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#315 : Le mauvais goût des autres

Titre en VO : "Crime and Punishment" - Titre en VF : "Le mauvais goût des autres"
¤ USA : diffusé le 09/02/00 - France : diffusé le 17/12/00
¤ Scénario : Tammy Ader - Réalisation : Greg Prange


Certains élèves ont dû peindre des "oeuvres" sur les murs du lycée, pour égayer l'établissement, et Joey en fait partie.

Lors de la présentation de ses tableaux au public, au moment où le rideau tombe, tout le monde découvre avec horreur que l'oeuvre de Joey a été sabotée pendant la nuit.

Pacey va mener son enquête, et trouver le coupable: Matt Caulfield, qu'il frappera.

Andie, quand à elle, va voir le proviseur pour lui avouer qu'elle a triché aux examens (ceux qu'elle avait volés à Dawson dans le 3ème épisode).

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promo épisode 315

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Katie Holmes

Katie Holmes

Andie, chef des élèves

Andie, chef des élèves

Joey peind

Joey peind

Joshua jackson

Joshua jackson

Pacey empoigne Matt

Pacey empoigne Matt

Dawson, James Van der beek

Dawson, James Van der beek

Matt, le vandaliste

Matt, le vandaliste

Pacey

Pacey

Dawson parle à Joey

Dawson parle à Joey

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Nous commençons cet épisode avec Pacey qui va voir Joey, qui est en train de peindre sur les murs de l’école, une toile représentant des « chinoiseries » (plusieurs élèves doivent faire de même, pour égayer l’établissement). Elle n’est pas franchement contente de le voir, mais il discutent d’art pendant un moment.

Ensuite, c’est Dawson qui demande à Joey pour voir son œuvre, ce qu’elle refuse. Il l’a verra le soir, lors de la « cérémonie », où toutes les œuvres seront présentées aux étudiants.

Après avoir eu une séance du conseil de discipline, Andie, qui en fait partie, discute avec le proviseur, qui lui annonce qu’elle a très bien réussi son examen, et se trouve dans les meilleurs élèves des Etats-Unis. Elle aura droit à une bourse. Elle n’est pas très à l’aise, car il s’agit de l’examen auquel elle avait triché, en volant les épreuves qu’Eve avait transmises à Dawson.

Pacey va voir son frère Doug, et lui annonce qu’il vient habiter chez lui. Doug n’est vraiment pas content, mais finit par l’accepter, en lui citant tout le règlement de son appartement (ranger les CDs par ordre alphabétique, ne pas amener de filles dans l’appartement…)

Lors de la présentation des œuvres des étudiants, Joey fait son petit discours. Elle explique que son œuvre représente la possibilité. Lorsque le rideau tombe, tout le monde découvre que son tableau a été saboté, de grandes rayes noires ayant été peinturées en travers.

Joey quitte la salle en courant, alors que Dawson et Pacey la suivent. Pacey est convaincu que c’est quelqu’un qui en veut à Joey qui a saboté son œuvre. Joey s’énerve et part.
Le soir, Dawson retourne voir Joey, chez elle, et lui confie les clefs du lycée, que le proviseur lui a prêtées, pour qu’elle aille repeindre ton tableau pendant la nuit. Mais elle n’y va pas.

Le lendemain, Pacey s’informe des rumeurs qui courent dans l’établissement. Il apprend que c’est probablement Matt Caulfield qui a saboté le tableau de Joey. Il décide donc d’aller lui parler, et lui demande d’aller s’excuser auprès de Joey.

Plus tard, en dehors du lycée, Pacey revient à la charge de Matt, qui avoue avoir été modifié l’œuvre pendant la nuit. Une bagarre survient entre eux deux.

Lorsque Pacey prend le dessus, c’est le proviseur qui intervient, et les convoque dans son bureau.

Pacey risque de devoir dire au-revoir à ses études, mais, heureusement, Matt se trahit lui-même en parlant des « chinoiseries » de Joey, alors que personne n’avait eu le droit de les voir (à part Pacey). Il essaie de se rattraper en disant que le tableau était laid, mais rien n’y fait.
Caulfield sera renvoyé du lycée, jusqu’à la fin de l’année. Pacey, quand à lui, ne rique plus rien.

Le soir venu, Joey va voir Pacey pour lui exprimer son mécontentement. Il ne doit pas se mêler de ses affaires. Il lui rétorque que c’est Dawson qui lui avait demandé de veiller sur elle. Elle est encore plus énervée et lui explique qu’ils n’ont pas à la traiter comme une chose.
Lorqu’elle revoit Dawson, elle lui parle de tout ça. Dawson essaie de lui ouvrir les yeux, en lui faisant comprendre que Pacey l’aime.

Andie avoue tout au proviseur après en avoir parlé avec son frère Jack. Elle lui dit qu’elle doit être punie comme les autres, étant donné qu’elle a triché à cet examen. Sa note est alors annulée, mais elle ne sera pas virée. Le proviseur décidera encore de la sanction qu’il lui donnera.

A la fin, nous voyons Joey qui arrive au lycée, décidée à repeindre son tableau. Elle trouve Pacey, qui est déjà en train de repeindre le mur en blanc. Ils décident donc de s’entraider.
Dawson, passant par là, souris en les voyant travailler de la sorte.

Un grand merci à Olivia pour ce script !


Lycée de Capeside - Joey est en train de peindre une toile dans les couloirs qui sont déserts. Elle écoute de la musique. Elle n'a pas entendu Pacey qui s'est approché, il est debout, les mains dans les poches, en train de regarder son travail. Elle se retourne et le voit.

Joey : (éteignant la musique) Excuse-moi, mais je me souviens pas de t'avoir invité, Pacey.

Pacey : (montrant le matériel) Rouleau ?

Joey : Pinceau ?

Pacey : (souriant) Tu sais que, quand Van Gog s'est coupé l'oreille. On a recensé des dizaines de mutilations du même genre parmi ses étudiants. (elle prend un pinceau parmi ceux que lui tend Pacey)

Joey : Où tu veux en venir ? (elle se remet à peindre)

Pacey : Je veux en venir au fait que le monde entier vénère les artistes. On envie leurs talents, on veux leur ressembler. Voilà pourquoi je suis là, je viens m'imprégner de ton talent incontestable.

Joey : Tu as encore été viré de chez toi ?

Pacey : Pas viré non. Disons que chez moi le salon est occupé en ce moment. On filme un Vaud vil.

Joey : Ah. Et laquelle des soeurs Witter est en dépression cette fois ci ? (elle lui tend la main pour qu'il l'aide à descendre de l'échafaudage)

Pacey : Il s'agit du numéro 1. Le sergent major s'est mal conduit, il l'a plaqué et elle s'est pointée chez papa maman avec ses charmantes petites pleurnicheuses.

Joey : Moi je vais enfin récupérer ma chambre, et toi tu te retrouves banni de la tienne.

Pacey : C'est bien, toi au moins tu me comprends.

Joey : (ils sont tout les deux faces à la toile) Voilà. Qu'est-ce que t'en dis ?

Pacey : (étudiant la toile) C'est fini, c'est ça ?

Joey : Ouais. Oui, oui, c'est ça.

Pacey : Je croyais que le proviseur avait commandé un tableau qui symbolise le savoir et l'unité.

Joey : C'est ça.

Pacey : Ah. Euh ... Sans vouloir te vexer ça c'est le genre de panneau de décoration que je verrais bien dans un restaurant japonais.

Joey : Ouais, t'aimes pas.

Pacey : J'ai pas dit que j'aimais pas ... Et puis de toute façon le travail des autres sera certainement plus traditonnel à mon avis.

Joey : Quoi, des joueurs de football et un phare éclairé ?! Je vois pas trop le rapport avec l'ambiance du lycée.

Pacey : Joey. Ici se sont les Etats-Unis d'Amérique, une nation prosaïque, on veux de l'art dans les lieux publiques, mais on n'est pas des amateurs de subtilité.

Joey : Justement, tu ne crois pas que l'art peut avoir ce pouvoir, je veux dire de rassembler les peuples.

Pacey : Si absolument. Le penseur de Rodin, ça position fait l'hunanimité.

Joey : (petits rires) Voilà pourquoi j'adore ta compagnie. Avec toi ça vole très haut.

Pacey : Merci.


GENERIQUE


Lycée de Capeside. Dawson marche dans les couloirs, il s'approche de la toile de Joey qui est recouverte d'une sorte de bâche, qu'il veut d'ailleurs soulever pour apercevoir la travail de Joey.

Joey : (elle arrive en courant et pose sa main sur la bâche pour empêcher Dawson de la soulever) On ne regarde pas !

Dawson : J'ai le droit quand même.

Joey : Non.

Dawson : Pacey l'a bien vu lui.

Joey : Dawson, la présentation d'une oeuvre est un moment unique. Et je veux que tu en profites pleinement. Il ne t'as pas dit ce que c'est ?

Dawson : Non. Il a seulement dit que s'était génial.

Joey : Quel compliment de la part d'un critique d'art aussi impitoyable.

Dawson : Oui, mais quand il aime, il aime.

Joey : Dawson, dans sa chambre il y a une peinture sur des murs noirs qui représente Elvis. (il essaye encore une fois de soulever la bâche mais Joey l'en empêche) Pas question !

Dawson : Tu as préparé ton discours ?

Joey : Pourquoi je devrais faire un discours après tout. On doit laisser le travail de l'artiste parler de lui-même.

Dawson : Oui, mais quand la proviseur du Lycée passe une commande à un peintre pour habiller les murs d'un lieu public, c'est forcément un peu solennel.

Joey : Est-ce que tu seras présent ?

Dawson : Bien sûr. Enfin si ça te fait plaisir.

Joey : Oui. Je veux que tu sois là.

Dawson : J'y serais.

Joey : Et quoique tu en penses, soit honnête avec moi même si tu détestes.

Dawson : Qu'est-ce qui peux te faire croire que je ne vais pas aimer cette toile ?

Joey : (soupirant) Rien ... Je ... C'est ...

Dawson : Tu as peur de la levée de rideau ? (elle hoche la tête) Je comprends. Ca a quelque chose d'effrayant. Se retrouver là devant tout le monde, comme pour être jugé.

Joey : Pas seulement ça, c'est pire. Je vais avoir l'occasion de m'exprimer pour la première. De dire ce que je pense de mon lycée. Et tout le monde aura les yeux rivés sur moi et j'aurai l'impression d'être à moitié nue.


Lycée de Capeside - Comité de discipline - Le principal Green, Andie et d'autres membres du comité sont assis à des bureaux devant Matt Caufield qui essaie de se défendre.

Matt : J'ai fait ça pour rire c'est tout.

Andie : Tricher pendant un examen ça n'a rien de drôle.

Matt : M. le proviseur, membres du comité de discipline. Je l'admets ... je ne connaissais pas la réponse à la question, alors j'ai fait ce que n'importe quel élève de mon âge est tenté de faire aujourd'hui. J'ai sorti mon téléphone portable, et j'ai appelé à la maison. J'ai demandé à ma mère combien de juges siègent à la cour suprême ? C'est vrai, c'est complètement insensé même M. Hingis en a rit.

Andie : Et tu as osé prétendre que ta maman ne connaissait pas la réponse ?

Matt : Mmm.

Andie : Alors comment expliques tu que tu es bien répondu à toutes les questions ?

Matt : J'ai deviné.

Andie : D'accord. Bien, je crois qu'il est temps de se prononcer, et pour ma part le verdict est très clair. Se sera un zéro à l'examen en question, assorti de trois heures de colles.

Matt : Vas-y, crève moi les yeux, coupe moi une mains, espèce de ...

M. Green : Ca suffit M. Caufield ! Par votre comportement vous avez trahis notre code de l'honneur. Je juge cependant que vous n'avez pas trahis notre esprit.

Matt : Je peux m'en aller alors ?

M. Green : Vous êtes libre. (il se lève pour partir) M. Caufield ? C'est la dernière fois que vous passez en conseil de discipline.

(Une fois la réunion du comité finie, Andie se prépare à partir.)

M. Green : Andie ? Vous voulez bien attendre une minute ?

Andie : Bien sûr. (il la rejoint) Excusez-moi pour tout à l'heure M. Greene, je ne sais pas pourquoi je me suis ...

M. Green : Non ça n'a rien à voir avec ça. J'ai une nouvelle pour vous ?

Andie : Une nouvelle ?

M. Green : J'ai été contacté ce matin par le centre des examens. (elle incline la tête nerveusement) Andie, le résultat phénoménal que vous avez obtenu à l'examen, vous classe parmi les 50 mille meilleurs étudiants du pays. Avec un tel résultat vous êtes pratiquement sûr d'obtenir une bourse de mérite pour vos études. N'est-ce pas fantastique ?

Andie : (pas vraiment ravie) Si c'est fantastique.

M. Greene : Quoi ? Ca ne va pas ? Vous êtes surpris ?

Andie : Non. Non, non, ... En fait je crois que si ... je suis très étonnée.

M. Greene : (riant, et lui serrant la main) Félicitations.


Pacey entre dans un immeuble portant des sacs. Doug ouvre la porte et trouve Pacey souriant comme pour lui donner quelque chose.

Doug : Non, non, non. (Pacey met son pied en sorte que Doug ne puisse pas fermer la porte) Ecoute, Pacey, la dernière fois que tu es venu ici, tu as renversé du café sur ma table.

Pacey : Détend toi, maman et papa t'envoient un truc fait maison.

Doug : C'est quoi ?

Pacey : (lui remet un plat) C'est moi. (il entre précipitamment dans l'appartement)

Doug : Qu'est-ce que tu fais ?

Pacey : Je m'installe.

Doug : Je te demande pardon ?

Pacey : Je viens vivre avec toi. Tiens, Papa m'a donné un chèque de caution pour toi, au cas où j'abîmerai ta super chaîne.

Doug : Non, tu n'abîmeras pas ma super chaîne Pacey, tu n'y toucheras même pas parce qu'il est hors de question que tu t'installes ici. Jamais même pas en rêve.

Pacey : S'il te plaît Dougie, ait pitié, ne me renvoie pas dans cette maison. Toi tu te paies le luxe d'avoir un super appartement pour toi tout seul. Un éclairage très branché, de beaux rideaux aux fenêtres, et comme tout homosexuel qui se respecte un mobilier hyper moderne, hyper classe. Alors que moi j'ai même pas un lit où dormir.

Doug : Comment ça se fait ?

Pacey : Figure toi que Carie a décidé d'accorder quelques jours de vacances à Jerry. Et tu te souviens de Jerry ? Notre beau-frère préféré, qui tatoué de partout ? Et bien sûr, elle a débarqué à la maison avec les petites sorcières qui squattent ma chambre. Aller, dis-moi que je peux rester ... S'il te plaît.

Doug : Que se soit clair. Si j'accepte que tu restes, je dis bien si j'accepte. Tu devras respecter le règlement.

Pacey : Je respecterai tout ce que tu veux.

Doug : Bon. Règle numéro un, interdiction de manger ce que maman nous envoie. Pour elle une salade de tomates c'est de la grande cuisine.

Pacey : J'suis d'accord.

Doug : Règle numéro deux, utilise les sets de table, les dessous de verre, et surtout n'hésite pas ... Et donne moi ça. (il lui prend des mains un objet que Pacey a pris dans le salon)

Pacey : Ouais.

Doug : Je veux que mes CD restent rangé par ordre alphabétique. Je ne veux pas en voir un seul traîner par terre. Est-ce que c'est clair ?

Pacey : Ah, ouais, parfaitement clair. Mais je ne vois pas pourquoi je me précipiterai sur ta collection de CD comme un affamé.

Doug : Oh, tu dis ça mais tu serais certainement surpris de voir comme une belle voix de femme peut faire du bien à ton petit coeur meurtri.

Pacey : Mon coeur va très bien, je te remercie.

Doug : Oh, c'est ce qu'on dit p'tit frère, c'est ce qu'on dit ...

Pacey : Ecoute Dougie, si tu fais référence à notre conversation de l'autre jour en prison, dis-toi que c'était rien d'autre que des propos d'ivrogne.

Doug : D'accord, alors justement pas de ça chez moi. Il n'est pas question non plus que tu t'installes ici pour broyer du noir. À propos, tu saurais lessiver le plafond ?

Pacey : (à lui-même) Mais qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu.


Auberge de famille des Potter - Bessie, Bodie et Joey se préparent à partir au Lycée pour la présentation des oeuvres.

Joey : Vous n'allez pas prendre des photos ?

Bodie : Tu ne pourras pas l'en empêcher. Quand la petite soeur accomplit un aussi bel exploit, il est impossible pour la grande soeur de ne pas lui donner l'ampleur qu'il mérite.

Bessie : Il paraît que plus on est gêné mieux c'est.

Joey : Merci d'avoir accepté de venir. C'est pas facile pour toi de remettre les pieds dans ce lycée. Tu n'en gardes pas vraiment un bon souvenir.

Bessie : Oui, mais j'ai vieilli n'oublie pas, et c'est très loin tout ça maintenant, les choses sont différentes.

Bodie : Oh, pas si différentes. Il y a quoi ... dix blacks dans ton école.

Joey : Onze. (Met son manteau) N'essaie pas de recréer l'histoire, Bessie. Je me souviens quand tu venais me chercher à la maternelle, sur tout le chemin jusqu'à la maison tu te plaignais de ces imbéciles qui se moquaient de toi pour la simple raison que tu ne t'habillais pas comme eux.

Bessie : D'accord, je le reconnais, je détestais ce lycée, mais je sui ravie que toi tu t'y sentes bien, Joey. Tu es douée. Et tout le monde le sait, ils le savent depuis des années et aujourd'hui ils vont avoir la preuve que mademoiselle Joey Potter est une valeur incontournable. (Joey sourit)


Lycée de Capeside - Présentation des oeuvres - Le tableau est un phare et celle qui l'a peint est sur l'estrade en train de faire son discours.

Fille : J'ai choisi de peindre un phare parce qu'il symbolise pour moi le savoir que chaque jour nous recevons de nos professeurs. (tout le monde la regarde d'un air vraiment ennuyé) Avant de terminer, je tiens à remercier monsieur le proviseur ainsi que vous tous pour m'avoir offert l'opportunité d'exprimer ma vison de l'unité. (applaudissements)

Principal Green : Et maintenant, pour découvrir notre dernier tableau. Je demande à Joey Potter de venir nous rejoindre et de nous éclairer en quelques mots sur sa création. (Joey monte sur l'estrade à côté de sa toile qui est toujours recouverte)

Joey : En fait, monsieur le proviseur nous a demandé un tableau qui symbolise l'unité au sein de l'école. Mais en réfléchissant je me suis aperçu que rien ne nous unissait. Même notre mascotte créée des divisons. Par exemple le foot y'a que la moitié de la population que ça rend dingue. (rires dans le public) Et donc, la seule chose qui à mon avis nous unisse, et que nous ayons tous en commun, et bien c'est ... c'est qu'en sortant de l'école maternelle on croit tous que chacun peux atteindre son but dans la vie et, plusieurs années plus tard on est là et on n'a plus vraiment le même sentiment. Et on a finis par accepter les idées de nos parents, de nos amis, on comprend qu'on fait pas toujours ce qu'on veut, y'a des limites dans la vie ... on n'a plus ce sentiment que tout est possible comme quand on était petit. Ca c'est la seule chose qu'on ait en commun et c'est précisément ce que j'ai voulu exprimer dans ce tableau ... La possibilité. C'est mon choix parce que je pense que ça peut-être utile de ne pas oublier ... que si malgré certains obstacles on a encore la force de croire en soi, tout est possible. J'espère que ça vous plaira. (Joey se retourne vers la toile)

Principal Green : On y va ?

(Joey hoche de la tête en souriant. Le Principal Greene enlève la bâche de dessus la toile et là c'est la choc total non seulement pur le public, mais aussi pour Joey, parce qu'elle a été toute recouverte de peinture noir. Joey s'en va complètement sous le choc. Dawson puis Pacey la suivent)


Lycée de Capeside - Extérieur - Joey sort rapidement du Lycée et se retrouve sur le campus. Suivi par Dawson et rejoint par Pacey.

Dawson : Attend. Joey ! Attend ! (Il arrive à son niveau) Ca va ? (Ils marchent tout les deux très rapidement)

Joey : Je réponds à une demande du service public et je récolte l'humiliation publique. (Pacey leur cours après)

Dawson : Je ne vois pas d'humiliation à part pour la personne qui à fait ça.

Joey : Je me sens humiliée je sais de quoi je parle.

Dawson : C'est du vandalisme bête et méchant. (Ils s'arrêtent et se font face)

Joey : (brusquement) C'est pas toi qu'est visé. (Pacey les a finalement rattrapé)

Dawson : Je sais que tu y as mis tout ton coeur et ton âme ... Tu es très en colère je le comprends parfaitement, mais il ne faut surtout pas que tu prennes ça pour une attaque personnelle.

Pacey : Bein ... On m'a pas demandé mon avis mais je le donne quand même. Si c'est pas une attaque personnelle qu'est-ce que c'est ?!

Dawson : Quoi ?

Pacey : Il y avait trois tableaux dans le hall, on a touché qu'au sien.

Dawson : Et alors ?

Pacey : Alors, soit c'est le tableau qu'on n'a pas apprécié soit c'est elle qu'on n'aime pas, c'est logique.

Dawson : Ta logique laisse vraiment a désiré.

Pacey : Dawson, le lycée est une véritable micro-société, il faut bien le reconnaître. Il y a un code bien spécifique à ne pas transgresser. Elle a peut-être franchi une limite invisible et vexer une ou plusieurs personnes sans le savoir.

Dawson : Tu ne serais pas un peu parano ?

Pacey : Et tu ne crois pas à la possibilité qu'il y est quelque par quelqu'un qui déteste Joey parce que c'est Joey, qui déteste sa façon de parler, de s'habiller, de se mordiller la lèvre inférieure ?

Joey : (vexée) Mais je me mordille pas ma lèvre.

Pacey : Ecoute je fais ce que je peux pour t'éclairer, mais réfléchis toi tu vois personne ?

Joey : Arrête de jouer les détectives privés ça t'amuses ou quoi ?! Faites moi plaisir tout les deux, occupez vous de vos affaires !

Dawson : (élevant la voix) C'est un acte de vandalisme pur et simple. Un imbécile qui croyait s'en prendre au système scolaire ...

Pacey : C'est complètement insensé.

Joey : Bravo. Deux avis différents. C'est vraiment ce dont on a besoin quand on traverse une mauvaise période. Ce que vous dites ça m'aide pas, alors merci mais gardez vos conseils. (Joey s'en va en colère laissant Pacey et Dawson)

Pacey : On devrait pas la rattraper ...

Dawson : Non, laisse la partir.


Maison des Mcphee - cuisine - Andie et Jack discutent pendant qu'Andie préparent une salade.

Andie : Est-ce que tu as eu des nouvelles de Joey ?

Jack : Ouais, elle est pas mal bouleversée.

Andie : Ouais, je comprends. Comment ne pas l'être ?

Jack : Mais quand on aura trouvé le coupable, tu auras ton rôle à jouer.

Andie : Hein ?

Jack : Le comité de discipline s'en occupera.

Andie : Uh, oui. Je te l'ai pas dit, j'ai l'intention de démissionner de mon poste.

Jack : (étonné) Du comité de discipline ?

Andie : Hmm-mm.

Jack : Andie, tu ne peux pas nous faire ça, on compte tous sur toi.

Andie : Uh, bein oui ... mais ...

Jack : Je sais pas si tu le sais mais pour nous tu as un rôle vital à jouer en ce qui concerne les admissions à l'université.

Andie : Je le sais. Mais je m'aperçois que ça me prend énormément de temps, à tel point que mes résultats sont en chutes libres. Et plus j'y réfléchis, moins je me sens à l'aise de devoir porter un jugement sur les autres. (Jack regarde fixement Andie avec un drôle d'air) Qu'est-ce qu'il y a ?

Jack : Rien ... Rien, ça m'étonne c'est tout.

Andie : Pourquoi ?

Jack : Renoncer comme ça, ça te ressemble pas.

Andie : Oh je t'en prie, Jack. En regardant bien, y'a des tas de chose que je fais .... et qui me ressemble pas. (Andie s'occupe d'un plat qui est en train de chauffer puis elle se tourne vers Jack) Tu mets la table ?

Jack : Ouais.


Auberge de famille des Potter - Dawson appuie sur la sonnette dans l'entrée pour signaler qu'il y a quelqu'un Joey arrive et voyant que c'est Dawson elle se met à débarrasser la table

Dawson : Est-ce qu'il vous reste une chambre ?

Joey : Ca dépend ?

Dawson : De quoi ?

Joey : Si c'est encore pour me donner des leçons c'est pas la peine.

Dawson : (marchant vers Joey) Pas de leçons, c'est promis. Je viens simplement te dire que je suis désolé pour ce qui c'est passé ce matin.

Joey : C'était insensé de toute façon. Dès le départ. Comme si un tableau sur un mur pouvait changer quoi que se soit aux mauvais esprits qui règnent dans ce lycée.

Dawson : Peut-être, peut-être pas.

Joey : J'aime pas beaucoup tes "Peut-être, ou peut-être pas", et tu le sais.

Dawson : Repeint le tableau.

Joey : Quoi ?

Dawson : Cette nuit. Imagine la surprise du vandale demain matin.

Joey : Plutôt marcher pieds nus sur de la braise que de faire ce que tu me dis.

Dawson : Oh, s'il te plaît Joey, tu vas laisser un pauvre abruti agir sur ton moral et t'empêcher d'aller jusqu'au bout de ce projet ?

Joey : Mais je suis allée jusqu'au bout du projet. Et c'est pas ma faute si tout le monde n'a pas pu en profiter.

Dawson : C'est pas vrai, c'est pas toi ça.

Joey : Quoi ?!

Dawson : Tu abandonnes. Tu es anéantie, démoralisée...

Joey : Oui c'est un scoop Dawson, la petite Joey Potter n'est pas une vraie battante. J'ai pas une réserve inépuisable de bonne volonté et de foi en l'humanité. Et oui il m'arrive à moi aussi d'être déprimée.

Dawson : Ce que j'ai du mal à accepter c'est que tu te comportes ... en victime.

Joey : Il m'a fallu un moi pour achever cette toile. J'ai du y réfléchir, j'ai du l'exécuter et aujourd'hui tu veux que je reparte à zéro ?

Dawson : Pourquoi pas ?

Joey : Et si tu te demandais pourquoi toi tu n'as rien filmé depuis janvier ?

Dawson : Ca n'a rien à voir c'est différent.

Joey : Ah oui ?

Dawson : Oui. J'ai choisi. d'arrêter c'est moi qui est pris cette décision.

Joey : Et ça n'a aucun lien avec le fait que tu aies été mal reçu au festival bien sûr ?

Dawson : Sincèrement, non.

Joey : Oui, tout est facile pour toi.

Dawson : Qu'est-ce que ça veut dire ?

Joey : Toi tu peux faire tout ce que tu veux Dawson. Tout les choix s'offrent à toi, tu fais exactement ce qui te plaît. C'est dingue ... Un jour tu as envie de faire du cinéma, le lendemain tu décides que non, le surlendemain tu te réveilles et puis tu te dis "tiens, c'est chouette le métier de sculpteur" ou ... tu peux sur un coup de tête, partir faire le tour du monde ou ... escalader le mont Everest, tu es libre de faire tout ça.

Dawson : Et pas toi ?

Joey : Non pas moi.

Dawson : Pourquoi pas ?

Joey : Je n'ai pas les moyens, je n'ai pas le droit de perdre mon temps dans une activité artistique, je ne peux pas me permettre de fuir la réalité, de me laisser guider pas mes rêves, non je n'ai pas le droit, ce n'est pas ma vie, ça c'est ta vie.

Dawson : Tu sais ce que je pense ?

Joey : Quoi ?

Dawson : Je pense que tu es soulagée. Tu es contente qu'on est saccagée ton travail, ça t'évites le moment que tu redoutais tant. Tu ne veux pas l'exposer aux regards des autres. Tu n'entendras jamais ce que les gens en ont pensé. Tu n'auras jamais à te poser la question de savoir si oui ou non tu as du talent. Ecoute, j'étais venu ce soir ... (ils sort un trousseau de clés) Ce sont les clés du Lycée. Le proviseur me les a remises. (il les pose sur le comptoir de la cuisine) A toi de voir. (il s'en va)


Lycée de Capeside - Cafétéria - Pacey s'approche de deux gars qui sont en train de prendre leurs plateaux repas. On leur sers de la purée et un steak.

Pacey : C'est bien ce que je me disais on est mardi.

Type 1 : Comment t'appelles ça déjà ?

Pacey : Une croûte de blessure d'éléphant légèrement violente. (pause) Au fait vous avez vu le regard du proviseur hier ?

Type 2 : Ouais !

Pacey : A la présentation des tableaux il a failli s'évanouir.

Type 1 : Et Joey qu'est parti en courant. (rires) Ca c'est les nanas.

Pacey : Ouais. Au fait ça m'a donné l'idée de faire une cagnotte à partager entre ceux qui devineront qui est le coupable. Vous jouez ?

Type 1 : C'est combien ?

Pacey : Un dollar minimum.

Type 1 : (il lui donne un billet) Je parie sur Caulfield.

Type 2 : (il fait pareil) Ouais, y'a pas de doute.

Pacey : Comment ça y'a pas de doute?

Type : Y'a pas d'autres possibilités. (rires)

Pacey : D'accord, Caufield. (Pacey se dirige vers les tables de la cantine où justement Caulfield est en train de discuter avec des amis. Il prend une chaise et s'assoit à côté de lui)

Pacey : Caufield ?

Caulfield : On se connaît ?

Pacey : Non, pas vraiment non, heureusement pour moi. Euh, la rumeur dit que t'as eu un besoin irrépressible d'exprimer ton talent d'artiste peintre ?

Caulfield : Quoi ? Hier, l'histoire du tableau ? (rires) Ca c'est un bon classique. Dommage que je ne puisse pas dire que c'est moi.

Pacey : C'est pas toi ?

Caulfield : J'en sais rien. Tout le monde pense que c'est moi alors, je commence à me demander si je ferais pas mieux de l'accepter de dire oui et merci.

Pacey : Pourquoi pas. Mais moi je viens te dire que ça ne fait pas rire tout le monde ce que t'as fait.

Caulfield : Oui tout le monde n'a pas la chance d'avoir la sens de l'humour. Tu as ce problème ?

Pacey : Oui c'est mon cas, j'ai pas d'humour.

Caulfield : Mmm. (il se penche vers Pacey) Alors qu'est-ce que tu veux ?

Pacey : Je veux que tu présentes des excuses. Ensuite je veux que tu ailles te dénoncer. Et je veux que se soit fait avant ce soir. (Il se lève pour partir)

Caulfield : Et pourquoi je ferais tout ça ?

Pacey : Parce que cette fois t'as touché à une personne qui compte pour moi. (il s'en va)


Lycée de Capeside - Couloirs - Dawson va vers la toile de Joey qui est toujours recouverte d'une bâche pour voir si il la repeint mais apparemment ce n'est pas le cas. Andie passe rapidement.

Dawson : Oh salut, t'as pas vu Joey ?

Andie : Non, elle était pas à la cafette.



Lycée de Capeside - Parking - Pacey s'approche de Caufield qui vient de garer sa voiture.

Pacey : T'en as une belle voiture.

Caulfield : C'est mon cadeau de Noël.

Pacey : Ah, c'est dommage.

Caulfield : Qu'est-ce qu'il y a ?

Pacey : Tu fais tout petit la dedans c'est trop gros pour toi. (Caulfield va pour partir mais Pacey lui saisit le bras)

Caulfield : Attention lache moi.

Pacey : Joue pas les rambos avec moi. (Pacey le prend pas le col et le plaque contre sa voiture)

Caulfield : Qu'est-ce que tu veux ?

Pacey : Voilà ce que je veux. (il le pousse de nouveau contre le voiture)

Caulfield : Et après Whitter ? Tu vas me livrer à ton gentil papa ? Regarde ... (il pousse brusquement Pacey en arrière) J'en tremble d'avance tu vois pas.

Pacey : Bon, tu sais comment je m'appelle maintenant c'est bien.

Caulfield : Ce que je sais c'est que je vais compter jusqu'à trois et que tu vas déguerpir.

Pacey : Et ouais, t'as le droit de rêver mon vieux. C'est pas comme ça que ça va se régler.

Caulfield : Un. Deux. Trois. (Caulfield va pour pousser Pacey, mais Pacey le saisit vraiment violemment et le plaque sur la voiture) Mais t'es malade, mais enfin qu'est-ce qui te prend ?!

Pacey : (menaçant) Non je suis juste enervé, t'as encore rien vu.

Caulfield : Tu veux que je dise que c'est moi ? D'accord. C'est moi. T'es content ? T'es satisfait ?

Pacey : (toujours d'un air menaçant) Qu'est-ce que t'as l'intention de faire maintenant ? (Caulfield ne répond pas. Il le replaque contre la voiture en criant) Qu'est-ce que t'as l'intention de faire ?!!

Caulfield : Je vais aller m'excuser. D'accord? (Pacey se calme, il relâche Caulfield, qui va pour s'en aller, mais il se retourne et frappe violemment Pacey au visage. Il lui donne des coups de genoux dans le ventre, alors Pacey le jette sur une voiture, il roule de l'autre côté. Il lui saute dessus et il continue à se frapper violemment lorsque le principal Green intervient)

Principal Green : (hurlements) Hé ! Arrêtez ça suffit ! Enlevez vous ! (Pacey relâche Caulfield) Dans mon bureau tout les deux, tout de suite !!


Lycée de Capeside - secrétariat du proviseur - M. Green discute avec sa secrétaire, pendant que Pacey et Caufield attendent dans son bureau. Andie arrive.

Principal Green : Convoquez Dawson Leery et David Curran s'il vous plaît.

Andie : Uh, M. Green, est-ce que je peux vous voir ?

Principal Green : Pas maintenant, je suis très occupé.

Andie : Ca prendra quelques secondes, c'est extrêmement important.

Principal Green : (impatiemment) Qui y'a t-il ?

Andie : Je souhaiterai ne plus faire partie du comité de discipline.

Principal Green : (étonné) Quoi ?

Andie : Je suis convaincu que vous vous trompez à mon sujet, je ne suis pas la personne que vous pensez, je ne suis vraiment pas un model d'intégrité, je ne supporte plus ce mensonge.

Principal Green : Nous en rediscuterons tout à l'heure.

Andie : C'est inutile, je n'ai rien d'autre à vous dire Monsieur le proviseur. Merci. (Elle part)

(Le principal entre dans son bureau en soupirant et ferme la porte derrière lui.)

Lycée de Capeside - Bureau de M. Green - M. Green est assis à son bureau, avec en face de lui Pacey, Caufield, Dawson et David Curran.

Principal Green : Dans la mesure ou M. Witter et M. Caulfield refusent de m'expliquer la raison de cette bagarre sur le parking, je compte sur leurs amis pour se montrer plus raisonnable. M. Leery ?

Pacey : Ne dit rien, Dawson.

Principal Green : M. Curran ?

Caulfield : Pas un mot, Dave.

Principal Green : Vous feriez pourtant mieux de parler et de parler vite. Parce qu'il suffit d'un coup de fil pour que vous soyez renvoyés tout les deux du lycée pendant plusieurs jours. En ce qui vous concerne M. Witter cela viendrait s'ajouter à un dossier déjà lourd, et vous pourriez dire adieu à vos études une bonne fois pour toutes. (Un moment de silence s'ensuit)

Principal Green : BIEN. Je ne vois pas d'alternative.

Dawson : C'est à cause du tableau.

Pacey : (en colère) Hé, la ferme, tais-toi c'est pas tes affaires !

Dawson : Ce ne sont pas les tiennes non plus.

Principal Green : Vous êtes en train de me dire que M. Witter s'est battu parce qu'il pense que M. Caulfield est le vandale qui a abîmé la toile de Joey Potter ?

Caulfield : J'ai rien à voir la dedans moi. Entre nous qu'est-ce que j'en ai à faire franchement qu'elle peigne des chinoiseries.

Dawson : Comment peux tu savoir que s'était des chinoiseries ? (Tout le monde regarde vers Caulfield)

Principal Green : Voilà une excellente question.

Caulfield : Je le sais, je l'ai vu travailler. Elle y a passé des semaines.

Dawson : Oui, la nuit et avant les cours. Mais elle a tout fait pour bien garder le secret. Moi qui suis un des ses amis je n'ai rien pu voir.

Caulfield : Là il dit n'importe quoi.

Dawson : Puisque t'en avais rien à faire comme tu dis, pourquoi tu tenais absolument à savoir avant tout le monde ce que s'était ? (Il y a un moment de silence)

Pacey : Echec et mat, Caulfield. Cette fois tu peux plus nier l'évidence.

Caulfield : C'est vrai vous m'avez eu. Piégé. Soyons clair, j'ai bousillé un tableau sans intérêt. Premièrement il était laid. Vraiment très laid. Et deuxièmement je ne vois pas pourquoi tout les matins en arrivant au lycée je devrais me farcir un tableau qui s'appelle "Possibilités". C'est offensant.

Principal Green : "Possibilité" ? C'est offensant pour vous ?

Caulfield : Je suis blanc, je suis riche, ce sont les seules possibilités qui m'intéressent.


Maison des Mcphee - Andie et Jack sont en train de dîner dans la cuisine.

Jack : (étonné) Qu'est-ce que tu dis ?

Andie : (doucement) T'as bien compris. Les fameux sujets d'examens que Dawson avaient trouvé ... C'est moi qui les avait volé. C'est la seule raison pour laquelle j'ai eu une aussi bonne note. 19 sur 20 tu te rends compte.

Jack : C'était toi ? (soupirant) Oh, Andie ...

Andie : Je sais, t'en reviens pas hein ?

Jack : Mais pourquoi ? T'avais révisé à fond, tu connaissais tout les cours par coeur comme d'habitude. T'avais pas besoin de ça pour avoir une bonne note.

Andie : Quand j'ai vu les sujets là sur cette table, s'était comme un fruit défendu qui m'attendait. J'étais seul, y'avait aucun risque. J'ai eu l'impression que s'était la réponse à tout mes problèmes du moment.

Jack : Comment ça ?

Andie : Je me suis dit que ... si j'arrivais à avoir une excellente note. Bein tout le monde aurait la preuve que je suis guérie. Vous serez tous enfin convaincu que je vais bien. Mais maintenant que je vais vraiment bien, j'ai parfois beaucoup mal à me regarder en face.

Jack : D'où ton envie de démissionner du comité de discipline ?

Andie : (elle hoche de la tête en signe d'approbation) Jack, ça va faire six mois, et je le vis très mal, j'ai l'impression d'être un monstre d'hypocrisie. Parce que dans mon acharnement à vouloir à tout prix punir les autres, s'était moi que je punissais en fait. (Pause) Mais il est temps de faire amande honorable pour ça.

Jack : Je comprends pas, qu'est-ce que tu veux dire par là ?

Andie : Je vais en parler au proviseur dès demain.

Jack : Non, non, non, tu ne vas rien lui dire.

Andie : Si je vais lui en parler.

Jack : Non, non, Andie, réfléchi. Tu ne peux pas faire ça, tu as commis une grave erreur, tu as eu un moment de faiblesse, mais ... tu risques d'être renvoyée du lycée pour avoir trichée à un examen, alors que dans le même cas on aurait tous fait pareil.

Andie : (brusquement) La question n'est pas là. J'ai besoin de me sentir libérée, de m'acquitter de cette faute. Oui, j'ai besoin de m'en acquitter. Je veux pouvoir me regarder dans un miroir sans avoir honte comme avant.

Jack : Y'a sûrement un meilleur moyen.

Andie : Jack, tu peux me croire j'ai tourné le problème dans tous les sens. Il n'y a pas de meilleur moyen. Pas pour moi.


Appartement de Doug - Pacey est allongé sur le divan avec un steack posé sur son oeil droit.

Doug : (prenant le steak) Excuse-moi mais ce steak j'ai prévu de le manger ce soir avec de la béarnaise.

Pacey : Et moi je mange quoi ? (Quelqu'un frappe à la porte, Doug y va)

Doug : Du pain sec et de l'eau. (Doug ouvre à la porte et Joey entre)

Pacey : (ne voyant pas que Joey est dans la pièce) Doug, c'est comme ça qu'on traite le soldat qui revient du champ de bataille ici ? Ni confettis, ni serpentins, même pas de médaille ?

Joey : Ca va arrête de te lamenter. (il se relève et s'assoit sur le divan) Les confettis et les serpentins t'en auras autant que tu veux à la station service. Je veux parler de la station service où tu vas probablement passer le reste de ta vie, Pacey. Si tu continues à faire l'imbécile !

Pacey : Quoi ? Mais qu'est-ce qui te prend ? J'avais bien raison, s'était Matt Caufield.

Joey : C'est pas une raison pour faire ce que t'as fait

Pacey : Bien sur que si. Il a eu ce qu'il méritait, une bonne raclée, et il a vexé le proviseur, ce qui ne fais qu'aggraver son cas.

Joey : Oh bravo Pacey j'espère que t'en es fière.

Pacey : Oh, alors là c'est la meilleur. J'ai encore essayer de faire de mon mieux et MADAME n'est pas contente.

Joey : Non, je suis pas contente. Je suis pas contente que Caufield se soit retrouvé dans cette situation et que toi si tu dois gâcher ta vie je préférerais que se ne soit pas à cause de moi, d'accord ?

Pacey : Non mais ça n'a rien à voir avec toi. Moi c'est à Dawson que j'ai rendu service.

Joey : Dawson ?

Pacey : Oui. C'est pour lui que je veille sur toi. (Joey lui lance un regard se demandant ce que tout ça veut dire) Projette toi quelques temps en arrière. Reviens au début de l'année. Le retour de Dawson Leery au pays natal c'est un autre homme, déterminé à resserrer les liens avec une amie très chère. Alors il va voir son brave copain et le supplie de veiller sur la fille en question pendant la délicate période de transition. Là le brave copain accepte, et aujourd'hui le brave copain en prend de tout les côtés, c'est pas normal ça.

Joey : Attend une seconde. Vous parlez de moi comme si j'étais un vulgaire objet. C'est ça ?

Pacey : Quoi ?

Joey : Nous ! Toi et moi. Je croyais que ...

Pacey : Que quoi ?

Joey : J'avais imaginé autre chose, Pacey. (Joey s'en va)


Lycée de Capeside - Comité de discipline - Le comité discute du cas de Caufield. Pacey est assis derrière à attendre son tour.

Principal Green : Vous avez mis en doute mon autorité, M. Caulfield. Vous avez mis en doute la compétence de mes enseignants. Et à présent, vous allez à l'encontre de ma volonté ... de faire de ce lycée une vraie communauté.

Caulfield : Monsieur le proviseur. Ce n'était qu'un tableau.

Principal Green : Oui, ce n'était qu'un tableau. Mais il symbolisait des valeurs importantes. Vous ne m'aurez pas, M. Caulfield. Maintenant je sais qui vous êtes. Vous pensez que vous êtes intouchable, alors vous vous conduisez mal, vous ne respectez pas le règlement. Pour vos camarades vous n'êtes qu'un model d'arrogance et de mauvaise conduite. Seulement vous avez beau être brillant, vous avez beau être riche, M. Caulfield, vous n'êtes pas intouchable pour autant. C'est pour cette raison que j'ai décidé ... de vous exclure de mon établissement scolaire.

Caulfield : Je suis renvoyé ?

Principal Green : Exactement.

Caulfield : Jusqu'à la fin de l'année ?

Principal Green : Jusqu'à la fin de l'année.

Caulfield : Monsieur le proviseur. Est-ce que vous avez une idée de la façon dont mon père va prendre la chose ?

Principal Green : Oui. J'ai une idée précise de la façon dont votre père va prendre la chose. (On voit maintenant le comité de discipline de l'extérieur, par une fenêtre du couloir où Dawson attend et observe. Joey arrive)

Joey : Comment ça se passe ?

Dawson : C'est difficile à dire.

Joey : (regardant par la fenêtre) Ca à l'air calme. Pas de coups de règles, ni coups de fouets.

Dawson : Non, mais ... se serai un vrai miracle que Pacey ne soit pas renvoyé une fois de plus.

Joey : Quand on voit ce qui se passe, tu aurais mieux fait de me demander à moi de veiller sur lui.

Dawson : De quoi est-ce que tu parles ?

Joey : Je suis au courant de ce fameux plan "Occupe toi de ma femme".

Dawson : Femme ... ? Joey, c'était tout sauf ça et tu le sais.

Joey : C'était quoi alors ?

Dawson : D'abord ça remonte à plusieurs mois. A l'époque où notre relation était différente.

Joey : C'est vrai. Moi à cette époque là je pensais que tu me comprenais.

Dawson : Oh, et plus maintenant ?

Joey : Non, je n'ai jamais voulu de ta pitié.

Dawson : Je t'en prie. Ce n'était pas de la pitié, sachant que je ne pouvais pas être là pour toi je voulais tout de même que tu es quelqu'un sur qui compter. Je ne vois pas du tout ce qu'il y a de mal à ça ?

Joey : J'aurais préféré quelqu'un qui éprouve réellement de l'amitié pour moi, quelqu'un de sincère.

Dawson : Si Pacey passe aujourd'hui en conseil de discipline c'est justement parce qu'il a pour toi une amitié profonde et sincère. (Joey balance la tête sur le côté d'un air "Mais bien sur") Pourquoi est-ce que tu es comme ça ?

Joey : Je suis comment ?

Dawson : Tu doutes constamment des sentiments que les gens peuvent avoir pour toi. Tu ne veux pas admettre que ... ce que je veux c'est ton bien. Et, Pacey. On peux tout dire sur Pacey, qu'il est impulsif, qu'il ne réfléchit pas assez, qu'il est borné, mais après ce qui s'est passé, comment peux tu encore douter de sa sincérité ? C'est quelqu'un pour sui tu comptes beaucoup. (Joey a le regard qui tombe, pensant à ce que Dawson vient de lui dire)


Lycée de Capeside - Couloirs - Andie est à son casier avec un carton sous le bras, en train de le vider. La dernière chose qu'elle enlève est une affiche de la pièce de théâtre qu'elle a monté.


Lycée de Capeside - Dawson est toujours dans le couloir à attendre que Pacey sorte du conseil de discipline. Dès qu'il sort, il se lève et va vers lui.

Pacey : Il faut que je te dise un truc, (pointant son doigt vers la salle d'où il vient de sortir) j'ai de l'estime pour ce type. En fait, je dirais même mieux, ce M. Green est un grand homme. Il a l'honnêteté de Lincoln, le charisme de Martin Luther King Junior. Et a ... toujours le soucis d'être juste, modéré, et je viens aussi de découvrir qu'il est susceptible et n'apprécie pas toutes les formes d'humour.

Dawson : Alors tu n'as rien dis ?

Pacey : C'est pas tout à fait ça.

Dawson : Mais il ne t'as pas viré ?

Pacey : Bein non, je pensais faire mes valises mais c'est pas pour maintenant. Trois jours de vacances ça m'aurait fait du bien pourtant.

Dawson : (impatiemment) Aller raconte ce qui s'est passé ?

Pacey : (fièrement) Je vais être un mentor.

Dawson : Un quoi ?

Pacey : Un mentor. Tu sais, c'est le nouveau projet de Capeside. Dans la mesure ou je me montre totalement incapable de réprimer mes impulsions juvéniles, le proviseur a pensé que j'avais besoin de la compagnie et de l'exemple d'un gamin qui a la moitié de mon âge. (Dawson rigole) Ca te fait rire ?

Dawson : Je pense au pauvre gamin.

Pacey : (tout innocent) Bein pourquoi ?

Dawson : Qu'est-ce qu'il va apprendre ?

Pacey : Mais de quoi tu parles ?

Dawson : Est-ce que tu vas lui apprendre à garder un secret ? A ne pas le répéter, à Joey, par exemple ?

Pacey : Ah je vois. Uh, elle te l'a dit ?

Dawson : Oui. (la sonnerie retentit)

Pacey : Hmm. Bon bein, qu'est-ce que tu dirais toi aussi d'avoir un comportement éclairé, d'offrir la pardon à ton prochain comme vient de le faire le proviseur ?

Dawson : (pas entièrement sérieux) Je vais essayer Pacey.

Pacey : Tu es trop bon.

Dawson : Je vais essayer.


Lycée de Capeside - Bureau du proviseur - M. Green est assis derrière son bureau en train de lire une lettre. Andie est assise devant lui.

Principal Green : Si je disais que je n'étais pas profondément choqué et bouleversé par ce que vous avez fait je mentirais. C'est décevant, immoral et honteux pour notre lycée.

Andie : (elle hoche de la tête en signe d'approbation). Je le sais. J'aurais aimé pouvoir vous le dire plus tôt.

Principal Green : Je vais devoir en informer rapidement le service des examens. Votre note sera annulée. Et inutile d'espérer décrocher une bourse d'études après ça.

Andie : (incline la tête de nouveau) J'en suis parfaitement consciente.

Principal Green : Bien. Vous dites que d'autres étudiants du lycée ... ont eu les sujets entre les mains, mais que vous êtes la seule à les avoir exploités. Etes vous absolument certaine de ce que vous dites ?

Andie : Absolument certaine.

Principal Green : Qu'attendez vous de moi ? Comment voulez vous que je réagisse, Andie ?

Andie : Um, et bien ... je sais que Matt Caufield a été renvoyé définitivement aujourd'hui. J'estime que la faute que j'ai commise et aussi grave si ce n'est plus que la sienne.

Principal Green : C'est ce que vous pensez ?

Andie : (elle sanglote) J'ai vidé mon casier, les actes ont des conséquences que l'on doit assumer.

Principal Green : Andie…

Andie : Pour moi le plus dur c'est de savoir que je vous ai déçu, vous qui aviez confiance en moi.

Principal Green : Andie, Matt Caulfield et vous n'avez vraiment rien en commun. C'est un jeune homme affreusement égoïste, il n'a pas la notion du bien et du mal. C'est quelqu'un qui prend plaisir à faire du mal aux autres. Tandis que vous, vous ne faites du mal ... qu'à vous même.

Andie : Mais j'ai triché. C'est une faute grave et je dois être punie pour ça.

Principal Green : Quand vous étiez au comité de discipline, il y a une chose que je me suis efforcé de vous enseigner, c'est l'idée de proportionnalité. Bien sur le châtiment doit être à la hauteur du crime. Mais on doit aussi regarder qui est en face de soi. Matt Caulfield, n'a pas merité de mon indulgence parce qu'il ne l'a merité pas. Pour Andie McPhee. C'est différent.

Andie : Je sais pas quoi dire.

Principal Green : Ne dites rien. Remettez vos affaires dans votre casier. Quant au châtiment, j'ai besoin de quelques jours pour y réfléchir.

Andie : (paraissant soulagée) Merci, M. Green. Merci.


Lycée de Capeside - Joey marche dans les couloirs avec son matériel de peinture. Elle s'approche de sa toile, et voit Pacey sur une escabeau en train de la repeindre en blanc.

Joey : (souriant) Qu'est-ce que tu fais ?

Pacey : Salut, Potter.

Joey : Pacey, qu'est-ce que tu fais ?

Pacey : Je peins.

Joey : Hmm.

Pacey : Une toile blanche c'est mieux pour toi, non ?

Joey : Une toile blanche ?

Pacey : Oui, regarde, on nettoie tout, on fait table rase, on repart à zéro, c'est génial de repartir à zéro, non ?

Joey : (posant son matériel) Hmm. Et, je peux savoir qui t'as dit que j'avais envie de me remettre à la peinture ?

Pacey : Oh, un sale type dans la rue. (descendant de l'escabeau)

Joey : Un sale type ?

Pacey : Ouais, le genre à se mêler de ce qui le regarde pas. (une pause) Alors on me remercie pas ?

Joey : Pourquoi ?

Pacey : Bein, pour mille raisons. Pour avoir défendu ton honneur, bravé le système ...

Joey : ... Et sauver la demoiselle en détresse comme dans les dessins animés ?

Pacey : (souriant) Ca aussi, oui.

Joey : Pacey, si je devais te remercier pour quelque chose, se serait d'abord d'être toi-même, de ne pas te soucier de ce que pense les autres ... de n'écouter que ton coeur. Et puis d'avoir été présent ... Chaque fois que j'ai eu besoin de toi.

Pacey : (exaltant) Pas de quoi. (il lui tend un pot de peinture) Je peux t'aider ?

Joey : (elle le prend) A une condition.

Pacey : Laquelle, dis-moi.

Joey : Répond franchement. Tout ce temps que tu as passé avec moi, c'est seulement parce que Dawson te l'a demandé ?

Pacey : Oui, c'est bien la seule raison.

Joey : Hmm. T'as sûrement mieux à faire.

(Pacey rit et Joey sourit. Ils commencent à peindre la toile, lorsque Dawson un peu plus loin sort d'une salle et les aperçoit. Il s'arrête et sourit)


Fin


Un grand merci à Olivia pour ce script !

(Capeside High - Joey is painting a mural on a corridor - she wears a bandanna and headphones listening to music - she doesn't hear Pacey as he approaches and stands with hands in pockets, appraising her work - she turns to find Pacey watching)
Joey: (taking off earphones) I don't recall requesting the pleasure of your company, Pacey.
Pacey: (points towards some materials on a trolley) Rag?
Joey: Brush.
Pacey: (swaggers slowly over to Joey with several small paint brushes) You know, after Van Gough chopped off his own ear, there was a rash of copycat mutilations amongst the students.
Joey: (taking a brush) Your point being? (she goes back to painting)
Pacey: My point being that the whole world reveres the artists - envies their talent, wants to be just like them. So that's what I'm doing here - I'm hoping some of your genius will rub off on me.
Joey: (matter-of-factly) You got kicked out of your house again.
Pacey: No... not exactly kicked out. It's more like they're filming a life-time original movie in my living room right now.
Joey: (turning and facing Pacey) And, uh, which one of the Witter sisters is in complete distress right now?
Pacey: That would be numero uno - left sergeant major for conduct unbecoming, fled back to the home front, and of course brought along my screaming nieces.
Joey: (moving trolley of materials) So I finally get my own room and you have been exiled to Silver City. Ouch.
Pacey: My sentiments exactly.
Joey: (stands back next to Pacey) So, uh, so what do you think?
(we see the mural is a bunch of Chinese writing)
Pacey: (looks at it for a moment) Is it done?
Joey: (impatiently) Yes, it's done.
Pacey: I thought Principal Greene had commissioned you guys to do murals exemplifying school spirit and unity?
Joey: He did.
Pacey: Well, no offence, but this looks like something you'd find tattooed on Quai Cheng King's forehead.
Joey: (sighs) You don't like it.
Pacey: I didn't say I don't like it. I'm... pretty sure the rest of the murals will probably be a little more traditional...
Joey: (sarcastically) What, like football players and lighthouses? What do they actually say about the highschool experience?
Pacey: Jo, this is the US of A -- we're a very prosaic nation, and when we have art in public places, we want it to be about as subtle as Godzilla.
Joey: Yeah, but Pacey, don't you think that art can have this power? I-I mean, it can bring people together.
Pacey: Oh, yeah, absolutely... in museums - the thinking man's pick up joint.
Joey: (laughs a little) That's what I like about you, Pacey. You just go so deep.
Pacey: Thanks.
* * * * *
(Capeside High - Dawson walks along the hallway and comes up to Joey's hidden mural - he goes to take a peek behind the covering)
Joey: (putting her hand over the mural cover) No peeking!
Dawson: What, I don't get a preview?
Joey: No.
Dawson: Why not? Pacey did.
Joey: Dawson, the unveiling is a crucial part to any new work. I want you to have the complete experience. (frowning) He didn't tell you what it is, did he?
Dawson: No. But he- but he said it was great.
Joey: (laughs) That means a lot coming from the world's most discriminating art critic.
Dawson: Well, he- he knows what he likes.
Joey: Dawson, Pacey's prized possession is a black velvet painting of the baby Elvis.
(Dawson goes to peek behind the mural cover and Joey puts her hand over his preventing him)
Dawson: (makes a disappointed sigh) So how's your speech coming?
Joey: I don't know why I even have to say anything. I mean, isn't an artist just supposed to let her work speak for itself?
Dawson: Yeah, but when PTA's and School Board's let you paint something in the hallway of a public school they expect a little public ceremony in return.
Joey: (hesitantly) So are you going to be there?
Dawson: Of course! I mean, if you want me to?
Joey: (smiles, relieved) Yeah, I want you to.
Dawson: OK.
Joey: And whatever you think, be honest with me. You know, even if you hate it-
Dawson: Even if I hate... what makes you think I'm gonna hate it?
Joey: (pauses) Nothing. It's just...
Dawson: Stepping out from behind the curtain?
(Joey nods)
Dawson: I can understand that, that can be terrifying. Up there with the lights, in front of all those people... being judged.
Joey: It's even more than that, I mean, I fell like I'm declaring myself for the first time. What I really think about this place. With everyone staring at it, it'll be like they're all looking right into my soul.
(Dawson just smiles compassionately)
* * * * *
(Capeside High - the disciplinary committee comprising Principal Greene, Andie and a couple other students sit behind a series of desks - the student at the center of the hearing is none other than Matt Caulfield, looking smug and arrogant as per usual)
Matt: Give me a break, it was a joke.
Andie: There's nothing funny about cheating, Matt.
Matt: Principal Greene, members of the Disciplinary Committee, I-- I admit it, I didn't know the answer on the quiz, so-- so I did what any self-respecting kid would do in a cellular age. You know, I whipped out my (Star-Tak?), I dialled home, and-- and I asked my mom - how many justices sit on the Supreme Court? You know, call me crazy - you know, even Mr Higgins laughed.
(Mr Higgins, the teacher, looks down at the desk, embarrassed)
Andie: And you claim that your mother didn't know the answer either?
Matt: (nods) Uh-huh.
Andie: OK, so how do you explain your perfect score on the quiz?
Matt: I guessed.
Andie: OK, well then, I guess my recommendation would be that you get a failing grade on the work at question, and a three hour detention.
Matt: Why don't you just bust my kneecaps while you're at it?
Principal Greene: That'll be enough, Mr Caulfield. While your behaviour clearly violates the letter of the Honour Code, I do not believe it is in violation of the spirit.
Matt: Am I free to go then?
Principal Greene: Yes, you're free to go.
(Caulfield goes to leave)
Principal Greene: Mr Caulfield?
(Caulfield pauses to look at Principal Green)
Principal Greene: Let this be the last time we see you before this committee.
(Caulfield merely smirks and leaves, followed my his minions)
* * * * *
(cut to Disciplinary Committee having broken up and Andie is about to leave)
Principal Greene: Uh, Andie, would you wait for me for a minute please?
Andie: Sure.
(a moment later Principal Greene comes up to Andie)
Andie: Um, Principal Greene, I'm really sorry about earlier. I overreacted to the whole-
Principal Greene: No, that's not what this is about. Andie, I have news.
Andie: News?
Principal Greene: I was contacted this morning by the Educational Testing Service.
(Andie just nods nervously)
Principal Greene: Andie, your phenomenal PSAT result's have placed you among the top 50,000 scorers in the country. You, young lady, have just taken one giant step towards a National Merit Scholarship. Isn't that fantastic?
Andie: (not overjoyed) Fantastic.
Principal Greene: Andie, what's wrong, you seem stunned?
Andie: No- no, no, it's just, um... well it's just- yeah, I'm a little stunned.
Principal Greene: (laughs, shaking her hand) Congratulations.
(Principal Greene pats her twice on the shoulder and leaves - Andie looks terribly guilty and ashamed)
* * * * *
(Pacey enters an apartment building carrying his bags and a container of food - Doug opens the door to find Pacey smiling like he wants something - Doug goes to shut the door but Pacey puts his foot out)
Doug: No, no, no. Look, Pacey, last time you were here you left water rings on my deco coffee table.
Pacey: Douggie, mom and dad just wanted me to bring you something, that's all.
Doug: Yeah, what?
Pacey: (hands over the casserole dish then pushes past Doug) Me.
Doug: Look, what are you doing?
Pacey: I'm moving in, bro.
Doug: Why, excuse me?
Pacey: You heard me, I'm moving in. Oh, look, Dad gave me a cheque to give to you - it's like a security deposit, in case I break your stereo.
Doug: (shakes his head in disbelief) Nah, you're not going to break my stereo, because you're not touching my stereo, 'cause you're not moving in with me. Not now, not ever. This is not Party of Five.
Pacey: (going through Doug's CD's) Come on Douggie, please, you can't make me go back to that house. (walking around the lounge room) I mean, think about it. You've got this whole styling bachelor pad all to yourself, with the nice lighting and the fancy window dressings, and (whispering) all the other trappings of the modern extremely closeted homosexual male. (speaking normally) And I don't even have a room to myself any more.
Doug: (sighs) Since when? (he starts putting the CD's back in their alphabetical order)
Pacey: Well, since Kerry decided to take an extended leave-of-absence from Jerry. You remember Jerry, don't you? Our favourite brother-in-law, the one with all the tattoo's? And of course, she brought along the no-neck monsters who are currently residing in my room. So what do you say, man, can I stay here? Please.
Doug: (sighs again) OK, look. If I agree to this, and that is a very big if, there will be rules.
Pacey: I am your willing pupil.
Doug: Rule number one: we don't eat anything that mom sends over. The woman thinks that iceberg lettuce is Au-cuisine.
Pacey: Agreed.
Doug: Rule number two: the coaster - live it, love it, use it at all times.
Pacey: Done.
Doug: You will keep the CD collection in alphabetical order - by last name, not first. Do you understand?
Pacey: Oh, yeah, perfectly. But I don't foresee the need for me to dip into your diva collection any time too soon.
Doug: Oh, I think you would be surprised at how a tortured and passioned female voice can soothe an achy-breaky heart.
Pacey: My heart is just fine, thank you very much.
Doug: (knowing it isn't) Oh, sure it is little brother. Sure it is.
Pacey: Look Douggie, if you're referring to our brief jailhouse conversation the other night, you can just chalk it up to drunken rambling.
Doug: Well there won't be any of that on my watch. And I won't have any moping around like a love-sick puppy either. By the way, are you any good at decupage.
Pacey: (to himself) Oh God help me.
* * * * *
(Potter household - Joey is getting ready for the big mural unveiling)
Joey: You're not planning on taking pictures?
Bodie: Don't try and stop it, Joey. When a little sister accomplishes something impressive, it's very important for a big sister to create a huge embarrassing fuss over her.
Bessie: Yeah, and the more embarrassing the better.
Joey: Thank you. I mean, I know it's not going to be too fun for you to walk the halls of Capeside again seeing as though it wasn't exactly your favourite place on earth.
Bessie: Yeah, but I'm older, remember, and that was a long time ago, and things are different now.
Bodie: Not that different. What, are there like, ten black kids in that school.
Joey: Eleven. (puts on her coat) And don't try to rewrite history, Bess. I mean, I remember the days that you used to pick me up from kindergarten and complain the whole way home about some smug, two-faced idiots who thought they were better than you simply because you had the wrong kind of jeans.
Bessie: OK, I admit it - I hated highschool. But that's why I'm so glad that it's not like that for you, Joey. You're talented. And everybody at that school knows it, they've known it for years, and today they're going to see proof positive that Joey Potter is a force to be reckoned with.
(Joey just smiles)
* * * * *
(Capeside High - the unveiling of the murals - the one on screen is that of a lighthouse)
Girl: And I painted this so that we all can remember the beacon of knowledge that our teachers shine on us every day. In closing, I would like to thank Principal Greene and all of you for this opportunity to impart my message of unity.
(there is mild applause - Jack, Dawson, Pacey and Co look like they are about to gag)
(cut to Joey's turn)
Principal Green: And now, the last of our Capeside High murals. I'd like to ask Joey Potter to step up, and grace us with a few words about her creation.
(Joey walks up the front next to her mural, which is still covered)
Joey: Well, Principal Greene said the mural should focus on what unifies us as a school. And if you think about it, nothing really unifies us. Even our mascot is divisive. The Minute Man - right there you've alienated half the student population. (light laughter) So, the only thing that I could think of that unites us all, that we all have in common, is that... well it's that we all start off in kindergarten thinking that we can be anything that we want to be, and by the time we get here, we- we've somehow lost that feeling. We've all started to believe whatever our parents or friends have told us about what we can achieve and what we can be in life, and... and we've forgotten about that possibility we had when we were younger. And that's what I think we all have in common, and that's what the symbol on my painting means - possibility. I painted it because I thought we could all use a daily reminder that, if you believe in yourself, even when the odds seem stacked against you, anything's possible. So I hope you like it.
(Joey smiles at Dawson, who smiles back - Joey nods at Principal Greene who uncovers the mural - to everyone's shock and horror the mural has been obliterated by black paint having been smeared all over it - there are gasps and murmuring amongst the crowd)
Joey: (whispers) Excuse me. (she runs off)
* * * * *
(Capeside High - Joey comes out a door and jogs down the stairs and begins walking - Dawson follows)
Dawson: Joey. Hey, wait up. (he catches up with her) Are you OK?
(they are both walking briskly)
Joey: This is what I get for answering the call to public service - public humiliation.
(we see Pacey in the background jogging to catch up with Dawson and Joey)
Dawson: Nobody's humiliated in there, except for maybe the person who did this.
Joey: Well it felt humiliating, Dawson. To me.
Dawson: L- look, it was a silly prank.
(they stop and face one another)
Joey: (sharply) You don't know that.
Dawson: Look. Y- you put your heart and soul into that, and- and I- I don't blame you at all for being angry, but don't turn this into some sort of personal attack on you.
(Pacey has finally caught up)
Pacey: Well, not to stick my nose in here, but to just stick my nose in - of course it was a personal attack.
Dawson: What?
Pacey: Well, there are only three murals in that hallway. Yours was the only one that got touched.
Dawson: So?
Pacey: So, either someone didn't like what Joey was trying to say, or someone just didn't like you.
Dawson: Your logic leaves a lot to be desired.
Pacey: Dawson, we're in highschool here. It's a veritable society unto it's own, OK, with a pecking order that makes the caste system look forgiving. Who knows what subtle line you may have crossed or what offence you may have given, without even knowing it.
Dawson: Paranoid much?
Pacey: You don't think there's a possibility that there's somebody out there who hates Joey just for being Joey? Who hates the way she talks, the way she dresses, the way she chews on her lower lip?
Joey: (indignantly) Look, I don't chew on my lower lip.
Pacey: OK, look, I'm just putting it out there. I mean, think about it. Does anyone come to mind?
Joey: (in a mix of anger and sarcasm) What, so we can all gang up on him, and call him dirty names? I mean, do me a favour - just stay out of this.
Dawson: (raising his voice) It was an act of vandalism, pure and simple. Some idiot trying to rage against the machine-
Pacey: This doesn't make any sense.
Joey: Perfect - Heckyl and Jeckyl. I mean, this is exactly what a girl needs in the middle of an existential crises. You know what, it's not helping. So thanks, but no thanks.
(Joey storms off - Pacey and Dawson just look at one another)
Pacey: Well, shouldn't we, uh... (he motions at Joey)
Dawson: No, let her go.
* * * * *
(McPhee residence - Andie and Jack are in the kitchen - Andie is preparing a salad for dinner)
Andie: So, uh, have you heard any word on Joey?
Jack: Well, she's pretty broken up about it.
Andie: Yeah, obviously. I mean, who wouldn't be?
Jack: I'll go catch they guy and you can have the last laugh.
Andie: Huh?
Jack: DC - throw the book at them.
Andie: Right. You know what, actually Jack, I've been thinking about quitting my position.
Jack: (surprised) On the Disciplinary Committee?
Andie: Hmm-mm.
Jack: Andie, you're like the senior most student representative. I mean, that's one step below the saviour for mankind - I mean, as far as college admissions are concerned.
Andie: I know. But you know what? It's just been taking up way too much time. And besides that, my school work is starting to slip. And the more I think about it, the more uncomfortable I feel about sitting in judgement of others.
(Jack just stares at Andie uneasily)
Andie: What?
Jack: I- I'm just a little shocked.
Andie: Why?
Jack: (shrugs) It's not like you to bail on a commitment.
Andie: Come on, Jack. A lot of things aren't like me, but I've done them anyway.
(Andie goes over to stir some pots simmering away on the stove top)
Andie: Can you set the table?
Jack: (distractedly) Yeah.
* * * * *
(Potter's B&B - Dawson rings the service bell - Joey approaches then shies away when she realises it's Dawson - she goes about gathering plates from tables)
Dawson: Any room at the inn?
Joey: (guarded) Depends.
Dawson: On what?
Joey: Like the lecture I'm going to be forced to sit through.
Dawson: (walking over towards Joey) No lectures, I promise. Although I do want to say that I'm sorry that what happened today happened.
Joey: (walking over to the sink to begin washing the dishes) The whole thing was tragically lame to begin with. I mean, as if painting on a wall is going to make any change or the slightest bit of difference in school.
Dawson: Maybe. Maybe not.
Joey: For some reason I don't like the sound of those "maybe's", Dawson.
Dawson: Repaint the mural.
Joey: What?
Dawson: Do it tonight. Surprise that bastard when he shows up tomorrow morning.
Joey: You know, I would rather shove red-hot needles underneath my toenails, OK?
Dawson: So you're going to let some highschool prank keep you from finishing something you obviously care about?
Joey: I finished it Dawson, OK? It's not my fault that not everybody got a chance to see it.
Dawson: (incredulously) I can't believe you're being like this.
Joey: (defensively) Like what?
Dawson: Defeated. Dejected, demoralised.
Joey: (a little sarcastic) Newsflash, Dawson. I can't always be your plucky little Joey Potter. I don't have this unlimited reserve of goodwill and good faith in humanity, and- and sometimes I am going to be a little depressed.
Dawson: (frustrated) It's not about demeanour. It's about not being a victim.
Joey: (a touch annoyed) You know what? It took me a month to do that, Dawson. I had to conceive it, and I had to execute it, and you can't just expect me to start over.
Dawson: Why not?
Joey: For the same reason you haven't shot a roll of film since January.
Dawson: (sighs) Joey, this is completely different.
Joey: Really?
Dawson: Yes. I chose to quit film making - that was a personal decision.
Joey: It had nothing to do with the fact that it was poorly received at the festival?
Dawson: Truthfully? No.
Joey: (sarcastically) Well, then how convenient for you.
Dawson: What does that mean?
Joey: You have all of these choices, Dawson. You've all of these choices that you just take for granted. I mean, God... you know, one day you're a filmmaker, the next day you're not, and- and tomorrow you could wake up and you could decide that you wanted to be a sculptor, or you wanted to just backpack through Europe or- or climb Mount Everest, and you can do that.
Dawson: And you can't?
Joey: No, I can't!
Dawson: Why not?!
Joey: I can't afford to waste the time to go find myself and be artistic, and I can't afford to just reject reality and go off and chase my pipe dreams. I can't do it, because that's not my life - that's your life.
Dawson: Do you know what I think this is about?
(Joey just turns away)
Dawson: I think you're relieved.
(Joey just gives him a 'what would you know?' look)
Dawson: I think you're relieved somebody painted over your mural. 'Cause you never had to go through the hard part. You never had to show it to the world. Never had to hear what anyone else thought about it. You never had to decide for yourself, how good or talented you really are.
(Joey just remains silent)
Dawson: Look. You know why I came over tonight? (he pulls out a set of keys and holds them up) These are the keys to the school. Principal Greene gave them to me. (he throws them on the table) Do what you want.
(Dawson leaves - Joey is surprised with the keys and looks like she realised she acted like a cow)

(Capeside High cafeteria - Pacey comes up to a couple of guys waiting in line and looks at their tray which so far has potato and hamburger)
Pacey: Well, if it's brown, it must be Tuesday.
Guy # 1: What do you call these things again, Witter?
Pacey: Elephant scabs. Packed with whole grain goodness. (pauses) Did you guys see the look on Principal Greene's face?
Guy # 2: Huh?
Pacey: At the unity mural thing. I thought the guy was going to have a breakdown.
Guy # 1: Yeah, that girl Joey, she totally lost it. A classic.
Pacey: (softly) Yeah. Look, uh, I'm running myself a little pool here - guess the true culprit, winner takes all. You guys in?
Guy # 1: How much?
Pacey: It's only a buck a pop.
Guy # 1: (handing over a dollar) Had to be Caulfield.
Guy # 2: (handing over another dollar) Yeah, definitely.
Pacey: What makes you guys so sure?
Guy # 1: 'Cause there's no other possibility.
Pacey: OK, Caulfield it is.
(Pacey moves away and then spots Caulfield walking over to his friends and sit down - Pacey walks over and pulls up a chair)
Pacey: Caulfield.
Caulfield: Do I know you?
Pacey: No, not really - thankfully for me. Look, rumour has it that you have this irrepressible urge to express yourself artistically?
Caulfield: What? That thing yesterday at the mural? That was pretty classic, huh? Too bad I can't take credit for it.
Pacey: So you didn't do it?
Caulfield: (coyly) I don't know. I mean, everyone seems to think I did, so maybe I should just do the police thing and accept the credit and say thank you.
Pacey: Maybe. But look, I'm here to tell you that not everybody thinks what you did was funny.
Caulfield: Well, some people don't have a sense of humour. Is that your problem?
Pacey: (nods) Yeah, that's me. I'm humourless.
Caulfield: Hmm. (leans forward seriously) What do you want?
Pacey: I want you to apologise. And then I want you to turn yourself in. (he begins to stand) And I want you to do it before the day is done.
Caulfield: And why would I do that?
Pacey: Because this time you just happened to mess with somebody I care about.
* * * * *
(Capeside High - Dawson walks along the hallway to Joey's covered mural and takes a peek - he let's out a disappointed sigh then spots Andie walking past)
Dawson: Hey, have you seen Joey?
Andie: No, she wasn't at home room.
(Dawson looks concerned then walks off)
* * * * *
(School parking lot - a nice black four-wheel-drive pulls into a spot and Matt Caulfield gets out - Pacey approaches him)
Pacey: That's a nice rig.
Caulfield: A Christmas present.
Pacey: Man, that sucks, huh?
Caulfield: What's that?
Pacey: Oh, your parents shorted you on the off-road package.
(Caulfield goes to leave but Pacey grabs his arm - sinister music starts playing)
Caulfield: Get your hands off me.
(Pacey grabs the front of Caulfield pullover and pushes him hard up against the side of the 4WD)
Pacey: Oh, come on, tough guy.
Caulfield: What the hell do you want?
Pacey: (shoves his hard against the car again - speaks threateningly) You know exactly what I want. (he pushes him again)
Caulfield: So what's next, Whitter, you gonna sic your civil servant dad on me? Can't you see, (pushes Pacey back) I'm fairly shaking in my boots.
Pacey: Well, you know my name. That's a good starting place.
Caulfield: What I know is that I'm gonna count to three, and you're gonna step aside.
Pacey: Dream another dream, cowboy. That's not how this is gonna shake out.
Caulfield: One. Two. Three.
(Caulfield goes to push Pacey, but Pacey grabs him and pins him against the 4WD again)
Caulfield: What, are you whacked or something?!
Pacey: (menacingly) Oh no, not yet. Not by a long shot.
Caulfield: What? You want me to say I did it? OK, I did it. There, you satisfied?
Pacey: (still menacingly) OK, good. Now what are you gonna do about it, huh?
(Caulfield doesn't answer)
Pacey: (throws Caulfield against the car again and yells) I said what are you gonna do about it?!!
Caulfield: I'm gonna go and apologise. OK?
(Pacey relents and it looks as if Caulfield is going to go apologise to Joey - but he swings around and punches Pacey in the face a couple of times - Pacey throws Caulfield over the hood of the next car then scrambles after him - Caulfield manages a couple of punches to Pacey's stomach and puts him in a headlock before Pacey throws him to the ground and proceeds to punch Caulfield's face repeatedly - a car horn blares)
Principal Greene: (yelling) Hey! On your feet, both of you!
(Pacey gets off Caulfield and stands)
Principal Green: Inside, now!
* * * * *
(Principal Greene's office - he opens the door and speaks to the secretary - Pacey and Caulfield are seated in his office)
Principal Greene: Get me Dawson Leery and David Curran please.
Andie: Uh, Principal Greene, can I talk to you for a minute?
Principal Greene: Not now, Andie, I'm in the middle of something.
Andie: Please. It'll only take a second and it's really important.
Principal Greene: (impatiently) What is it?
Andie: I'd like to tender my resignation from the Disciplinary Committee.
Principal Greene: (surprised) What?
Andie: I think that you have this idea about me that I'm somebody I'm not, that I'm- that I'm somebody with unwavering integrity, and I can't live up to that.
Principal Greene: Can we discuss this later, at length?
Andie: I don't think that there's anything more to discuss, Principal Greene. Thank you.
(she walks away leaving Principal Greene looking stunned)
(cut to Principal Green's office where Dawson and David have arrived)
Principal Greene: Now since neither Mr Witter nor Mr Caulfield choose to clarify the meaning of their little title fight in the parking lot, I'm counting on their friends to look out for their best interests. Mr Leery?
Pacey: Don't say anything, Dawson.
Principal Greene: Mr Curran?
Caulfield: Not a word, Dave.
Principal Greene: Well somebody better speak up, and you better speak up fast. (to Caulfield) Because a timely call to the Dean, over at Dartmouth, would trigger an immediate review of your early admission status. And Mr Witter, one more suspension on your record and you can bend down and kiss this whole higher education deal goodbye.
(a moment of silence ensues)
Principal Green: OK. I have no other alternative.
Dawson: It's because of the mural.
Pacey: (angrily) Hey, shut up Dawson, this is not your fight!
Dawson: It's not yours either.
Principal Greene: So what your saying is that the reason that Mr Witter picked a fight was because he believes Mr Caulfield had something to do with the vandalisation of the unity mural?
Caulfield: I went nowhere near that thing. As if I could give a rats ass about some stupid Chinese drawing.
Dawson: If you didn't go anywhere near it, how did you know what it was?
(everyone looks at Caulfield)
Principal Greene: That's a very good question.
Caulfield: (shrugs) Anyone could have taken a look. She's been working on it for weeks.
Dawson: Yeah, at night and before school. But other than that, it's been sealed up tight as a drum. I'm one of her closest friends - I didn't even know what it was.
Caulfield: You know, this (pointing at Dawson), is ridiculous.
Dawson: Not to mention, if you didn't as you say, give a rat's ass, then why would you go to all that trouble of finding out what it was?
(there is a moment of silence as everyone looks at Caulfield - who himself look guilty as all hell)
Pacey: (smugly) Check the floor, Caulfield. I think you just painted yourself into a corner.
Caulfield: OK, you got me. (snaps his fingers) Busted. Yeah, I (words??) some meaningless mural. You know what, for one thing, it was ugly. You know, it was an eyesore. And not to mention, why do I have to look at some trivial girl's little message to the masses every morning? Frankly, it offends me.
Principal Greene: (incredulously) "Possibility" is offensive to you?
(Dawson scoffs)
Caulfield: I'm white, I'm rich. That's all the possibility I need.
* * * * *
(McPhee residence - Jack and Andie sit at the kitchen bench eating dinner)
Jack: (surprised) Say again?
Andie: (softly) You heard me. (pauses) The advance copy of the PSAT that Dawson had - I'm the one who stole it. That's how I did so well on the test, Jack. That's how I scored in the ninety-ninth percentile.
Jack: That was you? (sighs) Oh, Andie... (sighs again, speechless)
Andie: I know, it's quite a surprise.
Jack: Well why? You knew that stuff cold - inside and out, backwards and forwards. If anyone was going to ace that test it was gonna be you.
Andie: It was just sitting there on the table like- like this piece of forbidden fruit, and... not a chance of getting caught. I don't know, it just seemed like all the answers to my problems at the time.
Jack: What do you mean?
Andie: I thought that, you know, if I aced the test then everybody would think that I was OK again. You know, that that would somehow convince them. But now that I really am OK, I'm having a hard time living with myself.
Jack: Hence your resignation from the Disciplinary Committee.
Andie: (nods) Jack, the past six months I have been walking around feeling like the biggest hypocrite. I mean, don't you see, I've been so hard on all these other people just as a way of punishing myself. (pauses) But now it's time to make amends for that.
Jack: (raises eyebrows) Wait a minute, what- what are you planning on doing?
Andie: I'm going to tell Principal Greene tomorrow.
Jack: No, you're not.
Andie: Yeah, I am.
Jack: No, no, Andie, look. Think about this, OK? You screwed up - fine, OK? It was a moment of weakness, but do you really want to get kicked out of school for cheating on something that has the word "practice" in front of it?
Andie: (sharply) Jack, you know what I want? (pauses) I want to be free of this thing once and for all. You know, I- free of what I did. And I- I want to be able to go to the mirror and recognise who I am again.
Jack: Andie, there's got to be a better way.
Andie: Jack, I've thought long and hard about this, OK? There is no better way. Not for me.
* * * * *
(Doug's apartment - Pacey lies on the couch with a steak over his eye)
Doug: (taking the steak away) Do you mind, I'm having that steak for dinner tonight with a nice barnaise sauce.
Pacey: Well what am I having?
(the door rings - Doug goes to answer it)
Doug: Bread and water.
(Doug opens to door and Joey enters)
Pacey: Doug, I'm a soldier here, returning from the killing fields. I mean, what- where's my Purple Heart, my ticketape parade?
Joey: (sarcastically) Watch it on your black and white. You know, the one with the coat-hanger as an antenna at the Chevron station, where you're going probably going to be pumping gas for the rest of your natural born life, Pacey. Of all the boneheaded moves!
Pacey: What are you talking about? I was right, it was Matt Caulfield.
Joey: Yeah, and that lets you off the hook how?
Pacey: Because, the guy deserves whatever he gets, OK? Preferable his silver spoon shoved up his ass.
Joey: That's funny, Pacey, that's really funny.
Pacey: Oh, this is rich. Here I am trying to do the right thing. (throwing his hands in the air) You know, sometimes a guy just can't win.
Joey: No, he can't. Not if he completely overreacts to a situation. If you're gonna throw away your future, do it on your own account, OK?
Pacey: Oh, hey, don't get me wrong. Don't think I ever cared here. I was only doing Dawson a favour. (he crosses his arms)
Joey: Dawson?
Pacey: Yes, Dawson - looking out for ya.
(Joey gives him a quizzical look)
Pacey: Think back with me. Way back. You know, like the beginning of the school year? Dawson Leery returns from the big city a changed man, determined to sever ties with girl across the creek. So he asks trusted friend to look after said girl during the delicate transitional period. Trusted friend, of course obliges, and now his friends gets his head handed to him on a platter.
Joey: So you guys just traded me off like some sort of baseball card? Is that what this is about?
Pacey: What?
Joey: Us! You and me. I- I thought that...
Pacey: Thought what?
Joey: I guess I thought something else, Pacey.
(Joey storms out)
* * * * *
(Capeside High - sitting of the Disciplinary Committee - Caulfield is the object of current consideration - Pacey sits up the back waiting his turn)
Principal Greene: You have consistently flaunted my authority, Mr Caulfield. You've undermined my teachers' ability to educate. And now, you challenge my commitment to reshape this school into a community.
Caulfield: Principal Green, it was only a mural.
Principal Greene: Yes, it was only a mural. But it was so much more than just a mural. You don't fool me, Mr Caulfield. I know exactly who you are. You've been led to believe you're untouchable, so you disrupt the school, disobey the rules. You serve to divide the student body with your arrogance and your attitude. Now you may be smart, and you may be rich, Mr Caulfield, but you are not above the law. And for that reason, it is my decision that you be expelled from Capeside High.
Caulfield: Expelled?
Principal Greene: You heard me.
Caulfield: For the rest of the year?
Principal Greene: For the rest of the year.
Caulfield: Principal Greene. Do you have any idea what my father's going to say about this?
Principal Greene: Yes. I have a very good idea about what your father's going to say about this.
(cut to outside the room where Dawson is looking in through the window at the DC hearing - Joey approaches)
Joey: (coolly) So what's going on in there?
Dawson: I don't know. It's hard to tell.
Joey: (looks through the window) Well, no sign of birch cane or knuckle-wrapping.
Dawson: No, but let's face it, Pacey's going to be lucky if he gets off with just another suspension.
Joey: The way things are going, I mean, you should have just asked me to look out for him.
Dawson: Excuse me?
Joey: I know all about the little wife-swapping arrangement.
Dawson: Wife...? Joey, that's not how it was, and you know it.
Joey: Then how was it?
Dawson: Well, first of all, it was months ago. I mean, things then were very different between us.
Joey: You're right. Back then I felt like you still understood me.
Dawson: And I don't now?
Joey: No. I never asked for your pity.
Dawson: Jo- Joey, it wasn't about pity. I couldn't be there for you, so I wanted someone you could turn to, someone you could talk to. Now tell me, where is the harm in that?
Joey: Well, it just would have been nice if that someone could have mustered a shred of genuine concern, Dawson-
Dawson: Joey, that someone is that room right now because he's got a hell of a lot more than a "shred" of concern.
(Joey just shakes her head and gives Dawson an 'as if' look)
Dawson: (sighs) Joey, why are you doing this.
Joey: (sarcastic) Doing what?
Dawson: Casting aspersions on people who obviously care about you. Would you really think that I don't want the best for you? I mean, Pacey. I mean, Pacey's a lot of things - impulsive, thoughtless, stubborn - but after everything that's happened this year, can you honestly doubt for a second that he doesn't truly care about you?
(Joey looks sufficiently chastened, realising she was being a little harsh on Pacey))
* * * * *
(Capeside High - Andie is at her locker, clearing her things out, teary-eyed - the last thing she puts in the box is an advert for the play she directed - Barefoot in the Dark)
* * * * *
(Capeside High - Pacey exits the Disciplinary Committee hearing - Dawson stands to greet him and they being walking down the hallway)
Pacey: Let me just state for the record, (points towards the room) I like that man in there. In fact, I'll go one better - he is a great human being. He's got the fairness of Lincoln, the charisma of Martin Luther King Jnr. He's- he's- he's even-handed and tempered, and, if I may say so myself, acutely susceptible to a certain type of irreverent humour.
Dawson: So he let you off?
Pacey: Not exactly.
Dawson: But he didn't suspend you?
Pacey: Well, let's just say I'm not packing my bags quite yet. Although three days off would have provided a welcome diversion.
Dawson: (impatiently) So divulge - what happened in there?
Pacey: (proudly) I'm going to be a mentor.
Dawson: You're going to be a what?
Pacey: A mentor. You know, Capeside High's mentoring program. Since I seem to be completely incapable of suppressing my own juvenile impulses, Principal Greene seems to think that I would benefit from the company, and example, of someone half my age.
(Dawson laughs)
Pacey: What's so funny?
Dawson: What about the poor kid? What are you gonna teach him?
Pacey: (mocking outrage) What are you talking about?
Dawson: Are you going to teach him the importance of keeping a secret? Like, say, from, you know, Joey, for example?
Pacey: (bows his head) Oh, that. Uh, she told you?
Dawson: Yeah.
(the bell rings)
Pacey: Hmm. Well, what do you think the odds are that you, yourself, will be as enlightened and forgiving a person as Principal Greene just was?
Dawson: (not entirely serious) No good, Pace. Not good.
(Pacey just sighs)
* * * * *
(Principal Greene's office - he sits at his desk reading a typed letter - he finishes and puts the letter down, then looks across the desk in a very serious manner)
Principal Greene: To say that I am profoundly shocked and disturbed by what you did would be an understatement. Your behaviour was deceitful, immoral, and ultimately a disgrace to this school.
Andie: (nods) I know. I just wish that I could have told you sooner.
Principal Greene: You know I'm going to have to inform the Educational Testing Service, and that they're going to cancel your scores, and that you're going to forfeit your chance at a National Merit Scholarship?
Andie: (nods again) I'm aware of that, yes.
Principal Greene: Now, you say that there were other students who were... aware of this test, but you were the only one who exploited it. Are you absolutely certain about that?
Andie: Absolutely certain.
Principal Greene: (speaking a bit more kindly) What do you want me to do here? What am I supposed to do about this, Andie?
Andie: (teary) Um, well... I heard that Matt Caulfield was expelled from Capeside today. And what I did was no less grave or serious an offence.
Principal Greene: Is that what you think?
Andie: I've cleared out my locker, and I know that all actions have consequences.
Principal Greene: Andie-
Andie: Most of all, I'm sorry for letting you down, and- and for letting myself down.
Principal Greene: Andie, you and Matt Caulfield have nothing in common. He is a selfish, spoiled young man, who has no sense of right or wrong. Who actually takes pleasure in hurting others. The only person that you hurt... is yourself.
Andie: (crying) But I did cheat. And it was wrong, and I should be punished for it.
Principal Greene: When you were on the Disciplinary Committee, one of the things that I tried to reach you was the idea of proportionality. Make the punishment fit the crime - yes. But also look at the person. Now Matt Caulfield, he doesn't deserve, nor would be benefit from, my leniency. But Andie McPhee? She just might.
Andie: I don't know what to say?
Principal Greene: Don't say anything. Get you stuff, put it back in your locker. As for your punishment, I'll have to think about that for a couple of days.
Andie: (nods, looking very relieved) Thank you, Principal Greene. Thank you.
* * * * *
(Capeside High - Joey walks along the hallway with bib overalls, hair in a bandanna, and cans of paint dangling from either arm - she approaches her desecrated mural to find Pacey already hard at work, standing on a ladder, painting over the top to provide a fresh backdrop)
Joey: (smiling) What on earth?
Pacey: (turning to face her) Hey, Potter.
Joey: Pacey, what are you doing?
Pacey: Painting.
Joey: Duh.
Pacey: I just thought it'd be good if you could start with a blank canvas.
Joey: Blank canvas, huh?
Pacey: Yeah, you know, wipe the slate clean, (some foreign words -- dabalarassa??) - return to point A. All that good stuff.
Joey: (puts the paint tins down) Hmm. And, uh, who may I ask, told you I was planning on repainting the mural in the first place?
Pacey: Ah, it's just this guy I met out on the street.
Joey: Just some guy?
Pacey: (steps down from the scaffolding) Yeah, you know, your typical do-gooder type. (pauses) So, are you gonna thank me?
Joey: For what?
Pacey: Well, for all manner of things. You know, like for defending your honour, bucking the system-
Joey: (Tilting??) at windmills while in the throws of a misguided hero complex?
Pacey: (smiles) Well, yeah, that too.
Joey: Pacey, if I was going to thank you for anything, it would be for being yourself, an, you know, for not caring about what anybody else thinks, and- and for knowing in your heart what's right and wrong, and... for being there this year... when I need you the most.
Pacey: (gloating) You're welcome. (holding out a can of paint) Going up?
Joey: (taking it) One condition.
Pacey: Sure, name it.
Joey: Be honest. The only reason you were hanging out with me is simply because Dawson told you to?
Pacey: Yep, that's the only reason.
Joey: (she considers this) Hmm. You need to get a life.
(Pacey chuckles and Joey smiles - they begin painting over the mural - Dawson enters the building and looks over at Joey and Pacey - he nods like he's glad things are back the way they should be and continues walking)

The End


Source : www.multimania.com/rossnm

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Syliam31 
22.03.2021 vers 13h

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Syliam31  (22.03.2021 à 14:41)
Message édité : 22.03.2021 à 14:44

Dans cet épisode, on va voir l'attachement de Pacey à Joey et jusqu'où il est prêt à aller pour la défendre quitte à en faire un peu trop. Ni Joey ni Dawson ne comprenne encore les sentiments de Pacey, ils prennent ça pour une amitié sincère.

On sent aussi que Dawson, est plus détaché de Joey qu'avant même si il va contribuer à sa manière à la soutenir dans cette épreuve, il va d'ailleurs lui porter les clés du lycée pour qu'elle puisse repeindre sa fresque dans la nuit et surprendre ainsi le l'auteur des faits.

De son côté, Pacey est plus virulent et sa manière d'affronter la situation et de défendre Joey est à la hauteur de ce qu'il ressent pour elle. Quand elle va le voir chez Doug, il lui avoue au détour de la conversation qu'ils ont, que s'il s'est comporté de cette manière c'est pour rendre service à Dawson... À ce moment-là, elle se sent prise pour une idiote et pense que Pacey n'a pas fait ça pour elle par pure amitié!

Heureusement, Dawson lui fait comprendre que même s'il y a eu un arrangement entre eux, Pacey ne se serait pas battu ni serait passé en conseil de discipline s'il n'avait pas une profonde amitié pour elle.

C'est dans ce contexte que se termine l'épisode, Joey et Pacey repeigne le mur en blanc pour "répartir à zéro" selon son expression, ce qui a une double interprétation: celle de pouvoir repeindre sa fresque sur une toile vierge et celle d'oublier toute cette histoire et de repartir sur de bonne base d'amitié! Leur relation s'intensifie d'épisode en épisode et cela fait plaisir de voir à quel point ils peuvent s'entendre à présent.

 

labelette  (04.11.2019 à 13:05)

Encore un très bon épisode avec Pacey et Dawson qui se démènent pour Joey, mais si elle ne s'en rend pas compte ou n'apprécie pas ce qu'ils font.

Andie qui était rongée par la culpabilité depuis un bout de temps avoue tout à Mr Green, et finalement elle a bien fait car elle ne va pas être renvoyée et pourra dormir avec une meilleure conscience !

jptruelove  (23.09.2019 à 15:02)

J'adore comment Pacey défend Joey et sa peinture... Même s'ils sont envahissants et que Joey ne veut pas les avoir sur son dos, j'aime comme ils la défendent dans cette histoire: Dawson qui lui donne les clefs du lycée, Pacey qui se bat pour elle avec l'auteur présumé du saccage...

Mes moments préférés de cet épisode:

- les garçons dans le bureau du principal

- les discussions de Joey avec Pacey puis Dawson vers la fin de l'épisode

- Joey et Pacey qui repeignent le mur à la fin de l'épisode

Il n'y a pas encore de bisous, mais j'adore la relation entre les deux personnages!

Contributeurs

Merci aux 2 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

kystis 
labelette 
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