ai déjà vu plusieurs

Joey : racontes moi comment c’est ?

A.J. : tu regardes ce ciel que tu as vu toute ta vie, celui que tu admirais tant enfant, et tout à coup, quand l’aurore boréale survient, tu ne vois plus qu’un ciel en feu, paré de ruban aux couleurs éclatantes.

Joey : ça à l’air quelque chose d’effrayant

A.J. : oui mais c’est magnifique

 

Jack et Andie rangent.

Jack : débarrasser les tables, laver les verres, c’est pas très glorieux ça, après un tel triomphe

Andie : je m’en fiche

Jack : dommage que papa ne soit pas venu

Andie : oh n’est pas de regret, pour être tout à fait honnête, c’était mieux comme ça. J’aime bien côtoyer des gens qui ne me connaissent pas vraiment, et qui croit en la personne que je suis aujourd’hui, ils ont le regard neuf, et aucun à priori. C’était bien, j’avais l’impression d’être euh…

Jack : la reine du bal ?

Andie : non, d’être moi, vraiment

Jack : ça c’est une bonne nouvelle, c’est trop rare

Andie : à la clinique, j’avais un contrat, tu veux savoir ce que c’était ?

Jack : oui

Andie : structure et motivation, oui je sais, ce n’est qu’un spectacle sans ambition, mais je sais qu’il m’a apporté, structure et motivation. Et quand tu as un moteur de ce style dans ta vie, enfin quelque chose à quoi t’accrocher, quelque chose qui n’est pas quelqu’un mais plutôt un objectif ou un rêve, ben quand tu l’as ça, c’est tout ce qui t’entoure part en vrille, tu peux t’en sortir

Jack : et toi, tu t’en sors ? ça va ?

Andie : oui ! très bien !

Jack : aussi bien que lui ?

On voit Pacey sur la terrasse qui broie du noir.

Andie : il y a qu’une façon de le savoir

Andie prends son manteau et rejoints Pacey. Jack sourit.

 

Andie : salut !

Pacey : salut !

Andie : dis donc je t’ai trouvé un peu absent au cocktail !

Pacey : oui j’avais sans doute la tête trop encombrée

Andie : sans doute, c’est dommage que tes parents n’aient pas pu venir

Pacey : et oui, et il s’avère que bien d’autre gens n’ont pas pu se libérer ce soir, que veux tu, c’est la vie

Andie : bien sur mais c’est bête, ils n’ont pas pu voir leur fils brillé sur scène, tu étais la star (sourit)

Pacey : on sait très bien, toi et moi qui est la véritable star de la production, ben oui les acteurs, qu’est ce qu’ils font eux, ils se pointent au dernier moment, et par ici la gloire, alors que vous les pauvres gens qui bossent en coulisse, vous vous défoncez pour que tout ça arrive. Personne n’a vraiment idée du travail que vous fournissez

Andie : ils le savent. Alors au dernière nouvelle, c’est le C garanti en littérature

Pacey : (acquièce) je te déçois beaucoup hein ? j’ai pas mal réussi mon retour dans le monde douillé de la médiocrité

Andie : je ne suis pas déçue Pacey, tu sais, nous les filles, on se fait pleins d’idées sur la gente masculine, oui, on se dit qu’on peut vous apprivoisez, vous modelez, vous transformez en ce que vous n’êtes pas

Pacey : attends je n’avez rien d’un modèle facile d’entretien comme on dit, et l’usine avait signalé mes défauts de fabrication

Andie : oui très juste mais tu étais tout de même à vendre que je sache

Pacey : j’étais à vendre ! oui mais en solde !

(ils rient)

Andie : mais en réalité, Pacey, j’ai eu tord, il n’y avait rien à changer ou à réparer chez toi. Et il n’y aura jamais rien à changer ou à réparer, parce que tu es parfait tel que tu es

Pacey : toi aussi Andie

Ils se prennent dans les bras

Andie : je fais de mon mieux. Euh… à ton avis, qu’est ce que je pourrais monter la prochaine fois ? en sachant que le spectacle se fera sans toi

Pacey : oh oui c’est clair, Mc Phee, nous n’avons pas les mêmes valeurs

Andie : je sais pas, je pourrais peut-être monter un casting uniquement avec des filles

Pacey : et pourquoi pas un spectacle de marionnette ?!! tu peux facilement les diriger les marionnettes, c’est pas comme moi

Andie : ah, ah !

 

Jen et Henri discutent en chemin

Henri : je ne sais plus quand date mon dernier coup de blouse, ah si, c’était il y a dix minutes

Jen : ah ! ne comptes pas trop sur moi pour la compassion

Henri : non je sais, pendant une seconde, tout à l’heure, j’ai cru te voir sourire,

Jen (sourit) : tu es unique en ton genre, personne ne t’avait fais la remarque avant ?

Henri : si toi l’autre jour

Jen : il est grand temps d’arrêter maintenant, avec tous ces coups d’éclats, ces déclarations publiques spectaculaires, on dirait le Christo des émois adolescents.

Henri : qui c’est ce Christo ?

Jen : un artiste, une sorte de sculpteur qui fait souvent ses grandes… peu importe. Tu n’es pas obligé d’en faire des tonnes

Henri : Je veux te connaître mieux, je veux être honnête avec toi Jen Lindley, totalement, cent pour cent, honnête.

Jen : On ne peut pas être totalement honnête dans la vie, pas quand on a plus de six ans, en tout cas.

Henri : moi si !

Jen : ça n’a rien d’étonnant venant de toi. Je ne sais pas ce que c’est, ni de quelle manière tu t’y es pris pour le conserver, mais c’est évident que tu as ce truc qu’ont tous les enfant.

Henri : mais tu l’as toi aussi sauf que… sauf que tu as oublié

Jen : non, je suis sure que je n’ai jamais eu ça

Henri : je t’apprendrais si tu veux. Il suffit d’ouvrir son cœur et de tout dire, à l’instant où on le ressent.

Jen fait un petit bisous sur la bouche d’Henri assez rapide.

Jen : C’est assez honnête selon toi ?

Henri : ça l’était presque. Je dirais à peu près à soixante dix pour cent

Ils s’embrassent

 

Joey rentre chez elle et Bessie ouvre la porte

Bessie : Pas si vite, un jeune homme, que toi et moi, nous connaissons bien, t’attend dehors.

Joey fait le tour de la maison et retrouve Dawson sur une chaise de jardin

Joey : Dawson !

Dawson : oui excuses moi de m’imposer, je sais que tu reviens de ton rendez vous

Joey : écoutes, si c’est de mon rendez vous qui s’agit…

Dawson : non pas du tout, non, je te le promets

Joey : comment t’étais au courant de ce rendez vous ?

Dawson : c’est Pacey qui me l’a dis. Inutile de te justifier, si quelqu’un doit le faire ici c’est moi. Je n’ai pas à venir comme ça.

Joey : et pourquoi t’es venu comme ça ?

Dawson : j’avais besoin de te voir. Ce soir, je… je me sens perdu, oui, je suis perdu

Joey : Dawson, à quoi tu t’attendais franchement, après avoir enlever subitement tous tes affiches et décider de laisser tomber ton cours de ciné ?

Dawson : ah… cette fois je n’ai pas réfléchi, j’ai agi.

Joey : Tu réfléchis maintenant et tu te rends compte que tu ne sais plus qui tu es, n’est ce pas ?

Dawson : oui c’est un peu ça.

Joey : tu ne sais plus où tu es, tu as perdu ce point fixe dans le ciel, la nuit qui t’aide à te repérer

Dawson : ton repère à toi, qu’est ce que c’est ?

Joey : je crois que je n’en ai aucun

Dawson regarde le ciel.

Dawson : qu’est ce que c’est ça ?

Joey : ah ! l’aurore boréale !

Dawson : non ! t’es sure Joey ? (Joey acquiesce) On n’est pas trop au sud à Capside ?

Joey : Il semblerait que non ! c’est bizarre, j’ai passé la soirée à l’attendre, et elle arrive là maintenant alors que je suis avec toi, ah !

Dawson : et c’est embêtant ?

Joey : non c’est normal ! je croyais qu’elle serait plus bleu que ça.

 

Ce script VF a été réalisé par kystis

[Outside Joey's House]
(Through a window, we can see Pacey inside.)
Pacey: Tomorrow night will be your night. We'll do whatever you want.
Joey: Something wild, insane and crazy?
Pacey: I promise.
Joey: Like what?
Pacey: Like I'll come home from work early and we'll wallpaper each other.
(Inside. Joey pauses to look at the script.)
Joey: No way. Sorry, we're done.
Pacey: What? We can't stop now! I don't know this stuff at all!
Joey: Sorry, Master Thespian, but the whole next page consists solely of
cooing, tickling and lap-sitting -- three things definitely not in my range
as an actress.
Pacey: (angrily) Okay, you're gonna be sorry tomorrow night when I get up on
that stage and panic, draw a complete blank and then just start ad-libbing
obscenities to the crowd.
Joey: (hesitantly) Actually, Pacey, I kinda thought I'd go on Saturday.
Pacey: (looks crestfallen) Saturday?
Joey: Yeah.
Pacey: No, no, you don't wanna come on Saturday. You gotta come on Friday,
it's opening night! Much better chance you'll get to witness some amusing
disaster. You know, like seeing me falling on my head or perhaps my co-star
hyperventilating from one of my intoxicating stage kisses.
Joey: (drolly) Yeah, you're known for those.
Pacey: (laughs) So, what do you say? Front row center?
Joey: (wiping the table) I can't. I kinda have this thing I have to do on
Friday night.
Pacey: (suspiciously) What thing?
Joey: (quietly) It's just this thing-- this guy.
Pacey: What guy?
Joey: AJ.
Pacey: (really high pitched) College guy?!
Joey: He's coming out to the Cape for a party and he invited me to go with
him.
Pacey: (high pitched again) You're goin' to a frat party?!
Joey: He's not that kind of a college guy, Pacey. I mean, have you ever
heard of the Aurora borealis?
Pacey: (knowingly) The northern lights.
Joey: Yes.
Pacey: (slightly offended) Yeah, I've heard of them. I mean, I may not be
Ivy League material, but if you give me a road map and a remote control, I
can probably find my way to The Discovery Channel and back.
Joey: Yeah, well there're like ten nights out of the year when you can
actually see the northern lights from this part of the world and tomorrow
may be one of them. And if you factor in the recent sunspot activity,
there-
Pacey: Northern lights, my ass. This guy is obviously just trying to
separate you from the Potter pantalones.
Joey: (annoyed) Pacey, read a newspaper once in a while. You cannot fake
geomagnetic activity.
Pacey: What? Well, yeah you can. Sure you can. You can fake anything.
Joey: No.
Pacey: Especially if you're some Ivy League egghead and its all part of some
grand astronomical make-out scam. I'm talking as the voice of reason here,
okay? I mean, come on. The chances of the northern lights appearing in the
night sky above Capeside are about as good as the chances of me acquitting
myself with distinction on that stage tomorrow night.
Joey: Yeah, well call me crazy, but I'll take those odds any day.
[Credits]
[Outside Capeside High]
(Dawson and Joey walk to school)
Dawson: So what do you think?
Joey: What do I think?
Dawson: Yeah.
Joey: I think you're going to be pretty bored in study hall, Dawson.
Dawson: It could be a very interesting opportunity to study some human
behavior while I figure out what my next move is going to be.
Joey: Just don't go joining the yearbook, okay? I mean, it's bad enough
that Pacey's doing this whole play thing.
Dawson: Tonight's opening night isn't it?
Joey: Yeah I-
(She's interrupted as Nikki comes up to Dawson)
Nikki: You dropped film class? Are you insane?
Joey: Um... I can tell you guys have a lot to discuss, so see you later.
(She leaves)
Nikki: (unsurely) This doesn't have anything to do with the film festival,
does it?
Dawson: No, its just, I need to walk away for a little while, you know?
Recharge my batteries.
Nikki: Well, the least you could've done was given me a heads up. We're
partners, Dawson. And in three days, we're supposed to stand in front of
our entire class and pitch a feature film.
Dawson: Nikki, I'm sure Mr. Jordan would be more than happy to give you an
extension and get you another partner.
Nikki: I don't want another partner. I want you.
Dawson: Look, who are you kidding? You've probably got the entire
assignment done already.
Nikki: (guiltily) Well, yeah. But I was gonna ask for your ideas!
Dawson: Well, if you did you would've realized that I don't have any.
Nikki: You don't have any ideas? Dawson, you are the most creative person
in the class!
Dawson: See, that's where you'd be wrong, because as of 8:15, I'm now the
most creative person not in the class.
[Backstage at Capeside High]
(Pacey and "Corie" walk nervously)
Corie: How are we supposed to go up tonight if you keep forgetting your
lines?
Pacey: I know the lines, okay? It's just that I got a bit of recall delay,
that's all.
Andie: (walking frantically) Where's Mr. Broderick? Our play is falling
apart at the seams! (She passes Pacey who's just kind of standing there)
Pacey. Just take it from the top.
Pacey: Sure thing, boss. (He just keeps on standing there.)
Andie: Your entrance.
Pacey: Entrance, right.
(He goes off. Jack enters)
Jack: Andie, Andie.
Andie: (exasperated) Not now, Jack. I- I- we're trying to do this line
read-through but Pacey has conveniently chosen to leave his memory at home.
Jack: Yeah, well about thirty minutes ago in English class, Mr. Broderick...
Andie: What?
Jack: Just come with me. Come on.
[Capeside High Nurse's Office]
(Mr. Broderick lays on a cot, a damp cloth on his head.)
Mr. Broderick: (quite the martyr) The nurse thinks its a kidney stone. My
wife's picking me up in five minutes.
Andie: No, no, no, no. The play's going up in less than 8 hours!
Mr. Broderick: I'm sorry, Andie. I'm not gonna make it there. You're gonna
have to take my place.
Andie: No, you don't understand. See, I have, um, tickets to sell and the
after party to set up. I can't do everything by myself.
Jack: I can do the tickets and the after party.
Mr. Broderick: There you go. Jack will help you.
Andie: But- but--
Mr. Broderick: I have faith in you, Andie. I mean, who am I kiddin'? It's
been your show all along. This is your night. (He hands her a black binder)
Here.
Andie: Your director's binder?
Mr. Broderick: It's yours now. And as the house lights fall over that magic
place we call the theater, all I ask is that you give pause for a fleeting
moment... and think of me.
(Andie looks stricken. Jack tries not to laugh, but can't help but
chuckle.)
[Capeside High Hallway]
(We see Jen as she walks towards the stairs. She looks down and sees Henry
at his locker.)
Jen: Henry!
(Henry immediately closes his locker and runs off. Jen goes down the stairs
after him.)
Jen: Wait, Parker! Parker, wait up!
(She chases him. He's running out of the building. She cuts him off and
catches him as he's coming out the door.)
Jen: Hi, Henry.
Henry: Jen.
(He starts walking away. She follows him.)
Jen: Okay, why are you avoiding me?
Henry: Why are you canceling my dinner tomorrow?
Jen: What makes you think that I'm canceling?
Henry: Ever since you agreed to this little dare-I-call-it date, you don't
even make eye contact with me in the hallway. It's like you've got this
giant blind spot in exactly my shape and size.
Jen: Okay, don't you think that maybe you're just being a little bit
paranoid?
Henry: Are you or are you not canceling our date?
Jen: I'm not. I'm not canceling anything.
Henry: (stops and smiles) You're not?
Jen: No. No, I'm- I'm just postponing.
(Henry turns and walks away angrily.)
Jen: Look, see its Pacey's opening night and I just figured that maybe I
should be there to support him.
Henry: So that's all this is about? The play?
Jen: Yeah. Yeah, that's all this is about.
Henry: Well, great.
Jen: (caught off guard) What do you mean, great?
Henry: I'll go with you. To the play. What time's curtain?
Jen: (pauses, somewhat reluctantly) Seven.
Henry: Alright, I'll be there. I mean, if that's all right with you.
Jen: (not believably) Yeah. Yeah, that's fine.
(She watches him walk away, looking guilty.)
[Joey's house]
(Bessie is attempting to get Joey to use an eyelash curler)
Joey: Don't even think about coming near me with that medieval torture
device.
(There's a knock on the front door)
Joey: (panicking) That can't be him.
Bessie: Relax. I mean, let Bodie get it and finish telling me how I'm not
supposed to worry about you going out with some much-older guy.
Joey: He's not that old, Bessie. He's like 19.
(There's a knock on the door of their room. Bessie opens it, shuts it)
Bessie: Well, it's a boy. Just not the one we expected.
(She opens the door again and lets Pacey in as she leaves.)
Pacey: (talking very fast this whole scene) Okay, so I tanked. I did. I
completely tanked.
Joey: (motherly) Calm down, Pacey. You're just nervous.
Pacey: No, no, no, this is way beyond nervous. You know that read-through
I had today? I couldn't remember a single line.
Joey: (calmly) I don't know why you're psyching yourself out like this. You
know the play, Pacey. We went through it two nights ago.
Pacey: No. I know the play when I'm running it with you. When I gotta do
it with actual human beings, nothing.
Joey: I know I suck for not being there. I'm sorry.
Pacey: (a little angrily) You do suck for not being there, don't ya? (going
back to the fast talking) Listen I'm gonna give you the opportunity to get
back in my good books, okay? There's still the after party I told you about
and, you know, don't say no too quickly because you're definitely going to
need a shoulder to cry on after this whole northern lights thing doesn't
work out.
Joey: (chuckles) Okay, I'll try but don't count on it, alright? Current
geomagnetic conditions are extremely favorable for auroral activity,
actually.
Pacey: Where did all this scientific mumbo-jumbo come from? I thought this
AJ dude was a poetry geek.
Joey: (proudly) He's interested in more than just that. He's a Renaissance
man.
Pacey: Fantastic. He can bore you in 7 languages.
Joey: No, just three actually. English, French and Latin.
Pacey: Latin?
Joey: Mm-hmm.
Pacey: Who speaks Latin? I mean, like Spanish, now that's the foreign
language of the people. But Latin, that's a dead language.
(Bessie comes back inside)
Bessie: He's here.
Pacey: Okay, thank you. (He promptly puts his hand on her face and pushes
her out of the room, shutting the door behind her.) It's not too late to
bail, okay? Believe me.
Joey: (getting annoyed) Why would I want to do that, Pacey?
Pacey: Because this guy's an operator, okay? I can tell, I mean, you know
the first thing he's gonna do when he comes through that door is he's gonna
pay you some lame compliment about how incredible you look tonight. (He says
the last few words with complete honesty as he looks her over.)
Joey: Pacey--
Pacey: I'm just lookin' out for you! (He follows her out of the room) And
then he'll try something cute, like a negligible, but not entirely
insignificant, amount of physical contact, you know what I mean? Like
helping you on with your coat, hmm?
Joey: (angrily) It's called being a gentleman, Pacey. I'm surprised you've
heard of it.
Pacey: (even faster) And this party he's supposedly taking you to, I bet it
doesn't even exist. And if it does exist, I will lay you money that our boy
wonder over there (motioning towards AJ who's standing in the foyer, looking
anxious) seizes the first possible opportunity to get you alone.
Joey: (commands Pacey as she would a dog) Stay.
(She walks over to AJ. They stare for a second at each other.)
AJ: Hey.
Joey: (quietly) Hi.
AJ: You look, uh you look amazing.
Joey: I should get my coat.
(Pacey watches as she gets it out of the closet. AJ helps her put it on.
Pacey looks on with hurt and anger. She looks at him for a second with
half-guilty, half-annoyed eyes.)
[Commercials]
[Outside a large house on the Cape]
(AJ walks down a staircase with two pewter mugs in his hands. He brings
them over to Joey who's looking up at the sky)
Joey: (greeting him) Hey. Thank you. So, who are all these people?
AJ: Well, the guy who owns the place is a mathematician. Once upon a time,
he was my mentor.
Joey: And everybody else?
AJ: His grad students mostly, some astrophysicists and left-leaning
impoverished academics, can't you tell?
Joey: And how would I tell?
AJ: Well, by the cheap haircuts, the unfortunate fashion sense, (he takes a
drink and grimaces) the pretentious taste in beverages. (throws it out)
It's mead. It's what Beowulf drank before he slew Grendel.
(Joey starts to drink)
AJ: (stops her) You know, I wouldn't its-- (he takes the glass)
Joey: Can't I have some?
AJ: No, no, no. It's alcoholic.
Joey: Ah. I thought that's what college guys look for.
AJ: What?
Joey: Opportunities to get high school girls all liquored up.
AJ: Well, only ones with very little imagination. Alcohol isn't exactly the
most sophisticated way to seduce a girl. (realizes what he just said) I
mean, there are better ways to go about it. Not that I'm- I mean... I
wasn't-I'm not planning on--
Joey: (looking around) Where's everyone going?
AJ: Oh. Cloud cover. Viewing conditions aren't exactly clear.
Joey: Does that mean no lights?
AJ: Well, not necessarily. It could clear up before midnight.
Joey: (sadly) Midnight?
AJ: Yeah, for some unknown reason, midnight, astronomical midnight to be
exact, is the best time for viewing auroral displays.
Joey: (laughing) So... that means we have quite a wait in store for us.
AJ: You're not gonna turn into a pumpkin if I keep you out that late, are
you?
Joey: (she shakes her head and shivers) But I might freeze to death so...
maybe we should go in side...mingle with those astrophysicists.
AJ: Let's take a walk first, want to?
Joey: (looking pensive) Sure.
[Capeside High School outside the auditorium]
(Jack is at a table handing out programs. Dawson is at the table to get
one. Andie walks up, dressed all in black)
Andie: (frantically) Oh, Dawson, there you are! Where's Pacey?
Dawson: Uh, as director shouldn't you have a better idea of that than I do?
Andie: (panicking) Oh!
Jack: What's going on?
/andie: Well, it's only twenty minutes till curtain call and my lead is
nowhere to be found.
Jack: I swear I saw him come in earlier.
Andie: Okay, so he's got to be around here somewhere, right?
Dawson: I'll go look for him.
Andie: Okay, Dawson, don't look, just find, please? And tell him not to
worry, I'm not going to kill him. Till after the show.
(Jack gives Dawson a worried look as Andie walks away)
[Capeside High School Gym]
(Pacey is playing basketball, already decked out in his costume and fake
sideburns. Dawson enters and watches him for a moment. Pacey gets a basket
and Dawson claps. Pacey turns, surprised to see him)
Pacey: How'd you find me?
Dawson: I have the misfortune of knowing how your brain works.
(Pacey takes a shot and makes it)
Pacey: You know, I seem to recall that the last time you and I were on a
basketball court together, I ended up getting my nose broken, didn't I?
Dawson: (he takes the ball) Pacey, we don't have time for this. You've got
a show to do.
Pacey: Just a couple more. You know it helps, it's part of the whole acting
process. (Dawson passes the ball to him)
Dawson: So what are you so nervous about? It's not like you've never acted
before.
Pacey: (nervously) Yeah. How many times did it take me to actually get that
sea creature thing right?
Dawson: Good point.
Pacey: Yeah. And at that point how many people were watching me? (Pacey
shoots) And for that matter, how many ex-girlfriends were there counting on
me to do a good job?
Dawson: (rebounds the ball) Let me ask you this...acting... do you like it? You
having fun?
Pacey: I kinda got blackmailed into the whole thing, but yeah, I'd have to
say it's been fun. Actually, it's been a blast.
Dawson: So then go in on stage tonight and have a blast. (He spins the ball
on his finger and then shoots it) That's all that matters, man, find what
you love to do and do it.
Pacey: (rebounds the ball) This is coming from a guy who just gave up his
life's passion to hang out with the underachievers in fourth period study
hall, right?
Dawson: I didn't give it up. (Pacey shoots) I just decided to spread it
around a little bit (Dawson goes for the ball)
Pacey: (annoyed) When did you become all zen? I thought you of all people
would be freaking out big time right now.
Dawson: Why?
Pacey: Well, I don't know, maybe because of Joey's big date with college
guy? (Dawson shooots and misses,.he runs after the ball)
Dawson: (laughs) I really suck at this game. (anxious to change the
subject) Alright, come on Olivier, your public awaits.
Pacey: What- what if this guy is some big sex maniac?
Dawson: (calmly) Joey's a big girl. I'm sure she can take care of herself.
Pacey: Take care of herself? That's all you've got to say about this? You
know were talking about Josephine Potter, the girl whose destiny is
intrinsically linked to your own?
Dawson: It had to happen eventually. You said that yourself. Let's go.
(Dawson exits and Pacey grudgingly follows)
[Capeside High Auditorium]
(Henry walks around looking lost. He spots Jen in one of the seats. She
looks back and waves)
Jen: (trying to get his attention) Hi. Henry.
Henry: Jen, I thought we were gonna meet out front.
Jen: Oh, I thought that whoever got here first was supposed to save seats,
so I did. (She turns to Grams who's sitting beside her) Henry, I'd like you
to meet my Grams.
Henry: (stuttering) Your- your grandmother?
Jen: Yup, uh, Grams this is Henry Parker.
Grams: Oh, well what a pleasant surprise. I've heard so much about you.
Henry: Nice to meet you.
Grams: Jennifer, why didn't you tell me Henry was coming? I would have
gladly stayed at home so that you two could be alone.
Jen: (as the lights dim) You know what, it looks like the show's starting.
We should take our seats.
(She maneuvers so that Grams is sitting between her and Henry. He looks
miserable as the audience applauds)
[Backstage]
(Andie runs frantically, as we hear the actors giving their lines onstage)
Telephone man: How long did you say you've been married?
Corie: Six days.
Telephone man: He won't notice the place is empty till June.
Andie: (directing one of the actors) Dawn, we've got to get you buttoned,
okay? You look great, don't be nervous.
Pacey: (entering) Andie- Andie.
Andie: (really fast)_Pacey, no! How could you do this to me? I sent your
understudy into makeup fifteen minutes ago!
Pacey: (nervously) That's good, um, I think he should stay there, cuz,
Andie, I can't do this.
Andie: But you can! (dragging him over and putting a tie on him) Come here.
You know what, I gave up on you knowing this word for word a long time
ago, so you're just going to get the general gist of it and you are gonna be
fine, okay? Come on, let's go.
Pacey: (hesitantly) Uh-
Andie: (pushing him towards the stage) Let's go, you're up!
Pacey: Uh, I don't know, uh--
Andie: Come on, come on, come on. Oh wait! No, no, no, suitcase! (she
picks up a suitcase that's laying around and hands it to him. He looks out
warily at the audience) Okay, go! (She pushes him onstage)
Corie: (running to him) Oh, Paul darling! (She gives him a long, forceful
kiss)
Pacey: (tongue tied) Uh--
Corie: Well? Say something!
(Dawson looks on from the audience)
Pacey: Uh- (breathes heavily and looks nervous)
(From backstage, Andie motions for him to do something)
Pacey: (still breathing heavily, regaining his composure) It's six flights!
Did you know that it's six flights?
(He throws down his coat. The audience laughs)
Corie: It isn't, it's five!
(Backstage, Andie rejoices)
[Outside on the beach]
(Joey and AJ walk in the moonlight)
AJ: Think you wanna go to an Ivy League school?
Joey: (shrugging) I dunno. I just know that if I don't try, you know, I'll
always wonder.
AJ: Wonder what?
Joey: If I was good enough, smart enough to do something really important
with my life.
AJ: You sound pretty driven.
Joey: (laughs) Yeah, driven by fear of failure.
AJ: You know, I think maybe sometimes that happens to girls who lose their
mothers when they're really young. They're really driven to succeed.
Joey: Like Madonna? (laughs)
AJ: Well, I was thinking more along the lines of the Bronte sisters, but--
Joey: For a while, I thought I liked art.
AJ: But now you don't anymore?
Joey: No, it- I do, I-- It's-- I don't know. It's like there's this person
that you wanna be for other people, you know, and to make them happy and to
make them proud of you. And then there's yourself and sometimes its really
hard to tell where one ends and the other begins. Does that make sense?
AJ: Yeah. Completely. You know, in Medieval Europe, they used to think the
Northern Lights were spirits of dead warriors.
Joey: And now?
AJ: Well, now we just know that they're charged particles of the sun
interacting with the earth's atmosphere.
Joey: (laughs) Charged particles. Not too romantic.
AJ: Think about it from the particles' point of view. Explicably drawn to
something, unable to resist.
(He moves in and they kiss. They pull away and stare at each other
open-mouthed)
Joey: (smiles and looks nervous) Um, you know, I just remembered I'm
supposed to meet someone somewhere.
AJ: Now?
Joey: Yeah. Can we go?
AJ: Yeah, sure.
[Commercials]
[Capeside High Auditorium]
(Pacey (Paul) is up in the rafters while Corie looks on)
Pacey: I'll come down when you've said it again, loud and clear.
Corie: What? Anything, Paul!
Pacey: Paul Bratter--
Corie: (repeating) Paul Bratter--
Pacey: Rising young attorney--
Corie: (she screams) Rising young attorney--
Pacey: Is a lousy stinkin' drunk!
Corie: Is a lousy stinkin' drunk... and I love him.
Pacey: I love you too, Corie. I mean, even when I didn't like ya, I loved
ya.
Corie: Then please come down, Darling, please!
(Andie looks on and smiles)
[The After Party]
(Jack comes up to Andie with a large bouquet)
Jack: For you.
Andie: Oh, you shouldn't have.
Jack: If you don't want em, that's--
Andie: No. I cannot believe that you did this in one afternoon, Jack, I
mean it's amazing.
Jack: Come on, you're the amazing one, Sis, and one word about how my people
excel at decorating, you're dead.
Andie: (to Jen who stands nearby with Henry and Grams) Hey.
Jen: Congratulations.
Andie: Oh, thank you so much.
(Andie and Jack walk away, leaving Jen with Henry and Grams. She looks
antsy)
Jen: You know, if you guys wanna grab some punch or something, I'm, um- um-
I'm just gonna be right back.
(She walks over to Pacey as Henry looks on nervously)
Pacey: You know, you better watch out. I think Grams is moving in on your
date.
Jen: And I think you'd better stick to comedy that's scripted.
Pacey: Good enough. Thanks for coming tonight.
Jen: I wouldn't miss it for the world. Opening night, packed house--
Pacey: And not a Witter in attendance, what a surprise. But Dawson's here.
Jen: Yeah, I saw him.
Pacey: And Jack.
Jen: That he is.
Pacey: And of course, you.
Jen: I am. But you know who's not here?
Pacey: Uh, the critic from the Capeside Clarion?
Jen: Joey.
Pacey: She couldn't make it. Big date.
Jen: That's too bad. She missed a great show and an incredible leading man.
Pacey: Well, thank you much.
Jen: Of course, you hardly noticed.
Pacey: Hardly.
Jen: Barely missed her.
(Joey comes up behind them)
Joey: Missed who?
Pacey: Nobody.
[After Party]
(Dawson sits alone at a table, Nikki comes up to him with a plate)
Nikki: I come bearing crudite.
Dawson: Thank you, I think.
Nikki: You know, Dawson, I think you're taking this whole precocious
teenager thing a bit too far. I mean, people shouldn't get disillusioned
and give up the biz until they're at least, I don't know, 25.
Dawson: It's not that big a deal, all I'm doing is drooping an elective.
Nikki: Film. You dropped film. I thought that was who you are.
Dawson: It's part of who I am. Remember at your house how you were talking
about how there were so many different things to be passionate about?
Nikki: Sure.
Dawson: Well, on that day I took all the movie posters off my walls. Every
last one. There's this image that I keep on coming back to. I'm ten years
old, my parents have take n me to see Jurassic Park. I'm sitting there,
fourth row center, popcorn in lap, flanked by Mom and Dad. These two
teenagers walk in, a guy and a girl, probably about our age. They sit in
front of us and they proceed to make out throughout the entire movie. And I
remember sitting there just being shocked that anyone would rather kiss than
watch this miraculous fantasy unfold on screen, you know? But actually I
tapped the guy on the shoulder and asked if he wouldn't mind keeping it
down. He looked at me like, one day kid you'll get it. And here I am, all
these years later, and I'm still not the kid who goes to the Movie Theater
to make out, and I'm not the kid who sat between his parents. I'm this
third person who's so busy analyzing everything that I can't enjoy anything.
I mean, the other two guys, they were having fun. I'm just not anymore.
And that's why I dropped film.
Nikki: So, uh, where are you gonna find this joy you once had but have now
lost?
Dawson: I have absolutely no idea. Any suggestions?
Nikki: Where were you when you had it last?
(Dawson eats, but doesn't answer)
[After Party]
(Joey and Pacey talk)
Joey: So you're a huge hit. I told you everything would work out.
Pacey: What're you doing here? Renaissance man bail on you?
Joey: No, it's just that it was getting late and the clouds are moving in
and since it's overcast there's really no chance of actually seeing the
Northern Lights from this latitude, plus it was getting cold so we just
decided that-
Pacey: He kissed you, didn't he?
Joey: (freezes) What makes you say that?
Pacey: (sincerely) He'd have to be a moron not to... and your lipstick is
smeared all over your face.
Joey: (rolls her eyes) That's what I get for letting Bessie talk me into
Very Berry, I guess.
Pacey: So are you gonna see this guy again?
Joey: I don't know. I mean, what's the point? I mean, he's older than me,
he's smarter than me, lives far away, a very not-insignificant problem
seeing as I can't even drive yet. How could I ever feel about him the way
that I--
Pacey: Feel about Dawson?
Joey: No. I was-- I was actually gonna say felt.
Pacey: Wanna know something, Miss Josephine Potter? I think the world may
just surprise you yet. I mean, you fall in love, it doesn't work out and
you think that it'll never happen again. But it does. Believe me, it
does. In the strangest of places.
Joey: What makes you such an expert, Pacey?
Pacey: (lightly) I'm an actor. You know, a poor player strutting and
fretting and all of the rest of that Shakespearean stuff. And as such, it
is my job to understand the sophisticated inner workings of the human heart.
Joey: (nods) I think I liked you better when you were brooding and
defeated.
Pacey: Uh-huh. (He looks past her)
Joey: What?
Pacey: Well, I think your date may not be over so soon after all. (He
points across the room. AJ is standing there. Joey looks and turns back)
Pacey: Well, go on. You know you want to.
Joey: Okay. (She hands him her drink) Thanks.
(She walks away while he watches sadly)
Henry: Jen!
(The crowd looks up)
Jen: Henry, what the hell?
(He has climbed up into the rafters just as Paul did in the play)
Crowd members: He's up in the rafters! Check it out!
Henry: Jen!
[Commercials]
[After Party]
(Henry is up in the rafters)
Jen: Henry, get down.
Henry: No.
Jen: I'm- I'm not kidding. Get down from there.
Henry: I'll come down when you say it loud and clear.
Jen: What? Say what?
Henry: I, Jen Lindley--
Jen: (embarrassed) I, Jen Lindley--
Henry: Am embarrassed to be here on a date with Henry Parker.
Jen: Am embarrassed to be here on a date with Henry Parker. Now get down!
Henry: I ignored him--
Jen: I ignored him--
Henry: I've taken him for granted--
Jen: I've taken him for granted--
Henry: And spent the last five months of my life making him miserable. All
to disguise the horrifying fact that I like him.
Crowd member: Get over it, Jen!
Jen: (not going to give in) Henry, get down.
(Henry looks crestfallen)
Henry: Could someone get a ladder?
(The crowd laughs)
[Docks]
(Joey and AJ walk along the water)
Joey: What made you come back?
AJ: I-- I never left. Since I dropped you off, I've been sitting in the
parking lot, thinking about how when someone says something you don't
understand, you're suddenly faced with this rather limited window of
opportunity in which you can ask the person to explain what they mean t, or
spend the rest of your life pretending you understood them. I just thought
I'd reopen the window. Did I do something wrong?
Joey: No, uh, AJ. I kinda panicked. And you know that thing called grace
under pressure? Well, I don't really have it, not even a smidge.
AJ: Joey, it was jut a kiss. It wasn't the running of the bulls in
Pamplona.
Joey: When you kissed me, I suddenly realized that I was standing there with
this person who, you know, has skipped about a zillion grades and knows
everything about everything. And I knew that the minute that you stopped
kissing me, you would realize that you had made a terrible mistake because--
AJ: Because why?
Joey: Most things that you talk about, I don't even know what they are.
Things like literature and science and history just pour out of you like
you're this Good Will Hunting impersonator. Is there anything that you're
not an authority on?
AJ: Girls. Beautiful girls: their hopes, their dreams, what makes them
tick. I wish I knew a little more about that.
Joey: Me too.
AJ: You might know more about that than you think you do.
Joey: (looking up) So I guess we never got to see the Northern Lights.
AJ: No. Next time. You know, I've seen them before.
Joey: Could you tell me about them?
AJ: It's like the sky you've know n your whole life, the one you've looked
up at every night as a kid, only you look up at it and it's like it's on
fire. You're flooded with all these brilliant colors.
Joey: Sounds kind of scary.
AJ: Yeah, it is. But beautiful.
[After the After Party]
(Andie and Jack clean up)
Jack: Not too glamorous, huh? Stuck with clean up duty on your big night.
Andie: I don't mind.
Jack: I'm sorry Dad couldn't be here.
Andie: Oh, don't be sorry. That actually kinda made it better. You know,
all these people around who don't know me so well, who believe in the person
I am today, that don't really know everything that I used to be. It was
great. The whole night, I felt like--
Jack: The belle of the ball?
Andie: No. More like me, like myself.
Jack: Now that is some of the best news I've heard in a long time.
Andie: I had this, uh, this mantra in the hospital. You wanna hear it?
Jack: Yeah.
Andie: Structure and purpose. I mean, I know it was just a stupid little
school play, but that's what it was to me: structure and purpose. I think
when you have something like that in your life, you know, to hold on to,
that's not another person, but it's more like a part of yourself, like a
goal or a dream, the whole world falls apart around you, you'll be okay.
Jack: And you are okay?
Andie: Yeah, I'm great.
Jack: Sure you're that great? (He points to Pacey, who's sitting outside)
Andie: There's one way to find out. (She gets her coat and goes out)
[Outside]
(Pacey sits on a bench. Andie approaches)
Andie: Hey.
Pacey: (surprised) Hey.
Andie: You weren't exactly the life of the party tonight.
Pacey: No. I- I guess I got a lot of stuff on my mind.
Andie: Yeah. It's too bad your parents couldn't come.
Pacey: Well, as it turns out, there were a lot of people who couldn't make
it tonight. So, c'est la vie.
Andie: Yeah, but I mean, too bad they couldn't see you being the star and
all.
Pacey: I think you and I both know who the real star of that production is.
I mean, the actors, all we do is come on at the last moment and grab all the
glory. Whereas the people who work behind the scenes, you guys are the ones
that make everything happen. I mean, nobody even knows all the work that
you guys do.
Andie: They know. So, uh, looks like you're gonna get that guaranteed C in
English.
Pacey: You're disappointed, aren't ya? About my pathetic return to the
depths of academic mediocrity.
Andie: I'm not disappointed. Girls have these idiotic, misguided notions
about guys. I mean, we think we can spruce them up and turn them into
something they're not.
Pacey: In your defense, I wasn't exactly what you'd call a luxury model. I
did have fixer-upper written all over me.
Andie: Yeah, you pretty much were a price to sell weren't ya?
Pacey: Yes I was. Damaged goods.
Andie: But, uh, thing is, Pacey, I was wrong. There was never anything
about you that needed fixing up. And there never was and there never will
be, cuz you're perfect as is.
Pacey: You too, Andie.
(They hug)
Andie: So, uh, what do you think my next project should be? Definitely
won't be involving you.
Pacey: No, no, my people will certainly not be calling your people.
Andie: I was thinking maybe an all-girl cast.
Pacey: Or perhaps puppets. Puppets are very good, they're very direct,
unlike myself.
[Outside]
(Henry and Jen walk together)
Henry: I can't remember when I've felt this depressed. Oh yeah, ten minutes
ago.
Jen: You'll get no sympathy from these quarters.
Henry: I know. For a second there I thought I saw you smiling.
Jen: You are not like other boys, has anybody told you that before?
Henry: Yeah, you.
Jen: It's just that you've got to stop it with these grand gestures, these
larger-than-life public declarations. I- You're like the Christ o of
teenage crushes.
Henry: Who's Christo?
Jen: He's kinda like a sculptor, he does these really large-- nevermind.
It's just that you don't have to try so hard.
Henry: It's just that I wanna know you, Jen Lindley. I wanna be honest with
you, totally and completely honest.
Jen: Nobody can ever be completely honest, Henry. No one over the age of
six, that is.
Henry: I can.
Jen: You know what, you can, can't you? I don't know what it is or how you
manage to keep it for so long, but you've definitely got that thing that
children have.
Henry: You have it, too, you've just forgotten about it.
Jen: No, Henry, I don't think that I ever had it.
Henry: Then I can teach you. Just say whatever's in your heart right now,
right at this instant.
Jen: (She give him a peck on the lips) Is that honest enough?
Henry: Almost. I'd say about 70 %.
(He kisses her)
[Joey's doorstep]
(Joey walks to the door as AJ drives away. Bessie is there waiting for her)
Bessie: Not so fast. A certain boy we both know is waiting to see you.
(Joey goes around to the side of the house where Dawson is waiting)
Joey: Dawson?
Dawson: Yeah, I'm sorry to show up like this. I know you just got back from
your date.
Joey: If that's what this is about--
Dawson: No. It's not. It's not, I swear.
Joey: (She walks up cautiously) How did you know about my date anyway?
Dawson: Pacey told me. And you don't have to explain. If anybody has to
explain, it's me, showing up like this.
Joey: (Sits) So why did you show up like this?
Dawson: (Sits) I needed to see you, you know? I just suddenly felt very
lost.
Joey: How did you think you were gonna feel after you took down all your
posters and suddenly decided to drop film class?
Dawson: Well, I didn't think. I just did.
Joey: And now you're thinking and you realize you don't know who you are
anymore?
Dawson: Something like that, yeah.
Joey: I think you lost your True North, the fixed point in the night sky
that you guide yourself by.
Dawson: What about you? What's your True North.
Joey: I don't think I have one.
Dawson: (looks up) What is that?
(Joey looks up and sees bright lights in the sky)
Joey: The Aurora Borealis.
Dawson: The Northern Lights? Aren't we a little far south for that in
Capeside?
Joey: Apparently not. It's funny, I have been waiting all night for this
and it happens now. With you.
Dawson: Is that a bad thing?
Joey: No. It's- it's just typical. (There's a long pause as they both look
up at the sky) I thought that they'd be bluer than this.

The End


Source : www.multimania.com/rossnm

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Syliam31  (22.03.2021 à 12:52)
Message édité : 17.04.2021 à 21:42

Effectivement, c'est encore un très bon épisode de la saison 3.

Au début de l'épisode, Joey avoue à Pacey qu'elle ne sera pas présente pour la première représentation de sa pièce de théâtre ce qui va légèrement agacer Pacey au point que celui-ci essaiera de discréditer AJ auprès de Joey. Pacey commence enfin à accepter et à se familiariser petit à petit avec ses récents sentiments pour Joey.

Plus tard, Pacey reviendra voir Joey paniqué car il pense avoir oublié son texte alors qu'elle se prépare en attendant impatiemment AJ pour son rendez-vous avec lui. Il s'efforcera par tous les moyens à la faire changer d'avis en lui faisant comprendre qu'il a réellement besoin d'elle. Petite parenthèse: j'adore quand Pacey met sa grande main sur le visage de Bessie pour la pousser hors de la chambre alors qu'elle venait annoncer l'arrivée d'AJ à Joey, c'est ce qui fait sa personnalité originale, espiègle et son charme fou! On le sent très agité par l'arrivée d'AJ, il parle vite et prédit parfaitement la façon dont AJ va se comporter avec elle pour leur premier rendez-vous! 

Dawson va avoir une discussion avec Pacey pour alléger un peu son stress dans le gymnase avant sa pièce, et quand Pacey va évoquer le rendez-vous de Joey avec AJ, on sent que les rôles ont bien changé. Pacey est devenu aussi angoissé que Dawson pouvait l'être dans les saisons précédentes dès que quelqu'un s'approchait un peu trop près de Joey et Dawson lui, a pris la désinvolture légendaire de Pacey....c'est assez drôle de les voir chacun dans un registre qui n'est habituellement pas le leur.

Pendant, ce temps la pièce se joue et on voit Andie exceller dans son rôle de metteuse en scène. La pièce est d'ailleurs une réussite grâce à elle.

AJ embrasse Joey mais celle-ci semble mal à l'aise et lui dit qu'elle a un rendez-vous avec un ami. Pour l'instant, on ne sait pas encore ce qui se passe réellement dans la tête et le coeur de Joey. Après la représentation, Pacey semble absent ce que ne manque pas de remarquer Jen, elle vient donc lui parler et lui faire savoir qu'elle comprend ce que l'absence de Joey provoque en lui... Joey arrive à ce moment là, il discute avec elle et comprend qu'AJ l'a embrassé, il dit aussi à demi-mot qu'on peut retomber amoureux sans s'y attendre après une déception amoureuse mais elle ne va pas saisir l'importance de cette révélation. Pacey va sembler bien triste quand il va la voir repartir avec AJ.

Finalement, j'arrive à comprendre que Joey ne se rende pas compte que Pacey est amoureux d'elle, déjà pour lui les sentiments qu'il ressent sont tout nouveau et ne sait pas vraiment comment les aborder et du côté de Joey c'est pire, il n'y a pas si longtemps ils n'étaient liés que par rapport à Dawson et n'avait pas de réelle relation amicale, ils ne se parlaient que pour s'envoyer balader. Donc c'est compréhensible qu'elle ne voit pas les changements récents dans l'attitude de Pacey car cela fait peu de temps que leur amitié a évolué et en plus elle a les yeux braqués sur AJ..... difficile pour elle de comprendre les signaux que Pacey essaie de lui cacher tant bien que mal! La seule à avoir réalisé est Jen car elle avait le recul nécessaire pour apprécier cette relation naissante avant même que Pacey ne comprenne ce qu'il lui arrivait!

labelette  (03.11.2019 à 14:19)

Encore un très bon épisode ! Dans cette troisième saisons, il y a des épisodes vraiment moyens et d'autres très bons.

Pacey est clairement à fond sur Joey, c'est tellement mimi. Mais ce n'est pas étonnant qu'elle ne voie rien, Pacey est avant tout le meilleur copain de Dawson.

Jen est odieuse avec Henry, ce qu'elle lui fait à l'avant-première (ne pas dire que sa grand-mère est là, ne pas se mettre à côté de lui) est vraiment nul. Et ce qu'il se passe entre eux ne me passionne toujours pas (et franchement, il y a un futur couple tellement plus intéressant à regarder !)

jptruelove  (22.09.2019 à 17:47)

Joey, comment peux tu ne rien voir??? Pacey est amoureux, c'est clair!!!

J'ai du mal avec A.J. et je suis aussi étonnée que Pacey que ce rendez-vous ne fasse rien à Dawson...

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Merci au rédacteur qui a contribué à la rédaction de cette fiche épisode

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