Un grand merci à Rémy pour ce script !!!
Bed & Breakfast des Potter - Joey, Dawson et Pacey sont dans le salon, ils regardent un film où on voit des gens qui dansent dans la cuisine.
Joey : D'où il sortent ces gens ? Vous avez vu ils dansent. Personne ne danse dans la cuisine !
Dawson : Peut-être que les parents dansent dans leur cuisine, moi les miens ils adorent ce film, c'est un ... c'est une oeuvre culte pour la génération du baby-boom, une référence.
Joey : Pacey, tes parents dansent dans la cuisine ?
Pacey : (en train de manger des chips) Mes parents ? Ah non, ça ça risque pas d'arriver chez nous.
Joey : (tendant un plat de chips à Dawson qui est allongé sur le canapé) Tiens.
Dawson : T'es au courant que j'ai enlevé toutes les affiches de films de ma chambre, je remets tout en question, alors j'ai pensé pourquoi ne pas regarder un film décalé.
Joey : On va tout droit vers le degrés zéro de façon irrémédiable. (elle éteint la télé)
Dawson : Je te demande pardon Joey, cette soirée avait pour but de te calmer les nerfs, pas de les irriter.
Joey : Mission impossible. Le Bed & Breakfast est ouvert après des travaux qui nous ont coûté un maximum, et je vous rappelle que nous n'avons aucun client. Vous avez regardé le registre des réservations, il n'y a que des pages blanches, et vous ne trouvez pas un nombre !!
Dawson : Il faut du temps pour établir une réputation.
Joey : Bessie et moi on a investi tout ce qu'on possédait ! On n'a pas de client, et on n'a pas de temps non plus, ça il faut le savoir !
(Le téléphone sonne, Joey sourit et va décrocher)
Joey : Potter Bed & Breakfast, je peux .... (déçue) Non, je suis plutôt contente de vos services, je vous remercie. Et vous ... enfin je veux dire si vous avez des projets de vacances, vous pouvez toujours venir à Capeside, il y a ... (elle raccroche) Il a raccroché ! Ce pseudo-enquéteur m'a raccroché au nez !
Pacey : Oh calme toi Joey tu vaincras !
Joey : C'est tout ce que tu trouves à dire ?! Quand on sait que tu as été le premier à nous pousser Bessie et moi sur la route qui mène au désastre financier !
Pacey : Je n'ai fait qu'imaginer un moyen de vous rendre plus indépendantes.
Joey : Pacey Witter, tu nous as encouragé à construire des châteaux en Espagne ma soeur et moi ! Tu aurais pu de te dispenser de stimuler professionnellement et psychologiquement deux femmes, qui n'ont jamais demandé à être motivées !!
(Quelqu'un frappe à la porte, tout le monde se regarde, Joey reprend courage et va ouvrir)
Joey : (parlant à Pacey qui a mis ses pieds sur la table) Tes pieds !
Pacey : Ca y'est.
Joey : J'y vais. (elle ouvre la porte et c'est un couple) Puis-je vous aider ?
Femme : Bonsoir. Nous nous demandions si ...
Joey : Si quoi ?
Homme : Si vous acceptiez notre seigneur Jésus Christ comme notre seul et unique sauveur ? Dieu vous aime ! (elle se retourne vers Pacey et Dawson qui rigolent)
GENERIQUE
Lycée de Capeside - Couloirs - Henry dévale les escaliers pour rattrapper Jen.
Henry : Salut.
Jen : Salut. Où tu étais passé bel étranger ?
Henry : Oh, je travaillais.
Jen : Mme Fretling te fait traîner dis-moi, la dernière fois que je t'ai vu s'était à la fête.
Henry : Oh non, non, je travaillais au "Loup de mer".
Jen : Mon restaurant favori. Un travail à plein temps ?
Henry : Non s'était qu'un boulot d'une semaine. Mme Fretling avait entendu dire qu'ils avaient un petit problème de toiture, j'ai offert mes services.
Jen : C'est pas donné comme endroit, j'espère qu'ils t'ont bien payé au moins.
Henry : Ca va. Mais j'ai choisi d'avoir deux dîners gratuits plutôt que de l'argent.
Jen : (soupire) Et que faut-il comprendre ?
Henry : Que nous irons dîner dans ce restaurant.
Jen : C'est drôle personne ne m'a demandé si j'étais d'accord.
Henry : Non. J'ai fini par te cerner Jen. Quand on te donne l'occasion de dire non, tu dis non. Alors je te donnerais pas cette occasion.
Jen : Mais en agissant ainsi tu ne me donnes pas l'occasion de dire oui.
Henry : Tu ... Tu dirais oui ?
Jen : Probablement pas.
Henry : Dans ce cas je ne te le demande pas.
Jen : On en a déjà parlé, sortir avec quelqu'un est une activité consensuelle.
Henry : Là je crois que tu anticipes. Qui à parler de sortir ensemble ? J'ai dis aller au restaurant, apprendre à se connaître.
Jen : Je ne suis pas une débutante Henry, je sais repérer un dragueur.
Henry : Sincèrement, tu crois qu'un type dans mon genre se permettrait de sortir avec une fille de ton acadit ?!
Jen : "Bi". De ton acabit.
Henry : Enfin tu vois ce que je veux dire. Alors qu'est-ce que t'en penses ?
Jen : Je vais réfléchir, voilà ce que j'en pense.
Henry : C'est du concret là.
Jen : Je n'ai pas dit oui Henry.
Henry : Non, mais t'as pas dit non. Bon je te laisse, j'suis en retard pour mes cours. (il part en courant)
Jen : Je n'ai pas dit oui.
Lycée de Capeside - Couloirs - Andie est assis sur un banc travaillant sur son ordinateur portable - Jack passe par là et s'arrête.
Jack : Tiens, tiens. Ma soeur la future bureaucrate. Ca va ?
Andie : Mmm-mmm. Alors pour commencer j'ai 42 annonceurs, 10 biographies, et une note du metteur en scène à caser dans le prospectus pour lundi. A ça tu ajoutes que je dois aller récupérer les affiches avant de les placarder en ville. Les billets sont à déposer dans les points de vente, et je dois vérifier que le journal passe bien les annonces aux dates convenues. Et sans oublier que je suis une élève studieuse qui a une masse de devoir à faire.
Jack : (regardant son écran) Et tu n'es pas franchement à l'aise avec la mise en page ?!
Andie : Ouais comment t'as deviné ?
Jack : Y'a pas un seul mot sur la même ligne.
Andie : C'est un choix graphique.
Jack : Et pourquoi c'est à l'envers ?
Andie : Deuxième choix graphique et audacieux.
Jack : Ouais je vois. (il lui prend l'ordinateur)
Andie : Hé qu'est-ce que tu fais ?
Jack : Je vole au secours de ma petite soeur. Où sont les bios.
Andie : Elles sont là.
Jack : Je sais pas comment tu fais Andie. Moi je serais incapable de m'en sortir.
Andie : Ben, si tu retrouvais tout les soirs ta famille, ça pourrait aider.
Jack : Oui mais je suis très bien où je suis.
Andie : Tu te sens pas bien chez nous ?
Jack : Avec lui dans les parages non.
Andie : Tu lui manques beaucoup.
Jack : Mais bien sur. Il doit regretter toutes ses conversations à coeur ouvert avec son fils.
Andie : Ce ne serait pas comme avant.
Jack : Ca y est j'y suis. Il sait que je reviendrais pas vivre à la maison, alors il t'envoie toi me parler à sa place, hein ? Est-ce que je me trompe ?
Andie : Laisse courir Jack. Merci pour ton aide. Mais je devrais pouvoir me débrouiller toute seule. (elle prend ses affaires et s'en va) Au revoir.
Banque - Bessie et Joey sont assises dans un bureau en face d'une employée.
Employée : Euh, Bessie je vous dois toute la vérité. J'ai parlé de votre cas à mon directeur, j'ai vraiment plaidé en votre faveur mais ... vous êtes mère célibataire, vous avez deux mineurs à charge et taux d'endettement qui compte tenu de vos revenus ne nous permet pas de faire plus à l'heure actuelle.
Bessie : Vous avez sûrement un conseil à me donner, il y a sûrement une solution.
Employée : Vous pourriez faire ce que font bons nombres de petites sociétés, à savoir, lever des tapis.
Joey : Nous avons hélas été obligé de vendre nos actions à perte ainsi que notre yacht.
Employée : Ah. Avez vous pensez à une hypothèque ?
Joey : Sur la maison ?
Employée : La banque vous payerez en fonction de sa valeur.
Bessie : (alors que Joey soupire, Bessie ne semble pas refuser cette option) Avez vous les formulaires ?
Joey et Bessie arrivent en voiture devant le Bed & Breakfast - Bessie gare la voiture puis elles descendent et marchent jusqu'à la maison.
Bessie : Je réfléchis, ce n'est pas fait.
Joey : Bessie, c'est notre maison, on y habite, c'est notre seul lien avec maman, comment as-tu osé l'envisager ?
Bessie : Joey, les choses prennent plus de temps et coûtent plus chères qu'on ne l'imaginait. Si c'est la seule façon de s'en tier, faut pas hésiter.
Joey : De toute façon tu ne peux pas le faire sans avoir mon accord, et jamais tu ne l'auras.
Bessie : Que je l'ai ou non, ça ne change rien. C'est moi l'adulte, toi tu n'es qu'une gamine de 16 ans.
Joey : Bessie, je suis ta soeur, je suis membre de cette famille, si notre projet capote, je perds ma maison, le seul lien tangible que j'ai ...
Bessie : C'est à moi qu'elle la laissait. Conclusion, c'est à moi de tout assumer jusqu'au jour de tes 18 ans. C'est une grande responsabilité, ça à l'air de t'échapper.
Joey : Détrompe toi, ça me connaît les responsabilités.
Bessie : Ah oui ? Parce que c'est toi sans doute qui t'aies abaissé à demander l'argent qui manque à des snobinards qui te regardent de haut derrière leurs bureaux. Quand tu auras vécu cette humiliation on en reparlera.
(Bessie rentre furieuse dans la maison en claquant la porte derrière elle - Joey reste sous le porche complètement sous le choc - Dawson arrive en filmant)
Joey : Dawson ?
Dawson : Même si ma carrière de cinéaste a subi un coup d'arrêt, je me suis dit que cet engin peut encore servir à quelque chose.
Joey : Qu'est-ce que tu fais ?
Dawson : Visite virtuelle d'un Bed & Breakfast flambant neuf. Après direction le web. On se positionne sur l'ensemble des sites d'informations touristiques.
Joey : On n'a pas les fonds nécessaires pour de telles frivolités plus connu sous le nom de publicité.
Dawson : Justement c'est là que j'interviens.
Joey : Ecoute, je te remercie pour ton offre Dawson mais ...
Dawson : Il n'y a pas de "mais". Joey c'est une très bonne idée, je t'assure. Non mais regarde un peu ce cadre idyllique, ils vont tous avoir envie de se précipiter ici et ... et de mieux connaître les charmantes propriétaires.
Coupure - la scène reprend dans la maison où Dawson filme Joey assise à table.
Dawson : Joey si tu pouvais prendre un air plus accueillant, parce que l'angoisse tu vois, ça ne colle pas trop avec l'image convivial que nous voulons donner.
Joey : Dawson, je récure les toilettes, je nettoie les vitres, les faux sourires engageant c'est pas mon truc.
Dawson : D'accord.
Pacey : (entrant dans la pièce) Bonne nouvelle les enfants, les nuages s'éloignent, les nuages s'éloignent.
Joey : Tu regardes trop la chaîne météo.
Pacey : Je m'explique. Après m'être senti quelque peu ... gêné, embarrassé voir même coupable de vous avoir à tort conseillé de monter cette affaire familiale, j'ai pris sur moi, je l'avoue, de faire découvrir la pension de famille Potter au monde extérieur via la plus macéré de M. Frédéric Frickie.
Dawson : Frickie ?
Pacey : Frickie. C'est le ... comment dire ... le grand pro des Bed & Breakfast, il écrit dans "Voyager", dans "Voyager et loisirs", et plus important encore, il écrit dans le "New-York Times" rubrique voyage et dans leur prochaine édition, ils publieront un article dithyrambique sur cet établissement, parce que le cher Freddy Frickie sera venu en ces lieux.
Joey : Quoi ? Il va venir chez nous ?!
Pacey : Et oui. Il est en reportage à Boston. Et je l'ai appelé, il a pu nous caser dans on planning.
Joey : Attend c'est quoi ce délire ? Tu as goutté aux pan cakes de Bessie ?! Et t'oublies la chambre à moitié fini ! On n'est pas prêt pour recevoir ce critique, sans parler du fait qu'on n'a pas un seul client !
Pacey : Je ne suis pas d'accord avec toi. Nous avons des clients. Non seulement nous en avons, mais se sont de parfaits clients, pour un parfait week-end, de parfaite détente dans ce parfait établissement. Si vous voulez bien vous donner la peine d'entrer. (Grams/Jen/Jack/Andie entrent dans la pièce) Nous avons une adorable grand-mère très croyante, accompagnée de trois de ces petits enfants à qui elle veut faire découvrir la magie de ce village au bord de l'eau. Où elle folâtrait étant petit fille.
Andie : Réveil à 8 heures demain matin.
Jack : Oui et pas de jus d'orange en bouteille, je le veux fraîchement pressé.
Jen : Euh, bol de café noir pour moi. Si vous venez me réveiller avant midi gare à vous.
Pacey : Et afin que notre demeure soit rempli de gens sympathiques, prêt à croquer la vie à pleine dents, nous accueillons un couple marié et épanouit qui s'offre une escapade romantique le temps d'un week-end.
Joey et Dawson emmène Pacey dehors.
Joey : Détail mineure Pacey, tu aurais pu m'en parler avant !
Pacey : Joey…
Dawson : C'est une maladresse !
Joey : C'est une inconscience !
Pacey : D'accord chacun à son tour vous voulez bien ? Toi d'abord Dawson, c'est à Mitch que j'ai demandé de l'aide t'entend ! C'était son idée de venir avec Gail.
Dawson : Son idée ?
Pacey : Oui son idée, alors si tu as envie de décapiter quelqu'un alors passe à l'acte avec la tête de ton géniteur, quand à toi Joey comment peux tu être aussi peu reconnaissante après un tel témoignage d'amour et de dévouement qui pourrait faire de moi une super star des plateaux télés.
Joey : (hurlant en donnant le téléphone à Pacey) Tu n'as rien d'un héros et ma vie est un enfer, alors tu t'arranges comme tu veux et tu rappelles ce monsieur Frickie et tu lui dit qu'on a plus une seule chambre à louer.
Pacey : Pourquoi ?
Joey : Parce que. On ne montre jamais la première bouture à un critique de cinéma, ni un gratin à critique gastronomique surtout quand ce plan est la dernière chance de conserver un toit sur la tête !
Pacey : Quoi ?
Dawson : Comment ça ta dernière chance ?
Joey : Bessie envisage d'hypothéquer notre maison.
Dawson : Une hypothèque ! Tu ne peux pas la laisser prendre ce risque.
Joey : Tuteur légal. Tu comprends ce que ces deux mots signifient Dawson ?
Dawson : Mais…
Pacey : Bon très bien, je te demande pardon Joey je l'appelle tout de suite pour annuler.
Quelqu'un frappe à la porte, Joey va ouvrir, étant toujours énervée.
Joey : Attendez que je devine vendeur de balais brosses ?
Monsieur Frickie : Pas vraiment Fred Frickie, Bed & Breakfast magasine (lui tenant sa carte). Heu…ce moment est il mal choisit?
Joey : Ah non non ça va.
Dawson entre dans la chambre de se parents.
Gail : A tiens chéri.
Dawson : Mam, vous vous installez donc dans la suite nuptiale.
Gail : Nous ne sommes là que pour aider Joey et Bessie, chéri. Ce soir quand le critique sera dans sa chambre ton père sera à la maison.
Dawson : Vous ne croyez pas que ça peut être déroutant, voir même douloureux pour un enfant divorcé de voir ses parents jouer au couple nageant dans le bonheur !
Mitch : Mais ta mère vient de te le dire, nous ne sommes là que pour aider Bessie et Joey.
Dawson : Papa, Pacey t'as demandé de les dépanner mais c'est toi qui a fait venir maman.
Mitch : Relax Dawson tu vois quelque chose de compliquer et blessant là, non ? Ce n'est rien de tout ça.
Dawson : Tu veux savoir ce que je vois ? Je vois un homme et un femme qui n'ont aucune idée de ce qu'ils veulent et j'en ai marre de leurs hésitations !
Dawson sort de la chambre en claquant la porte. Pendant que monsieur Frickie fait les quatre cents pas dans sa chambre en essayant de se réchauffer à côté de Joey.
Joey : Si vous désirez quelque chose ?
Monsieur Frickie : De la chaleur !
Joey : Je vous demande pardon ?
Monsieur Frickie : Il fait un froid de canard ici.
Joey : Heu …c'est parce que nous avons une démarche écologique, nous ne voulons pas abusé des ressources naturelles et bien sûr nous voulons réduire nos factures .
Monsieur Frickie : Quoi ? Pas de commodités attenantes ?
Joey : Excusez moi ?
Monsieur Frickie : Je voudrais savoir où l'on peut trouver le p'tit coin ?
Joey : Ah…au fond du couloir, c'est toilette commune.
Monsieur Frickie : Je vois !
Joey : Je vous souhaite un excellent séjour, nous servons le thé à cinq heures et le petit déjeuner est servit à partir de sept heures et demie. Excellent séjour.
Monsieur Frickie : Vous l'avez déjà dit il y a deux secondes.
Joey : Ah… c'est vrai veuillez m'excusez.
Joey ferme la porte, au bord de la crise de nerf !
Andie entre dans sa chambre qu'elle partage avec Jack.
Jack : C'est moi ou il fait vraiment froid ?
Andie : Dit donc tu penses qu'on va se faire passer pour des frères et soeur ce week-end ?
Jack : Ouais pourquoi ?
Andie : Franchement Jack, comment je ne sais pas comment tu fais. Moi je ne peux pas dormir correctement si je ne suis pas dans mon lit.
Jack : Oh Seigneur ! Andie, écoute moi bien, j'ai reçut le message cinq sur cinq. Il veut que je revienne dormir à la maison bien, mais tu ne vas pas passer ton samedi et ton dimanche à faire campagne pour m'avoir à l'usure.
Andie : Qui ça moi ?
Jack : Je suis sérieux ! Parle encore de maison, de foyer, de résidence familiale et je file direct dans le chambre de Jen. Hum…
Bessie et Joey observent Monsieur Frickie qui lui inspecte les lieux.
Bessie : Qu'est ce que cela donne il a l'air de se plaire ?
Joey : Tu as déjà vu un ronchonneur se plaindre quelque part ?
Bessie : Enfin soit gentille, il ne fait que son travail.
Joey : Et de son travail dépend notre avenir.
Bessie : Bon, Pacey où il est passé il doit m'aider à déplacer les lits.
Joey : C'est le nouveau Noé, il essaye de sauver les animaux !
Bessie : Pourquoi qu'est ce qui s'est passé ?
Joey : Devine une fuite c'est le déluge dans les toilettes.
Pacey met toute son énergie pour éponger le sol avec sa serpillière.
Pacey : Ah… orientation professionnelle: renoncer à faire carrière dans l'hôtellerie !
Dawson et son père sont sur le ponton en face du Bed & Breakfast des Potter.
Mitch : Tu avais raison, j'avais une idée derrière la tête en lui demandant de m'accompagner. Ta mère et moi avons quelques amis en commun, c'est en parlant avec eux que j'ai su ce qu'elle vivait. Elle va droit dans le mur Dawson ! Elle a contacté des dizaines de chaînes petites et grandes mais …personne n'a l'air disposé à lui offrir un poste.
Dawson : Elle ne me l'a pas dit ça.
Mitch : Elle a été aussi discrète avec moi.
Dawson : Sans vouloir te vexer papa, je suis son fils, tu es son ex-mari !
Mitch : Je suis son ami. Je veux qu'elle sache que malgré notre histoire je suis là pour la soutenir. Navré que tu te sentes menacer Dawson.
Dawson : Menacer, tu n'y es pas !
Mitch : Ca te fait quelque chose admet le.
Dawson : Ca me met en colère, voilà tout…
Mitch : C'est la meilleure, ça te met en colère que tes parents essayent d'avoir une relation cordiale après un divorce qui nous a tous meurtris…
Dawson : Non ce qui me fiche en colère, c'est …c'est de ne plus avoir aucun repère là ! Vous êtes… vous êtes marié, vous êtes divorcés, vous êtes ennemis, vous êtes amis, vous êtes quoi là ?
Mitch : Nous essayons de toutes nos forces d'être amis au jour d'aujourd'hui.
Dawson : C'est maintenant que vous vous êtes décidés, c'est un peu tard tu avoueras !
Mitch : Non non c'est la que tu te trompes. Chacun est libre d'être attaché l'un à l'autre autant que bon lui semble, il n'y a pas de limites. En particulier quand cette personne a partagé ta vie durant de longues années.
Joey, Bessie et monsieur Frickie sont au salon, en train de discuter en prenant le thé.
Bessie : (avec une voix langoureuse) Hum… c'est la première semaine que nous sommes opérationnelles Fred.
Joey : Oh mais nous comptons gruger les anomalies…
Bessie : Je crois que c'est notre approche familiale qui nous différencie beaucoup de nos concurrents Fred.
Bessie caresse du bout des doigts le genoux de monsieur Frickie. Joey voyant agir sa sœur n'en revient pas.
Pacey : (pousse un cri de victoire des toilettes) Toilettes quasiment réparées !
Joey : Nous avons une équipe vraiment efficace.
Bessie : Vous a t'on présenté notre factotum Pacey Witter ?
Monsieur Frickie : Je n'ai pas eu ce plaisir.
Pacey : Plus de soucis on se détend, je contrôle la situation. Tout est en ordre.
La conduite d'air au plafond explose laissant apparaître une fumée noirâtre. Tout le monde lève la tête en l'air.
Monsieur Frickie : Il serait peut être utile que le factotum Witter aille vérifié la cheminée !
Coupure - Joey et Bessie s'occupent de la chaudière.
Bessie : La chance est avec nous, Frickie est allé dîner en ville.
Joey : Et merde…
Bessie : C'est pas en étant grossière que les choses vont s'arranger.
Joey : C'est en fleurtant avec lui peut être ?
Bessie : Pourrais tu développer s'il te plaît ?
Joey : Pas la peine, je ne suis qu'une enfant de seize ans n'oublie pas. Je m'occupe des trucs sans importance. Oui du genre comment éviter que nos hôtes meurent de froid au cours de la nuit la plus glaciale de l'année.
Bessie : Une chose est sûre, tu te conduis comme une enfant. C'est quoi ton problème ?
Joey : Bessie tu te souviens un temps soi peu ce que l'on éprouve à seize ans, ou tu débarques d'une autre planète ?
Bessie : Je m'en souviens et même très bien.
Joey : C'est comme si on avait toutes les responsabilités d'un adulte mais sans avoir son autorité. On n'a pas le droit de voter, on a pas le droit de boire et c'est les autres qui décident de ce qu'on doit vivre.
Bessie : Tu penses quand vieillissant on a plus son mot à dire ? Soi un peu réaliste Joey ! Tu crois que je rêvais de rester coincé ici à vingt six ans avec deux mineurs à charge, enfin réfléchit…
Joey : Oh j'ai sûrement du manger le chapitre où tu as obliger Body de rester !
Bessie : Chaque fois que je peux, je lui demande de venir mais il sait que l'on a pas les moyens. Croit moi tout ça c'est aux antipodes de la vie que j'aurai voulu avoir.
Joey : Pardon je suis désolé qu'Alexander et moi te mettons autant de bâtons dans les roues, mais avec de la chance, tu n'auras plus à me supporter trop longtemps !
Bessie : Joey ce n'est pas ce que j'ai voulu dire et tu le sais !
Joey : En tout cas c'est ce que j'ai entendu.
Bessie : Pour une fille qui veut à tout prix quitter Capeside aussitôt qu'elle pourra tu déploies une énergie incroyable pour faire tourner notre affaire.
Joey : Ah ! Exacte et peut être que c'est l'heure de laisser tomber !
Pacey coupe des bûches lorsque Mitch arrive, en finissant de manger sa pomme.
Mitch : A qui appartenait cette tête ?
Pacey : Ah ne vous en faites pas coach, si il y a une tête qui serait parfaitement à sa place sur le billot se serait la mienne.
Mitch : Ah bon, pourquoi tu dis ça ?
Pacey : On va énumérer les charges si vous voulez bien. D'abord c'est moi qui eut l'idée de retaper la vieille chaudière au lieu d'en acheter une belle toute neuve.
Mitch : Pas de …
Pacey : Et je sens qu'elle va vous plaire celle qui suit, c'est moi qui eut l'idée de faire venir Frickie dans notre verte vallée le temps d'un week-end.
Mitch : Sans rire ?
Pacey : Ouais, sans rire et je peux vous assurer que ça tient carrément de la prouesse. J'ai fait remuer ciel et terre pour l'avoir, j'ai fait jouer mon sens du contact et pourquoi ? Un chapelet de rataches qui vont probablement mettre les Potter sur la paille.
Mitch : Ah !! Tu sais ce que je vois. Je crois que si j'étais Joey et Bessie, je m'estimerais plutôt heureux de t'avoir dans la vie.
Pacey : Pourquoi ? Dès que je touche à quelque chose que j'approche quelqu'un ça vire à la catastrophe ! Tenez vous avez entendu parler de Minas, ce gars tout ce qu'il touchait il le transformait en or, et bien Pacey Witter lui c'est tout l'opposé !
Mitch : Ne soit pas si catégorique. Non mais regarde tu es toujours là, tu n'as pas jeté l'éponge. Pacey au lieu de t'appesantir sur tout ce qui ne tourne pas rond ce week-end, tu devrais…tu devrais penser à tout ce que tu as apporté. Sans blague tu t'as beaucoup travaillé, tu t'es donné sans compté pour cette endroit. Et maintenant je te pose la question. Ecoute ça. Ca concerne le vrai Pacey Witter.
Pacey : Quoi ?
Mitch : Dit moi ce qui fait que tu t'implique autant ?
Dawson et Gail vont chercher des couvertures.
Gail : Tu veux bien m'aider les couvertures sont sur l'étagères en haut.
Dawson : Ouais.
Gail : Merci.
Dawson : Maman je suis désolé.
Gail : Pourquoi mon chéri ?
Dawson : J'ai eu tort de m'emporter tout à l'heure. j'aurais du me montrer plus compréhensif. J'ai…j'ai du mal à m'habituer au changement.
Gail : Ne m'en parle pas. L'après divorce est un chant de bataille où les émotions s'affrontent sans cesse.
Dawson : Il y a quand même une chose que j'ai du mal à comprendre. Papa et toi, on dirait que vous tenez encore drôlement l'un à l'autre.
Gail : C'est vrai mon chéri. C'est 'impression qui rend d'autant plus difficile qu'on a l'impression de s'entendre mieux divorcer que marier.
Dawson : Comment ça ?
Gail : Avec Joey. La rupture a beau être affective, elle n'est pas forcément intégrée. Il faut du temps, on doit redecider encore et encore, chaque jour.
Jack et Andie entre dans la maison des Lindley.
Jack : Il y a un radiateur ranger dans un placard.
Andie : Lait Jack, c'est quoi ce machin ?
Jack : Quoi ?
Andie : C'est écrit sur l'affiche lait Jack.
Jack : C'est du lait entier. Grand-mère prend du lait écrémé et Jen du demi-écrémé.
Andie : Ah tout le monde a son type de lait.
Jack : ouais, grand-mère est très accommodante mais elle reste seul maître à bord.
Andie : Hum…c'est la grande taille !
Jack : Ah !
Andie : C'est quoi cette chope ?
Jack : C'est un gag entre nous, ce serait trop long à expliquer.
Andie : Ah rien ne t'y oblige. Ca va j'ai compris, tu fais parti de la famille c'est clair. Une famille avec trois types de lait: un par personne, des gags trop longs à expliquer, c'est vrai pourquoi tu reviendrais habiter dans une grande maison froide avec un père qui ignore quel lait ses enfants boivent ou quelle pièce ils mettent en scène ? Tu as beaucoup de chance.
Jack : C'est toi Andie. C'est pas lui qui veut que je revienne. C'est toi.
Andie : Mon frère me manque Jack, en particulier quand ma vie est sans dessus dessous et que j'aurai besoin d'un confident mais si je te dis ça c'est pas pour te faire culpabiliser ou t'inspirer de la compassion, je te le dis parce que c'est la vérité rien d'autre.
Andie part de la maison sous le regard de son frère. Tandis que Jen et Dawson sont couchés dehors en train de regarder la lune.
Jen : Superbe !
Dawson : C'est la pollution. Il est prouvé que certains polluants industriels rendent la lune plus éclatante. En ce moment, il y a sûrement une industrie implanter à Boston qui rejette un produit toxique dans l'air.
Jen : Je me souviens d'une époque où la seule magie du spectacle t'aurais intéressé.
Dawson : Ca m'intéresse toujours, sauf qu'aujourd'hui je sais un peu mieux ce qui se cache derrière la magie.
Jen : J'ai une question à te poser; juste…juste comme ça.
Dawson : Vas y, je t'écoute.
Jen : Quand, quand on avait cette histoire et que je te parlais de moi, de mon passé, qu'est ce qui t'effrayé le plus ?
Dawson : En fait, c'est ce qu'on ne comprends pas ou ce qui nous est étranger qui nous effraye. Quand je t'ai rencontré, je n'avais jamais vu une fille avec un tel vécu, une telle expérience. Tu me faisais tourner la tête, j'étais fou de toi.
Jen : Et qu'est ce que je pouvais t'intimider aussi Dawson ?
Dawson : Ouais.
Jen : La plupart des garçons, tu penses qu'ils réagiraient comme toi ?
Dawson : Je voudrais te répondre que non. Mais pour être franc c'est dur de se mettre à la place des autres; puisqu'on en parle je peux te dire que j'ai eu tort d'avoir eu cette réaction, aujourd'hui je vois plus clair la seule chose qui soit plus belle que Jen Lindley c'est la réalité qui s'y dissimule derrière sa magie. (rires) Et je pleins tout ceux qui sont trop coincé pour s'en rendre compte !
Tout le monde s'installe dans le salon du Bed & Breakfast des Potter. Les femmes s'enveloppent de couvertures en laine tandis que les hommes essayent, en vain, d'allumer un feu pour réchauffer l'atmosphère.
Mitch : Bon celle ci je la mets là.
Jack : Non non non…
Brouhaha, Pacey/ Jack/ Dawson et Mitch parlent en même temps pour essayer de trouver des solutions afin d'allumer le feu…mais rien y fait !
Jen : On va tous finir geler !
Grams : (arrivant) Si vous mettez la bûche de noyer en dessous vous n'y arriverez jamais. Poussez-vous. Le noyer est un bois magnifique mais c'est un bois dur, il s'enflammera jamais tout seul. Le pin en dessous, le chêne au milieu et le noyer au dessus.
Grams allume une allumette.
Grams : et voilà !
Mitch : Je suis impressionné.
Jen : C'est pas tout, elle bat le beurre aussi. (rires)
Mitch : Vraiment ?
Grams : Autrefois j'allumais un feu en hiver après le dîner. La grand-père de Jennifer s'asseyait dans un fauteuil en cuir, mettait les pieds sur le canapé et il me faisait une lecture. Certains soirs nous voyageons avec un cab à la recherche de la baleine blanche, d'autres soirs nous descendions de périlleux cours d'eau avec Huke et Jim.
Tout le monde s'installe, s'enlaçant dans sa couverture, en écoutant Grams.
Grams : Presque tous les soirs au même stade du voyage, il s'endormait le menton sur la poitrine, le livre dans la main satisfait. Vous savez que vous aimez quelqu'un lorsque vous pouvez rester toute la nuit à le regarder dormir sereinement.
Gail : J'ai l'impression que vous l'aimiez beaucoup.
Grams : L'amour est le plus dur de tous les bois. Il met longtemps, très longtemps à s'embraser mais il y arrive.
Jen : Hum…ça sent bon ici.
Grams : L'odeur du bois du noyer est dans la cheminée, c'est plus de quarante six ans de ma longue vie.
Dawson : Les odeurs sont un stimulus hyper puissant qui déclenche toutes sortes de souvenirs. Elles peuvent faire resurgir des expériences qui remontent à longtemps.
Gail : La vanille.
Mitch : Encore !
Gail : oui à chaque fois c'est pareil. Ton père travaillait dans un restaurant au début de notre histoire.
Mitch : Oui au Flaiton d'argent de l'ineffable monsieur Franklin. (rires)
Gail : le soir après son service quand il venait me chercher, il sentait toujours bon la vanille.
Mitch : J'avais des savonnettes à la vanille pour atténuer l'odeur de la Morue ou du Flaiton.
Dawson : Le phénylène diamine un composant chimique dont les pellicules cinées. Je me revois en train d'ouvrir ma première boîte. C'est une odeur très forte, c'était comme une porte ouverte sur l'espoir.
Jen : Les boules antimites, j'adore les boules antimites.
Tous : Ah !
Jen : Non en fait, elles me rappellent les sorties de classe dans ce centre culturel à New York. Juste derrière l'auditorium, il y avait une espèce de grande salle dont le club d'art dramatique se servait pour stoker les costumes. J'y passais des heures cachée sous le jupon de Guenièvre, enroulée dans la cape de Lady Mc Beth. J'étais comme coupée du reste du monde., on n'avait pas été gentille avec moi, tout partait en vrille à la maison, ça m'était égale. Quand j'étais là rien ne m'atteignait.
Jack : Le jus biligoulus, c'était soi disant du jus de raisin et, en colonie, on avait droit à un demi verre de biligoulus avant d'aller dormir. C'était le directeur de la colo monsieur…monsieur A qui lui avait donné ce nom débile. C'est un calmant on était pas dupe ! (rires)
Pacey : Ma question va vous semblez peut être saugrenu mais pensez vous qu'on puisse réellement sentir la neige ?
Mitch : Bien sûr, elle a une odeur.
Pacey : Dans ce cas c'est mon premier souvenir. Je devais avoir, je sais pas deux ou trois ans mais je revois la scène parfaitement. Je suis sur la pointe des pieds de façon à regarder, par cette fenêtre légèrement entre ouverte, les flocons qui tombent sur la rivière gelée, tout est calme dessous cette couverture blanche.
Andie : Les voitures neuves. On faisait souvent des voyages en famille et notre père quand il louait une voiture, il en demandait toujours une neuve. Et leur odeur particulière, ça me rappelle toutes les routes que nous avons sillonné ensemble, toutes ces autoroutes s'étendant à l'infini.
Joey : Le bacon qui grésille et crépite. L'odeur envahit peu à peu ma chambre, je dors encore, elle entre dans mes rêves et puis sous les caresses je me réveille.
Bessie : C'est une odeur familière liée à un être cher.
Joey : Maman.
Bessie : Ouais.
Joey : Tous les dimanches quand elle n'allait pas travailler, elle préparait le petit déjeuner. Je sortais de ma chambre, je traversais le couloir et je la rejoignais prés de la cuisinière. Toutes les deux, on parlait d'école, on parlais de garçons. On faisait une patte à crêpes qu'on versait dans des jolies moules en forme de sapin de Noël et d'animaux. Maman aimait beaucoup cuisiner et prendre soin des autres, elle détestait travailler dans ce bar tous les soirs, elle me disait de ne pas me faire de soucis parce que un jour elle aurait suffisamment d'économies et avec cet argent elle pourrait avoir son propre…elle pourrait avoir son propre Bed & Breakfast. Elle n'a malheureusement pas eu le temps de réaliser son rêve, du coup je me suis dit que j'allais essayé. Je voulais tous vous remercier d'être venu et de nous avoir soutenu, vous avez été parfait dans votre rôle de clients. Vous pouvez rentré chez vous, ça ne sert plus à rien.
Monsieur Frickie rentre du restaurant.
Joey : Monsieur Frickie navrès de vous avoir imposer cette désastreuse expérience. On est loin du quatre étoile de luxe mais je sais que…je sais que ma mère l'aurait trouvé à son goût.
Tout le mode est à table pour le petit déjeuner. Joey arrive.
Monsieur Frickie : Bonjour.
Joey : Oh je sais nous avons encore quelques anomalies à corriger, nous n'aurons jamais le linge fin et la gastronomie auquel vos êtes habitué.
Monsieur Frickie : Il n'y avait pas de chauffage cette nuit, mais depuis que je fais ce métier j'ai rarement vu un endroit aussi chaleureux et ces pan cakes sont parmis les meilleurs de la région.
Andie : Ah ! C'est génial, ah ah !
Joey : Y a un truc qui m'échappe.
Bessie : Quoi qu'est ce que tu veux dire ?
Joey : Tes pan cakes je les connais, je peux te dire que ceux la n'ont rien avoir avec tes étouffes chrétiens !
Bessie : Oh !
Pacey : Nous devrions peut être adresser nos compliments au chef, d'accord on l'appelle ?
Tous : Chef, chef, chef…
Body : Vous voulez du rab c'est ça ?
Joey : Mais qu'est ce que tu fais ici ?
Body : Pour rien au monde je n'aurai manqué l'événement.
Mitch : Qui en veut ?
Pacey : Vous en reprenez monsieur Frickie ?
Monsieur Frickie : Oui c'est délicieux mais je suis restreint.
Bessie se lève de table et prend Joey par la main.
Bessie : Tu sais je ne me suis pas couchée tôt hier soir. J'ai repensé à ce que tu as dit près du feu et je suis montée au grenier…
Joey : Ecoute Bessie.
Bessie lui donne un livre.
Bessie : Papa avait offert ce livre d'or à maman pour Noël, il y a dix ans. On avait signé au petit déjeuner, ses premières clientes. Tu te rends compte comment j'ai pu oublier son rêve.
Joey : Tu avais d'autres choses à penser, tu ne crois pas Bessie, avec deux enfants à charge ?
Bessie et Joey se serrent l'une contre l'autre.
On entend la voix de Jen : Je me régale !
De retour à Table.
Monsieur Frickie : Heu…à l'auberge des Potter, souhaitons lui longue vie et prospérité.
Tous : Oui.
Gail et Mitch sont dans leur chambre.
Gail : Tu peux m'aider ?
Mitch : Oui c'était sympa cette petite soirée autour du feu. Toute cette nostalgie autour de l'odeur de vanille, ça a fait remonter un autre souvenir.
Gail : Le bistrot poisson. Comment ai je pu oublié ce rêve impossible ?
Mitch : On s'était mis à tirer des plans sur la comète quand tu attendais Dawson. Chez Leery crustacés et poissons. Quand je repenses à cette époque avant que je ne devienne professeur et entraîneur, je me dis que ce n'était pas réellement mon rêve au fond, c'était le tien.
Gail : Oh alors la première…
Mitch : Loin de moi l'idée de te reprocher de l'avoir jeté aux oubliettes ! C'est pas ta faute après tout si tu as mieux réussit dans un autre secteur professionnel. Bon je sais que tu as des entretiens et des contacts avec la direction des différentes chaînes mais il y a ce local disponible à deux pas de la rivière. Je suis passé devant, l'autre jour et j'ai noté le numéro au cas où tu avais envie d'y aller jeter un œil.
Gail : C'est gentil Mitch mais c'est un vieux rêve qui appartient à des temps révolus.
Mitch : Il n'est pas si vieux que ça pour moi.
Jen et Henry discutent sur un ponton, au bord de la rivière.
Henry : Et donc c'est pour ça que tu m'as amené ici ?
Jen : Henry, je viens de te raconter en détail mon passé sordide, je t'ai dressé la liste de mes dérapages sexuels et autres.
Henry : Et alors ?
Jen : Mais toi tu ne dit rien, tu n'es pas dégoutté tu ne juge pas, tu n'es pas choqué, ni intimidé, je trouve ça étrange.
Henry : Euh pourquoi je devrai avoir ce genre de réactions ?
Jen : C'est souvent comme ça que les garçons réagissent.
Henry : Tout ce que tu as pu vivre par le passé fait qu'aujourd'hui et bien tu es ce que tu es et je ne peux que m'en réjouir.
Jen : Tu l'as dit ou c'était une illusion ?
Henry : Je ne sais pas ce que c'était. Je l'ai bien dit, oui je confirme.
Jen : Qui es tu Henry Parker ?
Pacey et Dawson sont dehors en train de ranger la caméra.
Dawson : Pacey tu es sûr de ce que tu fais ?
Pacey : Ben quoi je remets le cache sur l'objectif.
Dawson : Non, je voulais dire en général. C'est vrai les choses évolues avec une telle rapidité que j'ai du mal à trouver mes marques quelquefois.
Pacey : On dirait que tu as piqué mon texte.
Dawson : Tu sais Pacey, le soir je suis allongé sur mon lit, je fixe les murs sur lesquels il n'y a plus rien à part l'affiche de John Lenon, j'essaye d'imaginer l'avenir, il est aussi dépouiller que les murs. C'est bizarre, tout ce que je vois c'est un passé que j'ai du mal à reconnaître de plus en plus et toi tu en es l'illustration vivante.
Pacey : Moi ?
Dawson : Oui, oui tu as subit une véritable métamorphose. Avant tu étais désinvolte mais prévisible et …en fait, je pensais que c'était lié à ta relation avec Andie mais vous êtes séparés et tu es toujours…oh je voulais te dire merci.
Pacey : Mais pourquoi merci ?
Dawson : Je t'avais demandé un service. Tu as veillé sur Joey.
Pacey : Oh !
Dawson : Non, non tu as été présent voir plus c'est formidable ce que tu as fait pour elle. Je suis content que tu sois là.
Pacey : Je vais te dire camarade, c'est pas du gâteau avec elle, la petite Joey elle a du caractère et oui elle est physiquement incapable de garder la bouche fermé plus de deux secondes et demi, elle a un avis sur tout je te jure c'est stabilisant alors dès que tu te sens de reprendre le flambeau fait moi signe parce que moi j'ai vraiment hâte que ça s'arrête et qu'on revienne à notre programme initial. Ca te va niveau désinvolture ?
Dawson : Oui, ça va Pacey.
Grams et Jen sortent du Bed & Breakfast.
Grams: (chantant) C'est l'hiver sans un nuage, sans un sourire sur un nuage.
Jen : Tu as pris tes pilules bleues avec les roses ce matin ?
Grams: J'adore cette chanson.
Jack : Ah !
Jen : Ah ! Tu arrives pile à temps pour porter nos bagages.
Jack : Ecoutez, j'aimerais vous parlez d'un problème si vous avez un instant.
Jen : Oui bien sûr, qu'est ce qu'il y a ?
Jack : Voilà, hum…Andie a … ni personne. Votre générosité m'a vraiment touché et ce que j'ai reçut c'était bien plus qu'un foyer. Ce jour là vous m'avez rappelé que je pouvais être encore aimer même quand j'avais l'impression de ne pas le mériter. Aujourd'hui c'est Andie qui en a besoin. C'est ma petite sœur. Je suis vraiment désolé, n'allez surtout pas croire que je n'apprécie pas ce que vous avez , vous avez tant fait pour moi…
Jen : Rentre chez toi Jack. Rentre chez toi.
Pacey entre chez Joey.
Pacey : Potter, Potter j'ai parlé au gas de la chaudière, il a dit que c'était bon pour demain si le…
Pacey s'aperçoit que Joey dort sur le canapé au coin du feu. Il lui remet la couverture sur ses épaules.
On peut voir successivement: Body, Bessie et Alexander faire un pic-nic au clair de lune et à la bougie pour fêter leurs retrouvailles.
Jen et Henry en train de discuter au port.
Gail se rendre à l'entrepôt.
Jack faire ses bagages pour retourner dans sa véritable maison.
Dawson, couché sur son lit, en train de contempler l'affiche de John Lenon.
Retour sur Pacey qui admire Joey dormir au coin du feu.
Fin
Un grand merci à Rémy pour ce script !