Sur le True Love. Pacey est en train de pêcher.
Pacey : Hé ! On a de quoi dîner !
Joey : Oh, du poisson ! Ca change, c'est bien de varier !
Pacey : J'ai cru lire sur ton visage une expression de dégoût à la vue de ce poisson.
Joey : Après ce voyage, si tu me revois manger quelque chose qui vient de l'océan je ne m'appelle plus Joey Potter. (Elle l'embrasse)
On aperçoit Capeside au loin.
Pacey : Ca y'est nous y voilà, le port de Capeside, notre dernière destination.
Joey : Ca n'a pas trop changé depuis qu'on est parti
Pacey : Ca n'a pas changé du tout, je te le garantis
Joey : Pacey, je n'ai pas envie de retourner là-bas, pas plus que toi, mais c'est pas comme si on avait vraiment le choix.
Pacey : On n'est pas obligé de rentrer, on a survécu trois mois en faisant des petits boulots, on peut tenir autant qu'on veut, si on est heureux comme ça.
Joey : Pacey, si tu penses ce que tu dis, pourquoi tu ne m'en parles que maintenant, deux heures avant notre arrivée ?
Pacey : Douze heures avant ! Ouais, j'ai l'intention de jeter l'encre par ici, de manger un morceau et de débattre tranquillement de la question de rentrer ou pas !
Joey : Attend, je ne te crois pas Pacey Witter, malgré ton côté téméraire, imprévisible, j'ai dû mal à croire que tu serais capable de sécher une année entière
Pacey : Pourquoi, j'en serai pas capable, qu'est-ce que je raterais après tout ? Des mélodrames récurrents, des intrigues médiocres, des ambitions qui laissent à désirer et quelques déprimes de mes meilleurs amis ? Une naissance par ici, un décès par-là et en cadeau, la recette infaillible pour une vie carrément mortelle d'ennui (Ils s'embrassent tendrement), je crois pas que tout ça me manquera ! (Elle l'embrasse sur le nez)
Joey : Il y a un petit détail que je ne comprends pas !
Pacey : Oui, lequel ?
Joey : Comment on a pu attendre aussi longtemps avant de se jeter à l'eau ?
Pacey : Si seulement je le savais ! On a cas rattraper le temps perdu !
(Ils se tiennent par la main et sautent dans l'eau)
Sur la plage. Jen, Jack et Andie sont assis sur des chaises longues.
Jen : Je jetterais Jack !
Jack : Tu me jetterais moi du ballon avant de jeter Andie ?
Jen : Andie a toujours de bonnes idées !
Andie : N'essaie pas de rivaliser avec les filles !
Jack : La solidarité féminine.
Andie : Oh, ça va Jack, c'est pas comme si on t'avait jeté le premier, on a tout de même viré la grand-mère avant toi !
Jen : Ouais.
Jack : Ah ouais merci ça me console tu peux pas savoir !
Dawson revenant de se baigner : Vous devriez y aller, elle est très bonne !
Andie : Oui pour fiche en l'air la crème que j'ai mis un quart d'heure à m'appliquer sur tout le corps, non-merci, sans façon !
Jack : Faut qu'on y aille, Mme Hamacott nous attend à deux heures.
Jen : hmmm, interessant !
Dawson : C'est pour repeindre sa maison, c'est notre dernier contrat, on a le temps, on a au moins une heure devant nous !
Jack : Tu oublies qu'on doit passer à la quincaillerie, acheter les pots de peinture, des pinceaux, et tout les ...
Dawson : Hé c'est notre dernier jour de plage, j'en veux un souvenir ne bougez pas ! (Il prend son appareil-photo)
Jen : Oh, non, Dawson, pas de photo, j'suis trop moche !
Dawson : Et bien tant pis, tu seras moche pour toujours ! Allez ! je veux un beau sourire !
Jen : oh !
Dawson : Génial !
Jack : Bon, bien, on se retrouve au Dive-in ! (Il se lève)
Jen : Ouais, Dawson y'a les dents de la mer ce soir !
Dawson : Oh super ! Je l'ai jamais vu ! (Rires) Salut !
Andie : A ce soir !
Jen : Salut !
Andie : Ouhh ! Deux beaux mecs juste à ta droite !
Jen : oh, qu'est-ce que ça peut faire ?
Andie : Je te rappelle qu'une de nous deux est célibataire !
Jen : Oui, c'est vrai, mais t'as rien fait pour que ça change, ta vie sexuelle cet été aura été abstinence et purification.
Andie : C'est pas ma faute si tous les mecs biens sont pris ! J'ai pas envie de me retrouver avec n'importe qui !
Jen : Andie ! Il y a pleins de garçons sur terre, seulement je te connais t'es incapable de faire le premier pas !
Andie : Si t'étais à ma place, toi tu le ferais ?
Jen : Oui ! Oui, je pense que pour ma part j'ai fait mes preuves !
Andie : Bon ! Bon, je vais les aborder !
Jen : D'accord !
Andie : Ouais
Jen : Vas-y !
Andie : J'y vais !
Jen : Alors ?
Andie : Bon, tu permet je réfléchis ! Je cherche la meilleure façon de les aborder !
Jen : Bon, excuse-moi, mais en attendant que tu trouves la meilleure façon, je vais au bar ! Peureuse ! (Elle se lève)
Andie : J'ai pas peur !
Jen : Trouillarde ! (Elle part)
Andie : Je le suis pas !
Jen : Si tu l'es !
Port de Capeside. Pacey et Joey débarquent.
Pacey : (Soulevant un petit paquet qui appartient à Joey) Oh ! Il est petit mais il est lourd ! Il est pour qui celui-là ?
Joey : Umm... C'est pour ma soeur je crois. C'est tout ce qu'on prend ?
Pacey : Ouais, pour le reste je passerai le récupérer demain tranquillement.
Joey : D'accord.
Pacey : Euh, tu sais il y a une chose sur laquelle il faut qu'on se mette d'accord !
Joey : Laquelle ?
Pacey : Ben, on va nous poser des questions !
Joey : Qui va nous poser des questions ?
Pacey : Tout le monde va vouloir savoir ce qui s'est passé sur le bateau, cet été, entre toi et moi, je veux dire sexuellement parlant !
Joey : Ca ne regarde personne ! Je suis sûr que personne ne posera cette question, c'est trop indiscret !
Pacey : On vit une époque indiscrète !
Joey : (soupire) Qu'est-ce que tu répondras toi ?
Pacey : Ben, ça dépendra !
Joey : De quoi ?
Pacey : De ce que tu diras !
Joey : Et bien moi je ne vais rien dire du tout, parce que ça ne regarde personne !
Pacey : Parfait ! Rien, ça me va !
Joey : Et personne ne posera de questions !
Pacey : Oh que si !
Joey : Voilà, ça s'arrête ici, fini les vacances, je vais à gauche, tu vas à droite, et on passe les prochaines 24 heures séparés l'un de l'autre.
Pacey : Au cas où tu te demanderais pourquoi je ne suis pas triste de te quitter, c'est parce que pour être honnête, tu commençais à me sortir par les yeux !
Joey : Oh ! Bon, tant mieux, parce que l'idée que tu sois en train de jouer les types forts et courageux qui ne veut pas me montrer qu'il souffre, ça m'ennuyait !
Pacey : Oh, tu peux être tranquille ! Bon, ben je t'appellerai demain, peut-être !
Joey : Oh non, si t'y penses, d'accord ?
Pacey : C'est ça !
Joey : Bonne chance !
Pacey : Merci !
(Ils partent dans des directions opposées, la caméra reste sur le True Love qui flotte au bout du pont. Soudainement, Pacey et Joey reviennent devant la caméra en se jetant dans les bras l'un de l'autre)
A la quincaillerie. Dawson est au rayon des pinceaux quand une fille s'approche, mais il ne la voit pas.
Gretchen : Excusez-moi, vous savez où sont les ampoules ?
Dawson : Généralement elles sont au plafond.
Gretchen : Mais dans quel rayon ?
Dawson : Je ne suis pas du magasin, je regrette.
Gretchen : Heureusement pour vous. (Elle commence à partir)
Dawson : En fait je crois qu'au fond ... (voyant qu'il s'agit de Gretchen) Gretchen ?
Gretchen : Dawson ? Woaaa !
Dawson : (rires) Bonjour !
Gretchen : Bonjour ! Comment ça va ?
Dawson : Et bien, je suis un peu trempé, mais ça va !
Gretchen : A part ça ? La vie est belle ? Disons que j'ai entendu parlé de ce qui s'est passé avant l'été,..
Dawson : Ah, ça, oui, je m'en remettrais. Et toi ? Tu es rentrée à Capeside pour les vacances ?
Gretchen : Un peu plus que ça, rien de grave, je me repose !
Dawson : D'accord, je vais te dire un truc pas très original, je suis content de te revoir !
Gretchen : J'ai encore moins original, ravi de t'avoir revu, même trempé !
(Elle s'en va, Jack arrive)
Jack : Ca y'est j'ai la peinture, tu as les rouleaux et qui est cette fille ?
Dawson : Quelle fille ?
Jack : Celle là ! La fille dont tu vas me dire que tu n'as absolument rien à faire, jusqu'à ce que je torture un petit peu et que tu avoues tout !
Dawson : Elle, c'est une longue histoire !
Jack : On a tout notre temps, on a un mur entier de maison à repeindre.
Chez les Potter, dans la cuisine, Joey et Bessie discutent.
Joey : Oh, t'es incroyable !
Bessie: Mais je suis ta soeur, j'ai tout de même le droit de savoir !
Joey : Non, pas du tout.
Bessie: Rectification, je suis la soeur que tu as lâchement abandonnée en juin dernier, j'estime avoir le droit de savoir !
Joey : Ouvre ton cadeau.
Bessie : Une plante ?
Joey : Du jasmin de caroline. La nuit quand le vent souffle, il peut répandre son parfum à trois kilomètres à la ronde.
Bessie : La nuit quand Pacey et toi, vous...
Joey : Bon, ça suffit ! Je vais défaire mon sac !
Bessie : Hé, Joey , attend !
(Joey ouvre la porte de sa chambre et quand elle voit qu'il y a quelqu'un dedans elle la referme aussi tôt)
Joey : Que fait ce monsieur en caleçon dans ma chambre ?
Bessie : C'est là qu'il habite !
Joey : Tu as loué ma chambre !
Bessie : Jusqu'à mardi. Viens par ici, à mon tour de te faire un cadeau.
Joey : Le livre de comptabilité ! Humm, c'est gentil.
Bessie : Regarde ce chiffre.
Joey : Bessie je suis désolée, j'ignorais que j'allais te manquer à ce point là, ...
Bessie : Joey, c'est un plus qu'il y a devant, pas un moins. Bienvenue à la pension de famille la plus fréquentée de la région, notre chiffre d'affaire a doublé, et nous affichons complet jusqu'à la fin de l'automne !
Joey : Mais je te téléphonais souvent et tu ne m'en as jamais parlé !
Bessie : Je voulais que se soit une surprise !
(Elles se prennent dans les bras)
Sur la plage. Andie est assise avec les deux garçons, Jen arive.
Andie : J'ai passé l'été avec mes amis et avec mon frère qui a pleins de problèmes...
Jen : Bonjour !
Andie : Ah tiens, te revoilà Jennifer, je discutais avec ces deux garçons que je viens de rencontrer. Je te présente Gino et JJ !
Jen : Ciao Gino, Ciao JJ !
Gino : Ciao !
Andie : Ils sont italiens.
Jen : Carrément.
Andie : Ils ont décidé de faire le tour du monde en une année à vélo et à pied. Ils sont arrivés à Capeside hier. Dis-moi sincèrement Jen, tu les trouve pas craquant, mignons à croquer, croqui-croqui !
Jen : Andie, ils entendent tout.
Andie : Mais c'est pas grave, ils comprennent rien, ils savent dire que bonjour, au revoir, salut et super !
Gino (avec un accent) : On aimerait beaucoup que vous nous fassiez visiter la ville !
Andie : Avec plaisir !
Jen : Je regrette, je ne peux pas vous accompagniez, j'ai rendez-vous !
Andie : Allez les gars je vous emmène visiter Capeside, je vous montrerais tout ce qu'il faut voir et plus si affinité !
Chez Doug. Pacey vient juste de lui donner son cadeau.
Pacey : C'est le bonhomme de neige de Floride mais sans neige !
Doug : Ouais, j'suis mort de rire, ça se voit pas.
Pacey sautant sur le canapé : Oh oui, mon petit canapé préféré est toujours là bien au chaud !
Doug : Pacey c'est très drôle j'allais t'en parler.
Pacey : Oh non, pas ça, Doogie tu vas pas me mettre à le rue, arrête !
Doug : Ben, une autre personne a emménagé pendant ton absence, je regrette.
Pacey : Ah, ton petit ami a décidé de vivre avec toi, c'est chouette !
Doug : Je vois que trois mois en mer, n'ont pas du tout amélioré ton sens de l'humour.
Pacey : Tu vas pas me dire qu'il s'agit d'une fille !
Doug : Si justement une fille !
Pacey : Attend ! Au moment où j'ai le plus besoin que tu m'héberges, tu deviens hétéro, c'est tout de même incroyable !
Doug : Même si je sais que rien ne pourra faire cesser tes sales insinuations à propos de ma sexualité, je tiens à t'informer qu'il s'agit d'une relation purement platonique !
Pacey : Et bien dans ce cas, je ne sais pas qui est la mystérieuse invitée, mais elle ne peut pas être plus importante que ton petit frère adoré !
Doug : C'est là que tu fais erreur, elle est tout aussi importante et on a le même lien de parenté !
Gretchen entrant : Excuse-moi Doug, j'suis passée à la quincaillerie prendre des ampoules.
Pacey : Gretchen ?
Gretchen : Oh, salut ! Chouette la coupe de cheveux ! T'embrasses pas ta grande soeur ?
(Pacey saute par-dessus le canapé, et ils se prennent dans les bras)
Le devant de la maison de chez Dawson. Joey regarde la maison et finit par entrer.
Joey : Y'a quelqu'un ? Y'a quelqu'un ? Mme Leery ? Mr Leery ? Dawson ?
(Elle monte dans la chambre de Dawson et s'aperçoit que tout a changé)
Maison de Mme Hamacott. Jack et Dawson repeignent la maison.
Dawson : Ca été mon premier amour. J'avais 10 ou 11 ans et elle devait avoir 13 ans. Je passais la soirée chez les Witter. Gretchen était avec des copines derrière la maison. Pacey a eu la brillante idée de leur envoyer des ballons d'eau pour s'amuser. On a travaillé pendant deux heures à remplir les ballons, et au moment où on est sorti, Gretchen et ses amies étaient en maillots de bain, elles avaient du surprendre notre conversation. Et bien sur, Pacey ne s'est pas privé de leur envoyer les ballons, et moi, je regardais.
Jack : Tu regardais Gretchen.
Dawson : Comme si je n'avais jamais vu de fille en maillot de bain, j'ai été ébloui, foudroyé sur-le-champ. A partir de ce moment-là, tout l'argent de ma tirelire, que je mettais avant dans les cartes de Base-ball, est passé en chocolat et en petits bouquets de tulipes que j'adressais à Melle Gretchen Witter. (Rires) C'est quelques années plus tard que j'ai appris qu'on en avait beaucoup rit en famille.
Jack : J'imagine. Et qu'est-ce qui s'est passé ?
Dawson : Ce qui se passe quand on est amoureux à 10 ans, absolument rien.
Maison de Doug. Pacey, Gretchen et Doug discutent pour savoir oì va dormir Pacey.
Pacey : Je refuse d'être placé ailleurs, pense à mon équilibre psychologique.
Gretchen : Oh, cesse de ne penser qu'à toi.
Pacey : Et toi, tu pourrais pas penser un peu aux autres. T'as pas une chambre à l'université ?
Gretchen : Je m'accorde un temps de repos.
Pacey : Bien sur ! Et dans la famille je suis le seul qui puisse avaler ça.
Gretchen : Mêle-toi de tes affaires, p'tit frère.
Pacey : Si tu n'occupais pas mon espace vital, je ne chercherais pas a savoir quelle technique tu as fait pour te retrouver ici sur la touche.
Doug : Ca va, ça va, ça suffit comme ça tous les deux. Ecoute Pacey, il me semble que tu as d'autres solutions et ce n'est pas le cas de Gretchen.
Pacey : Je peux savoir quelles sont les solutions dont tu parles ?
Doug : Et bien pour commencer, tu as ton bateau.
Pacey : Tu plaisantes ? Je viens de passer 100 jours à bord de ce vieux radeau.
Doug : Ca va d'accord. Carrie et ses monstres qui braillent son toujours chez papa et maman. Mais il reste le divan si je ne me trompe.
Pacey : Oh non, là merci. Plutôt planter une tante au milieu du cimetière.
Gretchen : Et denier recours, il y a le Zoo.
Pacey : Ah, ah ! Bravo Gretzilla.
Gretchen : Oh, je vois que ça vole toujours aussi haut. Je sais, pourquoi tu ne vas pas chez Joey ?
Pacey : Où tu veux en venir ?
Gretchen : Tu as une petite amie maintenant. Elle te proposera sûrement de dormir sur le divan ou dans son lit.
Pacey : Tu veux que je te dise, je n'aime pas du tout ce genre de conseil, ni le ton qui l'accompagne.
Doug : C'est un conseil plus que judicieux. Où y'a t-il des chambres de libres sinon dans une pension de famille ?
Pacey : Je ne veux pas m'imposer dans sa famille.
Gretchen : Oui puisque tu en as déjà une où tu t'imposes.
Pacey : Ohh, Gretchen, c'est si bon de te revoir à la maison, euh, mais où ai-je la tête j'oubliais que je n'ai plus de maison.
Doug : Oui, ça me fait de la peine de te voir comme ça, sincèrement. (à Gretchen) Passe moi le thé. Merci.
Joey rend visite à Jen, elles sont dans la cuisine.
Jen : Avec son club de foot, il a décroché une bourse d'étude à l'académie de Hanovre. Alors Henry et ses parents se sont dis qu'il ne fallait pas raté une telle opportunité. Et voilà comment je me retrouve avec quelqu'un qui vit à 4 heures d'ici.
Grand-mère : C'est ce que Jennifer se plaît à qualifier de liaison longue distance.
Jen : Ce que Grand-mère désapprouve totalement.
Grand-mère : La jeunesse est quelque chose qui se vit au présent, pas dans la perspective de ne s'amuser qu'un week-end par mois.
Jen : Y'aurait pas une paire d'aiguilles à tricoter qui t'attendent quelque part ?
Grand-mère : Si sûrement chérie. (à Joey) Au revoir Joséphine. Heureuse de vous avoir revue seine et sauve. (Elle part)
Jen : Bon, assez parlé de moi. C'est toi qui reviens d'un voyage en mer. Raconte ?
Joey : Les plus belles vacances de ma vie. D'ailleurs je ne sais même pas par quoi commencer, on a fait tellement de choses !
Jen : Commençons par les choses sérieuses. Vous en êtes où tous les deux?
Joey : Jen !
Jen : C'est humain de vouloir savoir. Tu t'es retrouvée avec Pacey seule sur un bateau pendant trois mois. Tous le monde se pose la question !
Joey : Et bien on ne répondra pas.
Jen : Par expérience je sais interpréter ce genre d'attitude. Non veut dire non, et on ne répondra pas veut dire on l'a fait.
Joey : Tu m'as eu. C'est vrai, jour et nuit Jen, on a fait que ça. Tu savais qu'il existe 38 positions différentes et 42 quand on est très souple ?
Jen : Tu as raison c'est pas mes oignons.
Joey : (après une pause) Et à part ça comment vont les autres ?
Jen : Bien. Tous le monde va bien.
Joey : Je dois y aller. j'ai promis à Bessie de l'aider pour le dîner.
Jen : Qu'est-ce que vous faites ce soir avec Pacey, vous sortez ?
Joey : Non, non, on fait rien, on a rien de prévu ce soir. C'est chacun chez soi.
Jen : Nous on passe tous la soirée au Dive-in, tu n'as cas venir ?
Joey : J'en sais rien, mais ça me tente.
Jen : Rendez-vous Stepmunk Cove à vingt heures, je dirais à tous le monde que tu viens.
Joey : A plus.
Rue de Capeside. Andie est en train de faire visiter Capeside aux deux italiens.
Andie : Et, sur votre droite vous avez un monument historique où de nombreux évènements forts se sont produits, désolé je dois vous ennuyer avec tout ces détails inutiles.
Gino : Oh, non, non, tu es très belle quand tu parles.
Andie : Oh ! Arretez ! (Les deux garçons s'arrêtent de marcher) Non, je ne voulais pas dire n'avancez plus.
Gino : je suis désolé, je ne comprends pas tout.
Andie : Tant mieux. (parlant de JJ) Et lui il ne parle jamais ?
Gino : (Il parle à JJ en italien) Il parle quand il en a envie.
Andie : Vous êtes passé par où avant d'atterrir ici ?
Gino : On est passé par Paris. Tu connais Paris ?
Andie : Oh ! Non, mais je rêve d'y aller, j'en meurs d'envie.
Gino : Pourquoi ?
Andie : Parce que c'est une ville romantique. C'est la cité de l'amour, perdu, retrouvé. C'est Degas, Cézanne, Monet, Van Gogh, je ne s'y suis jamais allée, mais j'ai l'impression que j'y serais comme un poisson dans l'eau. (JJ se met à parler en Italien) Qu'est-ce qu'il dit là ?
Gino : Il dit que si tu connais si bien, c'est parce que c'est la ville de ton cœur.
Andie : (Souriant) Oh !
Chez Dawson. Jen et Dawson sont dans la chambre noir où ils développent quelques photos.
Dawson : Comment tu l'as trouvé ?
Jen : Dawson.
Dawson : C'est une question.
Jen : Je l'ai trouvé très bien.
Dawson : Tant mieux. Tu es sûr que tu n'avais pas le soleil dans les yeux ? Elle n'avait pas le teint brouillé et des boutons pleins la figure ?
Jen : Toi t'as pas envie de la revoir.
Dawson : J'ai pas dit ça.
Jen : Heureusement parce que je l'ai invité à venir avec nous au Dive-in ce soir.
Dawson : Tu... Et bein, merci je suis content de l'apprendre.
Jen : Dawson tôt ou tard il faudra bien affronter la situation, alors pourquoi pas tout de suite ?
Dawson : Qu'est-ce que tu fais de l'évolution naturelle des choses ?
Jen : Joey est venu naturellement vers moi, alors je l'ai accueilli aussi naturellement. Qu'est-ce que tu veux de plus ?
Dawson : Il sera là aussi l'autre ? Comment il s'appelle déjà ?
Jen : Non. Ils s'accordent une soirée de libre. Je pense que se sera le moment idéal pour votre petite conférence au sommet à Joey et à toi, c'est là que vous déciderez ensemble si oui ou non vous pouvez rester ami.
Dawson : On dirait que la question te tourmente ?
Jen : Oui, c'est drôle, je n'arrête pas de penser à la manière dont tout c'est passé l'an dernier, comment tu as découvert tout ça et...
Dawson : Tu te sens responsable ?
Jen : Oui. Y'a de quoi, non ?
Dawson : Ecoute, tu n'es responsable que d'une chose, c'est de m'avoir aidé à passer le plus bel été de ma vie. (Ils partagent un sourire. Dawson et Jen sortent de la chambre noire et arrivent dans le salon où Gail et Mitch sont allongés sur le canapé. Jen sourit)
Mitch : Dawson !
Gail : Jen !
Mitch : Dawson et Jen !
Dawson : Bienvenu dans la famille Leery où le canapé est souvent occupé.
Mitch (se relevant) : Oh, non, non. On était en train de discuter des travaux qu'il faut envisager rapidement.
Gail (se relavant) : Je crois que tu te fatigues pour rien chéri.
Jen : A tout à l'heure. Mme Leery. Mr Leery. (Dawson et Jen partent)
Mitch : Tu disais qu'il n'y avait personne.
Gail : J'ai vérifié les chambres.
Mitch : Pas la chambre noire.
Gail : Non, pas la chambre noire.
Mitch : Ne jamais oublié la chambre noire.
Sur le petit ponton devant chez Joey. Elle est assise en train d'éplucher des mais pour le dîner. Pacey arrive par derrière, et mets ses mains sur ses yeux.
Pacey : Qui c'est ?
Joey : Attendez, attendez ! Il est impossible que se soit mon petit-ami. On ne doit pas se revoir avant demain, il dit que je le suis sort par les yeux.
Pacey : Ca c'était avant qu'il s'aperçoive qu'il ne savait plus où dormir. Un divan pour la nuit, s'il te plaît.
Joey : Désolé on n'a plus un lit de libre et c'est moi qui dors sur le divan.
Pacey : Je ne sais pas si tu as eu la même sensation que moi, mais je trouve que dans cette ville on se passe très bien de nous.
Joey : C'est le contraire de tout ce qu'on voit dans les films. Plus on est loin deux, mieux ils se portent.
Pacey : Heureusement que je t'ai. Qu'est-ce qu'on fait ce soir ? On peut manger une pizza sur le bateau, ou j'étais en train de me dire qu'on pourrait aller au cinéma voir le dernier navet de l'été.
Joey : Bein, en fait Jen m'a invité au Dive-in.
Pacey : Ohh ! Le Dive-in on va y retrouver le lycée au grand complet. Franchement je me sens pas du tout prêt à les revoir.
Joey : Je comprends.
Pacey : Tu comptes y aller sans moi ?
Joey : Pourquoi ne pas y aller ensemble. Je suis sûr qu'on va s'amuser, et se serait sympa de revoit tout le monde !
Pacey : Revoir Dawson.
Joey : Oui, de revoir Dawson. Mais nous en avons déjà parlé, c'est un secret pour personne que j'appréhende de me retrouver face à lui.
Pacey : C'est un secret pour personne. Et puis je vais te dire une chose, je me moque de l'endroit où on va, du moment qu'on est ensemble.
(Ils s'embrassent)
Joey : Merci.
(Joey se lève et retourne vers la maison avec le mais, Pacey reste assis sur le ponton.)
Au Dive-in. Il y a pleins de jeunes partout, dans l'eau ou sur les bateaux qui sont alignés devant un écran géant ou passe les dents de la mer. Dawson, Jack et Jen sont sur un bateau. Andie arrive.
Andie : Hé ! (Aux deux italiens) Allez-y les gars je vous rejoins tout de suite.
Jack : Ha ! Tiens tu t'ai fait de nouveaux amis.
Andie : Oui.
Dawson : Méfie-toi Andie, c'est en Europe qu'on a inventé le ménage à trois.
Andie : Ménage à trois je crois pas, non. Et puis il y en a qu'un qui est drôle et qui parle. L'autre il tient la chandelle, il est lourd.
Jen : IL est libre celui qui t'intéresses ?
Andie : Je ne sais pas encore Jen, laisse moi une heure. (Elle s'en va)
Jack : Incroyable !
(Un peu plus loin Pacey et Joey arrivent main dans la main, Dawson les regarde).
Dawson : Je croyais qu'il devait pas être là Jen.
Jen : Il devait pas être là dawson.
Dawson : Alors qu'est-ce qu'il fait ici ?
Jen : C'est une bonne question.
Au bord de l'eau.
Joey : C'était peut-être pas une bonne idée.
Pacey : Je te rappelle que s'était pas la mienne.
Joey : Je crois que ...
Pacey : Tu veux que j'aille chercher à boire pendant que tu vas les saluer ?
Joey : Oui.
Pacey : D'accord.
Joey : Je pense que se sera plus facile.
Pacey : Pas de problème, je reviens dans cinq minutes.
Joey : D'accord. (Pacey part)
(Joey s'avance vers le bateau où sont les autres, Dawson la voyant arriver change de bateau)
Jen : Ah, non, où tu vas ?
Dawson : Je vais chercher une meilleure place, la voir passe encore mais qu'elle ne compte pas sur moi pour venir lui parler.
Jen : C'est moi qui comptait sur toi.
Jack : Bon, occupe toi de lui.
Jen : Occupe toi d'elle.
Jack : D'accord.
(Jen rejoint Dawson sur un autre bateau, et Jack va à la rencontre de Joey)
Jack : Joey !
Joey : Salut ! (il l'aide à monter sur le bateau)
Jack : Comment ça va ?
Joey : Bien et toi ?
Jack : Ca va pas mal ! Oh, je suis content de te revoir !
Joey : Oh ! Moi aussi ! Dis-donc tu t'es bien musclé !
Jack : Ouais, on n'a rien de mieux à faire dans cette ville.
Joey : Ils sont ou les autres ?
Jack : Euhh.
Au snack bar. Pacey aperçoit Gretchen en train de discuter avec des gens. Elle va le voir.
Pacey : Non seulement tu voles mon divan mais il faut aussi que tu viennes investir ma vie sociale.
Gretchen : Tu viens te balader ?
Pacey : D'accord.
Gretchen : Tu m'en veux de t'avoir prit ta place ?
Pacey : Ma place ? C'était mon lit.
Gretchen : Alors tu me détestes.
Pacey : Plus que tu ne le croies.
Gretchen : On voit que tu ne sais pas ce que j'endure. Doug me réveille tous les matins à 7 heures 10 pour nettoyer la cuisine. C'est plus qu'un maniaque, c'est un tortionnaire.
Pacey : Arrêtes de jouer les innocentes. A une époque on partageait la même chambre et t'écoutais la musique à fond toute la journée, tu m'as dégoûté du rock à tout jamais.
Gretchen : S'était pas du rock, s'était de la soul, il y a une différence.
Pacey : Ah oui une sacré différence. Les gens écoutent du rock, mais les prétentieux préfèrent la soul music.
Gretchen : J'arrive pas à le croire, plus le temps passe et plus tu deviens désagréable.
Pacey : C'est comme ça chez les Witter.
Gretchen : T'as tout de même trouvé une fille qui veut de toi.
Pacey : Exact. Qui aurai cru que Joey et moi on finirais ensemble, hein ?
Gretchen : Euhh, moi.
Pacey : Ouais, tu dis ça.
Gretchen : Pas besoin d'être Nostradamus pour le deviner. Vous avez énormément de points communs, vous êtes deux rebelles hargneux, Joey et insolente et toi tu es un grincheux "noutois". Elle est jolie, et tu es... veinard.
Pacey : Il y a sûrement un compliment dans tout ça.
Gretchen : Vous êtes deux veinards.
Pacey : Merci. Parlons un peu de toi Gretchen, entre nous, pourquoi t'es revenu à Capeside ?
Gretchen : J'ai besoin de me reposer, c'est tout.
Pacey : Bon. Comme on dit dans toutes les familles où ça va bien, bienvenue à la maison Gretchen.
Gretchen : Et à propos de maison, j'ai une idée et cette fois je suis persuadée que ça va te plaire, vraiment.
Pacey : Ah ouais !
Au Dive-in. Jack et Joey discutent sur un bateau.
Joey : Pose moi une question.
Jack : Je vois. On fait semblant de discuter avant qu'il arrive.
Joey : Parfaitement. Pose moi une question.
Jack : Bein, c'est génial, j'en ai justement une.
Joey : Non, pas celle là.
Jack : Pourquoi ?
Joey : Jack !
Jack : Je le dirais à personne, je te le jure.
Un peu plu loin, Dawson et Jen sur un autre bateau.
Jen : En fait elle attend que tu viennes la voir, elle fait semblant de discuter.
Dawson : Elle va faire semblant encore longtemps, car je n'ai pas du tout envie d'aller la voir
Jen : Encore une plaisanterie de ce genre, et j'aurai la preuve que tu souffres sans l'avouer.
Dawson : Pas du tout.
Jen : Je t'en prie.
Dawson : Ce n'est pas facile mais ce n'est pas l'horreur.
Jen : Alors qu'est-ce que tu attends pour aller affronter la situation?
Dawson : Ce qui va se passer est tout à fait prévisible. Je vais y aller, je vais engager la discussion on parlera de tout et de rien jusqu'à qu'on prenne conscience de l'absurdité de la scène et qu'on préfère se séparer. Aussi surpris l'un que l'autre de l'immense simplicité avec laquelle les choses se seront passées.
Jen : Vas-y, surprend-moi aussi, va la voir et parle lui.
Dawson : D'accord.
Dawson arrive sur le bateau de Joey et Jack.
Dawson : Bonsoir !
Joey : Bonsoir !
Jack : J'ai compris je vais aller voir Jen.
Dawson : Elle est juste à côté.
Jack : D'accord merci. (Jack part s'asseoir avec Jen)
Joey : Comment tu vas ?
Dawson : Très bien. Ca va très bien.
(Pacey sur la plage aperçoit Joey et Dawson entrain de discuter)
Joey : Et les vacances ?
Dawson : Un peu courtes mais ça va. Et les tiennes ?
Joey : C'est pareil. Tu as bonne mine.
Dawson : Toi aussi.
Joey : Merci (une longue pause)
Dawson et Joey en même temps : Les cours reprennent lundi (rires)
Dawson : Je suis content de te revoir.
Joey : Moi aussi je suis contente.
(Dawson descend du bateau et va dans un coin, il s'appuie contre un mur)
Pacey marche sur la plage, Andie dans l'eau avec les deux garçons l'aperçoit.
Andie : Oh ! Excusez-moi j'aperçois quelqu'un que je ne suis pas vraiment prête à revoir. Comment dit-on en italien ... ex-petit ami.
Gino: Je comprends
Andie : Oui, est-ce qu'il y aurai quelqu'un dans ta vie en ce moment Gino ?
Gino : Elle s'appelle Nicole.
Andie : Et bien sûr tu es fou d'elle, hein ?
Gino : Pour dire comme toi, elle est Monet, Degas, Cézanne, ...
Andie : D'accord, d'accord, j'ai compris.
(Gino retourne dans l'eau, Andie reste avec JJ)
Andie : Il fallait qu'il soit pris celui-là. Il est mignon, il a un accent italien, et il me trouvait belle. Forcément il fallait qu'il soit prit. Vous êtes tous les mêmes que vous soyez italien, américains, anglais, allemands, russes, français ou italiens. Et qu'est-ce que tu regardes ?
JJ : Une fille en colère.
Andie : Oh ça va, tu me connais même pas, beinh... Attend, attends, je croyais que tu parlais que l'Italien toi ?
JJ : Non, parce que je parle que quand j'en ai envie.
Andie : D'accord, mais tout à l'heure ton copain m'a dit...
JJ : C'était pour rire. On m'appelle JJ, ce sont les initiales de John-John, je ne suis pas italiens.
Andie : D'accord autrement dit tout au long de la journée...
JJ : Je comprenais tout ce que tu disais.
Andie : Excusa-mi, je vais aller me noyer.
Sur la plage. Pacey rejoins Joey.
Joey : Ah te voilà !
Pacey : Allez on y va.
Joey : Qu'est-ce que tu fais ?
Pacey : Je viens de te le dire on rentre.
Joey : Tu me demandes même pas si je veux rester ?
Pacey : La question ne se pose pas.
Joey : Peut-être que je m'amuse t'en sais rien après tout.
Pacey : Si tu fais cette tête là quand tu t'amuses, alors tu t'es pas beaucoup amusé avec moi sur le bateau parce que je t'ai jamais vu avec ce regard la.
Joey : Toi tu ne t'ai jamais comporté de cette façon.
Pacey : Ah ouais, et comment je me comporte ?
Joey : Je ne sais pas, j'arrive pas à qualifier ce comportement, j'hésite entre immature, puérile, boudeur, arrogant.
Pacey : Je te l'ai dis dès le début je voulais pas venir.
Joey : Et bien pourquoi t'es venu alors ?
Pacey : Ouais, t'aurais adoré hein. T'aurai eu encore plus de temps pour t'expliquer avec Dawson. C'est bien ce que t'ai venu faire ?
Joey : Pacey, se réconcilier avec Dawson, c'est tout aussi important pour toi que pour moi.
Pacey : Qu'est-ce que tu veux que je fasse, il me déteste.
Joey : Tu pourrais essayer.
Pacey : J'en ai pas envie.
Joey : Et bein moi j'en ai envie, si ça ne te plaît pas j'y peux rien.
Pacey : T'as raison ça me plaît pas. T'as pas encore défait tes bagages que tu sautes sur la première occasion de le revoir.
Joey : C'est vrai que je pense énormément à lui, mais ce n'est pas du tout ce que tu crois.
Pacey : Je sais pas ce que ça veut dire et je me moque de ce que ça veut dire, j'ai simplement remarqué que depuis quelques jours t'étais stressée, et ça devient insupportable, je veux plus de ça.
Joey : De quel droit tu me parles sur ce ton, on est plus sur le bateau depuis ce matin, hein. Tu n'es plus le capitaine.
Pacey : Mais qu'est-ce que tu racontes Joey, ce matin ? Toi t'es plus sur le bateau depuis une semaine déjà.
Joey : Mais qu'est-ce que tu veux dire par-là ?
Pacey : T'es une fille intelligente, je sais que t'as compris. (Il s'en va, Joey reste sur la plage)
Parking. Joey est appuyée sur une voiture, Dawson arrive.
Dawson : T'es encore là ?
Joey : Oui, oui, je réfléchissais.
Dawson : Tu n'as pas l'impression qu'il est un peu tard pour ça.
Joey : Tu rentres maintenant ?
Dawson : Oui, je te raccompagne ?
Joey : Oui, si tu n'y vois pas d'inconvénient.
Andie est sur la plage avec Gino et JJ.
Gino : Andie, tu as été formidable, merci. Si un jour tu viens en Italie, fais moi signe, n'hésite pas.
Andie : Compte sur moi Gino.
Gino : Excusez-moi. (Il part)
JJ : Bon, il faut que j'y aille aussi.
Andie : J'ai du mal à croire qu'après tout ce que tu m'as entendu dire, tu m'adresses encore la parole.
JJ : Moi aussi.
Andie : D'ailleurs entre nous, je te préférais nettement quand t'étais muet.
JJ : Il y a une phrase qui en Italie est très populaire, je vais essayer de te la traduire correctement, elle est courte mais pas évidente à dire. Je peux t'embrasser ?
Andie : Si senor. (Il l'embrasse)
Devant chez les Potter. Dawson raccompagne Joey.
Joey : Au fait, raconte moi comment t'es venu l'amour de la photo, c'est ta nouvelle passion apparemment ?
Dawson : J'ai décidé de m'y mettre cet été. Je ne pensais pas que ça me plairait autant à vrai dire. Mais c'est toujours comme ça.
Joey : Quoi ?
Dawson : On ne choisit pas les choses qu'on aime. C'est ce qu'on aime qui nous choisit.
Joey : Dawson, je suis désolée. Je suis désolée pour tout ce qui s'est passé l'an dernier. Ce que j'ai fait, je devais le faire, et je sais combien ça était difficile mais ce n'est probablement pas terminé.
Dawson : Ca n'a pas était facile de penser que vous étiez ensemble toute la journée, toute la nuit.
Joey : C'est drôle tiens, tu es la seule personne qui n'est pas posé la vrai question.
Dawson : C'est parce que moi la réponse pourrait m'achever.
Joey : Attends moi là. (Elle va chercher un cadeau) C'est pour toi.
Dawson : Merci. Une brique pour moi tout seule.
Joey : C'est pas simplement une brique, elle vient de la maison d'Hemingway.
Dawson : Ernest ?
Joey : Non, Albert mais bien sûr Ernest !
Dawson : Tu dois savoir que ce type s'est suicidé.
Joey : Peu importe. Je voulais t'offrir un cadeau qui soit ...
Dawson : Ne me dit pas que c'est un symbole ?
Joey : Disons un objet emblématique. Comme la première pierre de l'édifice de notre nouvelle amitié.
Dawson : On se croirait à l'inauguration d'un nouveau supermarché.
Joey : Arrête, c'est sérieux.
Dawson : La vérité Joey, c'est qu'il nous faudra bien plus que des symboles pour retrouver ce que nous avons perdu, et je ne suis pas sûr d'en avoir très envie.
Joey : D'accord.
Dawson : On va laisser le temps faire son travail.
Joey : Oui.
(Il part, Elle rentre chez elle)
Joey : Hé Dawson, une dernière chose. La réponse à la question que tout le monde se pose, elle ne t'achèverait pas.
(Une fois chez elle, Joey prend les clés de la voiture et part).
Au port, Pacey est assis sur le True Love en train de lire, Joey arrive.
Joey : Je viens de décider quelque chose, et c'est certainement la chose la plus importante dont j'ai pris conscience dans l'heure qui vient de s'écouler, alors il faut que je t'en parle. Dans cette ville, il y a beaucoup trop de feux rouges pour quelqu'un qui conduit pas souvent. J'ai calé 7 fois avant d'arriver ici.
Pacey : Dommage que se soit pas 8.
Joey : J'ai calé sept fois et sur ces sept fois, j'ai calé six foix, en pensant tu sais à qui ? A toi. C'est un truc secret que j'utilise à chaque fois que je me sens mal dans ma peau, nerveuse, démoralisée, ou bouleversée, triste. J'essaie de penser à toi et je me sens tout de suite plus heureuse, c'est quelque chose de magique, c'est comme une pilule de la bonne humeur. Je m'était promis de ne jamais te parler de ce secret, parce que c'est un truc de fille, un peu débile, et si j'ai osé t'en parler, c'est pour essayer de me faire pardonner le manque d'explications pour ce soir, et le fait de ne pas t'avoir dit où j'étais la semaine ou je n'étais plus sur le bateau.
Pacey : Continue.
Joey : Pacey, je tenais à voir Dawson ce soir, non pas parce qu'il a été mon petit ami pendant 4 mois de ma vie, mais parce que nous avons été amis lui et moi presque toute la vie. Et dernièrement je sais que je lui ai fait beaucoup de mal. Ca ne m'a pas empêché de m'aventurer sur un bateau pendant trois mois avec toi, sans éprouver la moindre culpabilité. Alors oui, j'étais parfois préoccupée, par moment mon esprit était ailleurs. Mais mon coeur, il était solidement fixé, même pendant trois mois en haute mer, il n'a pas bougé, il n'a jamais bougé même quand tu osais douter de lui. Mon coeur n'a pas quitté ce bateau. Il ne t'a jamais quitté. Et il m'a confié récemment qu'il n'était pas prêt de la faire.
Pacey : D'accord, tu m'as convaincu. Il y a un truc que je voudrais savoir.
Joey : Lequel ?
Pacey : J'aimerais que tu me dises précisément à quoi tu pensais la septième fois que t'as calé.
Joey : Que j'aurai mieux fait de venir en vélo.
Pacey : (rires) Ou en trottinette. (Ils s'embrassent)
Joey : Et Pacey ! Tu veux bien refaire ce qu'on faisait si souvent sur le bateau ?
Pacey : Tu y tiens vraiment ? Allons-y !
Ils sont maintenant à l'intérieur du bateau. Tous les deux allongés dans des hamacs différents. Joey est au-dessus de Pacey, elle lit.
Joey : La petite sirène ne pouvait plus détourner son regard de ce grand navire où se trouvait le prince. Les lanternes s'étaient éteintes, plus une lueur dans la nuit, les canons s'étaient enfin tus mais la mer n'avait pas retrouvé son calme. La bataille résonnait jusqu'au fond de l'océan. (Elle passe le livre à Pacey)
Pacey : Au petit matin, au loin, toutes voiles dehors, le navire majestueux avait repris sa route. Mais bientôt des vagues encore plus menaçantes que la veille lui intimèrent l'ordre de regagner la terre. Après la tempête qu'ils venaient d'essuyer, le capitaine et son équipage affaiblis prirent d'autres chemins,... Sur son rocher la petite sirène... (Il s'aperçoit que Joey dort, il arrête de lire et s'endorment main dans la main).
Fin Un grand merci à Olivia pour ce script !