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#312 : Dans la froideur de la nuit

Titre en VO : "A Weekend in the Country" - Titre en VF : "Dans la froideur de la nuit"
¤ USA : diffusé le 19/01/00 - France : diffusé le 26/11/00
¤ Scénario : Tammy Ader - Réalisation : Greg Prange 


Joey et Bessie se sont lancées dans une nouvelle aventure commerciale en s'occupant d'un "Bed & Breakfast".

Cependant, un problème subsiste, elles n'ont pas de clients, et vont être obligées de mettre leur maison en hypothèque!

Pacey décide alors d'intervenir en invitant un critique pour leur faire de la pub, mais Joey n'en est pas convaincue malgré le soutient de tous, qui jouent aux clients, le temps d'un week end!

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promo épisode 312

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Jen et Henri au lycée

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Joey (Katie Holmes)

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les Leery vont dormir au bed and breakfast

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Pacey contemple Joey

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Dawson et Jen resassent le passé

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La belle histoire de Grams

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la surprise du chef

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Les potters négocient

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Pacey et Dawson soutiennent Joey en attendant les clients pour le « Bed & Breakfast » dont elle s’occupe aux cotés de sa sœur. En effet, Pacey les a poussées à se lancer dans cette aventure et elle le tient pour responsable de ce qu’il lui arrive !

Henry, après sa conversation avec Jen, propose à cette dernière un dîner au restaurant où il a deux repas gratuits après y avoir travaillé mais Jen reste sans réponse

Jack, quant à lui, rencontre sa sœur dans les couloirs du lycée et vient à son aide pour la mise en page de son article. Andie tente alors de dissuader son frère pour qu’il revienne à la maison mais il s’aperçoit alors de la supercherie et s’énerve alors, ce qui fait partir Andie troublée !

Pendant ce temps, Joey et Bessie sont à la banque pour demander un prêt afin de mener à bien leur projet. Cependant, la conseillère refuse de le leur accorder à moins qu’ils hypothèquent la maison, ce que Bessie décide d’accepter. Joey lui en fait la remarque et Pacey, à la plus grande surprise de Joey, lui annonce qu’il a invité le responsable d’un magazine spécialisé.

Joey lui dit alors qu’il n’aurait pas du faire cela car ils n’ont pas de clients ! A ces mots, Pacey leur demande alors d’ouvrir la porte et ils trouvent alors Jack & Andie et les parents de Dawson prêts à jouer les clients. Joey lui demande alors de rappeler le critique mais lorsqu’elle entend la sonnette, elle y trouve Mr Frickie, le critique du magazine !

Dawson va voir ses parents pour leur demander une explication mais ils lui disent que ce n’est que pour rendre service à Joey et qu’ils en sont désolés si ça le choque !
Joey installe le critique et s’aperçoit vite qu’il est assez droit et que cela va être dur de le convaincre !
Pendant ce temps, Jack et Andie se parlent et elle lui demande de jouer les frère et sœur ce week-end même si cela va être difficile !
Pacey, lui, tente tant bien que mal de réparer la fuite dans la salle de bain !

Mitch parle seul à seul avec son fils et lui avoue qu’il a décidé de proposer à Gale de l’accompagner ici car on lui a dit qu’elle n’arrive pas à retrouver un autre poste et qu’il espère qu’elle va s’ouvrir à lui afin qu’il lui vienne en aide!

Joey, décide de s’ouvrir à Bessie en lui disant que la vie d’une adolescente de 16 ans est difficile et qu’elle le sait ! Elle acquiesce mais elle lui dit qu’elle est fatiguée d’avoir fait toutes ces démarches pour arriver à ce résultat et qu’elle préfère cette solution même si elle doit perdre la maison pour y arriver!

Mitch rejoint Pacey en train de couper du bois. Pacey lui dit alors qu’il ne fait que des choses négatives et tout ce qu’il touche se transforme en catastrophes mais Mitch lui avoue alors que Joey et Bessie devraient être fières d’avoir un ami tel que lui, contrairement à ce qu’il pense!

Dawson va voir sa mère pour tenter de lui faire avouer ses difficultés dans la recherche d’un nouveau poste en lui demandant si elle tient encore à son père car elle en donne l’impression ! Et elle lui répond qu’elle ressent toujours quelque chose pour lui, pour le plus grand plaisir de Dawson !

Tout va mal chez les Potters car après la fuite dans la salle de bain c’est au tour de la chaudière de donner des signes de faiblesse! Jack et Andie sont donc allés chercher de quoi se réchauffer et Andie lui avoue alors qu’il lui manque et qu’elle voudrait vraiment qu’il revienne !

Dawson et Jen, sont assis à la belle étoile et se ressassent les bons souvenirs et se posent mutuellement des questions sur leur sentiment à l’époque où ils étaient ensembles et Dawson lui avoue qu’elle l’intimidait et qu’il s’en veut car c’est vraiment une fille formidable !

La chaudière étant en panne, les hommes tentent d’allumer un feu de cheminée mais sans succès ! La grand-mère de Jen vint alors à leur aide et leur permet alors de se réchauffer. Ils se mettent alors près du feu afin de sentir l’odeur du bois en train de brûler. Ils se mettent alors à parler d’histoires en rapport avec les odeurs qui les ont marquées.

Jen parle de l’odeur des boules anti-mite, Pacey de l’odeur de la neige qui lui rappelle son premier contact avec la neige et Joey parle de l’odeur des pan-cake que sa mère lui préparait et finit par quitter la pièce en les remerciant d’être venus même si cela n’a servi à rien ! Elle trouve alors à sa sortie Mr Frickie et s’excuse de lui avoir fait subir un tel spectacle avant d’aller dormir !

A son réveil, Joey trouve ses amis en train de faire le petit déjeuner en musique. Elle se met alors à prendre le petit déjeuner au coté de ses amis ainsi que Mr Frickie . Ce dernier lui dit qu’il n’y avait pas de chauffage cette nuit mais cette maison déborde de chaleur humaine et leurs pan-cakes sont les meilleurs qu’il ait mangés! Joey s’en étonne alors car en temps normal ces pâtisseries ne sont pas terribles. Elle s’aperçoit alors que Bodie, l’ami de Bessie, est revenu parmi eux ! 

Mitch fait part à Gale de son désir de l’aider en lui proposant de lui prêter le local dont il ne se sert pas afin qu’elle puisse repartir de plus belle !
Jen va Henry et lui avoue qu’il l’étonne car il ne juge pas et est si tranquille.

Dawson remercie Pacey d’avoir été aux cotés de Joey durant son absence. Pacey lui dit alors que c’était tout naturel mais Dawson lui avoue que sans lui la vie des Potters aurait pu être plus difficile.

Jen et sa grand-mère sont sur le point de rentrer chez elles quand elles retrouvent Jack sur le pas de la porte qui leur avoue qu’il va rentrer retrouver Andie car elle se sent tellement seule qu’il ne peut l’abandonner comme ça !

Finalement tout le monde est reparti de plus belle à Capeside et chacun pense à ce qu’il s’est passé durant ces deux jours à Capeside, en particulier Pacey qui reste songeur devant la belle Joey endormie…

Un grand merci à Rémy pour ce script !!!


Bed & Breakfast des Potter - Joey, Dawson et Pacey sont dans le salon, ils regardent un film où on voit des gens qui dansent dans la cuisine.

Joey : D'où il sortent ces gens ? Vous avez vu ils dansent. Personne ne danse dans la cuisine !

Dawson : Peut-être que les parents dansent dans leur cuisine, moi les miens ils adorent ce film, c'est un ... c'est une oeuvre culte pour la génération du baby-boom, une référence.

Joey : Pacey, tes parents dansent dans la cuisine ?

Pacey : (en train de manger des chips) Mes parents ? Ah non, ça ça risque pas d'arriver chez nous.

Joey : (tendant un plat de chips à Dawson qui est allongé sur le canapé) Tiens.

Dawson : T'es au courant que j'ai enlevé toutes les affiches de films de ma chambre, je remets tout en question, alors j'ai pensé pourquoi ne pas regarder un film décalé.

Joey : On va tout droit vers le degrés zéro de façon irrémédiable. (elle éteint la télé)

Dawson : Je te demande pardon Joey, cette soirée avait pour but de te calmer les nerfs, pas de les irriter.

Joey : Mission impossible. Le Bed & Breakfast est ouvert après des travaux qui nous ont coûté un maximum, et je vous rappelle que nous n'avons aucun client. Vous avez regardé le registre des réservations, il n'y a que des pages blanches, et vous ne trouvez pas un nombre !!

Dawson : Il faut du temps pour établir une réputation.

Joey : Bessie et moi on a investi tout ce qu'on possédait ! On n'a pas de client, et on n'a pas de temps non plus, ça il faut le savoir !

(Le téléphone sonne, Joey sourit et va décrocher)

Joey : Potter Bed & Breakfast, je peux .... (déçue) Non, je suis plutôt contente de vos services, je vous remercie. Et vous ... enfin je veux dire si vous avez des projets de vacances, vous pouvez toujours venir à Capeside, il y a ... (elle raccroche) Il a raccroché ! Ce pseudo-enquéteur m'a raccroché au nez !

Pacey : Oh calme toi Joey tu vaincras !

Joey : C'est tout ce que tu trouves à dire ?! Quand on sait que tu as été le premier à nous pousser Bessie et moi sur la route qui mène au désastre financier !

Pacey : Je n'ai fait qu'imaginer un moyen de vous rendre plus indépendantes.

Joey : Pacey Witter, tu nous as encouragé à construire des châteaux en Espagne ma soeur et moi ! Tu aurais pu de te dispenser de stimuler professionnellement et psychologiquement deux femmes, qui n'ont jamais demandé à être motivées !!

(Quelqu'un frappe à la porte, tout le monde se regarde, Joey reprend courage et va ouvrir)

Joey : (parlant à Pacey qui a mis ses pieds sur la table) Tes pieds !

Pacey : Ca y'est.

Joey : J'y vais. (elle ouvre la porte et c'est un couple) Puis-je vous aider ?

Femme : Bonsoir. Nous nous demandions si ...

Joey : Si quoi ?

Homme : Si vous acceptiez notre seigneur Jésus Christ comme notre seul et unique sauveur ? Dieu vous aime ! (elle se retourne vers Pacey et Dawson qui rigolent)


GENERIQUE


Lycée de Capeside - Couloirs - Henry dévale les escaliers pour rattrapper Jen.

Henry : Salut.

Jen : Salut. Où tu étais passé bel étranger ?

Henry : Oh, je travaillais.

Jen : Mme Fretling te fait traîner dis-moi, la dernière fois que je t'ai vu s'était à la fête.

Henry : Oh non, non, je travaillais au "Loup de mer".

Jen : Mon restaurant favori. Un travail à plein temps ?

Henry : Non s'était qu'un boulot d'une semaine. Mme Fretling avait entendu dire qu'ils avaient un petit problème de toiture, j'ai offert mes services.

Jen : C'est pas donné comme endroit, j'espère qu'ils t'ont bien payé au moins.

Henry : Ca va. Mais j'ai choisi d'avoir deux dîners gratuits plutôt que de l'argent.

Jen : (soupire) Et que faut-il comprendre ?

Henry : Que nous irons dîner dans ce restaurant.

Jen : C'est drôle personne ne m'a demandé si j'étais d'accord.

Henry : Non. J'ai fini par te cerner Jen. Quand on te donne l'occasion de dire non, tu dis non. Alors je te donnerais pas cette occasion.

Jen : Mais en agissant ainsi tu ne me donnes pas l'occasion de dire oui.

Henry : Tu ... Tu dirais oui ?

Jen : Probablement pas.

Henry : Dans ce cas je ne te le demande pas.

Jen : On en a déjà parlé, sortir avec quelqu'un est une activité consensuelle.

Henry : Là je crois que tu anticipes. Qui à parler de sortir ensemble ? J'ai dis aller au restaurant, apprendre à se connaître.

Jen : Je ne suis pas une débutante Henry, je sais repérer un dragueur.

Henry : Sincèrement, tu crois qu'un type dans mon genre se permettrait de sortir avec une fille de ton acadit ?!

Jen : "Bi". De ton acabit.

Henry : Enfin tu vois ce que je veux dire. Alors qu'est-ce que t'en penses ?

Jen : Je vais réfléchir, voilà ce que j'en pense.

Henry : C'est du concret là.

Jen : Je n'ai pas dit oui Henry.

Henry : Non, mais t'as pas dit non. Bon je te laisse, j'suis en retard pour mes cours. (il part en courant)

Jen : Je n'ai pas dit oui.


Lycée de Capeside - Couloirs - Andie est assis sur un banc travaillant sur son ordinateur portable - Jack passe par là et s'arrête.

Jack : Tiens, tiens. Ma soeur la future bureaucrate. Ca va ?

Andie : Mmm-mmm. Alors pour commencer j'ai 42 annonceurs, 10 biographies, et une note du metteur en scène à caser dans le prospectus pour lundi. A ça tu ajoutes que je dois aller récupérer les affiches avant de les placarder en ville. Les billets sont à déposer dans les points de vente, et je dois vérifier que le journal passe bien les annonces aux dates convenues. Et sans oublier que je suis une élève studieuse qui a une masse de devoir à faire.

Jack : (regardant son écran) Et tu n'es pas franchement à l'aise avec la mise en page ?!

Andie : Ouais comment t'as deviné ?

Jack : Y'a pas un seul mot sur la même ligne.

Andie : C'est un choix graphique.

Jack : Et pourquoi c'est à l'envers ?

Andie : Deuxième choix graphique et audacieux.

Jack : Ouais je vois. (il lui prend l'ordinateur)

Andie : Hé qu'est-ce que tu fais ?

Jack : Je vole au secours de ma petite soeur. Où sont les bios.

Andie : Elles sont là.

Jack : Je sais pas comment tu fais Andie. Moi je serais incapable de m'en sortir.

Andie : Ben, si tu retrouvais tout les soirs ta famille, ça pourrait aider.

Jack : Oui mais je suis très bien où je suis.

Andie : Tu te sens pas bien chez nous ?

Jack : Avec lui dans les parages non.

Andie : Tu lui manques beaucoup.

Jack : Mais bien sur. Il doit regretter toutes ses conversations à coeur ouvert avec son fils.

Andie : Ce ne serait pas comme avant.

Jack : Ca y est j'y suis. Il sait que je reviendrais pas vivre à la maison, alors il t'envoie toi me parler à sa place, hein ? Est-ce que je me trompe ?

Andie : Laisse courir Jack. Merci pour ton aide. Mais je devrais pouvoir me débrouiller toute seule. (elle prend ses affaires et s'en va) Au revoir.


Banque - Bessie et Joey sont assises dans un bureau en face d'une employée.

Employée : Euh, Bessie je vous dois toute la vérité. J'ai parlé de votre cas à mon directeur, j'ai vraiment plaidé en votre faveur mais ... vous êtes mère célibataire, vous avez deux mineurs à charge et taux d'endettement qui compte tenu de vos revenus ne nous permet pas de faire plus à l'heure actuelle.

Bessie : Vous avez sûrement un conseil à me donner, il y a sûrement une solution.

Employée : Vous pourriez faire ce que font bons nombres de petites sociétés, à savoir, lever des tapis.

Joey : Nous avons hélas été obligé de vendre nos actions à perte ainsi que notre yacht.

Employée : Ah. Avez vous pensez à une hypothèque ?

Joey : Sur la maison ?

Employée : La banque vous payerez en fonction de sa valeur.

Bessie : (alors que Joey soupire, Bessie ne semble pas refuser cette option) Avez vous les formulaires ?


Joey et Bessie arrivent en voiture devant le Bed & Breakfast - Bessie gare la voiture puis elles descendent et marchent jusqu'à la maison.

Bessie : Je réfléchis, ce n'est pas fait.

Joey : Bessie, c'est notre maison, on y habite, c'est notre seul lien avec maman, comment as-tu osé l'envisager ?

Bessie : Joey, les choses prennent plus de temps et coûtent plus chères qu'on ne l'imaginait. Si c'est la seule façon de s'en tier, faut pas hésiter.

Joey : De toute façon tu ne peux pas le faire sans avoir mon accord, et jamais tu ne l'auras.

Bessie : Que je l'ai ou non, ça ne change rien. C'est moi l'adulte, toi tu n'es qu'une gamine de 16 ans.

Joey : Bessie, je suis ta soeur, je suis membre de cette famille, si notre projet capote, je perds ma maison, le seul lien tangible que j'ai ...

Bessie : C'est à moi qu'elle la laissait. Conclusion, c'est à moi de tout assumer jusqu'au jour de tes 18 ans. C'est une grande responsabilité, ça à l'air de t'échapper.

Joey : Détrompe toi, ça me connaît les responsabilités.

Bessie : Ah oui ? Parce que c'est toi sans doute qui t'aies abaissé à demander l'argent qui manque à des snobinards qui te regardent de haut derrière leurs bureaux. Quand tu auras vécu cette humiliation on en reparlera.

(Bessie rentre furieuse dans la maison en claquant la porte derrière elle - Joey reste sous le porche complètement sous le choc - Dawson arrive en filmant)

Joey : Dawson ?

Dawson : Même si ma carrière de cinéaste a subi un coup d'arrêt, je me suis dit que cet engin peut encore servir à quelque chose.

Joey : Qu'est-ce que tu fais ?

Dawson : Visite virtuelle d'un Bed & Breakfast flambant neuf. Après direction le web. On se positionne sur l'ensemble des sites d'informations touristiques.

Joey : On n'a pas les fonds nécessaires pour de telles frivolités plus connu sous le nom de publicité.

Dawson : Justement c'est là que j'interviens.

Joey : Ecoute, je te remercie pour ton offre Dawson mais ...

Dawson : Il n'y a pas de "mais". Joey c'est une très bonne idée, je t'assure. Non mais regarde un peu ce cadre idyllique, ils vont tous avoir envie de se précipiter ici et ... et de mieux connaître les charmantes propriétaires.

Coupure - la scène reprend dans la maison où Dawson filme Joey assise à table.

Dawson : Joey si tu pouvais prendre un air plus accueillant, parce que l'angoisse tu vois, ça ne colle pas trop avec l'image convivial que nous voulons donner.

Joey : Dawson, je récure les toilettes, je nettoie les vitres, les faux sourires engageant c'est pas mon truc.

Dawson : D'accord.

Pacey : (entrant dans la pièce) Bonne nouvelle les enfants, les nuages s'éloignent, les nuages s'éloignent.

Joey : Tu regardes trop la chaîne météo.

Pacey : Je m'explique. Après m'être senti quelque peu ... gêné, embarrassé voir même coupable de vous avoir à tort conseillé de monter cette affaire familiale, j'ai pris sur moi, je l'avoue, de faire découvrir la pension de famille Potter au monde extérieur via la plus macéré de M. Frédéric Frickie.

Dawson : Frickie ?

Pacey : Frickie. C'est le ... comment dire ... le grand pro des Bed & Breakfast, il écrit dans "Voyager", dans "Voyager et loisirs", et plus important encore, il écrit dans le "New-York Times" rubrique voyage et dans leur prochaine édition, ils publieront un article dithyrambique sur cet établissement, parce que le cher Freddy Frickie sera venu en ces lieux.

Joey : Quoi ? Il va venir chez nous ?!

Pacey : Et oui. Il est en reportage à Boston. Et je l'ai appelé, il a pu nous caser dans on planning.

Joey : Attend c'est quoi ce délire ? Tu as goutté aux pan cakes de Bessie ?! Et t'oublies la chambre à moitié fini ! On n'est pas prêt pour recevoir ce critique, sans parler du fait qu'on n'a pas un seul client !

Pacey : Je ne suis pas d'accord avec toi. Nous avons des clients. Non seulement nous en avons, mais se sont de parfaits clients, pour un parfait week-end, de parfaite détente dans ce parfait établissement. Si vous voulez bien vous donner la peine d'entrer. (Grams/Jen/Jack/Andie entrent dans la pièce) Nous avons une adorable grand-mère très croyante, accompagnée de trois de ces petits enfants à qui elle veut faire découvrir la magie de ce village au bord de l'eau. Où elle folâtrait étant petit fille.

Andie : Réveil à 8 heures demain matin.

Jack : Oui et pas de jus d'orange en bouteille, je le veux fraîchement pressé.

Jen : Euh, bol de café noir pour moi. Si vous venez me réveiller avant midi gare à vous.

Pacey : Et afin que notre demeure soit rempli de gens sympathiques, prêt à croquer la vie à pleine dents, nous accueillons un couple marié et épanouit qui s'offre une escapade romantique le temps d'un week-end.


Joey et Dawson emmène Pacey dehors.

Joey : Détail mineure Pacey, tu aurais pu m'en parler avant !

Pacey : Joey…

Dawson : C'est une maladresse !

Joey : C'est une inconscience !

Pacey : D'accord chacun à son tour vous voulez bien ? Toi d'abord Dawson, c'est à Mitch que j'ai demandé de l'aide t'entend ! C'était son idée de venir avec Gail.

Dawson : Son idée ?

Pacey : Oui son idée, alors si tu as envie de décapiter quelqu'un alors passe à l'acte avec la tête de ton géniteur, quand à toi Joey comment peux tu être aussi peu reconnaissante après un tel témoignage d'amour et de dévouement qui pourrait faire de moi une super star des plateaux télés.

Joey : (hurlant en donnant le téléphone à Pacey) Tu n'as rien d'un héros et ma vie est un enfer, alors tu t'arranges comme tu veux et tu rappelles ce monsieur Frickie et tu lui dit qu'on a plus une seule chambre à louer.

Pacey : Pourquoi ?

Joey : Parce que. On ne montre jamais la première bouture à un critique de cinéma, ni un gratin à critique gastronomique surtout quand ce plan est la dernière chance de conserver un toit sur la tête !

Pacey : Quoi ?

Dawson : Comment ça ta dernière chance ?

Joey : Bessie envisage d'hypothéquer notre maison.

Dawson : Une hypothèque ! Tu ne peux pas la laisser prendre ce risque.

Joey : Tuteur légal. Tu comprends ce que ces deux mots signifient Dawson ?

Dawson : Mais…

Pacey : Bon très bien, je te demande pardon Joey je l'appelle tout de suite pour annuler.

Quelqu'un frappe à la porte, Joey va ouvrir, étant toujours énervée.

Joey : Attendez que je devine vendeur de balais brosses ?

Monsieur Frickie : Pas vraiment Fred Frickie, Bed & Breakfast magasine (lui tenant sa carte). Heu…ce moment est il mal choisit?

Joey : Ah non non ça va.

Dawson entre dans la chambre de se parents.

Gail : A tiens chéri.

Dawson : Mam, vous vous installez donc dans la suite nuptiale.

Gail : Nous ne sommes là que pour aider Joey et Bessie, chéri. Ce soir quand le critique sera dans sa chambre ton père sera à la maison.

Dawson : Vous ne croyez pas que ça peut être déroutant, voir même douloureux pour un enfant divorcé de voir ses parents jouer au couple nageant dans le bonheur !

Mitch : Mais ta mère vient de te le dire, nous ne sommes là que pour aider Bessie et Joey.

Dawson : Papa, Pacey t'as demandé de les dépanner mais c'est toi qui a fait venir maman.

Mitch : Relax Dawson tu vois quelque chose de compliquer et blessant là, non ? Ce n'est rien de tout ça.

Dawson : Tu veux savoir ce que je vois ? Je vois un homme et un femme qui n'ont aucune idée de ce qu'ils veulent et j'en ai marre de leurs hésitations !

Dawson sort de la chambre en claquant la porte. Pendant que monsieur Frickie fait les quatre cents pas dans sa chambre en essayant de se réchauffer à côté de Joey.

Joey : Si vous désirez quelque chose ?

Monsieur Frickie : De la chaleur !

Joey : Je vous demande pardon ?

Monsieur Frickie : Il fait un froid de canard ici.

Joey : Heu …c'est parce que nous avons une démarche écologique, nous ne voulons pas abusé des ressources naturelles et bien sûr nous voulons réduire nos factures .

Monsieur Frickie : Quoi ? Pas de commodités attenantes ?

Joey : Excusez moi ?

Monsieur Frickie : Je voudrais savoir où l'on peut trouver le p'tit coin ?

Joey : Ah…au fond du couloir, c'est toilette commune.

Monsieur Frickie : Je vois !

Joey : Je vous souhaite un excellent séjour, nous servons le thé à cinq heures et le petit déjeuner est servit à partir de sept heures et demie. Excellent séjour.

Monsieur Frickie : Vous l'avez déjà dit il y a deux secondes.

Joey : Ah… c'est vrai veuillez m'excusez.

Joey ferme la porte, au bord de la crise de nerf !


Andie entre dans sa chambre qu'elle partage avec Jack.

Jack : C'est moi ou il fait vraiment froid ?

Andie : Dit donc tu penses qu'on va se faire passer pour des frères et soeur ce week-end ?

Jack : Ouais pourquoi ?

Andie : Franchement Jack, comment je ne sais pas comment tu fais. Moi je ne peux pas dormir correctement si je ne suis pas dans mon lit.

Jack : Oh Seigneur ! Andie, écoute moi bien, j'ai reçut le message cinq sur cinq. Il veut que je revienne dormir à la maison bien, mais tu ne vas pas passer ton samedi et ton dimanche à faire campagne pour m'avoir à l'usure.

Andie : Qui ça moi ?

Jack : Je suis sérieux ! Parle encore de maison, de foyer, de résidence familiale et je file direct dans le chambre de Jen. Hum…

Bessie et Joey observent Monsieur Frickie qui lui inspecte les lieux.

Bessie : Qu'est ce que cela donne il a l'air de se plaire ?

Joey : Tu as déjà vu un ronchonneur se plaindre quelque part ?

Bessie : Enfin soit gentille, il ne fait que son travail.

Joey : Et de son travail dépend notre avenir.

Bessie : Bon, Pacey où il est passé il doit m'aider à déplacer les lits.

Joey : C'est le nouveau Noé, il essaye de sauver les animaux !

Bessie : Pourquoi qu'est ce qui s'est passé ?

Joey : Devine une fuite c'est le déluge dans les toilettes.

Pacey met toute son énergie pour éponger le sol avec sa serpillière.

Pacey : Ah… orientation professionnelle: renoncer à faire carrière dans l'hôtellerie !


Dawson et son père sont sur le ponton en face du Bed & Breakfast des Potter.

Mitch : Tu avais raison, j'avais une idée derrière la tête en lui demandant de m'accompagner. Ta mère et moi avons quelques amis en commun, c'est en parlant avec eux que j'ai su ce qu'elle vivait. Elle va droit dans le mur Dawson ! Elle a contacté des dizaines de chaînes petites et grandes mais …personne n'a l'air disposé à lui offrir un poste.

Dawson : Elle ne me l'a pas dit ça.

Mitch : Elle a été aussi discrète avec moi.

Dawson : Sans vouloir te vexer papa, je suis son fils, tu es son ex-mari !

Mitch : Je suis son ami. Je veux qu'elle sache que malgré notre histoire je suis là pour la soutenir. Navré que tu te sentes menacer Dawson.

Dawson : Menacer, tu n'y es pas !

Mitch : Ca te fait quelque chose admet le.

Dawson : Ca me met en colère, voilà tout…

Mitch : C'est la meilleure, ça te met en colère que tes parents essayent d'avoir une relation cordiale après un divorce qui nous a tous meurtris…

Dawson : Non ce qui me fiche en colère, c'est …c'est de ne plus avoir aucun repère là ! Vous êtes… vous êtes marié, vous êtes divorcés, vous êtes ennemis, vous êtes amis, vous êtes quoi là ?

Mitch : Nous essayons de toutes nos forces d'être amis au jour d'aujourd'hui.

Dawson : C'est maintenant que vous vous êtes décidés, c'est un peu tard tu avoueras !

Mitch : Non non c'est la que tu te trompes. Chacun est libre d'être attaché l'un à l'autre autant que bon lui semble, il n'y a pas de limites. En particulier quand cette personne a partagé ta vie durant de longues années.


Joey, Bessie et monsieur Frickie sont au salon, en train de discuter en prenant le thé.

Bessie : (avec une voix langoureuse) Hum… c'est la première semaine que nous sommes opérationnelles Fred.

Joey : Oh mais nous comptons gruger les anomalies…

Bessie : Je crois que c'est notre approche familiale qui nous différencie beaucoup de nos concurrents Fred.

Bessie caresse du bout des doigts le genoux de monsieur Frickie. Joey voyant agir sa sœur n'en revient pas.

Pacey : (pousse un cri de victoire des toilettes) Toilettes quasiment réparées !

Joey : Nous avons une équipe vraiment efficace.

Bessie : Vous a t'on présenté notre factotum Pacey Witter ?

Monsieur Frickie : Je n'ai pas eu ce plaisir.

Pacey : Plus de soucis on se détend, je contrôle la situation. Tout est en ordre.

La conduite d'air au plafond explose laissant apparaître une fumée noirâtre. Tout le monde lève la tête en l'air.

Monsieur Frickie : Il serait peut être utile que le factotum Witter aille vérifié la cheminée !


Coupure - Joey et Bessie s'occupent de la chaudière.

Bessie : La chance est avec nous, Frickie est allé dîner en ville.

Joey : Et merde…

Bessie : C'est pas en étant grossière que les choses vont s'arranger.

Joey : C'est en fleurtant avec lui peut être ?

Bessie : Pourrais tu développer s'il te plaît ?

Joey : Pas la peine, je ne suis qu'une enfant de seize ans n'oublie pas. Je m'occupe des trucs sans importance. Oui du genre comment éviter que nos hôtes meurent de froid au cours de la nuit la plus glaciale de l'année.

Bessie : Une chose est sûre, tu te conduis comme une enfant. C'est quoi ton problème ?

Joey : Bessie tu te souviens un temps soi peu ce que l'on éprouve à seize ans, ou tu débarques d'une autre planète ?

Bessie : Je m'en souviens et même très bien.

Joey : C'est comme si on avait toutes les responsabilités d'un adulte mais sans avoir son autorité. On n'a pas le droit de voter, on a pas le droit de boire et c'est les autres qui décident de ce qu'on doit vivre.

Bessie : Tu penses quand vieillissant on a plus son mot à dire ? Soi un peu réaliste Joey ! Tu crois que je rêvais de rester coincé ici à vingt six ans avec deux mineurs à charge, enfin réfléchit…

Joey : Oh j'ai sûrement du manger le chapitre où tu as obliger Body de rester !

Bessie : Chaque fois que je peux, je lui demande de venir mais il sait que l'on a pas les moyens. Croit moi tout ça c'est aux antipodes de la vie que j'aurai voulu avoir.

Joey : Pardon je suis désolé qu'Alexander et moi te mettons autant de bâtons dans les roues, mais avec de la chance, tu n'auras plus à me supporter trop longtemps !

Bessie : Joey ce n'est pas ce que j'ai voulu dire et tu le sais !

Joey : En tout cas c'est ce que j'ai entendu.

Bessie : Pour une fille qui veut à tout prix quitter Capeside aussitôt qu'elle pourra tu déploies une énergie incroyable pour faire tourner notre affaire.

Joey : Ah ! Exacte et peut être que c'est l'heure de laisser tomber !


Pacey coupe des bûches lorsque Mitch arrive, en finissant de manger sa pomme.

Mitch : A qui appartenait cette tête ?

Pacey : Ah ne vous en faites pas coach, si il y a une tête qui serait parfaitement à sa place sur le billot se serait la mienne.

Mitch : Ah bon, pourquoi tu dis ça ?

Pacey : On va énumérer les charges si vous voulez bien. D'abord c'est moi qui eut l'idée de retaper la vieille chaudière au lieu d'en acheter une belle toute neuve.

Mitch : Pas de …

Pacey : Et je sens qu'elle va vous plaire celle qui suit, c'est moi qui eut l'idée de faire venir Frickie dans notre verte vallée le temps d'un week-end.

Mitch : Sans rire ?

Pacey : Ouais, sans rire et je peux vous assurer que ça tient carrément de la prouesse. J'ai fait remuer ciel et terre pour l'avoir, j'ai fait jouer mon sens du contact et pourquoi ? Un chapelet de rataches qui vont probablement mettre les Potter sur la paille.

Mitch : Ah !! Tu sais ce que je vois. Je crois que si j'étais Joey et Bessie, je m'estimerais plutôt heureux de t'avoir dans la vie.

Pacey : Pourquoi ? Dès que je touche à quelque chose que j'approche quelqu'un ça vire à la catastrophe ! Tenez vous avez entendu parler de Minas, ce gars tout ce qu'il touchait il le transformait en or, et bien Pacey Witter lui c'est tout l'opposé !

Mitch : Ne soit pas si catégorique. Non mais regarde tu es toujours là, tu n'as pas jeté l'éponge. Pacey au lieu de t'appesantir sur tout ce qui ne tourne pas rond ce week-end, tu devrais…tu devrais penser à tout ce que tu as apporté. Sans blague tu t'as beaucoup travaillé, tu t'es donné sans compté pour cette endroit. Et maintenant je te pose la question. Ecoute ça. Ca concerne le vrai Pacey Witter.

Pacey : Quoi ?

Mitch : Dit moi ce qui fait que tu t'implique autant ?


Dawson et Gail vont chercher des couvertures.

Gail : Tu veux bien m'aider les couvertures sont sur l'étagères en haut.

Dawson : Ouais.

Gail : Merci.

Dawson : Maman je suis désolé.

Gail : Pourquoi mon chéri ?

Dawson : J'ai eu tort de m'emporter tout à l'heure. j'aurais du me montrer plus compréhensif. J'ai…j'ai du mal à m'habituer au changement.

Gail : Ne m'en parle pas. L'après divorce est un chant de bataille où les émotions s'affrontent sans cesse.

Dawson : Il y a quand même une chose que j'ai du mal à comprendre. Papa et toi, on dirait que vous tenez encore drôlement l'un à l'autre.

Gail : C'est vrai mon chéri. C'est 'impression qui rend d'autant plus difficile qu'on a l'impression de s'entendre mieux divorcer que marier.

Dawson : Comment ça ?

Gail : Avec Joey. La rupture a beau être affective, elle n'est pas forcément intégrée. Il faut du temps, on doit redecider encore et encore, chaque jour.


Jack et Andie entre dans la maison des Lindley.

Jack : Il y a un radiateur ranger dans un placard.

Andie : Lait Jack, c'est quoi ce machin ?

Jack : Quoi ?

Andie : C'est écrit sur l'affiche lait Jack.

Jack : C'est du lait entier. Grand-mère prend du lait écrémé et Jen du demi-écrémé.

Andie : Ah tout le monde a son type de lait.

Jack : ouais, grand-mère est très accommodante mais elle reste seul maître à bord.

Andie : Hum…c'est la grande taille !

Jack : Ah !

Andie : C'est quoi cette chope ?

Jack : C'est un gag entre nous, ce serait trop long à expliquer.

Andie : Ah rien ne t'y oblige. Ca va j'ai compris, tu fais parti de la famille c'est clair. Une famille avec trois types de lait: un par personne, des gags trop longs à expliquer, c'est vrai pourquoi tu reviendrais habiter dans une grande maison froide avec un père qui ignore quel lait ses enfants boivent ou quelle pièce ils mettent en scène ? Tu as beaucoup de chance.

Jack : C'est toi Andie. C'est pas lui qui veut que je revienne. C'est toi.

Andie : Mon frère me manque Jack, en particulier quand ma vie est sans dessus dessous et que j'aurai besoin d'un confident mais si je te dis ça c'est pas pour te faire culpabiliser ou t'inspirer de la compassion, je te le dis parce que c'est la vérité rien d'autre.


Andie part de la maison sous le regard de son frère. Tandis que Jen et Dawson sont couchés dehors en train de regarder la lune.

Jen : Superbe !

Dawson : C'est la pollution. Il est prouvé que certains polluants industriels rendent la lune plus éclatante. En ce moment, il y a sûrement une industrie implanter à Boston qui rejette un produit toxique dans l'air.

Jen : Je me souviens d'une époque où la seule magie du spectacle t'aurais intéressé.

Dawson : Ca m'intéresse toujours, sauf qu'aujourd'hui je sais un peu mieux ce qui se cache derrière la magie.

Jen : J'ai une question à te poser; juste…juste comme ça.

Dawson : Vas y, je t'écoute.

Jen : Quand, quand on avait cette histoire et que je te parlais de moi, de mon passé, qu'est ce qui t'effrayé le plus ?

Dawson : En fait, c'est ce qu'on ne comprends pas ou ce qui nous est étranger qui nous effraye. Quand je t'ai rencontré, je n'avais jamais vu une fille avec un tel vécu, une telle expérience. Tu me faisais tourner la tête, j'étais fou de toi.

Jen : Et qu'est ce que je pouvais t'intimider aussi Dawson ?

Dawson : Ouais.

Jen : La plupart des garçons, tu penses qu'ils réagiraient comme toi ?

Dawson : Je voudrais te répondre que non. Mais pour être franc c'est dur de se mettre à la place des autres; puisqu'on en parle je peux te dire que j'ai eu tort d'avoir eu cette réaction, aujourd'hui je vois plus clair la seule chose qui soit plus belle que Jen Lindley c'est la réalité qui s'y dissimule derrière sa magie. (rires) Et je pleins tout ceux qui sont trop coincé pour s'en rendre compte !


Tout le monde s'installe dans le salon du Bed & Breakfast des Potter. Les femmes s'enveloppent de couvertures en laine tandis que les hommes essayent, en vain, d'allumer un feu pour réchauffer l'atmosphère.

Mitch : Bon celle ci je la mets là.

Jack : Non non non…

Brouhaha, Pacey/ Jack/ Dawson et Mitch parlent en même temps pour essayer de trouver des solutions afin d'allumer le feu…mais rien y fait !

Jen : On va tous finir geler !

Grams : (arrivant) Si vous mettez la bûche de noyer en dessous vous n'y arriverez jamais. Poussez-vous. Le noyer est un bois magnifique mais c'est un bois dur, il s'enflammera jamais tout seul. Le pin en dessous, le chêne au milieu et le noyer au dessus.

Grams allume une allumette.

Grams : et voilà !

Mitch : Je suis impressionné.

Jen : C'est pas tout, elle bat le beurre aussi. (rires)

Mitch : Vraiment ?

Grams : Autrefois j'allumais un feu en hiver après le dîner. La grand-père de Jennifer s'asseyait dans un fauteuil en cuir, mettait les pieds sur le canapé et il me faisait une lecture. Certains soirs nous voyageons avec un cab à la recherche de la baleine blanche, d'autres soirs nous descendions de périlleux cours d'eau avec Huke et Jim.

Tout le monde s'installe, s'enlaçant dans sa couverture, en écoutant Grams.

Grams : Presque tous les soirs au même stade du voyage, il s'endormait le menton sur la poitrine, le livre dans la main satisfait. Vous savez que vous aimez quelqu'un lorsque vous pouvez rester toute la nuit à le regarder dormir sereinement.

Gail : J'ai l'impression que vous l'aimiez beaucoup.

Grams : L'amour est le plus dur de tous les bois. Il met longtemps, très longtemps à s'embraser mais il y arrive.

Jen : Hum…ça sent bon ici.

Grams : L'odeur du bois du noyer est dans la cheminée, c'est plus de quarante six ans de ma longue vie.

Dawson : Les odeurs sont un stimulus hyper puissant qui déclenche toutes sortes de souvenirs. Elles peuvent faire resurgir des expériences qui remontent à longtemps.

Gail : La vanille.

Mitch : Encore !

Gail : oui à chaque fois c'est pareil. Ton père travaillait dans un restaurant au début de notre histoire.

Mitch : Oui au Flaiton d'argent de l'ineffable monsieur Franklin. (rires)

Gail : le soir après son service quand il venait me chercher, il sentait toujours bon la vanille.

Mitch : J'avais des savonnettes à la vanille pour atténuer l'odeur de la Morue ou du Flaiton.

Dawson : Le phénylène diamine un composant chimique dont les pellicules cinées. Je me revois en train d'ouvrir ma première boîte. C'est une odeur très forte, c'était comme une porte ouverte sur l'espoir.

Jen : Les boules antimites, j'adore les boules antimites.

Tous : Ah !

Jen : Non en fait, elles me rappellent les sorties de classe dans ce centre culturel à New York. Juste derrière l'auditorium, il y avait une espèce de grande salle dont le club d'art dramatique se servait pour stoker les costumes. J'y passais des heures cachée sous le jupon de Guenièvre, enroulée dans la cape de Lady Mc Beth. J'étais comme coupée du reste du monde., on n'avait pas été gentille avec moi, tout partait en vrille à la maison, ça m'était égale. Quand j'étais là rien ne m'atteignait.

Jack : Le jus biligoulus, c'était soi disant du jus de raisin et, en colonie, on avait droit à un demi verre de biligoulus avant d'aller dormir. C'était le directeur de la colo monsieur…monsieur A qui lui avait donné ce nom débile. C'est un calmant on était pas dupe ! (rires)

Pacey : Ma question va vous semblez peut être saugrenu mais pensez vous qu'on puisse réellement sentir la neige ?

Mitch : Bien sûr, elle a une odeur.

Pacey : Dans ce cas c'est mon premier souvenir. Je devais avoir, je sais pas deux ou trois ans mais je revois la scène parfaitement. Je suis sur la pointe des pieds de façon à regarder, par cette fenêtre légèrement entre ouverte, les flocons qui tombent sur la rivière gelée, tout est calme dessous cette couverture blanche.

Andie : Les voitures neuves. On faisait souvent des voyages en famille et notre père quand il louait une voiture, il en demandait toujours une neuve. Et leur odeur particulière, ça me rappelle toutes les routes que nous avons sillonné ensemble, toutes ces autoroutes s'étendant à l'infini.

Joey : Le bacon qui grésille et crépite. L'odeur envahit peu à peu ma chambre, je dors encore, elle entre dans mes rêves et puis sous les caresses je me réveille.

Bessie : C'est une odeur familière liée à un être cher.

Joey : Maman.

Bessie : Ouais.

Joey : Tous les dimanches quand elle n'allait pas travailler, elle préparait le petit déjeuner. Je sortais de ma chambre, je traversais le couloir et je la rejoignais prés de la cuisinière. Toutes les deux, on parlait d'école, on parlais de garçons. On faisait une patte à crêpes qu'on versait dans des jolies moules en forme de sapin de Noël et d'animaux. Maman aimait beaucoup cuisiner et prendre soin des autres, elle détestait travailler dans ce bar tous les soirs, elle me disait de ne pas me faire de soucis parce que un jour elle aurait suffisamment d'économies et avec cet argent elle pourrait avoir son propre…elle pourrait avoir son propre Bed & Breakfast. Elle n'a malheureusement pas eu le temps de réaliser son rêve, du coup je me suis dit que j'allais essayé. Je voulais tous vous remercier d'être venu et de nous avoir soutenu, vous avez été parfait dans votre rôle de clients. Vous pouvez rentré chez vous, ça ne sert plus à rien.

Monsieur Frickie rentre du restaurant.

Joey : Monsieur Frickie navrès de vous avoir imposer cette désastreuse expérience. On est loin du quatre étoile de luxe mais je sais que…je sais que ma mère l'aurait trouvé à son goût.


Tout le mode est à table pour le petit déjeuner. Joey arrive.

Monsieur Frickie : Bonjour.

Joey : Oh je sais nous avons encore quelques anomalies à corriger, nous n'aurons jamais le linge fin et la gastronomie auquel vos êtes habitué.

Monsieur Frickie : Il n'y avait pas de chauffage cette nuit, mais depuis que je fais ce métier j'ai rarement vu un endroit aussi chaleureux et ces pan cakes sont parmis les meilleurs de la région.

Andie : Ah ! C'est génial, ah ah !

Joey : Y a un truc qui m'échappe.

Bessie : Quoi qu'est ce que tu veux dire ?

Joey : Tes pan cakes je les connais, je peux te dire que ceux la n'ont rien avoir avec tes étouffes chrétiens !

Bessie : Oh !

Pacey : Nous devrions peut être adresser nos compliments au chef, d'accord on l'appelle ?

Tous : Chef, chef, chef…

Body : Vous voulez du rab c'est ça ?

Joey : Mais qu'est ce que tu fais ici ?

Body : Pour rien au monde je n'aurai manqué l'événement.

Mitch : Qui en veut ?

Pacey : Vous en reprenez monsieur Frickie ?

Monsieur Frickie : Oui c'est délicieux mais je suis restreint.

Bessie se lève de table et prend Joey par la main.

Bessie : Tu sais je ne me suis pas couchée tôt hier soir. J'ai repensé à ce que tu as dit près du feu et je suis montée au grenier…

Joey : Ecoute Bessie.

Bessie lui donne un livre.

Bessie : Papa avait offert ce livre d'or à maman pour Noël, il y a dix ans. On avait signé au petit déjeuner, ses premières clientes. Tu te rends compte comment j'ai pu oublier son rêve.

Joey : Tu avais d'autres choses à penser, tu ne crois pas Bessie, avec deux enfants à charge ?

Bessie et Joey se serrent l'une contre l'autre.

On entend la voix de Jen : Je me régale !

De retour à Table.

Monsieur Frickie : Heu…à l'auberge des Potter, souhaitons lui longue vie et prospérité.

Tous : Oui.


Gail et Mitch sont dans leur chambre.

Gail : Tu peux m'aider ?

Mitch : Oui c'était sympa cette petite soirée autour du feu. Toute cette nostalgie autour de l'odeur de vanille, ça a fait remonter un autre souvenir.

Gail : Le bistrot poisson. Comment ai je pu oublié ce rêve impossible ?

Mitch : On s'était mis à tirer des plans sur la comète quand tu attendais Dawson. Chez Leery crustacés et poissons. Quand je repenses à cette époque avant que je ne devienne professeur et entraîneur, je me dis que ce n'était pas réellement mon rêve au fond, c'était le tien.

Gail : Oh alors la première…

Mitch : Loin de moi l'idée de te reprocher de l'avoir jeté aux oubliettes ! C'est pas ta faute après tout si tu as mieux réussit dans un autre secteur professionnel. Bon je sais que tu as des entretiens et des contacts avec la direction des différentes chaînes mais il y a ce local disponible à deux pas de la rivière. Je suis passé devant, l'autre jour et j'ai noté le numéro au cas où tu avais envie d'y aller jeter un œil.

Gail : C'est gentil Mitch mais c'est un vieux rêve qui appartient à des temps révolus.

Mitch : Il n'est pas si vieux que ça pour moi.


Jen et Henry discutent sur un ponton, au bord de la rivière.

Henry : Et donc c'est pour ça que tu m'as amené ici ?

Jen : Henry, je viens de te raconter en détail mon passé sordide, je t'ai dressé la liste de mes dérapages sexuels et autres.

Henry : Et alors ?

Jen : Mais toi tu ne dit rien, tu n'es pas dégoutté tu ne juge pas, tu n'es pas choqué, ni intimidé, je trouve ça étrange.

Henry : Euh pourquoi je devrai avoir ce genre de réactions ?

Jen : C'est souvent comme ça que les garçons réagissent.

Henry : Tout ce que tu as pu vivre par le passé fait qu'aujourd'hui et bien tu es ce que tu es et je ne peux que m'en réjouir.

Jen : Tu l'as dit ou c'était une illusion ?

Henry : Je ne sais pas ce que c'était. Je l'ai bien dit, oui je confirme.

Jen : Qui es tu Henry Parker ?


Pacey et Dawson sont dehors en train de ranger la caméra.

Dawson : Pacey tu es sûr de ce que tu fais ?

Pacey : Ben quoi je remets le cache sur l'objectif.

Dawson : Non, je voulais dire en général. C'est vrai les choses évolues avec une telle rapidité que j'ai du mal à trouver mes marques quelquefois.

Pacey : On dirait que tu as piqué mon texte.

Dawson : Tu sais Pacey, le soir je suis allongé sur mon lit, je fixe les murs sur lesquels il n'y a plus rien à part l'affiche de John Lenon, j'essaye d'imaginer l'avenir, il est aussi dépouiller que les murs. C'est bizarre, tout ce que je vois c'est un passé que j'ai du mal à reconnaître de plus en plus et toi tu en es l'illustration vivante.

Pacey : Moi ?

Dawson : Oui, oui tu as subit une véritable métamorphose. Avant tu étais désinvolte mais prévisible et …en fait, je pensais que c'était lié à ta relation avec Andie mais vous êtes séparés et tu es toujours…oh je voulais te dire merci.

Pacey : Mais pourquoi merci ?

Dawson : Je t'avais demandé un service. Tu as veillé sur Joey.

Pacey : Oh !

Dawson : Non, non tu as été présent voir plus c'est formidable ce que tu as fait pour elle. Je suis content que tu sois là.

Pacey : Je vais te dire camarade, c'est pas du gâteau avec elle, la petite Joey elle a du caractère et oui elle est physiquement incapable de garder la bouche fermé plus de deux secondes et demi, elle a un avis sur tout je te jure c'est stabilisant alors dès que tu te sens de reprendre le flambeau fait moi signe parce que moi j'ai vraiment hâte que ça s'arrête et qu'on revienne à notre programme initial. Ca te va niveau désinvolture ?

Dawson : Oui, ça va Pacey.


Grams et Jen sortent du Bed & Breakfast.

Grams: (chantant) C'est l'hiver sans un nuage, sans un sourire sur un nuage.

Jen : Tu as pris tes pilules bleues avec les roses ce matin ?

Grams: J'adore cette chanson.

Jack : Ah !

Jen : Ah ! Tu arrives pile à temps pour porter nos bagages.

Jack : Ecoutez, j'aimerais vous parlez d'un problème si vous avez un instant.

Jen : Oui bien sûr, qu'est ce qu'il y a ?

Jack : Voilà, hum…Andie a … ni personne. Votre générosité m'a vraiment touché et ce que j'ai reçut c'était bien plus qu'un foyer. Ce jour là vous m'avez rappelé que je pouvais être encore aimer même quand j'avais l'impression de ne pas le mériter. Aujourd'hui c'est Andie qui en a besoin. C'est ma petite sœur. Je suis vraiment désolé, n'allez surtout pas croire que je n'apprécie pas ce que vous avez , vous avez tant fait pour moi…

Jen : Rentre chez toi Jack. Rentre chez toi.


Pacey entre chez Joey.

Pacey : Potter, Potter j'ai parlé au gas de la chaudière, il a dit que c'était bon pour demain si le…

Pacey s'aperçoit que Joey dort sur le canapé au coin du feu. Il lui remet la couverture sur ses épaules.

On peut voir successivement: Body, Bessie et Alexander faire un pic-nic au clair de lune et à la bougie pour fêter leurs retrouvailles.
Jen et Henry en train de discuter au port.
Gail se rendre à l'entrepôt.
Jack faire ses bagages pour retourner dans sa véritable maison.
Dawson, couché sur son lit, en train de contempler l'affiche de John Lenon.

Retour sur Pacey qui admire Joey dormir au coin du feu.


Fin


Un grand merci à Rémy pour ce script !

[Joey's House]
(The Big Chill is on television, Kevin Kline and others are dancing in the
kitchen to 'Ain't Too Proud to Beg.')
Joey: Who are these people? I mean , they're dancing, nobody dances in the
kitchen.
Dawson: Your parents danced in the kitchen. I mean, my parents love this
movie. This is like the definitive movie of the entire Baby Boom
generation.
Joey: (to Pacey) Do your parents dance in the kitchen?
Pacey: (looks up from the bowl of popcorn on his lap) My parents? No, they
definitely don't dance in the kitchen.
Joey: (handing popcorn to Dawson) Here.
Dawson: I don't know, I took all the movie pictures off my wall,
everything's in question, I figured why not something unexpected for movie
night.
Joey: Oh, so we're scaling new heights of Mount Lame? (Turns off tv)
Dawson: Sorry, Joey tonight's activities were meant to calm your nerves, not
agitate them.
Joey: Well, that's impossible. I mean, this Bed and Breakfast has been open
for a day, a very costly Bed and Breakfast mind you, and there are no
guests. Have either one of you checked the reservations list? There's not
a name to be found, not a one.
Dawson: Joey, it takes time to establish a reputation--
Joey: Dawson, Bessie and I have invested every dime we have. Along with
guests, time is another thing that we don't have.
(The phone rings. Joey sighs hopefully and picks it up.)
Joey: Potter Bed and Breakfast, can I help you? (Annoyed) No, actually I'm
perfectly content with my long distance service, thank you. (Excitedly) But
how 'bout you? (Dawson smiles, Pacey eats more popcorn) I mean, thinking
about a vacation? Come to the Cape, take a room at our lovely- (Sighs and
hangs up) She hung up on me. A telemarketer hung up on me.
Pacey: Come on, Jo, keep the faith.
Joey: (Accusatory) Is that all you have to say, considering that you were
the primary force that escorted Bessie and I down this road to economic
ruin?
Pacey: All I did was figure out a way to kick in some free labor.
Joey: You, Pacey Witter, single-handedly encouraged this pipe dream. I
mean, you should know better than going around inspiring financially and
spiritually bereft people, people who have no business being inspired.
(There's a knock at the door. Joey stops in her tracks and looks fearfully
towards Dawson and Pacey. Dawson glances to the door, directing her to open
it.)
Joey: (smiles, then to Pacey) Feet. (Pacey sighs and takes his feet down
from where he's had them propped up. Joey hurriedly fixes her hair and
opens the door. A couple stands there.) Can I help you?
Woman: Hi, we were wondering...
Joey: Yes?
Man: Have you accepted the Lord Jesus Christ as your personal savior? God
loves you. (He hands her a pamphlet.)
(Pacey laughs. Dawson chortles. Joey smiles forcedly.)
[Commercials]
[Capeside High]
Henry: (Meeting up with Jen on the stairs) Hey.
Jen: Hey! Stranger, where you been all week
Henry: Workin'
Jen: Miss Freckling must be keeping you busy, I don't think I've seen you
since Capefest.
Henry: Well, actually I've been working at the Bass.
Jen: My favorite restaurant. Do you work there full time?
Henry: No, just a week-long gig. Miss Freckling heard that they had some
roof problems so I offered my services.
Jen: That's an expensive place. They better pay you well. (Jen opens her
locker and pulls out books.)
Henry: They did, but instead of cash I opted for a free dinner.
Jen: The implication being?
Henry: That you and I are gonna meet there.
Jen: That's funny, 'cause I don't recall being asked.
Henry: You weren't. See, I finally figured you out, Jen. Given the
opportunity to say no, you do. So, I'm not giving you the opportunity.
Jen: But then you're also not giving me the opportunity to say yes.
Henry: Would you? Say yes?
Jen: Probably not.
Henry: So I'm not asking.
Jen: Henry, we've been over this before. Dating is a consensual activity.
Henry: Don't get ahead of yourself, I never called it a date. I said we'd
eat dinner, you know, get to know each other.
Jen: I've been around the block enough to spot a date in sheep's clothing.
Henry: Do you really think a kid like me would deem to consider himself
worthy of dating a woman of your silk?
Jen: Ilk. It- it's ilk.
Henry: See my point? What's it gonna be?
Jen: It's gonna be let me think about it.
Henry: Now we're talkin'.
Jen: Yeah, but I didn't say yes.
Henry: But you didn't say no. (Runs off) I'll see you 'round, I'm late for
class.
Jen: Yeah, but I didn't say yes. (The bell rings as she watches him go.)
[Hallway in Capeside High]
(Andie sits on a bench, iBook nearby. Jack comes up to her.)
Jack: Hey, my sister the future bureaucrat. How goes it?
Andie: Uh, to start with I have 42 ads, 10 bios and a directors note that I
have to turn into a play bill by Monday. In addition to which, I have to
pick up the posters, hang 'em around town , get the tickets to the community
box office and check to make sure the local paper's running our ad next
week. Oh, and did I mention that I'm a student with a little obligation
called homework?
Jack: (looking over her shoulder) And you're not very familiar with this
layout program, are you?
Andie: What gave that away?
Jack: Each of your words are in a different font.
Andie: It's a style choice.
Jack: And upside down.
Andie: It's a bold style choice.
Jack: Yeah, right. (He takes the computer and sets it on his lap.)
Andie: What are you doing?
Jack: Helping out a wayward sister. Where are the bios?
Andie: In there.
Jack: I don't know how you keep all that together. I mean, personally I
wouldn't be able to handle all this.
Andie: You would if you had a supportive family to come home to every night.
Jack: Thanks, but I'm happy where I am.
Andie: You couldn't be happy at home?
Jack: Not with him there, no.
Andie: Dad misses you.
Jack: (laughs) Yeah, I'm sure he does. All those father-son heart-to-hearts
we used to have...
Andie: It'll be different.
Jack: Okay, so he knows that I don't want to move home so he enlists you to
speak for him. That's what this is, isn't it?
Andie: (gathering her stuff) You know what, Jack, thanks for you help, but I
can manage on my own. (She walks off) See ya.
[Office]
(Joey and Bessie are in a Loan Office)
Woman: Bess, I gotta be honest with you. I spoke to our manager about you,
I made a personal plea. But you're a single mother with multiple
dependents, and an income-to-debt ratio that doesn't even qualify for our
most liberal profile.
Bessie: Is there something you could suggest? Some solutions?
Woman: Well, you could do what a lot of small businesses do, and that's
leverage your assets.
Joey: Unfortunately, our Microsoft options have been called and our yacht is
in hock.
Woman: Have you thought about taking out a mortgage?
Joey: On the house?
Woman: It is paid for, free and clear.
Bessie: Do you have an application?
(Joey looks astonished.)
[The Potter house]
(Joey and Bessie drive up in the truck.)
Bessie: I'm just thinking about it. (gets out)
Joey: (angrily) Bess, it's our house, where we live, the only connection we
have to Mom. How could you even think about it?
Bessie: Joey, everything takes longer and costs more than we expect. If
there's a way to take a little out, then maybe we should.
Joey: Well, you can't do something like this without my approval, and I'm
not giving it to you.
Bessie: Actually, I can. I'm an adult, you're a sixteen year old girl.
Joey: Bessie, I am your sister, a part of this family. If this thing
doesn't work out, I lose my house, the only tangible connection that I
have--
Bessie: (shouting) She left it to me, Joey. Just like she left me in charge
around here until you turn eighteen. That's a responsibility you can't
understand.
Joey: I know all about responsibility.
Bessie: Do you? Because until you know what it's like to humiliate yourself
by asking some trust-fund snob who looked down on you in High School for
money, I don't want to talk about it with you anymore.
(Bessie goes inside. Joey walks down the steps, still upset. Dawson comes
walking through the yard, camcorder in hand.)
Joey: Dawson?
Dawson: Hey. I figure, even if my film career is in no man's land, I can
still at least put this thing to good use, right?
Joey: What are you doing?
Dawson: Making a virtual tour of Capeside's newest B&B. If we post this
thing on the web, we get it to all the Cape Cod visitor information sites--
Joey: Dawson, we don't exactly have the money for such frivolous things
known as advertising.
Dawson: Which is where this comes in.
Joey: Look, I really appreciate the offer but--
Dawson: No buts, Jo. This is actually a really good idea. I mean, look at
this place. Who wouldn't want to come stay here if they could see it from
every angle and meet the charming proprietors beforehand?
[Inside Joey's house]
(Joey scowls and drinks a glass of juice. Dawson stands nearby with the
camera.)
Dawson: Uh, Joey if you could try to look welcoming that would be great,
because anxiety really doesn't fit in with this whole homey
come-stay-with-us thing we're going for.
Joey: Dawson, I do toilets and I do windows. I draw the line at faux
perkiness.
Dawson: Okay...
Pacey: (enters) Let me tell ya, kiddies, we are looking good. Looking good.
Joey: What canary did you swallow?
Pacey: Well, after having felt just a teensy, weensy little bit of guilt
over having wrongfully inspired this establishment, I took it upon myself to
expose the Potter B&B to the outside world via the mighty pen of Mr.
Frederick Fricke.
Dawson: Fred who?
Pacey: Fricke. He's, I don't know, he's like the Roger Ebert of the B&B
world. Writes for Travel, Travel and Leisure, and most importantly, he
writes for the New York Times travel section, the next edition of which will
have nothing but glowing things to say about this establishment, because one
Mr. Fred Fricke is frequenting here.
Joey: He's coming here?
Pacey: Oh yeah, he's on his way back to Boston right now. Happened to fit
into his plans, I gave him a call...
Joey: Are you insane? Have you seen the half-finished room? Have you
tasted Bessie's blueberry pancakes? We're not ready for something like
this! Not to mention that we don't have any guests...
Pacey: I beg to differ, we do have guests. Not only do we have guests, we
have the perfect guests for the perfect heartwarming weekend at your local
B&B. Guests, if you would, please? (Grams enters with Jack, Jen and Andie.)
We have the sweet, God-fearing grandmother here to help her grandkids try
to reconnect to the magical Creekside village where she frolicked as a
little girl.
Andie: I'll need an 8am wake up call.
Jack: I take my OJ freshly squeezed.
Jen: Black coffee for me, and God help you if you wake me up before noon.
(Joey looks a little embarrassed)
Pacey: (Mitch and Gale enter) And just to make sure that our home is filled
with happy, boisterous people, we have a loving married couple here to spend
a romantic weekend getaway. (Dawson is crestfallen. Joey forces a smile.)
[Commercials]
[Joey's Porch]
(Joey pulls Pacey outside with Dawson in tow.)
Joey: One minor detail, Pacey, don't you think you could've asked me first?
Dawson: You think you could've left my parents out of it?
Joey: It was reckless.
Dawson: And insensitive.
Pacey: Okay, one at a time, shall we? Starting with you. (pointing to
Dawson) I only asked Mitch to help, okay? It was his idea to bring Gale
along.
Dawson: His idea?
Pacey: Yes, his idea. So if you want to tear somebody's head off, why don't
you try the guy that sired you? (To Joey) And as for you, how could you
possibly be so ungrateful after just having witnessed an outpouring of love
and support that would've made George Bayley proud?
Joey: (Angrily) There is nothing wonderful about my life right now, okay?
(She grabs the phone and gives it to him.) So I don't care how you do it,
but you get Mr. Fricke on the phone and you tell him that there is no room
at the inn.
Pacey: Why?
Joey: Because you don't show a movie reviewer a rough cut, and you don't
serve a food critic your first stab at a new recipe. Especially if that
recipe is your last chance of keeping a roof over your head.
Pacey: What?
Dawson: What do you mean, last chance?
Joey: (hanging her head) Bessie is thinking about taking out a mortgage.
Dawson: What? A mortgage? You can't let her risk the house!
Joey: Dawson, does the term "legal guardian" mean anything to you?
Pacey: Um, I'm sorry, Jo. I'll make this right right now, okay?
(There's a knock at the door. Joey goes inside and finds a man in the front
room.)
Joey: (sarcastically) Don't tell me, the Fuller Brush Man?
Mr. Fricke: Hardly. (He hands her his card.) Fred Fricke, Bed and Breakfast
Quarterly. Is now a bad time?
Joey: No. Not at all.
(Joey looks worriedly back at Dawson, who throws a glance at Pacey. Pacey
stares at the floor.)
[Mitch and Gale's Room]
(Dawson enters.)
Gale: Hi, Honey.
Dawson: So you two are staying in the honeymoon suite?
Gale: Well, we're just here to help out Joey and Bessie, Honey. Later
tonight, after the critic is asleep, your Dad is gonna go home and crash.
(She hangs up clothes from her bag)
Dawson: Don't you think it might be a little confusing, even hurtful to the
child of a divorce to see his parents playacting a happy marriage?
Mitch: Like your Mother said, Dawson, we're just here to help out.
Dawson: Dad, Pacey asked you to help out. He didn't say anything about Mom.
Mitch: (slightly amused) Easy, Dawson. Listen, you're seeing something dark
and complex here. There's nothing there.
Dawson: You know what I'm seeing? I'm seeing two people who don't know what
the hell they want, and I'm sick of it. (He storms out.)
[Potter Bed and Breakfast]
(Joey addresses Mr. Fricke who stands inquiringly in the middle of the
room.)
Joey: So, is there anything else I can get for you?
Mr. Fricke: Heat.
Joey: I beg your pardon?
Mr. Fricke: It's freezing in here.
Joey: (goes to thermostat) Well, that's because we're an environmentally
friendly inn. We like to conserve our natural resources, not to mention
save on our energy bills.
Mr. Fricke: (looking inside the room and coming back out) What? No en suite
commode?
Joey: Excuse me?
Mr. Fricke: (slowly, as if Joey was a little dense) Where is the bathroom?
Joey: Oh, just down the hall. It's communal.
Mr. Fricke: (dissatisfied) I see.
Joey: Well, enjoy your stay. Um, we serve high tea at five o'clock and
breakfast tomorrow morning starting at seven. Enjoy your stay.
Mr. Fricke: You said that already.
Joey: (smiles nervously) You're right, I did. My mistake. (She leaves,
shutting the door behind it. She leans back against it and sighs.)
[Jack and Andie's Room]
(Jack shivers as Andie walks to the dresser)
Jack: Is it just me or is it cold in here?
Andie: So, you think we can successfully impersonate brother and sister this
weekend? (She opens a drawer)
Jack: I don't see why not.
Andie: Jack, I don't know how you do it. I can never get a good night's
sleep if I'm not in my own bed. (Unpacks)
Jack: (buttons up jacket) God, Andie. Listen to me. I get the message,
okay? If Dad wants me to move back home that's fine, but you're not going
to spend the next couple of days waging a subtle campaign to wear me down.
Andie: (turns back innocently) Who me?
Jack: (not convincingly) I'm serious. Any mention of home, house, any kind
of dwelling where people live, I'm gonna go stay in Jen's room. You
understand?
[Potter Bed and Breakfast]
(Joey and Bessie look on as Mr. Fricke sits on the couch.)
Bessie: (whispering) Does he look like he's having a good time?
Joey: Does a lemon ever look like its having a good time?
Bessie: Be nice, Joey. He's just doing his job.
Joey: And we trust our entire future.
Bessie: Where's Pacey anyway? He said he'd help me turn down the beds.
Joey: He's in the bathroom, counting animals two by two.
Bessie: Why? What happened?
Joey: What else? A flood. The toilet overflowed.
[Bathroom]
(Pacey mops the floor frantically.)
Pacey: Note to self. Career options. Delete hotel management.
[Dock]
(Dawson sits on the dock, gazing into the distance. Mitch joins him.)
Mitch: You're right. I didn't ask her here for just any reason. Your
Mother and I have enough of the same friends for me to know what's going on
in her life. And she's hitting a wall, Dawson. Every network, large and
small, it seems, is passing her by for a job.
Dawson: (surprised) She never told me that.
Mitch: She didn't tell me.
Dawson: Well, no offense, Dad, but I'm her son. You're her divorced
husband.
Mitch: I'm her friend. And I want her to know that, whatever our history, I
am there for her. I'm sorry if that threatens you.
Dawson: It doesn't threaten me.
Mitch: (annoyed) Well, it does something.
Dawson: It pisses me off.
Mitch: It pisses you off that your parents have a cordial post-divorce
relationship?
Dawson: No, it pisses me off that I don't know what to believe anymore,
okay? You're married, you're divorced. You're enemies, you're friends.
What?
Mitch: We are trying very hard to be friends right now.
Dawson: Well, it's a little late for that, don't you think?
Mitch: That's where you're wrong. There's no time constraint about how long
you can care about someone, no limit on how much. Especially if they've
been so much a part of your life already.
[Potter Bed and Breakfast]
(Mr. Fricke is sandwiched on the couch between Joey and Bessie)
Bessie: Now, this is our first full week of operation, Fred.
Joey: So we're still trying to work out all the kinks.
Bessie: I think our family style approach is what sets us apart form all the
competition, Fred. (She puts her hand on his knee. Joey looks worried)
Pacey: (Off Camera) Bathroom's almost fixed!
Joey: We have great people working for us.
Bessie: Fred, have you met our on-site handyman, Pacey Witter?
Mr. Fricke: (Stiffly) No, I haven't had the pleasure.
Pacey: (enters, mop in hand) Rest assured, folks. I have everything under
control now. Taken care of .
(A thump is accompanied by a cloud of smoke coming from the overhead vent.
They all look up.)
Mr. Fricke: You might want to have Handyman Witter check the furnace.
(Pacey looks sheepish and exits.)
[Commercials]

[Potter Bed and Breakfast]
(Joey pounds on the furnace)
Bessie: Hey, we're in luck. Fricke went into town to grab dinner.
Joey: Shoot.
Bessie: (laughs) I don't think swearing at the thing's gonna help.
Joey: (snidely) Oh, and flirting with it might?
Bessie: What's that supposed to mean?
Joey: (she rises and goes into the kitchen) Nothing. I'm just a child,
remember? I'll just stick with the little things, you know, like how we're
going to prevent everyone we know from freezing to death in what's supposed
to be the coldest night of the year? (She retrieves something form the
cupboard.)
Bessie: You know, you're certainly behaving like a child. What is your
problem?
Joey: Bessie, do you even remember what it's like to be sixteen? Is it like
some far off planet? (Joey goes back into the furnace room)
Bessie: I remember.
Joey: Because it's like you have all the responsibilities of an adult, but
none of the authority. You can't vote, you can't drink, you can't make any
definitive decisions about your life. (Joey tries to light a match)
Bessie: You think getting older automatically gives you more say in your
life? Get real, Joey. You think I wanted to be stuck here at 26 taking
care of two kids by myself?
Joey: Well, I guess I missed the part where you begged and pleaded with
Bodie to stay.
Bessie: I ask him to come home every chance I get, but he knows we can't
afford it. Trust me, this is now how I planned for my life to turn out.
Joey: Well, I'm really sorry if Alexander are putting a such a crimp in your
lifestyle, but with any luck, I won't be here much longer to trouble you.
Bessie: That's not what I meant and you know it.
Joey: That's certainly what it sounded like. (She gets the match lit and
lights the furnace.)
Bessie: You know, for a girl who supposedly wants to leave Capeside as soon
as she can, you sure are putting a hell of a lot of effort into this place.
Joey: (rises from the furnace) You're right. Maybe it's just time I
stopped.
(Bessie rolls her eyes.)
[Outside the Bed and Breakfast]
(Pacey is splitting logs with an axe. Mitch comes up behind him, eating an
apple.)
Mitch: Whose head was that?
Pacey: Ah, not to worry, Coach. If anybody's head belongs on the chopping
block, it's mine. (He puts another log on the block.)
Mitch: What makes you say that?
Pacey: Oh, let me count the ways, shall we? For one, it was my idea to
refurbish the old furnace instead of just buying a new one. (He chops.)
Mitch: Guilty as charged.
Pacey: Yeah, and this is the one you're really gonna love. It was my idea
to bring Herr Fricke down to our little weekend in the country.
Mitch: You did?
Pacey: Yes. I did. Let me tell ya, (he chops) it was no easy feat, okay?
I had to pull out all the stops on that guy, use all my dazzling people
skills. And for what? A comedy of errors that's probably going to put the
Sisters Potter in the poorhouse. (chops)
Mitch: (laughs) You know what I think? (throws the apple core away) I
think that if I were Joey and Bessie, I would consider myself very lucky to
have you in my life. (Mitch hands him another log)
Pacey: Why? Everything and everybody that I touch, I screw up, all right?
You're aware of the Midas touch, right? You've heard of that? Okay, well
the Midas touch, whatever that is, I got the opposite. (chops)
Mitch: Don't be so sure. I mean, look at you. You're still at it, right?
You haven't given up. Pace, instead of dwelling on everything that's gone
wrong this weekend, so far, um... think about what you contributed. You've
put a lot of selfless work into this place, right? That is the real
question. Listen, that goes to the heart of who Pacey Witter is.
Pacey (chops) What?
Mitch: What makes you care so much.
[Dawson's House]
(Gale and Dawson are rummaging through a closet.)
Gale: The heavy wool blankets are on the top shelf.
Dawson: I got it. (climbing up to reach them) Hey, Mom, I'm sorry. (He hands
a blanket down to her.)
Gale: For what, Honey?
Dawson: For blowing up at you before. I should've been a little more
sympathetic. It's just the rules of engagement keep changing on me.
Gale: Tell me about it. The post-divorce landscape is like an emotional
battlefield.
Dawson: What I don't understand is that you and Dad seem to really like each
other, still care about each other. (He grabs another blanket)
Gale: Well we do, Honey. Which is what makes the knowledge that were better
off apart even more difficult to bear. I mean, think about your own life.
Dawson: What about it?
Gale: You and Joey. The decision to break up it isn't made in one sitting.
It's cumulative. You have to re-decide over and over each day.
[Jen's House]
(Jack and Andie enter. Jack goes into the next room while Andie looks at a
note on the refrigerator.)
Jack: Okay, I know there's a space heater in here somewhere.
Andie: Hey, what's Jack Milk?
Jack: What?
Andie: It says, 'get more Jack Milk.'
Jack: (coming back into the room and heading to the door) Oh, that's whole
milk. You know, Grams is skim, Jen's one percent.
Andie: Ah everybody gets their own milk.
Jack: Yeah, Grams isn't commenting, but she runs a tight ship.
Andie: (picking up a large mug with JACK written on the side) Coffee much?
Jack: (laughing) No.
Andie: What's this about?
Jack: That's an inside joke, it's kind of hard to explain.
Andie: It's okay, you don't have to. I get it. I mean, you're part of a
family now. Families have three types of milk and inside jokes. Why would
you want to move back into that big, cold house with a man who has no idea
what kind of milk you drink or what kind of play you're directing. You're
really lucky.
(Jack comes back from the door.)
Jack: It's you, isn't it? It's not Dad that's asking me back home, it's
you.
Andie: I miss my brother, Jack. Especially when my life gets crazy and I
want somebody around to share it with. And that's not meant to make you
feel guilty and its not meant as a sympathetic plea. It's just the truth.
(Andie goes to the door. Jack looks guilty.)
[Outside]
(Jen and Dawson stare up at the moon, which has a rosy cloud around it.)
Jen: Gorgeous.
Dawson: It's pollution. Certain, uh, industrial pollutants make the moon
appear more vivid. Right about now, some factory in Boston just released
something highly toxic into the air.
Jen: You know, there was a time when you'd just see the magic in a sight
like this.
Dawson: I still do, it's just-- you know, I have a bitter sense of the
reality behind the magic.
Jen: Can I ask you something, just for the record?
Dawson: Yeah, sure. Fire away.
Jen: When we were dating and I told you about me, my past, um what was it
that you were scared of?
Dawson: I think anything that we don't know or understand can scare us, and
I had certainly never known anyone with your degree of life experience. I
admit that I was madly infatuated with you.
Jen: And you have one very intimidated Dawson Leery. Do you think that most
other boys would react the same way?
Dawson: I'd love to say no, but honestly I don't know. I can't know how
anyone's gonna react. But I can tell you, just for the record, that how I
reacted was wrong. And that now I can see that the only thing more
beautiful than Jen Lindley is the reality behind her magic. And I feel
sorry for any guy who's too insecure to see that.
[Potter Bed and Breakfast]
(Mitch, Jack, Dawson and Pacey are all gathered round the fireplace, trying
to light a fire. Grams, Jen, Joey, Gale, Andie and Bessie all sit nearby.)
Mitch: Okay, let's get that right up there.
(All guys talk at once.)
Mitch: Air vents, okay? Guys, blow, blow, blow!
(Nothing happens)
Jen: We're so gonna freeze.
Grams: You'll never get it started with the hickory on the bottom. May I?
(She goes to the fireplace and arranges the wood.) Hickory is a glorious
wood, but it's a hard wood. Will never burn on its own. Soft pine goes on
the bottom, oak in the middle, hickory on top. (She lights it.) There we
go.
Mitch: Wow, I'm impressed.
Jen: You know, she churns her own butter, too.
Grams: Oh, I used to build a fire after dinner every night in the winter.
Jennifer's Grandfather would sit in his leather chair, feet on ottoman, and
read to me. Some nights we'd travel with Ahab in search of the great whale.
Or some nights we'd float down the perilous river with Huck and Jim.
Nearly every night, at some point in our journey, he'd fall asleep, chin on
chest, book in lap, content. You know you love someone when you can spend
the entire night just sitting by the fire, watching him sleep.
Gale: Sounds like you loved him very much.
Grams: Love is the hardest of woods. Takes a long, long time to heat up,
but it does.
Jen: God, it smells good in here.
Grams: Hickory burning in the hearth, smells like 46 years of my life.
Dawson: They say that smell is the most powerful sense of recall that we
have. It can bring back all kinds of buried experiences.
Gale: Vanilla.
Mitch: (surprised) Still?
Gale: Every time I smell it... Your Father worked in a restaurant when we
first started dating...
Mitch: (laughs) The Franklin Family Fish House.
(Everyone laughs.)
Gale: And every night after work, when he would come to pick me up, he
always smelled like vanilla.
Mitch: Well, I used to soak my hands in it to, uh, alleviate the smell of
the cod.
Dawson: Phenylene diamine. It's the main chemical used to process film,
might've been the first time I ever opened a film canister. It's an intense
smell. At the time, it smelled like possibility.
Jen: (curled up in a blanket) Mothballs. I love the smell of mothballs.
(Everyone laughs.)
Jen: No, when class would get out at the Chapin's School in New York, um,
there was this old storage room in the back of the auditorium that the drama
club used to keep all their costumes and props in. God, I would spend hours
in there hiding under Guinevere's skirt, wrapped in Lady Macbeth's cloak.
It always seemed like, no matter what had happened or how bad the day had
been or how much I thought I was falling apart, there was nothing that could
get to me in there.
Jack: (laying by the fire) Kickapoo juice. It was this grape juice, and
they used to hand out a cup of it at the end of every day at summer camp.
And the owner of the camp, Mr. A, gave it that stupid name. We all knew it
was Hi-C. (transcriber's note: Product placement much?)
Pacey: This might sound a little goofy, but do you think it's actually
possible to smell snow?
Mitch: Absolutely.
Pacey: Well, that's my first memory, then. I don't know, I was maybe two or
three years old. I just distinctly remember getting up on my tippy toes so
I could look through this half open window at the snow falling down on the
frozen creek, and everything just blanketed in stillness.
Andie: New car. We'd go on these family trips, and dad would always request
a brand new rental car. And I guess, um, that smell just reminds me of all
of us traveling together down some big open highway.
Joey: Bacon. Sizzling, crackling, wafting into my bedroom while I was still
asleep, starting in my dreams and coaxing me into awake.
Bessie: I know that smell.
Joey: Mom.
Bessie: Yeah.
Joey: See, every Sunday when she didn't have to work, she would make
breakfast. And I would find my way down the hallway and stand next to her
by the stove. And we would talk about school, and boys, and we'd take the
pancake batter and pour it into tiny molds shaped like pine trees and
animals. My Mom always loved to cook and take care of everyone, and hated
working at that bar every night. She always told me not to worry, because
eventually she was going to make enough money and she was going to open up
her very own, um, her very own Bed and Breakfast. She obviously didn't get
the chance to see that dream happen, so I thought I would give it a shot.
So, thank you everyone for coming and helping us. You're the best fake
guests a girl could ask for. But really, you can all go home now.
(Joey rises and walks across the room. She finds Mr. Fricke is in the
doorway.)
Joey: Mr. Fricke, I'm really sorry this has been such a horrendous
experience. I realize it's no five star B&B, but I'm pretty sure my mother
would've loved it.
[Commercials]
[Joey's Room]
(Joey is asleep in bed. Voices come from off camera. Joey opens her eyes
and gets up and smiles. Ain't Too Proud to Beg plays. The gang is in the
kitchen dancing as they make breakfast.)
Andie: Woo!
Jen: Oh, yeah.
Andie: Ow! (laughing)
Jen: Ow, that hit me!
Pacey: What kind of toss was that man?
Andie: Okay! Oo! Oo! Oo! (singing along)
Pacey: Ah! Ah! (handling the bacon)
Jen: Oh yeah, oh yeah. Oh, that smells good.
Joey: (smiling) So is someone going to tell me what's going on?
Pacey: Hey. Want some coffee? Could someone please get this lady a cup of
coffee?
Joey: I thought everyone was going home.
Dawson: Well you know you sleep late, you miss a lot. o okay you've done the
bed thing its time for some breakfast
(The gang gathers around the table with their plates. Mr. Fricke is at the
head.)
Pacey: This is for you, Mr. Fricke.
Joey: Morning, everyone.
All: Morning.
Joey: Morning, Mr. Fricke.
Mr. Fricke: Morning.
Joey: You know, I know we still have a few kinks to work out. We'll
probably never have the fine linens and gourmet food that you're used to.
Mr. Fricke: The heat didn't work last night, but this is one of the warmest
places I've ever stayed. (He lifts up a forkful of pancake.) And these
pancakes may be the best in the county.
Andie: All right!
Joey: (confused) Um, what am I missing?
Bessie: Why, whatever do you mean?
Joey: Well, for one thing your pancakes are nowhere near this good, Bessie.
Pacey: Well, then perhaps we should pay our compliments to the chef, huh?
All: (chanting) Chef, chef, chef, chef!
Bodie: (entering the kitchen with Alexander in his arms) Now who here wants
seconds?
Joey: (rising and hugging him) Bodie? What are you doing here?
Bodie: What do you mean? I wouldn't miss this for the world!
(Bessie pulls Joey aside into a neighboring room.)
Bessie: I was up for hours last night, thinking about what you said by the
fire. And I went up to the attic--
Joey: (apologetically) Look, Bessie--
Bessie: (she shows her an old Guest Book) Dad gave this to Mom for Christmas
ten years ago. We signed it over breakfast... her first guests. How could I
have forgotten her dream?
Joey: You've had a few other things to worry about, Bessie. The lives of
two kids.
(There's noise from the other room.)
Mr. Fricke: (raising his glass in a toast) To the Potter B&B! May it live
long and prosper!
Pacey: Here, here.
Andie: Yay!
[Gale and Mitch's Room]
(Gale is at the mirror fastening a necklace. Mitch is packing.)
Gale: May I bother you?
Mitch: Yeah. (He fastens the clasp for her.) You remember last night around
the fire, that whole nostalgia vanilla thing? That brought back another
memory...
Gale: The Fish Bistro.
Mitch: Yeah.
Gale: How could I ever forget that pipe dream?
Mitch: We thought that up when you were pregnant with Dawson. Leery's Fresh
Fish. But you know what? I think back to that time now, before the
teaching and the coaching, that wasn't really my dream at all. It was
yours.
Gale: Well, I don't know about that...
Mitch: I'm not saying that you bailed on it or anything, I mean, it's not
your fault you were more successful doing something else.
(Gale looks away) Anyway, I know that you're interviewing with a lot of
different stations and everything, but there is this little empty place by
the river. I, um, came across it the other day and wrote the number down,
(he hands her a paper from his pocket) just in case you wanted to take a
look at it.
Gale: Thank you, Mitch, but that dream was so very long ago.
Mitch: Seems like yesterday to me.
[The Docks]
(Henry and Jen sit outside talking.)
Henry: So this is why you brought me here?
Jen: Henry, I just shared with you all the events of my sordid past, a
veritable laundry list of sexual crimes and misdemeanors.
Henry: Yeah?
Jen: (confused) So, so you're not acting disgusted or self-righteous or
intimidated or even agog?
Henry: Why would I be any of those things?
Jen: Because that's how boys always react.
Henry: Whatever you did before is part of what makes you who you are. And
I'm thankful for that.
Jen: Did you just say what I think you said?
Henry: Whatever it was, I think I did, yeah.
Jen: (smiling) Who are you, Henry Parker?
[Outside the Potter B&B]
(Pacey is setting up the camcorder on a tripod while Dawson looks on.)
Dawson: Pacey, do you have any idea what you're doing?
Pacey: Well, I have put a lens cap on before, yeah.
Dawson: I meant just in general. Everything's changing so rapidly, I'm
having troubles finding my bearings, you know?
Pacey: I'll second that emotion.
Dawson: You know, I lay awake at night on my bed staring at my walls, which
are now blank except for a Lennon poster, trying to imagine the future... and
it's as blank as the walls. All I can see is a past that's barely
recognizable anymore. Perfect example: you.
Pacey: Me?
Dawson: Yeah, you concocted this whole metamorphosis. You used to be glib
and predictable. I don't know, I mean I thought it was, you know, your
relationship with Andie, but now you're not with her and still... I guess
what I'm trying to say is, thank you.
Pacey: For what, man?
Dawson: For doing what I asked you to do: taking care of Joey. You really
went above and beyond the call. I mean, you did something really special
for her. I'm glad she has you.
Pacey: Let me tell you something, Man. It's no picnic, okay? That Potter
girl, she ain't easy, alright? She's physically incapable of keeping her
mouth shut for more than two seconds at a time. She's got an opinion about
everything. I mean, it's uncanny, alright? So anytime you want to jump
back in there, you just let me know, because I am eager to return to our
regularly scheduled programming. That good enough for you?
Dawson: That'll do fine, Pace.
[Joey's Porch]
(Grams and Jen are leaving with their bags.
Grams: (singing) Sunshine all over the place, just put on a happy face.
Jen: Did you mix your red pills with your blue ones today?
Grams: I like that song. (Jack comes up to them.) Ah.
Jen: Oh, just in time to carry our bags. (They hand him their bags.)
Jack: (setting them down) Uh, listen there's something I want to talk
through with you guys if you have a second.
Jen: Absolutely. What is it?
Jack: Okay, uh, Andie is, um, Andie's giving me the hard sell about moving
back home.
Jen: Well, what about your Dad?
Jack: As much as I thought it was, my moving back home doesn't really have
anything to do with my Dad. He's not there half the time anyway. It's
about Andie. You see, when you guys invited me last summer to stay with
you, I didn't have anything or anyone. And it was so generous of both of
you and it's not that you just offered me a home, it was the act of
reminding me that somebody cared about me when I didn't really feel like I
deserved it. And now Andie needs to be reminded of that. I'm her brother.
So look, I'm sorry. I want you to think that I appreciate everything and
you did so much for me and I--
Jen: Go home, Jack. Go home.
(The three of them hug.)
[Potter Bed and Breakfast]
(Pacey enters. Music montage begins.)
Pacey: Potter? Potter, look, I talked to the furnace guy. He said he could
come by tomorrow if you didn't...
(He finds Joey asleep by the fire. He walks over and kneels beside her,
tucking her in. He watches her for a moment, then walks away.)
[Outside. Night.]
(Bessie, Bodie and Alex sit outside together, playing by candlelight.)
[Docks. Night.]
(Henry and Jen sit together, talking.)
[Street. Night.]
(Gale walks along, and looks at the property by the river hopefully.)
[Jen's house]
(Jack sadly pulls a dreamcatcher off the wall, and puts it in a box. He
takes the box out of his room, turning off the light and shutting the door.)
[Dawson's room]
(Dawson stares with deep concentration at the wall and sees his Imagine
poster.)
[Potter Bed and Breakfast]
(Pacey stares with deep concentration at Joey as she sleeps by the fire. It
looks as though he could sit there all night...)

The End


Source : www.multimania.com/rossnm

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07.04.2021 vers 12h

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Harvestmoo  (02.04.2024 à 00:05)

Bon épisode sur la thématique du bois finalement..

Même Grams le sous-entend, toutes les bonnes choses prennent souvent du temps.. mais une fois que le bois brûle cela pourrait valoir le coup.

J'ai bien aimé également la scène sur l'odorat. On dit que l'odeur profite uniquement à l'âme et non au corps, tellement qu'elle a le pouvoir de réveiller quelqu'un.

+1 pour la scène Ricorée du matin ou tout le monde est happy, c'était pour la bonne cause après tout.

La dernière séquence est très bien mise en scène, la musique y participe. Par contre, personne nous dit si Joey s'est réveillée et a fait une attaque en voyant Pacey assis à la regarder haha

kystis  (24.03.2021 à 10:18)

J'ai revu cet épisode avec autant de plaisir que la première fois. Sauf le début, où les personnages principaux râlent, Joey est extrement énervante, Dawson est perdu et fait des reproches à ses parents, et même Jack peste contre son père.

Puis vient la scène où ils sont tous ensemble autour du feu que fait Grams, une super scène où chacun évoque des souvenirs autour des odeurs. Que ça fait plaisir de les voir tous danser dans la cuisine comme dans le film du début. Et enfin chaque petit tête à tête est émouvant ou est extrement important, que ce soit :

Mitch qui pose les bonnes questions à Pacey, Jen qui dit à Dawson qu'il a perdu le goût de la magie, Andie qui avoue que son frère lui manque, Dawson qui trouve que Pacey a changé et le remercie de s'être occupé de Joey, Jack qui remercie Jen et Grams, Jen qui découvre Henri. 

Et bien sûr, la scène finale est magnifique, et on comprend tout de suite les sentiments de Pacey.

Griselda  (22.03.2021 à 20:48)

C'est vraiment un épisode très réussi ! Ils se retrouvent tous, l'occasion de beaucoup de nostalgie et de réfléchir à certaines situations :

-Dawson face à ses parents, il a du mal à les suivre ; Mitch qui essaie comme il peut de soutenir Gail... 

-Andie qui fait comprendre à Jack que son frère lui manque, et la décision de Jack à la fin c'est très beau aussi... quand elle se rend compte que Jack a trouvé une autre famille (j'aime bien l'histoire des trois types de lait) et que ça met encore plus en évidence sa propre solitude

-et bien sûr Pacey... qui se démène comme un fou pour Joey, qui fait preuve de beaucoup d'ironie avec Dawson, sa discussion avec Mitch... et la dernière scène, magnifique ! 

Syliam31  (22.03.2021 à 15:17)
Message édité : 22.03.2021 à 15:18

Oui je suis passée complètement à côté d'une des scènes les plus importante de l'épisode. C'est bien sûr celle où Joey est endormie sur le canapé et que Pacey lui remonte la couverture sur les épaules et qu'il va ensuite s'asseoir pour la regarder dormir toute la nuit. Cette scène fait le parallèle avec ce qu'a évoqué Grams un peu plus tôt quand elle expliquait qu'on savait qu'on aimait profondément une personne quand on était capable de rester assis toute une nuit à la regarder dormir paisiblement.

Pour moi, c'est à ce moment précis qu'on comprend et que Pacey comprend enfin lui aussi ce qu'il ressent vraiment pour Joey!!! Sa tête et son coeur sont enfin en accord l'un avec l'autre!

jptruelove  (22.03.2021 à 10:14)

J'adore cet épisode ! 

Comme toi, mes moments préférés sont : 

- les souvenirs autour du feu. On en découvre un peu plus sur chacun et on sent du bon pour Mitch et Gail avec le souvenir de la vanille.

- la discussion entre Pacey et Mitch. Mitch aurait-il déjà repéré les sentiments de Pacey ? 

- la toute fin, quand Pacey recouvre Joey de la couverture et la regarde dormir. Plus aucun doute, on sait qu'il est amoureux...

La discussion avec Dawson est d'ailleurs très chouette aussi. On sent bien l'ironie dans les propos de Pacey car on sait qu'il a pris beaucoup de plaisir à être présent pour Joey. 

Syliam31  (21.03.2021 à 23:24)
Message édité : 23.05.2021 à 11:39

Encore un superbe épisode qui réunit en un seul lieu tout le groupe.

Joey et Bessie ont enfin terminer les travaux de leur Bed and Breakfast et attendent avec beaucoup d'inquiétude et d'impatience des clients qui ne se bousculent pas au portillon. Pacey dans un élan aussi admirable que naïf décide de remuer ciel et terre pour faire venir le meilleur critique de B&B de la côte Est dans l'établissement ainsi que le reste du groupe, Grams et les parents de Dawson pour jouer de pseudos clients de la pension.

Ce qu'il n'avait pas évalué, c'est que les deux soeurs n'étaient pas encore rôdées dans leurs rôles d'hôtesses et qu'elles seraient peut-être obligées de mettre la maison sous hypothèque à cause du prix exorbitant des travaux engagés. C'est dans ces conditions que le critique arrive et qu'une multitude d'incidents vont se produire.

Le meilleur moment reste pour moi celui où Grams montre aux hommes comment allumer un feu correctement et les souvenirs que cela lui rappelle. Tout le monde y va de son souvenir olfactif: la vanille pour Mitch et Gail, les boules anti-mites pour Jen, la neige pour Pacey, l'odeur des pellicules neuves pour Dawson, le jubili goulu pour Jack, l'odeur des voitures neuves pour Andie et le bacon pour Joey et Bessie. Avec ces souvenirs, on se fait une image un peu plus précise de ce qu'était chaque personnage avant qu'on ne prenne leur histoire en cours de route en saison 1.

J'aime tout autant, la scène où Pacey coupe du bois tandis que Mitch lui fait comprendre que ce qu'il a accompli malgré tous ces ratages prouvent qu'il est loyal et qu'il ne s'enfuit pas dès le premier problème survenu. Et il le fait aussi s'interroger sur sa réelle motivation....qu'est-ce qui fait qu'il soit aussi impliqué dans ce projet????

A la fin, Dawson remercie Pacey d'avoir veillé sur Joey au delà de ce qu'il aurait dû faire et même si Pacey lui dit de façon ironique qu'il a hâte qu'il reprenne le flambeau dès qu'il sera prêt, on sait tous qu'il a pris beaucoup de plaisir à le faire et que cela a été loin d'être une corvée comme il le laisse sous-entendre. On commence enfin à découvrir les vrais sentiments de Pacey dans cet épisode!

labelette  (03.11.2019 à 12:18)

Très bon épisode effecivement qui montre, une fois de plus, que la bande est soudée et qu'ils se soutiennent les uns les autres.

Ce que fait Pacey pour Joey est très touchant (et comme le dit si bien Dawson, il a bien rempli sa mission...).

jptruelove  (22.09.2019 à 17:44)

Je suis trop fan de cet épisode!!!

J'adore la discussion entre Mitch et Pacey, les souvenirs autour du feu de cheminée et Pacey qui regarde Joey endormie dans le fauteuil...

Contributeurs

Merci au rédacteur qui a contribué à la rédaction de cette fiche épisode

kystis 
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choup37, 15.04.2024 à 10:15

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chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

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