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#620 : Comment se faire larguer ...


Dans cet épisode, Pacey verra son univers s’écrouler quand il découvrira que tout l’argent de Dawson qu’il avait investi est perdu. Il devra alors assumer les conséquences de ses actes…
Jack et David, eux, s’apercevront que les obstacles à leur relation sont infranchissables.
Quant à Joey, Eddie lui proposera de faire un voyage en Europe pendant l’été et elle sera obligée de choisir entre son bonheur avec lui et sa peur de souffrir…

Popularité


3 - 6 votes

Titre VO
Catch 22

Titre VF
Comment se faire larguer ...

Première diffusion
09.04.2003

Première diffusion en France
04.10.2003

Photos promo

Joey lit la lettre d'Eddy

Joey lit la lettre d'Eddy

Sadia empeche pacey de regarder la télé

Sadia empeche pacey de regarder la télé

Sadia embrasse Pacey

Sadia embrasse Pacey

Pacey regarde la bourse à la télé

Pacey regarde la bourse à la télé

Joey trouve que c'est risqué de partir fauché

Joey trouve que c'est risqué de partir fauché

Eddy offre un sac à dos et un livre à Joey

Eddy offre un sac à dos et un livre à Joey

Joey ouvre son cadeau

Joey ouvre son cadeau

Joey révise avec l'aide d'Eddy

Joey révise avec l'aide d'Eddy

Joey est en désaccord avec Eddy

Joey est en désaccord avec Eddy

Joey est contente de partir en Europe

Joey est contente de partir en Europe

Sadia et Pacey ont passés la nuit ensemble

Sadia et Pacey ont passés la nuit ensemble

Eddy fait une proposition à Joey

Eddy fait une proposition à Joey

Plein débat entre Joey et Eddy

Plein débat entre Joey et Eddy

Pacey s'apprête à aller chez Dawson

Pacey s'apprête à aller chez Dawson

Pacey se bat avec Rich

Pacey se bat avec Rich

Bagarre entre Pacey et Rich

Bagarre entre Pacey et Rich

Rich traité Pacey de Loser

Rich traité Pacey de Loser

Pacey demande de l'aide à Rich

Pacey demande de l'aide à Rich

Safia fait un bisou d'adieu à Pacey

Safia fait un bisou d'adieu à Pacey

Pacey se fait largué par Sadia

Pacey se fait largué par Sadia

Boston

Boston

Hetson rend la copie à Joey

Hetson rend la copie à Joey

Plus de détails

Scénario : Laura Glasser

Réalisation : Robert McNeill

 

Acteurs secondaires :

Dana Ashbrook : Rich Rinaldi 
Oliver Hudson : Eddie Doling 
Greg Rikaart : David 
Sarah Shahi : Sadia Shaw

L’épisode commence par Pacey au restaurant attendant quelqu’un. Quelques minutes plus tard, Sadia arrive et elle et Pacey plaisante un peu sur la serveuse. Puis, Pacey commence à draguer Sadia et ils se mettent à porter un toast.

Le lendemain matin, Joey est dans sa chambre avec Eddie. Elle révise pour ses partielles pendant qu’Eddie commente le livre Catch 22. Puis, Joey lui dit qu’il faut qu’elle réussisse ses examens vus l’incident de la dernière fois où elle avait raté ses examens.

A ce moment, Audrey arrive et leur annonce que la fac l’a virée. Joey essaye alors de la rassurer en lui disant qu’elle pourra rester si elle assiste aux cours d’été. Mais Audrey semble vraiment démoralisée à l’idée de passer l’été toute seule alors que Joey, elle s’en va bientôt. Finalement, Audrey part pour essayer de faire changer d’avis le doyen.

Après le départ de cette dernière, Eddie et Joey parlent un peu de leurs prochaines vacances et Eddie lui dit qu’il voudrait faire quelque chose d’exceptionnel pour ces vacances-ci et Joey l’embrasse.

Au centre, David est au téléphone avec un étudiant quand Jack arrive. Après avoir raccroché, Jack lui propose de se voir mais David refuse en prétextant qu’il est trop occupé et qu’il y pensera plus tard.

Pendant ce temps, à son travail, Pacey donne une conférence à des futurs employés, il leur parle du travail, de ce que ce métier leur apportera. Puis, il s’en va rejoindre Rich. Ils parlent un peu boulot et Pacey lui raconte qu’il a passé la nuit avec Sadia.

Plus tard, Pacey est dans son lit avec Sadia et cette dernière commence à embrasser Pacey, encore endormi. Puis, soudain Pacey se lève en sursaut pour allumer la TV afin de voir où en sont les actions Stepatech dans lesquelles il a investi beaucoup d’argent. Mais Sadia le distrait quelque peu en lui parlant de la fille avec qui il était avant et Pacey lui répond que cette fille c’est du passé. Puis, elle grimpe sur lui et éteint la TV…

Dans une salle de classe, Joey étudie alors qu’Eddie la regarde et l’embrasse ensuite. A cet instant, Hetson arrive et ils discutent un moment littérature et des examens. Puis, Joey taquine Eddie sur le fait qu’il avait frappé Hetson et Eddie va alors voir Hetson pour le remercier de l’avoir fait entrer dans cette école de littérature. Mais leur conversation prend un mauvais tournant et Joey est obligée d’intervenir avant que quelque chose n’arrive. Puis, Joey demande à Eddie de partir car elle doit réviser et ce dernier s’en va.

Pendant ce temps, à son travail, Pacey reçoit un appel de Dawson. Pacey le rassure en lui disant qu’il n’a pas à être nerveux pour son argent et il lui annonce qu’il a investi son argent dans les actions Stepatech afin qu’il se fasse beaucoup d’argent rapidement. Puis, Dawson lui avoue qu’il a confiance en lui et il raccroche.

Le soir, au campus, Joey vient de finir ses examens et elle se balade avec Eddie. Ils parlent un peu des examens et Eddie lui donne son sac en lui disant qu’il y a quelque chose à l’intérieur pour elle. Elle l’ouvre et découvre un livre intitulé : L’Europe pour 5 $ par jour.

Eddie lui reparle alors de la fois où Joey avait voulu aller à Paris. Puis, ils discutent de toutes les villes d’Europe qu’ils pourraient visiter ensemble : Barcelone, Madrid, Vienne… et Eddie lui propose de venir avec lui, Joey accepte et lui saute dans les bras.

Pendant ce temps, au Hell’s Kitchen, Jack discute avec un type quand David arrive. Ce dernier a l’air plutôt jaloux mais il va quand même rejoindre Jack. Le type s’en va et David commence à parler à Jack du type avec qui il parlait. Jack lui répond que c’était totalement innocent mais David semble sceptique. Puis, ils se disputent en parlant de leur relation Et David lui annonce que c’est fini entre eux avant de partir.

Dans sa chambre, Joey est avec Eddie et ils discutent de leur voyage, de la manière dont il va se dérouler. Ils se taquinent un peu, s’embrassent et Joey lui avoue qu’elle adore l’art et elle commence à lui parler peinture. Puis, elle lui dit que ce voyage lui fait un peu peur et elle ajoute qu’ils devraient peut-être attendre un peu avant de le faire, juste le temps qu’ils résoudrent leurs problèmes. Ils commencent à se disputer et Eddie lui dit que c’est une petite fille effrayée à l’idée d’aimer quelqu’un car elle a peur de souffrir. Joey lui rétorque alors que si c’est ce qu’il pense, il n’a qu’à partie et Eddie s’en va.

Plus tard, Pacey arrive à son travail et il remarque l’ambiance plutôt bizarre : personne ne parle. Il va alors voir Rich pour lui demander ce qui se passe. Et ce dernier lui avoue que les actions Stepatech se sont effondrées. Pacey a l’air effondré et Rich essaye de le réconforter en lui disant que ce n’est pas sa faute et il lui explique comment l’annoncer à ses clients.

Dans le bureau d’Hetson, ce dernier et Joey sont assis l’un en face de l’autre et Hetson se moque un peu d’elle. Joey lui dit alors qu’elle a gâché une année de sa vie mais elle change vite d’avis quand Hetson lui tend sa copie et lui déclare qu’elle a un énorme potentiel. Joey découvre donc qu’elle a eu un A- et Hetson lui parle du livre Catch 22 en utilisant presque que les mêmes mots qu’Eddie auparavant. Puis, Joey se prépare à partir en lui disant qu’il pourrait être son conseiller l’année prochaine et finalement, elle s’en va en prenant le livre.

Pendant ce temps, Pacey est à l’extérieur de son travail avec Sadia. Pacey commence à lui raconter que Dawson avait confiance en lui et qu’il a tout gâché. Puis, Sadia lui annonce qu’ils ne pourront pas se voir ce soir car elle a rendez-vous avec son fiancé, elle l’embrasse sur la joue et part.

Au centre, Jen est au téléphone avec un étudiant quand Jack la rejoint. Après qu’elle ait raccroché, Jack lui explique ce que David lui a dit comme quoi il sortait avec lui juste pour se prouver qu’il pouvait avoir une relation. Jen le réconforte alors en lui disant qu’il finira par rencontrer la bonne personne et quand ça se fera, il le saura tout de suite. Puis, Jack lui avoue qu’elle lui donne de l’espoir et elle le taquine un peu en lui disant qu’elle partagerait CJ avec lui si elle le pouvait.

A son travail, Pacey vient de terminer de passer ses coups de téléphone et avant de partir, il va voir Rich. Il lui demande de lui prêter un peu d’argent e il commence à lui expliquer pour Dawson et comme quoi il veut lui rembourser l’argent qu’il a investi. Mais Rich refuse et ils commencent à se disputer, Rich le traîte alors de looser et leur dispute se transforme en bagarre. Et Finalement, Rich vire Pacey.

Pendant ce temps, Audrey lit le livre L’Europe pour 5$ par jour quand Joey arrive. Cette dernière lui demande de lui rendre son livre car elle doit partir en Europe. Et Audrey s’en va en lui disant qu’elle est pleine de surprise. Après son départ, Joey remarque une enveloppe et elle commence à la lire. On entend la voix d’Eddie qui lui dit qu’il veut être avec une personne qui n’a pas de regrets et qui n’est pas indécise et qu’elle, elle n’est pas cette personne pour l’instant. Il lui souhaite une fin heureuse et lui dit de prendre soin d’elle.

L’épisode se termine par Joey finissant de lire son mot et pleurant et Pacey, s’apprêtant à aller chez Dawson pour lui annoncer qu’il a perdu tout son argent.

Résumé écrit par Annabelle. Grand merci.
N.B : Le titre VO Catch 22 est le titre d’un roman publié en 1961 aux USA de Joseph Heller. Il raconte l’histoire d’une escadrille d’aviateurs basée sur une île italienne pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est en réalité en pleine guerre du Viet Nam (à sa sortie) une satire féroce de l’armée. Le personnage principal est Yossarian qui tente de sauver sa peau en simulant la folie dans un monde qui a perdu la raison. En fait le titre fait référence à l’article 22 du règlement intérieur de la base qui prévoit que «  Toute personne se faisant dispenser d’aller au feu ne peut-être fou ». Peu connu en France, ce livre est culte aux USA, un best seller qui est entré dans le langage courant américain, en effet, quand on dit catch on Catch-22, cela signifie une situation perdant-perdant. Je vous conseille de le lire, c’est un très grand livre de la littérature américaine du XXe qui pose un regard intéressant sur la société américaine, voir même notre société occidentale, en VF, il est publié sous le titre : L’attrape-nigaud. Voilà j’ai pensé que c’était important de le signaler pour comprendre le sens
de cet épisode. Bonne lecture 
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 [Un restaurant chic. Pacey est assis seul à une table, comme s’il attendait quelqu’un, quand la serveuse arrive pour lui demander s’il n’a besoin de rien.] 

SERVEUSE : Désirez-vous autre chose, monsieur ? Du pain, peut-être ?
PACEY : Non pas du pain, mais je prendrais un autre comme celui-ci. Et ne m’appelez pas monsieur. Ce genre de choses à le don de m’agacer.
SERVEUSE: Oui monsieur, excusez-moi. Je vais vous laisser maintenant.
(La serveuse s’en va discrètement, quand la jolie journaliste arrive et s’assoit à la table de Pacey)
SADIA : Salut. Je t’ai manqué ?
PACEY : Oui, mais la serveuse était en train de me draguer, donc ça allait.
SADIA : Oh, ceci à l’air amusant.
PACEY : Ca l’était, mais elle n’était pas vraiment mon genre.
SADIA : Bien. C’est quoi ton genre exactement ?
PACEY : Généralement je suis attiré par les brunes intelligentes aux yeux marron.
SADIA : Je peux te poser une question ?
PACEY : Ne te gêne pas.
SADIA : Pourquoi as-tu attendu si longtemps pour m’inviter à sortir ?
PACEY : Et bien, pendant un temps, j’étais plus ou moins engagé, mais je m’en fiche maintenant, je te le promet.
(La serveuse apporte son verre)
PACEY : Merci.(Il prend son verre et le lève). Donc  sans remettre à plus tard cette conversation, j’aimerais porter un toast si je peux.
SADIA: Tu peux.
PACEY: Pour mieux se connaître l’un et l’autre. 
SADIA : Beaucoup mieux. 

GENERIQUE
 
 
[Chambre universitaire de Joey. Joey est allongée sur son lit en train d’étudier pour son examen de fin d’année. Eddie est assis par terre devant son lit, se penche dessus puis attrape le livre Catch 22 qui est posé par terre à coté de lui.]  

EDDIE
: Et bien, Joey, Ce n’est pas ce message qui l’emporte.
JOEY : Si, ça l’est. De façon prématurée, Yossarian doit accepter qu’il est emprisonné dans un monde complètement fou.
EDDIE : Non, mais il s’échappe à la fin, donc il y a de l’espoir.
JOEY : De l’espoir pour quoi ?
EDDIE: Et bien, la beauté c’est ce que nous ne connaissons pas, mais son évasion est un testament de la puissance d’un homme qui lutte contre le système.
JOEY : L’interprétation d’Hetson est beaucoup plus sombre.
EDDIE: Pourquoi ça ne me surprend pas? Tu sais, si tout ce que tu dois faire à cet examen c’est recracher tout ce qu’Hetson dit en cours, tu ne développes pas vraiment ta propre critique. 
JOEY : Je développerai mon propre sens critique plus tard. Maintenant, je dois cartonner cet examen final. Tu te rappelles l’incident qui était arrivé la dernière fois que j’ai fait un examen final pour cet homme ?(Audrey entre la pièce)AUDREY : Ca ne peut pas arriver.
JOEY : Qu’est ce qui ne va pas ?
AUDREY : Dieu est en train de me punir. Lis ça.
 (Elle tend une enveloppe à Joey qui la prend et l’ouvre).
AUDREY : Après la longue et prolongée bataille avec mon sérieux problème d’addiction, cette administration sans coeur de cette grande université va me renvoyer !
EDDIE : Ca semble plutôt brutal.
AUDREY : Je sais.
JOEY : Audrey, c’est juste une lettre du doyen qui dit si tu signes pour des cours d’été tu peux rester.
AUDREY : Le doyen m’en veut, Jo.
JOEY : Tu as manqué au moins un semestre entier.
AUDREY : Qu’est ce que je vais faire ? Je vais être, comme, toute seule dans cette boîte tout l’été. Tu pars dans 2 jours, n’est ce pas ?
JOEY : Pas par choix mais oui.
(Audrey se lève et attrape son manteau)
JOEY : Où tu vas ?
AUDREY : Négocier !
JOEY : Je ne pense pas que ce soit négociable.
AUDREY : Tout est négociable. (Elle quitte la pièce)
EDDIE : Répètes le moi encore une fois. Tu es amie avec elle parce que… ?JOEY : Elle m’a sauvé la vie une fois dans un bar à Calcutta.
EDDIE : Exact.
JOEY: Ce qui nous amène à un excellent point, Eddie. Nous allons être mis dehors de notre petit d’amour à la fin de la semaine.
EDDIE : C’est à ce point que nous allons déménager dans ma voiture, que j’ai garé près de la rivière.
JOEY : Ce n’est pas dans le plan.
EDDIE : C’est mon plan.
JOEY: Ah oui ? Je croyais que nous allions prendre un boulot cet été dans le Cap et vivre chez ma sœur pour mettre de l’argent de côté.
EDDIE : Bien, et endurer tout le temps les interrogations de ton père sur mon manque de projets pour le futur.
JOEY : Tu as démarré une école à l’automne dans le plus prestigieux programme d’écriture du pays.
EDDIE : Oui, oui, je sais. En Californie. Et si nous sommes forcés d’être séparés géographiquement, je ne vais pas passer mon temps à nettoyer des tables. J’ai de plus grands projets en tête.
JOEY : Et qu’est ce que ces grands projets entraînent ?
EDDIE : Oh, non, non, maintenant tu dois te concentrer sur une seule et unique chose. Et après cet examen, Jo, tout sera révélé.
JOEY : Et bien, qu’est ce qui se passe si je ne peux pas attendre si longtemps ?EDDIE : Je pense que tu peux.
JOEY : Peut-être que je n’aurais juste qu’à user de ma séduction pour t’extorquer les informations.(Elle l’embrasse mais il se dégage doucement en souriant)
EDDIE : Mes lèvres sont scellées, Jo.
JOEY : Hein, hein.
EDDIE: Bien essayé.
JOEY: Tu es officiellement un nul!  

[Le centre d’aide. David est au téléphone en train d’essayer d’aider un étudiant d’une part, quand Jack entre et le voit se dirige doucement vers le bureau de David].

DAVID
 : Oui, oui, tu sais, je suis presque sûr que tu ne veux pas mélanger de la Moutain Dew avec du Nodoze ? (NDLR : Le Moutain View est une boisson énergisante contenant  un fort taux de caféine et parfumé au citron et le Nodoze c’est un médicament de type Advil qui contient aussi de la caféine).  Pourquoi ? Parce que les deux contiennent beaucoup de caféine, et oui, oui, Queens of the Stone Age est un album vraiment rock. C’est…euh, la première chose dont tu es besoin c’est de respirer un bon coup. Bien. Maintenant, trouves quelqu'un de ta classe, empruntes lui ses notes et…ok, oui, oui. Nous sommes ouvert 24h/24 et 7j/7, ok ? D’accord. Bonne chance. (Il raccroche le téléphone)
JACK : Dure journée ?
DAVID: Oui, les examens font ressortir le mauvais côté des gens.
JACK : Le truc c’est que tu lui as parlé de ne pas mélanger le Mountain Dew avec du Nodoze. Ça peut-être une combinaison mortelle.
DAVID : Ouais, je rends un grand service à l’humanité. Tu as besoin de quelque chose ?
JACK : Donc, tout ce truc dingue n’a pas encore porté ses fruits hein?
DAVID: Vas à l’essentiel, Jack. Le téléphone va bientôt sonner et les problèmes d’un ex petit ami incapable ne sont rien comparés à l’angoisse suicidaire des étudiants de dernière année.
JACK: On peut arrêter ça s’il te plait? Pouvons-nous juste parler ? Au moins donne moi la même chance que tu donnes à n’importe quel étranger au bout du téléphone. Accorde moi juste une heure ou même une demi-heure.
DAVID : Peut-être.
JACK: Peut-être?
DAVID: Oui, peut-être. J’ai besoin de réfléchir à tout ça.
JACK: Super. Vraiment super. Combien de temps?
DAVID: Je ne sais pas. Ecoutes, je t’appelerai.
JACK: Ou, ou tu sais, tu peux me voir au Hell’s Kitchen ce soir si tu veux?DAVID : Je ne peux pas ce soir. J’ai un contrôle demain.
JACK: Demain, demain c’est parfait. Comme, je ne sais pas, après 20h ?DAVID : Je travail jusqu’à 21h.
JACK : Alors, tu vas venir?
DAVID: J’ai dit que j’avais besoin d’y réfléchir.
JACK : Ok.
DAVID : Ecoute, je suis occupé ici, donc...
JACK : Ok. Bien sûr. Je comprend.  

[La salle de conférence au bureau de Pacey. Il y a beaucoup de jeunes gens tous assis autour de la table quand Pacey rentre dans la salle et commence à marcher vers la table].

PACEY 
: Bonjour, messieurs. J’ai fait l’amour avec une femme magnifique la nuit dernière. Maintenant, ceci n’aurait pas du se produire. Elle n’était pas de mon niveau et j’aimerai bien penser  que je suis un type plutôt beau, mais je ne le suis pas et j’aimerai penser que je suis un bon coup au lit mais je ne le suis pas. Comment tout ceci est arrivé ? Je vais vous le dire. J’ai 20 ans et je fais exactement ce pourquoi j’ai été mis au monde sur cette terre. Faire de l’argent… et même mieux…plus vite que je n’ai appris comment le dépenser. Et laissez moi vous dire la vérité. Vous êtes tous venus ici aujourd’hui parce que vous essayez de fuir votre misérable vie de pique-assiette que vous meniez que vous niez pour ce qui est légitime pour vous. Si vous voulez tous cela pour vous, vous pouvez l’avoir. Mais je suis ici pour vous prévenir, vous allez vous faire botter les fesses continuellement, mais vous apprendrez. Mais au final, Vous ferez ce pourquoi vous êtes sur cette terre, qui est de faire de l’argent. Maintenant, si l’un d’entre vous est encore intéressé par cette proposition, soyez là à 9h00. Soyez à l’heure lundi matin. Si vous êtes en retard, ne venez pas dans mon bureau. Faîtes demi-tour, rentrez chez vous et préparez vous à votre vie de colporteur. Je vous reverrais alors.
(Il quitte la salle de conférence et rencontre Rich dehors près de bureaux).    
RICH : Hé. Comment ça s’est passé ?
PACEY : Comment crois-tu que ça se soit passé ? J’ai appris du meilleur, n’est ce pas?
RICH : C’est gentil. Tu vas faire un tour dehors…
PACEY : Peut-être plus tard. Je dois aller me brosser les dents.
MEC: Wooo!
PACEY: Bon sang, qu’est ce que tout ça signifie?
RICH: C’est, Monsieur Witter, le son du sang qui descend dans toutes les régions basses.
PACEY : Laisse moi deviner. L’approbation de Stepatech est arrivée ?
RICH : Pas tout à fait, amigo, mais l’action est toujours en train de monter. PACEY : Ok, c’est suffisant.
RICH : Pourquoi tu n’appelles pas Roger pour le féliciter.
PACEY : Je le ferais patron.
RICH: Ah, et euh...ce rendez-vous avec Sadia hier soir…tu as conclu le marché ?PACEY : Pourquoi tu ne demandes pas aux gars là-dedans ?
RICH : Oh, ça c’est fait alors, Witter. J’avais l’habitude d’être moyennement impressionné mais maintenant je suis dans la peur. Bien joué mon ami. Bien joué.
PACEY : Tu sais, c’est exactement ce qu’elle m’a dit.
 
[Chambre de Pacey. Pacey est endormi au lit avec Sadia qui est blotti dans ses bras. Elle se tourne vers lui et l’embrasse. Il se réveille doucement et l’embrasse sans ouvrir les yeux espérant rencontrer ses lèvres].

 
PACEY : Hmmm. Bien, c’est définitivement l’un des meilleurs moyens pour commencer la journée.
SADIA : Et bien, J’ai d’autres tours dans mon sac, mais je crois que je vais faire simple.
PACEY : Oh mon dieu, femme, tu ne joues pas dans ma cour.
SADIA : Je sais, je sais. (Pacey s’étire, attrape la télécommande et allume la télé).
PACEY : Oh…attends une seconde. Excuse moi. Je suis désolé, mais aujourd’hui c’est le jour ou la FDA (NDLR : Food and Drug Administration: organisme gouvernemental américain qui autorise la mise en vente des médicaments et des denrées alimentaires sur le marché. C’est le contrôle sanitaire, je ne connais pas le terme équivalent français) va donner son accord à Stepatech pour la mise en vente de cette contrefaçon de vaccin miracle contre la grippe.
SADIA : Contrefaçon ? Comment peux tu être exciter quand tu réfères à une contrefaçon ?
PACEY : Je sais…Je suis désolé, mais j’ai investit beaucoup d’argent là-dedans. Et ceci va me permettre de m’acheter une nouvelle voiture. Peut-être même une nouvelle maison.
SADIA : Attend une minute. Comment quelqu’un d’aussi jeune que toi peut-il être aussi obsédé par sa carrière ?
PACEY : J’ai l’habitude d’être obsédé pour beaucoup d’autres choses.
SADIA : Hmmmm.
PACEY : Surtout des filles, vraiment. Et avec ce flirt récent,que le meilleur fait partit du passé, j’ai réalisé qu’une carrière est en fait une très saine obsession, sans t’offenser bien sûr !
SADIA: Je ne le suis pas. Et ce n’est pas comme si tu étais mon petit ami ou autre chose. J’en ai un et pour être honnête, il est surestimé.
PACEY : Je compatis de tout cœur.
SADIA : Mmmm. Et cette autre fille ? Et bien, elle ne sait pas ce qu’elle loupe.
PACEY : Et bien, comme j’ai dit, elle fait partie de mon passé, et je suis franchement heureux de la vie que je mène actuellement. Et comme on dit, il me reste mon travail.
SADIA : Et puis il y a moi.
PACEY : Et puis il y a toi, ce qui prouve, qu’il y a bien un dieu et que Pacey J Witter est son fils préféré.
SADIA : Le « J », c'est pour quoi?
PACEY : Il ne vaut mieux pas que tu saches.
SADIA : Et bien, si tu veux que je te tortures Pacey, tout ce que tu a à faire c’est de demander.
PACEY : Vraiment ?
SADIA : Mmmhhh(Elle s’assoit à cheval sur lui, il éteint la TV et jette la télécommande) 

 [Salle de classe d’Hetson.  Joey et Eddie sont assis à une table avec une tasse de café posée sur la table et Joey est en train de réviser pendant qu’Eddie la regarde]

 
 EDDIE : Alors, qu’est-ce que tu veux ? Plus de café ?
JOEY : Plus de café ? Comment est-il possible que je boive plus de café. On est assis ici, retenu pour ce pre-test caféiné depuis 2 heures maintenant.
EDDIE : Je ne voulais pas que tu sois en retard, maintenant, je peux ?(Eddie l’embrasse)
JOEY : Il me semble que c’est de cette manière que ma chute académique a commencé.(Hetson entre dans la salle et se dirige vers son bureau)
HETSON : Et bien ça ne serait pas Bonnie and Clyde ?
EDDIE : Ce n’est pas une machine qui surveille les examens?
HETSON : Vous avez oublié mon ouïe bionique, Monsieur Doling. Et croyez le ou non, je suis heureux  d’être le surveillant de mes propres examens. Je veux dire, si Nabokov avait le temps pour le faire alors qu’il enseignait à Cornell, qui suis-je pour me mettre à distance des petites gens ?
JOEY : En d’autres termes, il développe un certain plaisir malsain a nous regarder nous sentir humiliés.
HETSON : Je peux constater, au-delà de la pression des deux derniers semestres que vous avez appris à lire en moi. Que vous ayez acquis ou non un semblant de maîtrise sur la littérature américaine d’après-guerre reste encore à prouver.(Eddie se tourne vers Joey et lui parle à voix basse)
EDDIE (A Joey) : Tu sais, je n’ai jamais eu la chance de pouvoir le remercier pour ma recommandation. 
JOEY : Et tu vas le faire maintenant ?
EDDIE : Ouais. Qu’est-ce qui pourrais arriver de pire ?
JOEY : Je ne sais pas. Il pourrait être incroyablement grossier et désobligeant, dire quelque chose de mesquin et d’impardonnable et tu pourras lui mettre encore ton poing à la figure.
EDDIE : Je ne vais pas lui mettre mon poing à la figure une nouvelle fois. (Joey le regarde d’un sale air). Quoi ? Tu ne penses pas que je puisse être la personne la plus intelligente des 2 ici?
JOEY : Je sais que tu l’es. Je dis juste que tu sous-estime à quel point il peut-être bas.
EDDIE : Et bien, je refuse d’accepter cela.
(Eddie se dirige vers le bureau d’Hetson)
EDDIE : Euh…professeur Hetson.
HETSON : Monsieur Doling, en quoi puis-je vous aider ?
EDDIE : En fait, j’ai pensé que je devrais peut-être vous, euh, vous remercier, pour, vous savez, m’avoir aider avec ce truc d’école.
HETSON : Vous avez pensé...que vous devrez peut-être me remercier ? Votre éloquence m’abasourdi.
EDDIE : Oui, et bien, j’avais pensé que je devrais peut-être vous remercier, mais maintenant en entendant le ton de votre réponse, je pense peut-être que j’aurais dû juste oublier tout le concept.
HETSON: Et bien, c’est votre spécialité, n’est-ce pas?(Joey se lève et vient se placer entre eux avant que quelque chose ne se produise)
JOEY : Ok vous deux. N’avais-je pas prédit que ceci allait se passer ?
EDDIE :
Hé, c’est lui qui a commencé.
JOEY : Tenez moi au courant quand vous retournez en maternelle. En attendant, tout ce qu’il essayait de vous dire c’était merci. Ce simple mot. Et je crois que la réponse appropriée est « de rien » ou peut-être « bonne chance pour vos futurs projets »
HETSON : Et bien, comme vous voulez.
JOEY : Comme vous voulez ? Je te conseille d’accepter ce  « Comme vous voulez », à ce que je sais c’est le mieux que tu puisses avoir.
EDDIE : Comme tu veux.
JOEY: Super. Mon travail ici est donc terminé. Maintenant tu peux partir s’il te plaît ? Parce que j’ai peur que tous ces débordements spontanés me fassent foirer mon examen.
EDDIE : Comme tu veux.
JOEY: Super. Au revoir.
EDDIE: D’accord. Salut. 

 [Bureau de Pacey. Sa secrétaire s’appuie sur la porte pour lui dire qu’il a un appel en ligne] 

SECRETAIRE :
Dawson Leery.
PACEY : Excellent. Passez le moi.

 [On voit Dawson à l’autre bout du téléphone en train de peindre sa chambre en vert] 

PACEY :
Dawson. Quoi de neuf, mec ?
DAWSON : Hé, Pace, pas très bien. Euh, écoute, j’ai réfléchi.
PACEY : Laisse moi deviner. Tu es nerveux, n’est-ce pas ?
DAWSON : Nerveux ? Qui, moi ? Des milliers de dollars sont joués à la bourse qui, de ce que j’ai pu comprendre, peux uniquement être décrite comme globalement peu fiable ? Nah. Qui est nerveux ?
PACEY : Ok, et bien, comment ça se fait ? Tu dois juste me faire confiance et j’ai promis que tout ira bien. Est-ce que je t’ai déjà laissé tomber dans le passé ? En fait, tu sais quoi ? Ne répond pas à ça.
DAWSON (rires) : Euh, mais sérieusement, je ne suis pas nerveux, j’ai juste pensé qu’il serait peut-être temps d’encaisser. J’ai beaucoup de choses à acheter pour le film et de ce que j’ai compris, ça sera ma grosse dépense, alors…
PACEY : Ok, Dawson, voilà le marché. Je sais que tu as besoin d’argent et rapidement, alors, ce que j’ai fais, c’est que j’ai investit ton argent dans une société de biotechnologie appelée Stepatech. Ils ont un miraculeux vaccin contre la grippe qui va vite être approuvé par la FDA (Food & Drug Administration, voir précédemment) et ce qui se dit sous le manteau c’est que ça va être facile à avoir. Alors, si tu peux encore attendre quelques jours de plus, je te promets que ce sera une valeur sûre pour toi. Ça sera comme la différence entre faire El Mariachi and Clerks.
DAWSON : Ok, excepté le jargon technique, j’ai compris. Euh…Je suppose que dans l’esprit des capitalistes, je peux commencer mon film. J’ai souscrit pour des cartes de crédit comme un fou et 2 d’entres elles sont arrivées aujourd’hui par courrier.
PACEY : Je pense que c’est ce que l’on peut appelé un signe mon ami.
DAWSON : Peut-être bien. Peut-être bien.
PACEY : D’accord alors on est cool ?
DAWSON : Quoi ? Je ne sais pas. On dirait que je suis dans un film de David Marnet. Je ne sais pas du tout de quoi je suis en train de parler, mais j’ai confiance en toi. Tiens moi au courant.
PACEY : Je le ferais. Je te rappelle plus tard, mec.

[A l’extérieur, sur les chemins du Campus. Joey et Eddie sont en train de marcher et de parler, plus tard dans l’après-midi. Joey a terminé ses examens]. 

JOEY
: Je veux dire, quel genre de sadique poserait comme question des trucs comme le nom de marié de Lolita ou quel était le jour de la semaine à la première page du premier missile balistique.
EDDIE : Je ne sais pas, Jo. Je dirais que ça dépend.
JOEY: De?
EDDIE: De si tu as su répondre ou non à ces deux questions.
JOEY : Schiller.
EDDIE: Et?
JOEY: Lundi.
EDDIE: Donc nous sommes en train de parler d’une excellente note ici, pas d’une moyenne ou d’une note partielle?
JOEY : Non.
EDDIE : Non.
JOEY: J’ai une totale et complète maîtrise de chaque arcane de l’univers d’Hetson. Alors ? On va le célébrer ou pas ?
EDDIE: Bien sûr.
JOEY: Et bien, est-ce que cette célébration implique quelque chose qui est derrière ton dos ?
EDDIE : Alors maintenant que ma participation comme camarade de révision est terminé, tu veux juste fuir le présent.
JOEY : Je croyais que tu avais dis que c’était une surprise ?
EDDIE : Et bien, tu sais, un cadeau chasse la surprise.
JOEY : Bien, peu importe, ça va arriver bientôt ?
EDDIE : En fait, euh, oui.
(Il se racle la gorge et lui tend son sac à dos)
EDDIE : Voilà. Je l’ai emballé moi-même.
JOEY : Oui je vois ça.
EDDIE : Tu n’aimes pas ?
JOEY : Oh, non, non, je, je ne sais pas quoi dire. Tu m’as offert ton sac à dos.
EDDIE: Joey, ce n’est pas mon sac à dos. Je veux dire, je l’ai acheté spécialement pour toi. En fait, tu sais, il y a peut-être quelque chose à l’intérieur. Tu devrais regarder.
JOEY : Je devrais regarder à l’intérieur ?
EDDIE: Ouais. Juste au cas où il y ait un bonus.(Elle ouvre le sac et en sort un livre intitulé: L’Europe pour 5$ par jour).
JOEY : Je ne comprends pas.
EDDIE : Cette fille qui m’a toujours dit combien elle aimerait aller à Paris. Et bien, je pense, je pense que c’est le moment de joindre l’acte à la parole. Et je ne parle pas juste de Paris, Joey. Je parle de Barcelone et Madrid, de Vienne et de Prague et ailleurs. Le ciel sera notre seule limite, Jo. Et tout ce que tu as à dire c’est oui.
JOEY: Tu es sérieux?
EDDIE: Absolument. Je veux que chaque moment que nous passerons ensemble cet été soit...historique. Et j’ai pensé que le meilleur moyen de le faire c’est, tu sais, aller où se trouve l’Histoire. Alors, qu’est ce que tu en dis ?
JOEY : Oh mon Dieu, oui, oui, oui !(Elle saute et l’enlace) 

[Hells’s Kitchen. David arrive pour entrer dans le bar, il regarde à travers la fenêtre pour apercevoir Jack assis à une table en train de parler à un type. Et nous pouvons voir apparaître sur le visage de David une pointe de jalousie encore une fois. David entre et le type quitte la table quand David commence à marcher vers la table de Jack]

 
TYPE : Ok, Jack, je t’y verrais alors.
JACK : Ok, on se verra.
DAVID : Hé.
JACK : Hé. Merci d’être venue.
DAVID: Tu attends depuis longtemps?
JACK : Non. En fait, j’ai rencontré quelqu’un de ma classe de sociologie.
DAVID : Oui, j’ai vu.
JACK: Ecoute, c’est...c’est pas ce que tu crois, d’accord. C’est totalement innocent.
DAVID : Par ça tu inclus ce qu’il s’est passé l’autre nuit?
JACK : Tu ne me donnes même pas une chance, n’est-ce pas ? Mec, c’est comme si tu cataloguais toute la scène avant même que tu rentres dans ce lieu. DAVID : J’ai 2 versions en fait.
JACK : Laisse moi deviner. La version que tu crois est celle où je suis le mauvais garçon ?
DAVID : Oui, tu m’y a conduis. La soirée d’Halloween est le lieu de notre première rencontre. Tu m’as amené à croire que tu étais un des zombies.
JACK : Arrête. Ecoute, si tu prends ça sérieusement…
DAVID : Je vais être sérieux. J’ai un sérieux fantasme Tom Cruise/Lestat le vampire (Nom du personnage dans Entretien avec un vampire et déjà Tom Cruise !!!) que j’ai besoin de réaliser pendant que je suis encore jeune. C’est pourquoi je romps avec toi.
JACK : Quoi ?
DAVID : Ouais, ouais, tu sais, ça devait se finir. Je me mentais à moi-même.
JACK : Houa, houa, attend une minute. Si tu pense que je vais te laisser partir d’ici comme ça, je veux dire, allez, David. Je n’ai envie que ça tourne de cette façon.
DAVID : Et bien, tu sais quoi ? Ça l’est, donc ça craint pour toi. Ou peut-être pas. Peut-être que ça te rend les choses plus faciles après tout. C’est juste mon cœur, le plus faible qui va être brisé.
JACK : Pourquoi tu dis des choses comme ça ? Je ne serais pas ici ce soir si je ne voulais pas que ça marche.
DAVID : Ouais, et tu ne serais pas de toute façon à moins que tu puisses essayer de te prouver quelque chose.
JACK : Prouver quoi ?
DAVID : Ecoute Jack…Je veux ce que tout le monde veut. Je veux être important pour quelqu’un. Peut-être que tu le veux aussi, mais…si tu le fais, pour être honnête, je ne peux pas le voir, parce que tout ce que je vois quand je te regarde c’est quelqu’un qui fait semblant d’être dans une relation parce qu’il pense que c’est la meilleure chose à faire. Je ne sais pas. Je sais juste que ce n’est pas suffisant pour moi, alors… au revoir.
JACK : Attend. Tu vas juste t’en aller?
DAVID: Passe un bon été Jack, on reste en contact.(David s’en va et Jack ne peut rien faire mais à les yeux grands ouverts d’incompréhension). 

[Chambre universitaire de Joey. Eddie et Joey sont assis sur son lit en train de regarder des cartes d’Europe étalée dessus où il y à d’autres livres ouverts sur l’Europe]
 

EDDIE :
Alors Prague en premier et ensuite Budapest ? Où il semble plus raisonnable de faire l’inverse ? Où nous pourrions juste sauter l’Europe centrale et rester plus longtemps en Espagne…Espanola !!
JOEY : Non, on ne peut pas sauter Prague. On doit voir les châteaux, de plus on le doit à Kafka et à Milan Kundera.
EDDIE : Tu sais, je viens juste d’instaurer une règle qui te limite uniquement à un écrivain par pays. 
JOEY : Et bien, ça ne sera pas toujours possible.
EDDIE : Pourquoi ?
JOEY : Parce que quand nous serons en France, comment pourrons-nous choisir entre Proust et Flaubert ?
EDDIE : Ce n’est pas le même type ?
JOEY : Embrasse moi et je promets de ne jamais rien dire à Hetson que tu as prononcé un tel blasphème !
EDDIE : Ca marche.(Ils s’embrassent)
JOEY : Mais si on doit faire ça, il y a quelque chose que tu devrais savoir à propos de moi. Quelque chose que je ne t’ai jamais dite avant.
EDDIE : Je le sais déjà, je sais que tu ronfles.
JOEY : En plus de mon amour pour la littérature, j’ai aussi une grande et profonde admiration pour l’art pictural.
EDDIE : Oh, quoi ? Comme, euh, David, la Chapelle Sixtine, Mona Lisa, ce genre de trucs ?
JOEY : Non, ne pense pas t’en tirer avec la Renaissance. Je parle de Picasso à Paris, du musée Van Gogh d’Amsterdam…
EDDIE : Ok, ok, j’ai compris. J’ai compris. Donc ce que tu essayes de me dire c’est que tu veux tout faire.
JOEY : Oui ! Oui ! Tout seulement avec réalisme.
EDDIE : Seulement avec réalisme?
JOEY : Oui, je veux dire, on devrais être plutôt réaliste avec tout ça.
EDDIE : Tu veux être réaliste dans notre fuite à deux ?
JOEY : Et bien, euh, Eddie, je veux dire, fuir à deux n’est pas aussi facile que ça à l’air à la télé. Je veux dire, crois mois. J’ai déjà donné avant. Et quand on rentrera cet automne, on recommencera l’école, on va être totalement séparé.
EDDIE : Alors ?
JOEY : Alors, de penser à ça ne te terrifies pas ?
EDDIE : Non, pas plus que de penser à ne pas passer l’été avec toi. Où de ne pas voir l’expression de ton visage la première fois que tu verras la Tour Eiffel, le London Bridge ou la Place Saint-Marc à Venise. Tu sais, ce n’est pas comme si aucun d’entre nous n’avait pas assez d’argent maintenant. Je veux dire, on va se séparer, alors quoi ? On recommencera, on repartira de zéro.
JOEY : Avec toi en Californie et moi ici ?
EDDIE : Avec la mémoire pleine de souvenirs mémorables pour toute la vie. Ce genre de choses reste en nous, peu importe la manière dont on est séparé ?JOEY : Eddie…Tout ce que j’essaie de dire c’est…partir ensemble, peu importe comment ça semble romantique et magique aujourd’hui, ça ne résout rien, ok ? Donc peu importe ce que tu es en train de fuir, Peut importe que ça soit la circonstance où la géographie, tu sais, fuir, une autre personne, ça sera toujours la même chose à ton retour.  
EDDIE : Ok, qu’est-ce que tu suggères pour résoudre ces problèmes Joey ? Je veux dire, qu’est-ce que tu veux faire ? Juste ignorer les opportunités qui viennent à toi ?
JOEY : Non ! J’essaie juste d’être réaliste.
EDDIE : Qui signifie quoi exactement ?
JOEY : Peut-être que l’on devrait juste attendre. Tu sais, en mettre un peu de côté.
EDDIE : En mettre de côté ?
JOEY : Oui, peut-être travailler un mois ou deux et ensuite partir.
EDDIE : Joey, on va passer le reste de notre vie à travailler.
JOEY : Oui, et on a tout l’été pour faire ce voyage. Personne n’a dit que l’on devait partir demain.
EDDIE : Moi je le veux.
JOEY : Quoi ?
EDDIE : Tu ne veux…tu ne veux pas vraiment faire ça, n’est-ce pas ?
JOEY : Bien sûr que j’ai envie de faire ça.
EDDIE : Oui, mais uniquement avec tes limites.
JOEY : Et bien, pour quelles limites suis-je censé faire ceci Eddie ? Je veux dire, si c’est foutre ma vie en l’air en faisant fausse route pour la chance…
EDDIE : Oh mon dieu, mais de quoi tu parles ? De faire fausse route ? Je ne te demande pas de foutre ta vie en l’air, Joey. Je te parle d’un été ici. Tout ce que je te demande c’est de sauter sur l’occasion. De partir avec moi.
JOEY : Oh, comme Saul Bellow (NDLR : Auteur américano-canadien) ou Sur la route ? Eddie, ce ne sont que des histoires, des poèmes. Des petites pièces fictives ce qui signifie de ne pas baser nos vies dessus. Eventuellement, nous pouvons toujours rentrer et revenir au monde réel. 
EDDIE : Alors quoi ? Qu’est-ce qu’ont fait ? Tu vas juste rester assise ici toute ta vie en train d’attendre et d’espérer que le monde s’offre à toi ? Parce que le fait est que dans ces histoires Joey, c’est la vie des gens, leur vraie vie, seulement quand ils commencent à montrer leur talent au monde. Et quand tu fais ça, quand tu rencontres ça de front, peut-être que tu changes le monde, peut-être pas, mais le fait est, c’est que ça te changes toi. Et c’est ce que les gens veulent dire quand ils parlent de devenir adulte.
JOEY : Alors quoi ? Si j’ai envie d’être avec toi, je suis supposée jeter toutes mes expériences passées par la fenêtre ? Je suis supposée arrêter d’être qui je suis ?EDDIE : Qui tu es Joey, ce n’est cette petite fille apeurée de saisir sa chance ou autre chose, qui a peur d’aimer vraiment quelqu’un à cause du risque ou de souffrir. Ceci ne te définit pas en tant que personne. Où peut-être que si, en fait ? Peut-être, peut-être que je suis fou, aveuglé par toi.
JOEY : T’as finis ? Tu devrais te trouver un autre endroit pour passer la nuit.(Il prend son manteau et s’en va) 

[Bureau de Pacey. Pacey marche en portant son attaché-case et une tasse de café et il remarque le silence de mort qui règne dans la pièce. Personne ne parle, et aucun téléphone ne semble sonner]. 
 

PACEY :
Salut tout le monde.(Il aperçoit Rich dans la salle de conférence avec des papiers étalés sur la table et il parle au téléphone. Il lui fait signe de venir le rejoindre)
RICH : Crois moi, c’est comme une morgue ici. Hé, écoute, j’ai eu un grand succès aussi. Très bien, je te vois bientôt et fais moi une faveur. Tiens toi loin des fenêtres ouvertes. Je ne veux pas entendre comment ils t’ont retrouver en pièces détachées sur le trottoir ou autre chose. (Le type lui raccroche au nez). Je ne pense pas qu’il est trouvé ça drôle.
PACEY : Hé, qu’est-ce qui se passe ici, Rich ?
RICH : Premièrement tu es en retard. Où étais-tu bon sang ? Ah, oublie ça. Je ne veux pas écouter tes exploits sexuels avec Lois Lane. Je déprime déjà assez pour ça.
PACEY : Je suis sérieux, qu’est-ce qui se passe ?
RICH : Qu’est ce que tu crois, débile ? La FDA a rendu son rapport ce matin. Un énorme rejet !
PACEY : Mais Rich, tu disais que Stepatech était quelque chose de sûr ?
RICH : Oui, et bien, j’ai fais comme tout le monde.  Ce médicament miracle contre la grippe de Roger se finit mal, il a des tonnes d’effets secondaires que le FDA ne souhaite pas infliger au public américain maintenant.
PACEY : Rich, c’est une catastrophe.
RICH : Détents toi, rookie. J’ai vu pire. J’ai perdu beaucoup plus. Nous obtiendrons d’avantage plus tard. Vivre pour commencer un autre jour.
PACEY: Vivre pour commencer un autre jour? J’ai fourré Stepatech à l’intérieur de la gorge de mes clients pour 6 mois.
RICH : Pacey, la bourse c’est...Les actions de biotechnologie sont peu fiables, surtout ces derniers temps. Tu vas te mettre à crier et à chialer aujourd’hui mais ce n’est pas de ta faute. C’est juste le risque du métier.(Pacey soudain réalise ce qu’il avait oublié et ça le heurte vraiment)
RICH : Oh, mec, ça va ? On dirais que tu avalé de travers ton biscuit.
PACEY: Non ça va aller.
RICH: Ecoute...respire un bon coup. Retourne dans ton bureau. Tu as sûrement des centaines de coup de fil à passer maintenant. Ecoute les, soit compréhensif, sympathique, mais ferme. Et souviens-toi, ils se sont mis eux même dans ce bordel. Compris ? Maitenant vas-t-en, retourne bosser.   

[Bureau de Hetson. Joey est assise sur la chaise en face de son bureau, quand Hetson entre portant une pile de copies d’examen] 

HETSON :
Alors Potter…nous y revenons, au même endroit où nous avons commencé. Conseiller…éclairer...et vous est encore pas très loin d’être déclarée Major.
JOEY : Je n’ai pas envie de vous donner cette satisfaction mais…Anglais.
HETSON : Anglais.
JOEY: Oui, je peux toujours changer d’avis après pour prendre quelque chose comme la biologie marine, mais…je peux partir maintenant ?
HETSON : Quoi ? Vous n’êtes pas intéressée de vous rafraîchir la mémoire avec moi ?
JOEY : Non pas vraiment, non. J’ai d’autre chats à fouetter en ce moment.
HETSON: Oui, euh...la première fois que vous êtes venues dans ce bureau, c’était votre anniversaire n’est-ce pas?
JOEY: Mon anniversaire?
HETSON: Oui.
JOEY: Le jour d’avant mon anniversaire.
HETSON: Alors c’était comment?
JOEY: Mon anniversaire?
HETSON: Oui. Désolé je ne vous ai rien offert.
JOEY: Vous savez quoi? Je réalise que c’est très excitant pour vous, d’être assis là à me rappeler le fait que j’ai bousillé une année entière de ma vie et que je n’ai pas vraiment montré toutes mes capacités académiques, mais…(Il lui tend sa copie d’examen)
HETSON : Vous avez plus que montré votre potentiel, Joey.
JOEY : Un A moins ? Ça veut dire…
HETSON : J’étais en train de faire la moyenne de tous vos devoirs de ce semestre et ceci vous donne votre diplôme avec un C+ pour l’année. Juste légèrement au-dessus de la moyenne. Vous avez un problème avec ça ?
JOEY : Non. Non.
HETSON : Vous savez, le plus triste dans tout ça est que je vous ai presque donné un A. Mais je l’ai regardé plusieurs fois et enfin…Au final, j’ai trouvé votre dissertation sur Catch-22 un peu sombre.
JOEY : Vous l’avez trouvé sombre ?
HETSON : C’est un message d’espoir, Joey. Je veux dire, de cet homme, confronté à la plus grande absurdité de la condition humaine, il est terrifié jusqu’à l’os. Il décide de croire en quelque chose. Il choisit la vie. Page 461. Lisez la partie que j’ai surligné.   (Il lui tend le livre)
JOEY (lisant) : (NDLR : Je ne peux vous garantir de l’exactitude de cette traduction, traduire un livre c’est plus compliqué que des scripts, c’est même un métier !) « Ils devront comme l’enfer essayer de m’attraper cette fois. Ils devront essayer comme l’enfer. Et même s’ils ne te trouvent pas, comment vivre ce genre de vie ? Être toujours seul, sans personne de votre côté et vivre toujours dans la crainte d’être trahi. Je vis de cette façon maintenant. Mais on ne peut pas juste tourner le dos à ses responsabilités et les fuir. Le Général Danby l’exigeait. C’est comme un mauvais état d’esprit. C’est s’évader de la réalité. Yossarian rit dans le dédain général et secoua sa tête. Je ne fuis pas mes responsabilités. Je cours vers elle. Il n’y a rien de négatif à fuir pour sauver sa vie ».(Elle réalise ce qui se cache derrière ce message).
HETSON : Comme j’ai dis en cours, beaucoup de critiques ont trouvé ce passage trop sentimental. Un auteur qui touche maladroitement le public et qui injecte un conte amoral avec une morale. Une embrassante trahison de toute cette comédie noire qui vient avant. Mais moi ? J’ai toujours aimé ça. C’est un message plein d’espoir. Vous voyez où je veux en venir?
JOEY : Oui, je vois.(Elle se lève de sa chaise)
HETSON : Excusez-moi, est-ce que j’ai l’air d’avoir terminé ?
JOEY : Je devrais être en ce moment à un autre endroit. On peut continuer au prochain semestre.
HETSON : Croyez-vous sincèrement que je vais vous laissez intégrer ma classe encore une fois ?
JOEY : Croyez-vous sincèrement que je vais une nouvelle fois signer pour intégrer votre classe ? Mais j’ai besoin d’un conseiller.
HETSON : Et vous aimeriez que ça soit moi ?
JOEY: Oui, je le veux. Parce que c’est mon vœu le plus cher de continuer à vous tourmenter jusqu’au jour où je quitterais cette institution.
(Elle s’apprête à lui rendre le livre mais avant qu’il n’ait pu le prendre elle le reprend)
JOEY : Mais s’il s’avère que je ne puisse plus jamais vous voir de toute ma vie, c’est bien aussi. Au revoir. (Elle prend le livre et s’en va) 

 [A l’extérieur du building du bureau de Pacey. Pacey est assis dehors avec Sadia, ils sont en train de parler et de boire une tasse de café. Pacey est plutôt en colère et Sadia est en train d’essayer de lui remonter le moral].

SADIA: Alors il y a une âme quelque part là-dedans. Et moi qui pensais que tu es étais juste un autre requin domestiqué de Rich Rinaldi.
PACEY : Sadia, j’ai déconné vis-à-vis de mon meilleur ami. J’ai eu une boule à l’estomac toute la journée. Et Rich allait bien, le reste de mes clients savaient dans quoi ils se mettaient. Mais Dawson m’a fais confiance avec les économies de toute sa vie, et j’ai tout foutu en l’air. Comment ai-je pu laissé faire ça ?SADIA : Ok, ça arrive tout le temps. C’est la vie d’un courtier en bourse.
PACEY : Et bien, ceci n’est pas acceptable pour moi. Je dois le réparer.
SADIA : Est-ce que  je peux te poser quelques questions ?
PACEY : Bien sûr.
SADIA : Sur le passé ? Ok....euh peut-être plus tard.
PACEY : Plus tard, oui. Je crois que plus tard serait probablement préférable.
SADIA : Merci. Oh, pas ce soir. J’ai déjà des projets.
PACEY: Laisse moi deviner ? Le petit ami ?
SADIA : Le fiancé, en fait.
PACEY : Le fiancé ? Vraiment ? Je sens que les coups ne vont pas tarder.
SADIA : Non, c’est juste que…cette relation longue distance, tu sais, c’est juste un peu ennuyeux et tu sais ?
PACEY : Oh, d’accord. Tant que c’est aussi ennuyeux, tout va bien. Et bien, c’était bien,  jusqu’à ce que ça dure je suppose.(Elle l’embrasse sur la joue)SADIA : Appelle moi si tu as envie de parler.
PACEY : Bien sûr, bien sûr.(Elle part et il reste assis pensif) 

[Le centre d’aide.
Jen est au téléphone avec un étudiant, tandis que Jack est assis sur l’un des canapés, regardant juste le mur. Jen le regarde et l’on peut voir l’inquiétude dans ses yeux]. 

JEN :
De rien, bye.
(Jen raccroche et va vers Jack)
JEN : Hé 
JACK :
JEN : Soit tu as loupé un examen soit hier soir ça ne s’est pas passé comme tu le souhaitait ?
JACK : Tu sais, je ne me suis jamais soucié de l’école.
JEN : Je suis désolé.
JACK : Ce n’est pas ta faute. Tu penses que je suis juste sorti avec David pour prouver quelque chose à moi-même ?
JEN : Te prouver qu’elles choses ?
JACK : Juste prouver que je peux le faire, que je peux avoir une relation de couple. Tu sais, avoir un petit ami.
JEN : Je ne sais pas. Est-ce que c’est quelque chose que tu ressens comme besoin de le prouver à toi-même ?
JACK : Oui. Qui veut être ce type de 35 ans vivant seul et sortant toujours dans des bars dans l’espoir de trouver la bonne personne ?
JEN : Donne moi une chance. Tu as 20 ans. Tu n’es même pas légalement autorisé à aller dans ces bars, laissé seul à les attendrir avec ta tristesse, dragueur.
JACK : Oui, venant d’une fille qui était appelée par son prénom par la moitié des videurs de New York.
JEN : Ecoute, mon point de vue c’est que je ne crois pas que tout le monde puisse rencontre l’amour de sa vie durant son adolescence. Où à 25 ans, voir même à 35 ans. Mais ça ne signifie pas que tu dois arrêter te chercher et d’espérer. Tu sais, parce que tu rencontreras cette personne et quand ça sera fait, tu le sauras.
JACK : Tu vas finir avec C.J ? David a l’habitude de dire qu’il savait que vous deux ça allaient coller parce que tu lui a donné de l’espoir.
JEN : Moi ?
JACK : Oui, je veux dire, tu m’as donné de l’espoir. Tu l’as fait n’est-ce pas? Tu as trouvé quelqu’un qui te rends heureuse. Quelqu’un qui ne soit pas gay.
JEN: Oui, et bien, il est légèrement gay si seulement en 6e ce terme avait un sens. Il me rend heureuse. Même quand les choses sont horribles. Tu sais, si je pouvais, je le partagerais avec toi.
JACK : Merci mais ce n’est pas nécessaire.  

[Bureau de Pacey. Pacey vient juste de terminer tous ses coups de fils et appelle sa secrétaire]
 

PACEY : Qui avons-nous oublié mademoiselle Seater ?
SECRETAIRE : Juste Dawson Leery. Vous le voulez ? Pacey, vous le voulez? (Il le lève et sort pour trouver Rich qui venait juste de se préparer pour quitter le bureau)
RICH : Non, non. Tu ne vas m’as pas me retenir. J’ai un rendez-vous très chaud ce soir. Je l’admets. Tu m’a donné honte, Witter. Maintenant je vais passer mes nuits à me maintenir à la hauteur de mon foutu protégé.
PACEY : Ok, c’est super. Je voulais juste... te demander une chose avant que tu ne partes.
RICH : A condition que ça n’implique rester avec vous jusqu'à que tu pleures.
PACEY : Je promet.
RICH : C’est quoi alors, gamin?
PACEY : Et bien, je me demandais si tu pouvais me couvrir ? Me prêter un peu d’argent ?
RICH : Tu plaisantes, n’est-ce pas ?
PACEY : Non. J’’aimerais bien, mais...tu n’as pas idée comme c’est dur pour moi de te demander ça, Rich, mais un de mes amis, il y a quelques semaines, est venue me voir et il voulait doubler son capital rapidement. Alors, j’ai tout placé sur Stepatech.
RICH : C’était une démarche stupide Pacey.
PACEY: Mais, il voulait tout retirer, et je lui ai dit de me faire confiance et d’aller jusqu’au bout, et ce type est mon plus vieux et mon plus proche ami d’enfance. Je ne peux pas le trahir comme ça, Rich.
RICH : C’est déjà fait, Pacey.
PACEY : Non, je suis sérieux. Tout ce que je veux c’est lui rendre son investissement de départ. Et ensuite je te rembourserai avec tous les intérêts que tu veux.
RICH : Et toi ? Qu’est-ce qui est arrivé à tes revenus nets?
PACEY: Je n’ai plus rien de côté. Tout ce que j’avais était dans Stepatech. Je dois avoir comme, je ne sais pas, 300$ maintenant.
RICH: Tu sais, c’est marrant. Tu étais si bon dans ce job, si confiant, que j’ai parfois oublié combien tu étais jeune et stupide.
PACEY : S’il te plaît Rich, j’ai besoin de ton aide, pas de ton discours.
RICH : Oh, en fait je crois que si. Et je vais te dire ce que tu devrais raconter à ton petit ami dans un premier temps. Non.
PACEY : C’est tout ? C’est tout ce que tu as à me dire? Je viens à toi, tout géné et tu me dis juste non ?
RICH : Pratiquement, oui.
PACEY (petit rire) : Tu sais, Rich, parfois tu es tellement bon dans ton boulot que j’en oublie que tu es un petit con insensible.
RICH : Tu travailles pour moi. Je suis ton patron. Surveille ton langage.
PACEY: Ok, Rich, je te demandes juste cette faveur! Juste une fois !
RICH : Je…ne …fais…pas…de…faveurs, Witter.
PACEY : Pourquoi ? Parce que Dieu oubliera que tu laisses tomber la routine Gordon Gecko pendant une minute ? (NDLR : Gordon Gecko est un personnage du film Wall Street joué par Michael Douglas. Ce personnage a pour devise : « l’avarice est reine », c’est donc ici le portrait de Rich). Je veux dire, ça serait facile pour toi, mec. Juste aide moi à me sortir de là !
RICH : D’aider à t’en sortir !! je t’ai donné un emploi, Witter ! Je t’ai donné une chance de t’échapper de ta vie de misérable et de pique assiette, et à chaque étape, tu as été un petit saint emmerdeur. Donc tu me demandes, pourquoi je ne t’aide pas ? Prend un stylo, Witter, prend un stylo et note ce jour. Parce que à partir de ce jour, tu vas redevenir rien. Tu es un raté et un perdant, et tu mérites tout ce qui…ahhh !!
(Pacey le flanque par terre et ils commencent à se battre, se donnant des coups de poing, se tapant contre les bureaux et les écrans d’ordinateur la plupart du temps)
RICH : Tout est finit, Pace. Ne t’inquiète pas…tu es viré. C’est ce que tu as voulu depuis le début, peu importe. Raté. 

[Chambre universitaire de Joey. Audrey est assise au bout de son lit en train de lire l’Europe à 5$ quand Joey entre dans la chambre]
 

AUDREY :
Hé, je suis partante pour aller en Europe, mais je ne comprends pas pourquoi tout le monde veut le faire avec 5$ par jour. 5$ ne t’achète même pas une pinte de Guinness à Dublin.
JOEY : L’inscription fermes dans 10 minutes. Ce n’est pas vraiment une brochure universitaire.
AUDREY : Je sais. Mais tous les stages d’été ont l’air ennuyeux, Joey ! Qui as dit de ne jamais intégrer une classe où Beowulf est une lecture obligatoire (NDLR : C’est un poème épique anglais daté entre le VII et le IXe siècles qui inspira Tolkien pour le Seigneur des anneaux. C’est l’équivalent de la Chanson de Roland pour les français !)
JOEY : Moi ?
AUDREY : Je suis idiote, je croyais que c’était Woody Allen.
JOEY : Audrey, à moins que tu planifies de t’inscrire en premier cycle à l’université de Santa Monica, tu devrais te dépêcher.   
AUDREY : D’accord. D’accord.
JOEY : Et tu peux m’emprunter ce livre. Je dois commencer ma lecture pour mon voyage.
AUDREY : Quoi ? Depuis quand as-tu décidé de partir ?
JOEY : Depuis maintenant.
AUDREY : Joey Potter, tu es pleine de surprises. Ciao Bella !(Audrey part, et Joey est sur le point de passer un coup de fil quand elle remarque une enveloppe près du téléphone. Elle en tire la carte et la lis)
EDDIE (Voix off, lisant la lettre) : « Chère Joey, comme tu sais, je ne suis pas doué pour les adieux, mais je suppose que s’en est un. Un vrai cette fois. Parce que aussi fort ai-je voulu que nous soyons ensemble, je suppose que ce que je souhaite le plus c’est d’être ce genre de personne qui vit chaque moment de sa vie sans indécision ni regrets. Quelqu’un qui ose perturber l’univers sans penser aux conséquences. Et tu n’es pas ce genre de personne, du moins pas encore. Peut-être que tu me prouveras que j’ai eu tort aujourd’hui. J’espère que tu le feras. Mais qui sait ? Peut-être que les gens ne peuvent changer. Peut-être sommes-nous condamné à répéter les mêmes erreurs encore, encore et encore, peut importe comment nous essayons durement de ne pas le faire. J’ai toujours souhaité une happy end. C’était complétement fou. Prend soin de toi”. 

 La scène se termine par Joey en train de lire la carte, Pacey marchant vers l’arrière de la maison de Dawson, regardant vers le ciel, sachant qu’il doit avouer à Dawson qu’il a perdu tout son argent. 

 
FIN.   

[Scene: A fancy restaurant. Pacey is sitting alone at a table, like he is waiting for someone, when the waitress comes back to see if they need anything.]



Waitress: Do you need anything else, sir? More bread, perhaps?

Pacey: Not bread, but I will take another one of these. And you don't have to call me sir. It kind of creeps me out.

Waitress: Yes, sir. Sorry. I'll be leaving now.

[The waitress makes a clumsy exit, when the good looking report comes up and takes the seat across from Pacey]

Sadia: Hello. Did you miss me?

Pacey: I did, but the waitress was totally flirting with me, so it was all right.

Sadia: Ooh, that sounds like fun.

Pacey: It was, but she's not really my type.

Sadia: Good. What is your type, exactly?

Pacey: Generally I tend to prefer the brainy brunettes with brown eyes.

Sadia: Can I ask you something?

Pacey: Feel free.

Sadia: Why did you wait so long to ask me out?

Pacey: Well, for a while there I was otherwise engaged, but I've taken care of that now, I promise.

[The waitress brings his drink]

Pacey: Thank you.

[He takes the drink and raises it.]

Pacey: So without further ado, I'd like to propose a toast if I may.

Sadia: You may.

Pacey: To getting to know each other better.

Sadia: Much better.



[Opening Credits]



[Commercial Break]



[Scene: Joey’s Dorm room. Joey is lying on her bed studying for her final, as Eddie is sitting on the floor in front of her bed leaning on it, and picks up the book “Catch-22” which was lying on the floor next to him.]



Eddie: Well, Joey, that's not the overriding message.

Joey: Yes, it is. Untimely, Yossarian must accept that he's trapped in an insane world.

Eddie: No, but he escapes in the end, so there's hope.

Joey: Hope for what?

Eddie: Well, the beauty is we don't know, but his escape is a testament to the power of one man's struggle against the system.

Joey: Hetson's interpretation is much bleaker.

Eddie: Why does that not surprise me? You know, if all you're gonna do on this final exam is just regurgitate everything Hetson said in class, you're not really developing a mind of your own.

Joey: I'll develop a mind of my own later. Right now I have to ace this final. You remember a certain incident that happened the last time I took a final for this man?

[Audrey comes into the dorm room]

Audrey: This isn't happening.

Joey: What's wrong?

Audrey: God is punishing me. Here. Read this.

[she throws an envelope over to Joey who opens it]

Audrey: After my long and protracted battle with a serious substance abuse problem, the heartless administration of this esteemed university is gonna kick me out!

Eddie: That seems pretty harsh.

Audrey: I know.

Joey: Audrey, this is just a letter from the dean saying if you sign up for summer school you can stay.

Audrey: The dean can bite me, Jo.

Joey: You missed almost an entire semester.

Audrey: What am I gonna do? I'm gonna be, like, alone here in this box all summer. You leave in 2 days, right?

Joey: Not by choice, but yeah.

[Audrey gets up and grabs her coat]

Joey: Where are you going?

Audrey: To negotiate.

Joey: I don't think this is negotiable.

Audrey: Everything is negotiable.

[Audrey leaves the room again.]

Eddie: Remind me again. You are friends with her because...

Joey: She saved my life once in a bar in Calcutta.

Eddie: Right.

Joey: Which brings up an excellent point, Eddie. We're getting kicked out of our little love nest by week's end.

Eddie: At which point we're gonna move into my car, which I've got parked down by the river.

Joey: That is not the plan.

Eddie: That's my plan.

Joey: Oh, yeah? I thought we were gonna get jobs in the cape this summer, and live at my sister's and save money.

Eddie: Right, and endure weekly interrogations from your father about the lack of prospects for my future.

Joey: You're starting school in the fall at one of the most prestigious writing programs in the country.

Eddie: Yes, yes, I know. In California. And if we're gonna be forced apart by geography in 3 short months, I'm not gonna spend that time bussing tables. I've got some bigger plans in mind.

Joey: And what do these bigger plans entail?

Eddie: Oh, no. No, right now you need to focus on one thing, and one thing only. And after the exam, Jo, all will be revealed.

Joey: Well, and what if I can't wait that long?

Eddie: I think you can.

Joey: Maybe I'll just have to use my feminine wiles to pry it out of you.

[She kisses him, but he slowly pulls away smiling.]

Eddie: My lips are sealed, Jo.

Joey: Uh-huh.

Eddie: Nice try.

Joey: You officially suck.



[Scene: The help center. David is on the phone trying to help a student on the other end, when Jack comes in and sees him and quietly makes his way over to David’s desk.]



David: Yeah, yeah, you know, I'm pretty sure you don't want to mix mountain dew with Nodoze. Why? Because they both contain a lot of caffeine, and-- yeah, yeah, that Queens of the Stone Age album does really rock. It's one-- um, first thing you need to do is take a deep breath. Good. Now, find somebody in your class, borrow their notes, and-- ok, yes, yes. We're here 24/7. You can call back anytime. Ok? All right. Good luck.

[David hangs up the phone.]

Jack: Rough day?

David: Yeah, exams bring out the worst in people.

Jack: The important thing is you talked him down from mountain dew and Nodoze. That can be a deadly combination.

David: Yeah, I've done a real service to humanity. Did you need something?

Jack: So this whole mad thing hasn't worn off yet, huh?

David: Speak quickly, Jack. The phone could ring again at any second, and the problems of a feckless ex-boyfriend aren't much compared with the suicidal anguish of graduating seniors.

Jack: Can we just stop this, please? Can we just talk? At least give me the same chance you give any random stranger on the end of that phone. Just meet with me for an hour-- for half an hour, even.

David: Maybe.

Jack: Maybe?

David: Yes. Maybe. I need some time to think about it.

Jack: Cool. Very cool. How much time?

David: I don't know. Look, I'll--I'll call you.

Jack: Or--or you know, you could just meet me down at hell's kitchen tonight if you want.

David: I can't tonight. I have a test tomorrow.

Jack: Tomorrow-- tomorrow's fine. Like, I don't know-- what? After 8:00?

David: I'm working until 9:00.

Jack: So you're-- you're coming?

David: I said I would think about it.

Jack: Ok.

David: Listen, I'm busy here, so...

Jack: Sure. Yeah. Understood.



[Scene: The conference room at Pacey’s workplace. There are a lot of young people all sitting around the table when Pacey comes walking into the room, and begins walking around the table.]



Pacey: Good morning, gentlemen. I had sex with a beautiful woman last night. Now, this should not have happened. She was way out of my league, and I even like to think that I'm a fairly handsome guy, but I'm not that handsome, and I like to think that I'm pretty good in bed, but I'm not that good. How does something like that happen? I'll tell you. I'm 20 years old, and I am doing exactly what I was put on this earth to do. I am making money... hand over fist... faster than I know how to spend it. And let's tell the truth. You all came here today because you're trying to escape the miserable bottom-feeding existence that you've been living that has denied you what is rightfully yours. If you want this for yourselves, you can have it. But I'm here to tell you, you will get your asses kicked on a daily basis, but you will learn. And ultimately, you will do what you were put on this earth to do, which is make money. Now, if any of you are still interested in this proposition, be here 9 A.M. Sharp Monday morning. If you are late, do not come into my building. Turn around, go home, and prepare yourselves for a life in retail. I'll see you then.

[He leaves the conference room, and meets Rich outside the by some desks.]

Rich: Hey. How'd it go?

Pacey: How do you think it went? I learned from the best, right?

Rich: That's sweet. You wanna make out or...

Pacey: Maybe later. I gotta brush my teeth.

Guys: Whoo!

Pacey: What the hell is all that about?

Rich: That, Mr. Witter, is the sound of blood rushing to the nether regions.

Pacey: Let me guess. The Stepatech approval went through?

Rich: Not quite yet, amigo, but that stock is still climbing.

Pacey: Ok, good enough.

Rich: Why don't you call Roger and congratulate him.

Pacey: Will do, boss.

Rich: Ooh, ah, hey... that date with Sadia last night-- did you close the deal?

Pacey: Why don't you just ask those guys in there?

Rich: Oh, that does it, Witter. I used to be mildly impressed. Now I am in awe. Nicely done my friend. Nicely done.

Pacey: You know, that's just what she said.



[Commercial Break]



[Scene: Pacey’s bedroom. Pacey is asleep in bed with Sadia wrapped up in his arms. She rolls over and gives him a kiss and he slowly awakes and kisses her back without opening his eyes, and hoping he is meeting her lips.]



Pacey: Mmm. Mmm. Well, that is definitely one of the better ways to start the day.

Sadia: Well, I do have a few other tricks up my sleeve, but I thought I'd keep it simple. I didn't want to blow your mind just yet.

Pacey: Oh, my god, woman, you are way out of my league.

Sadia: I know. I know

[Pacey stretches and grabs the remote and turns the TV on.]

Pacey: Oh. Uh... hold on one sec. Excuse me. I'm sorry, but today's the day that the FDA is ruling on Stepatech's miracle flu thingie.

Sadia: Thingie? How can you be so excited about something that you refer to as a thingie?

Pacey: I know. I'm sorry, but... I have a lot of money wrapped up in this thingie. And this thingie is gonna buy me a new car. Maybe even a new house.

Sadia: Wait a minute. How did someone as young as you get to be so career obsessed?

Pacey: I used to be obsessed about a lot of other things.

Sadia: Mm-hmm.

Pacey: Well, mostly girls, really. And then with this one recent dalliance, that probably was better left in the past, I realized that a career is actually a very healthy obsession. No offense, of course.

Sadia: None taken. And it's not like you're my boyfriend or anything. I have one of those, and, quite frankly, they're overrated.

Pacey: I wholeheartedly concur.

Sadia: Mm-hmm. And this other girl? Well, she doesn't know what she's missing.

Pacey: Well, like I said, she's in a past life, and I'm quite happy with the life I'm leading. And as they say, I always have my work.

Sadia: And then there's me.

Pacey: And then there's you, which is proof positive that there is, in fact, a god, and that Pacey J. Witter is his favorite son.

Sadia: What does the "J" stand for?

Pacey: Wouldn't you like to know?

Sadia: Well, if you wanted me to torture you, Pacey, all you had to do was ask.

Pacey: Really?

Sadia: Mm-hmm.

[She climbs on top of him, and he turns the TV off, and throws the remote.]



[Scene: Hetson’s classroom. Joey and Eddie are sitting at one of the tables with coffee cups strewn across the table and Joey is studying hard from her books, as Eddie watches on.]



Eddie: So what do you say? More coffee?

Joey: More coffee? How could I possibly drink any more coffee? We've been sitting here engaged in this pre-test caffeination for 2 hours now.

Eddie: I didn't want you to be late, now, did I?

[Eddie kisses her]

Joey: I seem to recall this is how my academic downfall began in the first place.

[Hetson comes walking into the room, and goes over to his desk.]

Hetson: Well, if it isn't Bonnie and Clyde.

Eddie: Don't T.A.S usually monitor these exams?

Hetson: You've forgotten about my bionic hearing, Mr. Doling. And believe it or not, I actually enjoy proctoring my own exams. I mean, I figure if Nabokov had time to do it while he was teaching at Cornell, really, who am i to put myself so far above the little people?

Joey: In other words, he derives some sick pleasure from watching us squirm.

Hetson: I can see over the course of the last 2 semesters that you've learned how to read me. Whether or not you've acquired a similar mastery of post-war American literature really remains to be seen.

[Eddie turns to Joey and talks quietly to her.]

Eddie: You know, I never did get a chance to thank him for his recommendation.

Joey: And you're going to do it now?

Eddie: Yeah. What's the worst that could happen?

Joey: I don't know. He could be incredibly rude and ungracious, say something mean and unforgivable, and you could punch him in the face again.

Eddie: I'm not gonna punch him in his face again. [she gives him a dirty look] What? You don't think I'm capable of being the bigger person here?

Joey: I know that you're the bigger person. I just think you're underestimating how small he can be.

Eddie: Well, I refuse to accept that.

[Eddie goes over to Hetson’s desk.]

Eddie: Hey, uh... professor Hetson.

Hetson: Mr. Doling, how can I help you?

Eddie: Actually, - I kind of thought maybe I'd like to, uh, to thank you, for, you know, helping me out with that school thing.

Hetson: You kinda thought... maybe you'd like to thank me? Your eloquence astounds me.

Eddie: Yeah, well, I kinda thought maybe I'd like to thank you, but now that I've heard the tone of your response, I'm thinking maybe I should just bail on the whole concept.

Hetson: Well, that is your specialty, isn't it?

[Joey gets up and goes to get in the middle of them before anything can happen.]

Joey: Ok, you two. Did I not say this was going to happen?

Eddie: Hey, he started it.

Joey: Let me know when you've returned from the third grade. In the meantime, all he was trying to say is thank you. 2 simple words. And I believe the appropriate response is "you're welcome," maybe "good luck in future endeavors."

Hetson: Well, whatever.

Joey: Whatever. I encourage you to accept this "whatever," as I believe this is the best you'll ever do.

Eddie: Whatever.

Joey: Great. My work here is done. Now can you please leave? Because I fear all of this spontaneous outpouring of emotion is really throwing me off my test game.

Eddie: Whatever.

Joey: Great. Good-bye.

Eddie: All right. Bye.



[Scene: Pacey’s Office. His secretary leans in the door to tell him that he has a call on the line.]



Secretary: Dawson leery.

Pacey: Excellent. Put him right through.

[We see Dawson on the other end of the phone and he is painting a room at his house green.]

Pacey: Dawson. What's up, man?

Dawson: Hey, Pace, not much. Um, listen, I've been thinking.

Pacey: Let me guess. You're nervous, right?

Dawson: Nervous? Who, me? Thousands of dollars at play in the stock market which, from what I understand, can only be described as globally weak? Nah. Who's nervous?

Pacey: Ok, well, how about this? You just trust me, and I promise that everything will be all right. Have I ever let you down in the past? Actually, you know what? Don't answer that.

Dawson: [Laughs] Um, but seriously, I'm not nervous, I just--I'm thinking it might be time to cash out. I've got a lot of film to buy, and from what I can understand, that's gonna be my biggest expense, so...

Pacey: Ok, Dawson, here's the deal. I know that you need to make money, and that you need to make it fast, so what I've done for you is invested you in this biotech company called Stepatech. They have a miracle flu vaccine that is up for approval by the FDA right now, and the word on the street is it's a shoo-in. So if you can hold on for just a few more days, I promise you it will be worth your while. It'll be like the difference between making El Mariachi and Clerks.

Dawson: Ok, well, at least that's jargon I understand. Um...I guess in the spirit of clerks, I could charge the film. I've been applying for credit cards like crazy, and 2 of them came in the mail today.

Pacey: I think that's what commonly known as a sign, my friend.

Dawson: Maybe so. Maybe so.

Pacey: Ok, so we're cool here, right?

Dawson: What--I don't know. It's all something out of a David Mamet movie to me. I don't know what the hell I'm talking about, but I trust you. Keep me posted.

Pacey: Will do. Talk to you later, man.



[Commercial Break]



[Scene: Outside along on of the Campus streets. Joey and Eddie are walking and talking to one another, later in the evening. Joey has finished up her exams.]



Joey: I mean, what kind of a sadist asks for things like Lolita's married name, or what day of the week it was on the first page of gravity's rainbow?

Eddie: Well, I don't know, Jo. I'd say that that depends.

Joey: On?

Eddie: On whether or not you knew the answers to any of those 2 questions.

Joey: Schiller.

Eddie: And?

Joey: Monday.

Eddie: So we're talking about completely acing it here, not just sliding by or a partial ace?

Joey: No.

Eddie: No.

Joey: I had complete and total mastery of every arcane fact in Hetson’s universe. So? Are we gonna celebrate or what?

Eddie: Of course.

Joey: Well, does this celebration involve anything other than standing here?

Eddie: So now that my usefulness as your study partner has ended, you just want to skip to the present part.

Joey: I thought you said it was a surprise?

Eddie: Well, you know, present-slash-surprise.

Joey: Well, whatever it is, is it coming anytime soon?

Eddie: Um...yeah, actually. It is.

[Clears throat and hands her his backpack]

Eddie: Here. I wrapped it myself.

Joey: Yeah, I can--I can see that.

Eddie: You don't like it.

Joey: Oh, no. I--I-- I don't know what to say. You're giving me your backpack.

Eddie: Joey, it's not my backpack. I mean, I bought this special just for you. In fact, you know, there may be something inside here. You probably should check.

Joey: I should check?

Eddie: Yeah. Yeah. Just in case there's an additional level of--of gift.

[She opens the bad and pulls out a book “Europe for $5 a day.]

Joey: I don't get it.

Eddie: That girl who was always telling me how she could have gone to Paris. Well, I think it's about time that she put her money where her mouth is. And I'm not talking about just Paris here, Joey. I'm talking about Barcelona and Madrid and Vienna and Prague and wherever. I mean, the sky's the limit, Jo. And all you have to do is just say yes.

Joey: Are you serious?

Eddie: Completely. I want every moment we spend together this summer to be...historic. And I figure the best way to do that is to, you know, go to where the history is. So what do you say?

Joey: Oh, my god! Yes! Yes!

[She jumps and gives him a huge hug]



[Scene: Hell’s Kitchen. David comes walking up to the bar, and looks through the window to see Jack sitting at one of the tables talking to some guy, and we can see the jealous look on his face again. David goes in and the guy is leaving the table when David starts to make his way over to join Jack.]



Guy: All right, Jack, I'll see you then.

Jack: Ok, I'll see you.

David: Hey.

Jack: Hey. Thanks for coming.

David: Uh, have you been waiting long?

Jack: No. Actually, I ran into a guy from my sociology class.

David: Yeah, I--I saw.

Jack: Look, that's--that's not what you think, all right? That's completely innocent.

David: By which you're implying that the thing the other night wasn’t.

Jack: You're not even giving me a chance here, are you? Man, it's like you structured this whole scene before you even walked into the place.

David: I had 2 versions, actually.

Jack: Let me guess. The version you're gonna use is the one where I'm the bad guy?

David: Yeah. You led me on, you know. The Halloween party where we first met. You led me to believe you were one of the undead.

Jack: Come on. Look, if you're not gonna take this seriously—

David: I'm being serious. I have a serious Tom Cruise/vampire lestat fantasy that I need to fulfill while I'm still young. Which is why I'm breaking up with you.

Jack: What?

David: Yeah. Yeah, you know, it has to be done. I was kidding myself—

Jack: Whoa, whoa. Hold on-- hold on a second. If you think I'm gonna let you walk out of here like this, I mean, come on, David. This isn't how I wanted this to turn out.

David: Well, guess what? It is, so it sucks for you, huh? Or maybe it doesn’t. Maybe you're gonna get off easy after all. It's only my heart that's gonna get even the slightest bit broken.

Jack: Why do you say things like that? I wouldn't be here tonight if I didn't want to make this work.

David: Yeah, and you wouldn't be here at all unless you were trying to prove something to yourself.

Jack: Prove what?

David: Look, Jack... I want what everybody wants. I want to be important to somebody. Maybe you want that, too, but... if you do, to be honest, I can't really see it, because all I see when I look at you is somebody who's going through the motions of being in a relationship because he thinks it's the right thing to do. I don't know. I just know that that isn't enough for me. So... good-bye.

Jack: Wait. You're just gonna walk away?

David: Have a good summer, Jack, and keep in touch.

[David leaves and Jack can do nothing but stare in disbelief]



[Scene: Joey’s Dorm room. Eddie and Joey are sitting on her bed looking at maps of Europe spread out on it and held open by many other books on Europe. ]



Eddie: So Prague first and then Budapest? Or would it make more sense to do it the other way around? Or we could just skip central Europe and stay longer in Spain-- Espanola.

Joey: No, we can't skip Prague. We have to see the castles, plus we owe it to Kafka and Milan Kundera.

Eddie: You know, I might just have to implement a rule that limits you to only one writer's grave per country.

Joey: Well, that's never, ever going is it?

Eddie: Why not?

Joey: Because when we get to France, how are we ever gonna choose between Proust and Flaubert?

Eddie: Aren't they the same guy?

Joey: Kiss me, and I promise never to tell Hetson you uttered such blasphemy!

Eddie: Deal.

[They kiss]

Joey: But if we do actually do this, there's probably something else you need to know about me-- something I've never told you before.

Eddie: I already know. I know you snore.

Joey: In addition to my love for literature, I also have a great and profound appreciation for the visual arts.

Eddie: Oh, what? Like, um, David, Sistine Chapel, the Mona Lisa-- that type of stuff?

Joey: No, don't think you're just gonna get away with the renaissance. I'm talking Picasso in Paris, the Van Gogh museum in Amsterdam—

Eddie: Ok, ok. I get it. I get it. So what you're saying is that you want to do everything.

Joey: Yes! Yes. Well, everything within reason.

Eddie: Within reason?

Joey: Well, yeah, I mean, we should be somewhat practical about this.

Eddie: You want to be practical about running away together?

Joey: Well, Eddie, I mean, running away together isn't as easy as it looks on TV. I mean, believe me. I've done it before. And we're gonna get back in the fall. We're gonna be starting school. We're gonna be completely broke.

Eddie: So?

Joey: So that thought doesn't terrify you?

Eddie: No, not more than the thought of not spending the summer with you. Or not seeing your face the first time you see the Eiffel tower, or the London bridge, or the plaza San Marco in Venice. You know, it's not like either of us have any money now. I mean, we're broke. So what? We start over. Rebuild things from scratch.

Joey: With you in California and me here?

Eddie: And a whole lifetime's worth of memories. Things that'll never leave us no matter how broke we get.

Joey: Eddie... all I'm saying is that... running away together, no matter how romantic and magical it all seems at the time, it doesn't solve anything, ok? So whatever it is that you're running away from, whether it be circumstances or geography, you know, fate, another person, it's always gonna be there when you get back.

Eddie: Ok, so what would you suggest to solve these problems, Joey? I mean, what do you want to do? Just ignore the opportunities that come our way?

Joey: No! I'm just--I'm trying to be practical.

Eddie: Which means what, exactly?

Joey: Maybe we should just wait. You know, scale back a little.

Eddie: Scale back?

Joey: Yeah. Maybe work for a month or two and then go.

Eddie: Joey, we're gonna spend the rest of our lives working.

Joey: Yeah, and we have the entire summer to take this trip. Nobody said we have to go tomorrow.

Eddie: I do.

Joey: What?

Eddie: You don't-- you don't even really want to do this, do you?

Joey: Of course I want to do this.

Eddie: Yeah, but only on your terms.

Joey: Well, whose terms am I supposed to be doing this on, Eddie? I mean, if I'm gonna throw my life entirely off course for the chance—

Eddie: Oh, my god. What are you talking about? Throwing it off course? I'm not asking you to throw your life off course, Joey. I'm talking about a summer here. All I'm asking is that you take a leap. Come away with me.

Joey: Oh, like Saul Bellow or on the road? Eddie, those are just stories--poems. Little pieces of unreality that we're not meant to base our lives on. Eventually we always have to come back and deal with the real world.

Eddie: So what? What are you gonna do? You just wanna sit here for your entire life waiting and hoping for the world to come to you? Because the point of those stories, Joey, is that people's lives-- their real lives-- only begin when they step out into the world. And when you do that, when you meet it head on, maybe you change the world, maybe you don't, but the point is, is that it changes you. And that is what people mean when they talk about growing up.

Joey: So what? If I want to be with you, I'm supposed to just throw all of my previous life experience out the window? I'm supposed to just stop being who I am?

Eddie: Who you are, Joey, is not some scared little girl who's afraid to take a chances on anything, who's afraid to really love someone because of the risk or the pain. That does not define you as a person. Or maybe it does, you know? Maybe--maybe I'm crazy. Maybe you've just blinded me.

Joey: Are you done? You should probably find somewhere else to sleep tonight.

[He grabs his coat and leaves.]



[Scene: Pacey’s work place. Pacey walks in carrying his brief case and a coffee, and notices the deathly quietness of the room. No one is talking, and no acivity can be heard on the phones.]



Pacey: Hi, guys.

[Pacey sees Rich in the conference room with papers spread across the table and he is talking on the phone. He makes his way over to him.]

Rich: Believe me, it's like a morgue around here. Hey, look, I took a major hit, too. All right. I'll talk to you soon. And do me a favor. Stay away from open windows. I don't want to hear about how they had to scrape you off the sidewalk or something.

[The guy hangs up on Rich.]

Rich: He didn't think that was very funny.

Pacey: Yeah, go figure. What the hell is happening here, Rich?

Rich: First of all, you're late. Where the hell you been? Ah, forget it. I don't want to hear about your sexual exploits with Lois Lane. I'm depressed enough as it is.

Pacey: I'm being serious. What's going on?

Rich: What the hell do you think, dumbass? FDA issued their ruling this morning. Big fat rejection.

Pacey: But Rich, you said Stepatech was a sure thing.

Rich: Yeah, well, so did everyone else. Turns out Roger’s miracle flu medication has a bunch of nasty side effects the FDA does not wish to inflict on the American public at this time.

Pacey: Rich, this is a disaster.

Rich: Settle down, rookie. I've seen worse. I've lost more. We'll get over it. Live to trade another day.

Pacey: Live to trade another day? I've been shoving Stepatech down my client's throats for 6 months.

Rich: Pacey, stock market 101-- biotech stocks are sketchy, especially these days. You're going to get screamed and yelled at today, but it's not your fault. It's just a professional hazard.

[Pacey suddenly realizes what has occurred, and it has truly hit him.]

Rich: Oh, man, you all right? You look like you're going to toss your cookies.

Pacey: No, I'll be fine.

Rich: Listen... take a deep breath. Go back to your office. You probably have a hundred phone calls to return by now. Listen to 'em, be concerned, be sympathetic, but be strong. And remember, they got themselves into this mess, not you. Got it? Now get out of here. Get to work.



[Commercial Break]



[Scene: Hetson’s Office. Joey is sitting in the chair in front of his desk, when Hetson comes walking in carrying a pile of test papers.]



Hetson: So Potter... here we are again, right back where we started from. Advisor... advisee... and you still no closer to having declared a major.

Joey: I didn't want to give you the satisfaction, but...English.

Hetson: English.

Joey: Yeah. I mean, I can always change it later to something like marine biology, but... can I go now?

Hetson: What, no interest in tripping down memory lane with me?

Joey: Not particularly, no. I do have other things on my plate at the moment.

Hetson: Yeah, um... that first time you came to my office here, that was your birthday, right?

Joey: My birthday?

Hetson: Yeah.

Joey: The day before my birthday.

Hetson: So how was it?

Joey: My birthday?

Hetson: Yeah. Sorry I didn't get you anything.

Joey: You know what? I realize that this is very exciting for you, sitting me down and reminding me how I wasted an entire year of my life and never really actually lived up to my academic potential. But...

[He hands her, her test paper.]

Hetson: You more than lived up to your potential, Joey.

Joey: An A-minus? This means...

Hetson: Factoring in all your papers from this semester and last brings your grade to a c-plus for the year. Just slightly above average. You got a problem with that?

Joey: No. No.

Hetson: You know, the sad thing is that I almost gave you an "A." I went back and forth about it, and then... ultimately, I found your essay on Catch-22 a little bleak.

Joey: You found it bleak?

Hetson: It's a story of hope, Joey. I mean, this man, confronted with the absolute absurdity of the human condition, he's terrified to his core. He takes a leap of faith. He chooses life. Here. Page 461. Read the part that's marked.

[He hands her a copy of “Catch-22”]

Joey: "They'll have to try like hell to catch me this time. They will try like hell. And even if they don't find you, what kind of way is that to live? You'll always be alone, no one will ever be on your side, and you'll always live in danger of betrayal. I live that way now. But you can't just turn your back on all your responsibilities and run away from them, Major Danby insisted. It's such a negative mood. It's escapist. Yossarian laughed with buoyant scorn and shook his head. I'm not running away from my responsibilities. I'm running to them. There's nothing negative about running away to save my life."

[She realizes the true meaning behind this]

Hetson: As I said in class, a lot of critics find that moment too sentimental. An author ham-fistedly reaching in and injecting an amoral tale with a moral. An embarrassing betrayal of all the dark comedy that came before it. But me? I've always kind of liked it. It has such a nice, hopeful ring to it. Do you see my point?

Joey: Yes, I do.

[She gets up from the chair.]

Hetson: I'm sorry, did it seem like I was done?

Joey: I kind of have someplace I need to be right now. We can continue this next semester.

Hetson: Do you honestly think I'm ever gonna let you into one of my classes again?

Joey: No. Do you honestly think I'm ever gonna sign up for one of your classes again? But I do need an advisor.

Hetson: And you'd like that to be me?

Joey: Yes, I would. Because it is my fondest wish to continue tormenting you until the day I finally leave this institution.

[She goes to hand him back the book, but before he can grab it she pulls it back from him]

Joey: But if it works out that I never see you again for the rest of my life, that's fine, too. Bye-bye.

[She hands him the book and leaves]



[Scene: Outside the Pacey’s office building. Pacey is sitting outside with Sadia, and they are talking and drinking a cup of coffee. Pacey is rather upset, and Sadia is trying to be supportive of him.]



Sadia: So there is a soul in there somewhere. And to think I just assumed you were another one of Rich Rinaldi's pet sharks.

Pacey: Sadia, I just screwed over my best friend. I've been feeling sick to my stomach all day. And Rich was right, the rest of my clients knew what they were getting themselves into. But Dawson entrusted me with his entire life savings, and I pissed it all away. How could I let that happen?

Sadia: Ok, this happens all the time. It's just the life of being a broker.

Pacey: Well, that's not acceptable to me. I have to fix this.

Sadia: Do you mind if I ask you a few questions?

Pacey: Yeah, sure.

Sadia: On the record? Ok, um... maybe later?

Pacey: Later, yeah. I think later would probably be better.

Sadia: Thank you. Oh, not tonight, though. I already have plans.

Pacey: Let me guess, the boyfriend?

Sadia: Fiancé, actually.

Pacey: The fiancé? Really? Oh, the hits just keep on coming.

Sadia: No, it-- it's just this long-distance relationship, you know, and it's just kind of boring and--you know?

Pacey: Oh, right. Well, so long as it's boring, that makes everything ok. Well, it was good while it lasted, I guess.

[She kisses him on the cheek]

Sadia: Call me if you want to talk.

Pacey: Sure. Sure.

[She leaves and he sits thinking about everything]



[Scene: The help center. Jen is on the phone with a student, while Jack is sitting in one of the couches just staring at the wall. Jen looks over to him and you can see the concern in her eyes.]



Jen: You're welcome. Bye.

[Jen gets off the phone and goes over to Jack]

Jen: Hey.

Jack: Hey.

Jen: Either you just failed an exam or last night didn't go as well as I expected it to.

Jack: You know I've never really cared that much about school.

Jen: I'm sorry.

Jack: It's not your fault. Do you think that I was just going out with David to prove something to myself?

Jen: Something about what?

Jack: Just to prove that I could do it, that I could be in a relationship. You know, have a boyfriend.

Jen: I don’t know. I mean, is that something that you feel like you needed to prove to yourself?

Jack: Yeah. Who wants to be that 35-year-old guy that's living alone and still going out to the bar scene trying to find the right person?

Jen: Give me a break. You're 20 years old. You're not even legally old enough to be in those bars, let alone haunt them with your sad, single self.

Jack: Yeah, that from the girl who was on a first-name basis with half the bouncers in New York.

Jen: Look, my point is is that I don't think that everybody meets the love of their life when they're a teenager. Or when they're 25. Or even when they're 35. But that doesn't mean that you stop looking and hoping. You know, 'cause you will meet that person, and when you do, I guess you know it.

Jack: You're gonna end up with C.J. You know David used to say that he knew you guys were gonna stick because you gave him hope.

Jen: Me?

Jack: Yeah. I mean, you give me hope. You did it, didn't you? You found somebody that makes you happy. Somebody who's not gay.

Jen: Yeah, well, he's slightly gay, if only in the seventh grade sense of the term. He does make me happy. Even when things are awful. You know, I'd share him with you if I could.

Jack: Thanks, but that's not necessary.



[Scene: Pacey’s Office. Pacey is just finishing up one of his many phone calls that he has been making, and calls out to his secretary.]



Pacey: [Sighs] Who do we have left, Miss Seater?

Miss Seater: Just Dawson leery. You want him? Pacey, do you want him?

[He gets up and goes out to find Rich who is just getting ready to leave the office for the day.]

Rich: No, no. You're not gonna hold me up. I've got a hot date of my own tonight. I admit it. You shamed me, Witter. Now I gotta spend my nights keeping up with my friggin' protégé.

Pacey: Ok, that's great. I just-- I want to ask you one thing before you go.

Rich: As long as it doesn't involve me holding you while you cry.

Pacey: I promise.

Rich: What is it, kid?

Pacey: Well, I was just wondering if maybe you could cover me? Loan me a little money?

Rich: You're kidding, right?

Pacey: No. I wish I was, but... you have no idea how hard it is for me to ask you for this, Rich, but a friend of mine a couple of weeks ago, he came to me and he wanted to double his money really fast. So I just put it all into Stepatech.

Rich: That was a stupid move, Pacey.

Pacey: But he wanted to pull out, and I told him not to, I told him to just trust me and ride the thing out, and this guy is my oldest and closest childhood friend. I cannot screw him like this, Rich.

Rich: It's already done, Pacey.

Pacey: No, I'm serious. All I want to do is give him back his initial investment. And then I'll pay you back with whatever interest you want.

Rich: What about you? What happened to your disposable income?

Pacey: I got nothing left. Everything I had was in Stepatech. I'm worth like, I don't know, 300 bucks right now.

Rich: You know, it's funny. You're so good at your job, you're so confident, I sometimes forget how young and stupid you are.

Pacey: Please, Rich, I need your help, not the speech right now, ok?

Rich: Oh, I think you do, actually. And I'm gonna say to you what you should have told your little friend in the first place. No.

Pacey: That's it? That's all you have to say to me? I come to you, embarrass myself, and you're just gonna say no?

Rich: Pretty much, yeah.

Pacey: [Chuckles] You know, Rich, sometimes you're so good at your job I forget what an unfeeling prick you are.

Rich: You work for me. I'm your boss. You watch your tone.

Pacey: Ok, Rich, I'm just asking you for this one favor! Just one time!

Rich: I...don’t...do... favors, Witter.

Pacey: Why not? 'Cause god forbid you have to drop the Gordon Gecko routine for a second? I mean, this would be so easy for you, man. Just help me out here!

Rich: Help you out?! I gave you a job, Witter! I gave you a chance to escape some bottom feeder existence, and every step of the way, you have been a holier-than-thou pain in the ass. So you tell me, why should I help you out? Take this pen. Take this pen, Witter, and write down today's date. Because from this day forward, you're going to amount to nothing. You are a failure and a loser, and you deserve everything that can-- uhh!

[Pacey decks him, and they get into a large fist fight, knocking over desks and computer screens the entire time.]

Rich: It's all over, Pace. Don't worry... you're fired. That's what you wanted all along, anyway. Loser.



[Scene: Joey’s dorm room. Audrey is sitting on the end of her bed reading the Europe for $5 a Day book when Joey comes walking into the room.]



Audrey: Hey, I'm all for going to Europe, but I don't understand why anyone would want to do it on $5.00 a day. $5.00 doesn't even buy you a pint of Guinness in Dublin.

Joey: The registrar closes in 10 minutes. That's not exactly a course catalog.

Audrey: I know. But all the summer school classes just look so boring, Joey! Who was it that said you should never take a class where Beowulf is required reading?

Joey: Me.

Audrey: Silly me, I thought it was Woody Allen.

Joey: Audrey, unless you're planning on enrolling in Santa Monica junior college, you'd better hurry.

Audrey: All right. All right.

Joey: And can you hand me that book? I have to start my reading for my trip.

Audrey: What?! Since when did you decide to go?

Joey: Since now.

Audrey: Joey Potter, you are just full of little surprises. Ciao, bella!

[Audrey, leaves, and Joey is about to go and make a phone call when she notices an envelope on the phone and takes out the card and reads.]

Eddie, reading: "Dear Joey, as you know, I'm not good at good-byes, but I guess that's what this is. A real one this time. Because as much as I thought I wanted us to be together, I guess what I want more is to be one of those people who lives every moment of his life without indecision and without regrets. Someone who dares to disturb the universe without a thought to the consequences. And you're not one of those people, at least not yet. Maybe you'll prove me wrong about that one day. I hope you do. But who knows? Maybe people can't change. Maybe we're doomed to repeat the same mistakes over and over again no matter how hard we try. I always hope for a happy ending. How crazy is that? Take care of yourself."

[The scene fades from Joey reading the Card, to Pacey walking up to the back of Dawson’s house, and him looking up into the sky, knowing that he has to tell Dawson that he has lost all of his money.]



Source : www.multimania.com/rossnm & transcribed by Chris Uecke

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yoshi91 
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Syliam31  (08.04.2021 à 19:33)
Message édité : 08.04.2021 à 19:36

Voici un épisode qui va faire exploser 3 couples en plein vol ainsi qu'une carrière!

Le premier couple à se séparer est celui de Jack et David. C'est dommage car ils avaient l'air d'être bien ensemble mais apparemment David se révèle être d'une jalousie excessive et ne supporte pas que Jack parle avec d'autres garçons. C'est sûrement un mal pour un bien car je ne suis pas sûre que Jack aurait supporté ce genre de relation sur le long terme.

Ensuite, il y a Joey et Eddie..... Que dire sur eux??? Eddie quitte Joey pour la 3ème fois depuis le début de leur relation et toujours d'une manière lamentable. Il se plaint de l'hésitation de Joey à partir avec lui en Europe mais ne lui laisse aucun choix concernant l'organisation ou la date de départ du voyage. Même si c'est un très beau cadeau qu'il lui fait, j'ai l'impression que Joey ne semble pas prête à faire ce voyage dans ces conditions là de part sa nature méthodique et ordonnée et peut-être aussi car sa confiance en lui n'est pas totale. Eddie n'a jamais eu le courage d'affronter les choses et même s'il abandonne Joey une fois de plus de manière peu élégante, c'est sans doute la meilleure chose qui puisse lui arriver car comment faire confiance à un garçon prêt à s'enfuir dès que les choses ne tournent pas en sa faveur?

Concernant Pacey, c'est sans doute une des pires journées de sa vie. Sadia le quitte et même si c'était une relation assez légère je pense qu'il est très mal car elle lui avait en quelque sorte permis de ne pas sombrer après sa rupture avec Joey. De plus, il apprend le même jour que les actions sur lesquelles il a misé tout l'argent de ses clients, le sien ainsi que celui de Dawson ont chutées et qu'il a tout perdu. Il va même se battre avec Rich qui le met plus bas que terre après lui avoir demandé de lui prêter de l'argent et va perdre son boulot par la même occasion. Le pire dans tout ça c'est qu'il sait qu'au moment où il va annoncer la mauvaise nouvelle à Dawson il va perdre son ami définitivement cette fois-ci car leur relation ne tenait qu'à un fil depuis la fin de la saison 3. C'est pour cela que la dernière image de Pacey devant la maison de Dawson est si forte! On sent que dans l'épisode suivant tout va basculer! C'est tellement triste de le revoir dans une situation de ce genre, il ne le mérite absolument pas...

labelette  (07.12.2019 à 18:18)

Joey et Eddie, cest déjà fini. Ils se seront remis ensemble pas longtemps. Va-t-elle partir en Europe alors ? Car elle semblait décidée à la fin de l'épisode.

Pacey a tout perdu, dommage. Comme quoi, l'argent "facile" à gagner se perd tout aussi facilement. Celui des autres aussi, et celui de Dawson est plus problématique que celui des auters clients.

Même si je déteste Rich, il a tout à fait raison de ne rien prêter à Pacey.  Ca peut être un cercle vicieux et il faut qu'il apprenne de ses erreurs. 

Mais la bagarre fait du bien ! Rich mérite ce qui lui arrive ;-) Après tout, c'est un c** depuis le début... Avec les ordinateurs qui disjonctaient, je me suis demandée s'il n'allait pas être électrocuté !

jptruelove  (27.11.2019 à 11:05)

Le titre de l'épisode l'annonce bien: on met fin aux couples! Heureusement, Jen et CJ échappent au larguage.

Joey et Eddie, je suis contente car je ne l'aime pas du tout, lui mais c'est dommage que cela se passe comme ça...

Jack et David, je suis bien triste pour Jack car ils avaient l'air bien ensemble...

Pacet et Sadia, pour moi ce n'était qu'une passade, rien de sérieux, donc cela coulait de source.

Par contre, le monde de Pacey qui s'écroule et l'argent de Dawson perdu, je n'aime pas ça du tout! Je n'aime d'ailleurs pas la fin de l'épisode, car on devine que cela ne va pas être drôle et rose, les retrouvailles entre les amis...

Mais effectivement, ce n'est pas étonnant que Pacey se batte avec Rich. Ils sont tellement différents... C'est d'ailleurs surprenant qu'ils aient collaborés aussi longtemps et que Pacey ait aimé un tel boulot.

kystis  (24.02.2018 à 16:05)

3 larguages en beauté dans un même épisode ça fait beaucoup ! Le pire c'est quand même Eddy. Ok Joey doute, elle hésite, du coup il met les voiles, n'importe quoi... Après la jalousie de David se comprend un peu, même si Jack ne fait pas ça intentionnellement... Et finalement Pacey se bat avec Rich, c'était prévisible. 

Contributeurs

Merci aux 2 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

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chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Avant-hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Avant-hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, Hier à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !