Dans les couloirs du lycée...(un élève arrive en courant)
L'élève : Hey les mecs, c'est complètement fou, venez voir la piscine, c'est complètement fou !
Tous les élèves se précipitent autour de la piscine...ils rigolent...
Joey (regardant vers la piscine): Bein dis donc, quel exploit !
Le proviseur et Mitch Leery arrivent à leur tour près du bassin. On découvre un bâteau dans la piscine et un chien sur le bâteau.
Mitch : Wouha...qu'est ce que c'est que ça ?
Le proviseur : Ca, c'est mon bâteau...et mon chien !
Des élèves sautent à l'eau pour ramenner le bâteau près du bord.
Jack : Qui a pu faire un truc pareil ?
Dawson (en riant) : J'aurai adoré avoir l'idée !
Joey : Dawson, bien que nous te reconnaissons tous un énorme potentiel de farceur, ce gag se situe à un autre niveau.
Le chien descent du bâteau
Le proviseur : Chester, ici !
Le chien se met devant Jack et aboie
Le proviseur : Chester !
Jack à l'air embarrassé...le chien reste devant lui.
Le proviseur : Connaissez-vous ce chien Mr MacPhee ?
Jack : Non.
Générique
Couloir du lycée
Une voix se fait entendre dans les hauts parleurs : « Les élèves dont les noms suivent sont priés de se pésenter immédiatement au bureau du proviseur. Jack MacPhee, John Testrin, Dawson Leery, Dave Mosun et Pacey Witter ».
Bureau du proviseur (Mitch Leery et le proviseur interroge les élèves les uns après les autres, en commençant par Pacey)
Le proviseur : J'ai procédé par élimination. Vous faites parti des heureux élus que je soupçonne toujours d'être un des auteurs du crime. Bien, alors, manière douce ou manière forte ? A vous de voir Mr Witter.
Pacey : Heuu...et bien étant donné que je ne vois pas du tout à quel crime vous faites hallusion, je préfère qu'on y aille doucement.
Dawson à pris la place de Pacey.
Dawson : Si je comprends bien, je suis accusé...
Mitch : Je suis la dernière personne qui pourrai te soupçonner d'avoir commis une pareille idiotie, mais tu peux aussi concevoir que je n'avais pas d'autre solution que celle de te faire venir ici.
Jack se retrouve à la place de « l'accusé ».
Jack : C'est ça, j'ai été dénoncé par le chien !
Retour sur Pacey.
Mitch : Nous ne sommes pas tes ennemis Pacey. Mais nous devons à tout prix percer ce mystère, et certains éléments nous ont amennés à voir en toi un éventuel suspect.
Retour sur Dawson.
Dawson : Est-ce que tu pourrais m'en citer un s'il te plait ?
Mitch : Et bien, vu que tu es mon fils Dawson, il est tout à fait légitime de penser que tu es accés à mon trousseau de clés...celles du lycée entre autre. Et ce n'est pas le cas de tout le monde.
Retour sur Pacey.
Le proviseur : Mr Witter, je suis au courant, comme tout Capside, de la fin tragique de votre voilier le True Love. Et je me suis dit que vous deviez toujours avoir accés à la zone d'hivernage du Yack Club, où mon bâteau séjournait au moment de son kidnapping, si je puis m'exprimer ainsi.
Retour sur Jack.
Le proviseur : Chester a été enlevé entre 10h du matin, heure à laquelle Mme Pesquin l'a mis dans le jardin après son petit déjeuner, et 12h lorsqu'elle à constaté sa disparition. Tout ce que nous attendons, c'est que vous nous disiez où vous vous trouviez, et en compagnie de qui, hier matin ?
Fash-back sur la matinée de la veille...Jack est devant chez Jen avec un bouquet de fleur à la main.
Jack : Allez Jen...Jen, sois cool, ouvre s'il te plait !
Jen sort dans la véranda.
Jen : Oh...je dors encore moi...et dans mon rêve tu étais hétérosexuel !
Jack (regardant les fleurs) : Elles sont pour ta grand-mère ! Tu ouvres s'il te plait ? J'ai dix fois mieux pour toi.
Jen ouvre la porte de la véranda et laisse entrer Jack.
Jen : Sérieux ?
Jack : Ouais !
Jen : Qu'est ce qui peut-être dix fois mieux qu'un beau jeune homme avec un bouquet de fleurs à la main ?
Jack : J'ai vu les gens de l'encadrement, le service qui s'occupe du travail que tu dois faire dans l'intérêt de la communauté. (Jen baille) Je leur ai demandé s'ils accepteraient que tu viennes travailler pour moi au sein de mon équipe de football.
Jen : Qu'est ce qu'ils ont dit ?
Jack : Ils ont dit textuellement que fournir ce genre d'encadrement à de jeunes enfants était le genre d'activité dont une jeune fille dans ton genre à besoin pour reprendre le droit chemin. (il rit)
Jen : Je suis plus compétente pour ramasser des papiers gras sur l'autoroute que pour éduquer des enfants.
Jack : Oh, s'il te plait...je suis largué tout seul. Avant j'avais Andie, mais maintenant je suis débordé. Les parents n'en parlons pas, ils ne me sont d'aucun secours. Et comme si ça ne suffisait pas, le gardien de but s'est cassé la jambe hier en voulant plonger dans sa piscine du haut du toit.
Jen : Bon d'accord, d'accord ! Un tel désaroi ne peut pas me laisser froide. Je t'aiderai !
Jack : Tu es une déesse ! (lui donnant les fleurs) Donnes-les lui quand elle rentrera de l'église.
Jen : Oui.
Jack : Hé, Jen...prépares-toi, je vais revenir te chercher à une heure moins le quart.
Jen : Où tu vas ? Restes ! Je peux faire des œufs brouillés si tu veux.
Jack : J'ai un rendez-vous...heu...avec Drue à la quincaillerie.
Jen : Qu'est ce que tu vas faire avec Drue à la quincaillerie ?
Jack : Trop longue histoire. Un truc carmique. C'est...faut que je file !
Bureau du proviseur (avec Pacey)
Le proviseur : Vous dites que vous n'etes pas l'auteur du canular ? Très bien, prouvez-le moi ! J'ai besoin d'être convaincu. Je veux connaître en détails et au plus vite votre emploi du temps d'hier.
Pacey : Qu'est ce que j'ai fait hier ? Attendez, où est ce que j'étais ?
Flash-back sur la journée de la veille. Pacey et Joey sont contre une voiture de police, ils s'embrassent.
Joey : Hé, Pacey, tu es tombé dans le panneau, tu t'es fait avoir !
Pacey : Non, je ne suis pas tombé dans le panneau. J'ai seulement éprouvé le besoin d'étudier la question à fond.
Joey : Ca fait 5 ans que ton frère te mets la pression et qu'il veut que tu patrouille une journée avec lui pour te familiariser avec ce travail. Toi, ce que tu faisait jusqu'ici, c'était la sourde oreille. Et tout à coup, tu passes je ne sais quel test d'aptitude, t'es scotché devant la télé à regarder en boucle des séries polocières, et te voilà enfin près à le suivre aujourd'hui.
Pacey : Tu me trouves pas sexy en uniforme ?
Joey : Heu...là t'es un peu hors sujet !
Pacey : J'suis pas du tout d'accord. (Doug arrive) Bon, un petit baiser avant que je ne t'abandonne pour la jungle d'asphalte (il embrasse Joey).
Joey : Je prierai pour ton salut chéri ! (Pacey sourit, Joey s'adresse alors à Doug) Bonjour !
Doug : Salut Joey !
Joey : Je te le confie Doug. Prends en bien soin. Et profites-en pour lui parler d'homme à homme.
Pacey : Y'a des expressions à ne pas employer avec lui...genre « homme à homme ».
Doug : Ah, ah ! J'suis mort de rire. Montes, on a pas le temps.
Bureau du proviseur (avec Dawson)
Dawson (à son père) : Qu'est ce que tu as à me dévisager comme ça ?
Mitch : Quand je me suis levé hier matin, tu étais déjà sortis !
Dawson : Ce qui prouverai que j'ai kidnappé Chester ? (il rit) On sent un peu trop l'influence de « New York Police Blues » dans cet interrogatoire. (Mitch soupire) Heu, d'accord, ce matin maman m'a déposé...
Flash-back sur la matinée de la veille. Mme Leery et Dawson sont dans la voiture devant chez Mr Brooks.
Mme Leery : Rentre à la maison dès que tu peux. Tu dois retrouver les clés de la voiture de ton père. Inutile de mentir, c'est toi qui les avais.
Dawson : Ces clés, je les avais hier soir en rentrant du cinéma, je les avais avant de sortir, je les ais...oui, je les ais prises...enfin, je crois.
Mme Leery : Crois ce que tu veux et retrouves-les vite avant qu'il s'en rende compte.
Dawson descend de la voiture.
Dawson : A plus tard.
Mme Leery : Excellente journée. (elle part)
Mr Brooks sort de chez lui.
Dawson : Vous avez un job pour moi ?
Mr Brooks : J'ai un bureau où j'entrepose des archives et ma paperasse. Il a besoin d'un sérieux coup de propre.
Dawson : D'accord mais cette fois ça ne sera pas gratuit.
Mr Brooks : Excusez-moi ?
Dawson : J'ai honnoré ma dette. J'ai repeint votre maison, j'ai repeint votre cloture, votre bâteau a été réparé, c'est finit. Je nettoierai ce bureau mais vous me paierai mes heures.
Mr Brooks : Non !
Dawson : Très bien. (il s'éloigne de la maison)
Mr Brooks : Je vous paierai ce que vous valez (Dawson se retourne vers lui)...Pas cher ! (Dawson sourit et se dirige vers la maison).
Bureau du proviseur (avec Jack)
Jack : J'avais un travail à rendre en chimie avec Drue Valentine, vous voyez qui c'est ? On a dû aller à la quincaillerie pour se procurer du matériel.
Flash-back à la quincaillerie la veille.
Drue : Tu peux pas savoir à quel point j'apprécie cette main tendue Jack, c'est touchant. A vrai dire, j'étais persuadé que tu me tenais en partie responsable de l'incident avec ta sœur.
Jack : Mais non. Tiens, va chercher de la peinture.
Drue : Quelle peinture ?
Jack : La peinture, pour le travail qu'on doit rendre. Reviens sur terre Drue ! Ok, tu vas chercher un pot et ensuite tu passes à la caisse s'il te plait.
Drue : Pourquoi pas toi ?
Jack : Et bien parce qu'une de nos cages de foot est en mauvais état, le filet est plein de trous. Et si je le répare pas, personne d'autre ne s'y collera.
Drue : Ca doit faire drôle !
Jack : Quoi ?
Drue : D'être aussi altruiste !
Bureau du proviseur (avec Pacey)
Le proviseur : Où etes vous allez avec l'officier Witter ?
Pacey : Avec mon frère vous voulez dire ? A votre avis ?
Flash-back...Doug et Pacey sont en train de manger des donuts dans un snak-bar
Pacey : C'est pas croyable, j'en reviens pas, c'est fou !
Doug : ne juge pas un livre dès la première page. Tu n' encore rien vu, tu vas en apprendre plus qu'en regardant tes séries policières débiles, crois-moi !
Pacey : Ah ouais ?
Doug (la bouche pleine) : Hm, hm...
Pacey : Va falloir que je prenne des forces (il mange).
Bureau du proviseur (avec Dawson)
Dawson : J'ai rien a ajouter, j'ai passé la fin de la matinée seul à ranger.
Flash-back : on voit Dawson qui porte des cartons pleins de poussière chez Mr Brooks. Il trouve un livre où il voit une photo de Mr Brooks quand il était jeunre. Il lit à haute voix ce qui est inscrit sous la photo.
Dawson : Arthur Isaac Brooks. Football, marathon, journal, art dramatique. A pour ambition de devenir un grand cinéaste à Hollywood. (rêveur, il répète)...à Hollywood.
Bureau du proviseur (avec Dawson toujours)
Mitch : Dawson, à mon avis, il serait utile de revenir un instant sur un certain pact avec Pacey.
Dawson (riant) : C'était il y a 4 ans !
Le proviseur : Un pact ? Quoi, quel pact ?
Dawson : En milieu d'année scolaire, quelques séniors avaient monté un canular...mais c'était nul, ils avaient tagué les casiers et saccagé le parking. C'était lamentable. Pacey et moi on s'était juré de se surpasser le moment venu. On s'était dit qu'on ferait un truc bien, le nec plus ulltra de la blague. On en a parlé pendant des années.
Le proviseur : Donc, ce canular, c'est vous ?
Dawson : Non, ce n'est pas moi. Et ma relation avec Pacey n'est guerre propice à la rigolade ces temps-ci. (Il regarde son père) Mais c'est bizarre, j'avais oublié ce pact jusqu'à que tu...(il s'arrête)
Le proviseur : Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ?
Dawson : Je n'ai rien à voir dans cette histoire, mais je ne peux pas parler pour Pacey.
Toujours dans le bureau...Jack est à la place de Dawson.
Mitch : Donc, tu es passé prendre Jen vers une heure moins le quart ?
Jack : Hm,hm...je crois oui...c'est ce que j'ai dis ?
Mitch : Quand etes-vous arrivés au parc ?
Jack : Hm, je sais pas. Une heure trente...trente cinq...trente six...
Flash-back au parc la veille. On y voit Jack et Jen près d'une cage de foot qu'il essaie de réparer.
Jack (à Jen qui marche sur le filet) : Enlèves ton pied ! (il lui montre comment attacher le filet) Tu rentres ce crochet...
Jen : J'ai compris c'est bon ! (elle accroche le filet)
Jack : D'accord, vas-y.
Jen : J'y arriverai.
Jack : Bon, j'ai un détail à régler...(il s'éloigne un peu et appelle Molly) Molly, tu viens et au pas de course.
Molly : Qu'est ce que j'ai fait ?
Jack : Rien, rien. Détends-toi, décompresse.
Molly : Qu'est ce que tu veux ?
Jack : Voilà, j'ai une bonne nouvelle pour toi. Après avoir observé tout les membres de notre équipe, j'ai décidé de te proposer le poste de gardien laissé vacant par Kip, le plongeur fou.
Molly : Offre unique ? Genre «à prendre ou à laisser» ?
Jack : C'est ça ! Bon, bein...c'est...enfin heu...tu...
Molly : Merci Jack, c'est gentil mais c'est non, sans façon.
Jack : Hein ? Mais comment ça «non sans façon» ?
Molly : J'préfère qu'on change rien.
Jack : Oui mais être goal c'est...
Molly : Je suis arrière gauche. J'adore jouer à ce poste. Je veux rester arrière gauche, ça me plait d'être là, d'accord !
Jack : D'accord.
Molly s'éloigne. Jen, qui était tout proche, à tout entendu.
Jen : Elle est craquante. Elle m'amuse. Quand je l'entends je me revoit gamine à son âge.
Jack : Oh, elle sait que les garçons vont lui faire une vie d'enfer si je la met dans les buts.
Jen : Les gens comme Molly et moi ont tendance à choisir le calme dans la vie. On ne recherche pas la gloire, on aime rester tranquille dans notre coin.
Jack : Ouais.
Jen : Sauf bien sur si...
Jack : Sauf si quoi ?
Jen : Si on nous cherche des poux dans la tête.
Bureau du proviseur (avec Pacey)
Le proviseur (tapant du poing sur la table) : Maintenant, cessont de tourner autour du pot. Mon bâteau à discrètement été sorti de la zone d'hivernage derrière le Yacht Club entre 00h30 et 5h15. Après enquête, tout indique que vous etes le seul élève sénior à avoir accés à la fameuse zone d'hivernage.
Pacey : Où avez-vous enquété précisément ?
Le proviseur : C'est moi qui pose les questions ici Mr Witter.
Pacey : Bon, d'accord, je vais tout vous dire. Je vous préviens, ça va être mortel, mais alors...
Flash-back sur la veille. Pacey est en patrouille avec son frère.
Pacey : Doug ?
Doug : Oui.
Pacey : Ca te laisse pas songeur parfois, quand t'es assis dans ta voiture de flic, posté au bord de la route avec ton flingue et ton radar...dépité de voir que les trois voitures qui sont passées en quatre heures respectaient le code de la route ? Tu te demandes jamais à quoi tu sert dans ce monde et ce que tu as fais de ta vie ?
Doug : Excuses-moi ?
Pacey : Bein je rigole pas. Toi qui rêvais de devenir le nouvel inspecteur Harry ou la réplique d'Elliot Ness, t'es rien, personne. Au mieux t'es le flic le plus ringuard de ce patelin. C'est quoi ce destin ?
Doug : Question, est-ce que tu poursuis un but précis là ?
Pacey (un peu géné) : Heu...non. Non, non, pas vraiment non. Je suis déconcerté par ce que je vois.
Flash-back sur Dawson qui trie toujours des cartons chez Mr Brooks. On entends en arrière plan l'interrogatoire dans le bureau.
Le proviseur : Donc, à midi, vous étiez toujours chez Arthur Brooks ?
Dawson : Je confirme. Et à 12h30, j'étais plus que décidé à déserter les lieux.
On entend un klaxon. Gretchen est en voiture devant chez Mr Brooks. Dawson sort.
Mr Brooks : Où allez-vous comme ça ?
Dawson : Oh, je rentre. J'ai fini pour aujourd'hui.
Mr Brooks : Ah oui, sans blague ? Si vous croyez que vous pouvez empocher l'argent et filer pour aller fricoter avec votre dulcinée, vous vous trompez !
Dawson : Ce n'est pas ma dulcinée.
Mr Brooks : Si vous n'etes pas revenu dans trois heures, je ne vous paierai pas.
Dawson monte en voiture avec Gretchen.
Gretchen : Ta maman avait à faire au restaurant, elle m'a délégué.
Dawson : Oh, c'est juste pour me rendre service.
Gretchen : Oh, j'ai pas dis ça. (parlant de Mr Brooks) Qu'est ce qu'il voulait exactement ?
Dawson : Prouver qu'il a bien l'intention de rester un vieil homme indigne.
Bureau du proviseur (avec Jack)
Jack : Jen avait l'air de bien connaître la psychologie des enfants. L'entrainement était terminé et les enfants avaient deux heures de détente avant la rencontre et je ne voulais pas lacher...c'est la petite Molly que je voulais comme goal.
Flash-back au terrain de football la veille.
Jack : Molly...Molly vient voir. (elle arrive près de lui) Il te reste des quartiers d'orange ?
Molly : Un seul. Billy a pris l'autre et après il l'a écrabouillé dans la terre ce gros nul !
Jack : Ouais, Billy est un crétin !
Molly : Il verra quand j'aurai 17 ans et que je serai grande, il regrettera drôlement de m'avoir embêté.
Jack : Molly, c'est pas l'âge qui compte. Et grande ou petite, il s'en fiche. Ces garçons ne te respecte que si tu force leur respect.
Molly : Oui, et comment il faut que je m'y prenne ?
Jack : Ecoutes bien, il faut d'abord que tu te fasses confiance, tu comprends ! Si tu y arrives, si tu es persuadée que tu es aussi douée qu'eux, je te garantie que ça s'arrangera tout seul. C'est la seule marche à suivre.
Molly : Tu l'a trouvé ton goal ?
Jack : Non.
Molly : Elle tiens toujours ton offre ?
Jack : Et comment !
Molly : Ok, marché conclu ! Jack, tu as mis le paquet là, hein, drôlement ! Mais j'dis rien parce que tu as raison. Et je ne suis pas idiote, je t'ai vu venir...attention.
Jack : Maintenant faut voir venir les ballons !
Flash-back devant la maison des Leery. Drue est assis sur les marches devant la porte. Dawson arrive en voiture avec Gretchen.
Gretchen (voyant Drue) : Pourquoi à chaque fois que je croise ce lascar je pense à DarkVador ? C'est curieux ça !
Dawson (riant) : Faut être gentil avec lui.
Gretchen : J'veux pas être cruelle mais...pourquoi faire ?
Dawson : Décision carmique on va dire. Merci en tout cas.
Gretchen : Je rends service à ma patronne.
Dawson rigole, sort de la voiture et se dirige vers Drue.
Dawson : On se rencontre partout dis donc !
Drue : C'est ça les petites villes.
Dawson : Alors, qu'est-ce qui t'amène dans mon humble demeure ?
Drue : D'abord je voulais te remercier Dawson, pour hier soir.
Dawson : Oh, de rien ! Normal, je tombe sur toi au cinéma, je te donne 3,50$ pour l'esquimau et je t'invite à t'assoir près de moi. Le resto en sortant c'était ton idée.
Drue : Pour toi c'était rien mais ça compte pour moi. Je peux te le dire, c'est un vrai réconfort d'avoir enfin trouvé un allié dans ce trou aussi étrange que perdu. Tu es peut-être le premier d'une longue série.
Dawson : Une idée à creuser peut-être. Au fait, rien ne t'obligeais à venir jusqu'ici pour me dire ça !
Drue : Oh, d'accord mais y'a autre chose. (Drue tends un trousseau de clés à Dawson) Elles étaient dans ma voiture, par terre.
Dawson : Oh, alors là merci, vraiment ! Grace à toi je viens d'éviter un serment paternel de 2h.
Drue : Mais c'est tout naturel. Tu as tendu la main au nouvel arrivant. Tu donnes, tu reçois, c'est comme ça que ça fonctionne !
Dawson : C'est très vrai.
Flash-back sur Doug et Pacey qui marchent dans la rue.
Pacey : Qu'est ce qu'on fait là si c'est pas trop indiscret ?
Doug : Un chien a été volé.
Pacey : Qui te dis qu'il s'est pas tout simplement perdu ?
Doug : On en sait rien. Sa propriétaire a trouvé des traces de pas dans l'allée. C'est peut-être le jardinier, mais de toute façon, il faut trouver ce chien parce que c'est un chien très important.
Pacey : Non attends, minute zorro ! C'est à ce genre de mission que tu pensais quand tu m'as dis que j'apprendrai plus avec toi qu'en regardant mes séries policières débiles? (Doug soupire)...Oh, arrêtes de bouder ! Me dis pas que t'en veux toujours à ton petit frère qui t'as servit une superbe tirade sur ta vie gachée. J'étais sincère, vraiment Doug, j'te jure.
Doug : Comme je ne le répèterai pas deux fois, je te demande d'écouter attentiviment ce qui va suivre. Si rien qu'une fois dans ta vie tu apprécies ce que tu fais autant que j'apprécie mon boulot de flic dans cette ville, j'aurai du mal à te croire. Si rien qu'une fois dans ta vie tu assures dans n'importe quel domaine autant que j'assure dans mon boulot de flic, j'aurai aussi du mal à le croire. Et si à l'avenir tu t'avises de me juger comme tu viens de le faire, je ne me contenterai pas d'un discours, je te raterai pas !
Bureau du proviseur (avec Pacey)
Le proviseur : Si je vous ai bien suivis, vous cherchiez justement le chien que nous vous soupçonnons d'avoir enlevé !
Pacey : Mitch, vous etes quelqu'un de sain et de raisonnable, pas vrai ? Et de toute évidence, je ne suis pas l'auteur de cette mauvaise blague. Alors pourquoi me gardez-vous ici ?
Le proviseur : Nous vous gardons ici parce que nous avons eu connaissance d'un nouvel élément qui nous oblige à prendre en compte et à analyser tout vos faits et gestes d'hier Mr Witter.
Mitch lance un petit regard à Pacey
Pacey : Ah...j'y suis ! Vous avez parlé du fameux pact avec Dawson !
Le proviseur : Ah, apparemment vous vous en souvenez vous aussi !
Pacey : Je m'en souviens oui, et c'est normal puisque c'est moi-même qui en avais eu l'idée. Mais vous est-il venu à l'esprit que mon ex meilleur ami, qui s'apparente plus aujourd'hui à une vague relation, ai pu y faire allusion seulement dans le but de vous embrouiller. Il a eu recourt à cette tactique pour vous faire oublier les soupçons qui pèsent sur lui.
Le proviseur : Mr Witter, la justice est aveugle. Si Dawson est responsable, nous le coincerons...tout comme nous vous coincerons !
Toujours dans le bureau. Dawson à pris la place de Pacey.
Dawson : Comment est-ce possible qu'on en soit encore là ?
Le proviseur : Je vais vous le dire. Notre lycée, établissement où vous avez très facilement accès, a, comme je vous l'ai dis à mainte reprises, était visité après 17h30 puisqu'avant il y avait des agents d'entretien. Aucune trace d'effraction n'ayant été relevée, il ne peut s'agir que d'un habitué des lieux.
Dawson : Papa, j'étais à la maison hier soir, tu m'a vu.
Mitch : Je t'ai vu à 22h. Dis-nous ce que tu as fabriqué pendant les cinq heures qui ont précédées. Fin d'après-midi, début de soirée, où étais-tu, avec qui ? Ensuite, promis juré, on clos l'affaire.
Le proviseur : On clora l'affaire quand j'aurai le coupable !
Flash-back sur l'après-midi de la veille. Dawson revient chez Mr Brooks.
Mr Brooks : Tiens, tiens, je suis surpris de vous voir.
Dawson : Heu, pourquoi ? Je travaille ici.
Mr Brooks : Vous devez faire erreur.
Dawson : Nous avons un accord vous et moi.
Mr Brooks : Vous l'avez rompu...vous etes viré jeune homme.
Dawson : Et pour quelle raison ?
Mr Brooks : Vous etes partis avec votre poule alors que vous deviez nettoyer le bureau. J'aurai dû me souvenir que vos hormones vous asticotaient.
Dawson : Je ne vois pas ce que ça vous apporte de plus d'insulter mon amie.
Mr Brooks : Je me moque pas mal de vous ou de cette fille. Par contre, j'ai du mal à admettre que l'on profite de la générosité dont je fais preuve.
Dawson : Ecoutez, ce n'est pas parce que vous etes seul, que votre vie n'est qu'un enchainement de rêves abandonnés, que cela vous autorise à déverser sur moi toute votre amertume.
Mr Brooks : Si vous croyez me comprendre, vous vous trompez. Vous ignorez tout de ma vie Mr Leery, vous ignorez qui j'ai été. Sortez d'ici, dehors !
Dawson : Je m'en vais.
Bureau du proviseur (avec Jack)
Le proviseur : C'est bon, vous etes libre !
Jack : Ah ouais ?
Le proviseur : il suffit de nous dire ce que vous avez fait entre 17h30 hier et 8h ce matin.
Mitch : Allez Jack, où étais-tu hier soir après 17h30 ?
Jack : Je vous l'ai déjà dis. Dès 13h30 j'étais au parc. On avais un match pour le championnat, vous le savez bien.
Flash-back au parc, avant que le match ne commence.
Jen : Jack, parents militants à deux heures !
Un groupe de parents viens près de Jack.
Parent : Jack, viens voir. Depuis tout à l'heure, il y a une étrange rumeur qui circule parmis nos enfants...tu aurais l'intention de remplacer Kip, le gardien de but, par une fille ?!
Jack : Ca n'a rien d'une rumeur, c'est la vérité !
Parent : Ah oui ? Je crains qu'on ne puisse pas l'autoriser.
Jack : Pas grave, vous n'avez pas d'autorisation à me donner, c'est moi l'entraineur, c'est moi qui décide.
Parent : Hm, hm...Jack, je représente les parents qui n'ont pas bronchés le jour ou certaines informations ont circulées sur ta vie personnelle. Ce n'est pas dirigé contre toi, c'est du football. Je vais donc être direct sur ce coup là...si la petite deviens goal, on sait ce qui nous attends, on va à la cata...et si on perds, tu perds ton job !
Jack : Entendu, je tiendrai compte de l'avertissement bien sur. Bon, je n'ennuie pas avec vous mais là c'est l'heure de l'échauffement.
Parent : Ca roule.
Jack : Merci.
Jen arrive.
Jen : Hou, on dirai presque la bande de Butch Cassidy.
Jack : Tu vas pas le croire...
Jen : Quoi ?
Jack : Ils menacent de me virer si je prends Molly comme gardien.
Jen : Tu plaisantes ? Qu'estce que tu vas faire ?
Bureau du proviseur (avec Pacey)
Mitch : Je te sui pas...ton frère t'as collé à l'arrière parce que vous n'avais pas trouvé le chien...je comprends rien !
Pacey : J'ai rien compris moi non plus sur le coup. Ca avait franchement l'air chaud cette affaire, même pour Doug. Quand je l'ai vu entrer dans l'épicerie, j'ai carrément envisagé d'intervenir.
Flash-back. Pacey est à l'arrière de la voiture de police. Doug arrive avec un homme (Mike).
Mike : On y est ?
Doug : Oui, montes.
Mike monte devant sur le siège passager. Doug dépose un sac de courses à coté de Pacey, puis il s'installe au volant.
Doug : Et voilà. Heu, mike, le type derrière à juste commis le crime d'être mon petit frère !
Mike : Salut, ça va Witter ?
Pacey : Ouais, on fait aller.
Ils partent en voiture. Doug s'arrête devant une maison, descend de voiture et prends le sac de courses. Mike descend aussi et déplie une canne blanche...on comprends alors qu'il est aveugle.
Doug dépose les courses près de la porte de la maison et serre la main de Mike. Pacey les observe depuis la voiture.
Doug (à Mike) : Faut que j'y aille. A un de ces jours.
Pacey descend de la voiture et sourit.
Doug : Pourquoi tu me regardes comme ça ?
Pacey : Hm...pour rien.
Bureau du proviseur (avec Dawson)
Dawson : Une heure plus tard, alors que tout me poussais à le fuir, je revenais chez Brooks la terreur.
Flash-back. Dawson arrive dans le salon où se trouve Mr Brooks.
Dawson : J'ai trouvé un de vos annuaires de lycée en rangeant le bureau. Sous votre photo, il est écrit que vous aviez pour ambition de devenir cinéaste à Hollywood. Heu...c'est une étonnante coïncidence quand on sait que je caresse exactement le même rêve depuis que je suis tout petit.
Mr Brooks : Tant mieux pour vous.
Dawson : J'ai eu un véritable choc...parce que je ne tiens pas à finir comme vous. Je ne souhaite absolument pas devenir quelqu'un qui repousse tout et tout le monde. Je ne veux pas être seul et vous, vous ne le voulez pas non plus au fond. Vous ne vous débarrasserez pas de moi Mr Brooks. Votre sale caractère en décourage peut-être certains, mais il n'a aucun effet sur moi. Je suis revenu et je terminerai le travail pour lequel je suis là.
Bureau du proviseur (avec Jack)
Jack : Le temps de réaliser ce qui s'était passé, c'était fini, on avait carrément gagné le match !
Flash-back au terrain de foot. Les enfants sont contents d'avoir gagné.
Jack : Ouais, très bon match ! Vous avez assuré. Félicitations, vous m'avez tous épatés !
Parent : Jack, heu...tu connais un peu le foot ?
Jack : Naturellement. Mon équipe a gagnée son premier match de championnat, je dois connaître quelques petites choses !
Parent : Tu ne sais peut-être pas que quand on fait match nul en championnat, ce qui nous attends au prochain match, tout les buts encaissés lors des précédentes rencontres peuvent compter pour le goal avérage final.
Jack : Développez...
Parent : Si mercredi, contre les Falcons, on fait match nul, les trois buts que ton gardien a laissé passer risquent de nous coûter cher.
Jack : Dans ce cas il faut que je gagne le match qui se jouera mercredi.
Parent : Non, non, non...je t'arrête tout de suite. Ca m'étonnerai que tu battes les Falcons vu que tu n'es plus l'entraineur de l'équipe ! Et oui...terminé McPhee !
Les parents s'en vont. Molly, qui a tout entendu, part en pleurant. Jen vient rejoindre Jack.
Jen : Ca y est ?
Jack : Ouais, ça n'a pas trainé.
Bureau du proviseur (avec Pacey)
Pacey : On a reçu l'appel juste après 21h. On est allés au Yacht Club tout les deux...
Flash-back au Yacht Club la veille au soir. Doug et Pacey arrivent devant la grille qui ferme l'accès à la zone d'hivernage des bâteaux.
Pacey : Tu veux peut-être rentrer ? Je connais le code, le True Love a passé plusieurs nuits dans ce motel, alors si tu veux j'ai cas...(Pacey fait le code et la grille s'ouvre) Après vous !
Doug : Merci.
Ils entrent dans la zone d'hivernage et voient Drue près d'un bâteau.
Doug : Mr Valentine, peut-on savoir ce qui vous amène à roder dans le noir à cette heure avancée ?
Drue : Coup de fil anonyme...vol de bâteau...
Doug : Et pourquoi vous aurez-t-on appelé vous ?
Drue : La personne qui a reçu le coup de fil anonyme est ma mère. Cet endroit relève de sa juridiction. C'est donc elle qui m'a envoyé voir ce qu'il en était. Et j'ai appelé la police, ce qui explique que vous soyez ici officier Witter !
Doug : Vous semblez très informé, mais seulement, ce que vous ignorez, c'est que nous avons nous aussi reçu un coup de fil anonyme, environ vingt minutes avant que vous n'appeliez. Je pose donc la question : qui me dit que vous n'avez pas volé ce bâteau ?
Drue : Il serait où le bâteau ? Sous ma veste ? Bein voyons, non mais vous pouvez me fouiller si vous voulez. Je parie que ça vous éclaterai...héhé...une petite danse entre hommes, ça vous tente ? (Doug le regarde d'un air dépité) Heu, d'accord, dans ce cas, je vous laisse. C'est réglé en dirait.
Pacey : Bon bein je vais rentrer moi aussi en fin de compte.
Doug : Ah, je suis désolé Pacey, mais je ne peux pas te ramener tout de suite, je suis en mission pour l'instant.
Pacey : Oh, ça fait rien je vais me faire déposer. Drue, attends !
Doug (surpris) : T'es devenu amnésique ou quoi ? Tu détestes Drue !
Pacey : Aucun doute là dessus, mais il a une voiture ! Et je veux m'ouvrir aux autres, comme toi. Sans oublier la dimension carmique.
Doug : C'est ça, rentres bien!
Bureau du proviseur (toujours avec Pacey)
Pacey : Rien de plus, je suis rentré avec Drue.
Le proviseur : Et où etes-vous allés ?
Pacey : J'avais faim, j'avais envie d'un hamburger. Il a dit qu'il devait travailler. Il m'a déposé chez moi. Vingt cinq minutes plus tard je dormais comme un bébé.
Le proviseur : Très bien Pacey, vous pouvez y aller. Merci de votre aide. Désolé de vous avoir retenu.
Pacey : Vous vous moquez de moi, c'est pas sérieux ?
Mitch : Sort de là Pacey, avant qu'il se ravise !
Pacey se lève, l'air songeur...
Le proviseur : Vous pensez à quelque chose Mr Witter ?
Pacey : Bein, oui. En fait, j'étais en train de me dire que Dawson non plus n'avait rien à voir là dedans.
Mitch : Pourquoi ?
Pacey : C'est un garçon trop responsable pour faire ce genre de blague. D'autant plus que je suis plus là pour l'inciter. Ca lui ressemble pas ça !
Toujours dans le bureau, mais avec Dawson.
Dawson : Pacey est peut-être arogant mais c'est loin d'être un imbécile. Il ne risquerait pas de mettre en péril son avenir universitaire juste pour un canular, somme toute assez médiocre.
Le proviseur : Très bien. Merci.
Dawson sort du bureau.
Mitch : Alors Dave, satisfait ?
Le proviseur : Oui Mitchel, je suis même très satisfait puisque je sais qui a fait le coup !
Mitch : Sans rire ?
Le proviseur : J'ai mon coupable ! Oh, on voit tout de suite que vous ne regardez pas Columbo le jeudi soir.
Plus tard, toujours dans le bureau. Le proviseur et Mitch ont convoqués Drue et sa mère.
Mme Valentine : Aucun des éléments portés à votre connaissance ne vous permet d'acccuser mon fils d'avoir participé à ce canular. A votre place messieurs, j'aurais honte !
Le proviseur : Bien Mme Valentine, si vous avez fini, je vais vous faire part des nombreux détails qui nous prouvent que votre fils est bien le responsable de cette blague.
Mme Valentine : Allez-y ! J'ai hâte de vous entendre.
Le proviseur : A 10h30 hier, votre fils était à la quincaillerie Harry pour acheter un pot de peinture blanche, identique à celle utilisée pour barbouiller les caractères «Classe 2001» sur la voile de mon bâteau.
A 13h30, il était devant le domicile des Leery pour rendre les clés de Mitchel. Clés dont il avait pu facilement faire un double quelques heures plus tôt à la quincaillerie. Il pouvait ainsi entrer dans l'école à n'importe quelle heure.
A 21h30, il fait une dernière apparition, cette fois dans la zone d'hivernage, derrière le Yacht Club. Il avait soit disant reçu quelques minutes plus tôt un appel anonyme.
Votre fils était fort opportunément présent à tous les moments clés. Il avait les moyens et le matériel pour agir. Et il avait le temps de réussir son coup. Il fallait oser !
S'adressant à Mitch : Je n'ai rien oublié, dans mon exposé ? Je fais des vers en plus ! (il rit)
Mitch : Non, non, non. Enquête rondement menée...et bouclée !
Mme Valentine (à Drue) : Tu n'es qu'un menteur et un hypocrite ! J'aurais dû me souvenir de l'incident avec le furet l'année dernière.
Le proviseur : Mme Valentine, s'il est une chose que j'ai pu constater dans ma carrière d'éducateur c'est celle-ci : les enfants sont des créatures sournoises.
Mme Valentine : Un renvoi d'une semaine vous semble-t-il équitable comme punition ?
Le proviseur : Non ! Renvoi de deux semaines avec mise à l'épreuve jusqu'à la fin de l'année scolaire.
S'adressant à Drue : Votre dossier est chargé jeune homme...il en dit long sur vos divers exploits. Bien, l'affaire est réglée !
Mme Valentine : Drue, ton sac !
Couloir du lycée. Drue vide son casier. Joey passe par là...
Drue : Hey, Joey Potter, viens voir.
Joey : Qu'est ce que tu veux ?
Drue : Transmets leur un message de ma part...dis à tes potes que j'admire leur maîtrise et leur intelligence. Non, attends, dis leur seulement : touché !
Mme Valentine : Ca suffit !
Joey : Mais quels potes ? Qu'est ce qui s'est passé ?
Drue : Le carma...et oui, on y échappe pas. (Il s'en va)
Dans la rue. Pacey, des donuts à la main, attends Doug qui sort d'un bâtiment.
Pacey : Je suis passé te remercier. Oui, je te remercie de m'avoir laissé faire cette tournée avec toi hier. J'y vois plus clair.
Doug : Et c'est repartit. Tu ne connais pas autre chose que le cynisme ?
Pacey : Je reconnais que j'ai eu tort. Le travail que tu fais est important. Aussi important, sinon plus, que tout ce que je serai amené à faire, moi, dans quelques années.
Doug : C'est intéressant ce que tu dis. Surtout qu'hier tu trouvais que c'était n'importe quoi.
Pacey : Mais là je trouve que c'est important. J'ai vu que ce n'était pas rien pour Mike. Ce n'est pas rien non plus pour le jeune chauffard dans sa caisse pourrie que tu arrêtes pour excés de vitesse et qui prend conscience qu'il aurait pu tuer ses amis. Et puis, il n'y a certainement pas que ça. Il doit y avoir des trucs plus subtils aussi, des trucs moins évidents que je n'ai aucune chance de voir avec la peau de saucisse que j'ai sur les yeux.
Doug : Ouais...si ce n'était pas moi, ça serai un autre qui le ferai.
Pacey : Et oui, mais c'est toi qui le fait ! Et moi il faut que j'arrête de tou rejeter en bloc. Pour être parfaitement honnête, ça me ferai plaisir si un de ces quatre je pouvais repasser une journée avec toi.
Doug : Je crois que ça ne serai pas une bonne idée.
Pacey : Dois-je en conclure que tu ne me vois pas devenir policier ?
Doug : Non, non. J'le sent pas vraiment. Pacey, tu es quelqu'un d'original et d'audacieux. Et tu n'as pas ton pareil pour bousculer les conventions. Disons que je te vois plus contourner la loi que de la faire appliquer. Et...tu sais quoi ? C'est ce que j'admire en toi...vraiment.
Pacey (souriant) : Quoi ? Mon grand frère Douglas viendrait-il de reconnaître qu'il m'admire ? Il ne l'avait encore jamais fait !
Doug : Oh non, non. Il fallait bien que je trouve un moyen pour te faire passer l'envie de t'incruster une nouvelle fois dans ma voiture de patrouille.
Ils rient ensemble.
Dans un bureau. Dawson est devant un ordinateur. Gretchen entre dans la pièce.
Gretchen : Dawson, qu'est ce que tu fais ?
Dawson : Le cas Brooks m'interpelle. Je cherche des pistes. Même si je me targue d'être une encyclopédie du cinéma à moi tout seul, j'ai pensé qu'il était possible...
Gretchen : Possible que quoi ?
Dawson : Possible que j'ai quelques lacunes.
Dawson tape «Arthur Brooks» sur le moteur de recherche. Il n'y a aucun résultat.
Gretchen : Ouais, mais peut-être qu'il avait un autre nom. Si ça se trouve c'était Arth ou Arthy, je sais pas.
Dawson (riant) : Quel individu ayant un peu de dignité choisirai Arthy Brooks comme nom d'artiste ?
Gretchen : Question de goût ! N'empêche qu'à Hollywood, c'est quand même fréquent les diminutifs et les surnoms. Y'en a plein, du style : Chip, King, Doc...
Dawson (se moquant d'elle) : Oui, on connait tous le grand réalisateur Doc Tarentino !
Gretchen : Alors là, t'es carrément méchant ! (elle part)
Dawson (toujours en riant) : Ca y est, elle s'en va, elle est fâchée !
Il tape alors «A.I. Brooks» sur le moteur de recherche et une longue liste de films apparaît. Il lit alors à haute voix : Assistant du légendaire Christophe Muller, premier film à 23 ans.
Maison des McPhee. On frappe à la porte, Jack ouvre.
Jack : Caroline...Molly...heu, qu'est ce qu'il y a ?
Caroline : Heu, Molly a beaucoup incisté pour venir te voir.
Jack : Qu'est ce qui ce passe ?
Molly (qui pleure) : C'est ma faute si t'as été renvoyé !
Jack : Quoi ? Non !
Jack acompagne Molly pour s'assoir sur un banc devant la maison.
Jack : Qu'est ce qui te fais croire que c'est à cause de toi qu'ils m'ont renvoyé ?
Molly : J'étais là. J'ai entendu le père de Billy te crier dessus à la fin du match. Et aujourd'hui, Billy à l'école, il a dit que si j'avais encaissé moins de buts, ils t'auraient gardé. Je suis désolée Jack !
Jack : C'est rien. Ecoutes bien Molly, ils m'ont renvoyé parce qu'ils sont en désaccord avec ce que je suis, en désaccord avec l'entraineur. Toi, tu n'y es pour rien. Ils savent que j'ai fais le bon choix mais ils refusent de l'admettre. Toi aussi tu le sais.
Molly : Caroline a dit que c'était pas ma faute mais je l'ai pas cru parce que, parce que je vois pas ce qu'ils ont à te reprocher tous les autres.
Jack : Je gène beaucoup de gens comme le père de Billy tu sais. Mais on ne peux pas les détester sous prétexte qu'ils ne pensent pas comme nous. Ce qu'il faut faire, c'est essayer de les oublier et puis aller de l'avant en se comportant bien, ou le mieux possible.
Maison des Leery. Mitch ouvre la porte à Joey.
Joey : Dawson est rentré ?
Mitch : J'suis pas sur...tu n'as qu'à monter dans sa chambre, tu verras.
Joey : Merci. (Elle entre et commence à monter l'escalier)
Mitch : Heu, Joey...s'il est dans son repère, dis lui que je sais et que je le félicite !
Chambre de Dawson. Dawson met des choses dans un sac poubelle que tiens Pacey. Joey entre.
Joey : Bon, bein c'est l'heure des explications !
Jack entre par la fenêtre.
Jack : Grimper au premier sans échelle, bonjour la galère ! (Il s'aperçoit alors que Joey est là) Joey ! Heu...mais qu'est ce qu'elle fait là ? On était pas cencé faire appel à quelqu'un d'autre
Joey : Je le savais...tout les trois dans le coup hein ? C'est vous qui avait mis ce bâteau dans la piscine hein ? C'est bien ça ?
Pacey : Hé, du calme, du calme. Ce sont des conclusions aussi imbéciles qu'infondées.
Jack : C'est pas nous. Nous on y est vraiment pour rien.
Dawson : Absolument, nous avons de solides alibis.
Pacey : Par ailleurs, tout le monde sait que c'est Drue Valentine.
Dawson : D'un autre coté, si nous avions voulu monter ce superbe canular tout les trois, heu...
Jack aurait pu passer chez les Pesquin après son rendez-vous avec Drue à la quincaillerie. Il aurait eu le temps de déposer la peinture qu'il avait par inadvertance rapporté chez lui, et le chien avec de l'eau et des croquettes bien sur, au point de rendez-vous.
J'aurais très bien pu me rendre au Yacht Club après 13h30 quand Drue m'a rapporté les clés, et avant 15h30, heure à laquelle je devais retourner chez Brooks. Pacey m'aurait donné le code. J'aurai pris la voiture de mon père pour remorquer le bâteau jusqu'à notre point de rendez-vous. Là j'aurai laissé la voiture et le bâteau en compagnie du chien et du pot de peinture.
Plus tard, Pacey aurait pu demander à Drue de le déposer près du point de rendez-vous. Et une fois arrivé sur les lieux, il aurait rassemblé tous les éléments du décor et il les aurait ensuite acheminé jusqu'à la piscine, pour achever la mise en scène.
23h30, tout aurait été bouclé et tout le monde n'y aurait vu que du feu. Ca n'est bien sur qu'une hypothèse !
Pacey : Bien sur, il n'y a qu'une vérité : Drue Valentine a été et sera toujours le petit arrogant qui a mis au point ce canular.
Jack : Ca me fait vraiment plaisir de constater qu'il a enfin récolté ce qu'il a semé depuis tellement longtemps.
Joey : Le carma ?
Dawson : Oui, oui c'est ça.
Dehors, près de la maison des Leery. Il fait nuit. Pacey creuse un trou dans la terre. Dawson arrive avec le sac poubelle et le jette dedans.
Pacey : Ouf...(il sourit)
Dawson : Pourquoi tu souris ?
Pacey : Je me dis qu'on a bien mené notre affaire. (ils rebouchent le trou) Et je me dis aussi que tout se passe bien ce soir...ça fesait longtemps que ça n'étais pas arrivé...j'en oublierai presque que nous ne sommes plus amis...
Dawson : Ce n'est pas aussi simple.
Pacey : Non, bien sur. Cela dit...
Dawson : Je sais.
Pacey : Je vais te faire un aveu...le jour où tu m'a dit que tu ne pourrai plus jamais me faire confiance, ça à sans doute été un des cinq moments les plus pénibles de ma vie !
Dawson : Quand je vous ai vu de ma véranda, toi et Joey, ça a été pire que tout. J'ai pris ça en pleine figure.
Pacey : Je sais pas ce que t'en penses, mais, je me me dis qu'un jour ou l'autre, j'arriverai peut-être à te prouver que tu peux me refaire confiance.
Dawson : Je voudrais bien en être convaincu.
Pacey : Je vais tenter le coup. J'ai pas envie de te perdre.
Dawson : Si ça s'arrange pas, on pourra toujours s'entretuer !
Fin