Devant le Lycée de Capeside - C'est le jour de la rentrée - Pacey et Joey marchent main dans la main, ils se rendent en cours.
Pacey: Tu sais que je suis convoqué chez le conseiller d'éducation après les cours.
Joey: Et alors ?
Pacey: Et alors est-ce que tu es convoqué chez lui après les cours?
Joey: Euh, Non.
Pacey: Non. Et ça tu vois c'est mauvais signe. Ca veut dire qu'ils m'en veulent déjà.
Joey: Ahh, t'inquiètes pas. Ils veulent surement te tendre la main et te faire savoir qu'ils peuvent t'aider dans ta futur carrière de meilleur pompiste de la région.
Pacey: Ahhh. Charmant.
Joey: Quoi, d'un seul coup je n'ai plus le droit de te taquiner ?
Pacey: Mais si, taquine si ça t'amuse. Mais tu soulèves un point intéressant. Je crois qu'on devrait en parler maintenant qu'on est revenu au Lycée.
Joey: Et parler de quoi au juste ?
Pacey: Et bien, de nos besoins et désirs mutuels.
Joey: Est-ce que tu viens de dire ces choses là à voix hautes ?
Pacey: Bein, tu l'as dit, nous sommes un couple Potter. Et en tant que couple, il y a certaines choses dont nous devrions discuter.
Joey: Du genre ?
(Ils sont maintenant dans les couloirs du Lycée)
Pacey: S'embrasser en public.
Joey: Peut-être bien.
Pacey: Peut-être bien ?
Joey: Oui si c'est un baiser très spontané.
Pacey: Seigneur Mademoiselle ! Vous êtes une maîtresse imprévisible, vous le savez ? Si on peut pas s'embrasser, dis moi un peu ce qu'il nous reste?
Joey: Des p'tits riens précieux. Nous devrions peut-être rompre.
Pacey: Oh oui, on s'est bien amusés, non ?
Joey: Mmm-hmm. (elle l'embrasse devant la porte d'une salle de classes. Pacey la prend dans ses bras. A ce moment-là, Dawson arrive, il veut passer. Mal à l'aise, il essaye de les contourner.)
Dawson: Excusez-moi. (ils finissent par le remarquer, et le laissent passer)
GENERIQUE
Capeside - Andie et Joey marchent dans la rue.
Andie: Ca y'est, la terminale, à peine le temps de dire " ouf " et se sera la fac.
Joey: Oui, si je ne trouve pas un boulot très vite, le seul choix qui me restera sera l'UCC. L'Université Communautaire de Capeside.
Andie: Uhh. Hé, mais il y a toujours le YCC.
Joey: C'est quoi ça ?
Andie: Le Yacht-Club de Capeside. Mon père vient de m'apprendre qu'ils cherchent une serveuse.
Joey: Oh, t'es dingue.
Andie: (riant) Joey je t'en prie. C'est comme n'importe quel bistrot sauf qu'il y a des jolis garçons fortunés et des gros pourboires.
Joey: Oui, et mon petit doigt me dit que les bourgeois pourraient voir d'un mauvais oeil l'arrivée d'une candidate dont le nom de famille est devenu synonyme de scandale.
Andie: T'as qu'a te faire passer pour l'une des leurs.
Joey: Oui, bien sûr!
Andie: D'accord, voilà ce qu'il faut faire. Si tu vois que l'entretien tourne mal, tu leur balances un nom.
Joey: Lequel ?
Andie: Hmm, bein, je t'aurais bien dis de te servir du mien, mais ces derniers temps, McPhee est synonyme de gay, cinglé et anti-social. Hé, tu n'as qu'a parler des Ross, ils sont à l'administration. Charles, Kate et leur fils Owen. Ooh! Mon dieu, il est trop sexy. Trop de notre âge, il est trop célibataire. Et il serait trop parfait pour moi si je m'intéressais un peu à ça.
Joey: Oui mais là tu t'éloignes du sujet.
Andie: Désolé, quoiqu'il en soit, Joey, où est-ce que tu vas trouver l'argent dont tu as besoin ?
Joey: Oh tu sais, il y a toujours ce club de strip-tease à l'entrée de la ville...
Capeside - Dawson se rend dans un magasin de musique avec des CDs et rencontre Gretchen qui regarde les petites annonces dehors.
Gretchen: Bonjour Dawson.
Dawson: Gretchen, qu'est-ce que tu fais là ?
Gretchen: Je fouine dans les petites annonces. Jusqu'à ce que mon frère Douglas trouve un nouveau colocataire disons satisfaisant, il vaut mieux qu'il vive tout seul. Alors, en conséquent, je me trouve obliger de vivre avec mon autre frère, tout aussi irritant quoique un peu plus mature.
Dawson: C'est très bien. Je te souhaite bonne chance.
(il rentre dans le magasin)
Gretchen: (suivant Dawson à l'intérieur) Dawson, tout ça ne me regarde absolument pas, mais je dois t'avouer que ça me rend malade de voir des anciens meilleurs amis du monde devenir des étrangers. Alors si je peux faire quoique se soit... de toute évidence, tu n'as pas du tout envie d'en parler.
Dawson: Non.
Gretchen : Désolé c'est ma faute.
Dawson: Ce n'est rien.
Gretchen: (remarquant sa pile de CDs) Oh mon dieu. Dawson, c'est la plus catastrophique des collections de disques que j'ai jamais vu.
Dawson: C'est précisément pour ça que je les rapporte.
Gretchen: Oui, mais, Vanilla Ice? Comment as-tu pu écouter ça ?
Dawson: Je n'en sais rien, j'avais dix ans. Qui a bons goûts en musique à dix ans?
Gretchen: Moi quand j'avais 10 ans je pouvais te citer par coeur le nom de tous les groupes de labels pop indépendants. Et je disais à qui voulait l'entendre qu'un prodige appelé Kurt Cobain était sur le point de changer le monde de la musique tel que nous le connaissions.
Dawson: Et moi quand j'avais 10 ans, je pouvais citer le nom de tous les chefs-opérateurs avec qui Spielberg avait travaillé. Ce qui somme toute, n'est pas si impressionnant.
Gretchen: (regarde la pile de CDs de Dawson) Alors qu'avons nous d'autres dans cette pile ? Attend, The Grateful Dead. Alors, pourquoi tu rends celui-ci?
Dawson: Mes parents m'ont offert ce CD. Je n'étais pas très fan.
Gretchen: D'accord. D'accord. j'arrive pas croire que je suis en face d'un adolescent dont les parents ont des meilleurs goûts musicaux que lui. Tu devrais avoir honte Dawson. Tu devrais avoir honte. (elle s'en va, laissant Dawson souriant)
Chez les McPhee - Jen est assise devant son ordinateur, et discute avec Jack qui se trouve au fond de la pièce.
Jack: Oh, non, dis-moi que je rêve. C'est la quinzième fois au moins que tu vérifies tes e-mails.
Jen: Menteur. (elle prend la tasse que lui tend Jack) Merci.
Jack: Je le crois pas. A chaque fois que je suis passé devant cette pièce, j'ai vu la même blonde pulpeuse devant l'écran du même portable.
Jen: D'accord. D'accord. J'avoue que tu as raison. Jack, je crois que c'est clair, Henry m'a oubliée pour une autre.
Jack: Il faut laisser à ce pauvre garçon un peu de temps pour s'acclimater.
Jen: (laissant l'ordinateur) J'en sais rien, ça devient, ça devient un truc.
Jack: (vérifiant ses mails) Comment ça un truc ?
Jen: Un truc. Ca devient presque angoissant. C'est vrai, tout l'été il y a eu des coups de fils ou des e-mails, on se parlait jusqu'à épuisement des heures entières. Mais maintenant, quand je me connecte, il n'est jamais là. Et quand je téléphone, bizarrement, il n'est jamais disponible. Je commence à penser que j'ai fait une bêtise. Peut-être que je ne suis pas une bonne partenaire cyber-sex ?
Jack: Je suis sûr que tu es une petite amie virtuelle des plus généreuse, Jen. (l'ordinateur annonce : "vous avez un message" et Jack étudie l'écran avec attention)
Jen: Qui t'a écrit?
Jack: (l'air soucieux) Personne.
Yacht-Club de Capeside - Joey passe l'entretien d'embauche comme serveuse au Yatch Club. Mme Valentine la reçoit.
Mme Valentine: Alors, qu'est-ce exactement que ce IceHouse?
Joey: C'est un restaurant. Mais, il a brûlé l'année dernière.
Mme Valentine: Oh, quel dommage. Je suis sûre que s'était un endroit charmant.
Joey: Oui, Papa a pensé que s'était une bonne idée que j'y travaille et que je me mêle à des gens normaux.
Mme Valentine: Et que fait donc votre papa, chérie ?
Joey: Il est dans la pharmacie. Il a fait fortune dans les produits pharmaceutiques.
Mme Valentine: Oh mais alors, pourquoi dites-moi est-ce que le nom des Potter ne figure pas chez nous ?
Joey: Je crois que nous n'avons pas l'esprit grégaire.
Mme Valentine: Où passez-vous vos étés alors ?
Joey: J'ai passé mes vacances à faire de la voile.
Mme Valentine: Ooh, mais voilà qui à l'air charmant. Et étiez-vous matelot ou passager clandestin sur ce navire ?
Joey: Excusez-moi, mais, avant que je me soumette encore une seconde à votre interrogatoire snobinard, vous voulez d'une serveuse ou non ?
Mme Valentine: Oui, oui, maintenant qu'on en parle je crois que le poste a été pourvu hier.
Joey: Très bien (elle se lève pour partir) J'en profiterais pour dire aux Ross que vous les saluez.
Mme Valentine: (elle se retourne) Excusez-moi. Vous connaissez les Ross?
Joey: (s'arrêtant) Charlie, Kate et Owen ? Oh, depuis que je suis petite. Comment croyez vous que j'ai entendu parler du poste ? Ils sont à l'administration, non ?
Mme Valentine: Oh, mademoiselle Potter. Je crois qu'il est possible que vous et moi soyons parties du mauvais pied.(faisant signe à Joey de s'asseoir) Je vous en prie. (Joey retourne s'asseoir)
Capeside High - Pacey se rend dans le bureau du conseiller où il trouve Mitch en train de ranger des dossiers dans un casier.
Pacey: Salut, Mitch...Euh monsieur Leery. Qu'est-ce que vous faites là?
Mitch: Je fais un remplacement, en attendant qu'ils trouvent un nouveau conseiller d'éducation.
Pacey: Qu'est-ce qu'ils ont fait de l'ancien conseiller ?
Mitch: Ah oui. Tu parles de celui qui faisait tendrement référence à toi en te qualifiant d'un des plus agressif et médiocre des étudiants à avoir jamais essuyé leur fond de culotte au lycée de Capeside ? Le pauvre a été entendu en train de murmurer ton prénom alors qu'on le trainait en pré-retraite.
Pacey: C'est bien triste. Alors, qu'est-ce qui m'amène ici ?
Mitch: Et bien voilà où on en est. Ils m'ont confié plusieurs dossiers particuliers dont on doit revoir l'emploi du temps.
Pacey: Qu'il y a-t-il de particulier chez moi ? A part les évidences habituelles bien sûr.
Mitch: Et bien, il semble que tu manques d'un minimum de résultats en ce moment.
Pacey: Et vous semblez manquer d'un minimum de clarté en ce moment.
Mitch: Qu'est-ce qui t'es arrivé pendant les vacances ?
Pacey: Rien, j'ai fait de la voile.
Mitch: Oui, mais... vu les éléments dont je dispose tu aurais du être à un autre endroit.
Pacey: Et à quel endroit exactement ?
Mitch: Ici.
Pacey: Ici ?
Mitch: Tu devais suivre des cours de vacances, Pacey.
Pacey: C'est à l'air tristounne comme façon de passer ces vacances.
Mitch: Il y a autre chose que j'aimerais comprendre, avant ton départ tu a pris le temps de jeter un oeil à ton bulletin scolaire?
Pacey: Ah non. Non,non, je suis parti un peu avant que le Lycée ne les imprime.
Mitch: Mais si tu avais regardé, tu aurais pu savoir que tu as raté la Science, l'Histoire et la Littérature. Trois matières majeures.
Pacey: Bein oui c'est dommage.
Mitch: Pacey, je ne sais pas trop comment te dire ça, exactement. Mais j'ai eu l'infime honneur et le plaisir de te voir grandir. Et j'avoue que tu es le plus attachant des casse-pieds que j'ai rencontré. Je ne suis pas ton professeur. Je ne suis pas ton conseiller d'éducation. Je suis seulement ton ami. Alors aide-moi un peu, tu veux ? Arrête ton cynisme et écoute moi une seconde. Tu as de gros problèmes.
Pacey: Alors dites-moi ce que je peux y faire?
Mitch: Tu dois rattraper ces cours.
Pacey: Quand ?
Mitch: Tous les jours après l'école.
Pacey: Oh mais j'avais l'intention de trouver un boulot. J'ai besoin d'argent.
Mitch: Non, je ne crois pas que tu m'es compris Pacey. Tu vas devoir bosser comme un fou cette année.
Pacey: Et si je peux pas le faire ?
Mitch: Tu y arriveras. Il faut te concentrer.
Pacey: Et si je ne peux vraiment pas ?
Mitch: Alors en mai prochain, tu verras tes copains avoir leurs diplômes sans toi. Commencer leurs vies sans toi. Ils commenceront à faire des études supérieures. Et toi tu rempileras pour une année au Lycée de Capeside. Qu'est-ce que tu dis de ça ?
Capeside - Gretchen et Pacey visitent une maison en vue de la louer.
Gretchen: Qu'est-ce que tu en penses?
Pacey: Et bein j'en pense que je déteste.
Gretchen: Je trouve ça charmant.
Pacey: Charmant ? Ah c'est sûr si on aime la déco des contes de la Crypte.
Gretchen: Toi tu trouves ça sordide, moi j'y vois un certain potentiel.
Pacey: Oh, non, j'y vois du potentiel aussi. J'y vois le potentiel qu'auront les rats de grignoter nos extrémités pendant notre sommeil.
Gretchen: Ca a besoin d'un coup de peinture et d'une patte féminine.
Pacey: (ils entrent dans la maison) Mmmmm. Faudra pas oublier dire à tous le monde que l'ancien squats des toxicos a été loués.
Gretchen: Pourquoi t'es si rabat-joie aujourd'hui ?
Pacey: C'est ce qui fait mon charme.
Gretchen: Essaie de faire face à la réalité. Nous n'avons pas beaucoup d'argent. Alors le sublime appart dont tu rêvais c'est complètement hors de question. Mais cette maison, bien qu'elle manque du confort le plus élémentaire, rentre très bien dans nos limites budgétaires. Et tu sais ce que ça veut dire ?
Pacey: Je pense que ça veut dire qu'on partagera les commodités avec les cafards ?
Gretchen: Non, ça veut dire qu'on va retaper cette maison et en faire notre nouveau chez nous. Je te le promets.
Pacey: Oui et d'ici là, on devra s'habituer à se brosser les dents avec de l'eau boueuse.
Gretchen: Je vois, tu sembles souffrir d'un sérieux syndrome du premier jour d'école. Le fait d'être en terminale ne te procure pas de plaisir ?
Pacey: Tu vois, c'est marrant que tu me parles de ça. Parce que, je ne suis pas exactement en terminale.
Gretchen: Ah non ? Alors dis-moi où tu es ?
Pacey: Bein ... Je suis nulle part. Je suis en plein nulle part.
Gretchen: Entendu, développe.
Pacey: Bien ... Il semblerait que je me sois débrouillé pour échoué dans trois matières l'an dernier. Ouais, trois. Alors je suis obligé de rattraper ces cours, et de réussir tout les cours de cette année si je veux avoir l'espoir de décrocher le diplôme.
Gretchen: Très bien. Et alors, tu vas le faire. Tu vas travailler très dur cette année, et tu y arriveras. C'est pas si grave que ça. Et Joey, elle en pense quoi ? (il ne répond pas) Tu ne lui a pas dit ? Pourquoi ?
Pacey: Parce que Joey est brillante mais Pacey est un idiot. Et je ne voudrais pas qu'elle s'en aperçoive encore plus, elle le sais déjà assez..
Gretchen: Tu n'es pas un idiot, Pacey. Et quelque chose me dit que les sentiments que Joey a pour toi ne sont pas proportionnels à tes notes. Ecoute, je serais ravi de rester là à te dire que tout ira bien. Mais se serait bien mieux si ça venait d'elle. Alors dis-lui, s'il te plaît ?
Yacht-Club de Capeside - Joey a eu le job, elle est déjà en train de travailler. Un jeune homme l'interpelle.
Jeune homme: S'il vous plaît.
Joey: Je peux vous aider ?
Jeune homme: Je crois qu'on pourrait en débattre longtemps.
Joey: Comme vous le voyez, je n'ai pas trop le temps pour un ping-pong verbal.
Jeune homme: Il y a une demi-heure je suis tombé à vos pieds et j'ai supplié pour avoir un thé glacé et un club sandwich.
Joey: Vous avez raison. Je suis désolée. (elle se dépêche d'aller chercher des pichets - thé glacé et eau)
Jeune homme: Ne vous inquiétez pas, je sais ce que c'est.
Joey: Pardon, mais j'en doute.
Jeune homme: Laissez-moi deviner... Votre petit ami est parti quand vous vous êtes retrouvée enceinte, en laissant sa vieille voiture rouillée posée sur des parpaings dans votre jardin, vous obligeant à laisser tomber les cours et à confier à votre génitrice alcoolique et pas très fiable la garde de votre petit monstre pendant que vous servez vos clients en montant sur vos grands chevaux. Oh, tout ça ne me regarde pas ma chère. Cela dit ça risque de nuire à votre crédibilité.(Joey le regarde) Oh, (rires) voyons, où est votre sens de l'humour ? Je plaisantais. Enfin non, non pas plaisanter. En fait je faisais une d'expérience. Mon père qui est un crétin de classe internationale dit des trucs de ce genre aux employés sans arrêt. Moi je pense toujours : quel idiot ! Ah, c'est vrai après tout, ils vont repartir à la cuisine, et cracher dans son plat. Ou même pire.
Joey: Très amusant. Voulez-vous m'excuser, je vais chercher votre commande.
Jeune homme: (la suivant) Vous le feriez ?
Joey: Je ferais quoi ?
Jeune homme: Cracher dans mon plat.
Joey: Ou même pire.
Jeune homme: Ah, je le savais. Je suis convaincu que vous êtes proche de votre beauté obscure. Merci pour votre sincérité.
Joey: Mais je vous en prie.
Jeune homme: Premier jour de boulot, hein?
Joey: Oui.
Jeune homme: Et ... Dites-moi à quel point vous les détestez déjà ?
Joey: Qui ?
Jeune homme: Les snobs superficiels. Qui allonge des gros billets pour le privilège de se pavaner en présence des autres membres de leur tribu.
Joey: (soupir) Arrêtez les violons. Il n'y a rien qui me touche davantage que la plainte d'un pauvre petit garçon riche. (elle lui tend sa note) Vous voulez signer s'il vous plaît.
Jeune homme: Oui. (Joey prend la note et regarde le nom : 'Owen Ross'. Elle devient nerveuse) Un problème ?
Joey: Votre commande arrive.
Chambre de Dawson - il est assis sur son lit à écouter de la musique, quand Mitch arrive.
Mitch: Tiens, détecterais-je un son provenant de ma génération ?
Dawson: Oui, j'ai voulu offrir une nouvelle chance à l'album des Grateful Dead que vous m'avait offert. Je ne comprends pas. Je n'ai toujours pas la moindre inclination pour l'acide, ou le chanvre indien. Et je n'ai pas l'intention d'incorporer des vêtements embatique dans ma garde robe.
Mitch: Hé, Dawson. Les Grateful Dead s'étaient un phénomène qu'il fallait voir en live avec des milliers de fans fous furieux et des impros incroyables. Ca ne sortira jamais de ton petit casque.
Dawson: Tu n'as jamais l'impression que maman et toi êtes plus cool que je ne le suis?
Mitch: C'est lord à porter, mais on y arrive.
Dawson: C'est bon à savoir.
Mitch: J'ai vu Pacey au Lycée aujourd'hui.
Dawson: Oui, moi aussi.
Mitch: Fallait que je parle avec lui de son entrée du temps de l'année.
Dawson: Mmm.
Mitch: Il a des problèmes, Dawson.
Dawson: Et, en quoi ça me concerne?
Mitch: Et bien, je sais que Pacey est loin d'être la personne que tu préfères en ce moment, mais crois-moi, tu ne penseras pas toujours ça.
Dawson: Je n'en sais rien, papa, j'ai l'impression que c'est une sensation qui dure.
Mitch: Ecoute-moi. Pacey s'est vraiment mis dans une belle galère pour ses études. Et si il n'est pas aidé par ses amis, il pourrait ne pas avoir son diplôme.
Dawson: Mais qu'est-ce que tu veux que moi j'y fasse ?
Mitch: Je n'en sais rien. Mais j'ai toujours été fier du fait que mon fils soit une personne sur qui ses amis peuvent compter quand ils en ont besoin.
Dawson: Papa, ça peut paraître un peut extrême de ma part de ton point de vue d'adulte calme et cool. Mais ça c'est mon monde, tu vois ? C'est ma vie. Mon ancien meilleur ami vit une relation de couple avec la fille que j'aime depuis toujours, depuis que je suis tout petit. Et c'est douloureux. Ca fait si mal que parfois je ne peux plus le supporter. Je crois avoir fait de mon mieux pour aller de l'avant mais, ça ne signifie pas que Pacey puisse encore récolter les fruits de mon amitié, tu comprends ? Il est tout seul. Et je ne peux pas l'aider.
Mitch: Mais peut-être que tu connais quelqu'un qui pourrait.
Chez les McPhee - Andie et Jack sont dans la chambre d'Andie et s'occupent du linge.
Andie: Tu plaisantes ? Lui il veut rompre avec elle ?
Jack: Euh ... Non. Il a dit qu'il voulait prendre du recul.
Andie: Après tout ça ? Après l'avoir poursuivie pendant toute une année scolaire ? Après des actions d'un romantismes échevelées. Après avoir eu un comportement que je qualifierais de honteux qu'un détective professionnel qualifierais de harcèlement, il voudrait prendre du recul ?
Jack: Ouais, mais tu sais ... C'est une nouvelle école, y'a les filles qui le draguent. Il est troublé. Henry est génial, mais après tout il a que 16 ans.
Andie: Les garçons sont vraiment des créatures étranges.
Jack: M'en parle pas.
Andie: Qu'est-ce que tu lui as dit?
Jack: Que j'en parlerai à Jen.
Andie: Non, Jack. Je doute que ce soit une bonne idée. En fait, ça frôle le terrible.
Jack: Pourquoi?
Andie: Parce que, quoiqu'il se passe entre Jen et Henry, ça se passe simplement et exclusivement entre Jen et Henry. Et puis si jamais un garçon voudrait rompre avec moi, et bein j'espèrerais au moins qu'il est un minimum de courage et qu'il le dise lui-même, au lieu d'envoyer un intermédiaire.
Les quais - Joey et Pacey mangent une pizza, assis sur le 'True Love'.
Joey: Ravie que tu es réservé ici pour dîner. Personnellement, je trouve que la nourriture laisse un peu à désirer. Mais, j'aime l'atmosphère. Alors, comment s'est passé ta journée ?
Pacey: Oh, s'était fabuleux.
Joey: Je crois que tu es grincheux parce que nous ne sommes plus au beau milieu de l'Atlantique maintenant.
Pacey: Hé, je peux réussir à faire appareiller ce bébé en quinze minutes maximum. T'as qu'à m'en donner l'ordre. Je te promet que tes problèmes scolaires seront encore là à notre retour.(Il va chercher à boire) Tu bois quelque chose ?
Joey: Non merci. Nos vacances en mer s'était un moment exceptionnelles, mais aujourd'hui c'est aujourd'hui. C'est notre année de terminale. Tu as la moindre idée de ce que ça veut dire?
Pacey: (revenant) Bein ... Si j'avais une voiture, je crois que je pourrais la garer au parking des terminales. Ce serait cool.
Joey: Lis sur mes lèvres, Pacey. Seulement un an. Ensuite, plus de Lycée, plus de bouquins...
Pacey: Plus de Dawson et son regard coquin...
Joey: Et au fait, ton conseiller d'éducation, dis-moi, qu'est-ce qu'il te voulait ?
Pacey : Est-ce qu'on pourrait seulement pour une nuit faire comme tout ces couples, qui dînent paisiblement dans la béatitude d'un silence magique ?
Joey: D'accord. (il lui passe le sel) Merci. Tu veux que je te parle de mon nouveau boulot ?
Pacey: Quel nouveau boulot ?
Joey: Tu es devant la nouvelle serveuse du Yacht-Club de Capeside.
Pacey: Félicitations.
Joey: Cache ta joie, Pacey, je t'en prie.
Pacey: Je ne savais pas que tu avais l'intention de trouver un job.
Joey: Bein si. Enfin, toi, plus que quiconque tu devrais savoir que j'ai besoin de gagner un peu d'argent. C'est vrai sans argent, je suis condamnée à hanter les rues de Capeside pour l'éternité, ce qui est inacceptable. Tu vois je veux pas finir clouer ici.
Pacey: Quand êtes-vous devenue une snob, Mademoiselle Potter?
Joey: De quoi est-ce que tu parles?
Pacey: Qu'est-ce qu'il y a de mal à rester clouer ici ?
Joey: Mais rien.
Pacey: Non, mais c'est vrai, si quelqu'un vit au même endroit toute sa vie ça fait de lui une personne moins intéressante ?
Joey: Non, bien sûr que non.
Pacey: Et si moi je finissais clouer ici ?
Joey: Mais tu n'es pas ce genre de personne.
Pacey: Je ne t'ai pas demandé quelle personne je suis. J'ai dis que si moi je finissais clouer ici ? Je veux savoir si ça me rendrait moins désirable à tes yeux ? (elle ne dit rien) Je crois que j'ai ma réponse.
Joey: Tu peux me dire ce que tu as ?
Pacey: Rien du tout.
Joey: Alors pourquoi tu veux à tout prix qu'on se fâche tout d'un coup ?
Pacey: Mais je ne veux pas qu'on se fâche.
Joey: Si c'est ce que tu cherches. De toute évidence il se passe quelque chose et de toute évidence tu n'as pas envie de m'en parler, mais ça me va, je comprends. Mais,…... Mais ne reste pas assis là à essayer de me faire une stupide scène de ménage simplement pour te sentir mieux.
Pacey: Oui.
Lycée de Capeside - Dawson est en cours, assis à côté d'une place vide. Le professeur fait l'appel.
Professeur: Wagner ?
Wagner: Présent.
Professeur: Wilson ?
Wilson: Présente.
Professeur: Witter ? Witter ? (Dawson regarde la chaise vide, inquiet) Young ?
Young: Présent.
Yacht-club de Capeside - le jeune homme de la dernière fois est assis sur une chaise. Joey arrive.
Joey: Vous désirez autres chose ?
Jeune homme: Et la miss, arrête, qu'est-ce qui te prends ?
Joey: Comment ça ?
Jeune homme: D'abord, tu n'as pas laissé mon verre de thé glacé se vider ne serait-ce qu'à moitié. Ensuite, tu m'as souri et fais des courbettes comme une patiente en psychiatrie. Et le pire de tout, c'est que tu as oublié tout ces petits sarcasmes qui faisaient ton charme hier.
Joey: J'essaye seulement de faire mon boulot.
Jeune homme: Oui, mais au moins, hier tu étais distrayante. Aujourd'hui tu me fais peur. Hé, assied-toi une minute.
Joey: Pourquoi ? (elle s'assoit sur une chaise à côté de lui)
Jeune homme: Je veux te montrer quelque chose.
Joey: Il faut que je regarde quoi ?
Jeune homme: (montre du doigt un groupe de trois personnes) Dis-moi, dis-moi ce que tu vois là.
Joey: Un type en polo qui discute avec Mr et Mme BCBG.
Jeune homme: Barbant ?
Joey: Plutôt.
Jeune homme: Mais si je te disais que le type en polo a des rendez-vous tri-hebdomadaires dans un motel avec Mme BCBG ?
Joey: C'est vrai ?
Jeune homme: Mmm-hmm
Joey: Et Mr BCBG le sait?
Jeune homme: Bien sûr que non. Il est trop occupé à régler sa crise de la quarantaine avec la Pamela Anderson du monsieur, là-bas. (il pointe une femme à la poitrine proéminente)
Joey: Ce sont des vrais ?
Jeune homme: A peine. Sa silicone valley est l'oeuvre de ce monsieur qui est là. Capeside a son docteur liposuccion (il le montre) qui est un barge de haut niveau. Et celle-là, là (montre Mme Valentine - celle qui a interrogé Joey) c'est la pire. Il était une fois, elle fut mariée à un gentlemen de la haute. Un grand manitou de New-York, et le temps lui jouant des tours, il finit par échanger son épouse pour la même en plus jeune. Le divorce a suivi l'adultère d'assez près. D'ailleurs se fut un gros choc dans la vie de cette dame, elle avait vite fait de s'habituer à la fortune. Alors, elle a pris son gamin, et s'est retrouvée un job où elle pouvait fréquenter la belle jet set toute la journée. Et aujourd'hui elle joue dans la catégorie au-dessous . Riche par association.
Joey: Wow, c'est pas étonnant qu'elle soit si vache. Comme vous savez tout ça ?
Jeune homme: Si tu traînes dans les parages assez longtemps, tu absorbes un tas d'informations inutiles. C'est tellement drôle, tous ce beau monde, ils ont plus d'argent que quiconque, et pas une once de classe.
Capeside - nuit. Jack est sur les quais, quand Jen le rejoint.
Jen: Qu'est ce qui t'arrives beau brun ? Alors ? Tu appelles, j'accours, qu'est-ce qu'il y a ?
Jack: J'en sais rien. J'avais envie de te voir.
Jen: Ici ?
Jack: Oui, pourquoi pas?
Jen: Non rien, c'est plutôt romantique ici, non ? Jack essaierais-tu de changer tes infilliations personnelles, parce que si oui, ce n'est pas le moment. Je suis une femme fidèle. (elle s'assoit à côté de lui)
Jack: T'as des nouvelles d'Henry?
Jen: Non. Non. Mais je repensais à ce que tu disais l'autre jour et tu as raison. Je vais lui laisser un peu de temps pour bien s'installer, et on parlera et tout se passera bien.
Jack: Laisse-moi te demander, ce qui se passerait, si ça marchais pas comme ça ?
Jen: Comme quoi ?
Jack: Bein, si vous parliez et que ça se passe pas bien ?
Jen: Et pourquoi ça n'irait pas ?
Jack: Je te le demande c'est tout, enfin... T'as déjà envisagé la possibilité que ça ne fonctionne pas ?
Jen: Et d'où te viens cette idée stupide ?
Jack: De nulle part. Oublie. Laisse tomber, pardon. Dis-moi, et si on allait dîner, tu veux ? (descend de la barrière et commence à partir)
Allez, viens.
Jen: (ne bouge pas) Jack ? Tu as parlé à Henry?
Jack: (se retournant) Oui.
Jen: Alors dis-moi ce qu'il y a ?
Jack: Je m'inquiète pour toi c'est tout.
Jen: Il t'a demandé de me parler ?
Jack: Non. Non. Enfin lui il... Non.
Jen: Jack, est-ce qu'Henry veut rompre avec moi?
Jack: Je, je...
Jen: Et bien il te ment, et toi aussi tu me mens.
Jack: Non, non, je t'en prie.
Jen: (partant) Laisse-moi tranquille.
Potter B&B - la sonnette de la porte retentit. Joey va ouvrir.
Joey: J'y vais ! (ouvre la porte, et Dawson entre)
Dawson: Bonsoir.
Joey: Bonsoir.
Dawson: Il n'est pas trop tard, au moins.
Joey: Oh, non, non, bien sûr que non, entre.
Dawson: Merci (lui tend des CDs) Je voulais te rendre ça.
Joey: Tu te moques de moi ?
Dawson: Non, non, je rangeais ma collection de CD pour jeter les souvenirs les plus embarrassants de mes années pré-pubaires. Je suis tombé sur tes disques de Counting Crows.
Joey: Dawson, tu me les as empruntés il y a au moins trois ans.
Dawson: Oui, oui, je sais. Excuse-moi pour mon manque flagrant d'élégance.
Joey: (lui montre un verre qu'elle est en train de remplir) T'en veux ?
Dawson: Non. Je, ... faut que j'y aille.
Joey: Pourquoi ?
Dawson: Parce que ça ne me regarde pas.
Joey: Mais quoi ?
Dawson: Pacey.
Joey: Je comprends pas, tu pourrais m'expliquer Dawson.
Dawson: Non, non. Tu n'as qu'à lui parler, d'accord ?
Joey: De quoi ?
Dawson: Du Lycée. Il a des problèmes.
Joey: Qu'est-ce que tu veux dire ?
Dawson: Il n'est pas venu en cours aujourd'hui, et s'il ne fait pas attention, il aura des ennuis. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi je me soucie de se qui peut lui arriver, mais... Je suis venu, et si quelqu'un ici peut l'aider, c'est toi, alors...
Joey: Sans te vexer Dawson, tu ne croies pas que si Pacey avait de gros ennuis, il m'en aurait parlé ?
Dawson: Non, j'en doute.
Joey: Pourquoi ?
Dawson: Tu ne comprends pas ? Quand tu aimes une personne, tu veux qu'elle soit fière de toi. Tu voudrais qu'elle croit qu'il n'y a rien au monde que tu sois incapable de faire. Et l'idée de la décevoir ça te détruit. (après une longue pause) Bonne nuit. (il s'en va)
Chez Pacey et Gretchen - Pacey est sous le porche. La baie s'ouvre et Gretchen en sort.
Gretchen: Il est là. Essaie de ne pas le brusquer. (Joey sort à son tour, Gretchen rentre dans la maison et ferme la baie)
Pacey: Ah, voilà ma fiancée.
Joey: (refusant qu'il la prenne dans ses bras, et le poussant) Pourquoi tu n'étais pas en cours aujourd'hui ? Pourquoi est-ce que tu risque de redoubler ? Pourquoi il a fallu que je l'apprenne par Dawson ? Pourquoi Dawson en sait plus sur ta vie que moi, Pacey ?
Pacey: Parce que, le père Leery a lâché le morceau apparemment. Et je parie que le fils était fou de joie de recevoir cette bonne nouvelle...
Joey: Non, non, je veux que tu t'en tiennes au fait s'il te plaît.
Pacey: Non c'est vrai, je suis sûr qu'il était ravi d'apprendre ça. Maintenant il salive, et il se prépare à venir me voir dans le seul but de me balancer le traditionnel 'Je te l'avais dit'.
Joey: Tu délires ou quoi ? Dawson n'a rien à voir avec ça, et tu le sais.
Pacey: C'est ça.
Joey: Tu imagines à quel point c'est insultant de savoir que j'apparaît en dernier sur ta liste de personnes à contacter en cas d'urgence ?
Pacey: Joey, c'est pas si grave, tu sais. Je vais m'en sortir
Joey: Ah oui, c'est une très bonne solution de rater l'école pour s'en sortir ? Pourquoi est-ce que ça me surprend encore ?
Pacey: Je peux savoir ce que t'as voulu dire par là ?
Joey: Exactement ce que j'ai dit. C'est toujours comme ça que tu gères tout. Tu prends la fuite. Tu files à l'anglaise à chaque fois.
Pacey: Alors ça doit être pour ça que je suis un loser.
Joey: Non, t'es pas un loser, voyons. Je n'ai pas passé mon été avec un loser. A construire ce que je croyais être une base géniale pour une relation. Je croyais qu'on formait une bonne équipe. De toute évidence, je me suis complètement trompée.
Chez Pacey et Gretchen - Pacey est endormi sur le canapé, sous une couverture. Gretchen vient s'asseoir à côté de lui.
Gretchen: Je veux que tu te lèves, que tu prennes une douche, que tu enfiles ta plus belle chemise, et que tu files faire des excuses à te petite amie.
Pacey: Tu crois pas que tu pourrais me laisser seul ?
Gretchen: Pacey, cette fille est super et en toute bonne conscience je refuse de te laisser tout gâcher parce que tu as la trouille.
Pacey: Mais de quoi est-ce que tu me parles ? J'ai pas la trouille.
Gretchen: Autant qu'une petite fille.
Pacey: Qu'est-ce que t'en sais? (enlève sa couverture)
Gretchen: Si tu ne fais pas attention, tu vas saboter cette relation avant même qu'elle ait une chance de mûrir convenablement.
Pacey: Je vais la saboter, c'est ça, hein ? Je pense que tu regardes un peu trop de talk-shows. (se lève et va dans la cuisine)
Gretchen: Je suis très sérieuse, petit frère.
Pacey: (se dirige vers le frigo) Mais qu'est-ce que t'espères ? J'ai du écouter en stéréo toute ma vie, mon père et mon frère me répéter à quel point je suis stupide. C'est normal que je me considère comme un nul parfois (il boit le jus d'orange à même la bouteille, puis attrape un truc à manger)
Gretchen: Tu as raison, ce sont des idiots. Pas un pour rattraper l'autre. Mais il faut t'en remettre. Papa et Doug ont déjà tellement de problèmes entre eux, que même toi tu devrais avoir pitié d'eux. Et c'est pas ton problème.
Pacey: Oh, je t'en prie, dis-moi grand oracle de Capeside, quel est mon problème ?
Gretchen: Ton problème c'est Dawson. Et ne me dis pas que tu ne l'entends pas sans arrêt. Qui murmure à ton oreille, qu'il te répète que tu n'es pas assez bien. Mais ce n'est qu'un fantôme, Pacey. C'est toi qu'elle a choisi. Et aujourd'hui tu dois faire avec.
Yacht-Club de Capeside - Mme Valentine est assise dans la salle à manger, et regarde des reçus. Joey arrive.
Joey: Vous vouliez me voir?
Mme Valentine: Asseyez-vous, mademoiselle Potter. Je viens de jeter un oeil aux reçus d'hier et j'ai vu que deux de ces petits papiers avaient été signé par Owen Ross.
Joey: C'est juste.
Mme Valentine: Bien que ayez dis être une amie de la famille?
Joey: Je le suis, oui.
Mme Valentine: Mais si vous êtes leur amie, vous devriez savoir que lui et sa famille sont à Paris jusqu'au premier janvier ?
Joey: Mais tout ça ne veut rien dire.
Mme Valentine: Non, en effet.
Joey: Mme Valentine, il était là, je l'ai servi, il a même été très impoli.
Mme Valentine: Oui, Je ne suis pas sûr que ça puisse fonctionner, mademoiselle Potter.
Jeune homme/Dru: (Le jeune homme de la dernière fois arrive) En fait, maman, le fils Ross était bien ici. (Joey le regarde, confuse)
Mme Valentine: Dru, chéri, je suis en pleine conversation.
Jeune homme/Dru: Je sais maman, mais tu ne m'as peut-être pas entendu. Owen Ross, il était là. Je l'ai vu, de mes yeux. Et j'ai vu Joey le servir. Et je crois que tu pourrais la féliciter pour la façon dont elle s'en est sorti parce que, ce gars là il peut-être parfois difficile à gérer. (Joey n'en croit pas ses yeux)
Yacht-Club de Capeside - Dru lave un bateau sur les quais. Joey arrive.
Joey: Qu'est-ce qui vient de se passer ?
Dru: Ha, évite de m'agresser, s'il te plaît. Je crois que je viens de te sauver ton boulot.
Joey: Je peux savoir qui tu es ?
Dru: Dru. Dru Valentine.
Joey: Mme Valentine, c'est ta mère ?
Dru: Dis-donc, tu comprends vite.
Joey: Mais t'as dit des choses horribles sur elle.
Dru: Et ça ne les rend pas moins vraies.
Joey: Tu m'as menti.
Dru: Je corrige. Je m'amusais avec toi.
Joey: Pourquoi ?
Dru: C'était marrant. Ma mère m'a parlé de la nouvelle. Celle qui était une amie de la famille Ross. Rien qu'à te regarder, j'ai su que tu avais raconté des cracs pour avoir ce job. C'est d'ailleurs, ce qui m'a plût chez toi.
Joey: T'es bizarre.
Dru: Bon, d'accord. Je ne suis pas celui que je prétendais être. Et alors, je suis bien plus amusant.
Quais - Dawson essaye de réconforter Jen.
Dawson: C'est normal d'avoir mal, Jen.
Jen: Je n'ai pas mal, Dawson. Le seul vrai petit ami que je n'ai jamais eu a demandé l'aide de mon meilleur ami pour me larguer, et..., je suis en colère, c'est tout.
Dawson: Fais-moi confiance, moi qui était en colère après le monde entier au printemps, je peux te dire que ça n'en vaut pas la peine. Ca peut te faire oublier ta douleur, mais en fait, ce n'est qu'une distraction. La vérité, c'est que même en t'y prenant bien, aimer quelqu'un ça fait mal. Et plus tôt tu accepteras d'avoir mal, plus tôt tu pourras aimer encore.
Jen: (riant) Dawson, je n'ai pas besoin d'une de tes petites conférences.
Dawson: (riant) Je voulais te renvoyer l'ascenseur, c'est tout.
Jen: Pourquoi ?
Dawson: Tu as joué les grande sage avec moi assez souvent pour ça, alors...
Jen: Si je t'ai ennuyé, pourquoi est-ce que tu ne m'as pas noyé en pleine mer ?
Dawson: Bein ... Parce que tu m'as aidée à surmonter le pire. J'ai appris beaucoup avec toi, Jen.
Jen: Ah oui, du genre, comment entrer dans sa vie d'adulte en dépression nerveuse ?
Dawson: Non, non, c'est toi qui m'a appris que l'amour ça peut faire mal. Que nos sentiments changent, que les passions meurent, que les partenaires vont et viennent. Mais malgré tout ça, une chose demeure sacrée. C'est l'amitié, et j'en suis certain, parce que... je suis sûr que sans vous, cet été aurait vraiment tourné à la déprime complète pour moi.
Jen: Pourquoi tu es aussi sérieux ? C'est atroce, je te jure. Ca me donne envie de te noyer dans la crique.
Dawson: Ca fait partie de mon charme. (Jack arrive) Ce qui est marrant avec les amis. C'est que parfois ils t'apportent la pire des nouvelle, mais c'est toujours avec la meilleure intention. Jack.
Jack: Salut.
Dawson: Enfin te voilà ! Je te confie Jen ?
Jack: Pas de problème.
Dawson: A plus tard.
Jack: Ouais.
Jen: Je crois que je te dois des excuses.
Jack: Non, ça tu vois, ça devrait être ma réplique.
Jen: Tu es désolé, je suis désolée. Quelqu'un est toujours désolé. C'est vrai toutes les relations accumulent un " je suis désolé " après l'autre, et ça abouti à un énorme " je suis désolé " final.
Jack: On dirait qu'une jeune fille se noie avec facilité dans un océan d'auto complaisance.
Jen: Les gens qui viennent de se faire plaquer peuvent bien s'apitoyer un peu sur eux-même.
Jack: Je suis vraiment désolé, Jen.
Jen: Moi aussi. Je suis désolée d'avoir tué le messager. Mais je n'avais pas besoin que tu viennes m'annoncer la mauvaise nouvelle. J'avais besoin de ton épaule pour pleurer.
Jack: Alors viens. (il la prend dans ses bras) Mieux vaut tard que jamais.
Quais - Joey est assise et attend Pacey.
Pacey: Voilà ma fiancée. (Joey ne le regarde pas) Tu m'aimes pas tellement en ce moment, hein ?
Joey: (finit par le regarder) Pas tellement non.
Pacey: Je voulais te dire que j'ai parlé à ma soeur, et elle m'a dit que c'était peut-être une bonne idée de discuter de ses problèmes avec sa petite amie.
Joey: C'est chouette de voir que quelqu'un de la famille Witter a plus d'un neurone.
Pacey: Tu ne me rendras pas les choses faciles. (Joey ne regarde pas Pacey mais fait une moue du genre "t'as tout compris") D'accord. Alors je commence où ?
Joey: Par où tu veux.
Pacey: Bein ... Je devrais probablement commencer par te dire, que toi, Joséphine Potter, tu as fait de moi une épave. Je dis ça dans le meilleur sens du mot évidemment, mais avec toi je suis comme une épave, parce que tu vois je suis tombé amoureux de toi, en sachant qu'il n'y avait pas la moindre possibilité de pouvoir être avec toi. En sachant pertinemment qu'une partie de ton coeur serait toujours plus ou moins obsédée par notre ami ... Dawson. Et j'avoue que je m'étais assez bien habitué. Jusqu'au moment où t'as préféré me choisir moi. Parce que là, tu lui as fait la surprise de sa vie. Et moi j'ai eu tout ce que je voulais, et depuis ce jour-là, je ne suis qu'une épave.
Joey: Pourquoi ?
Pacey: Parce que, maintenant tout ce que je peux faire c'est attendre le revers de la médaille. Tu vois j'attends que tu réalises que tu as fait une énorme erreur. J'attends que tu réalises à quel point je peux me montrer décevant. Et j'attends que tu réalises que Dawson est le garçon avec qui tu veux vraiment être.
Joey: Pacey, qu'est-ce que Dawson a à voir avec le fait que tu te plantes au Lycée ?
Pacey: Bein ... Rien et... tout. (s'assoit à côté de Joey) Dawson Leery n'aurait jamais échoué aussi lamentablement que moi, Joey. Ca ne serait jamais arrivé, tu le sais.
Joey: Tu as raison. Tu sais ce que Dawson n'aurait jamais fait ? Jamais il ne m'aurait inspiré l'envie de m'enfuir avec lui pour l'été. Ca ne serait jamais arrivé. Et tu le sais. Elles ont été magiques nos vacances. Nous avons partagé des choses que je me rappellerai pour le reste de ma vie. Tu ne t'en rend pas compte ? Nous créons notre propre histoire. Une histoire qui n'a rien à voir avec Dawson.
Pacey: C'est une jolie façon de voir les choses.
Joey: Oui. Tu sais c'est là que les choses deviennent difficiles.
Pacey: Qu'est-ce que tu veux dire ?
Joey: Nous avons passé trois mois en mer, mais nous n'avons pas croisé une seule tempête. En fait, on s'est enfui. Nous avons crée notre propre réalité et c'était si merveilleux...
Pacey: Mais ça ne pouvait pas durer pour toujours.
Joey: Ca ne devait pas. Mais une relation de couple ce n'est pas une romantique petite croisière d'été. Ce sont les détails qui nous définirons. Les moments.
Pacey: D'accord. Joey, j'ai... vraiment la trouille. Je crois que j'ai fait des bêtises et que je vais redoubler la terminale. J'ai besoin que tu m'aides. Vraiment besoin. (Il pleure)
Joey: C'est tout ce que tu avais à dire, plus rien d'autre.
Pacey: C'est facile à dire pour toi. (Il pose sa tête sur son épaule, puis elle prend son visage dans ses mains)
Joey: Peu importe ce que ça nous coûtera, on va s'en sortir. D'accord, je te promet que tout ira bien, c'est juré.
Pacey: Comment tu peux en être sûre?
Joey: Je ne partirais nulle part sans toi. (Ils s'embrassent)
Pacey: Potter ?
Joey: Oui ?
Pacey: Comment ça se fait que tu sois plus intelligente que moi?
Joey: Je ne suis pas beaucoup plus intelligente que toi. Il se trouve seulement que tu es émotionnellement retardé.
Pacey: C'est tout ?
Joey: Oui.
Pacey: Ahh, ça m'enlève un poids. (attrapant sa main et la tirant vers lui) On va finir la nuit quelque part.
Joey: Voilà qui est romantique. (ils partent main dans la main)
Pacey: Tu es bien trop cynique pour mes tentatives romantiques. (il attrape sa main pour passer son bras autour de son épaule)
Joey: Ca ne veut pas dire que tu es dispensé d'essayer.
Pacey: Ahh, voyons, tu m'aimes.
Joey: Tu m'énerves. (il l'embrasse)
Un grand merci à Olivia pour ce script !