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#611 : Le fabuleux destin de D. Leery


L’heure est aux choix dans cet épisode.
En effet, le tournage arrive à sa fin et de retour à Los Angeles, Dawson doit choisir entre son amitié avec Todd et la possibilité de lui réaliser lui-même le film…
Joey, elle, s’inquiète pour Eddie qui ne lui a pas donné de nouvelles depuis Noël et en allant chez lui, elle découvre que son appartement a été vidé…
Puis, Jen commence son travail de conseillère avec CJ, ce qui va lui causer quelques problèmes et Pacey doit choisir entre son travail et Emma…
Enfin, Jack et David décident d’entamer une relation sérieuse pendant qu’Audrey est de retour à Los Angeles avec son ami : Jack Osbourne.

Popularité


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Titre VO
Day Out of Days

Titre VF
Le fabuleux destin de D. Leery

Première diffusion
15.01.2003

Première diffusion en France
16.08.2003

Photos promo

Audrey avec son ami Jack

Audrey avec son ami Jack

Audrey et Jack ne savent pas comment faire pour rentrer

Audrey et Jack ne savent pas comment faire pour rentrer

Audrey et Jack

Audrey et Jack

C.j. forme Jen

C.j. forme Jen

Jen regarde le livre de C. J.

Jen regarde le livre de C. J.

C. J. a un peu de mal avec Jen

C. J. a un peu de mal avec Jen

Jen est amer et n'écoute pas C.J.

Jen est amer et n'écoute pas C.J.

Plus de détails

Scénario : Gina Fattore 

Réalisation : Robbie McNeill

acteurs secondaires :

Jensen Ackles : C.J. 
Dana Ashbrook : Rich Rinaldi 
Nicole Bilderback : Heather Tracy 
Mika Boorem : Harley Hetson 
Paul Gleason : Le producteur du studio 
Megan Gray : Emma Jones 
Roger Howarth : Prof. Greg Hetson 
Bianca Kajlich : Natasha Kelly 
Kate Leahey : Maitresse 
Jack Osbourne : Lui-même 
Hal Ozsan : Todd Carr 
Greg Rikaart : David 

L’épisode commence sur le plateau de tournage, le film est fini et Todd fait un discours où il remercie tout le monde d’avoir travaillé dur. A l’écart, Dawson dit à Natasha qu’il repart à Los Angeles avec Todd le lendemain et Natasha lui apprend qu’elle aussi repart cet après-midi car grâce à Max, elle a eu un petit rôle dans un film de Steven Spielberg, Dawson semble très content pour elle.

Au Hell’s Kitchen, ce même lundi, Joey laisse un message sur le répondeur d’Eddie car elle n’a pas eu de nouvelles de lui et en même temps, elle repense à certains moments qu’elle a passé avec lui. C’est à ce moment qu’elle entend la voix d’Harley et elle va la rejoindre. Joey lui demande alors qu’est ce qu’elle fait là et Harley lui demande où est Eddie. Joey lui répond alors qu’Eddie n’est pas là et Harley lui dit qu’elle ne peut pas croire qu’elle l’ait quitté car il était super. Joey lui rétorque alors de retourner à l’école.

Pendant ce temps, à l’aquarium de Boston, Pacey rencontre Emma et cette dernière se montre plutôt distante à l’égard de Pacey en ne voulant pas s’asseoir trop près de lui. Puis, il lui dit qu’il vient ici tout le temps mais il est obligé de partir pour ne pas arriver en retard à son travail.

Quant à Jen, elle est au centre avec CJ qui est en train de la former pour son nouveau travail d’aide téléphonique. Mais Jen n’a pas l’air d’appréciée son air supérieur et elle se moque quelque peu de sa relation avec Audrey. CJ lui demande alors de revenir le lendemain si elle le désire mais si elle revient, elle doit le faire pour elle et non pour lui.

Dans une clinique, après avoir parlé à une infirmière David va rejoindre Jack qui l’attend. David lui dit que ce n’est pas bien grave de faire le test, c’est juste un peu embarrassant quand ils demandent de parler de ses partenaires. C’est à ce moment que l’infirmière arrive et appelle Jack.

A Hollywood, dans un des bureaux des studios, le producteur dit que le film est ennuyeux et qu’il faut le retourner avec plus de violence et de sexe. Dawson dit alors à Todd à part qu’il doit retourner ces scènes s’il veut garder son travail et la magie du film. Le producteur leur reparle alors des scènes à tourner ainsi que de ce qu’Heather pense mais Todd commence à s’énerver et il part.

On est maintenant mercredi au cours d’Hetson, à la sonnerie tout le monde part, excepté Joey qui va voir son professeur. Il commence à lui reparler du D qu’elle a eu mais Joey esquive sa moquerie et lui dit que sa fille sèche les cours. Hetson lui demande alors de se mêler de ses affaires et Joey s’en va.

Plus tard, à l’aquarium, il y a Pacey et Emma. Emma lui parle de son enfance et Pacey lui dit qu’il n’est pas aussi coincé qu’elle le pense. Emma lui demande alors de le prouver en n’allant pas travailler cet après-midi et en restant avec elle. Pacey rit et appelle alors Rich pour lui dire qu’il est malade.

Au téléphone, Jen est au centre et s’entraîne avec David et ce dernier lui dit qu’elle est trop hostile. C’est à ce moment que Jack les rejoint et Jen le taquine alors sur sa relation avec David et ces derniers partent.

A Hollywood, aux studios, Dawson retourne voir le producteur pour prendre la défense de Todd sans que ce dernier ne le sache. Heather propose alors à Dawson de poursuivre le tournage mais Dawson est réticent à cette idée quand tout à coup la porte s’ouvre.

Plus tard, sur une plage de Los Angeles, Audrey et son ami Jack Osborne discutent de la fête où ils sont allés la veille. Dawson les rejoint alors et Jack les laisse seuls.

Audrey est étonnée qu’il soit venu après qu’elle est détruit sa maison à Noël. Puis, Audrey lui dit qu’elle n’a pas vraiment envie de retourner en cours tout de suite pour ne pas affronter tous ces jugements. Finalement, elle lui dit qu’elle va changer et qu’elle ira mieux.

Le lendemain, Joey est au Hell’s Kitchen et elle est encore en train de laisser un message sur le répondeur d’Eddie où elle lui dit qu’elle ne comprend pas pourquoi il ne l’appelle plus et qu’elle a peur qu’il lui soit arrivé quelque chose et elle lui demande de la rappeler.

Après avoir raccroché, elle va alors rejoindre Jack et David pour leur dire qu’elle va bientôt partir car elle ne se sent pas bien. Et après les avoir laissés seuls, David et Jack parlent de leurs anciennes relations. Joey s’apprête à partir quand elle aperçoit Harley, cette dernière lui précise que comme elle a tout répété à son père qui l’a puni pendant un mois, elle a décidé de la punir en séchant encore les cours. Joey lui dit alors qu’elle n’a pas l’intention de la laisser là et elles partent toutes les deux.

Le jour suivant à l’aquarium, Pacey et Emma se rencontrent encore à l’heure du déjeuner. Puis, ils discutent du fait de changer et Pacey lui explique comment il était à 15 ans : mal coiffé avec un tee-shirt hawaïien. Emma lui dit alors que ce Pacey là devait être cool et qu’il devrait quitter son travail et retourner à sa mauvaise coupe de cheveux. Puis, Emma lui demande de venir ici le lendemain avec un tee-shirt hawaiien.

Pendant ce temps, au centre, CJ et Jen discutent encore de cas que Jen pourraient avoir au téléphone. C’est à ce moment que le téléphone sonne et comme Jen ne veut pas répondre, CJ le fait à sa place.

A l’extérieur de l’appartement d’Eddie, on peut voir Joey et Harley et Harley discute alors de la relation que Joey entretient avec Eddie et de sexe. Joey entre alors dans l’appartement d’Eddie et elle se rend compte qu’il est complètement vide. Elle semble choquée et on peut voir des larmes dans ses yeux.

Plus tard, à son travail, Pacey est vêtu d’un tee-shirt hawaiien et est rejoint par Rich. Celui-ci lui apporte un tas de travail comme Pacey était absent la veille. Pendant ce temps, Emma est à l’aquarium en train d’attendre Pacey. Puis, voyant que le temps passe et que Pacey n’est toujours pas là, elle décide de partir.

Au centre, personne n’appelle et Jen est étonné de ce manque de travail et du fait que CJ lit quand personne n’appelle. CJ part alors chercher du café malgré l’appréhension de Jen à répondre seule au téléphone. Malheureusement, après son départ, le téléphone se met à sonner et Jen est obligée de répondre, bien que ne sachant pas quoi dire au début, elle propose d’essayer d’aider cette personne.

A la clinique, Jack va rejoindre David et il lui dit qu’il n’a rien. Puis, il l’embrasse.

Pendant ce temps, au cours d’Hetson, Joey n’a pas l’air très attentive et Hetson lui demande de lui expliquer un livre. Joey fait alors une sorte de comparaison de sa vie avec le départ d’Eddie et le livre. Le cours se termine alors et Hetson retient Joey, il lui donne alors 50$ pour avoir pris soin d’Harley la veille et il lui offre 50$ pour garder sa fille trois fois par semaine. Joey accepte à condition que ce soit pour 65$ et Joey lui rend alors ses 50$ car pour elle, Harley n’était pas une charge la veille.

Sur une plage de Los Angeles, Dawson va rejoindre Todd pour s’excuser. Todd lui demande alors de quoi, de lui avoir volé son travail ou du fait que les producteurs se sont excusés auprès de lui. Dawson est étonné et lui demande alors s’ils retournent ensemble retourner le film. Mais Todd lui dit qu’il a mal compris, lui, il ne part pas, il n’y a que Dawson qui part pour retourner ses scènes. Puis, Todd ajoute qu’il est plus talentueux que lui. Et l’épisode se termine par la caméra s’éloignant de Dawson et Todd sur la plage.


Résumé écrit par Annabelle. Grand merci.

Sur le plateau de tournage. C'est le dernier jour du tournage, et tout le monde s'est réuni pour leur dernier moment ensemble. Todd se lève et commence à faire un discours à toute l'équipe du film.

 

Todd : L'heure du bouclage, s'il te plait, Dawson ?

Dawson : 00h07

Todd : Alors, on est, lundi ? 00h07 À un moment donné en janvier, et nous l'avons fait, les gens. Nous avons terminé le tournage.

 

Tous en liesse.

 

Todd : Donc, même si ce n'est pas dans mon caractère, j'aimerais profiter de cette occasion pour vous remercier tous pour votre travail acharné et porter un toast. À nous et à notre film.

 

Tous applaudissent et lèvent leurs coupes de champagne.

Todd s'éloigne de Dawson et Natasha vient vers Dawson derrière lui.

 

Natasha : C'est étrange, n'est-ce pas, que tout cela disparaisse demain, comme si cela n'avait même jamais existé ?

Dawson : Salut.

Natasha : Joli discours, au fait. Et ne t’embête même pas à prétendre que c'était l'idée de Todd, parce que cela ne lui ressemble pas. De la sincérité, de la chaleur et un soupçon de quelque chose, je ne sais pas. Doux-amer ? Ou était-ce juste amer ?

Dawson : Eh bien, c'est à cela que servent les wrap parties, n'est-ce pas ? Je sais que tu y es plus expérimentée que moi.

Natasha : Alors, tu retournes à L.A. demain, ou quoi ?

Dawson : Oui, avec Todd. Et toi?

Natasha : Vol de l'après-midi. Max m'a décroché un petit rôle dans ce film de Spielberg qu'il fait. Tu sais, c'est genre 2 jours de boulot, mais qui sait ? Peut-être que cela mènera à de plus grandes choses.

Dawson : Te connaissant, Natasha, j'en suis certain.

Natasha : C'est une petite attitude ? Une pause dans l'attitude si professionnelle sur le plateau que tu cultive depuis le Nouvel An ?

Dawson : Tout le monde sur la planète n'agit pas à chaque seconde de sa vie, vous savez.

Natasha : Non, peut-être pas, mais à Hollywood, oui. Alors, au revoir, Dawson. Bonne chance là-bas. J'ai un drôle de sentiment à ton sujet.

Dawson : Quoi ?

Natasha : Que tu vas en avoir besoin.

Dawson : C'est vrai.

 

GENERIQUE

 

Hell's Kitchen. Joey est dans l'arrière-boutique, parlant sur son téléphone portable.

 

Joey : Salut. C'est moi. Euh, je suis de retour à l'école. Je veux dire, je suis revenue. Je n'allais pas t'appeler, parce que, tu sais, tu ne m'as pas appelé, et j'ai quelque chose qui s'appelle la fierté, mais apparemment pas assez, parce que, tu gagnes, ok ? Je suis la fille typique et je t'appelle. Et rétrospectivement, tu sais, je ne pense vraiment pas que Noël se soit si mal passé, si tu le note sur l'un de ceux qui ont peur des balances de type Virginia Woolf. Mais, euh, de toute façon, tu es probablement en train de marteler les trottoirs et tout ça, alors appelle-moi quand tu en as l'occasion ou n'importe quand. D'accord. Au revoir.

 

Elle raccroche le téléphone, sort et passe devant la table de billard.

 

Homme : Hé, comment es-tu arrivée ici, tu n'as pas l'air d'avoir plus de 16 ans.

Harley : Les gens pensent toujours que j'ai 16 ans, mais bon, j'en ai totalement 18.

 

Joey s’arrête en reconnaissant la voix de la fille qui parle quand elle passe devant la table de billard.

 

Joey : Tu ne veux pas dire 15 ans ? Ravie de vous parler les gars.

 

Elle tire Harley par le bras.

 

Harley : Aïe ! Maniaque.

Joey : Harley, qu'est-ce que tu fais ici ? Je pensais que les vacances de Noël étaient terminées depuis longtemps.

Harley : Je ne suis pas en vacances. Malheureusement, je vis ici maintenant. Alors, où est Eddie ? C'est la seule personne gentille que je connaisse à Boston, et il me doit toujours un char à la racinette.

Joey : Attends une seconde. Tu vis ici à plein temps maintenant ? Avec ton père ?

Harley : Oui. Pourquoi tu souris ?

Joey : Désolé. C'est juste que ton père est un mec génial, il mérite d'avoir une adolescente aussi sage et de bonne humeur vivant avec lui à plein temps. En parlant de ça, pourquoi n'es-tu pas à l'école en ce moment ?

Harley : Si je te le dis, tu me diras où est Eddie ?

Joey : Arrête ça.

Harley : D'accord, d'accord. J'étais en excursion, et j'ai abandonné. Tu le ferais aussi si ta vie entière était ruinée par le besoin soudain de ta mère de faire des recherches au Bangladesh.

Joey : Harley, ta vie n'est pas gâchée. Tu es juste mélodramatique.

Harley : D'accord. Comme si tu ne savais pas ce que c'est que d'avoir sa vie ruinée ?

Joey : Écoute, il n'est pas là, d'accord ? Eddie. Et pour être honnête, je ne sais pas exactement où il est.

Harley : Je n'arrive pas à croire que tu aies foiré avec lui. Il était incroyable. Il était plus qu'incroyable.

Joey : Écoute, je vais te chercher un char à la racinette, et ensuite tu devras retourner à l'école. Peu m'importe à quel point c'est misérable. C'est juste la vie. La vie est misérable.

 

Aquarium de Boston. Pacey entre dans l'aquarium et commence à se promener en regardant d'un aquarium à l'autre.

 

Femme : Salut, les gars. Hé, restez avec vos partenaires, les gars. Restez avec vos partenaires. Allons-y.

 

Alors qu'il marche dans l'une des allées, il voit Emma assise sur un banc à côté d'un grand réservoir dessinant et écoutant de la musique avec des écouteurs. Il se dirige vers elle.

 

Pacey : Tu ne devrais pas faire ça dans un musée ?

Emma : Oh, putain de merde.

Pacey : Désolé. Je ne voulais pas te faire peur.

Emma : Eh bien, tu l'as fait. Ce n'est pas le genre d'endroit où l'on s'attend à trouver des agents de change.

Pacey : Permets moi une pause, veux-tu ? Je suis sur mon heure de déjeuner. Ça te dérange si je m'assois ?

 

Il va s'asseoir à côté d'elle, et elle le pousse vers le banc en face d'elle.

 

Emma : Non, vas-y, mais ne t'assieds pas trop près.

Pacey : Je sais, cette irrésistible attirance physique t'attire, hein ?

Emma : Non, ce n'est pas ça, exactement.

Pacey : Vraiment ?

Emma : Non. Je veux juste que personne ne sache que, euh, tu es avec moi.

Pacey : Merci.

Emma : [Rires] Qu'est-ce que tu fais ici, de toute façon ?

Pacey : Je travaille près d'ici. Je viens ici tout le temps. La meilleure question est que fais-tu ici ?

Emma : Je tue juste le temps jusqu'à 13h00.

Pacey : Que se passe-t-il à 13h00 ?

Emma : Eh bien, tu devrais le savoir, puisque tu viens ici tout le temps.

Pacey : Sur mon heure de déjeuner, qui se passe à midi. Alors je viens ici, je me promène, je mange une part de pizza, et je pars à 12h45.

Emma : Ah, retour au travail.

Pacey : Ouais, c'est pour ça qu'ils appellent ça l'heure du déjeuner. Parce que, vois-tu, si je devais rester jusqu'à 13h00, le temps que je retourne au travail, ce serait l'heure et demie du déjeuner, et on ne peut pas avoir ça, maintenant, n'est-ce pas ?

Emma : Alors je ne veux pas te retenir.

Pacey : Pardon ?

Emma : Il est 12h46.

 

Pacey lève les yeux vers l'horloge sur le mur et voit qu'il est 12h46.

 

Pacey : Oh, juste. Alors je vais... Je te verrai à la maison.

 

La ligne d'assistance. Jen parle au téléphone, tandis que CJ est assis en face d'elle avec un bloc-notes à la main.

 

Jen : Eh bien, bien sûr que ça craint. C'est pourquoi ils l'appellent la vie. Et qu'est-ce que c'est vraiment, à part une série interminable de journées abrutissantes, les unes sur les autres ? Aliénation, désespoir… ce sont les sous-produits naturels de la vie dans une société mécanisée.

CJ : Ok, arrête.

Jen : Arrête ?

CJ : Ouais. Euh... beaucoup de gens sont déprimés à cette période de l'année. Je ne pense pas qu'ils appellent dans l'espoir de parler à Kierkegaard.

Jen : Mais tu as dit qu'il était étudiant en philosophie.

CJ : Peu importe. Écoute, je veux juste… je ne veux pas me battre, ok ? Je m'énerve et tu es sur la défensive. Passons simplement au suivant.

Jen : Non. Ne le faisons pas. J'arrête.

CJ : tu ne peux pas abandonner. Tu n’as même pas encore commencé. C'est ton premier jour de formation. C'est ta première heure.

Jen : Ouais, eh bien, si l'entraînement consiste à rester assise ici pendant une semaine et à t'écouter agir au-dessus de moi...

CJ : Je fais ça depuis 2 ans.

Jen : Génial. Eh bien, peut-être que ton expertise sera utile lorsque nous arriverons à une situation hypothétique impliquant du sexe occasionnel et quelques filles blondes.

CJ : Peut-être as-tu raison sur une chose. Stop pour aujourd’hui. Donc, reviens demain ou ne reviens pas, mais peu importe ce que tu décides, tu devrais t'occuper de toi, pas de moi.

 

La clinique de santé. David parle à une infirmière, tandis que Jack est assis sur un banc et attend avec impatience.

 

David : D'accord. Cela fera du bien. Merci.

 

David revient et rejoint Jack.

 

David : Merde.

Jack : Quoi ?

David : Oh, il n'y a pas de bons magazines à lire.

Jack : C'est ça ? Je veux dire, tu n'es pas du tout nerveux à propos de ça ?

David : Oh, c'est du gâteau. Je l'ai fait, genre, un million de fois.

Jack : Un million ?

David : Donner ou prendre. Je serais un conseiller assez hypocrite si je ne pratiquais pas ce que j'ai prêché.

Jack : Exact.

David : Sérieusement, ce n'est pas grave. Et le plus embarrassant, c'est quand ils vous demandent quel type de comportement à haut risque vous avez adopté au cours des 3 à 6 derniers mois. La seule chose que je peux trouver est de manger des glucides après 21 heures. et jaywalking.

 

L'infirmière vient dans leur secteur.

 

Infirmière : Jack McPhee ?

David : C'est bon.

 

Un bureau de studio d'Hollywood. Un directeur lit des cartes dans sa main alors qu'il marche autour de la table, derrière Dawson et Todd pendant qu'ils sont assis là à l'écouter parler de leur film. Plusieurs autres cadres sont également là.

 

Exécutif : aveuglément ennuyeux. Complètement terne. Abrutissant ennuyeux.

Todd : Je vois, et que prouvent exactement ces petites cartes ? Mis à part le fait que vous avez prévisualisé ce putain de truc depuis le début ?

Exécutif : Ils prouvent que nous n'avons pas fini de tirer. C'est ce qu'ils prouvent.

Todd : Des reprises ?

Exécutif : Absolument. Plus de sexe. Plus de violence. Peut-être une petite torsion dans l'intrigue qui n'est pas prévisible dès la toute première image. Je veux dire, évidemment, le but ici est d'essayer de rendre cette putain de chose regardable.

Tod : Je vois. Alors, vous dites que mon film est inattaquable ?

Exécutif : Je n'ai pas à le faire. Ils l'ont fait. Tu veux que j'en lise plus ?

Todd : Non, ce ne sera pas nécessaire, merci.

 

Todd sort un paquet de cigarettes de son manteau.

 

Todd : Quelqu'un a du feu ? Si je dois m'asseoir ici et suivre les conseils artistiques de tous les Toms, connards et Harry de Tarzana qui n'avaient rien de mieux à faire mercredi soir dernier, alors je vais avoir besoin de nicotine, d'accord ? Allumez, s'il vous plaît, Dawson.

 

Il met la main dans sa poche, attrape quelque chose et le met dans la poche de la veste de Todd avant de se lever.

 

Dawson : Euh, tu sais quoi ? Je vais en chercher un.

 

Il sort dans le hall, attrape un téléphone et passe un appel.

 

Dawson : Allez. Décroche le téléphone.

 

Le téléphone portable sonne et Todd commence à regarder autour de lui pour voir d'où vient le son.

 

Dawson : Met la main dans la poche et décroche le téléphone.

 

Todd met la main dans sa poche et en sort un téléphone portable. Il le regarde en se demandant d’où il vient.

 

Todd : Bonjour ?

Dawson : Tais-toi avant d'empirer les choses et de sortir d'ici.

 

Dawson raccroche et Todd regarde le téléphone.

 

Todd : Bonjour ? Bonjour?

 

Todd raccroche le téléphone et se lève

 

Todd : Excusez-moi.

Exécutif : Waouh ! Waouh ! Waouh ! Où pensez-vous que vous allez?

Todd : Oh, je suis désolé. Ne veux pas être grossier. Il y a un autre idiot dans le hall qui requiert mon attention.

 

En dehors du studio, Dawson attend là quand Todd arrive en trombe pour le rejoindre.

 

Todd : Et qu'est-ce que tu crois faire ? !

Dawson : Qu'est-ce que je pense... qu'est-ce que tu fais ? Tu te creuse un trou là-dedans plus grand que les fosses à goudron de La Brea.

Todd : T’est-il déjà venu à l'esprit que ce pourrait être mon intention ?

Dawson : Tu ne veux plus jamais travailler ?

Todd : Nous sommes en charge ici. Nous prenons les décisions.

Dawson : Ce qui est très bien sauf une chose.

Todd : Quoi ?

Dawson : C’est leur argent. Écoute, tu m'as amené ici pour ma capacité à rester calme en cas de crise, n'est-ce pas ? Eh bien, c'est ça. C'est une crise parce que si tu n’y retourne pas et que tu ne réagis pas avec plaisir à propos de ces reprises, ils vont trouver quelqu'un d'autre pour le faire, quelqu'un qui peut ruiner ce film.

Todd : Et est-ce que ce serait une telle tragédie ?

Dawson : Oui. Écoute, peut-être que je suis naïf en pensant que tout ce système, tout ce processus, ne peut produire que quelque chose d'un cran au-dessus de la médiocrité, mais je veux que cette chose soit bonne. Je veux que ce soit aussi bon que possible, et je ne pense pas que j'aurais travaillé pour toi tout ce temps si tu ne voulais pas la même chose.

 

De retour dans la salle de conférence. Dawson et Todd sont de retour et s'assoient paisiblement en écoutant l'exécutif parler.

 

Exécutif : Donc, nous imaginons 3 jours de reprises sur une scène sonore ici à L.A., budget très minime. L'idée ici est de, euh, proposer une nouvelle fin. Quelque chose qui se regarde. Ou à tout le moins, quelque chose qui a du sens. Maintenant, je n'ai aucune idée de ce que ça va être, mais Heather ici semble assez confiante qu'avec suffisamment de nicotine, d'alcool, de caféine, vous pourriez être capable de faire quelque chose.

Todd : Eh bien, c'est, euh, très charitable de sa part. Merci mon cœur.

Exécutif : Mm-hmm. D'accord, Todd, qu'est-ce que ça va être ?

Todd : Eh bien, je vois d'où vous venez. Je peux. Je peux voir d'où vous venez. Je peux voir comment vous et d'autres personnes comme vous, des personnes de moindre intelligence, pourriez être un peu confus par mon film. Et je peux voir comment vous n'avez en fait aucune nouvelle idée sur la façon de l'améliorer, parce que, après tout, vous n'êtes pas vraiment dans le domaine des idées, n'est-ce pas ? Oh c'est vrai. Vous pensez que vous êtes. Eh bien, vous ne l'êtes pas. Vous êtes dans le business de critiquer les idées des autres. C'est pourquoi, après mûre réflexion, je vais vous rejeter votre offre la plus généreuse à la figure et partir. Au revoir et bonne chance dans tous vos projets futurs.

 

La classe du professeur Hetson. Nous sommes maintenant mercredi. Le professeur Hetson donne un cours magistral et termine sa journée, et Joey essaie juste de faire attention, mais a d'autres choses en tête.

 

Hetson : Eh bien, puisque personne ne semble relever le défi rhétorique de me convaincre que Norman Mailer avait tort lorsqu'il a rejeté toutes les femmes écrivains comme illisibles, c'est tout pour mercredi.

 

Tout le monde commence à partir, et Hetson commence à faire son sac, quand Joey marche timidement vers lui.

 

Hetson : Oh. Ça ne peut pas être Joey Potter. Je suppose qu'un D" n'est plus suffisant pour expulser quiconque de Worthington.

Joey : D’où, vraiment, votre inquiétude écrasante pour mon avenir, mais ce n'est en fait pas pour ça que je me soumets à votre personnalité toxique.

Hetson : Génial. Et je vais passer directement à la partie où je vous informe que non, peu importe combien de fois vous le demanderez, il ne vous sera jamais possible d'abandonner ce cours sans perdre vos crédits du premier semestre.

Joey : Écoutez, je n'ai pas plus envie de vous parler ici que vous ne voulez m'écouter. J'ai juste besoin de vous dire que votre fille... eh bien, elle n'est peut-être pas aussi bien installée à l'académie de Milton que vous le pensez actuellement.

Hetson : Qu'est-ce que ça veut dire ?

Joey : Elle sèche les cours, ok ?

Hetson : Je suis un peu confus quant à la raison pour laquelle vous me le dites.

Joey : Elle est venue au bar hier, en cavale après une sortie scolaire, et... dieu sait où elle est allée quand elle est partie. Je... mais traitez-moi de fou, je pense que ce sont les choses que le père d'une fille de 15 ans qui erre dans les rues de Boston devrait savoir.

Hetson : Le sous-texte ici étant que ce sont les choses qu'un père saurait s'il faisait attention.

Joey : Je n'ai pas dit ça.

Hetson : Vous n'aviez pas à le faire. Écoutez... Je vais vous dire… Faisons une autre de nos fameuses affaires. Vous restez en dehors de ma vie, et je ferai de mon mieux pour rester en dehors de la vôtre.

Joey : Avec plaisir. Vous savez, je suis désolée pour l'intrusion. Je suppose que j'étais assez naïve pour penser que cela pourrait concerner autre chose que votre gigantesque ego masculin.

 

L'Aquarium de Boston. Pacey et Emma marchent le lendemain le long d'une des allées en se parlant.

 

Pacey : Donc tu es en train de dire que ça ne te dérange pas, toute cette histoire de blessure due au stress répétitif ?

Emma : Non, c'est vrai, mais rien ne vous prépare autant à une vie d'ennui et de répétitions abrutissantes que d'étudier la musique quand vous étiez enfant.

Pacey : Des cours de piano ?

Emma : Violon.

Pacey : Ouais ?

Emma : Ouais. Ma mère a enseigné le piano, cependant, à une série de crétins en constante évolution qui avaient tous une chose en commun : ils étaient allergiques aux chiens.

Pacey : Alors vous aviez des poissons.

Emma : Réservoirs pleins. Alors, quel est le tien ?

Pacey : Mon quoi ?

Emma : Tu viens ici tous les jours. Il ne peut pas s'agir simplement d'une question de proximité géographique.

Pacey : Non, ce n'est pas le cas. C'est, euh... c'est un peu comme le tien, vraiment. C'est une sorte de fenêtre sur la personne que j'étais.

Emma : Avant, tu étais une autre personne ?

Pacey : Même si je suis sûr que tu n’es pas née avec les cheveux roses, je ne suis pas la personne conservatrice que tu penses que je suis.

Emma : Tu ne l'es pas ?

Pacey : Non, je ne le suis pas.

Emma : Prouve-le. Reste.

Pacey : Rester ici ?

Emma : Allez, je ne pense pas que prendre un après-midi de congé va mettre le capitalisme à genoux.

Pacey : Non, ce ne sera probablement pas le cas, mais cela me catapultera au sommet de la liste de licenciement de Rich Rinaldi.

Emma : Ouais, c'est une telle tragédie sanglante.

 

Elle met la main dans sa poche, attrape son téléphone portable et le lui tend

 

Emma : Ici. Appelle le. Dis-lui, je ne sais pas, que tu es malade ou quelque chose comme ça.

Pacey : Tu es sérieuse ?

Emma : Ouais. La question est : es-tu capable ?

 

Pacey rigole et compose un numéro de téléphone.

 

Pacey : Salut. Puis-je parler à Rich Rinaldi, s'il vous plaît ?

 

Il tousse.

 

La ligne d'assistance. Jen parle à nouveau au téléphone, tandis que CJ est assis à côté d'elle avec son bloc-notes.

 

Jen : Ok, eh bien, si ce que vous me dites est vrai, c'est que vous avez... vous avez eu des rapports sexuels non protégés avec 17 femmes au cours des 3 derniers mois, alors je pense vraiment que c'est une bonne idée pour vous de vous faire tester. Pour vous et pour toutes ces femmes canons avec qui vous avez couché.

 

La caméra passe devant CJ et nous voyons que David est au téléphone sur le bureau un peu loin de lui et qu'il parle en fait à Jen.

 

David : Quoi ? J'ai rencontré beaucoup de filles chaudes dans ma vie.

CJ : Hé, je te crois.

David : Merci. Je n'arrive pas à croire que je me porte volontaire pour vous aider et que je sois critiqué pour mes talents d'acteur.

Jen : Oh, s'il te plait, comme si tu pouvais être hétéro. Ton cœur est trop gros, tout comme ton cerveau.

David : Elle est hostile.

CJ : Je te l'ai dit.

Jen : Pourriez-vous, s'il vous plaît, ne pas parler de moi comme si je n'étais pas dans la pièce ? J'ai donc un peu de colère. Pouvez-vous me dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans l'expression de vos émotions ?

 

Jack entre dans la ligne d'assistance et se dirige vers David.

 

Jack : Salut.

David : Hé !

Jacques : Désolé. Suis-je, euh, en train d'interrompre…

David : Non, non, c'est cool. Nous avons… nous en avons fini ici, je pense.

CJ : Ouais, il est 16h00. C’est fini.

David : Alors... vous pensez pouvoir vous débrouiller sans moi demain, ou quoi ?

Jack : Ouah, ouah, ouah. Attends une seconde. Tu veux dire que la seule raison pour laquelle tu traînes ici tout l'après-midi au lieu de perdre du temps avec moi, c'est parce qu'elle n'arrive pas à s'entendre avec lui ? Jen ?

Jen : Es-tu en colère contre moi aussi ? Tu ne peux pas me prêter ton copain pour une misérable heure ? Est-il ton petit ami? Vous vous êtes déjà embrassés ? Est-ce que j'ai raté tout ça pendant les vacances de Noël ?

Jack : Charmant. Allons-y.

 

Jack et David partent. CJ regarde Jen.

 

Jen : Pourquoi tu me regardes ?

CJ : Tu es hostile.

 

La salle de conférence du bureau d'Hollywood. Dawson regarde l'horloge puis soupire en regardant les papiers devant lui. Les cadres sont là aussi et s'impatientent. Ils attendent Todd qui n'est nulle part en vue.

 

Dawson soupire.

 

Exécutif : Ah. Il a donc changé d'avis, n'est-ce pas ? Revenir au bons sens? Non pas que ses excuses soient acceptées, remarquez.

Heather : Alors où est-il ? Pris dans les embouteillages ? en train de fumer ?

Dawson : Pas exactement.

Heather : Dawson ?

Dawson : Vous savez, techniquement, en fait, il ne sera pas là aujourd'hui, euh, parce que techniquement, il... ne sait pas que cette réunion a lieu.

Heather : C'est toi qui as mis ça en place ?

Dawson : Euh... ouais. Euh, techniquement.

Heather : Tu as organisé ça pour t'excuser, pour arranger les choses, pour nettoyer après ses dégâts... comme tu l'as toujours fait ?

Dawson : Ouais, en quelque sorte. Écoutez, personne ne se propose de faire un mauvais film. Todd veut que ce soit mieux. Je sais qu'il le fait. Et il est peut-être trop fier pour l'admettre, mais il a genre 5 fins alternatives dans sa tête. Ce sont des choses dont nous parlons depuis le début, des choses qui peuvent facilement être faites sur une scène sonore en 3 jours sans argent.

Exécutif : Eh bien, tout cela est très gentil et émouvant, mais puisque je ne le vois pas ici à genoux implorant mon pardon, vous me faites perdre mon temps, mon ami.

Heather : À moins que...

Exécutif : à moins que quoi ?

Heather : À moins que la réponse à nos problèmes ne se trouve juste devant nous.

Exécutif : Excusez-moi ?

Dawson : Pardon ?

Heather : Je sais que ça va paraître fou, mais restez avec moi une seconde. Il connaît les images que nous avons déjà tournées. Il connaît le scénario, les acteurs, l'équipe. Personnellement, d'après ce que j'ai vu, je pense qu'il pourrait le faire.

Dawson : Attendez une minute. Attendez une seconde.

Exécutif : Quoi ? Vous dites que vous ne pouvez pas faire ça ?

Dawson : Non. Je dis que c'est fou.

Exécutif : D'accord, laissez-moi vous demander ceci. Hypothétiquement, si vous deviez le faire, pourriez-vous réaliser les reprises de ce film ?

Dawson : Eh bien, oui, mais ce n'est pas...

Exécutif : d'accord. Appelez son agent.

Heather : Je ne pense pas qu'il en ait un.

Exécutif : Eh bien, n'appelez pas son agent. Appelez sa mère et faites-lui signer une autorisation.

Dawson : Attendez une minute. Attendez ! Attendez une seconde. C'est insensé. Ce n'est pas la raison pour laquelle je suis venu ici aujourd'hui. Ce n'est pas ce que je voulais qu'il se passe.

Heather : Eh bien, devinez quoi ? Ça faisait. Et puisque des opportunités comme celle-ci ne se présentent pas tous les jours, je sauterais dans le train du bonheur. Je suis désolée, être réalisateur n'est-il pas la réalisation d'un rêve que vous avez attendu toute votre vie ?

Dawson : Non, ça l'est. C'est certainement le cas, mais…

Heather : Nous vous contacterons.

 

La porte se ferme.

 

Dawson : Oh, mon garçon.

 

Une plage à Los Angeles. Jack Osborne et Audrey se promènent le long de la plage, qui a manifestement organisé une fête la veille.

 

Audrey : Alors, est-ce qu'on a jamais trouvé à qui appartenait cette fête ?

Jack : Non. Des mecs…

Audrey : Alors je suppose qu'on n'a jamais compris quel jour on est. Allez! Laisse-moi tranquille!

Jack : Alors ton ami vient nous chercher ou quoi ? Je vote vraiment pour prendre un taxi.

Audrey : Ouais, et payer le chauffeur avec quoi ? Tu sais, être célèbre ne me rend pas moins fauché.

Jack : Quoi ? Tu es fauchée ?

Audrey : Oui, Jack, Audrey Liddell est fauchée. Est-ce si impossible à croire ?

Jack : Waouh. Quelqu'un doit payer trop cher pour ses médicaments.

Audrey : Tu sais, contrairement à l'opinion populaire, je ne me drogue pas.

Jack : Ouais, d'accord. Tu sais, je déteste porter des jugements comme tes amis bizarres à l'université, mais s'il te plait, ne m'arrache pas les poumons quand tu as un mauvais PCP.

Audrey : Tais-toi, veux-tu ? Il arrive.

Jack : Qui ? Ton ami?

Audrey : Dawson. Dawson est méfiant. Je suis un peu sur la glace avec lui en ce moment, donc si tu pouvais trouver en toi-même la force de te taire à propos de la drogue pendant, je ne sais pas, disons, la prochaine demi-heure...

Jack : Quoi ? Tu ferais en sorte que cela en vaille la peine ?

Audrey : Je ne le fais pas toujours ?

Jack : Donc tu es en train de dire que je peux fouiller dans ton tiroir à sous-vêtements sans surveillance ?

Audrey : Non ! C'est dégoutant! Je vais m'asseoir sur tes genoux pendant tout le trajet, d'accord ?

Jack : D'accord. Frais.

Audrey : Mais un mot sur n'importe quelle sorte de substance illégale, et tu es grillé.

Jack : Hé, j'ai la maîtrise de moi.

Audrey : J'y croirai quand je le verrai.

 

Dawson vient vers eux.

 

Jack : Je vais aller attendre dans la voiture.

Dawson : Salut, Jack.

Jack : Salut.

Dawson : Salut.

Audrey : Tu es venu.

Dawson : Ouais. Tu as appelé, n'est-ce pas ?

Audrey : Le fait que j'ai récemment détruit ta maison avec une automobile a dû, euh, m'échapper quand j'ai composé le numéro. J'ai paniqué, d'accord ?

Dawson : Quoi, sur le moment ou maintenant ?

Audrey : Les deux, je suppose.

Dawson : Qu'est-ce que tu fais ici, Audrey ?

Audrey : Ici à L.A. Ou ici à cette fête bizarre ?

Dawson : L'un ou l'autre ?

Audrey : Je ne sais pas. Une minute, Jack et moi sommes, comme, dans un parking au coucher du soleil, en train de parler à ces gars dans une limousine, et la minute suivante, nous sommes là, et c'est le matin, et... Comme je l'ai dit, j’ai juste paniqué, et... tu étais la seule personne dont je savais qu'elle serait dans le coin et serait définitivement réveillée à cette heure.

Dawson : Et tes parents ?

Audrey : S'il te plait.

Dawson : Est-ce qu'ils savent même que l'école a déjà commencé ?

Audrey : Non. Je n'étais pas prête à y retourner la semaine dernière, alors j'ai un peu menti. Je ne voulais pas faire face au grand tribunal du jugement. Je suis prête maintenant, cependant. Et je vais être doué à partir de maintenant, Dawson, je le jure. Juste... ne sois pas en colère. Je veux dire, ne sois pas plus en colère que tu ne l'es déjà.

Dawson : D'accord. Juste... dis-moi que tu réalises à quel point c'est stupide de monter dans une voiture pleine d'inconnus que tu croises sur un parking.

 

Hell's Kitchen. C'est le lendemain et Joey est de retour dans la cuisine en appelant à nouveau Eddie et en lui laissant un message sur son téléphone.

 

Joey : Hé, c'est encore moi. Euh, écoute, je comprends que tu m'évites. Je le fais. Plusieurs jours, pas d'appels téléphoniques. Quoi de plus clair ? Mais, euh... J'ai peur maintenant, parce que je ne comprends pas pourquoi tu ne me rappellerais pas. Ce n'est pas ton genre, d'accord ? Et je suppose que j'ai juste peur que quelque chose te soit arrivé, parce que… et même si quelque chose t’arrivait, je ne le saurais pas, parce que, évidemment, je ne suis pas une personne très importante dans ta vie. Alors... Pourrais-tu juste... me rappeler ? Euh... rappelle-moi dès que possible. Au revoir.

 

Elle remet le téléphone et retourne dans le bar et se dirige vers une cabine où Jack et David sont assis et les rejoint.

 

Jack : Mmm... tu as de la chance cette fois ?

Joey : Quand ai-je déjà eu de la chance avec les hommes ?

David : Il te rappellera, Joey. Je sais qu'il le fera.

Joey : Euh, ouais, ouais.

David : Il y a généralement une explication très logique à ce genre de chose.

Joey : Ouais, je suppose. Hé, pouvez-vous les gars, euh…

Jack : Payer la facture qui traîne ici depuis, genre, un siècle ? Ouais.

Joey : Vous êtes les bienvenus pour rester aussi longtemps que vous le souhaitez. C'est juste que... je ne me sens pas très bien. Je veux rentrer tôt.

Jack : Ouais, ce n'est pas un problème. Tiens. Garde la monnaie.

Joey : Merci. Merci beaucoup.

Jack : Au revoir.

 

Joey les laisse seuls.

 

David : Eh bien, c'était déprimant. Il n'y a rien de plus triste dans l'univers que de voir quelqu'un attendre un appel téléphonique qui n'arrivera évidemment jamais.

Jack : Oh, bien sûr. Il y a des orphelins, des orphelins malades. De plus, nous ne savons pas si ce type ne va pas rappeler.

David : Oh, s'il te plaît. Nous sommes des gars, n'est-ce pas ? Combien de personnes as-tu rencontrées sans pitié et que tu n'as jamais rappelées ?

Jack : Quelques-uns. Écoute, je suis beaucoup sorti cet été, d'accord ?

David : Et ?

Jack : Et je n'ai pas rappelé quelques-uns des gars. Écoute, si un hétéro le faisait, ce serait terriblement charmant, tu sais ? Tu rencontres quelqu'un, d'accord ? Tu penses que tu vas les aimer.

David : Et puis après un examen plus approfondi, tu ne le fais pas.

Jack : Ouais.

David : Mais seulement après l'examen approfondi.

Jack : En gros. Vas-tu me donner une sorte de conférence ici, ou quoi?

David : En veux-tu une ?

Jack : Pas particulièrement.

David : Bien.

Jack : Bien.

 

Hell's Kitchen. Joey sort de l'arrière-salle avec son manteau et met ses gants, quand elle remarque Harley près de la table de billard en train de parler à nouveau à des gars plus âgés.

 

Joey : D'accord. Allons-y, Harley. Tu sors d’ici. Prends ton manteau.

Harley : Pardon ?

Joey : Écoute, je n'ai vraiment pas l'énergie de revivre tout ça aujourd'hui. Au cas où tu l’aurais oublié, nous avons déjà joué cette scène il y a 2 jours.

Harley : Ouais, et puis tu m'as dénoncée à mon père, qui m'a punie pendant un mois. Alors j'ai pensé que la seule façon de te rembourser serait de sécher à nouveau les cours.

Joey : C'est vrai. Tu penses vraiment que je vais te laisser ici avec un possible violeur qui pense que tu as 18 ans ? Je ne pense pas. Je pars. Tu pars. Allons-y maintenant.

 

L'Aquarium de Boston. C'est le lendemain, et Pacey et Emma se sont retrouvés à l'heure du déjeuner.

 

Pacey : J'arrive pas à croire que tu m'aies convaincu de rester pour ça hier. Je veux dire, des gros poissons qui mangent des petits poissons. Quel est le problème ? C'est pour ça que tu traines tes fesses ici tous les jours ?

Emma : Eh bien, si c'était une grande entreprise qui mangeait une petite entreprise, tu aimerais ça. Et pour info, je ne viens pas ici tous les jours.

Pacey : Ah bon ?

Emma : Pas normalement, non. Habituellement juste quand j'ai la gueule de bois.

Pacey : Alors, c'était quoi cette semaine ? Une sorte d'occasion spéciale?

Emma : Regarde. Je me demandais juste à quoi ça servait. Je veux dire, si ce que tu m'as dit ces derniers jours est vrai, alors tu as pratiquement changé toute ta vie, et je ne sais pas vraiment pourquoi.

Pacey : Comment diable devrais-je savoir ? Pourquoi quelqu'un change-t-il sa vie ? Pourquoi les gens se teignent-ils les cheveux, d'ailleurs ?

Emma : Pour faire chier ma mère. Ou essayer d'être quelqu'un d'autre ?

Pacey : Pour moi, ce serait la dernière.

Emma : Et pourquoi veux-tu être quelqu'un d'autre ?

Pacey : Parce que ça fait partie de la croissance. Laisse-moi te dire qu'à 15 ans, Pacey était un peu nul : mauvaise coupe de cheveux, mauvaises chemises hawaïennes, cassé tout le temps. Assez stupide pour courir après des choses qu'il savait qu'il n'obtiendrait jamais, de toute façon.

Emma : Surtout des femmes, je suppose.

Pacey : Surtout... même s'il y avait quelques filles. Et tu as le droit de les appeler des filles quand elles ont 16 ans.

Emma : Hum. Pas que tu te soucies de ce que je pense, mais... je ne pense pas qu'il sonne si mal, cette personne que tu étais. En fait, il a l'air plutôt gentil.

Pacey : Ouais, eh bien, peut-être qu'il l'était... occasionnellement.

Emma : Hmm, ça pourrait encore l'être. Quitte le travail. Débarrasse-toi de cette barbiche. Retrouve ta terrible coupe de cheveux.

Pacey : Et si je te disais que j'y ai pensé ces derniers temps ?

Emma : Je ne suis pas sûre de te croire. Sauf si...

Pacey : Sauf quoi ?

Emma : A moins que tu ne te reviennes ici demain, à 13h précises, portant une misérable chemise hawaïenne.

 

La ligne d'assistance. Jen parle au téléphone pendant que CJ est de l'autre côté du bureau en train de lire un livre.

 

Jen : Écoute, tu sais que ce n'est pas vrai, n'est-ce pas ? Je veux dire, juste parce qu'une fille a une relation moins que parfaite avec son père, ça ne veut pas dire qu'elle ne pourra pas entretenir une relation plus significative dans... Allo… Allo ? Allo ? Elle m'a raccroché au nez. Mon premier vrai appelant non hypothétique, et elle m'a raccroché au nez.

CJ : Quelqu'un est probablement entré dans la pièce. Tu sais, un colocataire ou quelque chose comme ça. Elle s'est sentie gênée et a raccroché.

Jen : Non, tu essaies juste de me faire sentir mieux.

CJ : Non, tu gérais bien.

Jen : Pourquoi cela devait-il être un problème de garçon ? Pourquoi n'aurait-il pas pu s'agir d'un joli trouble de l'alimentation ou d'un étudiant de première année qui avait le mal du pays et qui avait besoin d'un bon vieux coup de pouce pour son ego ?

 

Le téléphone sonne.

 

CJ : Tu vas répondre ?

Jen : Non.

CJ : Elle te parlait. Elle va probablement vouloir te parler à nouveau.

Jen : Non, je... je ne veux pas y répondre. Je vais encore tout gâcher. Fais-le.

CJ : Tu es sûre ?

Jen : Oui. Réponds lui simplement.

 

Jen le regarde juste, et CJ répond enfin au téléphone.

 

CJ : ligne d'assistance. C'est C.J. Non, elle a dû s'éloigner une seconde. Ouais, elle est, euh… Elle est un peu nerveuse. Oh, laissons-lui une pause, cependant. C'est son premier jour. Il est difficile de parler lorsque d'autres personnes sont dans la pièce. D'accord, pourquoi ne me rappelles-tu pas dans 10 minutes quand ils seront partis ? Ouais, je serai là. Très bien. Promets-moi que tu me rappelleras. D'accord. Au revoir.

 

Il raccroche le téléphone et Jen le regarde fixement.

 

CJ : Quoi ?

Jen : Rien.

 

Le trottoir devant l'appartement d'Eddie. Joey et Harley se dirigent vers la porte du complexe d'appartements.

 

Harley : Un magasin sur trois devant lequel nous passons vend de l'alcool. Cela ne devrait-il pas t’indiquer que nous ne sommes pas dans un si beau quartier de la ville ?

Joey : Ouais, eh bien, tu voulais marcher du côté sauvage, donc puisque ton père est en classe jusqu'à 18h00... on y est.

Harley : Où sommes-nous, de toute façon ?

Joey : Nulle part, d'accord ? Je dois juste faire quelque chose.

 

Elles arrivent devant la porte d'entrée, et Joey appuie sur le bouton du buzzer. Harley regarde le buzzer et réalise où elles sont.

 

Harley : "Eddie doling, 3-a" ? Je pensais que tu avais dit que tu ne savais pas où il était.

Joey : Je ne sais pas. Je sais où il habite. Je ne sais pas où il est.

Harley : Eh bien, peut-être as-tu entendu parler de cette invention : Le téléphone ? C'est un outil de traque utile.

Joey : Ouais, j'ai déjà essayé ça, Harley, merci, mais quand une fille laisse toute une série de messages vocaux non retournés pour quelqu'un qu'elle pensait être son petit ami, et puis...

Harley : Petit ami ? Oh-oh. Cela veut dire une chose. Tu as couché avec lui, n'est-ce pas ?

Joey : Qu'est-ce que tu viens de dire ?

Harley : J'ai demandé si tu couchais avec lui. Tu sais, des relations sexuelles ? Aller jusqu'au bout ?

Joey : Je pensais que c'était ce que tu avais dit.

Harley : Ouais, alors, quel est le problème ?

Joey : Rien. Je suppose que... j'avais oublié à quel point tu es une femme sophistiquée du monde. Harley, tu n'es probablement même pas vierge, tu l'as probablement perdu il y a des années au profit d'un camionneur nommé Bubba, n'est-ce pas ?

Harley : Je ne comprends pas.

Joey : Tu n'es pas censé le faire.

 

Quelqu'un s'en va, et Joey attrape la porte avant qu'elle ne se ferme, et elles entrent dans l'immeuble.

 

Joey : Écoute, vas-y. Je ne suis pas d'humeur pour ça.

Harley : Et alors ? Juste parce que j'ai 15 ans, je n'ai même pas le droit de parler de sexe ?

 

Joey frappe à la porte, et elle s'ouvre lentement comme si elle n'était pas complètement fermée.

 

Joey : Non, tu peux en parler, et quand tu auras 19 ans, tu pourras avoir la joie pure de regarder en arrière et de réaliser à quel point tu ressemblais à une idiote.

Harley : Oh, c'est vrai, parce que tu es si intelligente maintenant. Tu dois savoir exactement ce que tu fais. C'est pourquoi tu as fait tout ce chemin pour harceler quelqu'un qui ne t'a pas rappelé depuis que tu as décidé de coucher avec lui.

 

L'entrée et l'appartement sont entièrement vides. Joey regarde simplement l'appartement vide, choquée.

 

Harley : Quoi ? Quel est le problème ? On est dans le mauvais appartement, n'est-ce pas ? Joey ? Je veux dire, ce n'est évidemment pas ça, non ? Tu as changé les numéros ou quelque chose comme ça. Joey ? Qu'est-ce que tu fais ?

 

Harley se rend compte qu'elles sont dans le bon appartement et peut voir les larmes commencer à monter dans les yeux de Joey.

 

Le boulot de Pacey. Pacey travaille et parle au téléphone, mais il n'est pas vêtu de son costume normal, mais plutôt d'un t-shirt et d’une horrible chemise hawaïenne. Rich s'approche de lui en portant une grosse pile de papiers. C'est maintenant vendredi.

 

Rich : Je dois dire que ton idée du vendredi décontracté laisse un peu à désirer, Witter.

Pacey : Penses-tu que nous pourrions discuter des choses à faire et à ne pas faire en matière de mode une autre fois ? Comme, disons, après le déjeuner ?

Riche : Déjeuner. Détrompes-toi, mon ami.

 

Rich laisse tomber une grosse pile de papiers sur son bureau.

 

Pacey : C'est quoi tout ça ?

Rich : Du travail supplémentaire... Je suis désolé, tu pensais que tes petites vacances n'auraient aucune conséquence ?

Pacey : Je t'ai dit que j'étais malade.

Rich : Ouais, eh bien, je ne tombe pas malade moi-même, et tu sais ce qui me tue chez les gens qui le font ?

Pacey : Qu'est-ce que c'est ?

Rich : Comment ils semblent ne jamais se rendre compte que le fait qu'ils soient malades ne diminue pas la quantité de travail ici. Cela signifie simplement que quelqu'un d'autre doit le faire. Cela ne semble pas très juste pour tes collègues, n'est-ce pas, maintenant ?

Pacey : Je peux dire que vous êtes tous brisés à ce sujet, Rich, mais peut-être que ce qui vous énerve vraiment, c'est qu'ils n'ouvrent tout simplement pas autant de nouveaux comptes que moi.

Rich : Tu commences à devenir un peu inutilement arrogant ici, n'est-ce pas ?

Pacey : Arrogant, oui, inutile, non, parce que nous savons tous ici que le montant d'argent que vous gagnez est directement proportionnel au montant d'argent que nous gagnons.

Rich : Ouais, eh bien, c'est peut-être vrai, mais mon attitude n'est pas le problème. La tienne l'est, et je m'attends à y voir un changement bientôt, très bientôt. Rappelles-toi, peut-être que cela t’aidera.

 

Rich arrête une femme qui passe, lui prend quelques enveloppes, en retire une et lui rend le reste.

 

Rich : Merci. J'aime janvier, parce que c'est là que ça arrive.

 

Il jette l'enveloppe sur le bureau devant Pacey.

 

Pacey : Quoi, mon salaire ? Merci.

Rich : Pas ton salaire, Witter, ta prime. Je ne sais pas exactement ce qu'il y a dedans, mais je suppose que c'est plus que ce qu'ils paient aux cuisiniers.

Pacey : Comme si tu en avais une idée.

Rich : Hé, chaque fois que tu veux arrêter et retourner à la vie facile, sois mon invité, mais tant que tu travailles ici, les seuls déjeuners que tu vas prendre sont ceux que tu prépares...

 

Il regarde la pile de papiers, puis l'horloge et soupire. La scène passe à l'Aquarium et Emma est assise là à attendre Pacey. Elle lève les yeux vers la foule en essayant de garder un œil sur lui. Elle lève les yeux quand elle voit une chemise hawaïenne dans la foule, mais est déçue quand elle voit que ce n'est pas Pacey.

 

Un peu plus tard, il est maintenant 1h30 et Pacey ne s'est pas présenté. Emma le cherche toujours partout, et finit par abandonner un peu plus tard, et s'en va.

 

La ligne d'assistance. Jen et CJ et plusieurs autres sont assis à ne rien faire. Il n'y a pas d'appels téléphoniques entrants et vous pouvez voir que Jen est confuse par le manque d'activité. Jen regarde CJ qui lit un livre.

 

Jen : Alors c'est comme ça quand tu travailles, hein ?

CJ : C'est ça.

Jen : Je pensais que les téléphones sonneraient un peu plus.

CJ : Eh bien, ça ne marche pas vraiment comme ça. Je veux dire, penses-y. Penses à quel point les gens sont têtus, à quel point il leur est difficile de demander de l'aide ou d'admettre qu'ils se trompent sur quelque chose.

Jen : Ouais, tu as probablement raison. Écoute, C.J.

CJ : Il est presque 16h00. Soutien de caféine ?

Jen : Tu me demandes si je veux du café ?

CJ : Ouais. Je vais juste aller au chariot.

Jen : Oh, non, non. Non, tu ne me laisses pas seule ici.

CJ : Si, je vais le faire.

Jen : Non, tu ne le fais pas, parce que si tu pars, alors le téléphone sonnera très certainement, et ce sera quelqu'un à l'autre bout qui voudra parler à quelqu'un et...

CJ : Ouais. C'est pour ça que tu es là.

Jen : Ouais, sauf que tu sais ce que tu fais, et moi pas, c'est pourquoi tu ne devrais pas y aller.

CJ : Tu sais, il y a quelques jours, tu ne supportais pas d'être dans la même pièce que moi, et maintenant tu ne veux pas que je parte.

Jen : C'était il y a une semaine. Une personne ne peut-elle pas changer en une semaine ?

CJ : Je ne sais pas. Peut-elle? Tu ne veux rien ? Non? Ok, je reviens tout de suite.

 

CJ part et Jen le regarde sortir vers le chariot à café et regarde le livre qu'il lisait.

 

Jen : Kierkegaard.

 

Le téléphone sonne.

 

Jen : Bonjour, ligne d'assistance. Eh bien, euh, si nous sommes complètement honnêtes, ce que j'espère que nous sommes, je ne suis pas tout à fait sûre de pouvoir vous aider, mais j'aimerais essayer, alors...

 

La clinique de santé. David attend que Jack revienne. Il sort et est visiblement plus heureux.

 

 

David : Alors, tu vas me le dire, ou quoi ?

Jack : Rien à dire.

David : Ha ha ha ! Frais!

Jack : Laisse-moi, euh... laisse-moi te demander quelque chose.

David : Ouais ?

Jack : Tu sais, tout ce dont nous avons parlé hier, est-ce que cela a fondamentalement modifié ton opinion sur moi ?

David : Ouais, d'accord. Comme si je ne pouvais pas deviner à un kilomètre de distance que tu allais finir par être bien plus salop que moi. Qu'est-ce qu'il y a, Jack ? Donne-moi un peu de crédit. Je veux dire, regarde toi. Tu es ridiculement beau. Je veux dire, tu n'es pas vilain…

Jack : Ouais, ok, c'est… C'est super. Allons-y.

David : Quoi, on part ?

Jack : Eh bien, oui. Tu ne penses pas honnêtement que je vais rester ici et avoir cette conversation avec toi ?

David : Je suis désolé, mais je pense en quelque sorte...

Jack : Hé, hé, hé, David...

David : ouais ?

 

Jack l'embrasse.

 

Jack : Tais-toi.

David : Ouais, je pense que je pourrais faire ça.

 

La classe du professeur Hetson. Le professeur Hetson donne à nouveau cours. On voit que Joey n'écoute pas très attentivement. Hetson s'approche et s'assied sur la table en face de Joey et continue de faire la leçon.

 

Hetson: L'un des principes centraux de Bartholomew, bien sûr, était sa conviction que ce n'est qu'en juxtaposant des fragments de temps disjoints, assez souvent parfois absurdes, que l'on pouvait vraiment reproduire la teneur émotionnelle de la vie réelle. Quelqu'un peut-il me donner un exemple?

 

Il regarde Joey.

Hetson : Joey ? Ok, choisissez une histoire, n'importe quelle histoire. Attendez, je vais vous en choisir un. Euh, l'école. Que diriez-vous de cela? Sonner des cloches ?

Joey : Euh, oui.

Hetson : De quoi s'agit-il ?

Joey : C'est à propos d'un professeur qui essaie d'expliquer quelque chose à ses élèves.

Hetson : Qu'est-ce qu'il essaie d'expliquer ?

Joey : La mort et la perte.

Hetson : Pourquoi essaie-t-il de l'expliquer ?

Joey : Parce que ça leur arrive encore et encore, comme ce cycle sans fin. D'abord, les orangers, puis le jardin d'herbes aromatiques, puis les poissons tropicaux. Vous savez, c'est absurde, vraiment, parce que... une minute, ils sont là. La minute suivante... ils sont partis, et la chose qui est vraie, la partie qui est vraie, la partie qui est réelle, c'est que personne ne l’explique jamais parce que... personne ne le peut.

Hetson : C'est super, Joey. Bien sûr, vous avez tout oublié des serpents et des chiots, mais, oh, écoutez, nous n'avons plus de temps pour aujourd'hui. Lundi, tout le monde, Saul Bellow.

 

La classe part et alors que Joey est sur le point de finir de faire son sac et de partir, Hetson s'approche pour lui parler.

 

Hetson : Vous avez une seconde, Potter ?

 

Il va lui donner de l'argent.

 

Joey : Qu'est-ce que c'est ?

Hetson : C'est 50 dollars. Ok, écoute, je sais que tu es pauvre, mais ne me dis pas que tu es si pauvre que tu n'as jamais vu 50 dollars avant.

Joey : Je ne comprends pas.

Hetson : Pour avoir pris soin de Harley pendant que j'enseignais hier. Elle a dit que vous l'aviez aidée avec quelque chose, qu'elle était dans une sorte de crise.

Joey : Elle faisait une crise ?

Hetson : Oui, écoutez, prenez juste l'argent, voulez-vous ? Ce serait beaucoup plus facile pour moi que d'essayer d'être gentil avec vous pour le reste du putain de semestre.

Joey : Attendez une seconde. Pourquoi seriez-vous gentil avec moi ? Pourquoi?

Hetson : Parce que comme vous l'avez souligné l'autre jour, ce n'est vraiment pas à propos de moi. Sa mère est partie, et son père...

Joey : N’est qu’un énorme scuzzbucket ?

Hetson : Oui, il l'est, en fait... presque tous les jours, en tout cas, selon elle. Vous, par contre, elle a l'air de vous aimer.

Joey : Ouais, eh bien, je suis très sympathique, mais sympathique et pauvre.

Hetson : 50 $, 3 fois par semaine.

Joey : 65 $, et j'aiderai le petit ange à faire ses devoirs, pas qu'elle veuille l'aide d'un élève "D".

Hetson : Marché conclu.

Joey : Voici.

Hetson : Qu'est-ce que c'est ?

Joey : 50 dollars. Pas de frais pour hier.

Hetson : Euh, écoutez, ne me demandez pas de faveur, Potter.

Joey : Je ne le fais pas. Vous ne comprendriez pas, d'accord ?

Hetson : C'était un truc de fille ou quelque chose comme ça ?

Joey : Non, c'est une histoire d'être humain.

 

Une plage de LA. Dawson descend la plage et trouve Todd debout avec une planche de surf et Todd n'est pas surpris de le voir.

 

Todd : Alors, tu m'as trouvé, n'est-ce pas ?

Dawson : J'ai appelé le rapport de surf. Il n'y avait qu'un nombre limité de plages sur lesquelles tu pouvais être.

Todd : Je vois que je vais devoir trouver un de ces petits hommes en noir, te déprogrammer maintenant que notre longue association est terminée. C'est trop dangereux, n'est-ce pas ? Avoir autant d'informations qui circulent, tout le monde n'attend que de l’utiliser contre vous ?

Dawson : Je suis venu m'excuser.

Todd : Pourquoi ? Pour m'avoir volé mon travail ? Écoute, après que tu leur ai dit non hier, comme l'idiot que tu es, ils m'ont appelé. Ils se sont même excusés, autant qu'ils en sont capables.

Dawson : Alors, quelle est la prochaine étape ? On fait des reshoots ici ? On retourne à Boston ?

Todd : Je suis désolé, mon pote. Tu m'as mal compris. Nous ne faisons rien. Tu fais.

Dawson : Attends une minute. J'ai vécu ça avant. Je ne vais pas…

Todd : Je ne vais pas quoi ? Tu ne bénéficieras pas d'être au bon endroit au bon moment ? C'est tout, tu sais. Ça ne veut pas dire que tu vas vraiment loin ou que tu es plus talentueux que moi, tu sais. Je veux dire…

Dawson : Dieu, non. Tu es comme... À peine fonctionnel, mais tu es... comme mon mentor.

Todd : Quoi ? c’est pas Steven Spielberg ?

Dawson : Eh bien, il n'a pas répondu à mes appels téléphoniques.

Todd : N'empire pas les choses, d'accord ? Et écoute, la première chose absolue que tu dois te rappeler de faire lorsque tu es sur le plateau est de prendre une photo du visage de Natasha au moment exact où elle est présentée à son nouveau réalisateur... parce que c'est quelque chose que je dois vraiment voir . Entrez.

 

Ils marchent ensemble le long de la plage et la caméra devient noire.

 

FIN

[Scene: The Film Set. It is the final day of filming, and everyone has gathered together for their final meeting together. Todd stands up and begins to make a speech to all of the crew of the movie.]



Todd: Time of wrap, please, Dawson?

Dawson: 12:07 A.M.

Todd: So that's what, Monday? 12:07 A.M. Sometime in January, and we have done it, people. We have finished principal photography.

[All cheering]

Todd: So, although it's rather out of character for me, I'd like to take this opportunity to thank all of you for all your hard work and to propose a toast. To us, and our movie. Cheers.

[All cheer and raise their glasses of champagne]

[Todd walks away from Dawson and Natasha comes walking up to Dawson from behind him.]

Natasha: It's strange, isn't it, that all this will just be gone tomorrow, like it never even existed?

Dawson: Hey.

Natasha: Nice speech, by the way. And don't even bother trying to pretend that it was Todd’s idea, because that puppy had you written all over it. Sincerity, warmth, and a hint of something, I don't know. Bittersweet? Or was it just bitter?

Dawson: Well, that's what wrap parties are all about, aren't they? I know you're more experienced at them than I am.

Natasha: So, are you going back to L.A. Tomorrow, or what.

Dawson: Yeah, with Todd. You?

Natasha: Afternoon flight. Max got me a small part in that Spielberg film he's doing. You know, it's, like, 2 days work whatever, but who knows? Maybe it'll lead to bigger things.

Dawson: Knowing you, Natasha, I'm certain it will.

Natasha: Is that a little attitude? A break in the oh, so professional on-set demeanor you've been cultivating since the New Year?

Dawson: Not everyone on the planet is acting every second of their lives, you know.

Natasha: No, maybe not, but in Hollywood, they are. So, good-bye, Dawson. Good luck out there. I have a funny feeling about you.

Dawson: What's that?

Natasha: That you're gonna need it.

Dawson: Right.



[Opening Credits]



[Commercial Break]



[Scene: Hell’s Kitchen. Joey in the backroom, talking on her cell phone.]



Joey: [Monday] Hi. It's me. Um, I'm back at school. I mean, I've been back. [Flash to Tuesday in the bar] I wasn't going to call you, because, you know, you haven't called me, and I do have something called pride, though apparently not enough, because, you win, ok? I'm being the typical girl and calling you. And in retrospect, you know, I really don't think Christmas went that badly, if you grade it on one of those who's afraid of Virginia Woolf type scales. But, um, anyway, you're probably out pounding the pavements and stuff, so just give me a call when you get a chance or whenever. Ok. Bye.

[She hangs up the phone and walks out and past the pool table]

Man: Hey , how did you get in here, you don’t look a day over 16.

Harley: People always think I'm 16, but, duh, I am totally 18.

[She stops recognizing the voice of the girl talking when she walks by the pool table]

Joey: Don't you mean 15? Nice talking to you guys.

[She pulls Harley away by the arm]

Harley: Ow! Maniac.

Joey: Harley, what are you doing here? I thought Christmas vacation was long over for the Britney and Christina set.

Harley: I'm not on vacation. Unfortunately, I live here now. So, where's Eddie? He's the only nice person I know in Boston, and he still owes me a root-beer float.

Joey: Wait a second. You live here full-time now? As in full-time with your father?

Harley: Yes. Why are you smiling?

Joey: Sorry. It's just your father's such a great guy, he deserves to have such a well-behaved, good-natured, teenage girl living with him full-time. Speaking of which, why aren't you in school right now?

Harley: If I tell you, will you tell me where Eddie is?

Joey: Out with it.

Harley: Ok, fine. I was on a field trip, and I ditched. You would, too, if your entire life was ruined by your mother's sudden need to do research in Bangladesh.

Joey: Harley, your life isn't ruined. You're just being melodramatic.

Harley: Right. Like you would know what it's like to have your life ruined?

Joey: Look, he's not here, ok? Eddie. And to be honest, I don't exactly know where he is.

Harley: Man, I can't believe you messed it up with him. He was amazing. He was beyond amazing.

Joey: Look, I'll go get you a root-beer float, and then you have to go back to school. I don't care how miserable it is. It's just life. Life is miserable.



[Scene: Boston Aquarium. Pacey enters the Aquarium, and begins walking around looking from one fish tank disply to the next.]



Woman: Hey, guys. Hey, stay with your partners, guys. Stay with your partners. Let's go.

[As he walks down one of the walk ways he sees Emma sitting on a bench by a large tanks drawing on a pad, and listening to headphones and walks over to her]

Pacey: Ok. Shouldn't you be doing that in a museum?

Emma: Oh, bloody hell.

Pacey: Sorry. I didn't mean to scare you.

Emma: Well, you did. It's not the sort of place you expect to find stockbrokers.

Pacey: Give me a break, would you? I'm on my lunch hour. Mind if I sit?

[He goes to sit next to her, and she shoos him over to the bench across from her.]

Emma: No, go ahead, but don't sit too close.

Pacey: I know, that overwhelming physical attraction's getting to ya, huh?

Emma: No, that's not it, exactly.

Pacey: Really?

Emma: No. I just don't want anyone to know that, uh, you're with me.

Pacey: Thanks.

Emma: [Laughs] What are you doing here, anyway?

Pacey: I work near here. I come here all the time. The better question is what are you doing here?

Emma: I'm just killing time till 1:00.

Pacey: What happens at 1:00?

Emma: Well, you should know this, since you come here all the time.

Pacey: On my lunch hour, which happens at noon. So I come here, I walk around, have a slice of pizza, and I'm out the door by 12:45.

Emma: Ah, back to work.

Pacey: Yeah, that's why they call it the lunch hour. 'Cause, you see, if was to stay till after 1:00, by the time I got back to work, it'd be the lunch hour and a half, and we just can't have that, now, can we?

Emma: Then I don't want to keep you.

Pacey: Excuse me?

Emma: It's 12:46.

[He looks up at the clock on the wall, and sees that it is 12:46]

Pacey: Oh. Right. Right. Then I'll... I'll just see you back home.



[Scene: The Help Line. Jen is talking on the phone, while CJ is sitting across from her with a clip board in his hand.]



Jen: Well, of course it sucks. That's why they call it life. And what is it really, other than an endless series of mind-numbing days, one on top of another. Alienation, despair-- these are the natural by-products of living in a mechanized society—

CJ: Ok, stop.

Jen: Stop?

CJ: Yeah. Um... a lot of people get depressed this time of year. I don't think they're calling in hoping to talk to Kierkegaard.

Jen: But you said he was a philosophy major.

CJ: Whatever. Look, I just, I don't wanna fight, ok? I get annoyed, and you get defensive. Let's just move on to the next one.

Jen: No. Let's not. I quit.

CJ: You can't quit. You haven't even started yet. It's your first day of training. It's your first hour.

Jen: Yeah, well, if the training consists of sitting here for a week and listening to you act superior to me—

CJ: I've been doing this for 2 years.

Jen: Great. Well, maybe your expertise will come in handy when we get to a hypothetical situation involving casual sex and a couple of blond girls.

CJ: Maybe you're right about one thing. Let's call it a day. So, come back tomorrow or don't come back, but whatever you decide, you should make it about you, not me.



[Scene: The Health Clinic. David is talking to a nurse, while Jack is sitting on a bench waiting impatiently.]



David: Ok. This'll do nice. Thanks.

[David goes back and joins Jack.]

David: Damn.

Jack: What?

David: Oh, there's no good magazines to read.

Jack: That's it? I mean, you're not at all nervous about this

David: Oh, it's a piece of cake. I've done it, like, a million times.

Jack: A million?

David: Give or take. I'd be a pretty hypocritical peer counselor if I didn't practice what I preached.

Jack: Right.

David: Seriously, it's no big deal. And the most embarrassing part is when they ask what kind of high-risk behavior you've engaged in the past 3 to 6 months. The only thing I can come up with is eating carbs after 9 P.M. and jaywalking.

[The Nurse comes over to their area.]

Nurse: Jack McPhee?

David: It's fine.



[Scene: The Hollywood Studio Office. An Executive is reading from cards in his hand as he walks around the table, behind Dawson and Todd while they sit there listening to him go on about their film. Sever other executives are there as well.]



Executive: Blindingly dull. Achingly dull. Mind-numbingly dull.

Todd: I see, and what do these little cards prove exactly? Other than the fact you've been previewing the bloody thing all along?

Executive: They prove that we're not through shooting. That's what they prove.

Todd: Reshoots?

Executive: Absolutely. More sex. More violence. Maybe a little twist in the plot that's not predictable from the very first frame. I mean, obviously, the goal here is to try to make this damn thing watchable.

Todd: I see. So, you're calling my movie unwatchable?

Executive: I don't have to. They did. You want me to read some more?

Todd: No, that won't be necessary, thank you. [Grabs a pack of cigarettes out of his coat] Anyone got a light? If I'm gonna sit here and take artistic advice from every tom, dick, and Harry in Tarzana that didn't have anything better to do last Wednesday night, then I'm gonna bloody well need some nicotine, all right? Light, please, Dawson.

[He reaches into his pocket and grabs something and puts it into Todd’s jacket pocket before getting up]

Dawson: Um, you know what? I'm gonna go get one.

[He goes out into the foyer, and grabs a phone and makes a call]

Dawson: Come on. Pick up the phone.

[Cell phone rings and Todd begins to look around to see where the sound is coming from.]

Dawson: Reach into the pocket and pick up the phone.

[He reaches into his pocket and pulls out a cell phone and looks at it like where did this come from]

Todd: Hello?

Dawson: Shut up before you make this any worse and get out here.

[Dawson hangs up, and Todd looks at the phone .]

Todd: Hello? Hello?

[Todd hangs up the phone and stands up]

Todd: Excuse me.

Executive: Whoa! Whoa! Whoa! Where do you think you're going?

Todd: Oh, I'm sorry. Don't mean to be rude. There's another idiot out in the hall that requires my attention.



[Scene: Out in the Foyer. Dawson is standing there waiting when Todd comes storming over to join him.]



Todd: And just what in the bloody hell do you think you're doing?!

Dawson: What do I think-- what are you doing? You're digging yourself a hole in there bigger than the La Brea tar pits.

Todd: Did it ever occur to you that might be my intention?

Dawson: You never wanna work again?

Todd: We're in charge here. We make the decisions.

Dawson: Which is all well and good except for one thing.

Todd: What?

Dawson: It's their money. Look, you brought me here for my ability to stay calm in a crisis, right? Well, this is it. This is a crisis 'cause if you don't go back in there and act happy about these reshoots, they're gonna get somebody else to do it, somebody who can ruin this movie.

Todd: And would that be such a tragedy?

Dawson: Yes. Look, maybe I'm naive thinking that this whole system, this whole process, can only produce something that's a notch above mediocre, but I want this thing to be good. I want it to be as good as it possibly can be, and I don't think I would've stuck it out working for you this whole time if you didn't want the same thing.



[Scene: Back in the conference room. Dawson and Todd have returned and are peacefully sitting down listening to the Executive speak.]



Executive: So, we figure 3 days of reshoots on a soundstage here in L.A., Very minimal budget. The whole idea here is to, uh, come up with a new ending. Something that's watchable. Or at the very least, something that makes sense. Now, I have no idea what that's going to be, but Heather here seems fairly confident that given enough nicotine, alcohol, caffeine, you might be able to pull something off.

Todd: Well, that's, uh, very charitable of her. Thank you, sweetheart.

Executive: Mm-hmm. All right, Todd, what's it gonna be?

Todd: Well, I can see where you're coming from. I can. I can see where you're coming from. I can see how you and other people like yourself, people of lesser intelligence, might be a bit confused by my movie. And I can see how you actually don't have any new ideas of your own on how to improve it, because, after all, you're not really in the business of having ideas, are you? Oh, that's right. You think you are. Well, you're not. You're in the business of criticizing other people's ideas. Which is why, after much careful consideration, I'll be throwing your most generous offer back in your face and leaving. Good-bye, and good luck with all your future endeavors.



[Commercial Break]



[Scene: Professor Hetson’s Class. It is now Wednesday. Professor Hetson is lecturing the class, and is finishing up for the day, and Joey is just trying to pay attention, but has other things on her mind.]



Hetson: Well, then, since nobody seems up to the rhetorical challenge of convincing me that Norman Mailer was wrong when he dismissed all female writers as unreadable, that's it for Wednesday.

[Everyone begins to leave, and Hetson begins to pack up his bag, when Joey walks timidly up to him.]

Hetson: Oh. That can't be Joey Potter. Guess one D" isn't enough to get anyone thrown out of Worthington anymore.

Joey: Sweet, really, your overwhelming concern for my future, but that's actually not why I'm subjecting myself to your toxic personality.

Hetson: Great. And I'll skip ahead to the part where I inform you that no, no matter how many times you ask, it will never be possible for you to drop this course without forfeiting your credits from the first semester.

Joey: Look, I don't want to be standing here talking to you any more than you want to be listening to me. I just need to tell you that your daughter... well, she may not be as safely ensconced in Milton academy as you currently think she is.

Hetson: What does that mean?

Joey: She's cutting class, ok?

Hetson: I'm a little confused as to why you're telling me.

Joey: She came into the bar yesterday, on the lam from some field trip, and... god knows where she went when she left. I just... but call me crazy, I just figure these are the things the father of a 15-year-old girl wandering the streets of Boston should know.

Hetson: The subtext here being that these are the things that a father would know if he were paying attention.

Joey: I didn't say that.

Hetson: You didn't have to. Look... I'll tell you what. [Sighs] Let's make another one of our famous deals. You stay out of my life, and I'll do my very best to stay out of yours.

Joey: Gladly. You know, I'm sorry for the intrusion. I guess I was naive enough to think that this might actually be about something other than your gigantic male ego.



[Scene: The Boston Aquarium. Pacey and Emma are walking the next day along one of the walkways talking to one another.]



Pacey: So you're saying that that doesn't bother you, the whole life-as-repetitive- stress-injury thing?

Emma: No, it does, but nothing prepares you for a life of mind-numbing boredom and repetition so much as studying music as a child.

Pacey: Piano lessons?

Emma: Violin.

Pacey: Yeesh.

Emma: Yeah. My mum taught piano, though, to a series of ever-changing twits who all had one thing in common: They were allergic to dogs.

Pacey: So you had fish.

Emma: Tanks full. So, what's yours, then?

Pacey: My what?

Emma: You excuse for coming here every day. It can't simply be a matter of geographic proximity.

Pacey: No, it's not. It's, uh... it's much like yours, really. It's sort of a window into the person that I used to be.

Emma: You used to be another person?

Pacey: Much as I'm sure you weren't born with pink hair, I am not the conservative person you think that I am.

Emma: You're not?

Pacey: No, I'm not.

Emma: Prove it. Stay.

Pacey: Stay here?

Emma: Come on, I don't think you taking one afternoon off is going to send capitalism screeching to its knees.

Pacey: No, it probably won't, but it will catapult me to the top of the Rich Rinaldi firing list.

Emma: Yeah, that's such a bloody tragedy.

[She reaches into her pocket and grabs her cell phone and hands it to him]

Emma: Here. Call them. Tell them, I don't know, that you're sick or something.

Pacey: You're serious about this?

Emma: Yeah. Question is: Are you?

Pacey: [Laughs]

[He dials the phone]

Pacey: Hi. Can I speak to Rich Rinaldi, please? [Coughs] [Coughs]



[Scene: The Help Line. Jen is talking on the phone again, while CJ is sitting by her with his clip board.]



Jen: Ok, well, if what you're telling me is true, is that you've-- you've had unprotected sex with 17 women in the last 3 months, then I definitely think it's a good idea for you to get tested. For you and for all of those hot women you've been sleeping with.

[The camera pans past CJ and we see that David is on a phone on s desk a little ways away from him and he is actually talking to Jen.]

David: What? What? I have nailed many a hot girl in my day.

CJ: Hey, I believe you.

David: Thank you. I can't believe I volunteer to help you guys and get criticized for my acting abilities.

Jen: Oh, please, like you could ever be straight. Your heart is too big, and so is your brain.

David: [Laughs] She's hostile.

CJ: Told you.

Jen: Could you please not talk about me like I'm not in the room. So I have some anger. Can you tell me that there's something wrong with expressing your emotions?

[Jack comes into the Help line and goes over to David]

Jack: Hi.

David: Hey!

Jack: Sorry. Am I, uh, interrupting—

David: No, no, it's cool. We're--we're done here, I think.

CJ: Yeah, it's 4:00. We're done.

David: So... you guys think you can get along without me tomorrow, or what?

Jack: Whoa, whoa, whoa. Wait a second. You mean the only reason you're hanging around here all afternoon instead of wasting time with me is because she can't manage to get along with him? Jen?

Jen: Are you mad at me, too? You can't loan me your boyfriend for one measly hour? Is he your boyfriend? Have you guys kissed yet? Did I miss all of this over Christmas vacation?

Jack: Charming. Let's go.

[Jack and David leave, and CJ is just looking at Jen.]

Jen: Why are you looking at me?

CJ: Hostile.



[Scene: The Hollywood Office Conference room. Dawson looks back at the clock then sighs as he looks down at the papers in front of him. The executives are there too and getting impatient. You can tell that they are waiting for Todd who is nowhere in sight.]



Dawson: [Sighs]

Executive: Aha. So he's changed his mind, has he? Come to his senses? Not that his apology's going to be accepted, mind you.

Heather: So where is he? Caught in traffic? Smoking?

Dawson: Not exactly.

Heather: Dawson?

Dawson: Yeah. You know, technically, actually, he's not gonna be here today, uh, because technically, he... doesn't know that this meeting is taking place.

Heather: You set this up?

Dawson: Um-- yeah. Uh, technically.

Heather: [Chuckles] You set this up to apologize for him, to smooth things over, to clean up after his mess... like you've been doing all along?

Dawson: Yeah, kind of. Look, nobody sets out to make a bad film. Todd wants it to be better. I know that he does. And he might be too proud to admit it, but he's got, like, 5 alternate endings in his head. This is stuff we've been talking about all along, stuff that can easily be done on a soundstage in 3 days for no money.

Executive: Well, that's all very sweet and moving, but since I don't see him here on his knee begging for forgiveness, you're wasting my time, my friend.

Heather: Unless—

Executive: unless what?

Heather: Unless the answer to our problems is sitting right in front of us.

Executive: Excuse me?

Dawson: Excuse me?

Heather: I know this is gonna sound crazy, but just stay with me for a second. He knows the footage we've already shot. He knows the script, the actors, the crew. Personally, from what I've seen, I think he could do it.

Dawson: Wait a minute. Hold on a second.

Executive: What? You're saying you can't do this?

Dawson: No. I'm saying this is insane.

Executive: All right, let me ask you this. Hypothetically, if you had to, could you direct the reshoots of this movie?

Dawson: Well, yes, but that's not—

Executive: all right. Call his agent.

Heather: I don't think he has one.

Executive: Well, then don't call his agent. Call his mother and make her sign a permission slip.

Dawson: Wait a minute. Wait-- hold on a second. This is insane. This is--this is not why I came here today. This is not what I wanted to have happen.

Heather: Well, guess what? It did. And since opportunities like this don't come along every day, I'd hop on the happy train. Or, I'm sorry, is being a director not the fulfillment of a dream you've been waiting your entire life for?

Dawson: No, it is. It definitely is, but—

Heather: We'll be in touch.

[Door closes]

Dawson: Oh, boy.



[Commercial Break]



[Scene: A Beach in LA. Jack Osborne and Audrey are walking along the beach, which has obviously had a party the night before.]



Audrey: So did we ever figure out whose party this was?

Jack: No. Some dude's,

Audrey: then I don't suppose we ever figured out what day it is. Come on! Give me a break!

Jack: So's your friend coming to pick us up or what? I really vote we take a cab.

Audrey: Yeah, and pay the guy with what? You know, you being famous doesn't make me any less broke

Jack: what? You're broke?

Audrey: Yes, jack, Audrey Liddell is broke. Is that so impossible to believe?

Jack: Wow. Someone must be paying too much for their drugs.

Audrey: You know, contrary to popular opinion, I'm not on drugs.

Jack: Yeah, right. You know, I hate to be judgmental like your weird college friends, but please don't rip my lungs out of my chest when you have some bad PCP.

Audrey: Shut up, will you? He's coming.

Jack: Who? Your friend?

Audrey: Dawson. Dawson leery. I'm sort of on thin ice with him at the moment, so if you can find it within yourself to shut up about drugs for, I don't know, say, the next half an hour—

Jack: What? You'll make it worth my while?

Audrey: Don't I always?

Jack: So you're saying I can go through your underwear drawer unsupervised?

Audrey: No! That's gross! I'll sit on your lap the whole way home, ok?

Jack: All right. Cool.

Audrey: But one word about any sort of illegal substance, and you have blown it.

Jack: Hey, I have self-control.

Audrey: I'll believe that when I see it.

[Dawson comes waling over to them.]

Jack: I'm going to go wait in the car.

Dawson: Hey, Jack.

Jack: Hey.

Dawson: Hey.

Audrey: You came.

Dawson: Yeah. You called, right?

Audrey: The fact that I recently destroyed your house with an automobile must have, uh, slipped my mind when I was dialing. I freaked out, ok?

Dawson: What, then or right now?

Audrey: Both, I guess.

Dawson: What are you even doing here, Audrey?

Audrey: Here in L.A. Or here at this weird party?

Dawson: Either one.

Audrey: I don't know. One minute, jack and I are, like, in a parking lot off sunset talking to these guys in a limo, and the next minute, we're here, and it's morning, and... [Sighs] Like I said, I just freaked, and... you were the only person that I knew would be in this area code and would definitely be awake at this hour.

Dawson: What about your parents.

Audrey: Please.

Dawson: Do they even know that school started back already?

Audrey: No. I wasn't ready to go back last week, so I lied a little bit. I didn't want to face the grand tribunal of judgment. I'm ready now, though. And I'm going to be good from now on, Dawson, I swear. Just... don't be mad. I mean, don't be any more mad than you already are.

Dawson: [Sighs] All right. Just... tell me you realize how stupid it is to get in a car full of strangers that you meet in a parking lot.



[Scene: Hell’s Kitchen. IT is the next Day and Joey is back in the kitchen again calling Eddie and leaving a message on his phone for him]



Joey: Hey, it's me again. Um, look, I get that you're avoiding me. I do. Many days, no phone calls. What could be clearer? But, um... I'm scared now, because I don't understand why you wouldn't call me back. It's not like you, ok? And I guess I'm just scared that something may have happened to you, because--and even if something did happen to you, I wouldn't know about it, because, obviously, I'm not a very important person in your life. So... could you just... call me back? Uh... call me back as soon as possible. Bye.

[She hands up the phone and goes back into the bar and goes over to a booth where Jack and David are sitting and joins them.]

Jack: Mmm... any luck this time?

Joey: When have I ever been lucky with men?

David: He'll call you back, Joey. I know he will.

Joey: Uh, yeah, yeah.

David: There's usually a very logical explanation for this kind of thing.

Joey: Yeah, I guess. Hey, can you guys, um—

Jack: Pay the bill that's been sitting here for, like, a century? Yeah.

Joey: You guys are welcome to stay as long as you want. It's just... I don't feel that great. I want to get home early.

Jack: Yeah, it's no problem. Here. Ahem. Keep the change.

Joey: Thanks. Thanks a lot.

Jack: Bye.

[Joey leaves them alone.]

David: Well, that was depressing. There's nothing sadder in the universe than watching somebody wait for a phone call that's obviously never going to come.

Jack: Oh, sure there is. There's orphans, sick orphans. Plus, we don't know if this guy's not gonna call.

David: Oh, please. We're guys, aren't we? How many people have you ruthlessly hooked up with and never called?

Jack: A few. Look, I went out a lot this summer, all right?

David: And?

Jack: And I didn't call a few of the guys back. Look, if a straight guy did it, it would be rakishly charming, you know? You meet someone, ok? You think you're going to like them—

David: And then after closer examination, you don’t.

Jack: Yeah.

David: But only after the closer examination part.

Jack: Basically. Are you going to give me some kind of lecture here, or what?

David: Do you want one?

Jack: Not particularly.

David: Fine.

Jack: Fine.



[Scene: Hell’s Kitchen. Joey is coming out of the back room with her coat on and is putting on her gloves, when she notices Harley by the pool table talking to some older guys again.]



Joey: Ok. Let's go, Harley. You're outta here. Get your coat.

Harley: Excuse me?

Joey: Look, I really don't have the energy to go through all of this again today. In case you've forgotten, we've already played this scene 2 days ago.

Harley: Yeah, and then you ratted me out to my father, who grounded me for a month. So I figured the only way I could repay you would be to cut class again.

Joey: Right. You really think I'm going to leave you here with a possible date-rapist who thinks you're 18? I don't think so. I'm leaving. You're leaving. Let's go now.



[Scene: The Boston Aquarium. It is the next day, and Pacey and Emma have met again during lunch time.]



Pacey: I can't believe you talked me into staying for this yesterday. I mean, big fish eating little fish. What's the big deal? This is what you drag your butt down here for every day?

Emma: Well, if it was a big company eating a little company, you'd love it. And for the record, I don't come here every day.

Pacey: You don't?

Emma: Not normally, no. Usually just when I have a hangover.

Pacey: So, then what was this week? Some sort of special occasion?

Emma: Look. I've just been wondering what's it all for. I mean, if what you've told me over the last couple of days is true, then you've pretty much changed your entire life, and I'm not entirely sure why.

Pacey: How the hell should I know? Why does anybody change their life? Why do people dye their hair, for that matter?

Emma: To piss off my mum. Or to try to be somebody else?

Pacey: For me, it would be the latter.

Emma: And why do you want to be somebody else?

Pacey: Because that's a part of growing up. Let me tell you, Pacey at 15 was a bit of a schmuck-- bad haircut, bad Hawaiian shirts, broke all the time. Dumb enough to be chasing after things he knew he was never going to get, anyway.

Emma: Mostly women, I suppose.

Pacey: Mostly... though there were a few girls. And you are allowed to call them girls when they're 16.

Emma: Hmm. Not that you care what I think, but... I don't think he sounds that bad, this person you used to be. He actually sounds kind of nice.

Pacey: Yeah, well, maybe he was... occasionally.

Emma: Hmm, still could be. Quit the job. Get rid of that goatee. Grow back the terrible haircut.

Pacey: What if I told you I'd actually been thinking about that lately?

Emma: I'm not sure I'd believe you. Unless...

Pacey: Unless what?

Emma: Unless you showed up here again tomorrow, promptly, at 1:00, wearing some wretched Hawaiian t-shirt.



[Scene: The Help Line. Jen is talking on the phone while CJ is across the desk reading from a book.]



Jen: Look, you know that that's not true, right? I mean, just because a girl has a less than perfect relationship with her father, it doesn't mean that she won't be able to sustain a more meaningful relationship in-- hel--hello? Hello? She hung up on me. My first real non-hypothetical caller, and she hung up on me.

CJ: Somebody probably walked in the room. You know, a roommate or something. She got embarrassed and hung up.

Jen: No, you're just trying to make me feel better.

CJ: No, you were doing fine.

Jen: Why did this have to be boy trouble? Why couldn't it have been a nice eating disorder or a homesick freshman in need of a good old ego boost?

[Telephone rings]

CJ: You gonna answer that?

Jen: No.

CJ: She was talking to you. She's probably gonna wanna be talking to you again.

Jen: No, I--I don't wanna answer it. I'm just gonna mess it up again. Y-y-you do it.

CJ: Are you sure?

Jen: Yes. Just answer it.

[Jen just looks at it, and CJ finally answers the phone]

CJ: Help line. This is C.J. No, she had to step away for a second. Yeah, she's, uh-- she's a little high-strung. Oh, let's give her a break, though. It's her first day. Yeah, yeah. It is hard to talk when other people are in the room. All right, why don't you call me back in 10 minutes when they're gone? Yeah, I'll be here. All right. Promise me you'll call me back. Ok. Bye.

[He hangs up the phone and Jen is just staring at him.]

CJ: What?

Jen: Nothing.



[Scene: The Sidewalk outside Eddie’s Apartment. Joey and Harley come walking up to the apartment complex door.]



Harley: Hello? Every third store we're passing sells liquor. Shouldn't this indicate to you that we're not in such a great part of town?

Joey: Yeah, well, you wanted to walk on the wild side, so since your dad is in class until 6:00... we're here.

Harley: Where are we, anyway?

Joey: Nowhere, ok? I just have to do something.

[The stop and the front door, and Joey presses the buzzer button. Harley looks at the buzzer and realizes where they are]

Harley: "Eddie doling, 3-a"? I thought you said you didn't know where he was.

Joey: I don’t. I know where he lives. I just don't know where he is.

Harley: Well, perhaps you've heard of this invention: The telephone? It's a helpful stalking tool.

Joey: Yeah, I tried that already, Harley, thank you, but when a girl leaves a whole slew of unreturned voice mail messages for someone she thought was her boyfriend, and then—

Harley: Boyfriend? Uh-oh. That means one thing. You slept with him, didn't you?

Joey: What did you just say?

Harley: I asked if you slept with the boy. You know, had sex? Gone all the way?

Joey: I thought that's what you said.

Harley: Yeah, so, what's the problem?

Joey: Nothing. I guess I... I had forgotten what a sophisticated woman of the world you are. Harley, you're probably not even a virgin, probably lost it years ago to a trucker named bubba, right?

Harley: I don't get it.

Joey: You're not supposed to.

[Someone leaves, and Joey catches the door before is closes, and they enter the apartment building]

Joey: Look, go. I'm not in the mood for this.

Harley: So what? Just because I'm 15, I'm not even allowed to talk about sex?

[Joey knocks on the door, and it slowly opens as if it wasn;t closed all the way]

Joey: No, you can talk about it, and then when you're 19, you can have the unadulterated joy of looking back and realizing what an idiot you sounded like.

Harley: Oh, right, because you're so smart now. You must know exactly what you're doing. That's why you came all this way to stalk someone who hasn't called you back since you decided to sleep with him.

[The go inside and the apartment is entirely empty, and joy just looks around at the empty apartment, shocked.]

Harley: What? What's the big deal? We're in the wrong apartment, right? Joey? I mean, this obviously isn't it, right? You got the numbers switched or something. Joey? What are you doing?

[Harley realizes that they are in the right apartment, and can see the tears beginning to well up in Joey’s eyes.]



[Commercial Break]



[Scene: The Stock Brokerage. Pacey is working and talking on the phone, but he is not dressed up in his normal suit, but rather he is dressed up in a t-shirt and a horrible Hawaiian T-Shirt. Rich comes walking over to him carrying a large pile of papers. It is now Friday]



Rich: I must say, your idea of casual Friday leaves a little to be desired, Witter.

Pacey: Do you think we could discuss your fashion dos and don'ts some other time? Like, say, after lunch?

Rich: Lunch. Think again, my friend.

[Rich drops a large pile of paperwork on his desk.]

Pacey: What's all that?

Rich: Extra work... or, I'm sorry, did you think your little mini-vacation would have no consequences?

Pacey: I told you I was sick.

Rich: Yeah, well, I don't get sick myself, and you know what kills me about people who do?

Pacey: What's what?

Rich: How they never seem to realize that them being sick doesn't decrease the quantity of work around here. It just means someone else has to do it. Doesn't seem very fair to your colleagues, does it, now?

Pacey: I can tell you're all broken up about that, rich, but perhaps what you're really upset about is that they just don't open up as many new accounts as I do.

Rich: Getting a little unnecessarily cocky here, aren't we?

Pacey: Cocky, yes, unnecessary, no, because all of us here know that the amount of money you make is directly proportional to the amount of money we make.

Rich: Yeah, well, that may be true, but my attitude isn't the problem. Yours is, and I expect to see a change in it soon, very soon. Remember, maybe this will help.

[Rich stops a woman walking by, and grabs some envelopes from her and pulls one put and hands the rest back to her.]

Rich: Thanks. I love January, 'cause that's when this comes.

[He throws the envelope down on the desk in front of Pacey.]

Pacey: What, my paycheck? Thanks.

Rich: Not your paycheck, Witter, your w-2. I'm not exactly sure what's in there, but I'm guessing it's more than they pay fry cooks.

Pacey: Like you would have any idea.

Rich: Hey, anytime you want to quit and go back to the easy life, be my guest, but as long as you work here, the only lunches you're going to be going to are the ones you cater... in your mind. [Chuckles]

[He looks at the pile of paperwork and then to the clock and sighs. The scene cuts to the Aquarium and Emma is sitting there waiting for Pacey. She looks up at the crowd trying to keep an eye out for him. He eyes perk up when she sees a Hawaiian shirt in the crowd, but gets disappointed when she sees it is not Pacey. We cut to a little later and it is now 1:30 and Pacey hasn’t shown up let. Emma is still looking all around for him, and finally gives up after a little longer, and leaves.]



[Scene: The Help Line. Jen and CJ and several others are sitting around doing absolutely nothing. There are no phone calls coming in, and you can see that Jen is confused by the lack of activity. Jen looks over at CJ who is reading a book.]



Jen: So this is what it's like when you're actually working, huh?

CJ: This is it.

Jen: I thought the phones would ring a little more.

CJ: Well, it doesn't really work like that. I mean, think about it. Think about how stubborn people are, how hard it is for them to ask for help or actually admit they're wrong about something.

Jen: Yeah, you're probably right. Listen, C.J.—

CJ: It's almost 4:00. Caffeine fix?

Jen: You're asking me if I want coffee?

CJ: Yeah. I'm just gonna go out to the cart.

Jen: Oh, no, no. No, you're not leaving me here alone.

CJ: Yeah, I am.

Jen: No, you're not, because if you leave, then the phone'll most certainly ring, and it'll be someone on the other end who wants to talk to somebody and—

CJ: Yeah. That's what you're here for.

Jen: Yeah, except you know what you're doing, and I don't, which is why you shouldn't go.

CJ: You know, a few days ago, you couldn't stand being in the same room with me, and now you don't want me to leave.

Jen: That was a week ago. Can't a person change in a week?

CJ: I don't know. Can she? Sure you don't want anything? No? Ok, I'll be right back.

[CJ leaves and Jen watches him go out to the coffee cart, and looks down at the book he was reading]

Jen: Kierkegaard.

[Telephone rings]

[Ring]

Jen: [Sighs]

[Ring]

Jen: Hello, help line. Well, um, if we' being completely honest, which I hope we are, I-I-I'm not entirely sure if I can help you, but, h-- but I-I'd like to try, so...



[Scene: The Health Clinic. David is waiting for Jack to come back from the nurse. He comes out, and is visibly happier.]



David: So, you gonna tell me, or what?

Jack: Nothing to tell.

David: Ha ha ha! Cool!

Jack: Let me, uh-- let me ask you something.

David: Yeah?

Jack: You know all that stuff that we talked about yesterday, did that fundamentally alter your opinion of me in any way?

David: Yeah, right. Like I couldn't tell from a mile away that you were gonna end up being way sluttier than me. What come on, jack. Give me a little credit. I mean, look at you. You're ridiculously good-looking. I mean, you're no viggo—

Jack: Yeah, ok, that--that-- that's great. Let's go.

David: What, we're leaving?

Jack: Well, yeah. You don't honestly think I'm gonna stand here and have this conversation with you?

David: I'm sorry, but I sorta think—

Jack: Hey, hey, hey, David...

David: yeah?

[Jack kisses him]

Jack: Shut up.

David: Yeah, I think I could do that.



[Scene: Professor Hetson’s Class. Professor Hetson is lecturing again, but you can tell that Joey is not listing very intently to his lecture. Hetson goes over and sits on the table in front of Joey and continues to lecture.]



Hetson: One of Bartholomew’s central tenets, of course, was his belief that only by jtaposing disjointed, quite often at times, absurd fragments of time could one truly replicate the emotional tenor of real life. Can someone give me an example?

[He looks down at Joey.]

Hetson: Joey? Ok, pick a story, any story. Wait, I'll pick one for you. Uh, the school. How about that? Ring any bells?

Joey: Uh, yes.

Hetson: What's it about?

Joey: It's about a teacher who's trying to explain something to his students.

Hetson: What's he trying to explain?

Joey: Death and loss.

Hetson: Why is he trying to explain it?

Joey: Because it keeps happening to them over and over again, like this endless cycle. First, the orange trees, then the herb garden, then the tropical fish. You know, it's absurd, really, because... one minute, they're there. The next minute... they're gone, and the thing that's true, the part of it that's true, the part of it that's real, is that no one ever does explain it to him because... no one can.

Hetson: That's great, Joey. Of course, you forgot all about the snakes and the puppies, but, oh, look, we're out of time for today. Monday, everyone, Saul bellow.

[The Class leaves and as Joey is about to finish packing her bag and leave, Hetson walks over to talk to her.]

Hetson: Got a second, Potter?

[He goes to hand her some money.]

Joey: What's this?

Hetson: This is 50 bucks. Ok, look, I know you're poor, but don't tell me you're so poor you've never seen 50 bucks before.

Joey: I don't get it.

Hetson: For taking care of Harley while I was teaching yesterday. She said that you helped her out with something, said she was having some kind of a crisis.

Joey: She was having a crisis?

Hetson: Yes, look, just take the money, will you? It'd be a whole lot easier for me than trying to be nice to you for the rest of the frickin' semester.

Joey: Wait a second. Why would you be nice to me? Why?

Hetson: Because as you pointed out the other day, this really isn't about me. Her mother's gone, and her father...

Joey: Is a gigantic scuzzbucket?

Hetson: Yes, he is, actually... most days, anyway, according to her. You, on the other hand, she seems to like.

Joey: Yeah, well, I'm very likable, but likable and poor.

Hetson: $50, 3 times a week.

Joey: 65, and I'll help the little angel with her homework, not that she'd want help from a "D" student.

Hetson: Deal.

Joey: Here.

Hetson: What's that?

Joey: 50 bucks. No charge for yesterday.

Hetson: Uh, look, don't do me any favors, Potter.

Joey: I'm not. You wouldn't understand, ok?

Hetson: Was it a girl thing or something?

Joey: No, it's a human-being thing.



[Scene: An LA Beach. Dawson comes walking down the beach and finds Todd standing there with a surf board and Todd is not surprised to see him.]



Todd: So you found me then, did ya?

Dawson: Called the surf report. There were only so many beaches you could possibly be at.

Todd: I can see I'm gonna have to get one of those little men in black dealies, deprogram you now that our long association is over. It's too dangerous, isn't it? Having that much information floatin' around out there, everybody just waiting to be used against ya?

Dawson: I came by to apologize.

Todd: For what? For stealin' me job? Look, after you told 'em no yesterday, like the bloody idiot that you are, they called me. They even apologized, as much as they're capable of.

Dawson: So what's next? We do reshoots here? We go back to Boston? What?

Todd: I'm sorry, mate. You misunderstood me. We're not doing anything. You are.

Dawson: Wait a minute. I've been through this before. I'm not gonna—

Todd: Not gonna what? Not gonna benefit from being at the right place at the right time? That's all it is, you know. Doesn't mean you're actually going places or that you're more talented than I am, you know. I mean—

Dawson: God, no. You're like... Barely functional, but you're... like my mentor.

Todd: What, not Steven bloody Spielberg?

Dawson: Well, he... hasn't been returning my phone calls.

Todd: Just don't make it any worse, ok? And listen, the absolute first thing you have to remember to do when you're on set is take a picture of Natasha’s face at the exact moment that she's introduced to her new director... 'cause that's something I bloody well have to see. Come in.

[They walk along the beach together and camera fades to black]



Source : www.multimania.com/rossnm & transcribed by Chris Uecke

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Syliam31  (05.04.2021 à 11:01)
Message édité : 05.04.2021 à 11:03

Le soufflet est vite retombé depuis le dernier épisode....

On découvre qu'Eddie est parti comme un voleur sans laisser la moindre trace ni le moindre signe de vie à Joey depuis l'épisode de Noël!!! Joey s'inquiète et passe le semaine à essayer de le joindre jusqu'à ce qu'elle décide de se rendre chez lui en compagnie d'Harley pour avoir une explication sur son mutisme. Elle découvre alors son appartement vide et tombe des nues, complètement abasourdie. Elle ne s'attendait absolument pas à ça et reste figée par l'incompréhension! Bien qu'Harley essaie de la rassurer sur la situation, Joey reste toujours aussi interdite..... Le moment le plus sympa de cette intrigue est quand le professeur Hetson tend un billet à Joey pour la remercier de s'être occupée de sa fille et qu'elle refuse en lui prétendant qu'elle n'a pas été un poids pour elle. En réalité, elle a été soulagée de vivre ce douloureux épisode en compagnie d'Harley car ça lui a permis de ne pas sombrer complètement.

Sinon, je trouve sympa le rapprochement d'Emma et Pacey dans un lieu en dehors de leur appart, en l'occurrence l'aquarium! Ils sont tous deux étonnés de se retrouver là et en viennent à se parler de la personne qu'ils étaient avant de se rencontrer. En effet, Emma a toujours connu le Pacey sérieux qui travaille comme un acharné dans une boîte de courtage et elle souhaite rencontrer le Pacey du lycée, insouciant et provocateur, en lui lançant quelques défis. Cela fait plaisir de revoir le Pacey qu'on aimait tant même s'il n'ira pas jusqu'au bout du challenge que lui a proposé Emma. Il a grandi et évolué et ne souhaite pas perdre son travail juste pour prouver qu'au fond de lui il est resté le même qu'avant! Je ne sais pas si leur histoire aurait pu aller plus loin ou si c'est une réelle amitié qui est en train de se lier entre eux mais j'aime beaucoup leur duo, bien plus que celui qu'il formait avec Audrey et j'aurais aimé que cette relation soit un peu plus exploitée dans cette saison!

Concernant Dawson, il se pose toujours trop de questions et devrait de temps en temps saisir les opportunités qui se présentent à lui mais il est trop honnête pour le faire. Heureusement que Todd le poussera à accepter la proposition des producteurs sans lui en tenir rigueur.

L'intrigue autour de Jen et CJ au centre d'appel n'est vraiment pas passionnante.... dommage de n'offrir que ce genre de scènes à Jen dans cette saison car elle mérite beaucoup mieux.

labelette  (03.12.2019 à 12:16)

Un épisode dans la veine des autres de la saison 6, c'est-à-dire pas terrible.

Dawson a une super opportunité pour le boulot, mais comme d'habitude il est trop sympa... Mais Todd l'est aussi finalement (et il est drôle avec ses clins d'oeil).

Le reste.... pas passionnant

jptruelove  (09.11.2019 à 16:40)
Message édité : 09.11.2019 à 16:41

Episode sans grand intéret (ou du mooins pas attrayant)...

J'aime bien le personnage d'Harley qui commence à prendre un peu plus de place à partir de cet épisode!

Je suis pas süre qu'il fallait une réelle histoire d'amour entre Emma et Pavcey donc c'est bien que les choses tournent comme ça pour lui...

Et j'aurais cru que Jen aurait pu être plus vite à l'aise pour la permanence de soutien téléphonique.

kystis  (04.02.2018 à 22:29)
Épisode où on parle pour rien dire, ennuyeux... Chacun doit faire un choix un peu contre son gré, aussi bien Dawson entre son rêve et son amitié, Pacey entre Emma et son boulot. Jen me déçoit un peu, elle n'est vraiment pas sur d'elle...

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