Un grand merci à Olivia pour ce script !!!
Dans la voiture des potter.
Dawson apprend à conduire à Joey.
Dawson : De la délicatesse, il faut opérer avec délicatesse, d'accord ? C'est un peu comme un renvoi d'ascenseur , ouais, voilà, c'est ça tu comprends, bon tu peux peut-être essayer encore une fois.
(Joey freine brusquement.)
Dawson : Attends ! Attends ! Joey... Joey, tu te souviens de ce que je t'ai dit, il faut appuyer sur la pédale d'embrayage avant de passer la vitesse, est-ce que ça t'évoques quelques choses ou... Bon là tu es au point mort, alors tu mets le pied sur la pédale et... tu passes la première.
Joey : Non, non, j'arrête, d'accord, les leçons de conduite, on oublie, parce que c'est vraiment trop difficile.
Pacey qui était allongé derrière, se lève : On est arrivé ? Ben, à quoi vous jouez, un peu de sérieux les jeunes, on n'a pas fait la moitié du trajet, j'aimerais bien savoir ce que vous avez trafiqué tous les deux pendant tout ce temps.
Dawson : Je compte faire la preuve qu'on ne doit jamais apprendre à conduire à ses amis.
Joey : Il faut dire que tu n'as rien d'un Lloyd Dobler, Dawson.
Dawson : Ah, oui, et qu'est-ce qu'il faut comprendre ?
Joey : Dans le film "Say Anything", John Cusack initie sa partenaire à la conduite.
Dawson : Ah oui.
Joey : Si je me souviens bien, c'était un modèle de patience, lui.
Dawson : Si je me souviens bien, elle était docile et attentive, elle.
Pacey sautant de la voiture et s'accoudant à la portière du côté de
Dawson : les amis, tachons de revenir à de meilleurs sentiments. Qu'est-ce que tu en dis Dawson, toi et moi, nous pourrions inviter Miss Joséphine Potter à sortir en ville avec nous ce soir, sauf si bien sûr tu as un plan pour la st Valentin, avec ton dévoreur de volumes anciens.
Joey : Non, parce que justement il dévore ce soir.
Pacey : Pardon ? Il faut vraiment être nul pour rester le nez dans ses bouquins, au lieu de sortir avec sa dulcinée à la st Valentin
Joey : Je sais que c'est une idée que tu as du mal à intégrer, mais il y a quand même plus de gens que tu ne croies, qui ont envie d'évoluer et de réussir de brillantes études.
Dawson au milieu des deux : Si tu n'as pas de projet, sors avec nous, ce sera sympa.
Joey : Ca dépend de ce que timide et simplet ont prévu comme sortie.
Pacey : Figure-toi que l'entreprenant Matt Caufield, organise une super soirée, anti-St Valentin.
Joey : Pourquoi iriez-vous à la super soirée de Matt Caufield ?
Dawson : Avec tout ce qu'on raconte sur ce projet, pourquoi on irait
pas ?
Joey : Franchement là, tu m'étonnes !
Dawson : Pourquoi ?
Joey : Matt Caufield, non mais c'est tout le contraire de toi, ce type, il est ignoble, et ses fêtes sont infâmes, il paraît que c'est une vrai
débauche à chaque fois, c'est pas ton style Dawson !
Pacey : Enfin, pourquoi tu reproches à ton vieil ami, de vouloir changer d'horizon, il n'a pas le droit de s'éclater, c'est ça !
Joey : Et pourquoi veut-tu à tout prix l'entraîner dans un milieu sordide, ou seul les obsédés comme toi, trouvent leur compte ?
Dawson : Bon, écoutez, ce débat sur mon évolution est-on ne peut plus passionnant, mais il faut y aller si on ne veut pas être en retard en cours.
Joey : J'avoue que l'idée de vous voir tous les deux sombrer dans le ridicule est relativement séduisante, mais je préfère quand même décliner votre invitation, moi ce soir c'est cinéma !
Pacey : Alors là je trouve que c'est une excellente idée Joey, et qui va te conduire au ciné ?
GENERIQUE
Lycée de Capeside. Dawson et Pacey marchent devant le lycée.
Plan sur Matt Caufield.
Pacey : Non, mais tu imagines la vie qu'il mène ce type.
Dawson : On raconte qu'il a couché avec 6 pom-pom girls en un week-end.
Pacey : On n'a pas le choix mon vieux, faut y aller à sa fête.
Dawson : Non, je ne sais pas, peut-être... peut-être que Joey a raison...
Pacey : ahh... Mais qu'est-ce que c'est que ça, Skywalker est en proie au doute ?
Dawson : Tu sais je n'ai pas trop la carrure pour faire carrière dans l'hédonisme !
Pacey : Dawson, s'il te plaît, jette toi à l'eau, répond à l'appel de l'action; ta journée de héros commence ici, mon ami.
Dawson : Pacey Witter, ou le "Ioda" du pauvre.
Pacey : C'est curieux mais, je me suis toujours senti plus près de Yann Solo moi, le polisson de service, d'une absolue décontraction.
Jack s'approchant : Hé, les gars ! Attendez !
Pacey : Tiens voilà mon Chewbacca !
jack : Quoi ?
Pacey : mmm, sans importance, la pêche a été fructueuse ?
Jack : oui, oui, j'ai parlé à des joueurs de l'équipe, et il s'avère que l'endroit est 100 % confidentiel. Caufield et ses pottes ont sans doute peur que la police l'apprenne et que, qu'il fasse tout capoter, par contre ...(sourire malicieux), j'ai le mot de passe !
Pacey : Géant !
Dawson : Qu'est-ce que c'est ?
Jack reprenant son sérieux : J'assure au Kung-fu !
Dans une banque de sang.
Infirmière : Je vous l'ai dit hier Henry, vous ne pouvait vendre votre plasma que toutes les 72 heures.
Henry insistant : Mais je me sens bien !
Infirmière : Je sais que votre jeune cœur et ses artères seraient capable à eux tous seule de remplir la banque du sang régionale, mais je suis désolée.
Henry : Pourquoi ? Enfin, j'ai rendez-vous avec un ange ce soir, tout est déjà quasiment parfait, j'ai travaillé pendant 2 semaines et demie dans son restaurant favori pour lui offrir un dîner, en plus j'ai réussi à réserver une des meilleures tables, et si je vendais encore un petit peu de mon sang, j'aurais de quoi lui acheter un cadeau.
Infirmière : Pas question d'enfreindre la règle.
Henry : Nicole, quelque part il y a un garçon qui ne cesse de penser à vous, qui rêve constamment de vous toutes les nuits, un garçon qui vendrait son sang rien que pour vous offrir du bonheur.
Nicole (infirmière) : Et bien, il est en retard !
Henry : Et si tout s'écroule parce que quelqu'un refuse d'enfreindre la règle pour lui.
Nicole (elle souffle) : Relever votre manche Henry, et promettez moi de vous reposer après cette soirée capitale.
Dans Capeside. Pacey court vers Doug, qui est dans sa voiture, en train d'écouter de la musique.
Pacey : Salut Doogie !
Doug : Tiens donc, que me vaut cet immense honneur ?
Pacey s'accroupi à la hauteur de Doug : Pourquoi ? Un citoyen n'a pas le droit de parler à son frère, je suis pas toujours lu par des arrières pensées, et qu'est-ce que c'est que ces cris ? On se croirait dans une messe noire, c'est infernal !
(il parle de la chanson que Doug est en train d'écouter)
Doug : (rires) Oh ! Tu entends cette voix Pacey, c'est du pur bonheur, non mais écoute ça, cette fille c'est une vraie diva...
Pacey : Ecoute, si tu continues dans ce registre mon cher Doogie, je vais très vite ma sentir obliger de lâcher une sale de grosse vanne stéréotypée sur les gays qui te laisseront tout tremblant.
Doug : Ce fut un plaisir Pacey, mais le devoir m'appelle.
Pacey : Dis-donc, je pourrais peut-être patrouiller avec toi ce soir ?
Doug : Et pourquoi cette envie soudaine ?
Pacey : Quelle question ? Tu es mon frère aîné, tu es mon modèle Doogie, traite-moi de fou si tu veux, mais je me dis que se serait fascinant de passer une nuit en compagnie du super flic Douglas Witter...
Doug : Pas ce soir, d'accord ?
Pacey : Pourquoi ?
Doug : Parce que se serait pas marrant pour toi ce soir, c'est à moi que revient la noble et délicate tache de surveiller le terrain de golf.
Pacey souriant : mmm, le terrain de golf
Doug : Ouais, un citoyen très inquiet nous a alerté, apparemment des p'tits malins organiseraient une fête là-bas ce soir, alors, au fait, tu n'aurais pas entendu parlé de ce projet ?
Pacey : Une fête au terrain de golf ?
Doug : Ouais
Pacey : Non, non, j'avais entendu parler d'une soirée d'enfer sur l'île aux sorcières mais elle a été annulée, bon bref, merci Douglas Witter.
Maison des Macphee. Andie est dans sa chambre au téléphone, Jack dans le couloir.
Andie : Tu tournes à gauche sur "Rivebord", et c'est la troisième maison sur le trottoir de gauche, je t'attends pour 8 heures. Allez ! Kat ! S'te plaît, faut que tu viennes vraiment, mais si ce sera sympa et puis ça te changera les idées, t'en a besoin hein ! Ouais génial, à tout à l'heure, je t'embrasse.
Andie raccroche, Jack entre dans sa chambre.
Jack : Kate ? Quel Kate ?
Andie : Kate Douglass ! Elle va venir pour le week-end, elle logera à la maison.
Jack : Kate Douglass, alias mon ex petite amie.
Andie : Alias une de mes meilleures amies, aussi.
Jack : T'aurai pu me demander si j'étais d'accord au moins avant de l'inviter chez nous !
Andie : Jack, c'est la St Valentin, et elle vient de rompre avec son petit ami dans ce cas là ça aide de changer de décor, et puis y'a un moment ou...
Jack : Tu lui as parlé de moi ?
Andie : Bein, oui c'est normal, vous vous connaissez.
Jack : Qu'est-ce que tu lui as dit ?
Andie : Que ça roulait !
Jack : Quoi d'autre ?
Andie : Quoi d'autre ?
Jack : Quoi d'autre ?
Andie : Rien d'autre, d'accord je lui ai rien dit là dessus.
Jack : T'es incroyable !
Andie : Jack, entre nous, c'est pas sorcier, hein, elle est dans le salon, tu lui demandes si elle veut un verre d'eau, et ensuite tu lui annonce que maintenant t'aimes les garçons !
Chez la grand-mère de Jen, , Jen choisit une robe
pour la St Valentin.
Jen : Qu'est-ce que tu en penses, rouge ou noir ?
Grand-mère : C'est la St Valentin, rouge ça va de soi.
Jen : D'accord, c'est ce que je pensais moi aussi.
Grand-mère : A la St Valentin, c'est naturel d'avoir le trac, c'est un des jours les plus existants qu'il soit.
Jen : Annhh.. Je n'ai pas le trac, rassure-toi, c'est un jour ordinaire, un dîner ordinaire.
Grand-mère : Ce n'est pas un jour ordinaire, c'est le jour où St Valentin a préféré donner sa vie aux romains plutôt que de cesser de marier de jeunes fiancés chrétiens, et, et là, je sens son esprit flotter autour de nous.
Jen : Oh ! On appelle ça des courants d'airs, et en général ils se glissent sous les portes vers la mi-février.
Grand-mère : Oh, Jennifer, tu es beaucoup trop jeune pour être déjà blasée.
Jen : Comment ça blasée, je trouve ça génial qu'il y ait un jour où nos sentiments font marcher le commerce.
Grand-mère : Même le tintement discordant d'une caisse enregistreuse ne fera pas reculer l'amour.
Jen en parlant de sa robe : Il manque un petit quelque chose.
Grand-mère : Tu es ravissante, Jennifer tu es ravissante !
Jen : Non, franchement, je trouve qu'il manque un truc.
Grand-mère :Oh ! Un cou dégagé sans rien, il n'y a pas mieux pour le premier rendez-vous, chaste, pure.
Jen : C'est tout à fait moi ça !
Grand-mère : Tu sais je me suis rendue compte que le mieux lorsqu'on
est un peu tendu, c'est d'inspirer bien à fond et d'expirer.
Jen : Je croyais avoir été clair, je ne suis pas tendu d'accord, je n'ai pas la moindre raison d'être nerveuse ou d'avoir le trac, j'ai eu pleins de rendez-vous, avec pleins de garçons différents, pleins de fois différentes, c'est un rendez-vous ordinaire, je t'en pris Grand-mère n'en fait pas tout un plat, ce dîner n'a rien d'extraordinaire, alors arrête !
Grand-mère : Amuse-toi bien chérie ! (elle sort)
Jen devant son miroir : pfouuuu...
Dans la voiture qui les mène à la fête, Andie au volant, puis Kate et Jack.
Andie : Bon, alors, le planning. D'abord on retrouve nos amis au club et ensuite on essaye de trouver où se passe cette fête.
Kate : Jeckers ? Tu es bien silencieux pour quelqu'un que je n'ai pas vu depuis 1 an ?
Jack : Ca fait bizarre de te voir, c'est pour ça.
Kate : Je t'ai manqué pendant tout ce temps ?
Jack : Evidemment
Kate : j'suis du genre à beaucoup manquer aux autres, qu'est-ce que tu en dis ?
Jack : Que c'est extrêmement bien vu.
Kate : Raconte, y'a-t-il une fille qui compte plus que les autres dans ta vie ?
Jack : Euh..., en fait c'est drôle que tu me demandes ça...
(Kate se met à pleurer soudainement)
Jack : Il y a quelque chose que j'aimerai que tu saches...
Andie : Kate, mais qu'est-ce que tu as ?
Kate en pleurant : Mon petit ami, il a commencé par cette phrase le soir où notre relation s'est arrêté, quand, j'ai voulu savoir ce qui n'allait pas, il a dit, c'est drôle que tu me demandes ça, et il a enchaîné en m'annonçant qu'il était gay...
Nuit de la soirée, au terrain de golf, Dawson et Pacey.
Pacey (mimant une partie de golf) : Nous voici au 18 ème green d'Augusta, si Pacey Witter rentre ce "put" il deviendra le plus jeune de tous les vainqueurs du master, une tension extrême se lit sur le visage de sa fiancée, l'actrice au talent inégalée, Melle Julia Roberts...
Andie : Salut !
Pacey : Mcphee, j'ai fait tombé mon club à cause de toi !
Andie : oohh ! Quelle tragédie, aahh... Dawson , Pacey, j'aimerai vous présenter mon ami Kate Douglass !
Kate : Bonsoir !
Dawson : Enchanté Kate Douglass !
Kate : Ravie, les amis de Jeckers deviennent automatiquement les miens.
Pacey : Jeckers ? J'ai l'impression qu'elle vient de dire Jeckers.
Jack : Nous nous connaissons depuis un bail, un long bail
Kate : Oui, Jack a été mon 1er petit ami.
Jack : ouais.
Pacey : euhh, un très long bail
Kate : Euh, autant vous prévenir tout de suite, je viens de rompre avec mon petit ami, il est homosexuel, et je suis dans un état émotionnel très très chargé, ok, merci de votre attention.
(Les 3 garçons se lancent des regards)
Pacey : Vous permettez une minute, merci
(Pacey prend à part Dawson)
Pacey : Tu as entendu ce qu'elle a dit ?
Dawson : Oh, oui, c'est terrible pour elle avec Jack ça ne fait pas 1 mais 2 petits amis gays !
Pacey : Euh, en réalité, je ne voulais pas revenir sur ce qu'elle a dit, mais plus sur ce qu'elle veut dire.
Dawson : Y'avait quelque chose à décoder ?
Pacey : Cette fille à de toute évidence besoin d'oublier l'amour qu'elle vient de perdre, hein, même si ça ne dure qu'un week-end, elle a besoin de se changer un peu les idées.
Dawson : Ohh, Pacey !
Pacey : Tu te rends compte la soirée vient de se transformer en conte de fées et toi mon ami, tu peux devenir un prince charmant.
Dawson : Je voyais ça sous un autre angle, pour être franc.
Pacey : Oui, et je suis justement là pour élargir ton champ de vision, hein ?
(Ils rejoignent les autres)
Jack : Regardez qui arrive !
Andie : Oh ! Joey ! Salut, ça va !
Joey : Bonsoir ! Ca va , Bonsoir tous le monde !
Pacey : Tiens, tiens, tiens, comme c'est étrange, ça ne peut pas être Miss Joséphine Bulldozer, vu que normalement la demoiselle en question devait boycotter cette soirée.
Joey : Je suis venue m'assurer que tu n'allais pas débaucher Dawson.
Dawson : Joey j'apprécie ta sollicitude, mais je peux sortir sans être flanqué d'un chaperon.
Joey : Croie-moi un jour tu me remercieras, si Pacey Witter insiste pour être le diable juché sur ton épaule gauche, je peux être au moins l'ange qui sera juché sur ton épaule droite.
Pacey : Bien, dans ce cas, viens avec moi, mon cher petit ange, tu es le bienvenue, seulement il est hors de question, je répète hors de question que tu sabotes notre soirée.
Henry frappe à la porte de Jen
Jen : Bonsoir
Henry : Bonsoir
Jen : Henry, ça va ? Tu as l'air mal en point.
Henry : J'en rêve depuis tellement longtemps que si je parle j'ai peur de me réveiller.
Jen : Tu es réveillé
Henry : Tu es splendide
Jen : Toi aussi
Henry : On porte la même couleur
Jen : Oh ! Noir, ma grand-mère dirait sans doute que c'est une manifestation de l'esprit de la St Valentin
Henry : Bien sur je le crois moi aussi. Tiens c'est pour toi
(Il lui offre une rose)
Jen : Oh ! Merci Henry, c'est parfait
Henry : Toute la soirée sera parfaite
(Jen se pique avec une épine de la rose)
Oh, j'suis vraiment navré
Jen : non, non, c'est rien
Henry : Oh, tu saignes ce n'est pas rien
Jen : Mais si ça va je t'assure ce n'est qu'une égratignure.
Le groupe se rend à la fête. Ils sont deux par deux dans des petites voitures de golf, une avec Pacey et Joey, une avec Jack et Andie et une autre ave Kate et Dawson.
Voiture 1
Joey : Bravo, s'était à peu près aussi subtile qu'un film d'Oliver Stone
Pacey : De quoi tu parles ?
Joey : De jeter Dawson dans les bras de cette fille
Pacey : Quoi ! T'es jalouse !
Joey : Non, Non, je m'inquiète pour lui c'est tout
Pacey : Pourquoi ?
Joey : Parce qu'il est à côté de ses baskets, tu le vois pas ?
Pacey : Je suis d'accord avec toi Joey, à fond, Dawson est perdu ses temps-ci, c'est pour ça qu'il a besoin de vivre le plus grand nombre d'expériences possibles
Joey : Pacey, pourquoi faut-il que l'expérience se traduise toujours en termes de supers fêtes, de gueules de bois, et flirts sans lendemain ?
Pacey : Et sans ça, qu'est-ce qu'on ferait nous les hommes ? Hein, tu
voudrais qu'on s'abonne à des clubs de lecture peut être ?
Joey : T'es d'une mauvaise foi !
Voiture 2
Jack : Quelle angoisse !
Andie : Il faut que tu lui dises
Jack : Le moment serait mal choisi, je veux pas lui filer des complexes
Andie : Bein, oui, mais tu vas pas l'éviter toute la soirée, voyons
Jack : Si je lui annonce maintenant je vais encore la faire souffrir
Andie : Oh ! Arête ! C'est toi que tu veux ménager !
Jack : Quoi !
Voiture 3
Kate : Y'a-t-il quelque chose en moi de terriblement repoussant ?
Dawson : Euh, non, je ne crois pas, non
Kate : Dave, le garçon avec qui je viens de rompre, le garçon qui vient de se révéler oh ! et tellement homosexuel et tellement fier de l'être, me disait régulièrement je suis habitué à toi, était-ce une façon gentil de me dire qu'au fond, il me trouvait d'un laideur sans nom, tu me trouves laide, toi honnêtement ?
Dawson : Non, Tu es très belle, enfin dans le sens où on l'entendait avant que ce mot soit galvaudé
Kate : Comment tu t'appelles déjà ?
Une fois arrivé à l'endroit où se déroule la soirée, ils descendent de voiture et se dirigent vers la foule.
Joey : Il passe Scream 3 au Rialto, on peut toujours y aller, hein
Pacey : Relax Potter !
Jack : A votre avis qu'elle sera la réaction de ces types quand ils verront qu'on débarque dans une teuf d'enfer sans y avoir été conviés ?
Andie : Euh, excellente question que vous auriez peut-être pu soulever avant de débarquer sur les lieux, alors qui veut aller boire un chocolat chaud ?
Pacey : Attendez, on n'a pas fait tout ce chemin pour rien
Matt Caufield arrive
Matt : C'est une fête privée, autant que je sache aucun de vous n'a été invité ?
Andie : Euhh.. Très juste, on s'est trompé, alors on va s'en aller, hein ?
(Jack la retient)
Matt : Ah moins que vous ne connaissiez le mot de passe.
Dawson : J'assure au Kung-fu !
Matt : Bien dans ce cas...
Pacey : Suffisait de le dire, ok !
(ils se dirigent vers la maison, en passant devant Matt Caufield)
Matt : Pas si vite les enfants, l'entrée n'est pas gratuite, vous êtes
au courant ?
Pacey d'un ton ironique : Euh, oui, bien sûr, c'est 5 $ par personne, c'est bien ça ?
(Matt Caufield va chercher un plateau, sur lequel sont disposés des boissons alcoolisés)
Matt : Si vous voulez être des nôtres, il va falloir avaler un de ces petites remontants ! Allez y servez vous c'est gratuit
Pacey : D'accord, merci, il a vraiment l'art de recevoir (il en prend un et le boit)
Kate : Ma foi, j'essaie (elle en boit un aussi) mmm, très bon
Jack : Pour nos pauvre âmes (il fait de même)
Matt : Et vous les drôles de dames ? (en s'adressant à Andie et Joey)
Andie : Je dois rester sobre, je suis leur chauffeur ce soir
Matt à Joey : Et toi, tu te laisses pas tenter ?
Joey : L'offre est tentante, je dois l'avouer et bien que tu rêves très certainement de me tenir la tête pendant que je vomirais sur un de ces fûts de bière, non merci, une autre fois, désolé.
Dawson va pour prendre un gobelet sur le plateau
Joey : Tu as réellement l'intention de participer à ce jeu débile ?
Pacey : Laisse le vivre 2 minutes, laisse le décider tout seul
Joey : Dawson, ça ne te ressemble pas !
Pacey : L'intérêt que tu portes à Dawson est à la limite de la pathologie, Potter.
Dawson : Nous ne sommes pas aux portes de l'enfer, vous n'avez pas à décider du sort de mon âme. (il en boit un)
Joey s'en va, puis Andie la suit alors que les autres entrent dans la fête.
Pacey : Allons-y !
Au restaurant
Jen : Merci Henry
Henry : C'est tout ce que ça t'inspire ?
Jen : D'accord, je vois, bon peut-être qu'au début j'avais un léger doute mais, en fin de compte je trouve cette soirée très agréable, nous sommes dans un cadre sympa pour dîner, et, le plus important je crois c'est que nous puissions passer un peu de temps à faire ce que j'espérais que nous ferions un jour de St Valentin, c'est-à-dire discuter, se découvrir un peu. Henry, Henry qu'est-ce qu'il y a ? Ca va ?
Henry : Hein ?
Jen : Je t'embête peut-être ?
Henry : non, non, non, qu'est-ce que tu vas chercher, non, je me reposais les yeux.
Jen : Si tu es fatigué, vas-y baisse la tête et fait une petite sieste!
(Henry s'évanouit soudainement et tombe de sa chaise)
Jen : Oh mon Dieu ! Henry !
Andie et Joey rentrent, elles sont dans la voiture de golf
Joey : Comment fait-il ?
Andie : Qui dawson ?
Joey : Non, Pacey, comment il se débrouille pour toujours nous entraîner dans ce genre de situation ?
Andie : Oh ! Il risque tout, c'est ce qui fait tout son charme
Joey : Ouais, mais je doute que le rôle d'idiot du village qu'il s'est attribué rime avec charme.
Andie : Oh, il pense pas à mal !
Joey : Pourquoi est-il aussi exaspérant ?
Andie : Si tu réfléchis, il a juste un petit côté jeune chien fou !
Joey : Ouais, t'as raison le genre à courir dans la maison, à salir et à tout ravager sur son passage et à te dire en levant les yeux vers toi, qu'est-ce que tu espérais , j'suis qu'un chien !
Andie : (rires) Sais-tu qui on croirait entendre ?
Joey : Non
Andie : Moi, juste avant que je sorte avec lui
(Une voiture de police les arrête, c'est Doug)
Haut-parleur : Police, arrêtez-vous, s'il-vous plaît !
Doug : Ca va jeunes filles ?
A la fête. Dawson se dirige vers Kate qui se serre un verre d'alcool.
Dawson : Ca va ?
Kate : Salut Dawson !
Dawson : J'me demandais si ...
Kate : Tu te demandais si...
Dawson : As-tu l'intention de répéter tout ce que je dis ?
Kate : As-tu l'intention de répéter tout ce que je dis ? C'est agaçant hein ? J'suis désolée, tu te demandais si ...
Dawson : Je me demandais si ça te dirait d'aller faire un tour ?
Kate : Avec toi ?
Dawson : Avec moi, oui
Kate : Excellente idée, allons-y alors
Dawson : D'accord
(ils partent)
Au restaurant. Henry est avec les pompiers sur une civière, Jen est à ses côtés.
Un pompier : Nous allons le conduire à St Matthieu, il va s'en remettre
Jen : Henry, je n'arrive pas à croire que tu aies vendu ton sang.
Henry : Si 2 fois en 48 heures
Jen : Mais où avais-tu la tête ?
Henry : S'était tellement important cette soirée, je voulais faire mon possible pour qu'elle soir inoubliable !
Jen : Bravo, tu as réussi !
Henry : Et puis, je voulais t'offrir ce cadeau
(il lui donne un écrin à bijou)
Jen : Henry... c'est une bague!..., oh ! Et la pierre est orange
Henry : Non, se serait plutôt grena, essaie-là !
(Jen a du mal à l'enfiler) Oh, non !
Jen : Oh c'est très bien, ne t'en fait pas, je t'en prie, ne t'en fait pas pour ça.
Henry : J'ai tout gâcher, du début à la fin !
Jen : Non, non, Henry, ça va, il faut pas te rendre malade !
Henry : Je voulais tellement que cette soirée avec toi soit parfaite
Jen : Mais, c'était parfait, je te jure Henry, s'était parfait !
Aux alentours de la fête, Kate et Dawson marchent
Kate : Je sais ce que tu fais !
Dawson : Tiens donc, et qu'est-ce que je fais ?
Kate : Tu es l'ange gardien de service, (rires) le gentil garçon du groupe, solidairement votre, tu es celui qui se porte toujours volontaire, celui qui prend sous son aile les pauvres cas désespérés, les grands blessés de la vie, comme ça les autres ne sont pas embêtés ils peuvent s'éclater ! Oh ! Mais ne te fait pas de souci pour la brave Kate, je ne tiens pas à être un fardeau pour toi ou je ne sais quelle corvée ! Oh ! Faut faire attention ça glisse
Dawson : Tu peux attendre une minute ? Qu'est-ce qui te fait penser ça?
Kate : Penser quoi ?
Dawson : Que je suis un gentil garçon. je pourrais peut-être essayer de profiter de la situation ?
Kate (rires)
Dawson : Et toi ce que je dis, ça te fait rire !
Kate : J'suis peut-être un peu saoul et on ne se connaît pas depuis longtemps, mais ça n'est pas ton style !
Dawson : Tu en es sûr ?
Kate : Ouais, ça n'est pas du tout ton style, non mais réfléchis une seconde, franchement qu'elle genre d'individu désireux de profiter de la situation irait utiliser l'expression "euh, je pourrais essayer de profiter de la situation" ? (rires)
Dawson : Est-ce trop demander aux forces de l'univers d'être bienveillantes ? Rien qu'une fois, rien qu'une seule, une seule et unique fois ? Et d'être en phase avec mon désir, de façon à ce que je prenne du bon temps ?
Kate : Arrête de pleurnicher ! Songe aux pauvres malheureux qui meurent dans les Balkans, Dawson !
Dawson : Soit gentil, hein tu te tais, parce que là ça se passe entre moi et le destin.
Kate : Au risque de te paraître folle, tu pourrais peut-être agir au lieu de gémir, de bafouiller, de t'interroger, de discourir et après peut-être que tu aurais des résultats bénéfiques ?
Dawson : Ah oui, et tu peux préciser ?
Kate : C'est simple je t'explique. Si aujourd'hui tu ne veux plus être un gentil garçon, quand tu fais un tour avec une fille dans les bois, au lieu de lui dire que tu pourrais l'embrasser, embrasse-la, surtout après lui avoir dit que tu la trouvais belle, et toi belle tu l'emploies dans le sens où on l'entendait avant que le mot soit galvaudé
Dawson : C'est aussi simple, tu crois ?
Kate : C'est aussi simple (il va pour l'embrasser), Garde cet élan pour plus tard (elle va vomir sur le côté)
Dawson : Merveilleux, oui merveilleux !
Doug arrive en l'éclairant avec sa lampe torche.
Jen et sa Grand-mère dans leur cuisine
Jen : Oui, et j'aurais dû rentrer encore plus tôt. La fille à qui tu t'adresses revient d'un rendez-vous qui a viré au cauchemar
Grand-mère : Vous en rirez toi et henry, la prochaine fois que vous sortirais ensemble
Jen : Vu le déroulement de la soirée, je doute qu'il y ait une autre fois, grand-mère
Grand-mère : Tout ça à cause d'une petite frustration
Jen : Pour notre 1ère soirée, petite frustration est un terme que je qualifierais de gentil
Grand-mère : Il va falloir que tu laisses de côtés tes principes et tes idées préconçues à propos des rendez-vous galants, parce que vois-tu un rendez-vous galant même s'il s'avère décevant n'est qu'un moment dans la vie, c'est un peu comme une nouvelle perle que l'on ajouterait à un magnifique collier.
Jen : Bon, alors avant que tu ne t'enfonces dans ton délire, je vais te ramener à la réalité. Henry Parker vient d'être admis à l'hôpital, parce qu'il a eu un malaise, il a vendu trop de sang pour pouvoir m'acheter une bague, qui soit dite en passant est trop petite pour moi.
Grand-mère : Oh
Jen : Gentil ?
Grand-mère : oui
Jen : Adorable, ça c'est sûr, niveau école primaire sans aucun doute
Grand-mère : Il n'a jamais essayé de se faire passe pour un garçon sophistiqué.
Jen : Je suis d'accord avec toi, complément, mais alors pourquoi faire tout ce cinéma ? Pourquoi.., Pourquoi m'inviter à dîner ? Pourquoi m'offrir un bijou, s'il est aussi nature qu'on le croît ?
Grand-mère : Peut-être parce qu'il croît que c'est comme ça que tu le voudrais.
A la fête, la police arrive.
Pacey est allongé sur un tronc d'arbre, Doug arrive. Tout le monde se retrouve derrière les barreaux au poste de police.
Kate : Vous vous amusez comme ça tout les week-end ? Parce que je dois reconnaître que ça faisait une éternité que je n'avais pas rigolé autant. C'est vrai j'ai l'impression d'avoir fait le deuil de mon ex petit-ami.
Jack : Je suis vraiment très content de te l'entendre dire, il y a quelque chose d'important que tu devrais savoir...
Andie : Oh ! T'es fou ! Il est hors de question que tu lui dises ça derrière les barreaux.
Kate : J'ai entendu Andie ! Me dire quoi derrière les barreaux
Jack : je sais bien que c'est pas le moment idéal pour le faire, seulement, je..., voilà...
Kate : Oh, je sais ce que tu vas me dire !
Jack : Ca m'étonnerait
Kate : Tu penses toujours à moi, c'est ça Jack
Jack : Non, non, non, ça n'a rien à voir. Ce qui ne signifie pas qu'on t'oublie facilement, ou ce genre de choses, mais en fait, je...
Kate : Oh mon dieu ! Tu es gay toi aussi ! (rires) Mais pourtant on a...
Jack : Oui, je sais on a ...
Kate : Et tu assurais !
Jack : Merci, mais, ça n'influe en aucun cas sur ce que je suis aujourd'hui, je suis homosexuel
Kate s'adressant à Dawson : Tu es gay toi aussi ?
Dawson : Moi ? Non !
Kate : Tu en es sûr ? Parce qu'apparemment seuls les gays ont envie de m'embrasser
Joey : Tu l'as embrassée ?
Dawson : Euh...
Kate : IL était en bonne voie, mais mon estomac que je croyais plus solide a allègrement saboté ce moment idyllique
Joey : Dawson, mais enfin à quoi tu pensais ?
Dawson : Je ne pensais pas (rires), pendant un court laps de temps, j'ai arrêté de penser et s'était bien agréable !
Joey : Pour profiter d'une fille qui était saoule ? Vulnérable et en plein chagrin d'amour ? Est-ce une impression ou tu joues subitement un autre rôle ?
Dawson : Quel rôle je devrais jouer selon toi ? Celui la gentille scenette que tu écris dans ta tête pour le brave Dawson ? Je t'avais peut-être habitué à autre chose, il se peut même que je me ridiculise parfois, mais il va falloir que tu acceptes que je commette des erreurs !
Pacey : Et c'est reparti les enfants, pour la 1498 èmes semaines consécutives, le numéro 1 de notre hit-parade est ... la ballade de Dawson et Joey. Question à 1 $, ces deux âmes enterrées raccrocheront-elles les wagons ? Pourvu qu'oui
Joey : Pacey reste en dehors de ça !
Pacey : Bien sûr, c'est trop hermétique pour moi, qui ne suis qu'un être décérébré et larvaire contraint de rester devant la porte d'entrée de votre sanctuaire privé. Désolé d'insister, mais je trouve ta façon de la traiter fascinante Potter !
Joey : Qu'est-ce qui vous fascine Docteur Witter?
Pacey : Tu le considères comme une espèce d'innocente créature vierge et châtrée.
Dawson : C'est quoi ton problème ?
Pacey : J'ai aucun problème ! Et comme le cœur antique, je ne suis là que pour observer et commenter.
Joey : Pacey, depuis quand tu donnes dans la pure méchanceté ?
Pacey : Allons, Joey, toi et moi, nous sommes bien connus pour notre grand sens de la répartie, notre humour subtil et percutant.
Joey : Oui, et jamais exercé au dépend des autres, c'est marrant j'ai beau me creuser la tête, je ne me souviens pas d'un humour blessant, bourré de sous-entendus.
Pacey : Ou d'un humour que tu as un mal fou à digérer ?
Joey : Comment voudrais-tu qu'il en soit autrement Pacey, c'est vrai tu m'as envoyé toute une série de vacheries pendant la soirée, je me demande ce que je fais moi pour mériter ça ?
Pacey : Je te rassure tu n'as rien fait de particulier. Le rustre aviné est dans son coin, plaide l'absolue frustration, non mais, savez-vous à quel point, c'est épuisant d'évoluer au quotidien dans votre périphérie, d'assister à votre valse hésitation, une semaine vous êtes comme les 2 doigts d'une main, et la semaine qui suit vous renoncez à vous voir parce que vous sentez que c'est mieux, serait-il possible qu'un jour enfin, vous vous décidiez ? Mais alors, pour de bon là, faites un effort, parce que je vous dis pas le culte que vous vouez à cette saga d'un autre temps, c'est des coups à filer une nausée monstrueuse à n'importe quel mec !
(il se lève pour vomir dans le lavabo)
Doug vient d'ouvrir la cellule, Mitch est venu les chercher
Doug : Bon, allez tout le monde dehors !
(Tout le monde sort)
Doug à Pacey : Tout le monde sauf toi p'tit frère, Papa a estimé que ce serait pas mal de te garder toute la nuit ici.
A l'hôpital, Henry est dans son lit, Jen arrive.
Jen : Salut
Henry : Gelée à l'orange !
(rires)
Jen : Je ne sais pas pourquoi les hôpitaux servent toujours de la gelée, seraient-ils convaincus de ses vertus thérapeutiques ?
Henry : Navré, j'ai rien d'autre à te proposer
Jen : Non, c'est moi qui suis navrée, je crois qu'au fond, j'étais disons un plus angoissé ces jours-ci que j'ai bien voulu le montrer
Henry : Toi, angoissée, vraiment ?
Jen : Oui, tu sais Henry quand j'habitai New-York, la St Valentin s'était le jour où le garçon avec qui je sortais invitait à dîner la fille qui lui plaisait vraiment, il lui offrait des cadeaux, du chocolat...
Henry : Je ne te crois pas une seule seconde.
Jen : Si, c'est pourtant vrai, je ne suis jamais sortie avec un garçon à la St Valentin, encore moins à un premier rendez-vous, et je crois que c'est mon besoin de vivre cette expérience qui a eu raison de mes blocages.
Henry : Oui, c'est une façon de voir les choses
Jen : Si on continue cette relation, et je le souhaite de tout cœur, je pense qu se serait bien que l'on soit nous-même et qu'on arrête de se conduire comme un couple dans la trentaine.
Henry : Ca signifie que tu vas me rendre la bague ?
Jen : Ca non jamais de la vie, c'est la plus joli bague pour oricullaire qu'on m'ait jamais offerte, alors je la garde (rires), comme ça j'aurai tout le temps une pensée pour toi ce qui la rend d'autant plus précieuses à mes yeux. Je peux en prendre une (de gelée)
Henry : Tu te rends compte de ce qui nous arrive, nous dînons en tête-à-tête et rien, pas d'inondation, de tremblement de terre, ou d'invasion de sauterelles
Jen : Laissons de côté les catastrophes qui pourraient survenir et savourons cette gelée à l'orange
Henry : Délicieux dessert bourré de glucose
Maison des Macphee, Kate et Jack font les lits
Jack : Ca va ?
Kate : Oui, tu sais, je commence à me dire que ce n'est pas si tragique qu'on le pense, une relation qui prend fin parce que le garçon découvre qu'il est gay, je t'explique, c'est sûr que ça fait mal au cœur d'une certaine manière mais ça n'est pas ma faute et de toute façon je ne peux rien y faire.
Jack : Non, bien sûr c'est pas ta faute
Kate : Ni la tienne d'ailleurs
Jack : Je sais
Kate : Non sérieux ? Alors pourquoi t'avais la trouille de me le dire ?
Jack : Je ne voulais pas te blesser
Kate : A d'autres, c'est pas ça, il va falloir trouver une explication plus crédible Jeckers
Jack : d'accord. A l'époque où on se fréquentait tous les 2, j'ai toujours senti qu'il y avait un petit quelque chose de décalé, enfin...
Kate : Je vois
Jack : J'ai fait du chemin depuis mais en te revoyant ça ma ramené à cette période où je croyais que les sentiments que j'éprouvais n'étaient pas sincères, et j'ai pensé que si je te le disais , après tu serais déçue
Kate : Pour me décevoir jack il faudra te lever de bonne heure, gay ou hétéro, tu es avant tout quelqu'un que j'apprécie beaucoup, c'est pour ça que je voulais te voir, tu me ramène dans cet univers sympathique et protégé où les histoires sont éternelles, où les cœurs ne sont pas brisés, j'avais besoin de ça ce week-end
Jack : Et bien, tant mieux, j'espère que tu es satisfaite
Kate : Oui, satisfaite et ravie de connaître enfin le vrai Jack
Jack : Viens là (il la prend dans ses bras)
La maison des Leery dans la cuisine
Dawson : La technique du silence, je pensais qu'elle était exclusivement employée par les enfants
Mitch : Oh,je ne suis pas en train de te l'appliquer
Dawson : Reconnaît que tu n'es pas très bavard
Mitch : Je réfléchissais
Dawson : A quoi ?
Mitch : A mon fils, cette année on peut dire que tu fais fort
Dawson : Je t'écoute
Mitch : Et bien tout a commencé avec un bateau à moitié défoncé, une soirée quasiment orgiaque, j'étais très en colère
Dawson : Papa, je ne fais rien d'autre que mener la vie d'un garçon de mon âge, oui, j'ai 16 ans, et tout naturellement je suis allée à une soirée, c'est deux choses vont de pairs, et ...
Mitch : Ca ne me pose pas de problème que tu fasses la fête, je n'ai aucun problème avec le fait que tu aies 16 ans, cela étant je l'admets, j'ai un problème avec les bateaux bousillés, les strip-teaseuses sur la table de la cuisine et l'obligation de venir te chercher eu trou un vendredi soir.
Dawson : je comprends tout à fait, mais tu peux archiver ce dossier en mettant ça sur le compte de l'exubérance de la jeunesse.
Mitch : Oui, je peux
Dawson : Papa, je suis touché et je te remercie de fond du cœur...
Mitch : Je n'ai pas fini, puisque tu as subitement décider de te conduire en adolescent, je n'ai plus d'autres choix que celui de me conduire avec toi en parent donc, en attendant que tu te choisisses un passe-temps qui te convient, je t'en ai trouvé un
Dawson : Ah oui, lequel ?
Mitch : Ta mère projète d'ouvrir un restaurant
Dawson : Ah bon ?
Mitch : Oui, et tu y travailleras, tu lui fileras un coup de main, elle te dira ce qu'elle attend de toi, après les cours, le soir, le week-end, je sais pas quand, mais tu t'y colleras, tant que tu n'auras pas compris que ta décision de te conduire en ado ne t'autorise en rien à te montrer insouciant et irresponsable, bonne nuit Dawson.
En prison, Pacey et Doug discutent
Doug : Tu étais dans une forme rare cette nuit, tiens (il lui tend une tasse)
Pacey : C'est fou ce que je suis nul, hein ?
Doug : C'est quoi exactement le problème ?
Pacey : Y'a pas de problème Doogie
Doug : Oh, je t'en prie, je t'ai trouvé allongé sur un arbre et tu étais complètement ivre, ne nie pas, Alors c'est à cause d'une fille ?
Pacey : Quoi ?
Doug : D'accord, c'est à cause d'une fille, on peut savoir qui c'est ?
Pacey : Tu veux que je te dise Doogie, ça n'a aucune importance
Doug : Comme tu veux
Pacey : Bon, mais n'empêche qu'elle est très, très casse-pieds
Doug : Ah, oui ?
Pacey : Oui, je te jure, elle est incroyable, y'a pas un seul sujet, je dis bien pas un seul sujet dans ce monde sur lequel elle n'est pas un avis, ça me sidère, moi !
Doug : Et bein dis-donc, ça doit être un vrai cauchemar
Pacey : Oui, enfin non, c'est différent, je veux dire il faut que tu comprennes, cette fille est hyper intelligente, en général c'est elle qui a raison, quand elle discute, qu'elle argumente, c'est jamais uniquement rationnel, c'est pure, c'est beau. Alors comment veux-tu lutter contre ça, c'est impossible, surtout pour un abruti comme moi
Doug : Elle est jolie au moins
Pacey : Oui, elle est jolie en plus, cette fille est vraiment, vraiment jolie. Le genre de beauté qui te fiche des papillons dans le ventre, tu vois ?
Doug : Ouais, garde les ces papillons
Pacey : Quoi ?
Doug : C'est peut-être ce qui craint le plus, en fait quand on vieillit, on les perd en route, ces fameux papillons
Pacey : Oui
Doug : Alors la question qui se pose, c'est qu'est-ce que tu vas faire?
Pacey : Faire ?
Doug : Oui, je verbe faire, synonyme agir
Pacey : Non, sans vouloir te vexer, tu n'as pas l'air d'avoir saisi la gravité de la situation, Doogie, il faut savoir que si je tentais quoi que se soit de normal auprès d'elle, il y aurait de forte possibilité pour que le soleil cesse de briller, et que les marées cessent de monter, je serais près à parier tout ce que j'ai, que la terre se fendillerait, qu'elle s'ouvrirait sous nos pieds et Capeside se transformerait alors en un gigantesque gouffre béant, qui cracherait sans relâche des hordes de monstres et démons, qui viendrait étrangler les citoyens de cette ville meurtrie, les malheureux se mettraient à genou et prieraient pour que reviennent les jours bénis, ceux d'avant, avant que je fasse quelque chose, tu comprends ? C'est de ça qu'il s'agit là !
Doug : Hein, Hein, ouais possible, écoute Pacey, d'après mon expérience, il n'y a pas beaucoup de personnes capables de nous coller des papillons dans le ventre, elles sont rares, si tu ne dis pas à cette fille ce que tu ressens , tu finiras dans cette prison où tu te seras toi-même enfermé
Pacey : Doug ?
Doug : Quoi ?
Pacey : Merci
Chez Joey, Pacey vient frapper à sa porte
Pacey : S'il te plaît, ne me ferme pas la porte au nez, ce que j'ai dit hier soir était déplacé, et, mmm, oui je l'avoue, j'étais saoul, et le plus important je pense c'est que j'avais tout faux, je veux que tu saches que je suis sincèrement désolé.
Joey : Bon, je m'inquiétais pour toi, Pacey
Pacey : Ah oui ? Pourquoi ?
Joey : Bein, c'est simple, si Satan en personne entraînait Dawson dans les fins fonds brûlants de l'enfer, je parie qu'il se débrouillerait pour remonter de là blanc comme neige, mais toi, je me dis sans doute, que personne ne s'inquiète pour toi, ces temps-ci
Pacey : Et donc, ce que tu essaies de dire, ce que compte tenu de la nature hautement névrotique de notre relation, et bien, c'est ta façon à toi, d'exprimer l'intérêt que tu me portes
Joey : C'est dingue ce que tu peux être premier degré parfois, je le crois pas
Pacey : T'as raison
Joey : Alors, on a fini ça y'est
Pacey : Euh... Non, à vrai dire, y'a encore un petit truc
Joey : Un petit truc ?
Pacey : Euh, oui, quelque chose que j'aimerais bien te dire et, euh... écoute, Joey, voilà, les changements de vitesse et toi ça fait 2, d'accord, je sais ce que je dis, ce vieux tacot en a vu d'autre il est très résistant, mais c'est là que tu te trompes, parce qu'un jour, peut-être pas aujourd'hui, et peut-être pas demain, aussi un jour c'est la boîte de vitesse qui va en prendre un coup, et donc je me disais que si tu voulais, je pourrais te donner un cours, voilà
Joey : maintenant ?
Pacey : oui (rires)
Joey : Allons-y
Pacey : Ca roule
Dans la voiture
Joey : Maintenant ?
Pacey : non attend
Joey : maintenant ?
Pacey : Vas-y embraye, et c'est pas beau ça ?
Joey : Tu vois j'ai réussi
Pacey : Et oui, t'as réussi, Félicitations Potter
Fin
Un grand merci à Olivia pour ce script !