176 fans | Vote

#316 : Démission impossible

Titre en VO : "To Green, With Love" - Titre en VF : "Démission impossible"
¤ USA : diffusé le 16/02/00 - France : diffusé le 07/01/01
¤ Scénario : Gina Fattore et Greg Berlanti - Réalisation : Ken Fink


Le principal Green va être renvoyé, s'il ne reprend pas dans son établissement, Matt Caulfield, celui qui avait saboté l'oeuvre de Joey.

Joey et ses amis décident donc de faire une manifestation puis une conférence de soutien destinée à lutter contre le renvoi du principal.

Dawson et sa mère décident quant à eux de faire un reportage sur l'affaire, dans le même but.

Pacey est toujours déçu que Joey ne daigne pas même le remercier pour tout ce qu'il fait pour elle.

A la fin de l'épisode, le principal est renvoyé et Pacey offre un mur à Joey pour qu'elle puisse exprimer son art.

Popularité


4.11 - 9 votes

Vidéos

promo épisode 316

promo épisode 316

  

Photos promo

Pacey et À.J. soutiennent Joey

Pacey et À.J. soutiennent Joey

Reunion

Reunion

Joey et pacey discutent

Joey et pacey discutent

Joey a un mur à peindre

Joey a un mur à peindre

Joey monte au créneau

Joey monte au créneau

Réunion, demande du renvoie

Réunion, demande du renvoie

Pacey encourage Joey

Pacey encourage Joey

Joey doute

Joey doute

Pacey, Joshua Jackson

Pacey, Joshua Jackson

Gail couvre l'événement

Gail couvre l'événement

Le directeur et sa fille

Le directeur et sa fille

Plus de détails

C’est déjà l’hiver à Capeside, et une fine couche de neige recouvre la ville. Une conférence, destinée à protester contre le renvoi de Matt Caulfield est mise sur pied. Pacey, Joey et Dawson y participent. Influencé par le père de Matt (une des personnes les plus riches de la ville), Mr. Fiedling, responsable de l’enseignement à Capeside, prononce le renvoi du principal Green la semaine suivante, s’il ne reprend pas Matt Caulfield dans son établissement.

Joey essaie d’intervenir, pour contrer ce projet, mais ses arguments sont très vite balayés. Une ancienne apprentie de la mère de Dawson est aussi de la partie, faisant un reportage sur cet événement. Elle ne prend en compte que les arguments pour le renvoi du principal, et tout est publié le soir même, à la télévision.

Pacey encourage Joey à tout faire pour maintenir M. Green à ses fonctions. C’est ce qu’elle fait, appelant AJ, son ami, à son secours.

Le lendemain, elle placarde déjà des affiches. Une réunion de soutien aura lieu durant la semaine. Le problème est que la plupart des élèves voudraient que le principal se fasse virer. Une vingtaine seulement s’organisent pour lutter contre ce renvoi.

Dawson, quant à lui, propose à sa mère faire un reportage là-dessus, qui aiderait le M. Green, alors qu’ils sont en train de se préparer pour l’ouverture du nouveau restaurant.

C’est ce qu’elle décide de faire. Elle essaiera de le faire passer sur la chaîne de TV de laquelle elle avait été renvoyée quelques semaines plus tôt.

Une manifestation des parents ayant eu lieu devant le lycée, pour protester contre l’exclusion de Matt, Joey décide d’organiser à son tour une manifestation sous les fenêtres de M. Fielding. Ce dernier demande à la voir dans son bureau, et discute avec elle. Elle bluffe, en disant qu’ils ont déjà une pétition contenant plus de 300 signatures.
Nicky, la fille du principal, a autorisé Dawson et sa mère venir interviewer son père, mais ce dernier refuse tout entretien, disant qu’il n’a pas besoin de prouver qu’il a eu raison.

Tout le monde se débrouille pour aider Joey à sa façon. Jen ramène du monde au moyen d’internet, alors que Pacey a réussi à se procurer des affiches gratuitement. Ils sont environ 20, mais doivent être au moins 200 pour la conférence de soutien.

Pacey voit alors Joey embrasser son ami AJ, et lui dire que c’est grâce à lui qu’elle a eu cette idée, alors que c’est de Pacey qu’elle venait.
De plus, tout est loin d’être gagné, car Matt et d’autres étudiants ont décidé de saccager un « Bed & Breakfast », en mettant le chapeau sur les étudiants pour le maintien du principal.

Bessie et son copain s’opposent à ce que Joey mette sur pied cette conférence, histoire de ne pas se mettre à dos les dirigeants, qui leur hypothèquent la maison. Agi arrive alors pour annoncer à Joey qu’il va repartir, étant donné qu’il a réussi à semer la discorde entre sa sœur et elle. De plus, il doit rentrer car du travail l’attend. Avant de partir, il lui fait remarquer qu’elle est entourée de beaucoup de gens très sympa, en attirant son attention sur Pacey, qui est un gars vraiment bien, selon lui.

Jen retrouve Pacey qui est en train de coller les affiches. Parlant de Joey, elle lui conseille de lui avouer sa flamme. Il lui répond que cela n’aura pour effet que de la faire éclater de rire.

Dawson et sa mère continuent leur reportage chez M. Fielding, lequel accepte de répondre à quelques questions. Il explique que sa priorité est basée sur les intérêts de la communauté. Or, dans le contrat qu’ils lui font lire, il est stipulé que sa priorité devrait être celle des intérêts des élèves. Fielding est très embêté et décide donc de clore l’interview.

La fameuse conférence est enfin arrivée, mais le principal a refusé de venir, après avoir eu une discussion avec sa fille. Beaucoup de monde est présent à cette occasion, et les élèves commencent à donner des point de vue très positifs sur M. Green. Ce dernier, ayant changé d’avis, vient alors remercier toute cette assemblée, du soutien qu’ils lui portent.
Bessie et son copain présents à cette conférence, ils félicitent Joey et s’excusent pour leur comportement. Pacey est quelque peu frustré que Joey n’est pas daigné lui dire merci, alors qu’il avait préparé toute la salle, et installé la sonorisation.

Le lendemain, Joey demande au principal de bien vouloir reprendre Matt, sans quoi ce sera la dernière journée qu’il passera dans cet établissement scolaire. Il la remercie encore une fois, mais préfère partir, sous les applaudissements d’un centaine d’élèves présents, le soutenant.

Bonne nouvelle. La chaîne de télé est d’accord de passer le reportage de la mère de Dawson à l’antenne. Ils lui proposent même de continuer à en faire les prochains mois, ce qu’elle refuse, expliquant qu’elle a un restaurant à ouvrir.

Pour finir, Pacey amène Joey sur un trottoir, lui offrant un immense mur (qu’il a dû acheter), sur lequel elle pourra peindre. Enfin, elle daigne lui dire « merci ». Il lui répond alors : « C’est pas trop tôt, Potter », avant de partir, laissant Joey seule devant cet immense mur, avec son pot de peinture et son pinceau.

Dawson, Pacey est Joey sont assis dans une sorte de salle de conférence où à lieu un débat.
Dawson : les choses prennent une drôle de tournure
Pacey : oui, tout dépend de quel coté on se situe
Joey : ça se présente plutôt bien pour les parents choqués par ton injustice.
Un homme : … Monsieur le directeur de l’éducation, je n’ai pas le souvenir que la commission ait voté un texte autorisant un désaxé à lancer des arrêts de mort au gré de sa propre fantaisie sous prétexte qu’un de ses enfants s’est conduit en enfant.
Le directeur de l’éducation (essayant de calmer le public en colère) : sil vous plait, sil vous plait, sil vous plait. J’ai demandé …
Pacey (faisant non avec sa tête) : Je n’arrive pas à y croire.
Joey ferme les yeux et baisse la tête.
Le directeur de l’éducation : ... au principal Green, de revenir sur la sanction mais en vain. Il campe sur ses positions. C’est au principal Green que revient la décision finale pour tout ce qui se rapporte aux questions de disciplines à Capeside. Et je …
Mr Caulfield : Mr Fielding, Mr Fielding vous permettez.
Mr Fielding : Je vous en prie vous avez la parole Mr Caulfield.
Mr Caulfield : Vous vous considérez comme un membre de cette communauté ?
Mr Fielding : Mais oui.
Mr Caulfield : Avez-vous laissé les préjugés d’un individu qui n’est même pas de la région saborder l’avenir de mon fils.
Joey : C’est insoutenable, il faut que j’intervienne.
Joey se lève.
Joey : Tout ceci est ridicule, l’affaire a pris des proportions totalement aberrantes.
Mr Fielding : Il s’agit d’une réunion de parents d’élevés mademoiselle et pas d’une réunion de pom pom girls. Je vous prierai donc de vous rasseoir.
Joey : Personne n’a l’intention de défendre Mr Green pour ce qu’il a fait en faveur de notre lycée ?
Mr Caulfield : Mlle Potter, mon fils vient de me dire que vous etes la personne dont la fresque à été saccagé.
Joey : Cette histoire n’à rien avoir avec moi d’accord.
Mr Caulfield : Oh mais absolument. Je dirai qu’elle a à voir avec la technique d’intimidation d’un homme dont l’extrémiste et la conception de la justice conviendrait mieux à des hommes de non droits et à des banlieues à risques qu’à notre communauté civilisée.
Joey : Vous dites que … non j’ai du mal entendre là.
Mr Caulfield : Je dis tout simplement que si cet éducateur faisait son travail correctement et à tous les postes aucun de nous ne seraient dans cette salle ce soir.
Une femme : Et si vous aviez fait votre travail de parent correctement Mr Caulfield serait peut être encore au lycée à l’heure qu’il est.
Dawson et quelques autres personnes applaudissent.
Dawson : Bravo.
La femme : L’épaisseur de son dossier en dit long sur ses écarts de conduites.
Joey semble satisfaite et Mr Caulfield baisse la tête en ne niant pas.
Joey : Le principal Green est un homme juste.
Mr Caulfield : Je ne doute pas que ce soit votre point de vue Mademoiselle comme celui d’un certains nombre d’élève sont loin de partager …
Joey : De quoi ?
Mr Caulfield : De partager les valeurs auxquelles nous nous ….
Dawson se lève.
Dawson : Sa famille maintenant …
Pacey : Ah ouais ! Bien là !
Dawson : où contez vous aller comme ça, vous ne connaissez rien sur sa famille.
Mr Fielding : Silence maintenant, ça suffit. Si ce Vendredi à 3h, le principal Green n’a toujours pas changé d’avis et décide de maintenir le renvoi de l’élève Matt Caulfield, je serai contraint de lui demander de démissionner de ses fonctions.
Joey se rassis.
Joey : c’est atterrant.
Pacey : ce qui devait arriver arriva. Fielding va obliger Green à revenir sur sa décision.
Dawson : c’est ça ou dehors.
Pacey : Simpa.
Joey : On y va.
Pacey : ouais, on y va.
Ils se lèvent.

Générique.

Dans la salle de réunion, Gail s’avance vers une journaliste.
Sherry Eisler (une journaliste) : Il attendra que Green lui rende sa démission.
Gail est derrière et la regarde.
Sherry Eisler : C’était Sherry Eisler de WKWB en direct du lycée de Capeside.
Elle se penche et regarde dans la caméra puis remet ses cheveux en place. Gail s’approche un peu plus encore.
Gail : Bonjour Sherry.
Celle-ci se retourne.
Sherry : Mme Leery ! Oui, enfin Gail. Je suis ravie de vous voir, vous avez l’air en forme.
Gail : Vous aussi. Félicitations vous faites du direct maintenant ! Elle en a fait du chemin la stagiaire que j’avais engagé.
Sherry : oui et quelque part je vous dois tout. La nouvelle génération de femme reporters ne serait pas là où elle en est sans le précieux apport de pionnières telle que vous, Gail.
Gail souri et enfile son manteau.
Gail : alors, sur quel sujet travaillez vous ?
Sherry : Vous n’avez pas vu, vous étiez dans la salle ?!
Gail : J’ai vu quelques parents hystériques mais rien qui puisse exalter les amateurs de scoops.
Sherry : Possible, mais y’a quand même ce principal qui renvoie un élève jusuq’à la fin de l’année. Il à l’air très atteint ce pauvre homme.
Le cameraman : Sherry, tu viens on s’en va.
Elle se tourne.
Sherry : Oh, faut que j’y aille, on a un sujet à boucler. Ça doit vous rappeler de vieux souvenirs. Oh, j’ai été vraiment ravie de vous revoir.
Gail : Moi aussi Sherry.
Elle l’a regarde partir.

Joey marche au port avec Pacey.
Joey : Cette réunion était tellement injuste, sans parler de leur manœuvre de déstabilisation.
Pacey : c’est comme ça que le système fonctionne, Joey. Les détenus, les malades mentaux et toutes les personnes âgées de moins de 18 ans sont de toutes façon exclu du débat. Jamais on ne les écoute. Ce sont les autres qui décident pour eux.
Joey : et le problème, et ça ça m’énervera toujours, c’est que pendant que des parents rétrogrades se battent contre la nouvelle méthode de notation que font les autres qui sont apparemment satisfait de la manière dont ça fonctionne. Ils s’occupent de leurs petites affaires et basta.
Pacey : Très juste. C’est bien connu, les gens pleinement satisfait assistent rarement à des meetings ou à des manifs.
Joey : et les jeunes ? Non mais c’est vrai. Il faudrait déployer une énergie folle pour qu’ils lâchent leur console de jeux vidéo, qu’ils éteignent leur chaîne et qu’il se mobilise pour une cause.
Pacey : Tu l’as dit Bouffie. Question : qui va rameuter les troupes ?
Elle le regarde.
Joey : Personne, évidemment.
Pacey : Fais le toi.
Joey : c’est ça, Joey Potter contre le système. Qu’est ce que je peux faire ? Peindre une autre fresque ? Oh, ça non, surtout pas.

Joey est au téléphone chez elle.
Joey : Je me demande même pourquoi, je suis allée à cette réunion. J’ai perdu mon temps, y’avais quoi très peu d’élèves et j’avais à peine prononcer deux mots que je me suis faite agressée.
On voit alors A.J.
A.J : Joey, écoutes, tu ne peux pas attendre des gens qu’ils se rallient à une cause qui n’existe pas. Il leur faut un leader.
Joey (en souriant) : c’est ce que Pacey à dit.
A.J : Pacey ? C’est quoi se prénom bizarre ?
On voit Bessie arriver derrière Joey.
Bessie : joey, tu peux venir deux secondes ?
Joey : Je suis au téléphone.
Bessie : Non, je t’assure ça devrait t’intéresser.
Elle l’a suis.
Joey : Désolée, tu ne quittes pas.
On voit alors Sherry entrain de parler.
Sherry : Des parents inquiets et impatients ont demandé des réponses claires et des actes au directeur de l’éducation de Capeside, Bayron Fielding. Le déclencheur de la crise à été une fresque murale réalisée par une lycéenne (On voit maintenant Dawson assis sur son lit entrain de regarder la télé) et censé resserrer les liens entre les élèves mais contre toutes attentes, l’initiative à semé la discorde. Et cette crise pourrait bien se solder par la démission d’un principal sur la défensive qui n’a cependant pas (on voit maintenant Nikkie Green devant le téléviseur et son pere derrière) accepter de s’exprimer publiquement sur sa décision controversé de renvoyer Matt Caulfield, un senior de l’établissement accusé d’avoir saccagé la fresque de l’unité telle qu’on la nomme et de s’être battu avec un élève qui n’avait pas accepté la plaisanterie (On voit désormais Pacey regardant la télé). L’autre jeune homme s’en est tiré avec une sanction qualifié par certains de symbolique, ce qui amene quelques uns de nos concitoyens à mettre en doute les motivations de Green (Gail déballe des verres tout en écoutant elle aussi le reportage) et à se demander s’il n’a pas laisser des considérations personnelles affecter son jugement. (On revient sur Joey et Bessie). Joey Potter, qui a peint la fresque était présente à la réunion de ce soir, elle a bien résumé la situation en déclarant à propos de la situation abusive qui frappe Matt Caulfield (on voit alors Joey à l’écran entrain de parler), tout ceci est ridicule, l’affaire à pris des proportion aberrantes.
Joey reprend le téléphone à l’oreille.
Joey : Je n’ai jamais dit ça.
Bessie : Mais on te croit, nous.
Joey : Enfin, je l’ai dit mais dans un autre contexte, ce n’est pas honnête comme façon de faire. … il est clair que maintenant personne ne me laissera dire ce que j’ai envie de dire.
A.J : oui, tu as raison sauf si tu te lève pour prendre la parole et que tu leur signifie que tu veux être entendu.
Joey : Qu’est ce que tu suggères ?

Dans les couloirs du lycée.
Joey colle une affiche indiquant : Soutenons le principal Green ce soir à 17h.
Pacey : Salut, camarade militante. On a finalement suivi mon conseil ?
Joey : c’était quoi ton conseil déjà ?
Pacey : faire une réunion, rameuter les troupes. Je dois dire que c’est un grand pas en avant pour toi. Moi, je suis le croisé de Capeside, c’est connu dans toute la région. En matière de sexualité, je bouscule les stéréotype, je débauche les enseignantes mais toi, tu es du genre rebelle sans véritable cause à défendre et donc se que je voulais dire c’est : n’hésite surtout pas à demander un coup de main au cas où, d’autant qu’à l’origine c’était mon idée.
Joey : euh, tu m’a encouragé à agir Pacey, mais c’était pas ton idée cette réunion de soutien.
Pacey : Ah, si tu veux nous la jouer comme ça, je ne t’en voudrais pas. Si tu veux croire que tu es l’instigatrice …
Joey : Ce n’est pas moi !
Elle tourne dans le couloir, il l’a suis et la vois avec A.J.
A.J : Plus d’affiches !
Joey : Moi non plus.
Pacey toussote pour faire remarquer qu’il est ici.
Joey : Ah, j’oubliais vous ne vous etes jamais rencontrés. Pacey, voici A.J. A.J voici Pacey.
A.J : ah oui oui, ton ami avec un drôle de prénom. Ca va ?
Pacey le regarde d’un air assez mauvais du genre ennui et hoche la tête. Il est déçu.
Joey : A.J est venu nous aider pour rassembler les troupes.
A.J : et si possible donner à Capeside, le goût de la protestation et de l’action militante.
Pacey : oui.
Une fille arrive et prend Pacey par les bras.
La fille : Vite, vite Green arrive, il faut pas que vous ratiez le spectacle.
Joey donnant la main à A.J et Pacey la suive donc.
On entends des personnes crié : Green, démission. Des journalistes sont là, ainsi que des manifestants.
Green arrive devant la porte et donc devant Joey.
Green : Joey, après vous.
Pacey ouvre la porte, Joey rentre suivi par le principal Green, A.J et Pacey.

On voit le restaurant de Gail et on entend un reportage de Sherry.
Sherry : Des parents se sont réunis devant le lycée aujourd’hui pour exprimer leur indignation à un principal, qui pour beaucoup d’entre eux, est allé beaucoup trop loin.
Gail : c’est gentil d’être venu m’aider mon chéri.
Dawson : c’est papa qu’il faut remercier. C’est lui qui m’oblige à être ton dévoué serviteur.
Gail : Son coup de poing sur la table tombe à pic parce que monter un restaurant c’est beaucoup plus de travail que je ne l’imaginais.
Dawson : Pardon de ne pas être arriver plus tôt.
Gail : Au fait, comment s’est passée cette réunion chez joey ?
Dawson (en souriant) : ah, si tu l’avais vu ! Elle était, elle était très sure d’elle. Complètement motivée.
Gail : tu es fier d’elle ?
Dawson : oui, comment pourrait il en être autrement ? Je la vois enfin réagir, se battre avec cette force incroyable que j’ai toujours senti en elle. Elle assure. J’y suis peut être un peu pour quelque chose. Elle organise une manifestation demain sous les fenêtres de Fielding.
Gail : ce ne sera pas facile pour elle. En particulier avec cette ex miss devenue journaliste qui se plait à présenter l’histoire sous un faux jour.
Dawson prend la télécommande et éteint la télé.
Gail : ce qui me rend furieuse, c’est de voir comment un fait divers est déformé uniquement parce que la personne qui le couvre ne fait pas la différence entre la vérité et l’opinion populaire.
Dawson : on dirai que ça te manque ?
Gail : Oui, je mentirai si je disais non mais ça y est, j’ai le restaurant maintenant. Il faut aller de l’avant.
Dawson : et si toi tu … (il se lève et rejoins sa mère) et si tu essayais de dire la vérité sur ce qui se passe aujourd’hui ?
Gail : et de revivre ma période glorieuse de reporter
Dawson : tu n’as besoin que d’une caméra si tu veux revenir dans le jeu dans le jeu.
Gail : et d’une équipe, surtout.
Dawson : à l’époque de la vidéo digitale, l’équipe n’est constituée que d’une personne.
Gail rit.
Gail : et qui serait cette personne, peut on savoir ?
Dawson : je te rappelle que tu as un serviteur dévoué à ta disposition.
Gail : tu sais chéri même si nous faisions un reportage de qualité, je ne suis pas persuadé que la chaîne le diffuserait. Ils m’ont fais comprendre à maintes reprises que mon travail n’était plus dans la mouvance.
Dawson : on ne le ferai pas pour la chaîne … mais pour toi. Pour le principal Green et pour Joey.

Le lendemain, Dawson prépare sa caméra devant le bureau de Mr Fielding avec Joey et Gail.
Joey : on n’a même pas assez de gens pour former une équipe de football alors pour faire la révolution !
Dawson : Rome ne s’est pas faite en un jour.

A.J et Pacey.
A.J : bonne initiative, le café chaud c’est bon pour le moral. Merci.
Pacey : Ah, pas de quoi ! Où est Joey ?
A.J : avec Gail, à l’interview (il l’a montre du doigt). Elle est superbe, tu ne trouve pas ? C’est une meneuse née.
Pacey : et jolie comme tout avec ça.
Ils boivent tout les deux leur café.

Gail : je te poserais une série de question sur la nature de la manifestation et sur l’origine du mouvement, je pense qu’on devrait surtout se concentrer sur …
Sherry arrive avec son cameraman.
Sherry : Gail, que se passe t il ?
Gail : Je réalise un sujet sur l’affaire Green.
Sherry : Pour le câble.
Gail : J’en sais rien mais pour être franche je pensais soumettre mon reportage à Mosser de la chaîne.
Sherry : Bonne chance alors. (Elle se tourne vers Joey). Joey, je souhaiterais vous suivre dans votre action et vous interviewer …
Joey : Dans une autre vie peut être, miss boucle d’or.
Sherry s’en va décontenancer.
Joey : tu ne trouve pas que j’ai été un peu dur là ?
Dawson : Non, tu as été très bien.
Ils rigolent.

Fielding regarde par sa fenêtre les manifestants à l’extérieur. Il semble inquiet.
Joey va voir Pacey et A.J.
Joey : qu’est ce qu’il y a ?
Pacey : Mr Bayron Fielding demande à te voir.
Joey : Moi ?
A.J : Premiers signes d’une résistance défaillante.
Joey : Pourquoi je n’ai pas du tout cette impression.
Pacey : Parce que Fielding est un guignol inefficace et peu scrupuleux qui s’intéresse plus à la sécurité de son emploi qu’aux revendications des lycéens. Il va chercher à t’intimider, c’est tout. Tu ne devrais pas y aller.
Joey (s’adressant à A.J) : qu’est ce que tu en dis ?
A.J : tu devrais y aller.
Joey pars donc en direction de l’immeuble afin d’aller au bureau de Mr Fielding.

Dans le bureau de Mr Fielding. Joey rentre.
Mr Fielding : Mademoiselle Joséphine Potter, c’est bien cela ?
Joey : oui.
Mr Fielding : Asseyez vous. Vous savez naturellement qui je suis ?
Joey : l’homme qu’on voit à la remise des diplômes et au match de foot.
Mr Fielding : J’apprécie votre humour mademoiselle même si je préfère croire que mon engagement dans votre éducation est plus profond que vous semblez l’imaginer. On dit que vous etes responsable de ce désordre et de ces clameurs dissonantes. Est-ce exact ?
Joey : si des parents peuvent manifester devant l’école, des élèves peuvent manifester sous vos fenêtres.
Mr Fielding : C’est très juste. La saincrosainte liberté d’expression et comment conter vous faire usage du premier amendement ?
Joey : et bien, nous estimons que le principal Green a eu raison de renvoyer Matt Caulfield. Il ne devrait pas être contraint de revenir sur sa décision sous prétexte que …
Mr Fielding : personne ne le contraint.
Joey : Pardonnez moi Mr Fielding mais vous avez menacé de demander sa démission.
Mr Fielding : cela n’avait rien d’une menace. C’était une demande tout ce qu’il y a de plus directe.
Joey : j’aimerais vous dire au nom des élèves que je représente que le procès fait par certaines personnes au principal Green est injuste.
Mr Fielding : Autant que je le sache, vous ne représentez qu’une poignée d’élèves agité qui hurle des slogans dans la rue, rien de plus.
Joey : Nous sommes plus qu’une poignée.
Mr Fielding : Oh, allons donc.
Joey : Nous sommes nombreux. A vrai dire, nous avons, nous avons lancés une pétition qui a recueillis 300 signatures.
Mr Fielding : 300 signatures ?
Joey : il y auras une réunion de soutien demain soir, si vous croyez que la foule d’hier avait une cause à défendre, attendez de voir celle de demain.
Mr Fielding : Une réunion ? Je n’étais pas au courant.
Joey : Ne vous y trompez pas Mr Fielding, il y a des gens en total désaccord avec ce qui se passe et ces gens on envie de se faire entendre.
Mr Fielding : Je serai tout ouie, et je vous conseillerais à présent de retourner rapidement à l’école avant que ce principal tant apprécié ne vous donne des heures de retenue pour avoir sauté les cours.
Joey : qui saute les cours ici ? J’ai un rhume, je ne vais pas à l’école !
Il la regarde d’un air méchant, elle lui sourit et s’en va.

On sonne à la porte de chez Mr Green.
Mr Green : Dawson, Mme Leery ! Que me vaut l’honneur de cette visite.
Dawson : nous venons pour l’interview.
Mr Green : L’interview ? Quelle interview ?
Gail : Pour le sujet que j’espère pouvoir diffusé sur canal 3, sur la crise qui secoue une partie de la ville après le renvoi de Matt Caulfield.
Dawson : J’ai vu avec Nikkie tout à l’heure (elle est arrivée derrière son pere), elle a dit que c’était d’accord.
Le principal se retourne vers elle.
Nikkie : je voulais que quelqu’un te donne l’occasion de t’expliquer, il faut que les gens entendent ta version des faits aussi.
Mr Green : J’assume ma décision, c’est tout ce qui m’importe Nikkie. Je suis navré mais ma fille vous a mal informé.
Dawson : Mais Mr Green, ça vaut se que ça vaut, mais beaucoup de gens ont mal interprété votre réaction et vos intentions. Etes vous sur de ne pas vouloir … expliquez votre geste ?
Mr Green : Je n’ai pas à prouver à la moitié de la population de Capeside que je suis un home honnête et juste. S’ils en doute, ce n’est pas un reportage diffusé à la télé qui va les convaincre.
Nikkie : « Lorsque tu sens qu’une cause est bonne, engage toi » Martin Lutter King. Souviens toi, tu me l’a dit toi aussi.
Mr Green : Nikkie, c’est tout sauf une bonne cause. Plus je tenterai de prouver ma bonne fois, plus j’aurais la désagréable sensation de me prêter au jeu malsain d’une bande de fanatique. Navré mais je ne peux pas vous accorder cette interview. Bonne journée.
Mr Green referme sa porte.

Chez Joey. On voit Andie au téléphone l’air contente et d’autre personne sur une table entrain de regarder des papiers.
Pacey : Je dis seulement que t’aurais peut être pu réfléchir avant de lui sortir de ton chapeau une pétition avec 300 signatures. Non mais c’est vrai, je ne sais même pas sur qu’on soit 300 dans tout le lycée.
A.J : il fallait qu’elle le bluffe, c’était le seul moyen de forcer son respect !
Joey : et oui. Ecoute, tout ira bien Pacey, contente toi de nous dire ce qui a été fait pour qu’ils viennent.
Pacey : Faire venir autant de monde Potter, ce n’est pas gagné d’avance. Bon, une pétition c’est du gâteau, tu peux toujours raconter aux élèves que tu fais une campagne pour une consommation gratuite par jour à la cafétéria mais pour une réunion il faut que les gens soit physiquement là.
A.J : ce ne sont que des problèmes, nous voulons des solutions.
Jen arrive vers eux.
Jen : C’est bon, on a des solutions. Oui, Pacey a dit, ayez le reflex Internet, alors Jack est entrain de rameuter la foule via le site Web de Capeside. Et Andie fait circulé l’info d’une façon plus traditionnelle.
Elle s’en va en prenant Pacey par la main.

Andie : Bon d’accord, mai si tu ne viens pas, inutile de compter sur moi pour la mise en page de l’album de l’année. Tu te débrouillera tout seul avec les photos et les légendes, d’accord ? Génial.
Elle raccroche, satisfaite d’elle.
Andie : Personnaliser le chantage c’est le seul moyen d’y arriver.
Le téléphone sonne.
Andie : Oh, allo, allo, oh, euh, non, non une seconde, Bessie ?
Bessie : Oui, je suis là.
Andie : tiens c’est pour toi.
Elle lui donne le téléphone et s’en va.

Jack : Joey ? Voici notre affiche.
Il lui montre son ordinateur portable.
Jack : On a besoin de ton feu vert.
Joey : super.
Jack : tant mieux parce qu’on en a déjà commander 500 copies.
Il rigole.
Joey (inquiète) : comment on va les payer ?
Jack : c’est 0 dollars. Figure toi que Pacey a persuadé le généreux patron d’une boite de reprographie de nous les tirer pour rien.
Joey : sérieux ?
Jack : et ouais.
Jen : sans rire !
Joey : bon !
Joey passe devant A.J qui la suit.
Joey : votre attention sil vous plait. Je sais que vous travaillez tous très dur et que nous ne sommes qu’une vingtaine pour l’instant mais nous devrons être eu minimum 200 alors on ne baisse pas la garde. On a encore beaucoup de boulot à abattre avant d’aller dormir. Merci à tous.
Elle se fais applaudir.
Pacey : Ouais.
Pacey la regarde en souriant, fier d’elle.

Dans la cuisine.
A.J : tu es sure que c’est la première fois que tu diriges une équipe Joey ?
Joey : Ouai. Je n’en reviens pas de ce qui se passe.
Pacey la regarde toujours et la vois avec A.J, il est déçu.
A.J : et bien, il faut en revenir pare que ça se passe très bien.
Joey : Grace à toi. Tu es celui qui m’a convaincu de me lancer dans la bataille. Tu as même fais le voyage jusqu’ici. J’y serai pas arriver sans ton aide.
A.J et Joey s’embrasse.
Pacey pousse un soupir et regarde par terre avec un petit sourire qui montre qu’il a de l’amertume.
Jen vient le rejoindre, regarde Joey et A.J.
Jen : ça va toi ?
Pacey : oh, tu n’as pas à t’en faire. Je crois bien que je vais aller placarder des affiches moi.
Il s’en va.

Bessie : Bon, je viens de recevoir un coup de fil.
Joey : de qui ?
Bessie : d’un brave citoyen qui voulait me signaler que laisser des jeunes gens envahir un bed&breakfast pour préparer leur attaque contre le système n’était pas la meilleure façon de maintenir une affaire à flot.
Joey : Quoi ? Je ne comprends pas.
Bessie : Non, rien d’étonnant. C’est ton habitude.
Elle passe entre Joey et A.J pour les séparer.

Joey : Bessie ce n’était probablement qu’une blague stupide et je ne serai pas surprise que Matt Caulfield en soi lui-même l’auteur.
Bodie : Joey a raison, ne te met pas dans cet état, il y a pas de quoi en faire un drame.
Bessie : Bon d’accord et si ce n’était pas une blague. On ne peut pas se permettre de contrarier les gens auprès de qui on a hypothéqué cette maison. Bodie et moi nous aurions toujours besoin d’un toit sur la tête quand tu seras à la fac.
Joey : Ah je vois, il faut que je reste sagement dans mon coin en attendant le jour où je quitterai cette ville. Je n’ai même pas le droit de la critiquer ni même d’essayer de la faire évoluer !
Bessie : qui t’as dit ça.
Joey : je ne veux pas revenir en arrière ! C’est ce que tu me demandes toi !
Bodie : Joey, personne ici n’exige que tu fasses machine arrière. Bessie voudrait seulement que tu sois un peu plus réaliste.
Joey : quoi ! Mais je suis réaliste !
Bessie : consacrer tout son temps et son énergie à défendre un homme qui ne souhaite même pas se défendre lui-même, tu trouves ça réaliste ?!?
Joey : Green ne devrait même pas avoir à se défendre, il n’a rien fait de mal !
Bessie : tu es sur de ce que tu avances ? Es tu sure que ce garçon n’a pas le droit à une deuxième chance ?
Joey : ben évidemment. Au lycée tout le monde sait que l’ambiance est beaucoup plus saine sans Matt Caulfield, les élèves le savent et les profs le savent !
Bessie : donc les parents qui critique le principal ont tord !
Joey : Oui ! Toi Bessie, tu n’étais pas à la réunion, tu ne sais pas ce que Caulfield a tenu comme discours. Il a des motivations personnelles qui vont au delà de sa volonté de sauver la tête de son fils.
Bessie : qu’est ce que ça veut dire exactement.
Bodie : ce qui veut dire que tout ces honnêtes citoyens ne dénoncerais pas la décision de renvoie si le principal Green était blanc.
Bessie : Ah ! Ils seraient mécontents malgré tout.
Bodie : mécontent oui. Et je suis même sur qu’ils réagiraient mais pas de cette façon. Leur démarche n’aurait sans doute rien d’agressif ou d’hostile. Un dialogue s’établirait et il ne tenterait pas d’intimider la famille d’une lycéenne qui veut s’exprimer.
Bessie : je jette l’éponge ! Joey, tu veux changer le monde depuis notre salle à manger, très bien. Fais ce qui te chante.
Bessie quitte la cuisine énervée et croise A.J qui rentre justement. Il regarde Joey et Bodie qui soupire et part à la suite de Bessie.
A.J : désolé.
Joey : ça fait rien. Dommage que tu ne sois pas un critique influent, cette scène nous aurait certainement fait gagné quelques étoiles.
A.J : Joey, je sais que le moment est mal choisi pour te le dire mais
Joey : tu t’en vas ?
A.J : écoute, j’ai réfléchi et vu que je n’ai réussi qu’à semer la discorde entre toi et ta sœur et à compromettre l’avenir financier de votre affaire, ma mission s’arrête là.
Joey : on vient tout juste de commencer, tu dois rester !
A.J soupire.
Joey : si tu veux je te donne une chambre plus simpa. Celle avec des bateaux sur les murs. Ça peut se faire.
A.J : non, non, il faut que je rentre. J’ai des articles à écrire et des essais à corriger. Ecoute, euh, tu crois que tu as besoin de moi mais c’est faux. Tu es entouré d’une multitude de gens qui croient en toi. Des gens intelligents, des gens vraiment bien. Et puis même Pacey, n’est finalement pas si mal que ça.
Joey : sur quoi tu te bases là ?
A.J : euh, ben, j’ai beaucoup de flair en général. D’ailleurs, je t’ai trouvé.

Pacey accroche une affiche sur un poteau du port et met beaucoup trop d’agrafes qu’il en nécessiterait. Jen arrive.
Jen : Pacey ? Elle a sa dose d’agrafes. Elle résisterai à un ouragan. Tu irais sûrement beaucoup mieux si tu en parlais.
Pacey : si je parlais de quoi ?
Jen : ben, de ce qui te prend la tête.
Pacey : rien ne me prend la tête, moi.
Jen : oh, c’est cool.
Pacey : très cool. Je vais super bien. Ok, je l’avoue, j’ai un problème.
Jen : je l’avais remarqué.
Pacey : ça crève les yeux à ce point.
Jen : (elle hoche la tête) c’est quand même assez évident.
Pacey : (il soupire) est ce que à ton avis se serait possible de faire comme ci ce n’était pas à ce point évident.
Jen : dans ce cas, il faudrait qu’on fasse comme si on avait une discussion.
Pacey : tu veux que j’en parle, t’es sur ? (Elle le regarde). Bon, d’accord. D’accord. Si je te disais histoire d’alimenter la conversation, que je m’étais fourré dans la pire impasse qui soit. Que j’étais, c’est une hypothèse, que ce soit bien clair, tomber amoureux ou entrain de tomber amoureux de la seule personne sur cette planète dont je ne devrais pas tomber amoureux. Qu’est ce que tu me dirai ?
Jen : que dans les situations qualifiées d’impossible, les choses ne s’arrange que si on prend le taureau par les cornes au lieu de pleurer.
Pacey : Conclusion, je devrais lui déclarer ma flamme pour qu’elle rigole comme une malade. Supra idée.
Jen : qui te dit que ça la fera rigolez ?
Pacey : je sais de source sur que le charme rustique qui me caractérise ne colle guerre avec son goût afficher pour le romantisme. Regardons la réalité en face, je suis ex torpillé de qui ?
Jen : de qui ?
Pacey : ouais, de qui ? Le meilleur camarade de Molière Grinwoll dans Pretty and Pink, le garçon qui n’aura jamais la fille.
Jen : Oui mais n’empêche que la fille se sent bien grâce à lui. Il est à ses cotés dans les innombrables situations critiques qu’elle doit affronter. Il n’hésite pas à se ridiculiser en faisant un numéro de play back dans un lieu public et il l’accompagne au bal.
Pacey : où elle le laisse immédiatement tomber pour un autre type.
Jen : je vois, une seule question se pose : cette fille pour qui tu dis avoir développer des sentiments insensés. Resteras tu auprès d’elle comme le ferai le Ducky en question ou laisseras tu la frustration et l’orgueil te freiner et t’empêcher de rester l’ami pour lequel tu essayes de te faire passer avec tellement d’innocence ?
Il accroche une affiche sur un poteau puis se tourne vers Jen.
Pacey : Tout ce que je peux dire c’est que je souffre.
Jen : alors ça signifie que tu ne fais plus du tout comme ci.

On voit Capeside, il neige.
Dawson : Maman à quoi ça rime si Mr Green refuse de parler pourquoi interviewer Fielding ?
Ils sont dans la salle d’attente de ce dernier.
Gail : parce que toute les histoires ont deux facettes. Nous devons nous forger une opinion objective.
Dawson : oui, mais. Je suis désolé mais mon opinion c’est qu’on a déjà assez entendu sa version des faits.
Gail : en ne faisant pas cette interview, je procéderais comme Sherry. Je ne retiendrait que les infos dont je veux parler.
Dawson : pourquoi on ne ferait pas ça ? C’est courant de nos jours.
Gail : Non pas chez les bons journalistes. Les professionnels posent les vraies questions, les seules qui puissent faire éclater la vérité.
La secrétaire entre.
La secrétaire : Mr Fielding va vous recevoir.

Mr Fielding : ce que nous demandons à Mr Howard Green n’a rien de déraisonnable que je sache. Il peux très bien réadmettre un étudiant qui peut être ici ou là a commis quelque incartades.
Gail : Oui, mais beaucoup de camarades de lycée du jeune Caulfield soutiennent le principal Green cette fois.
Mr Fielding : et si Green leur proposais de réduire les journée scolaire de 20 minutes, ils accepterait de le suivre jusqu’au bout du monde.
Gail : Ils vont faire beaucoup parler d’eux. Notamment avec la réunion de soutien.
Mr Fielding : ces jeunes gens peuvent s’ils le souhaitent se réunir toute la nuit. Grand bien leur fasse. Howard Green a jusqu’à Vendredi 3h, pour annuler sa décision ou se sera malheureusement son dernier jour à Capeside.
Gail : J’aurais tendance à penser que le renvoi du principal est une décision aussi extrême sinon plus que celle qu’il a prise à l’encontre de l’élève Caulfield. Croyez vous sincèrement que le renvoi de leur principal soit la meilleure solution pour ces lycéens ?
Mr Fielding : c’est en tout cas la meilleure solution pour cette communauté.
Gail : Vous avez donc des responsabilités envers la communauté ?
Mr Fielding : dans une certaine mesure, oui, en effet.
Gail : auriez vous l’amabilité de me lire ceci Monsieur.
Mr Fielding : Bien sur
Gail : l’article numéro 1 de cette page sil vous plait.
Mr Fielding : euh, voyons. « Je déclare par la présente d’être disposer à servir et protéger avant tout l’intérêt des étudiants de ce secteur au mieux de mes … de mes compétences ». Qu’est ce que c’est ?
Gail : le contrat qui est remis a tout nouveau directeur de l’éducation. Le contrat dans lequel sont fixé ses attributions. En faite, c’est votre signature en bas de la page Monsieur Fielding, n’est ce pas ?
Mr Fielding : oui, oui c’est juste
Gail : Vous avez donc entre les mains un contrat que vous avez signé et qui stipule que votre priorité devrait être l’intérêt des élèves. Et part ailleurs, l’intérêt de la communauté n’apparaît dans aucun article du contrat. C’est bien exact ?
Mr Fielding : (en se levant) cette entretien est terminé.
Il s’en va. Gail se retourne et regarde Dawson, elle est satisfaite et lui aussi.

Nikkie descend des marches.
Mr Green : Nikkie ? Un pere responsable peut il demander à sa fille où elle va a cette vitesse ?
Nikkie : oui, mais il risqué de détester la réponse qu’elle lui fera.
Mr Green : la réunion de soutien ?
Nikkie : A laquelle tu pourrais m’accompagner.
Mr Green : tu connais déjà ma position la dessus non ?
Nikkie : J’ai plutôt l’impression de ne plus connaître ta position sur rien. C’est vrai depuis cette histoire, tu passes tellement de temps à te protéger et à te contenir comme si tu croyais qu’ils te prennent pour un homme en colère. Mais pourquoi ?
Mr Green : Je suis en colère. J’ai des raisons valables. (Il se lève). Nikkie, sais tu combien c’est dur d’avoir la sensation d’avoir fait ce qu’il fallait ? De continuer à faire ce qu’il mais faut mais de constater qu’a cause des craintes viscérales d’un seul individu, je n’obtiens pas les résultats escomptés. Je n’ai aucune envie de lâcher ces jeunes, je n’ai aucune envie de partir d’ici et je n’ai surtout aucune envie de te faire subir les conséquences de ma décision. Alors, oui, je suis en colère Nikkie. Mais si je montre à un homme comme Robert Caulfield, ne serait ce qu’une once de cette colère, il s’en servira contre moi.
Nikkie : Peut être mais les gens de ce soir sont différents. Ils te soutiennent eux, ce sont de véritables alliés, ils se battent pour toi et pour nous. Et ils ont besoin de savoir que quoi qu’il arrive, tu ne les abandonneras pas.
Mr Green se tourne et part. Nikkie sort.

Dans la salle où à lieu la réunion. Des élèves passe et Dawson a sa caméra en main. Il filme et arrive au niveau de Nikkie déjà assisse. Il ferme alors sa caméra.

Joey et Jen sont sur la scène.
Jen : Tu as vu comme Pacey s’est montré efficace pour faire circulé l’information. C’est impressionnant tu ne trouves pas ?
Joey : Si. En parlant de Pacey, tu ne saurais pas où il est je ne l’ai pas vu de la journée.
On le voit alors derrière entrain de s’approcher du micro.
Pacey : Essai. Essai. Un, deux. Essai. Uno, dos. Ok. Comme vous le constater au niveau de la sono tout fonctionne, je n’ai donc plus qu’à céder la place à celle qui a eu la super bonne idée de tous nous réunir ce soir, si vous etes d’accord on va l’applaudir bien fort. Et sans plus de cérémonie, accueillons Mademoiselle Joey Potter.
Il se recule du micro pour lui céder la place en applaudissant en plus du public.
On voit alors Dawson avec sa caméra assis à coté de Nikkie.
Joey est à présent devant le micro. Pacey vient dans son dos.
Pacey : J’ai chauffé le public pour toi.
Elle le regarde puis se tourne vers le public, il s’en va.
Joey : Euh, bon. C’est fou le nombre de gens qui sont venus me voir cette semaine, il voulait comprendre pourquoi je montais au créneau, même les membres de ma famille. D’ailleurs cette question, moi aussi je me la suis souvent posé. Ce n’est pas parce que Matt Caulfield a ruiné mon travail artistique que dépité, je lui ai juré vengeance éternelle. Non, évidemment. C’est parce que des gens dans cette ville semblent persuadés que notre principal ne sait pas ce qui est bien pour nous et qu’il le considère comme un étranger. Mais comment peut il être un étranger, lui qui déambule dans le couloirs, de cette école, avec nous, ses élèves, tout les jours depuis septembre.
On voit Pacey la regarder avec une tête triste.
Joey : Lui, qui a appris à nous connaître, qui sait détecter nos talents, que ce soit pour le cinéma, les représentations des élèves et la peinture. Lui qui soutiens et encourage tout ceux d’entre nous qui se cherche encore. Comment peut il être un étranger alors qu’il passe son temps à faire en sorte que nos existences soient meilleures. J’ai pensé qu’on pourrait faire ça ce soir. Qu’on pourrait parler de Mr Green et témoigner de tout ce qu’il nous a apporté.
Dawson et Nikkie se regarde alors, Jen regarde autour d’elle.
Joey : D’accord ! Silence total. J’ai l’impression d’être à la place de Mr Peterson en cours de littérature.
Tout le monde rigole et d’un coup beaucoup de main se lève.
Joey : Ah, je préfère. Andie ?
Elle se lève.
Andie : Voila. J’ai vraiment appris deux choses essentielles avec le principal Green. Nos erreurs comme nos échecs ne sont pas toujours et nécessairement irréversibles et quand on tourne en rond, c’est bien de s’ouvrir parce que les autres nous apportent beaucoup.
Une élève : Il ne nous traite pas comme des enfants et ça même quand on fait les idiots.
Un élève : il nous respecte et il écoute attentivement ce qu’on a à dire. On a voulu monter un comité, Mr Green …
Nikkie : Je ne connais que très peu de gens ici, je suis la nouvelle de l’école. Mais ce que je sais à propos de vous c’est ce que ma raconte mon pere, à la maison, au dîner, quand nous regardons la télévision ou quand nous faisons la vaisselle (On voit le principal arriver derrière elle) parce que c’est son sujet de conversation préféré. C’est en réalité la seule chose dont il parle : ses élèves et son école.
Elle se retourne et le voit, elle lui sourit. Joey sourit aussi. Le principal se dirige vers la scène. Bodie est assis à coté de Jen, Dawson remet sa caméra en route pour filmer ce que va dire le principal. Joey lui laisse la place au micro.
Mr Green : J’ai longtemps hésité avant de vous rejoindre. Mais j’étais assis chez moi et j’ai repensé à ce que ma file m’a dit tout à l’heure. J’ai compris qu’il fallait que je vienne. Elle m’a dit : « papa, ces gens sont tes alliés, ils se battent pour toi ». Et donc j’ai, j’ai eu envie de passer et de vous remercier pour votre soutien. Cela étant ni moi ni Mr Fielding, ne semblons disposer à faire marche arrière dans cet épineux dossier alors il va de soi que je devrais quitter mes fonctions. (Tout le monde semble surpris et perdus)Mais quand je regarde autour de moi ce soir, je reste motivé parce que je vois une assemblée formidable, je vois des jeunes gens qui ont unis leur force sans négliger pour autant leur individualité. Et quelques soit l’issue de cette crise, sachez que je suis fier de vous. Merci à tous. Merci.
Un long silence s’installe, on voit de l’émotion dans tous les regards.

Les élèves quittent la salle, Joey est entourés.
Une jeune fille : c’était super.

Jen rejoins Pacey sur la scène, il est entrain de ranger en regardant Joey.
Jen : tu l’as fait ?
Pacey : ouais.
Jen : tu as été très Ducky dans ta manière de seconder une certaine personne.
Pacey : oui, mission accomplie.
Jen : comment tu te sens ?
Pacey : pour être franc ? Je me sens assez minable. Elle ne m’a même pas dit merci.
Jen : elle le fera, un jour.
Pacey : comment peux tu en être aussi sur ?
Jen : tout les ducky ont leur jour de gloire. Regarde Henri.
Joey rigole au milieu d’élèves, il l’a regarde et sourit en repensant à ce que venait de lui dire Jen.

Joey : tu es près ?
Bodie : On y va quand tu veux.
Joey : Tu crois qu’elle nous laissera entrer.
Bodie : Bessie ? Oh, si on trouve porte close, on dort dans la voiture. Tu veux conduire ?
Joey : et changer les vitesses ? Sans façon. J’ai eu assez de …
Elle s’arrête de parler en voyant Bessie devant elle ayant dans ses bras Alexander.
Joey : de défis à relever cette semaine.
Bessie : tu baisses les bras ? Ce n’est pas la Joey Potter que je connais, ni celle qui s’est adressé à tout ce public.
Joey : Tu étais là ?
Bessie : Oui. C’est Alexander, il voulait assister à l’événement. Il m’a dit qu’il était extrêmement fier de sa tante Joey.
Joey : c’est vrai ?
Bessie : Oui. Dés que tu as le dos tourné, il n’arête pas de ton intelligence, tes compétences et ton énorme courage.
Joey : tout bien réfléchi, je crois que je vais prendre le volant.
Bodie lui tend les clés, qu’elle prend fière d’elle.

On voit un coucher de soleil, puis le lycée. Il a neigé.

Mr Green est dans son bureau et range ses diplômes dans un carton en les regardant. Joey arrive et frappe à la porte.
Mr Green : entrez. Oh, mademoiselle Potter. Il y avait longtemps que vous n’étiez pas venu dans ce bureau. J’espère que je ne vous ai pas causé de problème.
Joey : il vous reste encore quelques minutes. Vous pourriez changer d’avis ?
Mr Green : c’est ce que vous voulez ?
Joey : non, enfin oui peut être. J’en sais rien.
Mr Green : pourquoi alors ?
Joey : j’ai beau savoir que vous avez l’attitude qu’il faut, je n’arrête pas de me dire que peut être, je vous est déçu. Notre réaction n’a pas réussi à les calmer. Nous n’avons pas été assez convaincant, pas assez virulents. Sincèrement, j’en suis désolée.
Mr Green : Joey, regardez moi. Regardez moi. Durant toutes ces années dans l’enseignement, je n’ai jamais éprouvé un sentiment de réussite aussi fort que celui que j’éprouve en cet instant. Vous comprenez ? Merci de vous être battu pour moi.
Joey : je vous en prie.
Mr Green : C’est l’heure de rentrer maintenant.
Joey : après vous.
Mr Green regarde son bureau avec beaucoup d’émotion prend sa petit valisette et sort dans le couloir suivi de Joey.
Joey : Au revoir, Mr Green.
Mr Green : Au revoir, Joey.
Il s’avance alors dans le couloir et trouve une multitude d’élèves de chaque coté qui l’applaudisse pendant que lui passe entre eux.
Nikkie est au milieu d’eux. Il passe son bras dans son dos et ils marchent tout les deux vers la sortie.

On voit maintenant le centre ville, il neige.
Gail : très bien, oui, prévenez les que je suis là dans une petite heure. Oui, entendu. C’est ça. A tout à l’heure.
Elle raccroche. Dawson arrive et pose son sac.
Dawson : les nouvelles sont bonnes ou ce n’est qu’une impression ?
Gail : il vont le diffuser. Notre sujet. Ce soir. Je dois passer au studio pour enregistrer une intro.
Dawson : maman, c’est génial.
Gail : oh, ce n’est pas tout. Figure toi qu’un des producteurs m’a aussi demandé si ça m’intéressait de leur proposer d’autres reportages spéciaux pour les mois à venir.
Dawson : oh, ça alors. Qu’est ce que tu lui as répondu ?
Gail : que … je rebosserais pour lui… dans 20 ans environ, le jour où je serai fatiguer de faire tourner mon restaurant.
Dawson : tu veux rire ? Je croyais que c’était ce que tu voulais.
Gail : non, non, en réalité, ce que je voulais c’était qu’on me donne l’occasion de dire non. Je voulais quitter le journalisme dans des conditions qui me conviennent. Et recommencer à zéro. Sans avoir de regrets. Si j’y arrive aujourd’hui c’est grâce à toi.
Dawson : ah bon. Et qu’est ce que j’ai fait ?
Gail : ce que tu fais toujours, tu m’a stimulé mon chéri, comme tu stimules tout le monde. Même si tu penses avoir beaucoup changé Dawson, tu restes le héro tranquille qui intervient au bon moment, qui se démène pour les autres et qui n’attends pas de récompense en retour. Tu es brillant, capable, sincère et authentique.
Dawson : est ce une opinion bien objective ?
Elle rigole et l’enlace puis l’embrasse.

Il fait nuit. Pacey court en tirant Joey par la main.
Pacey : viens. Un peu plus loin, en face. Tatalatata. Encore deux pas. C’est ici, ouh, stop c’est ici. Parfait, on y est.
Joey : Pacey, peut être qu’on y est mais j’ai l’impression d’être nulle part là, tu vois.
Pacey : petit exercice de mémoire. Te souviens tu comment tout ça à commencer ? Il y avait une fille, un mur et un pinceau.
Joey : tu m’as acheté un pinceau ?
Pacey : Mais non, simplette. Non, j’ai piqué ce pinceau dans ta collection. (Il lui fait voir le mur derrière lui)
Joey : tu m’as acheté un mur !
Pacey : pas acheté, loué. Et ça coûte la peau des fesses, j’ai déboursé 100 dollars.
Joey : tu m’as acheté un mur !
Pacey : tu l’as déjà dit ça. Joey, l’offre est limitée dans le temps. Fais vite.
Joey : Non mais attends. Tu as conscience de la taille de ce truc ?
Pacey : j’ai pensé que pour ton deuxième essai, il te faudrait un support moins banale et plus vaste que pour le premier. De plus c’est important que tu grandisses, à la fois comme personne et comme artiste. Ah et j’ai ça aussi. (Un pot de peinture) je sais ça ne couvriras pas tout mais comme on dit chez nous, le voyage de 2000 kilomètres commence par un simple pas.
Joey : je pense que je vais avoir besoin de toi sur ce coup là.
Pacey : oh non, non, non, non, non. Cette fois ci tu te débrouilles toute seule.
Il commence à s’en aller.
Joey : Pacey, t’es vraiment incroyable. C’est pas compliqué dès que je crois avoir cerné ta personnalité, il faut aussitôt que tu me fasse quelque chose de, d’hallucinant qui me galvanise, qui, qui me stimule et dont personne n’aurait jamais eu l’idée. Au cas où je ne te le dirai pas assez, merci.
Pacey : ce n’est pas trop tôt Potter, ce n’est pas trop tôt.
Il s’en va en se retournant une dernière fois pour la regarder. Elle regarde le mur en souriant puis un peu inquiète.
On voit Joey, seule devant ce grand mur avec un pinceau dans une main et le pot de peinture dans l’autre.

Générique de fin.

[PTA Meeting]
(The schoolboard is seated in front of a large group of parents. People are
yelling and fighting. Dawson, Pacey and Joey sit dejectedly in their seats,
observing.)
Dawson: This isn't going well, is it?
Pacey: Well, that depends on who you ask.
Joey: Yeah, if you're an enraged parent with misguided agenda, it's going
great.
Man: I mean, correct me if I'm wrong, Superintendent, but I don't recall the
Board of Ed passing any rule that allows a lunatic to start passing death
sentences just because one of our kids acted like a kid!
(Crowd applauds)
Superintendent: Please, please, please. As I've mentioned--
Pacey: This is unbelievable.
Superintendent: We strongly urged Principal Green to reconsider his
decision, but as much as I wish it weren't so, Principal Green has final say
in all Capeside High disciplinary matters.
(Mr. Caulfield stands up)
Mr. Caulfield: Dr. Fielding- Dr. Fielding, may I?
Superintendent: Yes, please. Please, Mr. Caulfield.
Mr. Caulfield: You consider yourself a member of this community?
Superintendent: Yes.
Mr. Caulfield: Are you going to let the prejudices of an outsider ruin my
son's future?
Joey: I cant take this any longer I have to say something. (stands) This is
ridiculous, this whole thing has been blown out of proportion.
Superintendent: This is a PTA meeting, young lady, not a pep rally. Now
you'll have your seat please.
Joey: Well, isn't anyone going to defend Principal Green for everything he's
done?
Mr. Caulfield: Miss Potter, my son tells me that you are the one whose mural
was destroyed.
Joey: This has nothing to do with me, okay?
Mr. Caulfield: You're exactly right. What this has to do with is the
scare-tactics of a man whose extremism and notions of justice are better
suited for an urban war-zone than our civilized community!
Joey: You did not just say what I thought you said.
Mr. Caulfield: What I'm saying is that if this educator were doing his job
in any capacity none of us would have to be here tonight
Woman: And if you were doing your job as a parent, Mr. Caulfield, maybe your
son would still be in school right now. (Transcriber's note: Amen!!)
Pacey: Hear, hear.
Woman: He has a file in the guidance office over an inch thick.
Joey: Look, Principal Green is a fair man.
Mr. Caulfield: I'm sure he seems that way to you, dear, and maybe to some of
the other students whose families don't--
Joey: Don't what?
Mr. Caulfield: Don't embrace the values--
Pacey: Oh, come on!
Mr. Caulfield: --that we as a--
Dawson: (rising) Where do you get off attacking her family? You don't know
anything about her family!
Superintendent: (slams gavel) People, that's enough! (rises) As of this
Friday at three o'clock, if Principal Green has not reduced Matt Caulfield's
expulsion to a more reasonable sentence, I will ask him to tender his
resignation.
(Joey sits and shakes her head)
Pacey: Did what I think just happened happen? Fielding's gonna railroad
Green into changing his ruling?
Dawson: Either that or out of town.
Joey: (she rises and begins to walk away) Come on.
[commercials and credits]
[After the PTA Meeting]
(Shot of Sherry through the lens of the camera)
Sherry: He'll be expecting Green's resignation. For now, this is Sherry
Eisler of WKWB reporting from downtown Capeside. (She finishes and sighs,
fixing her hair by looking at her reflection in the lens)
Gale: (from behind her) Hello, Sherry.
Sherry: Miss Leery, I mean Gale, it's great to see you! You look terrific!
Gale: So do you. Hey, congratulations on making field reporter. That's a
long way from the shy intern that I hired.
Sherry: Well I could say I owe it all to you. The new generation of female
reporters would be nowhere without veteran trailblazers like yourself.
Gale: (slightly offended) So, what's your story?
Sherry: Well you were inside there, didn't you see?
Gale: I saw a bunch of out-of-control parents which, for this town, is
hardly news.
Sherry: Oo, maybe but what about the principal expelling a kid for the rest
of the year. He sounds like a real whacko to me.
Cameraman: Come on, Sherry, we've gotta move.
Sherry: Ah, we've gotta get going, got a deadline to make. You remember
those days. It was great seeing you, Gale.
Gale: You too, Sherry.
[The Docks at night]
(Joey and Pacey walk quickly, wrapped up in warm clothes)
Joey: I mean, what happened in there was so unjust, not to mention
personally demoralizing.
Pacey: You know how this system works, Jo. Convicts, mental defectives, and
people under the age of 18 are routinely denied the chance to participate in
decisions that affect their everyday lives.
Joey: Well the problem is that the squeaky wheel gets all the grease. I
mean, while these idiots rant and rave about low test scores, the people who
are perfectly happy with the way things are just sit back and mind their own
business.
Pacey: True. Happy, satisfied people rarely attend emergency PTA meetings.
Joey: And teenagers. I mean come on, they'd have to be coaxed and prodded
before they'd actually set down their Playstations, turn off TRL, and do
something about something.
Pacey: You said it, Sister. So who's gonna rally the troops?
Joey: (shrugs) Obviously nobody.
Pacey: You could.
Joey: (laughs) Yeah, Joey Potter against the system. What am I gonna do,
paint another mural?
[Joey's House]
(Joey's on the phone with AJ)
Joey: I don't even know why I bothered to go. I mean, it was a total waste
of time, there were barely any students there, and I got two sentences out
before I was attacked.
AJ: Joey, you can't just expect people to rally around a cause that doesn't
exist. They need leadership, they need--
Joey: That's what Pacey said.
AJ: Pacey? What kind of a name is Pacey?
Bessie: (to Joey) You're gonna want to see this.
Joey: I'm on the phone!
Bessie: (going into the other room) No really, I think you're gonna want to
see this.
Joey: (to AJ) Hold on.
(She follows Bessie and sees Sherry on TV reporting on the story)
Sherry: Concerned parents demanded actions and answers tonight from Capeside
School Superintendent Byron Felding.
(Dawson watches from his room)
Sherry: The uproar started when a high school girl painted a mural that was
intended to bring unity, (we see a shot of Joey's defaced mural) instead all
it brought was discord.
(Nikki watches with concern and glances at her father in the other room)
Sherry: And a potential resignation of a high school principal under siege.
(shot of Principal Green looking angry) Howard Green has thus far refused to
comment publicly on his controversial decision to expel Matt Caulfield,
(Matt's dorky high school picture is shown) a senior accused of vandalizing
the so-called unity mural and fighting with another boy
(Pacey watches and shakes his head)
Sherry: who took exception to the prank. The other boy was let off with
only community service
(Gale watches with disapproval)
Sherry: leading some people in this community to question Green's motives
and wonder whether he let some kind of personal agenda affect his judgment.
(Back to Joey who is watching, the phone still in her hand, Bessie and Bodie
standing behind her)
Sherry: Joey Potter, the girl who painted the mural, was present at
tonight's meeting and summed it up best when she said this about Caulfield's
harsh punishment.
Joey: (shown on tv from the meeting) This is ridiculous! This whole thing
has been blown out of proportion.
Joey: (watching) I never said that!
Bessie: We believe you, Sis.
Joey: (to AJ) I mean, I said it, but not in that context. I mean, this
isn't fair! No one is ever gonna give me the chance to say everything that
I want to say.
AJ: You're right, they won't. Not unless you stand up and demand to be
heard, show them you won't be ignored.
Joey: What are you suggesting?
[Capeside High Hallway]
(Joey tapes a poster to the wall)
Pacey: Well, Norma Rae, looks like you took my advice after all.
Joey: And what advice is that? (tapes a poster)
Pacey: This meeting, rallying the troops. I have to say, this is a big step
forward for you. I mean, I'm known as the Capeside crusader far and wide,
breaking down sexual stereotypes, eradicating robed teachers, but you,
you're definitely more the rebel without the cause type. So look, I just
wanted to say, don't hesitate to ask for any help that you might need,
seeing as this whole thing was my idea in the first place.
Joey: (patronizingly) You were encouraging, yes, Pacey, but this meeting was
hardly your idea.
Pacey: If that's the way you wanna play it, fine. If you wanna pretend like
you devised this whole-
Joey: I didn't. (she goes around a corner and walks up to AJ)
AJ: All out.
Joey: Me too. (Pacey watches uncomfortably and clears his throat) Oh that's
right, you guys have never met. Um, Pacey this is AJ. AJ, this is Pacey.
AJ: Right, the one with the peculiar name. How you doing?
Joey: AJ came down to help us rally up the troops.
AJ: Yeah, give Capeside a small taste of some tried and true college protest
action.
Girl: Quick! Green's coming inside... and you guys have to see this.
(Joey goes out the door followed by AJ and Pacey. People are picketing and
chant with signs, "Green too extreme!" Principal Green walks through them,
up to the door. He stops in front of Joey.)
Principal Green: Joey, after you.
(Joey looks uncomfortable and goes inside, followed by Principal Green,
Pacey and AJ.)
[commercials]
[Gale's yet-to-be-named Restaurant]
(Gale and Dawson watch the news)
Sherry: Concerned parents showed up at Capeside High today to express their
outrage at a principal that many think has gone too far.
Gale: Thanks for helping out tonight, Honey.
Dawson: Don't thank me, thank Dad. He's the one who indentured me to this
servitude.
Gale: And not a moment too soon. I must say, this restaurant stuff, it's a
lot more work than I expected.
Dawson: Sorry I couldn't be here any sooner.
Gale: Oh, what happened at that meeting at Joey's tonight?
Dawson: (smiles) You should've seen her: totally confident, totally
inspired.
Gale: You're proud of her.
Dawson: Yeah. How could I not be? She's finally standing up for herself
and fighting back the way I always knew she could, you know? I can't help
but feel a part of that. She's organizing an action tomorrow outside of the
superintendent's office.
Gale: Well she's got a tough road in front of her. (she looks at the
television) Especially with that spokesmodel-turned-journalist
misrepresenting her story. (Dawson turns off tv with remote) You know, what
kills me is an important story done badly simply because the person covering
it has no idea how to decipher truth from popular opinion.
Dawson: Sounds like you miss it.
Gale: I'd be lying if I said I didn't, but hey, I've got this place right
now. (She rises) Onward and upward (Dawson follows her) What if you tried to
tell the real story about what's going on?
Gale: Relive my glory days as a field reporter?
Dawson: Well all you would need to get back in the game is a camera.
Gale: And a crew.
Dawson: In these days of digital video, a crew is one person.
Gale: And just who would my one person be?
Dawson: You have one indentured servant at your disposal.
Gale: I don't know, Honey, you know, even if we did this and did it right,
there's no promise that the station would run it. They've made it clear
many times over that my services are past their prime.
Dawson: Well we're not doing it for the station, we're doing it for you, and
for Principal Green, and for Joey.
[Outside the Superintendent's Office]
(Joey stands with Dawson and Gale, who are setting up their camera)
Joey: We barely have enough people to field a softball team, let alone
change the world.
Dawson: Rome wasn't built in a day, Joey.
(AJ and Pacey stand nearby. Pacey gives AJ a mug)
AJ: Thanks for doing this. Hot coffee is great for morale.
Pacey: Oh, no problem. So, where's Jo?
AJ: She's getting ready for her close-up. She's great isn't she? Born
leader.
Pacey: Ah, she's a peach, alright.
Gale: (to Dawson) Ask her a series of questions about the nature of the
protest and where they're picketing from and then I think we should
concentrate on-
(Sherry and her crew come from behind)
Sherry: Gale, what's this?
Gale: I'm doing a story on the Green situation.
Sherry: For cable?
Gale: I don't know, truth be told. I was thinking about submitting it to
Roger at the station.
Sherry: Hm. Good luck with that. Joey, I would love to get a follow-up
interview with you.
Joey: In your frosted blonde dreams, Barbie. (Sherry walks away) You don't
think I was too hard on her?
Dawson: Sounds about right to me.
(The Superintendent looks out the window at the group below)
Joey: (to AJ) What is it?
Pacey: Superintendent Fielding wants to see you.
Joey: Me?
AJ: First signs of resistance falling.
Joey: Why don't I get that feeling?
Pacey: Because Fielding's an unscrupulous ineffectual jerk who cares more
about job security than about what anybody out here thinks. He's only gonna
threaten you, Jo. I don't think you should go in there.
Joey: (to AJ) What do you think?
AJ: I'd go.
(Joey goes inside. Pacey stares at AJ)
[Superintendent Fielding's Office]
(Joey walks into the office, right beneath a large elk head)
Fielding: Ms. Josephine Potter, correct?
Joey: Yes.
Fielding: Have a seat. I assume you know who I am.
Joey: The man who shows up at football games and graduation?
Fielding: I appreciate a sense of humor, though I prefer to think of my
involvement in your life as a touch more personal than that. I hear you're
responsible for that dissonant clamoring outside. Is that true?
Joey: Well parents can picket a school, students can picket a
Superintendent's office.
Fielding: Fair enough, and just what is it you intend to accomplish with
this first amendment display?
Joey: Well it's our belief that Principal Green was right in expelling Matt
Caulfield and he shouldn't be forced into changing his ruling simply
because--
Fielding: No one's forcing him.
Joey: Pardon me, Dr. Fielding, but you threatened to ask for his
resignation.
Fielding: That wasn't a threat, that was a direct request.
Joey: As a representative of the student body, I'm telling you what is
happening to Principal Green is wrong.
Fielding: As far as I know, all you represent is that meager handful of
students out there right now and that's it.
Joey: (lying) Well, there's more of us.
Fielding: Oh really?
Joey: (gaining confidence) A lot more. In fact, we have a student-signed
petition with 300 signatures.
Fielding: 300?
Joey: Mm-hm. And there's gonna be a rally tomorrow night, I mean, if you
think the crowd last night was vocal, you just wait until tomorrow.
Fielding: I didn't know about this.
Joey: Make no mistake, Dr. Fielding, there's a voice that doesn't agree with
what's happening here, and that voice will be heard.
Fielding: I'm all ears. (He sits) Now I suggest that you and your friends
hurry back to school before that principal that you love so dearly has to
serve you with detention for cutting class.
Joey: Who's cutting class? I'm out sick with a cold.
[Principal Green's House]
(Principal Green goes to answer the doorbell. Gale and Dawson are there.
Nikki stands behind her Dad)
Principal Green: Dawson, Mrs. Leery, to what do I owe the late-afternoon
honor?
Dawson: For your interview.
Principal Green: Interview? What interview?
Gale: For the story I'm hoping to run on channel three about the situation
in the community as a result of Matt Caulfield's expulsion.
Dawson: I talked to Nikki this afternoon, she said it was okay.
Nikki: I just wanted you to have an opportunity to speak. For everyone to
know your side of the story.
Principal Green: I know my side of the story and that's all that matters.
I'm sorry, but my daughter misinformed you.
Dawson: Principal Green, for what its worth, people have severely
misinterpreted you in this entire situation. Are you sure you don't want a
chance to explain your actions?
Principal Green: It's not my job to prove to people that I'm a fair and
decent man. If they don't know that by now, some sound byte on a television
show is not gonna help.
Nikki: When you see a good fight, get in it. Dr King's words, but your
lesson to me.
Principal Green: This is not a good fight, Nikki. The more I try to prove
myself, the more I empower this insane notion that I'm an enraged man on a
bigoted tirade. I'm sorry, but I cant grant you the interview. Have a nice
day.
[Joey's house]
(Lots of people stand around, preparing for the rally. Andie walks by on
the phone while Pacey talks to Joey and AJ)
Pacey: I'm just saying it might've been nice to have a little heads up
before you invented a petition with over 300 signatures. I don't even think
we have 300 students at our school!
AJ: She had to bluff, how else was she gonna get the guy's respect?
Joey: Right. Look, it'll be fine, Pacey. Just tell us what we're doing to
get people to come to the rally.
Pacey: Well that bluff's gonna be a little bit harder to pull off. I mean,
a petition is easy enough to fake. You just convince kids you're
campaigning for extra chocolate milk days in the cafeteria, but for a rally
you gotta produce actual bodies.
AJ: (dramatically) Those are problems, we need solutions.
Jen: (coming up to them) All right, which we have. See, Pacey here said
think internet, so Jack is right now putting an announcement out on the
Capeside web site and Andie is getting word out the old-fashioned way.
Andie: (on the telephone) Okay, well if you don't come then you can forget
about me participating when it comes to putting all those little names and
faces together in the yearbook, okay? Great. (She hangs up) Personal touch
is always nice when it comes to blackmail. (the phone rings) Oh! Hello?
Hello? No, oh hold on one second. Bessie!
Bessie: Yeah?
Andie: For you. (hands her the phone)
Jack: (comes up to Joey with a laptop) Joey, we designed a new flyer, for
your approval of course.
Joey: (nods) Great.
Jack: (smiles) Good, because I already ordered 500 copies.
Joey: How are we gonna pay for that?
Jack: We're not, actually. Pacey managed to convince a civil minded copy
shop owner to run them for free.
Joey: He did?
Jack: Yup.
Jen: Yes. He did.
Joey: Okay. Okay, attention everyone! Look, I know you're all working very
hard and we're only 20 people right now, but by tomorrow night we have to be
200 at least, so keep up the hard work. We've got many miles to go before
we can sleep. Great job.
(applause)
AJ: Are you sure you've never done this before?
Joey: Yeah, and I can't believe I'm doing it now.
AJ: Well believe it, cuz it's happening.
Joey: Thanks to you. I mean, you're the one that convinced me to do it in
the first place, came all the way down here. I couldn't have done it
without you.
(They kiss. Pacey watches and shakes his head forlornly. Jen sees him and
comes up to him)
Jen: You okay?
Pacey: Yeah. Yeah, I'm just gonna hang some of these fliers up. (he leaves)
Bessie: (coming up to Joey and AJ) Okay, I just got a phone call.
Joey: What is it?
Bessie: Some concerned citizen wanting me to know that letting High School
students using my place of business as their point of attack against the
system is not the best way to keep my business afloat.
Joey: I don't get it.
Bessie: You don't, do you? You never do. (She exits leaving Joey looking
crestfallen)
[commercials]
[Joey's kitchen]
(Bessie chops vegetables while talking to Joey and Bodie)
Joey: Bessie, it was probably just a stupid little prank and I wouldn't be
surprised if Matt Caulfield did it himself.
Bodie: Bess, relax, I'm sure its no big deal.
Bessie: What if it wasn't a prank? We can't afford to antagonize the people
who hold the mortgage on this house. Or at least Bodie and I can't, we'll
still be living here when you go to college.
Joey: So I'm just supposed to sit around and wait patiently until I get out
of this town? I'm not allowed to criticize it or even try to change it in
any way?
Bessie: I didn't say that.
Joey: Look, I can't stop now, Bessie. Is that what you want me to do?
Bodie: Jo, Jo, Jo, no ones' asking you to stop. I think Bessie just wants
you to be realistic about the situation.
Joey: I am being realistic!
Bessie: Spending a lot of time and effort defending a man who won't even
defend himself? How is that realistic?
Joey: He shouldn't have to defend himself, he didn't do anything wrong!
Bessie: And you're sure of that? You sure this kid doesn't deserve another
chance?
Joey: Of course I am! Everyone at school knows that Capeside High is a
much better place without Matt Caulfield. The students know it and the
teachers know it.
Bessie: So all these parents that are so up in arms, they're just wrong?
Joey: Yes! You weren't at that meeting, you don't know what Mr. Caulfield
said, okay? He's got his own personal agenda and I'm not just talking about
saving his son's ass.
Bessie: What do you mean?
Bodie: She means all these concerned citizens wouldn't be fighting this
decision so hard if Principal Green were white.
Bessie: (stubbornly) They would still be upset.
Bodie: Upset, yeah. And they might try and take action about it, but not
like this. There wouldn't be this level of anger and hostility and
misunderstanding and they certainly wouldn't try and threaten the family of
some teenage girl trying to speak her mind.
Bessie: I give up. Joey you want to change the world from our living room,
fine. Whatever.
(Bessie exits in a huff. AJ enters looking penitent and Bodie exits)
AJ: Sorry.
Joey: It's okay. I'm glad you're not a paying guest, this scene would have
been even more heinously awkward.
AJ: Look, this is probably not the best time to say this but, uh--
Joey: You're leaving?
AJ: Yeah. I figured since I've alienated you from your sister and
completely undermined the financial liability of your family business, my
work here is done.
Joey: You can't leave, I mean we just started! I could give you another
room maybe, something without nautical wallpaper.
AJ: No, I've gotta go. I've got papers to write, actually papers to grade.
Listen, Jo, you think you need me, but you don't. You're surrounded by a
lot of people who believe in you, good people, smart people. I mean, Pacey
turned out to be not such a bad guy.
Joey: What gave you that idea?
AJ: I'm an excellent judge of character. I found you, didn't I?
(Joey shrugs)
[Docks at night]
(Pacey furiously staples a flier onto a pole. Jen comes from behind him)
Jen: Pacey? I think you got that one covered. A hurricane won't take it
down. You know, it might make you feel better if you talk about it.
Pacey: Talk about what?
Jen: About what's bothering you.
Pacey: There's nothing bothering me.
Jen: Oh, fine.
Pacey: Okay, so I do kinda have a problem.
Jen: Yeah, I noticed.
Pacey: It's that obvious, huh?
Jen: Yeah, it's becoming so.
Pacey: So you think it would be at all possible to, I don't know, pretend
like it wasn't that obvious?
Jen: Only if we pretend to have a conversation about it.
Pacey: You really wanna make me do that? Okay. Okay, um, let's just say
for the sake of argument that I had gotten myself into an impossible
situation. That I had, hypothetically speaking, fallen for, or was in the
process of falling for, the worst possible person that I could ever fall
for. What would you tell me to do?
Jen: I guess I would tell you that impossible situations are only made
better by doing something about them.
Pacey: So I should just go and declare myself to her so that she can laugh
in my face? That's a great idea.
Jen: How do you know that's how she'd react?
Pacey: Well, I have it on pretty good authority that my rough charms don't
really register on her rarified romantic palate. I mean, let's face it.
I've got Duckie written all over me.
Jen: Duckie?
Pacey: Yeah, Duckie. Molly Ringwald's best friend from Pretty In Pink. The
guy who definitely does not get the girl.
Jen: Yes, but he makes the girl feel good about herself. He does, he stands
by her through innumerable fashion emergencies, he even humiliates himself
by lip-synching in a public place, and he takes her to the prom.
Pacey: Where she promptly dumps him for another guy.
Jen: Alright, the question is, Pace, this girl that you have developed
impossible feelings for, are you going to stand by her in a very Duckie-like
fashion, or are you going to let hurt feelings and pride prevent you from
being the friend that you so innocently purport yourself to be?
Pacey: (staples a poster and sighs) I guess it just hurts, that's all.
Jen: Well that just means that it isn't pretend anymore.
[Outside Superintendent Fielding's Office]
(Dawson and Gale sit waiting for an interview)
Dawson: Mom, why are we doing this? If Green won't talk, why are we
interviewing Fielding?
Gale: Because there's two sides to every story and it's not our job to
editorialize.
Dawson: Well I'm sorry, but it's my editorial opinion that the world's heard
enough from his side.
Gale: Honey, if I didn't do this interview, I'd be just like Sherry, picking
the news that I want to tell.
Dawson: Well why shouldn't you? Everyone else does these days.
Gale: No, not the best journalists. The best ones just ask the right
questions. That's the only way that the truth can surface.
Secretary: Dr. Fielding will see you now.
[Superintendent Fielding's Office]
(Shot of Superintendent Fielding talking through Dawson's camera)
Fielding: What we're asking Principal Green to do is not an unreasonable
request. Simply readmit one student who may have caused a little trouble
here or there.
Gale: Yes, but most of Matt Caulfield's fellow students side with Principal
Green on this one.
Fielding: Green could offer to shorten the school day by fifteen minutes,
they'd follow him anywhere.
Gale: They can make a lot of noise, though. This rally, for instance?
Fielding: They can rally all night for all the good its going to do them.
Howard Green has until Friday at three o'clock to rescind his ruling or its
going to be his last day at Capeside.
Gale: It would seem to me that firing Principal Green is as extreme as him
choosing to expel Matt Caulfield. Now are you really sure that firing
Principal Green is what's best for our students?
Fielding: It's what's best for the community.
Gale: Ah, and that's who you're responsible to, the community.
Fielding: Ultimately, yes.
Gale: Could I ask you to read something for me, Sir?
Fielding: Of course.
Gale: Could you please read line-item number one for me, on that page?
Fielding: (reading) I hereby to declare to, above all else, protect and
serve the welfare of each student in this district (slowing) to the best of
my ability. (Dawson smiles) What is this?
Gale: A contract for Capeside's Superintendent of Schools, the one which
states what he's hired to do. In fact, that's your signature at the bottom
of the page, Mr. Fielding, is it not?
Fielding: Yes it is.
Gale: So what you're holding is a contract which you've signed which states
that your number one priority should be to these students and their welfare.
In fact, it doesn't say anything about the community anywhere in that
contract, Sir, correct?
Fielding: (rises and storms off) This interview is at an end.
(Dawson pats Gale on the back)
[Principal Green's House]
(Nikki tries to sneak by her father, who's reading in a chair)
Principal Green: Nikki, can a concerned father ask where his daughter is
going in such a hurry?
Nikki: He can, but he's not going to like the answer.
Principal Green: Joey's rally?
Nikki: You could come with me, you know.
Principal Green: You already know my position on that.
Nikki: I'm not sure I know your position on anything anymore. You spent so
much time trying to protect how you're seen for fear that they're going to
paint you as some angry man.
Principal Green: I am angry, and why shouldn't I be? Nikki, do you have any
idea how much it hurts to know that I did the right thing and I'm doing the
right thing and because of someone's deep-seeded fears. it's not working?
Now I don't want to leave these kids and I don't want to leave this town and
I certainly don't want to put you through this. So yes, I am angry. But if
men like Robert Caulfield see one flash of this anger, they will use it
against me.
Nikki: The people tonight aren't like that. They're on your side, they
support you, they're fighting for you, for us. And they need to know that,
win or lose, you support them.
(He turns back and sits down without answering her. She leaves)
[Capeside High Auditorium]
(Joey's Rally. Dawson walks with camcorder in hand through the auditorium
and sees Nikki sitting in a seat. Jen and Joey talk by the podium on the
stage.)
Jen: I'd say that Pacey did a pretty impressive job of getting the word out
to the people, don't you think?
Joey: Yeah. Speaking of Pacey, I haven't seen or heard a word from him all
day.
Pacey: (at the podium) Testing, testing, one, two, testing, uno, dos, okay...
As you can see, we're not having any technical difficulties, so I'd like to
turn it over to the lady who's responsible for gathering us all here
tonight. Let's give her a nice, warm round of applause shall we? Miss Joey
Potter. (Applause. Joey goes to the podium)
Pacey: (whispers as he walks away) Think I warmed them up for you?
Joey: Well, uh, everyone's been coming up to me in the last week asking me
why I'm doing this, even people in my family. I've certainly asked myself
plenty of times. And it's not because Matt Caulfield trashed my
extracurricular art project and I've sworn eternal vengeance. It's because
some people in our town seem to think that our principal doesn't know what's
best for us, that he's an outsider. How can he be an outsider when he's
been there walking the halls of our schools with us everyday since
September. When he's taken the time to get to know us, to figure out our
talents whether it be filmmaking or student government or painting, and
supported and encouraged all of us who don't even know yet what our talents
are. How can he be an outsider when he's been there with us everyday,
trying to make our lives better. I thought that's what we could do tonight:
talk about how Principal Green has made our lives a lot better. (There's
silence in the crowd) Okay, no hands. Uh, I'm starting to feel like I'm
back in Mr. Peterson's English class. (A few hands raise) That's better.
Andie.
Andie: Well, the two most important things that I learned from Principal
Green were that mistakes and setbacks aren't necessarily irreversible and
that if you can't learn from yourself, then you can't learn from anybody.
Girl: And he doesn't treat us like children, even if we act like 'em.
Boy: He treats us with respect and listens what we have to say. We've been
trying to form this committee of students who--
Nikki: I don't know very many of you, I'm the new kid and all, but what I do
know about you is what my father tells me at home over dinner, while we're
watching TV, when we're doing the dishes. Because that's what he talks
about, that's all he talks about. (Principal Green walks in from behind her)
His students, his school. (She turns to see him and smiles. Joey smiles
also. He comes up to the stage.)
Principal Green: I had mixed feelings about coming here this evening, but
after sitting at home and thinking about some of the things my daughter said
earlier, it was clear that I needed to come. She said, "Dad, those people
are on your side, they're fighting for you." And so I wanted to come and to
say thank you for your support. Now, neither myself nor Dr. Fielding seem
to be willing to budge on this particular issue, so it looks like I'll be
leaving. (Members of the audience look around in confusion) But as I look
around this evening, I'm motivated because I see a room full of people who
have chosen to harness their inner power as individuals. But regardless of
the outcome of this situation, know that I thank you, all of you. Thank
you.
(Everyone looks upset from their seats. Pacey looks at Joey, who looks
distressed)
[commercials]
[Capeside High Auditorium]
(After the Rally. Jen approaches Pacey at the podium)
Jen: So you did it. You rallied to a certain someone's side in a very
Duckie-like manner.
Pacey: Yup, mission accomplished.
Jen: How do you feel?
Pacey: To be honest, I feel like dog meat. She didn't even thank me.
Jen: She will. One day.
Pacey: How can you be so sure?
Jen: Because every dog has it's day, just ask Henry.
(Pacey watches her walk away and smiles)
(Joey and Bodie walk to the exit)
Joey: Ready to go?
Bodie: Whenever you are.
Joey: Think she'll let us in the house?
Bodie: Bessie? If she doesn't, well uh we'll sleep in the car. Wanna
drive? (holds out the keys)
Joey: Stick shift? No thanks, think I've had enough-- (She sees Bessie
standing by the door holding Alexander) challenges this week.
Bessie: Backing down from a challenge? That doesn't sound like the Joey
Potter I know. Certainly wasn't the one in front of all those people
tonight.
Joey: You saw?
Bessie: Yeah, well Alexander here, he just insisted on coming. See, he's
extremely proud of his Aunt Joey.
Joey: Really?
Bessie: Oh yeah. When you're not there, he goes on and on about how
talented you are and how smart and how brave.
Joey: On second thought, maybe I will drive us home.
[Principal Green's office]
(Principal Green packs a certificate into a box. Joey knocks at the door.)
Principal Green: Come in. (She enters) Ah, Miss Potter. You haven't been in
my office in a long time. You haven't gotten yourself in trouble, I hope.
Joey: You know, you have a few minutes. You could still change your mind.
Principal Green: Is that what you want?
Joey: No, I-well, maybe. I- I don't know.
Principal Green: Why is that?
Joey: I know that you're doing the right thing. It's just that I can't help
but feel that maybe I failed you. We couldn't stop them. We weren't loud
enough or strong enough. And I'm really sorry.
Principal Green: Joey, look at me. Look at me. (She looks) In all my years
in education, I have never felt more successful than I feel right now. You
understand that? (She nods) Thank you for fighting for me.
Joey: (shrugs) You're welcome.
Principal Green: I guess it's time to go home.
Joey: After you.
(Principal Green looks around and goes out the door, carrying his briefcase)
Joey: We'll see ya, Mr. Green.
Principal Green: See ya, Joey.
(Principal Green turns the corner to find the hall lined with students,
applauding him as he leaves. He puts his arm around Nikki, who is with
them, and they exit together)
[Gale's yet-to-be-named Restaurant]
(Gale is on the phone as Dawson enters)
Gale: Well tell everyone that I can be down there in less than an hour,
okay? Okay, I'll see you then. (She hangs up)
Dawson: That sounds like distinctly good news.
Gale: They're gonna run our story tonight, they want me to race down now and
tape an intro at the station.
Dawson: Mom, that's great!
Gale: Oh, and that's not all. One of the executive producers asked me if I
would be interested in doing a few other special reports in the upcoming
months.
Dawson: That's great! What'd you tell them?
Gale: I told them I'd get back to them in about twenty years when I retire
from the restaurant business.
Dawson: You're kidding. I thought this was what you wanted.
Gale: No, I think what I wanted was just my chance to say no, to leave on my
own terms, start fresh with no regrets. And I can do that now because of
you.
Dawson: What did I do, Mom?
Gale: What you always do, Honey. You inspired me the way you inspire
everybody. You see, as much as you think you've changed, Dawson, you're
still the quiet hero, stepping in at the right time, lending your efforts,
never asking for a reward in return. You're smart and capable and sincere.
Dawson: I think you're editorializing.
(She laughs, hugs him, gives him a quick kiss and leaves)
[Streets of Capeside at Night]
(Pacey runs along, pulling Joey behind him)
Pacey: Come on, just a little bit farther, right up here, a couple more
steps. Right there, whoa, stop right there. Perfect. We're here.
Joey: Pacey, I don't know where you think here is, but it seems to me we're
nowhere.
Pacey: Think back with me for just a second. Remember how this whole thing
started? It started with a girl, a wall, and a paintbrush. (He holds up a
brush)
Joey: You bought me a paintbrush ?
Pacey: No lame-o, I stole this from your permanent collection. (He points at
the wall behind him with the brush.)
Joey: You bought me a wall?
Pacey: Not bought, rented. And this thing didn't come cheap either, it cost
me a hundred bucks.
Joey: You bought me a wall?
Pacey: You said that already. Look, it's a limited time offer, so you
should get cracking.
Joey: Pacey, did you notice the size of this thing?
Pacey: I just thought your next endeavor should be bigger and better than
your last one. It's important that you keep on growing, both as a person
and as an artist. I also got you this. (hands her a bucket of white paint)
Now I know its not gonna cover the whole thing, but as the saying goes, the
journey of a thousand miles begins with a single step.
Joey: Well, I'm going to need your help on this one.
Pacey: No, no, no, not this time. You're on your own, Sister.
Joey: (laughs) Pacey, you're unbelievable. I mean, as soon as I think I've
got you all figured out, you go and do something so outrageous that
completely challenges me in a way that no one else would even think of that...
(sighs) In case I don't say it enough, thank you.
Pacey: (smiles) It's about time, Potter. (He walks off) It's about time.
(Joey looks up at the wall, almost a little frightened. The camera pulls
back and we see how very small she looks in comparison to it)

The End


Source : www.multimania.com/rossnm

Kikavu ?

Au total, 82 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...

whistled15 
30.04.2022 vers 11h

yoshi91 
11.01.2022 vers 16h

hosita 
27.08.2021 vers 01h

reinhart 
26.08.2021 vers 20h

Nia110617 
07.04.2021 vers 12h

Syliam31 
22.03.2021 vers 14h

Derniers commentaires

Avant de poster un commentaire, clique ici pour t'identifier.

Griselda  (22.03.2021 à 20:53)

Jen est vraiment une amie en or ! Elle va beaucoup aider Pacey, elle le comprend et l'écoute, lui donne des conseils...

Pacey me fait de la peine dans cet épisode. Joey est vraiment aveugle ! Heureusement le merci arrive à la fin... ouf ! 

La cause portée par Joey aurait mérité d'être un peu développée... c'est dommage, en un épisode, l'histoire du proviseur Green est bouclée...

jptruelove  (22.03.2021 à 15:45)

Aj n'est pas con, il sent très bien ce qui lie Joey et Pacey et je dirais même qu'il a compris que ce dernier est amoureux... 

Même si Pacey est dans l'ombre, n'est pas remercié par Joey (sauf vers la fin) et subit le couple Joey/AJ, j'aime cet épisode pour les discussions entre Pacey et Jen, la présence de Bodie et Bessie auprès de Joey à la fin de la soirée, la manière dont les élèves rendent hommage au principal. 

Syliam31  (22.03.2021 à 15:30)

Ce n'est pas un des épisodes que j'apprécie le plus car on voit Pacey se démener pour aider Joey au mieux mais elle ne voit rien et le Principal Green démissionner sans vraiment s'être battu auprès des élèves qui le soutenait.

Mis à part cela, cet épisode révèle que Jen est la plus perspicace du groupe et essaie d'aider au mieux Pacey en l'écoutant et en lui donnant des conseils avisés.

Joey s'avère être une très bonne meneuse même si ces actions n'auront pas l'effet escompté! 

Je pense aussi qu'AJ comprend rapidement que Pacey a beaucoup agit dans l'ombre sans que Joey sans aperçoive et que c'est aussi pour ça qu'il se retire au milieu de cette campagne pour la défense du principal.

labelette  (04.11.2019 à 19:06)

Jen est super douée pour comprendre les autres, avant tout le monde. Elle sait quand quelqu'un ne va pas bien et sait aussi écouter. C'est ce que j'apprécie chez elle.

On a mal au coeur pour Pacey, c'est dur de le voir souffrir ainsi en silence. Et d'autant plus quand il voit Joey avec AJ.

Joey est trop bien en "meneuse", elle fait un super discours et arrive à rallier les autres à sa cause.

Bref, encore un bon épisode.

jptruelove  (23.09.2019 à 15:03)

Jen est toujours là pour comprendre ses amis... J'aime beaucoup sa discussion avec Pacey!

Et Joey est formidable dans la défense du principal, c'est d'ailleurs dommage qu'il ne se batte pas pour rester...

Contributeurs

Merci aux 3 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

kystis 
labelette 
Marjo 
Activité récente
Actualités
Mars 2024 sur Dawson's Creek

Mars 2024 sur Dawson's Creek
James Van Der Beek est à l'honneur pour ce mois de Mars 2024. Pour le sondage, je vous invite à...

Convention années 90

Convention années 90
Les 15, 16 et 17 mars prochains aura lieu la convention années 90 à Hartfort, dans le...

Retrouvaille de Michelle Williams et Katie Holmes

Retrouvaille de Michelle Williams et Katie Holmes
Une nouvelle boutique Channel ouvrira le 9 févier sur la 5ème avenue à New York. A cette occasion,...

Février sur Dawson's Creek

Février sur Dawson's Creek
ça y est on a passé le mois le mois le plus dur de l'année, nous voici en février,  bientôt la St...

Janvier 2024 sur Dawson's Creek

Janvier 2024 sur Dawson's Creek
Bonne Année à tous ! Pour ce mois de janvier 2024, nous mettons Grams, la grand mère de Jen, à...

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

Sondage

Si vous rencontreriez James Van der Beek, quel sujet aborderiez vous ?

Total : 3 votes
Tous les sondages

HypnoRooms

langedu74, 12.03.2024 à 21:00

Un nouveau film est à deviner dans notre jeu Ciné-Emojis du quartier HypnoClap !

mamynicky, 13.03.2024 à 10:37

Bonjour les loulous ! Les Bridgerton s'offrent un nouveau design grâce à Spyfafa. Aux couleurs de la saison 3 et du printemps.

sanct08, 14.03.2024 à 11:53

Holà ! Les sondages de Star Trek - Le Caméléon et The X-Files vous attendent ! :=) Pas besoin de connaître les séries

mnoandco, 15.03.2024 à 19:50

Thèmes en vote côté "Préférences". Merci pour vos

lolhawaii, 16.03.2024 à 21:34

Nouveau design pour le quartier 9-1-1 / Lone Star !! On attend avec Prof' vos avis dans les commentaires sous la news du quartier

Viens chatter !