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#305 : Les demoiselles de Capeside

Titre en VO : "Indian Summer" - Titre en VF : "Les demoiselles de Capeside"
¤ USA : diffusé le 27/10/99 - France : diffusé le 08/10/00
¤ Scénario : Gina Fattore et Tom Kapinos - Réalisation : Lou Antonio 


 Dawson continue ses efforts pour en connaître plus sur Eve, mais le mystère reste entier. Cependant, durant une fouille chez elle, une photo d’une jeune femme blonde capte son attention.

Joey, quant à elle, est horrifiée quand elle découvre que Rob, son patron, a rendez-vous avec la vulnérable Andie qui a l’air d’être tombée sous son charme. Elle les espionne durant leur rendez-vous au cinéma et essaie de raisonner Andie. Quand à Jack, il échoue alors lorsqu’il essaie d’aider Henry, le malchanceux en amour, en lui arrangeant un rendez-vous avec Jen…

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Photos promo

Andy va au ciné avec Rob

Andy va au ciné avec Rob

Joey ne comprend pas Andy

Joey ne comprend pas Andy

jack et jen profitent de la soirée

jack et jen profitent de la soirée

henri tente de séduire jen

henri tente de séduire jen

pacey et dawson recherchent eve

pacey et dawson recherchent eve

au ciné joey, andy et rob

au ciné joey, andy et rob

Plus de détails

Dawson voit des ombres dans la maison voisine, celle de la grand-mère de Jen. Il décide d’aller voir ce qui s’y passe. Il y trouve Eve, et ils commencent alors à se disputer. Eve le menace, en lui expliquant que s’il dit à la police qu’il l’a vue ici, elle dévoilera l’histoire de l’enveloppe contenant les sujets d’examens. L’agent de police Doug, le frère de Pacey, arrive alors dans la maison, et Dawson s’excuse de l’avoir fait déplacer pour rien car il avait cru voir un cambrioleur mais il n’en était rien. Retournant dans sa chambre où il avait coincé Eve, il retrouve la pièce vide.

Pendant ce temps, Jack et Jen observent le ciel, tout en discutant d’Henry. C’est alors que les jets automatiques se mettent en marche, et ils doivent quitter les lieux tant bien que mal.

Pendant que Joey est en train de nettoyer un bateau, Rob, son chef, lui propose de l’accompagner au cinéma. Elle décline évidemment cette invitation et celui-ci se met alors à l’arroser.

Dawson, quant à lui, veut retrouver Eve à tout prix. Allant aux divers endroits où il l’a rencontrée, il s’aperçoit qu’elle lui a menti sans arrêt car personne ne la connaît sous le nom qu’elle lui a donné.

Henry parle de Jen, qu’il adore, à Jack. Il lui explique qu’il ne se contrôle plus, et reste sans voix, dès qu’il la voit. C’est exactement ce qui se passe quand elle arrive et lui propose de lécher sa glace : il reste sans rien dire. Jack décide alors d’intervenir et explique à son ami qu’il faut parfois forcer le hasard, et organise un rendez-vous assez inattendu pour Jen.

Dawson, voulant toujours retrouver Eve, va demander à Doug comment il devrait procéder pour mener à bien ses recherches. Il lui dit de bien observer la laverie car toutes les femmes doivent y aller un jour ou l’autre. C’est ce qu’il fait, s’installant devant la laverie en compagnie de Pacey qui finit par lui dire que cette obsession devient ridicule...

Ils repartent tous deux mais aperçoivent Eve en train d’acheter une glace. Ils décident alors de la prendre en filature.

Joey subit un choc lorsque Rob lui présente sa nouvelle copine « Andie » avec laquelle il va aller au cinéma ce soir après avoir fait un tour de bateau dont il lui demande de faire le plein, ce qu’elle finit par faire.

Avec l’aide de Jack, Henry se retrouve donc seul avec Jen, celle-ci s’aperçoit vite du coup monté et s’énerve au plus haut point. Elle le quitte en lui expliquant qu’il faut un accord réciproque pour un rendez-vous !

Dawson et Pacey sont toujours à la poursuite de Eve, malgré la nuit tombée. Cachés, ils la voient se changer dans un bateau puis ressortir. Dawson décide alors d’aller inspecter le bateau tandis que Pacey continue à suivre Eve. Alors que Dawson mène ses recherches, Doug arrive et le surprend. Il a juste le temps de mettre une photo, qu’il avait trouvée, dans sa poche. Doug lui explique que ce bateau appartient à un couple de personnes âgées, et en aucun cas à une jeune fille et lui apprend aussi que Eve est recherchée par la police pour avoir volé une vedette rapide. Pacey, revenant de sa filature, taquine son frère qui finit alors par partir.

Joey arrive au cinéma où se trouvent Rob et Andie, et va voir le film avec eux, pour protéger son amie de cet homme !

A son retour, Dawson trouve Eve dans sa chambre. Il lui demande des explications, et elle lui demande de lui rendre la photo. C’est là qu’Eve lui avoue tout. Il y a peu de temps, elle a trouvé cette photo dans le grenier de ses parents, elle leur demande alors son origine et ils durent lui expliquer qu’elle était en fait adoptée et que c’était la photo de sa mère naturelle. Eve est donc à la recherche de sa mère!

La veille, elle se trouvait chez la grand-mère de Jen pour prendre des objets de valeur, qui lui permettraient ainsi de continuer à voyager, et peut-être de retrouver sa mère.

Dawson la croit, et la quitte sur de bonnes paroles, en lui souhaitant bonne chance.

Ensuite, Jen est de retour et se met à faire une scène à Jack en lui expliquant qu’il n’avait pas à faire ça car ce n’est pas une poupée ! Ils sortent alors dehors et se mettent à se pardonner avant que, une nouvelle fois, les jets se remettent en action.

Le lendemain, Rob décide de renvoyer Joey, comme pour se venger de ce qu’elle lui avait fait subir la veille, car elle avait dû fermer le magasin 1 heure plus tôt, pour venir au cinéma avec eux. Andie tente de la défendre, mais en vain.

Pour finir, nous voyons Dawson amenant un climatiseur chez la grand-mère de Jen. Arrivé dans la chambre, il voit la photo de la mère de Jen qui ressemble étrangement à la photo de celle de Eve!

Dawson est dans sa chambre, sur son ordinateur avec un film en bruit de son. Pacey est assis au bout de la chambre.

Pacey avec une voix de vieil homme : Luke, je suis ton père.
Dawson : Pacey, arrête de monopoliser ce qui est censé nous dispenser une brise légère.
Pacey dégoulinant de sueur : Oh, Dawson, je sens que ça va être la soirée cinéma la plus abominable de notre adolescence.
Dawson : Tu voudrais développer.
Pacey : Ouvre les yeux mon ami. Nous sommes deux charmants garçons dans ce qui s'appelle "la fleure de l'âge" qui, une fois encore, n'ont rien trouvé de mieux que de rester assis dans une chambre transformée en sauna norvégien un soir d'été indien ravageur pour regarder un film des années 40. Alors, corrige-moi si je me trompe mais on avait pas des petites amies ravissantes nous avant ?
Dawson : C'était il y a un bail Pacey dans une galaxie très très loin. (Pacey soupire en mettant le petit ventilateur sur son torse) C'est dingue, on m'a donné un travail à faire sur les films noirs et j'arriverais jamais à le terminer.
Pacey souriant : Logique, le contraire m'aurait drôlement étonné.
Dawson : Ah ouais et pourquoi ?
Pacey : A ton avis, qu'est-ce qu'on regarde là. Le cinéma du cynisme. Aucun fils spirituel de Spielberg digne de ce nom ne se sentirait à l'aise dans un monde ambigü peuplé d'anti-héro, de dur à cuire et de femmes fatales adpetent du double jeu.
Dawson : Et si on remettait cette joutte verbale à plus tard ? J'ai trop chaud, je ne trouverais pas d'arguments valables.
Pacey boit puis remet le bouchon sur la bouteille : Mais ça tu vois, ce genre de situation...(Il lui montre le film à la télé) Moi je connais, c'est complètement ce que je pourrais vivre. Pacey Witter n'est rien d'autre qu'un glorieux représentant de la catégorie protagoniste faillible.
Dawson pousse sa chaise pour voir la télé : D'accord Monsieur l'anti-héro, alors explique-moi une chose. Comment est-il possible que ce type ne comprenne pas que cette femme est en train de le piéger, lui conquocter une fin épique ?
Pacey : Alors, je t'explique. Nous autres, contrairement à toi, nous ne savons pas résister au désir et à la luxure. Quand deux styles de relation s'offrent à nous, l'une basée sur les sentiments et l'autre plus physique, nous, on choisit la plus physique. Tu vois ce que je veux dire ? Nous sommes en majorité de grands garçons un peu niais prêts à vendre notre âme pour, ne serait-ce, qu'une petite chance que notre corps exulte.
Dawson : Tu es d'accord pour que je te cite ?
Pacey : Ah ouais. Witter avec deux T. Bon allé, assez rigolé. Tous ces efforts intellectuels m'ont fatigué Dawson. Je crois que je vais me retirer sous des climats plus tempérés, à savoir, dans la voiture de service avec air conditionné de mon cher papa. (Il se lève et s'en va)
Dawson de nouveau à son bureau : Bonne nuit Pacey.
Pacey : Mmmh

Il continue à boire la limonade et ferme la porte de la chambre de son ami. Dawson se lève de sa chaise et éteind la télévision. Il secoue son T-Shirt et s'avance vers la fenêtre pour regarder la maison de Jen. Il voit alors une lumière de lampe de poche à l'intérieur. Il prend son téléphone et revient à la fenêtre.

... : Police de Capeside
Dawson : Je voudrais vous signaler ce que je pense être un cambriolage.

Dawson marche dans l'herbe avec une lampe de poche. Il entend une fenêtre s'ouvrir et s'avance pour coincer le voleur qui tombe par terre. Il constate alors que c'est Eve.

Eve enlevant son bandeau de la tête : Salut Dawson.

Générique

Dans la chambre de Dawson

Dawson met un pansement sur le coude à Eve : Et maintenant, explications.
Eve : Aïou. A cause de ton numéro de voisin dévoué et vigilent, j'ai été désiquilibrée. Allé, bisou sur mon coude.
Dawson : Eve, j'ai appelé la police. Ils ne vont pas tarder à Débarquer.
Eve soupire : Bon, je passe aux aveux. On aurait préféré que tu l'apprennes autrement Dawson mais bon, avec Jen, nous avons une relation d'un genre plutôt torride (elle se couche sur le lit de Dawson et met son dos contre le dossier). Nuit chez l'une ou chez l'autre, bataille de polochon, (il ferme la boîte à pharmacie et se lève) séance de coiffure, séance de chatouille sous les bras et autres activités d'enfer auquels se livrent bon nombre de demoiselles dans leur chambre rose.
Dawson revenant de la penderie : Il y a eu effraction. Violation de domicile. Tu avais une torche. Il ne manquait plus que le bas sur la tête.
Eve : Ca alors. Il continue, je lui raconte des histoires de lesbiennes et malgré ça, il ne lâche pas l'affaire. (Dawson soupire) Et si on se faisait, un petit câlin sympa ? (elle se relève pour être à sa hauteur et lui toucher le torse) Je t'embrasse, c'est finis l'interrogatoire.
Dawson : Eve, où tu me racontes ta version, où je donne la mienne à la police.
Eve : Bien. Ne te gêne pas. Fais ce que ton humble coeur te dicte. Mais avant de te laisser, j'ai encore un mot à prononcer. Attention à ne pas rougir. Enveloppe. Tu ne te souviens peut-être plus où tu étais mon beau...quand le terrible scandal de l'examen a éclaté. Moi, je m'en souviens.
Dawson : Oh, c'est une menace là ou quoi ? J'aimerais te rappeler qu'à l'origine, c'est toi qui a volé cette enveloppe.
Eve : Puis-je te rappeler que tu es celui qui c'est laissé tenter avec un petit sourire aux lèvres. (quelqu'un frappe à la porte) Libre à toi de joeur les boy scout devant moi Dawson. Mais, il faut que tu le saches, je suis une vilaine perverse qui se fera un malin plaisir de vous empoissonner la vie à toi et aux autres personnages de sous le soleil de Capeside qui sont, soi-disant, tes amis.

Dawson s'en va et elle sourit. Il descend les marches et ouvre la porte.

Dawson : Doug, salut. Ah, je suis sincèrement désolé. Je pensais avoir vu un cambrioleur en face mais en fait, ce n'était que Jen. Elle s'est glissée par la fenêtre pour (Doug lui met la lampe de poche sur le visage) pour ne pas déranger sa grand-mère.
Doug : T'en es bien sûr Dawson ?
Dawson hésitant : Oui. J'en suis sûr.
Doug : Bon, dans ce cas.
Dawson : Oui.

Doug s'en va et Dawson referme la porte. Il remonte dans sa chambre mais Eve n'est plus là, elle est partie par la fenêtre.

Jen et Jack sont couchés sur une couverture sur l'herbe dans un parc.

Jack : J'ai lu un article là-dessus une fois dans un magazine. Ils envoient de drôle de machin dans le ciel de façon à ce que les jeunes astronomes aient quelque chose à observer la nuit. (il lève le doigt) J'ai l'impression que c'est ce truc rond là ou...peut-être celui-là.
Jen : Attends, tu voudrais me faire croire qu'il y a une espèce de grosse boule, genre décoration de discothèque, qui tourne autour de la terre ?
Jack : D'accord, présenté comme ça, je reconnais que ça a l'air stupide (Jack se relève) On devrait peut-être songer à quitter les lieux.
Jen : Très mauvaise idée. Pas avant le moment crucial. Rallonge-toi. On a les étoiles, on a le clair de lune, c'est parfait.
Jack : Ah ouais, être couché dans l'herbe un soir d'été indien près de son meilleur ami homo, c'est ça ta définition de la perfection ?
Jen : Mmh, ça pourrait être carrément pire.
Jack : Je te connais bien. Je sais que tu mens. Avoue-le, il y a sûrement un autre homme avec qui tu aimerais bien regarder les étoiles.
Jen : D'accord, j'avoue. Matt Damon.
Jack rit : Ouais, c'est ça.
Jen se met sur le côté pour le regarder : Quoi, tu n'approuves pas mon choix ?
Jack : Oh, s'il te plaît.
Jen : Dans ce cas, je prends Ben Affleck, il est plutôt attirant lui aussi surtout quand il est en tenue débraillée. Ca te va ?
Jack : Pas de commentaires. Pour être tout à fait franc, je pensais plus à des types avec qui ça pourrait être possible. Je pensais, entre autre, à Henry.
Jen : Le petit nouveau ?
Jack : Ouais, il a déboursé 500 Dollars pour t'embrasser, tu te rends compte ? Il faut admettre que...c'est craquant.
Jen : Oh, Jack, Jack, Jack, ce que tu peux être naïf. Plus ils sont craquants, plus il faut faire preuve de vigilence. Ils te foncent dessus comme des buldosers.
Jack : Tu ne risques rien, ce n'est pas compliqué, il te vénère.
Jen : Oh arrête, c'est un gamin. Il vénère tout ce qui fait du 95C et plus. En plus, j'ai déjà tout ce qui me faut. Je passe mes nuits avec le plus séduisant des joueurs de l'équipe. Il ne faut pas dédaigner ce genre de relation. Oh, je me rappelle la première fois que j'ai vu Joey et Dawson. C'est fou comme j'enviais le lien qui les unissait et leur histoire.
Jack : Mmh, et un jour, leur amitié tellement solide a volé en éclat.
Jen : Mmh, ce qu'il y a de rassurant pour nous, c'est que le sexe ne nous séparera jamais.

C'est à ce moment que les jets d'eau se mettent en route et les asperges. Ils rigolent et se relèvent.

Jen : Oh, lève toi. Vite on va être trempé ! Mes chaussures, mes chaussures.

Ils s'en vont en rigolant.

Jack : Mais, la couverture n'est pas qu'à toi. Viens la chercher.
Jen : Non

Ils continuent à s'amuser comme ça en rigolant et tournoyant sous les jets d'eau.

Marina

Joey est en train de nettoyer un bateau alors que Rob la regarde par la fenêtre. Il arrive vers elle.

Rob : C'est bon Potter, fais une pause. Tu dois avoir soif. (il lui tend une cannette)
Joey le regardant : Non, ça va. Merci. (elle renclanche son jet)
Rob : J'insiste. Ca ferait désordre dans la famille Logan si tu avais un coup de chaleur et que tu resterais sur le carreau.
Joey prenant la canette : Oh, je suis touchée par tant de prévenance. (elle s'asseye sur le bateau, à l'ombre)
Rob : Comment peut-il faire aussi chaud à 7h00 du matin. (il enlève son T-Shirt et le balance à Joey mais elle ne le regarde toujours pas) Cette vision va t'elle heurté ta sensibilité excessive ? (elle prend son T-Shirt avec un bâton et le lui lance)
Joey : Vu mon état d'excitation, je risque la syncope. Mais étant donné que je travaille pour subvenir aux besoins de ma soeur et de mon neveu, il est plus sage que je regarde de côté. (elle fait le tour du bateau pour ne plus être vers lui)
Rob montant sur le bateau : Potter, qu'est-ce que t'en dis ? Toi et moi, cinéma ce soir ?
Joey continuant à travailler : D'accord, je vois. C'est le moment de la journée où tu deviens un peu limite.
Rob : Tout dépend de la réponse que tu feras.
Joey : Oh mais elle est très clair. Réinvites-moi dans deux ans quand j'aurais l'âge pour sortir.
Rob : Attention Potter. Quand une petite veinarde du coin aura accepté mon invitation, tu seras verte de jalousie.
Joey : Entre nous, je devrais pouvoir vivre sans ça.

Rob prend alors le jet et commence à asperger Joey.

Joey : Mais arrête ! (elle sort du bateau pour être sur le ponton) Ca va pas !
Rob : C'est que de l'eau.
Joey : Mais t'es malade ! Arrête !
Rob : Est-ce que toutes les filles de ton âge sont aussi coincées que toi de nos jours ?
Joey trempée : Seulement celles qui ont un QI supérieur au tien.

Elle s'en va le laissant planter sur le bateau.

Ecole de Capeside

Femme rejoignant le secrétariat : Vous dites que cette jeune fille est une amie très proche ?
Dawson : Très proche oui.
Femme : Cependant, vous n'avez aucune idée de l'endroit où elle vit ?

Bar

Homme : Oh, je regrette jeune homme mais c'est pas encore ouvert.
Dawson : Non, je ne suis pas venu pour avoir des sensations. Je cherche une fille qui fréquente mon école et qui a travaillé ici ?

Ecole de Capeside

Femme : Avez-vous un nom ?
Dawson : Whitman. Eve Whitman.

Bar

Dawson : Elle est grande, élancée, blonde et génétiquement programmée pour corrompre l'espèce masculine.

Ecole de Capeside

La femme cherche sur l'ordinateur mais ne trouve rien : Navrée pour cette mauvaise nouvelle mais quelqu'un vous mène en bateau apparemment.
Dawson : Comment ça ?

Bar

Homme : Quel âge avez-vous, 16 ans ?
Dawson : Oui.
Homme : Bon alors si vous avez 16 ans, ça signifie que vous êtes mineur. Or, si vous êtes mineur, vous ne pouvez pas entrer dans mon établissement. Et si vous fréquentez la même école qu'une de mes filles, ça signifiie qu'elle est mineure elle aussi. Alors hein ? Qui est-ce qui dit la vérité dans cette affaire hein ?

Ecole de Capeside

Femme : Que ce soit aujourd'hui, hier où il y a 10 ans, il n'y a jamais eu d'Eve Whitman inscrite chez nous Monsieur Leery.

Dawson reste pensif devant cette révélation.

Ecole de Capeside

Henry marchant vite : Allé, allé, on accélère.
Jack le suivant : C'est inhumain de nous imposer un entraînement par cette chaleur. Je croyais pourtant qu'il existait des lois censées protéger les mineurs.
Henry : C'est ça, c'est ça. Continue de râler. Tu sais que si on est en retard, l'impitoyable entraîneur Mitch risque de son numéro...(il se retourne d'un coup)
Jack : Son numéro de quoi ?
Henry : Regarde pas. (on voit Jen arriver en mangeant une glasse) La voilà, elle se dirige vers nous. (elle s'arrête pour regarder une affiche contre un mur) Restons naturels.
Jack : Soit gentil Henry, dès qu'elle s'approche de toi, invite la à aller au ciné, ça devient ridicule.
Henry : Tu crois que c'est facile toi ? Eh ouais mais tu te rends pas compte à quel point c'est dur de l'aborder, de la regarder. Elle est tellement proche...de la perfection.
Jack : En robe c'est rien, faut voir quand elle a qu'une serviette sur le dos. (Henry le regarde avec la bouche ouverte alors que Jen arrive vers eux)
Jen : Oh, les garçons, j'ai une bonne nouvelle, le vendeur d'esquimau est juste à la sortie. Tu veux lécher (elle tend la glace à Jack)
Jack : Euh non merci.
Jen : Henry (elle lui tend la glace)
Henry : Euh...euh...(il fait non de la tête)
Jen : Non ? (il refait non de la tête) D'accord. Chacun fait ce qu'il veut. A toute à l'heure.
Jack : A toute à l'heure.
Jen s'en allant : By Henry.
Henry la regarde partir : Oh, mais t'as vu ? T'as vu ce qui m'est arrivé là ? Pourquoi j'ai rien dit ? J'aurais dû l'inviter. Dès qu'elle est à un mètre de moi, on dirait que j'ai un bug dans mon disque dur. J'arrive pas à sortir un mot. Oh et puis même, si je m'étais lancé, j'aurais finit en gloussant comme les gamins hystériques de South Park. (ils se remettent à marcher)
Jack : D'accord. Alors suppose que tu n'ais rien à lui demander.
Henry souriant : Tu veux faire en sorte que ce soit elle qui me sollicite ? Je suis preneur là. Le féministe, ça a du bon.
Jack : Je suis navré mais pas à ce point là. Non, tu sais ce qu'on dit ? Le hasard fait bien les choses. Mais le hasard parfois, il faut l'aider. Un bon petit coup de pouce au destin et on se retrouve au même endroit, à la même heure que l'autre personne.

Henry se retourne, pensif.

Doug est en train de mettre une amende à une voiture alors que Dawson arrive.

Doug : Dawson Leery. On a fait de beaux rêves après mon passage ?
Dawson : Officier Witter, j'ai une question à te poser, je peux ?
Doug : Vas-y, pose.
Dawson : Voilà, je travaille sur un scénario. C'est un film noir avec un policier comme personnage principal. J'ai pensé que tu pourrais me donner quelques bons tuyaux.
Doug : Lesquels par exemple ?
Dawson : Il faudrait que je sache comment vous procédez concrétement. Parce que je bloque sur le passage où le héro tente de retrouver la trace d'une femme fatale. Elle a disparu en brouillant toutes les pistes. Et donc, j'aimerais savoir ce qu'un pro comme toi ferais pour retrouver quelqu'un qui ne veut pas qu'on le retrouve ? (Doug s'arrête pour mettre une autre amende. Dawson lui fait face)
Doug : C'est une bonne question Dawson. L'essentiel pour tout bon enquêteur. C'est de savoir qui est son ennemi. Alors je te pose, moi aussi, une question. Qui est cette fille ?
Dawson : Une sorte de sauvagaune. Une âme perdue. Elle se présente comme une fille odieuse mais je suis convaincu qu'au fond d'elle-même, elle est très vulnérable.
Doug : Laverie.
Dawson : Je te demande pardon ?
Doug commençant à partir : Laverie automatique.
Dawson le suivant : Laverie automatique ?
Doug : Mmh
Dawson : T'es sérieux ?
Doug : Oui, réfléchis Dawson. Dans une petite ville comme Capeside, tout le monde, à part bien sûr les gens pas très à cheval sur la propreté, doivent faire leur lessive quelque part.
Dawson : Donc, tu surveillerais la laverie automatique ?
Doug : Bonne déduction.

Dawson est en train de lire un journal assis sur un banc en face de la laverie automatique. C'est alors que Pacey arrive vers lui avec deux boissons.

Pacey : Tu sais Dawson. L'obsession ne mêne à rien.
Dawson : Parce que toi tu ne te sens pas frustré comme moi ? (Pacey s'asseye à côté de lui)
Pacey : De ne pas tout savoir sur ton amie Eve ?
Dawson : Oui.
Pacey : Permets-moi de te donner une petite leçon de vie, vite fait bien fait.
Dawson : Oh, je crains le pire.
Pacey : Dawson, il y a des femmes qui n'arriveront sur ton plateau de tournage, autrement dit dans ta vie, que pour un petit rôle. Elles arriveront, bonjour, elle connaîteront leur texte, elles trouveront leur marque et à l'occasion, elles joueront une ou deux scènes de plus mais c'est ces femmes resteront éternellement un impénétrable mystère.
Dawson : Mais Eve, elle m'est carrément tombée dessus et elle a tout chamboulé. Uniquement pour s'amuser.
Pacey : Corrige-moi si je me trompe cher ami mais elle a essayé d'aller là ou aucune fille n'était jamais allé avant, non ?
Dawson : Si tu veux bien, je résume. Elle travaille dans une boîte de nuit mais personne ne la connaît. Elle dit aussi qu'elle fréquente notre école mais c'est faux. Elle apparaît, ensuite elle disparaît. Elle réapparait sans aucune raison comme ça. Alors, d'où sort cette créature ?
Pacey : Oh, doucement. Calme toi Dawson. T'as le réacteur en fusion, baisse la pression. Bien alors, voilà ce que je propose. On va faire un tour à la boutique vidéo tous les deux. Tu veux quoi, un film noir hein ? Ca te dis celui où Matt Dillon fait une partie à 3 assez croquiniolesque avec Neve Campbell et la fille là dans Starship Troopers, hein ? (Dawson le regarde avec un sourire au coin et se lève) Ouais. Dernière petite chose, mon frère, il t'a fait le coup de la laverie, j'en suis sûr ?
Dawson : Exact.
Pacey : Eh ouais.

Ils s'en vont. Eve marche et arrive près d'un vendeur de glace.

Vendeur : Bonjour. Qu'est-ce que je vous sers ?
Eve : Bonjour, euh...

Pacey et Dawson marchent toujours et ils la repèrent. Ils se cachent derrière la fontaine pour la regarder.

Pacey : Bon, la théorie de l'officier Douglas tient certainement la route mais je la trouve un peu trop primaire à mon goût. (Dawson ne veut pas qu'elle s'échappe, il continue de la regarder) Compte tenu de ma nature, je préfère de loin le discours de sherrif de père sur l'art de coincer un suspect. (Eve commence à manger sa glasse et continue son chemin) Ouvre grand tes oreilles.

Il part le premier et Dawson le suit.

Marina

Joey est en train de relever une caisse sur le ponton quand une cloche se met à sonner. Elle tourne la tête et voit Rob.

Rob : Eh, jeune fille, j'ai besoin de vos services.
Joey : C'est super drôle.
Rob : Je plaisante pas. Le bateau de mon père est là, à côté. Tu peux faire le plein s'il te plaît ? Je veux pas m'en mettre partout. (Joey s'avance lentement, exaspérée) J'ai un rendez-vous.
Joey : J'avais senti. (elle arrive près de lui) Euh, je pense que tu as forcé un peu trop sur l'eau de toilette.
Rob : Attends de voir l'heureuse élue. Elle est mignonne. Environ ton âge. Plus élégante cela dit. Ca ne la gêne pas, elle, de montrer sa peau et ses rondeurs. C'est mon jour de chance, je le sens.
Joey : Ne me dis pas que tu t'es trouvé une petite lycéenne tellement mal dans sa peau qu'elle te trouvera irrésistible quand tu sortiras tes blagues vaseuses digne d'un élève de maternelle.

Joey commence à mettre de l'essence au bateau du père de Rob alors qu'Andie sort de la cabine.

Andie : Salut Joey. (Joey la regarde bizarrement) Tu trouves pas ça génial ? Ah, j'étais au Country Club avec mon père, il veut devenir membre et  j'ai rencontré Rob.
Joey : J'ignorais que vous vous connaissiez.
Andie : Ah mais si. Il était en prépa avec mon frère, Tim. (A l'attention de Rob) Et toi, tu savais que j'étais amie avec Joey ?
Rob : Oh, disons que j'avais quelques soupçons. Rien d'étonnant, c'est une petite ville.
Joey : Alors Andie, où est-ce que le super milliardaire t'emmène ? Un peu du saut aux Bahamas et on revient.
Andie : Oh non, on va au cinéma, par cette chaleur, on peut rien faire d'autre.
Rob : Ouais. Enfin, presque rien d'autre Andie.
Andie : Oh, ce serait pas une proposition malhonnête, si ?
Rob : Chut. Attention, pas devant les oreilles chastes.
Joey retirant la pompe : Voilà, j'ai finis.
Rob : Parfait. (il se lève pour la rejoindre) Tiens Potter, va t'acheter une belle robe. (il lui met un billet dans la poche de sa chemise, elle les ressort pour les lui redonner)
Joey : Garde les pour l'avocat. (elle s'en va alors que Rob remonte dans son bateau)
Rob : Bon, voyons ce qu'il a dans le ventre ce bateau. (ils s'en vont alors que Joey les regarde)
Andie : Au revoir Joey.

Henry est en train d'installer une couverture par terre dans le même lieu que Jack et Jen l'avaient fait. Il regarde la lune puis sa main.

Henry : Tu es une fille superbe. Oh, c'est vraiment joli comme endroit. (Jen arrive à ce moment derrière lui) Non, ne vomis pas, ne vomis pas, ne vomis pas, ne vomis pas, d'accord. Contrôle...
Jen : Henry. (il se retourne) Ca va ? Bon, gloupse une fois pour oui, deux fois pour non. (Henry gloupse une fois) Bien, une fois. Je suis rassurée. C'est quoi là ? (elle veut regarder sa main)
Henry : Oh, euh, rien...Jen ?
Jen : Oui ?
Henry : Tu es...tu es...Tu es remarquablement belle, tu sens remarquablement bon. Tout est beau autour de toi. Oui, très beau. Euh...je...je voulais que tu le saches.
Jen souriante : Ravie de le savoir. Bon, et qu'est-ce que tu fais là ?
Henry : Je prends l'air. Je traîne, enfin, je fais comme toi. Oui, c'est ça, je traîne.
Jen : Je ne traîne pas. J'attends Jack.
Henry : Oh, Jack ne viendra pas ce soir, il avait...il avait un autre plan. Quelque chose de plus important alors, il m'a envoyé à sa place...
Jen : Ca y est, je vois de quoi il retourne. Continue.
Henry : Euh, j'ai tout dis...
Jen : Vas jusqu'au bout Henry.
Henry : En fait, il a dû croire que si je venais ici et que si toi tu venais ici aussi et que si on se retrouvais...
Jen : Ici.
Henry : Ici, oui tous les deux, ça faciliterait peut-être un peu les choses. Ce serait une sorte de rendez-vous galant.
Jen : Henry, tu as encore des progrets à faire. C'est normal, quel âge tu as ? 14 ans ?
Henry : 15 ans...
Jen : D'accord, 15 ans. Sortir avec quelqu'un est une activité conscensuelle. Il faut généralement être deux pour ça. Alors, la prochaine fois, pense à tenir compte de moi.

Jen s'en va et Henry la regarde. Il ramasse sa couverture et s'en va également complètement dépité.

Eve est en train de marcher sur le ponton vers les bateaux. Dawson et Pacey continuent à la suivre. Elle grimpe sur un bateau et entre à l'intérieur. Elle allume la lumière en refermant la porte.

Pacey : Notre affaire se corse mon cher Watson.

Ils voient Eve se déshabillé à travers les rideaux fermés. Ils restent plantés à la regarder avec la bouche ouverte alors qu'elle sort à nouveau pour s'en aller, revêtue d'une robe rose. Pacey commence à s'en aller.

Dawson : Où est-ce que tu vas ?
Pacey : Enfin Dawson, t'es débile ? Je la prends en filature. Elle fait tout pour qu'on la suive cette fille, allé viens.
Dawson : Non, non, suis la tout seul. Moi, je vais aller voir ce qu'il y a dans ce bateau.
Pacey : Bien vu, toi tu continues à faire fonctionner tes méninges.

Pacey s'en va en courant alors que Dawson est dans le bateau. Il voit les affaires d'Eve et trouve une photo d'une jeune fille blonde avec de longs cheveux mais il se fait interrompre.

Doug : Les mains en l'air ! Vous êtes en état d'arrestation.
Dawson cache la photo dans sa poche avant de tourner la tête. (ils sortent ensuite les deux de la cabine)
Doug : Dawson Leery. Pourquoi ne suis pas surpris ? (il referme la porte et lui montre de la main la sortie du bateau) Laisse moi deviner. Recherche pour scénario je parie.
Dawson : Non, non. J'ai une amie qui habite ici.
Doug : Ah ouais. Et cette amie ne serait-elle pas, par hasard, ta mystérieuse femme fatale ?
Dawson : Non. Notre relation n'a rien d'aussi exceptionnelle, ce n'est malheureusement qu'une amie.
Doug : Oh, c'est marrant. Jamais je n'aurais cru que tu pouvais être pote avec des octogénaires.
Dawson : Euh, pardon ?
Doug : Ce bateau à bord duquel tu es monté illicitement appartient à Monsieur et Madame Paul Stepmuck. Un gentil couple de retraité qui ont plus de 80 ans.
Dawson : Oh...
Doug : Oui, oh... Dawson, les Stepmuck sont des inconditionnels de Capeside mais l'été uniquement. (il s'asseye sur un rebord alors que Dawson se met devant lui) Ils passent le reste de l'année dans leur résidence à New York.
Dawson : Oh, et bien, je ne suis pas monté sur le bon yacht dans ce cas.
Doug : Tu t'es peut-être bien trompé de yacht et ton amie est peut-être bien la personne que nous recherchons.
Dawson : Tu peux m'en dire plus ?
Doug : Il y a deux semaines, quelqu'un a volé une vedette rapide et le voleur s'est offert une virée.
Dawson : Une vedette rapide ?
Doug : Tu n'aurais pas d'informations là-dessus Dawson ?
Dawson : Non...pourquoi j'en aurais ?
Doug : Je vais te dire une chose. Je sais que tu es un gentil garçon mais j'ai l'impression que quelque chose ne tourne pas rond. D'abord, tu nous appelle afin de signaler un cambriolage, ensuite, tu poses une série de questions à peine voilées à un officier de police et ce qu'il y a de curieux, selon moi, c'est que tes questions concernaient toutes une mystérieuse femme fatale. Alors, à mon tour, je te pose une question. N'as-tu pas quelque chose à me dire, Dawson ?
Pacey arrivant : Tiens tiens, l'officier Doug !
Doug : Ah ah ah ah, j'aurais dû m'en douter. Quand ça ne tourne plus rond chez Dawson, mon imbécile de frère n'est pas loin.
Pacey : Doug, tu es têtu, je te l'ai dit et répété deux cent milles fois, si ce n'est plus, en dépit de son look impécable et de son bon goût, mon vieil ami Dawson Leery n'est pas du même bord que toi. C'est bon, tu saisis ? Il va donc falloir que tu te trouves un autre cavalier pour le bal de la police.
Doug : Tu sais quoi petit frère ? Ton obsession à propos de ma sexualité a quelque chose de malsain on va dire. Tu veux que papa règle ça ?
Pacey souriant : Doug. Ce ne sera peut-être pas aujourd'hui, peut-être pas demain ni même après demain ou le jour suivant. Mais, un de ces quatres, tu te dirigeras vers ta petite boîte aux lettres en bois et tu l'ouvriras et tu te verras en couverture du magazine que tu auras reçu sous ton portrait, un titre : "Flic hors pair, flic homo. L'histoire vraie de Douglas Witter". Et crois-moi Doug, ce jour-là, nous serons tous très fiers de toi. Oh, oui, très fiers.
Doug : Je ne suis pas gay !!! Maintenant, tous les deux, vous dégagez et que ça saute ! Obéissez !

Doug s'en va alors que Dawson et Pacey rigolent. Ils restent tout de même sur le ponton.

Dawson : T'as du nouveau ?
Pacey : Ah, un véritable écureuil cette fille. Elle m'a semé aussi sec.

Cinéma Rialto

Joey arrive au cinéma et ouvre un rideau pour voir à l'intérieur d'une salle. Elle voit Rob tout seul. Elle continue d'avancer alors qu'Andie sort des toilettes.

Andie : Oh ben ça alors, Joey. Qu'est-ce que tu fais ici ?
Joey : Attends.
Andie : Peu importe. Tu viens. C'est super non, moi Andie au ciné avec Rob Logan, le fils du sénateur Logan. Son père est plein aux as. Non mais c'est pas ça qui compte mais disons que c'est un atout. Il est si mignon ce garçon !
Joey : Redescends sur terre Andie. Rob est tout le contraire de ce que tu crois. J'ai beaucoup appris sur les satires depuis que je travaille chez lui. Je pourrais écrire une thèse de 100 pages là-dessus. C'est un obsédé ce type. Il est frappé.
Andie : Je vois. Ca va sûrement te surprendre Joey mais un certain nombre de filles aiment bien qu'on les regarde de temps en temps comme des objets sexuels.
Joey : C'est tous les jours qu'il me drague et il manque jamais d'idées et c'est rarement d'une grande subtilité. Le premier jour, il n'a pas trouvé mieux que d'entrer pendant que je me changeais.
Andie : Joey, on dirait que tu veux gâcher mon plaisir.
Joey : Non, je cherche pas à gâcher ton plaisir. Je voulais juste que tu saches quel genre de type est Rob en réalité.
Andie : Joey. Question garçon, je crois que tu es tout sauf une spécialiste. C'est vrai, entre Dawson et mon frère homosexuel...Excuse-moi mais c'est la vérité. Quand il s'agit de garçon, tu es beaucoup moins douée qu'en science nat...
Joey : Je t'explique Andie...Ca n'a rien à voir avec moi.
Andie : Oh mais si. Tu fais une fixette sur Dawson. Et tu es tellement hermétique à toutes nouvelles expériences que dès qu'un type lève les yeux sur toi, tu deviens hystérique. Joey, ce n'est pas en restant cloitrée tous les vendredis soirs que tu le feras revenir...
Joey : Oh, parce que sortir avec un barjot tel que Rob Logan est un remède plus efficace ? Si tu crois que ce genre d'escapade va te faire oublier Pacey, alors...
Andie : J'avance moi, je suis mon chemin. Je vis. Je me disais que toi au moins, tu me comprendrais et que tu serais ravie de ce qu'il m'arrive mais...je constate que j'avais tort...

Andie s'en va laissant Joey dans le hall. Elle arrive dans la salle et passe devant les gens.

Andie : Excusez-moi...
Rob : Je commençais à m'inquiéter. T'as râté les bandes-annonces et un dessin animé.
Andie : la file était longue.
Rob : Tu vas voir, on va passer une bonne soirée.
Andie : Ouais... (ils regardent les deux le film)
Joey : Pardon, je fais que passer. Pardon. Pardon. Désolée. (Joey s'asseye à côté d'Andie avec des friandises)
Andie : Joey, qu'est-ce que tu fais ici ?
Joey : C'est la meilleure rangée. Normal ou allégé ? Je savais plus alors j'ai pris les deux.
Andie : Non, non, fiche le camp. Allé, oust !
Joey : Andie, un jour quand on sera tranquille tu auras le droit de me psychanaliser. Mais, il n'est pas question que je te laisse seule avec lui.
Rob s'avançant : On peut savoir à quoi tu joues Potter ?
Joey : Euh, tu aimes les tacos ? Personnellement, je trouve ça immonde, ils ont voulu innover mais ils auraient dû se contenter du bon vieux pop corn. Que du surgelés, ah, c'est infecte le fromage. Oh, quelle horreur, c'est même pas du vrai fromage. Tiens, goûte-les.
Andie à l'attention de Rob : J'étais pas au courant, je suis désolée.
Joey : Des singes roses, on est mort de rire. Infligeant. (elle tend un barquette vers Rob) Bonbons ?

Chez Grand-mère

Jack est en train de fouillier dans le frigo alors que grand-mère passe derrière lui.

Grand-mère : Y a de la glace dans le congélateur.
Jack refermant la porte et ouvrant l'autre porte : Ah, super. Depuis que je fais du foot, je mange comme quatre, vous trouvez pas ?
Grand-mère : Oh, ce n'est pas un problème.
Jack : Je voudrais avoir l'impression de mériter davantage ce que vous faites pour moi.
Grand-mère : Mais tu le mérites. Tu rends ma petite-fille heureuse. Y avait tellement longtemps que je ne l'avais pas vue aussi épanouie.

La porte s'ouvre pour se refermer violemment laissant apparaître Jen en colère à la cuisine.

Grand-mère : Oh Jennifer chérie, tu m'as fait une de ses peurs.
Jen : Je suis désolée grand-mère. Les surprises c'est vrai que ça craint, hein Jack ?
Grand-mère : Jennifer...
Jen : Tu veux bien rester en dehors de ça. (à l'attention de Jack) Explique-moi tout. Il paie en liquide ? Par carte de crédit ? Ca ne concerne qu'Henry ou est-ce que je dois être au service de toute l'équipe de foot ?
Jack : Du calme. Ta réaction est excessive là.
Grand-mère : L'un de vous aurait-il la gentillesse de me dire de quoi il s'agit ?
Jack : Ouais. En gros, j'ai voulu rendre service à un copain et j'ai arrangé un rendez-vous. J'avais trouvé l'idée romantique.
Jen : A peu près aussi romantique qu'un câlin dans les toilettes.
Jack : Jen, c'est encore un gosse. Il est gentil et il est dingue de toi.
Jen : Ah oui, tu parles. Ce gentil garçon me matte comme si j'étais une vulgaire photo de magazine porno.
Jack : C'est parce que tu le fascine Jen. Il est sous le charme...
Jen : Oui et bien, la fascination n'est pas réciproque. Je te l'ai dit je ne sais combien de fois. Tu ne m'écoutes pas. Tu es de son côté.
Jack : Je ne suis du côté de personne. Je voulais...
Jen : Tu voulais que ton copain de football soit content. Ben c'est râté...

Jen s'en va laissant Jack seul face à ses remords.

Chez Dawson

Dawson entre dans sa chambre et voit Eve assise sur le rebord de sa fenêtre.

Dawson : Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre ?
Eve : C'est simple, je veux la photo.
Dawson : Je veux des explications. (il s'avance vers elle et elle se met debout devant lui)
Eve : D'accord Dawson. Qu'est-ce que tu aimerais savoir ?
Dawson : J'aimerais savoir pourquoi tu passes ton temps à mentir ? Pourquoi tu dis fréquenter le lycée alors que c'est faux ? Pourquoi tu vis sur yacht qui n'est pas le tien ? Je veux savoir, une bonne fois pour toute qui tu es ?
Eve : Rien de plus légitime que cette avalanche de questions. Je te promets que tôt ou tard, tu auras les réponses.
Dawson : J'en ai marre d'être un jouet entre tes mains Eve. Depuis que tu as atterri dans ma vie, tout va de travers. J'ai cassé le bateau de mon père...
Eve rigolant : Oh Dawson, cette virée valait vraiment le coup, tu ne vas pas le nier.
Dawson : Oui, bref, c'est une succession de catastrophes !
Eve : Tu n'étais qu'un gros nigeau, je t'ai transformé en tombeur. C'est comme ça que tu me remercies ? Où est l'amour dans tout ça ?
Dawson : On sait que tu es une jeune femme immorale, c'est inutile d'en rajouter.
Eve : Tu penses que je suis à ce point immorale ?
Dawson : Oui, même criminelle.
Eve : Dixit le procureur Dawson Leery. Rends-moi ma photo maintenant.
Dawson : Chaque chose en son temps. Et pour la dernière fois, que faisais-tu chez la grand-mère de Jen ?
Eve : Je cherchais des objets de valeurs. Pour repartir, j'ai besoin d'argent. Tu es satisfait ? Rends-la moi s'il te plaît.
Dawson : Je veux aussi savoir pourquoi une photo défraîchie représente tellement pour une personne aussi froide et détachée que toi ?
Eve après un silence : Tu as raison Dawson. Je n'ai jamais été étuidante. Le yacht, il ne m'appartient pas. Je le squattais. Et, cette fille est ma mère Dawson. Une mère que je n'ai jamais connue. Une mère que je veux retrouver. Cette photo est mon seul indice.
Dawson : Raconte, je t'écouterais.
Eve : D'accord, alors, par où je commence ? C'était l'an dernier à l'époque de Noël. J'étais montée fouiner dans le grenier, je cherchais de quoi emballer mes paquets. Soudain, j'ai trouvé la photo en question, avec cette fille qui me ressemble...d'une façon stupéfiante.
Dawson : Qu'est-ce que tu as fait ?
Eve : J'ai évidemment interrogé mes parents.
Dawson : Et ensuite ?
Eve : Comme ils se sont retrouvés le dos au mur, maman et papa ont craché le morceau. (elle se lève de la table de nuit pour marcher et passe devant Dawson)
Dawson : Tu as été adoptée ?
Eve : Exact. Ne nous appelez plus, nous avons un gagnant.
Dawson : Qu'est-ce que tu as fait ?
Eve : Rien du tout. (elle s'approche de la fenêtre pour regarder à l'extérieur) C'est bizarre, je n'ai ressenti aucune angoisse particulière. Ce n'est que plus tard que...que ça m'a perturbé. J'ai alors éprouvé le besoin viscéral de chercher la pièce manquante du puzzle.
Dawson : Et puis, tu es venue à Capeside. Pourquoi ?
Eve : Tout ce que je sais à propos de ma mère biologique, c'est qu'elle a vécu dans cette partie du pays, dans une ville près de l'océan. Alors bien sûr, j'ai ratissé l'ensemble de la côte Est en me renseignant dans chaque ville où je passais. Et en espérant que j'aurais de la chance.
Dawson : Tu en as eu ? (il s'asseye sur son lit alors qu'Eve est assise sur le rebord de la fenêtre)
Eve : Tout dépend ce que l'on entend par là. Non Dawson, je ne l'ai pas trouvée. (elle se lève pour se mettre sur le lit) Pas encore en tout cas. Et pas ici. (elle s'asseye à côté de lui) Ce qui veut dire que je vais bientôt m'en aller. Ainsi s'achève un des épisodes de mon mélodrame.
Dawson : C'est un mélodrame qui ressemble à un film noir.
Eve : Un peu des deux.
Dawson : C'est beaucoup des deux. Oh, tu as gagné. Traite-moi de naïf si tu veux, mais...cette fois, je te crois. (il lui redonne la photo et elle la regarde tristement)
Eve : Merci Dawson. Tu es un garçon vraiment bien. Tu as raison. J'ai joué avec toi. C'est plus fort que moi. Je passe d'une ville à l'autre en sachant que jamais je n'y resterais très longtemps. Je joue un personnage comme ça les autres ne m'approchent pas de trop près. La plupart des garçons se contentent de cette mascarade. Mais toi, tu as cherché plus loin. Tu voulais voir ce que je dissimulais derrière mon esprit tordu.
Dawson : Et j'ai compris. Derrière la menteuse invétérée, la voleuse, la fille pour qui le sexe est une arme, il y a quelqu'un digne d'intérêt.
Eve : J'espère que je n'ai causé aucun dégât irréparable. Parce que ce serait sympa que tu te souviennes de moi de temps en temps et que tu te marres.
Dawson : Oui, le souvenir de notre ballade sur l'eau déclenchera toujours un rictus voir même un léger sourire.
Eve : Tu vois quand tu veux. Peut-être même que j'aurais le droit à deux ou trois lignes dans ta biographie non autorisée.
Dawson : Oh, tu devrais pouvoir revendiquer un chapitre entier.
Eve : Je pourrais vérifier que tout est exact, fais attention. (elle se dirige vers la porte et s'asseye sur le rebord de la fenêtre ouverte pour s'apprêter à partir)
Dawson souriant : Prends soin de toi Eve.

Elle lui sourit et s'en va.

Jen est couchée sur une couverture sur l'herbe dans le parc où elle était venue avec Jack. Elle tourne la tête pour voir Jack arriver.

Jack : Question. Est-ce que je me fais raqueler tout de suite ou j'attends que la bataille soit finie ?
Jen : Ca m'est égal. De toute façon, tu es mort. (elle s'asseye)
Jack : Ecoute...(il s'asseye à côté d'elle) Pour cette histoire avec Henry...Tu te trompes sur toute la ligne. Je ne l'ai pas fait pour lui, je l'ai fais pour toi. C'est vrai, je te jure. Jen, tout ce que je voulais te montrer, c'est que les choses que tu attends sont là. Il suffit de les saisir. Si tu...Si tu penses que tu les mérites.
Jen : Tu n'y es pas du tout...Ici, c'est notre endroit. Le tien, le mien, ça ne représente rien pour toi ?
Jack : Si, bien sûr que si Jen. Mais, tu ne veux pas plus ?
Jen : Non. En tout cas, pas de nous. Jack...J'ai eu des amants, j'ai eu des petits-amis mais ce que je n'avais jamais eu, c'est un confident. Un garçon qui soit avant tout un ami. Un garçon qui n'espère pas secrètement me séduire ou encore qu'il ne me laisse pas tomber dès que je lui dis qu'il n'est pas question de faire l'amour avec lui. Un garçon qui m'aime...pour ce que je suis. Ne me dis pas qu'entre temps, tu es devenu bisexuel. (ils rigolent) J'ai tendance à croire que tu pensais plus à toi qu'à moi en montant ce stratagème.
Jack : Quoi ? Mais ça va pas, t'es pas bien. Qu'est-ce que tu vas chercher. J'ai pas de secretes attirances pour Henry.
Jen : Moi non plus d'ailleurs mais ce n'est pas de ça que je parle. Non, peut-être que c'est toi qui te sens seul. Peut-être que c'est toi qui a envie de rencontrer quelqu'un.
Jack : C'est probablement vrai. Mais ici, c'est autre chose qu'à New York où les garçons gays ne crainent pas d'afficher leur homosexualité. On est à Capeside. Et la population gay est restreinte. Il y a un homo et c'est moi.
Jen : Jack...Un jour, tu auras une vie amoureuse. Tu trouveras celui avec qui tu as envie de vivre. Et ce sera...ce sera formidable et terrifiant à la fois. Et ce jour-là, ta vie changera du tout au tout.
Jack : Oui, c'est facile pour toi de dire ça...
Jen : Je sais. Ce qu'il faut...Ce qu'il faut surtout c'est rester confiant. Les choses se produisent le plus souvent quand on les attend le moins.

Les jets d'eau se mettent en marche et ils rigolent.

Jen : Tu vois ce que je veux dire ?

Marina

Andie arrive et cherche une personne quand elle arrive près de Joey qui descend d'un bateau.

Joey : Bonjour. Euh, superman n'est pas encore là. Tu n'as pas dû le lâcher très tôt hier soir.
Andie : Joey, il ne s'est rien passé. J'ai pas à me justifier mais si ça peut te rassurer, après le ciné, il m'a raccompagnée jusqu'à la maison et il s'est conduit en gentleman.
Joey : Oui, c'est un prince, je sais. Un prince des ténèbres. (elles s'en vont et tombent sur Rob)
Andie : Salut Rob.
Rob : Encore en train de coincer sa bulle Potter ?
Andie : Oh, non, non, non. On discutait, c'est tout, entre filles.
Rob : Oui, je vois. Intéressant hier soir. Deux femmes, un homme. La prochaine fois, je veux être au milieu. Je ne m'attendais pas à cette agréable surprise. Logiquement, tu travaillais. D'habitude, on reste ouvert jusqu'à 20h le vendredi, non ?
Joey : Y a pas un chat après 19 heures et tu le sais aussi bien que moi. (elle commence à s'en aller pour les laisser seuls)
Rob : Réponds à la question, Potter !
Joey : Oui, d'habitude on reste ouvert jusqu'à 20 heures le vendredi.
Rob : Tu es virée. (Andie le regarde avec la bouche ouverte)
Joey : Quoi ?
Rob : T'as très bien compris. C'est moi le chef ici et je trouve inacceptable qu'une employée s'en aille plus tôt sans ma permission.
Joey : Oh oui et c'est l'unique raison qui te pousse à me virer, bien sûr.
Rob : Oh, épargne-moi la scène de la pauvre ado malmenée, hein. Je te vire parce que tu as fermé plus tôt. Fin de l'histoire.
Andie : Joey...Joey. (elle se place à côté de Joey) Attends, elle va t'expliquer pourquoi elle a fait ça. Il y a un énorme malentendu.
Joey : Te fatigue pas Andie. (elle s'en va)
Rob : Ravi d'avoir travaillé avec toi.
Joey : Tu sais quoi Rob ? Le jour où ta libido débridée t'aura conduit là où ton père et ses dollars ne te serviront plus à rien, c'est du côté des témoins à charge que tu me trouveras. Vas griller en enfer.

Elle s'en va furieuse alors qu'Andie ne sait plus quoi faire. Rob, lui, garde le sourire.

Chez Grand-mère

Grand-mère ouvre la porte et Dawson entre avec quelque chose dans les bras qu'il pose sur le rebord de la cuisine.

Grand-mère : Oh, puisse le seigneur nous protéger des hérédiques porteurs de climatiseurs.
Dawson : Je ne fais qu'exécuter les ordres. Mon père a insisté pour que je vous l'apporte. (elle lui fait signe de la suivre) On s'en sert plus.

Il porte l'objet jusque dans la chambre et le pose par terre. En tournant la tête, il voit une photo sur une petite table, grand-mère avec une jeune femme blonde. Grand-mère arrive avec un verre de limonade.

Dawson : Merci. Qui est-ce là ? (il lui montre la photo du doigt)
Grand-mère : Oh, c'est notre seigneur jésus christ. C'est l'oeuvre d'un de nos talentueux élèves de l'école du dimanche.
Dawson : Non, je parlais de la photo derrière.
Grand-mère : C'est ma fille Helen. Elle avait à peine 18ans sur cette photo. (elle prend le cadre dans ses mains) Autant que je m'en souvienne, elle a été prise avant qu'elle n'entre à l'université.
Dawson : C'est la mère de Jen alors ?
Grand-mère : Bien sûr, je n'ai pas d'autre fille, Dawson.

Elle repose le cadre alors que Dawson laisse son regard fixé la photo.


Fin

(Dawson and Pacey in his room watching B&W movie)
Pacey: (in Darth Vadar voice and holding fan) Luke, I am your father.
Dawson: Pacey, you're monopolising what's passing for a breeze.
Pacey: Oah ... Dawson, this is gonna go down as one of the most abysmal movie nights ever.
Dawson: You care to elaborate?
Pacey: Well look around you my friend. We're two young happening men in the prime of our lives who can't find anything better to do than sit in some sweat box in the middle of an armpit staining Indian summer, and watch old movies. Correct me if I'm wrong Dawson, but didn't we used to have a couple of really cute girlfriends?
Dawson: That was a long time ago Pace, in a galaxy far far away. God, I can't wrap my head around this film noir stuff, which is making it really difficult to turn out a paper on it.
Pacey: Well of course you can't wrap your head around it Dawson.
Dawson: Excuse me?
Pacey: Well what we're watching here is the cinema of cynicism. No self-respecting son of Spielberg would feel comfortable in a morally ambiguous world populated with hard-boiled anti-heroes and duplicitous femme fatales.
Dawson: You know, could we just reschedule those (word?) jazz Pace, it's a little too hot for (missed words).
Pacey: Mmm, but this right here, this is celluloid a man like me can relate to. Pacey Whitter is nothing if not the walking talking embodiment of the fatherly protagonist.
Dawson: OK, Johnny anti-hero, explain to me this - how can this guy not know that this woman is setting him up for a fall of epic proportions?
Pacey: Because Dawson, not all of us are as immune to the law of sex as you are. I mean, not all of us would opt for the warm and fuzzy emotional connections over those of, let's say a more physical nature, you know what I mean? Most of us are just big dumb guys happy to sell our souls for the *slimmest* chance, of gettin' some.
Dawson: (smiling) Can I quote you on that?
Pacey: Oh yeah. Whitter. Two 't's'. Fun time's over. All this rapid fire deconstruction is making me weary Leery. I think I shall retire to cooler climes, namely the air-conditioned interior of my pops' squad car.
Dawson: Night Pace.
Pacey: Mmm-mm.
(Pacing, Dawson looks out window and sees a flashlight in the window of Jen's house - calls police)
911 Operator: Capeside police.
Dawson: Yeah, I'd like to report a possible robbery.
(Dawson goes investigating only to have the perpetrator land on him after jumping out the window - it is Eve)
Eve: Hiya Dawson.
(opening credits)
* * * * *
(Eve and Dawson in his bedroom)
Dawson: OK, explanation.
Eve: (Dawson putting a band-aid on Eve's elbow) Ouch! Thanks to your nosy neighbour antics out there Dawson, I fell down and went boom. (Holding out elbow) Kiss and make better?
Dawson: I just called the police. They're going to be here any minute.
Eve: OK, I'll spill. We didn't want you to find out this way Dawson, but me and Jen, we're having us quite the (french word). Sleepovers, late night pillow fights, brushing each other's hair and clinging to each other's arms. All that groovy stuff that girls do in pretty pink rooms behind close doors.
Dawson: Eve, there was a breaking, there was an entering and there was a flashlight. All that's missing is a ski mask.
Eve: Good God! Not even the suggestion of teen lesbianism can get you off my case. Can't we just ... like, make out or something? Make (word?) your queries away.
Dawson: Eve, either you tell me your version or I tell the police mine.
Eve: Fine, do what your big bleeding heart wants Dawson, but here's a filthy four-letter word for you, and don't you dare blush ... PSAT baby. Don't you remember where you were when the cataclysmic PSAT scandal of '99 went down? I for sure do.
Dawson: Is that some sort of threat Eve? Might I remind you, you're the one who actually stole the test.
Eve: And may I remind you that you that you are the one who gladly accepted my trial offer. (knock on front door) So feel free to get all boy scouty on me Dawson. But you should know, I'd get quite the perverse little thrill out of making things profoundly uncomfortable for you and the rest of the Sweet Valley High extras you call your friends.
Dawson: (opens front door) Doug. Hi. Ah, my sincerest apologies. I just ... I just thought I saw someone next door, but it was actually, just ah, Jen, ah, sneaking in the window so as to not disturb Grams.
Doug: You sure about that Dawson?
Dawson: Yeah ... Yeah.
Doug: OK then.
(Dawson goes back to his room to find Eve gone)
* * * * *
(Jack and Jen lying down on a blanket in a park)
Jack: I saw an article in this magazine once, where they put this thing up in the sky so that kids studying astronomy could track something during the night, and (pointing finger at stars) I think that is it ri- ... or maybe that's it.
Jen: What ... you expect me to believe there's some sort of giant disco ball orbiting the earth?
Jack: OK, when you put it like that it does sound kinda stupid. Maybe we should start thinking of getting out of here.
Jen: I don't think so. Not before the main event. C'mon, we got the stars ... we got the moonlight ... it's perfect.
Jack: Yeah, right! Lying in the grass on a hot Indian summer night with your gay best friend. That's your definition of perfect?
Jen: A girl could do a lot worse.
Jack: C'mon Jen, I know you too well. You can't tell me there's someone else you'd rather be star gazing with?
Jen: OK, you got me. Matt Damon.
Jack: (laughing) Yeah right.
Jen: What, you don't approve? OK, I'll have to go with Ben Affleck then. Well, he has that scruffy, (indi-cred?) appeal. Well?
Jack: No comment. Besides, I was talking more about the realm of say, possible ... Henry, for instance?
Jen: The freshman?
Jack: Yeah, the guy paid 500 bucks just to kiss you? Go gotta admit, that's kind of sweet.
Jen: Jack, Jack, Jack, my naïve little pet, it's the sweet ones that you have to watch out for. They'll run over you like a Mack truck.
Jack: Well Henry's harmless. Besides, he worships you.
Jen: He's a teenage boy. He'll worship anything in a wonderbra. (Jack laughs) Besides, I'm already sleeping with the best looking guy on the football team. And best friends are nothing to sneeze at. God, I remember when I first met Joey and Dawson. I was so envious of what they had, all that history.
Jack: Then that whole boyfriend/girlfriend thing kicked in.
Jen: See, that's what's so great about us. Sex will never come between you and me.
(Water sprinklers come on)
Jen: Oh God. Jack, Jack, get the quilt, get the quilt.
Jack: (They run off through the sprinklers laughing) Not so tough now are you, Homecoming Queen?
* * * * *
(Joey at work, mopping down a boat deck)
Rob: C'mon Potter, take a break. Hydrate yourself.
Joey: No thanks, I'm fine.
Rob: I insist. It would look very bad for the Logan family if you got heatstroke on me and died.
Joey: (taking the offered drink) It's nice to know you care.
Rob: (Taking off t-shirt and throwing it in Joey's lap) How can it possibly be this hot at 7:30 in the morning? Is this going to offend your delicate sensibilities?
Joey: (Throwing it back using mop handle) I'll probably swoon with excitement. But seeing as though I need this job to support my sister and nephew, I will just choose to look the other way.
Rob: So Potter, what do you say, you and me at the movies tonight?
Joey: Oh joy. Is this the part of the work day where you get inappropriate?
Rob: That depends on what your answer is.
Joey: My answer is ... ask me again in two years when I am legal.
Rob: You watch Potter. Some other lucky lady is going to take me up on this offer and you're gonna be green with envy.
Joey: I think I can live with that possibility.
(Rob sprays her with water)
Joey: Stop it. Stop.
Rob: It's just water.
Joey: Stop it. Stop it.
Rob: C'mon. What, are all teenage girls as uptight as you?
Joey: No, just the ones with half a brain.
* * * * *
(School office - Dawson asking about Eve)
Office Lady: You say this girl is a very close friend?
Dawson: Yes.
Office Lady: And yet you don't have the slightest idea where she lives?
(Cut to strip club)
Club Owner: Oh, sorry kid, we're closed.
Dawson: I'm not here for the titillation sir. I'm actually looking for a girl I go to school with. She used to work here.
(cut back to school office)
Office Lady: What's the name?
Dawson: Whitman, Eve Whitman.
(Cut back to strip club)
Dawson: She's tall, leggy, blonde, genetically engineered to corrupt the male species.
Office Lady: Sorry to be the bearer of bad news young man, but someone's been playing games with you.
Dawson: What do you mean?
(Cut back to strip club)
Club Owner: How old are you? Sixteen?
Dawson: Yeah.
Club Owner: If you're sixteen, that means you're under age. And if you're under age, you would never be permitted into my establishment. And if you're going to school with one of my girls that means she would be under age as well. So, what can be take away from today's tutorial?
(Cut back to office)
Office Lady: There is not, there was not, there never has been, an Eve Whitman enrolled at Capeside High.
(Dawson looks surprised and confused)
* * * * *
(Highschool hallway)
Henry: C'mon, C'mon, let's go already.
Jack: I don't see why we have to practice in this heat. It's got to violate, like a thousand child endangerment laws.
Henry: Yeah, yeah, yeah, talk to the hand. Listen, if we're late, big bad Mitch is gonna kick our-
Jack: Our what?
Henry: Don't look. She's coming, she's coming this way. Just act normal.
Jack: Henry, when she comes over, just ask her out alright, OK, 'cause this is ridiculous.
Henry: It's not that easy. You don't know how hard it is for me to talk to her. Look at her. Look, she's like this perfect thing.
Jack: She look good in that, you should see her in a towel.
Jen: Boys, do I have good news. The ice-cream man, right outside. Wanna lick?
Jack: No thanks.
Jen: (Holding the ice-cream out to him) Henry?
(Henry starts to stutter then shakes his head)
Jen: Mm-mm no?
(Henry shakes his head again)
Jen: OK, suit yourself. (Looking at Jack) See you later?
Jack: Yeah.
Jen: Bye Henry.
Henry: You see. You see what happens to me, why I can't ask her out? She gets within three feet of me and it's like my hard drive crashes. I go pre-verbal. Probably if I asked her out, I'd hurl all over her like that little kid from Southpark.
Jack: OK. So, what if you didn't have to ask her out?
Henry: You mean like you could get her to ask me out? I'm so down with that feminist stuff.
Jack: (Laughing) Henry, I'm good, but not that good. No. What if your first date was like, um, was like (word?)? You know, fate? Two people just happen to be at the exact same place at the exact same time.
* * * * *
(Cut to Dawson approaching Doug who's giving out parking tickets)
Doug: Dawson Leery. How are things that go bump in the night?
Dawson: (PD?) Whitter. I was wondering if I could pose a hypothetical?
Doug: Pose away.
Dawson: I'm working on a screenplay. It's a film noir piece with a cop protagonist and I was wondering if I could pick your brain on a few story points?
Doug: How can I help?
Dawson: Well I could use some help with procedure actually. I'm stuck at the part where the hero is trying to track down the femme fatale who's all but disappeared at this point. Now how would a law enforcement professional such as yourself go about finding someone who doesn't want to be found?
Doug: Well, that's a good question Dawson. Now, part of police work is knowing who your enemy is. So let me ask you this ... who is this girl?
Dawson: She's kind of a lost soul. I mean she comes off like, sort of a wild child, but I think there's something really sweet and vulnerable underneath all the posturing.
Doug: Laundromat.
Dawson: Come again?
Doug: Laundromat.
Dawson: A laundromat?
Doug: Ah-huh.
Dawson: Really.
Doug: Yeah. You know Dawson, in a small town such as Capeside, everybody, except for those with questionable hygiene sensibilities of course, has to do their laundry at some point.
Dawson: So you're saying you'd stake out the laundromat?
Doug: Exactly.
* * * * *
(Dawson staking out laundromat. Pacey comes and sits next to him)
Pacey: Obsession is not a pretty thing my friend.
Dawson: C'mon, doesn't it bother you?
Pacey: What? That we don't know all about Eve?
Dawson: Yeah.
Pacey: Let me give you a little life lesson from the Whitter of (Odd/Oz/?), Dawson.
Dawson: Ah, God.
Pacey: There are some women, who come onto the movie set that is your life and function solely as day players. They'll show up, they know their dialogue, they'll hit their marks, they'll occasionally steal a scene or two from you, but they will remain always and forever an impenetrable mystery.
Dawson: But Eve, barged into my life and stirred things up, for her own amusement.
Pacey: Correct me if I'm wrong Dawson, but didn't she try to go where no girl has gone before?
Dawson: Snyopsise with me. She works at a strip club, but she doesn't. Alright, she says she goes to our school, but she doesn't. She appears, she disappears. She reappears without rhyme or reason. Who the hell is this girl?
Pacey: OK, simmer down Dawson. This girl is giving you a meltdown. (Pats him on the shoulder) God. All right, this is what I propose. You and I take a little trip down to the video store. You want film noir right? How about that one with Matt Dillon, where he has that really outstanding threesome with Neve Campbell and that chick from Starship Troopers?
(Dawson thinks about it for all of two seconds before getting up off the park bench)
Pacey: Yeah. Oh hey, one more thing. My brother, he uh, gave you the laundromat speech didn't he?
Dawson: Yeah.
(Pacey laughs - they walk off toward the video store and catch sight if Eve buying an ice-cream)
Pacey: Yo. (They hide behind a fountain) Now, Deputy Doug's laundromat theory may be all well and good, but it's a tad too (word?) bearing for my taste. Given my druthers, I'd much prefer a share of dad's dissertation on how to pin a tail on a suspect. Watch and learn my friends.
(They follow Eve)
(Joey at work)
Rob: (Ringing the service bell) Ah, Miss, a little service here please.
Joey: Very funny.
Rob: I'm serious. I've got my father's C-Right cruiser over there. Can you fill it up for me, I don't want to get gas all over myself. I'm on a date here.
Joey: So I'll smell. (walking past Rob) Ah, you may have gone a little overboard on the CK-1.
Rob: Wait 'til you see her Potter, she's a real cutie. About you age too. Better dresser though. Not so uptight about showing off a little skin. I'm gonna get so lucky tonight.
Joey: Don't tell me you actually found some highschool girl so riddled with insecurities that she'd fall for your minor league Englelbert Humpernick impersonations?
Andie: (comes out from below deck) Hey Joey! Isn't this great. I was at the country club today with my dad, 'cause he's thinking about joining, and I ran into Rob.
Joey: I didn't know you two knew each other.
Andie: Oh yeah, he went to prep school with my brother Tim. (to Rob) So did you know Joey and I were friends?
Rob: Well, I had a sneaking suspicion. After all, it is a small town.
Joey: So Andie, where is moneybags taking you tonight? All the way down to the Bahamas and back?
Andie: No. You know, we're just going to the movies. It's too hot to do anything else.
Rob: Well almost anything else.
Andie: (playfully) That wasn't a sexual overture was it?
Rob: Shh, not in front of the K-I-D (pointing at Joey).
Joey: I'm all finished here.
Rob: Great. Here you go Potter, (placing money in Joey's shirt pocket) buy yourself something pretty.
Joey: (giving it back) Save it for bail money.
Rob: OK, let's see what this puppy can do.
Andie: (as the boat leaves the docks) Bye Joey.
* * * * *
(In the park Henry sets out blanket, waiting for Jen - he has words written on his hand)
Henry: (practising his lines) What a beautiful spot this is.
(Jen creeps up behind Henry)
Jen: Henry?
Henry: Ah ... Ah ...
Jen: Are you OK?
Henry: Ahh ...
Jen: Go once for yes, twice for no.
Henry: (puts out one hand)
Jen: Once! OK. What's on your hand?
Henry: Ah, nothing. Jen?
Jen: Yeah?
Henry: You ... you're awesome. You look awesome, you smell awesome, everything about you is awesome. I ... I just wanted you to know that.
Jen: (trying not to laugh) Good to know. So what are you doing here?
Henry: Hanging ... out. You know, same thing you are, just ... just hanging, out.
Jen: Actually, I'm just waiting for Jack.
Henry: Oh, well, Jack couldn't be here tonight. 'Cause you see, he had these other plans, important plans, so ... so he sent me instead.
Jen: OK, I think I know where this is going. Continue.
Henry: Um, that's it ... that's it.
Jen: Out with it Henry.
Henry: Well, I guess he thought if you were here, and I were here and we were ... (both speak) *here* together, that it would sort of be like a date. You know, like our first date.
Jen: You know Henry, I know you're new at this being all of uh, I don't know what ... fourteen?
Henry: (indignantly) Fifteen.
Jen: OK, Fifteen. Dating is a consensual activity that usually involves some sort of pre-arrangement. Next time don't skip the part where you ask me.
(Jen walks off)
* * * * *
(Evening. It's dark and Pacey and Dawson have followed Eve to the marina where Eve gets on a boat.)
Pacey: And the plot thickens, my friend.
(They both unashamedly leer at the silhouette of Eve changing. She emerges and they hide as she walks back down the pier.)
Dawson: (as Pacey goes to leave) Where're you going?
Pacey: What, are you daft man? I'm going after her. That girl is in dire need of following.
Dawson: You go follow her. I'm gonna stay here and check out that boat.
Pacey: Sure, now you're thinking, butch.
(Dawson goes onto boat, looks around the haphazard interior and comes across a photo of a blond girl)
Doug: Hands up, you're under arrest!
(Dawson pockets the picture before turning around)
(Dawson and Doug back on pier)
Doug: Dawson Leery. Why am I not surprised? Let me guess, research for your screenplay?
Dawson: No, a friend of mine lives here.
Doug: This friend wouldn't be by any chance be your mysterious femme fatale would she?
Dawson: No. Nothing as lurid as that I'm afraid, just a friend.
Doug: Oh, funny. I never figured you to be the type to be pals with oxygenarians.
Dawson: Come again?
Doug: That boat, on which you were very much a trespasser, belongs to a Mr and Mrs Paul Stepmonk. A sweet little couple, somewhere in their late eighties.
Dawson: Oh.
Doug: Yeah, oh. The Stepmonks are big fans of Capeside, but only in the summer time. They spend the rest of their time golden year in New York City.
Dawson: I ah, must of clambered aboard the wrong boat then.
Doug: Maybe you did clamber wrong. Then again, maybe your friend is the one we've been looking for.
Dawson: What do you mean?
Doug: Couple of weeks ago somebody stole a speed boat from the marina and took it for a little joy ride.
Dawson: Speed boat. Really?
Doug: You wouldn't know anything about that, would you Dawson?
Dawson: No. I mean, why would I?
Doug: Look Dawson, I know that you're a good kid, but something is going on with you. All of a sudden, you're the boy who cried 911, you pose thinly veiled questions to an officer of the law, and all of this somehow revolves around some mysterious femme fatale. Which of course, begs the question ... is there something you have to tell me, Dawson?
(Dawson looks awkward until Pacey comes walking down the pier)
Pacey: Deputy Doug in the house!
Doug: (laughing) Oh, I should have known. Wherever there's smoke, there's my imbecilic little brother.
Pacey: Doug, if I've told you once, I've told you a million times, despite his dapper gap clad appearance, my friend Dawson does not play for you team, OK? You're just going to have to find another date to the policeman's ball.
Doug: Little brother, your obsession with my sexuality is just ... plain weird. Look, do I have to talk to dad again, huh?
Pacey: Doug, it may not be today, it may not be tomorrow, and it might not even be the day after that. But one of these days you're going to go to your mailbox and open it up, and that Advocate cover story, will be yours. The copy's gonna read: "Good Cop, Gay Cop - The Douggie Whitter Story". (beginning to fake crying) And I'm telling you Doug, we are gonna be so proud of you. Really, truly.
Doug: (starts laughing then yells) I am NOT gay!! Now both of you, off this dock now! I mean it.
(Doug storms off)
Dawson: So?
Pacey: She's a squirrelly one, lost me like that (snapping his fingers).
* * * * *
(Rialto movie theatre - Joey walking around - comes across Andie)
Andie: Oh my God, Joey. What are you doing here? It doesn't matter, c'mere. Isn't this great? Me on a date with Rob Logan, Senator Logan's son. I mean his parents are loaded. Not that that matters, but it doesn't hurt either, and he's sooo cute.
Joey: Slow down Andie, OK? Rob Logan is not a nice guy. And since I started working for him my life has become one gigantic leer fest. He's a creep to an exponential degree.
Andie: OK, Joey, this may come as a surprise to you, but not everybody minds being looked at as a sexual object.
Joey: The guy hits on me daily in a wide variety of creative and not so creative ways. First day, he walked in on my while I was changing my clothes.
Andie: Why are you trying to ruin this for me?
Joey: Look, I'm not trying to ruin anything. I just thought you should know what kind of a guy Rob Logan really is.
Andie: Joey, guys is hardly your area of expertise. I mean, between Dawson and my gay brother ... I'm sorry but it's true. I mean, your not exactly sophisticated when it comes to dealing with guys.
Joey: Get a grip, OK. This is not about me.
Andie: Yeah, it is Joey. I mean, you're still fixated on Dawson. And you're so closed off to any new experience that a guy so much as looks at you and you freak out. Joey, staying home every Friday night isn't going to bring him back.
Joey: And going out with a nimrod like Rob Logan is a recipe for recovery? Andie, if you think this little escapade is going help you get over Pacey you-
Andie: Joey. I'm moving on with my life. Somehow, I though you of all people would understand that and be happy for me. I guess I was wrong.
(Andie walks off - back to movie theatre)
Andie: (getting to her seat) Sorry.
Rob: I was getting worried. You missed the previews and dancing candy.
Andie: Sorry, long line.
Rob: This's going to be great.
Joey: Excuse me. Coming through. Sorry. Sorry. (sitting down next to Andie)
Andie: Joey, what are you doing?
Joey: These are great seats. Regular or diet? I couldn't remember so I got both.
Andie: No. Get out of here now.
Joey: Andie, in the light of the day, you can psychoanalyse me all you want, but I am *not* leaving you alone with this guy.
Rob: What the hell's going on here Potter?
Joey: Do you like nachos? Personally, I find them to be one of the more disgusting innovations in movie food. I mean, all this congealed stuff, it's not even cheese you know, it's kind of cheese food. (holding them out to Rob) Here, try them.
Andie: (to Rob) I'm sorry, I didn't know.
Joey: Now this is comic gold, this stuff. (holding packet out to Rob) Guber?
* * * * *
(Grams house - Jack looking through fridge)
Grams: There's ice-cream in the freezer.
Jack: Oh yeah. Ever since I started playing football, I've been eating you out of house and home, huh?
Grams: No problem.
Jack: I just wish I felt a little more like was earning my keep around here.
Grams: But you are. You are making my granddaughter happy, happier than I've seen her in quite a long while.
(Jen enters, slamming the door - she's not a happy camper)
Grams: Oh Jennifer, you scared me half to death.
Jen: I'm sorry Grams. Getting surprised really sucks doesn't it Jack?
Grams: Jennifer-
Jen: This is between Jack and I. So how does it work? Do you take cash? Credit card? And is it just Henry, or am I going to have to service the whole football team?
Jack: Now calm down, you're overreacting.
Grams: Which one of you is going to tell me what's going on here?
Jack: I ... I just thought I'd do a favour for a friend so I set him up. I thought it'd be romantic.
Jen: About as romantic as a car-jacking.
Jack: Jen, he's just a kid. A nice kid, and he likes you.
Jen: Oh yeah, he's a real nice kid. He stares at me like I'm a pornographic fantasy come to life.
Jack: That's because he's infatuated with you.
Jen: Well I'm not infatuated with him, and I told you that a thousand times and you didn't listen to me. You took his side.
Jack: I didn't take anybody's side. I ... I just-
Jen: Wanted to get you little football friend lucky. Well sorry. (she walks away)
* * * * *
(Dawson enters his bedroom to find Eve sitting in the frame of the window)
Dawson: What the hell are you doing in my room?
Eve: I want my picture back.
Dawson: And I want some answers.
Eve: Well Dawson, what would you like to know?
Dawson: I'd like to know why every single word out of your mouth has been a lie. Why you claim to be a highschool student and you're not. Why you're living in a yacht that doesn't belong to you. I want to know once and for all, who you are.
Eve: You have every right to ask those questions Dawson, and I promise you, the answers are forthcoming.
Dawson: I'm sick and tired of being toyed with. Ever since you slam danced your way into my life I wrecked my fathers boat-
Eve: That was so worth every penny and you know it-
Dawson: It's been one disaster after another.
Eve: I turn a dork into a stud in a matter of weeks and this is my thankyou note? Where's the love?
Dawson: Eve, the (words?) amoral routine is really old.
Eve: Is that what you think I am? Amoral?
Dawson: Either that or a criminal.
Eve: Sticks and stones Dawson. Now give me back my picture.
Dawson: Eve, for the last time, what were you doing in Grams house?
Eve: Looking for something to steal, to get bus money out of here. There. Satisfied? Now give it to me.
Dawson: Not until you tell me how a faded old snapshot could mean so much to someone so cold and detached as you.
Eve: You're right Dawson, I never was a student. The yacht ... not mine, I was sort of squatting. And that girl is my mother Dawson. Whom I've never met. Whom I'm trying to find. And that picture is my only clue.
Dawson: Talk, I'll listen.
Eve: OK, let's see. Where to begin. How about last Christmas as I was rummaging around in the attic, looking for some wrapping paper, I found the photo in question, of the girl that bears me an uncanny resemblance.
Dawson: What did you do?
Eve: I asked my folks of course.
Dawson: And?
Eve: Painted into a corner Mom and Major dad finally told me the truth.
Dawson: That you were adopted.
Eve: That's right. No more calls, we have a winner.
Dawson: What did you do?
Eve: Nothing. Very strangely, I had no angst whatsoever. It's only after it crept up on me that I had this oestrogen charged urged to seek out the missing pieces of the puzzle.
Dawson: Which brings you to Capeside. Why?
Eve: All I know about my birth mother is that she lived somewhere in this part of the country, near the ocean, so I've been travelling up and down the eastern seaboard, asking questions along the way, hoping to get lucky.
Dawson: And have you?
Eve: Depends on what you mean. No Dawson, I haven't found her. Not yet anyway, and not here. Which means it's time for me to move on. So ends another instalment in my melodrama.
Dawson: It's more movie of the week than film noir.
Eve: With an itch.
Dawson: (smiling) A lot of itch. I don't know Eve, call me gullible, but ... it's time I actually believe you (hands back the photo).
Eve: Thanks Dawson. You're a hugely sweet boy. And you're right, I play with you. I do that I guess. I move into a new town and chances are that I'm not staying forever, so I play a role. That way no-one can get close to me. And believe me, most guys are content with me, the actress. But you dug at me. You wanted to see inside my screwed up little soul.
Dawson: Yeah, well I mean, once you get past the lying, and the stealing, and the using a sex as a weapon, there's a lot of good stuff in there.
Eve: (laughing) I hope I haven't done anything irredeemable? Because I like to think you'll remember me once in a while and smile.
Dawson: Well riding my father's boat was always on the list of things (words?) three.
Eve: See, there you go. Maybe I'll even get a footnote in the unauthorised biography.
Dawson: You might just warrant a whole chapter.
Eve: I'll be checking the credits for you Dawson.
Dawson: Take care Eve.
* * * * *
(Jack approaches Jen, sitting on quilt in park)
Jack: Should I just fall on my sword now, or wait until the battle's over?
Jen: What do I care? Either way you're a dead man.
Jack: Look, uh, this whole Henry thing, you got it all wrong. I didn't do it for him, I did it for you. (she gives him a 'yeah, right' look) I'm serious. I just wanted to show you that the things that you want are there for the taking. You just, you know, believe you deserve them.
Jen: You don't get it. This was our place. Yours and mine. Doesn't that mean something to you?
Jack: Yeah, of course it does. But don't you want more?
Jen: No. Not from us. Jack, I've had lovers, I've had boyfriends, but what I've never had is a boy who was first and last a friend. Who wasn't secretly trying to get in my pants, or wouldn't walk away from me the second I said I didn't want to sleep with him. Who like me ... for me. Unless you've recently decided to be bisexual? (Jack laughs) You know, I think you setting me up was a lot more about you than it was me.
Jack: Come on, give me a break. I do not have a secret crush on Henry Parker.
Jen: Neither do I, but that's not what I'm talking about. I mean that ... maybe it's you who's lonely for the relationship.
Jack: Well maybe I am. But this isn't exactly New York where gay kids are tripping over each other coming out of the closet. This is Capeside, gay population is one. It's me. I'm it.
Jen: Jack, you're going to have a love life. You're going to have a fantastic love life. It's gonna be awesome, and terrifying, and, and when it happens it's going to change your whole life.
Jack: Yeah, it's easy for you to say.
Jen: I know it is. You have to have faith that sometimes things happen when they're least expected.
(watering system comes on again)
Jen: See what I mean.
* * * * *
(Joey at work next morning - Andie approaches)
Joey: Hey. Step-puppy isn't here yet. You must have kept him out pretty late last night.
Andie: OK, nothing happened. And not that you deserve an explanation, but right after the movie he walked me to my front door, and he was a perfect gentleman.
Joey: Yeah, he's a prince all right. Prince of darkness.
(Rob walks up)
Andie: Hey Rob.
Rob: Slacking off on the job again Potter?
(Joey gives him a go jump out a plane without a parachute look)
Andie: You know, Joey and I, just girl talk.
Rob: Yeah, I know. So last night, quite a threesome. Only next time I want to be in the middle. It was quite an unexpected pleasure though, I mean, I assumed you were working. Don't we usually stay open until eight on Friday nights?
Joey: Nobody ever comes in after seven, you know that Rob.
Rob: Just answer the question Potter.
Joey: Yeah, we usually stay open until eight on Fridays.
Rob: You're fired.
Joey: What!
Rob: You heard me. I'm in charge here, and it is unacceptable for an employee to close early without my permission.
Joey: Oh, yeah. And that's really why you're firing me Rob.
Rob: Spare me the adolescent mini-drama Potter. You're fired because you closed early, end of story.
Andie: Joey, um, she can explain. I mean this is all just a really big misunderstanding.
Joey: Don't bother Andie.
Rob: Nice working with you Potter.
Joey: You know what Rob? The day your out-of-whack (word?) lands you so deep that not even daddy can save your ass, don't call me as a character witness. Rot in hell!
* * * * *
(Grams house - she goes to answer the door - Dawson stumbles inside)
Grams: Oh, my word. Beware of (word?) bearing air-conditioners.
Dawson: (panting) My father's orders. He wanted me to take this extra of ours over to you.
(Dawson enters a room and practically drops the air-conditioner on the floor. He notices a photo that has the exact same woman as the one in Eve's photo)
Dawson: Mrs Ryan, who is that in that picture?
Grams: Well that's our Lord, Jesus Christ, as interpreted by one of our gifted Sunday School students.
Dawson: I meant the one below it.
Grams: That's my daughter Helen. She can't have been more than eighteen there as I recall. It was right before she went away to college.
Dawson: So that's Jen's mom?
Grams: I have only one daughter Dawson Leery.
(Realisation comes to Dawson's face - Jen and Eve share the same mother!)

The End


Source : www.multimania.com/rossnm

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Syliam31  (19.03.2021 à 22:45)

Cet épisode a pour moi moins de sens que les autres, il est tourné sous la forme d'une intrigue policière concernant les scènes centrées sur Ève.

De son côté Joey, tente comme elle le peut de faire échouer le rendez-vous d'Andie et Rob, son chef. Elle sait de quoi il est capable et ne veut pas qu'Andie tombe entre ses griffes. La scène du cinéma où elle s'immisce entre eux pendant leur rendez vous me rappelle vaguement une scène de la saison 1 où Joey essayait déjà de compromettre la naissance du couple Jen/Dawson....

labelette  (29.10.2019 à 17:45)

Eve est vraiment insupportable et a vraiment une mauvaise influence sur Dawson. Vivement qu'on n'entende plus parler d'elle !

Andie est facilement tombée sous le charme de Rob, que je trouve aussi insupportable. Joey n'a pas été très maline de quitter son boulot plus tôt, c'est normal que Rob ne la laisse pas s'en tirer comme ça, même si la virer est peut-être un peu excessif.

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