1. Dawson et Jen parlent tout en marchant dans le lycée, ils descendent l’escalier.
Jen : Faut pas chercher, ça doit être génétique.
Dawson (rit) : qu’est ce qui est génétique ?
Jen : J’avance sur les pas de ma mère. C’est une fatalité, je devais être élu Miss Capeside.
Dawson : ta mère est passé par là, elle aussi ?
Jen : Elle a été Miss Cap Côte, c’est pareil. C’est comme ça qu’elle s’est retrouvée à faire les défilés en maillot de bain, la pub en femme sandwich, les interclasses de foot et les maisons de retraite.
Dawson : Autrement dit ? (en ouvrant son casier)
Jen : autrement dit, je crois que malgré tous mes efforts, je me retrouve piégé, obligé d’embrasser la culture populaire de Capeside. (soupir) Dawson, j’ai vendu mon âme. J’ai l’impression d’être l’ombre de mon ombre. Je ne suis qu’un fantôme.
Dawson : Je te trouve trop dur avec toi même. (reprends le couloir du lycée)
Jen : C’est parce que je le mérite. Ça aussi c’est un petit défaut hérité directement de ma maman.
Dawson : Tu te trompe complètement. Je ne crois pas qu’on est voté pour toi parce que tu ressemble à ta mère mais parce que tu es toi.
Jen : On a voté pour moi, parce que je suis blonde et que j’ai une belle poitrine.
Dawson : c’est vrai, mais en votant pour toi, je pense qu’on a aussi voté pour la marginale, la provocatrice, pour celle qui sort des sentiers battus.
Professeur Milo : Mademoiselle Lindley, puis-je vous interrompre ?
Dawson et Jen se regardent étonnés.
Jen : Bonne nouvelle j’espère M. Milo ?
M. Milo : Permettez moi de vous présenter la crème du Lycée de Capeside. Vous avez devant vous un demi-siècle de rêve, de beauté et d’élégance.
Il se tourne vers plusieurs filles.
M. Milo : Mesdames je vous présente Mademoiselle Jennifer Lindley, votre consoeur, élue reine de la promo 99.
Voix : Je suis Constance Freckling, 5ème du nom, des célébres bonbons Freckling. Je suis la reine la plus âgée.
Jen sert la main de Mme Freckling.
Mme Freckling : S’il vous plait Jennifer, pourrez vous étendre votre index à l’intérieur de mon poignet. Comme ceci (Jen donne sa main)
Mme Freckling : oh !Félicitation ! Il s’agit de notre poignée de main secrète. Bienvenue au club ! J’ai beaucoup entendu parler de vous…
Jen est décomposée, regarde Dawson, Dawson sourit.
Générique
2. Bessie est dehors à coté de sa maison, ils font des travaux. Bessie sert le café.
Bessie : Génial ! Je trouve ça génial ! Mais dite moi au fait, lequel de vous deux a eu cette brillante idée ?
Pacey et Joey en chœur : Moi
Ils se redardent
Pacey : Bon (lèves les mains). Je reconnais que ta sœur a eu l’idée de transformer cet endroit en pension de famille. Mais c’est grâce à moi que ça n’a presque rien coûté.
Joey ne dit rien, approuve
Bessie : Oh Pacey ! N’oublies pas de remercier ton père pour nous avoir aider autant.
Pacey : C’est normal, pour moi c’est ça le véritable rôle de la police.
Bessie s’en va, et Pacey et Joey se servent du café
Pacey : Café noir ?
Joey : Ouais (en faisant une drôle de tête).
Pacey (jetant un regard sur Joey) : Qu’est ce qui ne va pas Potter ?
Joey : Baahh… je suis très inquiète. On a investit tout l’argent que l’assurance a remboursé, alors ce que j’espère c’est que ça marchera.
Pacey et Joey marchent avec leurs verres de café à la main.
Pacey : ça marchera
Joey : ça vaudriez mieux. Je ne travaille plus à la Marina.
Pacey : Qu’est ce qu’il s’est passé avec ce crétin ?
Joey : Ah ! C’est une longue histoire… Il sortait avec quelqu’un que… enfin une fille que je connais. Et comme j’étais inquiète pour elle, je l’ai mis en garde. Et résultat le lendemain, ben j’étais viré.
Pacey : Mmmhh ! C’est charmant !
Joey : Mouais
Pacey rit.
Pacey : Qui est la fille ?
Joey : Tu ne connais pas.
Pacey : T’en est sur ?
Joey mentant : oui
Pacey : Eh! Potter ! (la prenant par l’épaule) Un conseil d’ami, ne fait surtout jamais de politique, d’accord ? Tu es absolument incapable de mentir. Ton regard te trahis !
Joey fait un sourire forcé.
Pacey : Alors qui c’est ?
Joey le regarde génée. Pacey comprends et baisse la tête, dépité.
Joey : Je suis désolée, je ne voulais pas que tu le saches Pacey.
Pacey : Vraiment je sais pas quoi dire.
Joey : Je ne sais pas si ça peut te consoler mais ça ne durera pas. Andie est trop intelligente pour rester avec un imbécile pareil.
Pacey touche la joue de Joey, et baisse les bras.
Pacey : C’est la vie ! Si elle est heureuse, tant mieux.
Pacey s’en va, jette son café. Joey ne bouge pas, pensive.
3.Dawson rentre chez lui.
Dawson : Papa !! tu es là ?
Il pose son sac, et voit sa mère.
Dawson : Maman !?
Dawson se précipite pour prendre sa mère dans les bras.
Gail : Oh ! Chérie ! Si tu savais comme tu m’as manqué.
Dawson : Qu’est ce que tu fais ici ?
Gail : Je voulais faire une surprise à mon fils.
Dawson : Je ne m’en plaints pas.
Mitch : C’est bientôt la soirée des reines de promo, c’est pour ça que tu es là ?
Gail : (soupir) et oui, ton père me connaît trop bien. En tant que miss élu dans les années 70, oui je tenais à être présente. Mitch : les années 70 ? Gail rit et Dawson sourit et part vers le frigo.
Mitch : Bonjour Gail !
Gail : Bonjour Mitch !
Dawson ouvre le frigo
Dawson : C’est Jen qui l’organise !
Gail : La soirée Jen Lindley ?!
Mitch : oui ! c’est notre nouvelle Miss Capside
Gail étonnée : ça alors, comment est ce possible ?
Dawson : En ce qui me concerne, j’y vois les signes précurseurs de l’apocalypse.
Gail : En tout cas, ça nous promets une belle partie de rigolade ! pas vrai ?
Dawson boit son verre, étonné, il regarde tour à tour ses parents.
Dawson : Est ce que je me fais des idées maman ? ou tu as regardé dans ma direction en disant « nous » ?
Gail : Chérie ! J’ai besoin d’un cavalier.
Dawson dit un « ah » d’étonnement, et regarde son père qui paraît déçu. Mitch s’en va, dégouté, et Gail soupire, puis sourit à Dawson.
4.Quelques images du lycée, puis on voit Pacey et Joey qui mangent à la cantine. Andie arrive et s’assoit avec eux.
Joey : ça serait pas mal pour commencer.
Pacey : d’accord
Andie : Salut ! (avec un grand sourire)
Pacey qui se lève : Il me semblait qu’il fallait que je révise mon vocabulaire d’Allemand.
Andie : Tu ne connais pas l’allemand.
Pacey (froidement) : Raison de plus pour réviser.
Pacey s’en va.
Andie : Tu lui as dis ?
Joey : ça m’a échapper au petit déjeuner.
Andie : au petit déjeuner ?
Joey : oui ! Pacey nous donne un coup de main pour l’ouverture de la pension. On n’y a investi tout l’argent rembourser par l’assurance, plus nos économies. On voudrait pouvoir ouvrir très vite en espérant que ça marche.
Andie : Ecoute Joey, ce n’est pas ma faute si tu as été renvoyé.
Joey lui lance un de ses regards.
Andie : et même si c’était le cas, tu ne vas pas m’en vouloir toute la vie…
Joey : Pas toute la vie… mais quelques mois.
Andie : En tout cas, je ne sais pas ce que Rob représente pour moi. Ce que je sais c’est que j’y peux rien, il me plait.
Joey : C’est sur ! Mais moi ce que je te garanti, c’est que je ne serais pas là pour te consoler, t’es prévenu.
Andie fait une drôle de tête.
5. Jen se dirige vers une grande maison, et lit le mot qu’il y a sur la porte. Elle rentre, découvre la maison, regarde les photos, puis une robe en cours de création. Mme Freckling arrive avec un plateau.
Mme Freckling : Que c’est laid, ces épaules qui tombent. Tenez vous bien droite et regardez le monde en face. Qu’en dites vous ?
Jen : Pardon ?
Mme Freckling : Cette robe !! Elle est presque terminée. J’en fais une nouvelle spécialement pour notre soirée de fin d’année.
Jen : C’est justement de ça que je vous….
Mme Freckling (la coupant) : Il faut être moderne. J’avais pensé cintrer la taille d’abord et ensuite élargir le décolleté.
Jen : Le décolleté est une bonne idée. Ecoutez Madame Freckling…
Mme Freckling : Mademoiselle Freckling. Je ne suis pas mariée. Un grand fracas rententit…
Jen levant la tête : C’est quoi ce …. (bordel). Ce bruit, bruit (bégayant). Qu’est ce que c’était ?
Mlle Freckling : C’est Hank !
Jen : Hank ?
Mlle Freckling : Mon homme d’entretien. Un brave garçon, il habite en bas de la rue. Je lui ai demandé d’accrocher mes guirlandes électriques sur le toit de la maison.
Jen : Oh !! euh oui, justement ! A propos de la fête… euh… j’espère que vous ne m’en voudrais pas, parce que je suis déjà plus ou moins passer par là, avec ma mère. Elle a toujours voulu m’inscrire au bal des débutantes et… et ce n’est pas ma tasse de thé.
Mlle Freckling : oh mais je vous en veux et comment. Vous avez des responsabilités en tant que nouvelle élue, il est de votre devoir de m’aider à préparer cet évènement.
Jen : Mais excusez moi, je ne vous ai rien demandé.
Mlle Freckling : Et moi je ne vous ai pas choisi Jennifer. La plus part des jeunes filles qui passent cette porte en sont plus que ravis ! Elles sont adorables, polies, enthousiastes, elles se rendent compte de la chance qu’elles ont d’être ici. Et de ce fait, elles se tiennent bien droites, sont bien coiffés, et… (scandalisée) portent un soutien-gorge. Est ce bien clair ?
Jen : Très clair !
Jen s’en va, ferme la porte la maison, et voit tomber un garçon. Voix : Ahhh !!!
Jen : Hank ?
Hank : Vite ! Attention ne restons pas là !
Il lui prends la main et l’entraîne. Ils courent tous les deux jusqu’à la véranda.
6.Joey balaie les gravas.
Joey : T’es comme les flics, dès qu’il y a du boulot, tu rentres chez toi.
Pacey : Certains flics rentrent aussi chez eux parce qu’ils ont des femmes et des enfants. On a pratiquement terminéJoey. Tient au fait ! quand on aura fini, faudra bien lui trouver un nom à cette pension. J’ai une idée si tu permets. Pourquoi pas « l’auberge Pacey Witter » ?
Joey (rit) : et pourquoi pas le « Pacey Mémorial » ?!
Le téléphone sonne
Pacey : Tu sais Potter, je me demande si ce n’est pas ton manque de gratitude qui fait que tu es célibataire.
Bessie arrive avec le téléphone et le tends à Joey.
Bessie : Tiens Joey ! C’est pour toi. Je ne sais pas qui c’est mais ça n’a pas l’air d’aller.
Joey : Allo ! Allo !
Voix au téléphone : Joey !
Joey : Andie c’est toi ?
Andie : S’il te plait (reniflant) aides moi !
Joey et Pacey se regardent
Pacey et Joey se retrouvent dans un jardin, à côté d’Andie qui est recroquevillé
Joey : Qu’est ce qu’il s’est passé ?
Andie : J’ai pas envie d’en parler, je veux rentrer chez moi.
Pacey : Andie, dis nous d’abord ce qu’il s’est passé ? (lui prenant la main tendrement)
Andie : Pacey ! s’il te plait Andie rejete la main de Pacey.
Joey : C’est Rob, c’est ça ? Il a essayé de te faire du mal ?
Pacey : Andie ! Si c’est ce type t’as fais du mal, dis le nous.
Andie (pleurant) : J’avais accepté de monter dans sa chambre avec lui, et dès qu’on a commencé à s’embrasser. Et tout à coup il a essayer de…de…(sanglote) et j’ai crié « non » mais il continuait. Heureusement je me suis débattue, j’ai réussi à partir avant qu’il se passe quoi que ce soit, et j’ai appellé Joey. Est ce qu’on peut rentrer s’il vous plait ?!!
Ils se relèvent
Pacey : Où est-il ?
Andie : Peu importe Pacey
Pacey : Il est chez lui
Andie : Allons nous en
Joey : Laisses tomber Pacey
Pacey : Je ne partirais pas d’ici, sans lui avoir dis deux mots.
Andie : Non ! Pacey !!
Pacey part, Joey prend Andie dans ses bras. Pacey, furieux, rentre chez Rob, il le cherche du regard et l’aperçoit en train de parler à ses amis.
Pacey : Rob ! Qu’est ce que tu as fais à Andie ?
Pacey met un coup de poing dans le visage de Rob, ils se bagarrent.
Pacey : Qu’est ce que tu lui as fais ordure ?
Rob : Mais j’ai rien fais. Des personnes interceptent les deux bagarreurs, et les maintient.
Pacey (se débat): Bien sur elle est entrain de pleurer dehors pour rien !
Rob (se débattant) : Où est ce qu’elle ? Je vais aller la voir.
Pacey : Je t’interdit de t’approcher d’elle !
Voix de plusieurs personnes : Arrêtez maintenant On les lâche.
Pacey (l’index en l’air) : Ne t’avises plus jamais à t’approcher de cette fille ou sinon tu le regretteras, je te le garantis.
Rob : J’ai même pas posé la main sur cette nana, t’entends.
Pacey : ça tu le diras au juge, d’accord ?
Rob : dégages
Pacey part. Tout le monde regarde la scène.
Ami de Rob : Allez calmes toi, viens prendre un verre (en soutenant Rob).
7.Jen et Henri sont dans la véranda entouré de plante.
Jen : C’est vraiment magnifique
Henri : Ouais, il y a plus de 200 plantes différentes. Le bulbophyllum virginalis Jen et Henri rient
Jen : Tu te moques de moi !
Henri : Non ! pas du tout, je te le jure. Mais c’est vrai le nom des plantes a souvent des noms à connotations sexuelles.
Jen : T’en as pas un autre ?
Henri : Euh si ! autre exemple, le Polystachya pubescens (Jen pouffe) Ou le Vanda vaginatum
Jen : oh…(rit) Arrêtes Henri, tu vas me faire rougir
Henri : ah ! (baisse la tête)
Jen : Non, t’en fais pas, il en faut plus que ça pour me choquer… Comment tu as fais pour apprendre tous ces noms ? (en regardant les fleurs)
Henri : Mlle Freckling
Jen (grimaçant) : Tu l’as supporte ?
Henri : Comment ça ?
Jen : Cette femme est sèche, et raide comme une corde de violon
Henri : Non, elle est… elle est triste.
Jen : Triste ?
Henri : Elle n’a personne dans sa vie. C’est vrai, elle n’a ni enfant, ni famille. Nous sommes voisins depuis 10 ans, et je crois que je suis son meilleur ami.
Jen : Ah (en souriant) je ne sais pas si il faut avoir de la peine pour elle ou pour toi…
Henri la regarde et baisse les yeux.
Jen : Henri, il faut faire quelque chose. Tu ne vivras pas longtemps sur terre avec le cœur sur la main. Ce monde est trop cruel.
Henri : C’est pas moi, c’est elle. Si tu savais à quel point elle était pressée de te voir, c’est fou.
Jen : C’est vrai ?
Henri : Je lui beaucoup parlé de toi. Est ce que tu te rends compte qu’elle n’a que deux dates importantes sur son calendrier. Il y a cette fameux conférence à Miami chaque printemps.
Jen : une conférence ?
Henri : La conférence mondiale sur l’Orchidée. Et à l’automne, elle prépare cette soirée. Elle ne vit que pour ça, que pour ça. C’est tout, elle n’a vraiment rien d’autre.
Jen reste songeuse.
8. Chez Joey, Pacey, Andie et Joey sont réunis dans le salon, sur le canapé.
Joey : Andie, tu dois aller au commissariat ce soir.
Andie : Non, je ne peux pas y aller.
Joey : Il faut que tu y ailles, il faut que tu en parle à la police
Andie : Joey, c’est pas comme si il avait réussi à me violer
Joey : Bon, tu vas rester ici, je pense qu’il est préférable que tu ne passes pas la nuit toute seule.
Andie : Merci mais faut que je rentre.
Andie est anéanti, Pacey la regarde.
Pacey : Laisses Joey, je m’en occupe.
Joey : T’en ai sur ?
Pacey regarde Joey, puis Andie, puis sur Joey
Pacey (à Joey) : oui
Joey : d’accord
9. Henri tient Jen par la main, et la fais avancer jusqu’à Mlle Freckling qui est occupé à coudre la robe.
Henri : Mademoiselle ? Constance ? (à Jen) Elle a dut éteindre son appareil
Jen : Son appareil ?
Henri : Son appareil auditif, par moment elle l’éteins pour se couper du monde. Henri tape le dos de Mlle Freckling qui sursaute.
Mlle Freckling : Oh Hank ! tu m’as fais une de ces peurs. Oh ! (elle remets son appareil)
Henri : euh j’ai rencontré Jen dehors par hasard.
Jen : Mlle Freckling je sais que notre collaboration a mal commencé et… si c’est possible, j’aimerais qu’on reparte à zéro.
Mlle Freckling : C’est incroyable ce que ce garçon peut être convainquant
Jen (en souriant) : C’est vrai... J’ai…J’apprends à le connaître tout doucement.
Mlle Freckling : Si il vous apprécie, c’est que quoi qu’il en soit, vous n’êtes pas si mauvaise.
Jen : J’étais en train de penser la même chose de vous.
Henri : Alors on prend le thé pour fêter la fin de la tempête ou on se replonge dans les préparatifs ?
Jen : Allons y pour les préparatifs !
Mlle Freckling : Parfait ! (elle s’assoie) euh... distraction ou bien nourriture ? (elle lui indique une place à côté d’elle) A vous de choisir ?
Jen (s’asseyant) : euh… distraction
Mlle Freckling : ah ! en voila une surprise ! (sourit) Alors dans ma maison, il y a un règlement
Jen : Oh en voilà une surprise !
Mlle Freckling : Pas de mimes, pas de magiciens, pas de Mick Jagger, pas d’Elvis Presley, ni de Disc Jockey pour animer la soirée, pas de troupes de théâtre, pas de Break dance, pas de rap, pas de dompteur de…
Jen : Oui, je vois pas trop de bruit, et pas trop brancher non plus.
Mlle Freckling : trop brancher ?
Jen : que diriez vous d’un quater qui viendrait jouer du mozart ?
Mlle Freckling : C’est parfait ça !
Jen : Bon je vois à peu près.
Mlle Freckling : Je vous fais confiance
Jen : Oh, une dernière chose !
Mlle Freckling : Je vous écoute
Jen : Et bien, euh… il ne sait pas encore, mais Hank, ici présent, sera mon cavalier.
Jen prends la main d’Henri, le fait asseoir près d’elle, et prends son bras pour le mettre autour de son cou. Henri est étonné, content.
10.Andie tient la pancarte « True Love » et Pacey est derrière elle. Ils sont sur le bateau
Andie : True Love, l’amour vraie, c’est ironique
Pacey : Mais enfin, dans la mesure que je sais que ça n’existe pas, j’essaie de l’inventer.
Pacey mets une couverture sur le dos d’Andie.
Andie : Pourquoi m’as tu emmener ici ?
Pacey : Parce que… je me dis que tu souhaitais un endroit calme
Andie : Il y a d’autres endroits aussi calmes Pacey.
Pacey : Ouais certainement. (rit) En fait j’avais sûrement envie de te montrer que j’allais bien. Apres qu’on s’est quitté, j’ai trouvé cette occupation pour oublier pour canaliser cette souffrance atroce.
Andie : Moi je n’ai rien oublié. Je ne peux pas t’oublier.
Pacey : T’y arriveras Mc Phee.
Andie : Même ça, tu vois, le fait que tu m’appelles par mon nom de famille. Tu peux pas savoir combien ça me manque.
Pacey : Arrêtons là Andie, je pense que tu as vécu un gros choc ce soir.
Andie : Si cet incident était le prix à payer pour me retrouver avec toi, alors j’ai pas de regret.
Pacey : On n’est pas ensemble. Je suis là pour toi, mais pas avec toi.
Andie : Si tu fais comme si je n’étais pas là, fais comme si je n’étais pas en train de te parler, en train de te regarder dans les yeux et de t’embrasser.
Andie s’approche tout doucement de ces lèvres, et la rejette.
Pacey : Andie ! Andie : pardon
Pacey : On ne peut pas… On ne peut pas pour pleins de raison, on peut pas.
Andie : Je ne te demandes pas ce qu’on peut faire, Pacey, je te demandes ce que tu veux faire ?
Pacey : Je veux être sur que tu ailles bien. Je ne vois rien de plus important.
Andie : C’est triste, parce que tu comptes autant pour moi qu’avant. Ce que je veux c’est être avec toi Pacey.
Pacey : Oui c’est ce que tu penses maintenant, mais demain tu penseras complètement différemment.
Andie : (soupir) Je te parle pas de demain, je te parle de maintenant. Ce soir, toi et moi ensemble, sous les étoiles, comme autrefois. Un simple baisé, de la tendresse, c’est tout ce que je te demandes. Tu n’en as pas envie ?
Pacey la regarde longuement, lui caresse la joue, ils se rapprochent, et s’embrassent.
11. Pacey est au volant de la voiture de police de son père, ramène Andie chez elle.
Andie : Merci de t’être occuper de moi.
Pacey : Je l’ai fais avec plaisir.
Andie : Et avant de te quitter, il y a une dernière chose que j’aimerais te dire. A propos d’hier soir, ce qui s’est passé ou pas passer, si on en est arrivé là, c’est qu’il y avait une raison à laquelle j’adhère à 100 %. C’est un risque que j’ai pris, et puis peu importe ce que cela peut engendrer. C’est entièrement…
Pacey : Andie…
Andie : Je parle trop ?
Pacey : oui
Andie : En fait c’est un moment un peu spécial, j’ai peur, et quand j’ai peur, je parle pour ne rien dire. Il y a beaucoup de gens qui font ça, alors que…
Pacey : Andie…
Andie : je recommence.
Pacey acquièce.
Andie : oui… je crois que j’ai envie de savoir si tu ressens la même chose que moi ?
Pacey : oui
Andie : (soupir de soulagement, en souriant) : si tu savais comme ça peut me faire plaisir.
Andie embrasse Pacey sur la joue. Et commence à sortir de la voiture.
Andie : Bon…
Andie se dirige chez elle, lui fait signe de la main, Pacey fait pareil, puis ferme les yeux tristement.
12. Rob frappe à la porte de chez Joey, et celle ci l’ouvre, avec le regard méchant.
Joey : T’as pas vu l’écriteau ? Les violeurs sont interdits de séjour sur ma propriété.
Joey lui ferme la porte au nez, mais Rob la rouvre de force
Rob : Je ne l’ai rien fais.
Joey : Pas mal ! Un regard moins affolé ce serait bien. Je crois que c’est le seul défaut de ton interprétation.
Joey veut encore une fois refermer la porte, mais Rob l’en empeche.
Rob : Joey, s’il te plait.
Il lui prends par la manche et elle le repousse. Il recule
Rob : Dis moi qu’elle n’est pas allé voir la police.
Joey : si tu me touches encore, je vais crier si fort, qu’on m’entendra jusqu’au commissariat de Capeside.
Rob : oh ! Joey ! C’est elle qui m’a propose de monter, je te jure. C’est elle qui m’a pratiquement traîner dans ma chambre. On a commencé à s’embrasser, et je… je ne sais pas pourquoi, elle s’est mise à hurler.
Joey : Tu sais Rob, tu n’auras jamais beaucoup de crédibilité à mes yeux.
Rob : Bon j’admets, je t’es dragué, mais il y a quand même une différence entre un problème de harcèlement et un mensonge.
Joey : Il s’agit de viol ! donc il s’agit de délit punissable par la lois.
Rob : Je n’ai jamais eu besoin de forcer qui que ce soit.
Joey : Puisque tu le dis.
Rob : Cette fille est dérangée, c’est un secret pour personne. Tout le monde sait bien qu’elle a séjourné en hôpital psychiatrique.
Joey : Je vais faire comme si tu n’avais jamais dis ça.
Rob : Alors pourquoi tout cette histoire, pourquoi elle dit ça, j’aimerais bien comprendre.
Joey lui referme la porte. Elle soupire, et réfléchit.
13. Chez Mlle Freckling, une reception est donnée, tout le monde est sur son 31.
Mlle Freckling (en regardant autour d’elle) : Splendide !
Dawson est avec sa mère.
Dawson : Je me demande bien où est Jen !
Gail : ouhhh… ne te retourne pas, voici Marilyne Mendic et son mari. Je ne l’ai pas revu depuis des années.
Dawson : oh ! non ! pas elle ! au secours.
Ils commencent à partir quand on les interpèle
Marilyn : Oh Gail ! Dawson !
Gail : Oh Neil ! Marilyn !
Marilyn : Je suis au courant pour philadelphie.
Gail : oui bien, mais excusez nous, nous allions justement prendre un verre.
Dawson : Je suis très fière de ma mère.
Marilyn : Oh nous le sommes tous, même si Philadelphie n’a pas su la comprendre. Personnellement, je trouve absurde de renvoyer une présentatrice pour le prétexte que le public l’a trouve trop âgé pour s’identifier à elle, on dirait jamais ça de Diane Sauwer.
Neil : Gail ! revenez sur nos ondes, lorsque je vous dis que chez nous, vous serez toujours la bienvenue, je parle au nom de tout le comté.
Gail : C’est gentil ! (avec un sourire forcé)
Marilyne et Neil s’en vont, et Dawson regarde sa mère qui est triste.
Dawson : Maman, pourquoi tu ne m’as rien dis ?
Gail pousse un soupir, puis ils voient Jen entré en compagnie d’Henri.
Mlle Freckling se dirige vers Jen et Henri.
Mlle Freckling : Vous êtes en retard, le quarter n’est pas arrivé. Quand à votre tenu, elle est malheureusement inapproprié, je regrette. Vous allez retourner chez vous, et vous changer immédiatement. Je peux comprendre qu’elle veut tourner cette réception en dérision. Mais pourquoi Hank…
Jen : Calmez vous. Tout est de ma faute, et vous ne savez pas ce qu’il vous attends.
Voix : Allez les filles, tous en scène, on va tout donner. Des travelos rentrent, et Mlle Freckling est scandalisée.
Mlle Freckling : Qu’est ce que c’est ces personnes ? Qu’est ce que c’est ?
Jen : C’est le quatuor
Mlle Freckling : Je voudrais une chaise
14.Joey et Andie sont dans une cuisine de la maison d’Andie.
Joey : T’en as parlé à ton père ?
Andie : (soupir) Pourquoi tu veux que je lui en parle ? Il serait bouleversé alors qu’il ne s’est rien passé, ce n’est pas vraiment dramatique.
Joey : Andie, ça aurait pu être très grave.
Andie : Qu’est ce que tu en sais
Joey, peut-être que j’ai paniqué pour rien.
Joey : Tu aurais paniqué pour rien ?
Andie : Enfin j’ai pas crié au loup, si c’est ce que tu veux dire.
Joey : Non, non ce n’est pas ce que je veux dire.
Andie : Alors qu’est ce que tu veux dire ?
Joey : euh…
Andie : euh quoi ?
Joey : Rob est passé chez moi ce matin, il m’a donné sa version de l’histoire et il s’est pratiquement mis à genoux pour plaider son innocence.
Andie : C’est donc pour ça que tu es là. Tu ne vas quand même pas dire que t’as plus confiance en lui qu’en moi ?
Joey : Je n’ai aucune confiance en ce type.
Andie : ah non ! tu t’es arrêté pour me voir et pour discuter ?!
Joey : Si je suis là c’est pour m’assurer qu’on a bien agit. (Andie soupire). Je me demande si j’aurais pas du le dénoncer pour son comportement avec moi. Peut être qu’on n’en serait pas là aujourd’hui. Qui sait ? Ton eau est en train de bouillir.
Andie retourne à ses marmites
Andie : Ecoutes Joey. Parfois dans la vie, les choses n’arrivent pas par hasard. Finalement c’est peut être un mal pour un bien.
Joey : Comment ça ?
Andie : Depuis hier soir, Pacey et moi sommes de nouveau ensemble. Et je suis si heureuse, tu peux pas imaginer. J’ai l’impression que tout redevient comme avant !
Joey fait un timide sourire puis reste songeuse, elles continuent à préparer le repas.
15. Jen : Mesdames, et Messieurs, voici le moment tant attendu. Je vous demande d’accueillir des artistes ravissantes et talentueuses : Amanda Levetoit, Megan, Youpi, Melle Christy Anitié.
Les quatres danceuses chantent sur « It’s Raining men ». Tout le monde regarde, Mlle Freckling est déboussolée, Dawson sourit.
Henri : J’ai un secret, ne le dis à personne, mais je craque pour Christy.
Jen : (rit) Tu as toujours eu du goût pour les femmes.
Henri : Constance ne me le pardonnera jamais
Jen : Ne soit pas catégorique. Je sais que quelque part, au fond d’elle, elle comprendra.
Henri : Qu’elle comprendra quoi ?
Jen : Reine de promo, drag-queen, quel différence ? Ce ne sont que des gens déguisés qui veulent se faire passer pour quelqu’un d’autre. Ils jouent un rôle. Allez viens !
Henri : Où ? qu’est ce que tu vas faire ?
Jen : Nous allons danser, dans le but d’accomplir un miracle : Réveiller les morts.
Henri et Jen dansent, et d’autres personnes se lèvent pour danser. Le pied de Mlle Freckling bouge au rythme de la musique.
16. Andie arrive avec un panier dans l’établi de Pacey qui scie du bois.
Andie : Distribution des cadeaux !!!
Pacey : Salut Andie !
Andie : Salut ! J’ai pensé qu’une femme serait la bienvenue à bord du True Love.
Pacey : Bien, dans l’immédiat, ce serait d’un nouveau gouvernail que j’aurais besoin.
Andie : Oui et bien pour l’instant tu te contenteras d’une jolie casquette de Skippeur et d’une vieille paire de chaussure de marin. Pacey met la casquette et sourit.
Andie : Parfait !
Pacey : Pour être franc, je commence à me demander si je le finirais un jour.
Andie : Pourquoi tu dis ça ?
Pacey : J’ai l’impression qu’il est parfois plus difficile de construire quelque chose de nouveau que de reconstruire.
Andie : Pourquoi ?
Pacey : Parce qu’on a un rêve, une image figé dans l’esprit. Seulement la vérité c’est que ça sera plus jamais ce que c’était.
Andie : ça sera peut être encore mieux !
Pacey : oui c’est possible, à mon avis tout dépends de l’ampleur des dommages.
Andie : (triste) il a été gravement endommagé ?
Pacey : Complètement détruit.
Andie : Bon Pacey, s’il te plait, j’en peux plus de ces métaphores ridicules, alors parlons franchement, à visage découvert.
Pacey enlève sa casquette qui jusque là l’avait un peu caché le visage.
Pacey : A propos d’hier soir, Andie, on a fais une erreur.
Andie : Mais qu’est ce qu’on a fais ? rien
Pacey : En tout cas, ça me laisse une drôle d’impression.
Andie : C’est à dire ?
Pacey : Je suis persuadée de m’être trompé.
Andie ! Moi c’est étonnant, parce que c’est que… aujourd’hui je suis heureuse, et c’est la première fois que ça se produit depuis que j’ai quitté l’hôpital.
Pacey : Etonnant (continue à ranger) Quand je pense qu’autrefois, toi et moi, on ne faisait qu’un, on était en osmose, on avait les même réaction. Et maintenant on n’a plus du tout le même regard sur les événements.
Andie : Oh non ! ne fais pas ça, non je t’en supplie. Je t’en supplie Pacey, ne me quittes pas.
Pacey : Je n’ai jamais voulu me séparer de toi, jamais. J’ai passé des mois et des mois à attendre, à espérer secrètement que…
Andie : (une larme coule sur sa joue) Alors, tu veux me punir, c’est ça ? Tu veux me punir parce que tu es toujours furieux contre moi.
Pacey : Je ne suis pas entrain de te punir. Te punir implique tu aurais commis une faute
Andie : J’ai couché avec un autre garçon, il y a déjà 6 mois, c’est loin. Je savais que c’était mal quand je l’ai fais, j’ai tenté maintes fois, t’en parlé, te le faire comprendre. (Pacey baisse la tête) Comment t’expliquer combien je regrette.
Pacey : Andie… si tu as eu envie de coucher avec lui, si l’envie n’a duré ne serait ce qu’une seconde, ça veut dire que ce n’est pas une erreur.
Andie : Mais si
Pacey (l’a coupant) : Peut être que c’était d’une manière pour ton cœur de comprendre que je ne suis pas le bon. (prends une grande respiration) tout comme mon cœur qui me dit aujourd’hui que (Andie sanglotte) tu n’est pas faite pour moi.
Andie (pleurant) : tu penses pas ce que tu dis. Non c’est pas vrai Pacey
Pacey : Excuses moi Andie (s’approche d’elle)
Andie : (le rejetant) : Non ! gardes tes excuses
Andie s’en va, Pacey se mord les lèvres, pousse un soupir, les yeux dans le vague.
17. La fête bat son plein, ils font la chenille. Mlle Freckling sourit
Mlle Freckling : Ma chère Jennifer, notre soirée est un vrai désastre. Je dirais qu’une chose, au moins ils savent danser. Elle rient
Jen : ça ne fait aucun doute.
Mlle Freckling, je pense vous devoir quelques excuses.
Mlle Freckling : Mais pourquoi donc ? Mise à part cela.
Jen : Et bien, la vérité c’est que ce soir, j’avais l’intention de vous choquer, mais il s’est passé quelque chose d’imprévu. Pour la première fois, j’ai pu faire abstraction du cliché, j’ai été heureuse dans mon rôle de Miss Capeside.
Mlle Freckling ; Ce qui m’amène, si vous me le permettez, à aborder un sujet un peu intime. Hank ? Il vous adore, vous savez.
Jen : Ce n’est qu’une amourette, il n’y a pas à s’inquiéter pour lui.
Mlle Freckling : C’est bien plus que ça. 24 heures sur 24, non stop, il ne parle que de Jen, c’est vous qui éclairer sa vie, vous n’êtes pas qu’une simple amourette. Quelque chose me dis que ses sentiments ne sont pas réciproques.
Jen : Ils ne le sont pas du tout.
Mlle Freckling hoche la tête.
Mlle Freckling : J’ai eu un premier prétendant une fois, à la tête d’une immense fortune. Un très bel homme, j’avais 17 ans, on se fréquentait, et il m’a demandé de l’épouser. Je me souviens comme si c’était hier. Il s’est mis à genoux, m’a pris la main. C’était sur la tombe de sa mère, pour l’anniversaire de sa mort.
Jen : Quoi ?! il vous a fais sa demande au cimetière ?! Mlle Freckling hoche la tête d’approbation
Mlle Freckling : quand j’y repense, j’aurais du m’enfuir à ce moment là, jsdfsou comme d’une maison en flammes.
Jen : C’est pas ce que vous avez fais ?!
Mlle Freckling : Non, mais le mariage n’a jamais eu lieu. Il s’est moqué de moi Jennifer, il m’a fais tourné la tête. Il est parti pour la Californie avec une fille qui lui avait vendu une cadillac. Ce que je veux dire, c’est que le cœur est une chose fragile, lorsqu’on le maltraite, il ne s’en remet jamais complètement.
Mlle Freckling a une larme qui coule le long de sa joue, Jen reste songeuse.
18. Dans la véranda :
Henri : Elle l’a appelé le « cœur marbré ». C’est sa fleur préférée. Il a fallut 16 ans pour obtenir un tel spécimen.
Jen : Elle est plus agée que toi.
Henri : Comme toutes les merveilles du monde.
Henri la regarde intensément, et s’approche pour l’embrasser, mais Jen le retient, l’empêchant de continuer.
Jen : Henri !
Henri : Je croyais que tu te sentais bien avec moi.
Jen : C’est vrai. Mais pas comme ça.
Henri : C’est toi qui m’a demandé de venir ce soir.
Jen : oui et alors ?
Henri : Alors ça ne signifie rien pour toi ?
Jen : ça signifie qu’on est ami.
Henri : Jen, moi je… je suis amoureux de toi.
Jen : (rit en reculant) Non Henri, tu n’es pas amoureux de moi.
Henri : Tu n’en sais rien, tu ne sais pas ce que je ressens.
Jen : Tu ne me connais pas, comment tu pourrais être amoureux de moi.
Henri : C’est comme ça, je t’aime.
Jen : Ce n’est pas aussi simple.
Henri : Mais si c’est aussi simple. Si c’est la différence d’age qui t’embête, nous avons un écart d’à peine 2 ans, c’est rien du tout
Jen : 2 ans, c’est presque une éternité. Tu sais ce qui va t’arriver dans les 2 ans qui viennent si tu les vis pleinement. Ton cœur va s’enflammer et se briser une centaine de fois avant que tu atteigne 16 ans.
Henri : . Qu’est ce qu’il te fait penser que je ne suis pas prêt aujourd’hui. Je me sens capable de t’aimer comme on t’a jamais aimé.
Jen : Tu passes pas la barre tellement haut
Henri : J’y comprends rien. Qu’est ce que tu as à perdre au juste ?
Jen : Je vais te dire de quoi tu as besoin. Tu as besoin d’une personne qui non seulement comprendrait tes problèmes, mais qui accepterait de les vivre avec toi. Mais moi j’ai déjà vécu tout ce que tu es entrain de vivre.
Henri : Tu n’es jamais tombé amoureuse. J’en suis plus que certain, autrement t’aurais quelqu’un. Tu n’as personne. Et tu vois c’est ce qui me fait penser que toutes tes convictions sur l’amour sont fausses, injustifiées. Et par conséquent, nous deux ça peut très bien marcher, tu n’en sais rien.
Jen : Il y a quelque chose que tu dois comprendre, et ça je viens seulement le réaliser. Tant que je serais incapable de me regarder sans me juger, et sans me détester, je ne serais prête pour personne, surtout pas pour toi.
Henri : Ce que tu disais tout à l’heure, à propos de mon cœur et ce qu’il allait subir, c’est toi sa première blessure.
Henri s’en va, Jen reste, triste.
19. Dawson parle avec sa mère.
Dawson : Je ne comprend pas pourquoi tu n’as pas osé m’en parler.
Gail : Mais comment te dire, à toi qui rève, toi qui fait tellement de projet, que les miens ont échoués.
Dawson : Maman ! Premièrement, tu n’as pas échoué. Et deuxièmement, tu n’es pas vieille. Tu es très belle !
Gail : Merci Chérie.
Dawson : Est ce que…est ce que tu vas revenir à la maison ?
Gail : Oh non trésor. Pour de diverses raisons, je préfère ne pas revenir à Capeside.
Dawson : Mais moi… c’est entre papa et toi, ça ne me regarde pas, mais…
Gail : mais tu es persuade que je devrais essayer de lui parler bien sur.
Dawson : Vous pourriez au moins être amis tous les deux.
Gail : Ce n’est pas facile Dawson, il y a un passé, un passé encombrant.
Dawson : Mais aucune loi n’interdit de vous dire la vérité. Qu’est ce qui se passera si tu lui dis la vérité ?
Gail : Il risqué de m’aider. On pourrait redevenir amis comme avant, et…
Dawson (sourit) : et ben…
20. Andie passe sa colère sur Joey dans le jardin.
Andie : Tu es une hypocrite ! Tu n’as pas osé de me le dire en face, et tu as fais le contraire dans mon dos. Je pensais que tu étais mon ami !?
Joey : Je suis ton amie Andie.
Andie : Oh oui ! tu es l’amie devant moi, et tu as couru voir Pacey pour saboter notre histoire.
Joey : Pacey, mais je ne lui ai pas parlé depuis le soir où vous m’avez laisser toute seule.
Andie : oh ! et tu voudrais que je crois ça.
Joey : C’est la vérité !
Andie : Oh ce ne serait alors qu’une coïncidence, on se remet ensemble tous les deux, et quelques heures plus tard il me largue.
Joey : Quand est ce que ça s’est passé ?
Andie : hier soir, et il y a une heure, juste après que tu ai dis qu’en fait j’avais inventé cet histoire de viol pour qu’il se remette avec moi.
Joey : Ecoutes Andie, j’admets, ça m’a traversé l’esprit, mais je n’y ai pas cru une seule minute.
Andie : Tu en ai sur ?
Joey : oui, je te connais trop bien. Tu es incapable de faire une telle chose, incapable de commettre un acte aussi méchant, et aussi grave. (Andie va dans son coin) Quoi ? Qu’est ce que j’ai dis ?
Andie : rien
Joey : vas y explique toi !
Andie : Tu ne me connais pas du tout Joey ! Tu ne sais pas de quoi je suis capable pour atteindre un objectif qui me tient à cœur.
Joey : Si je sais, tu as de la volonté, tu es déterminée, il n’a rien de mal à cela, au contraire
Andie : Non! C’est plus que de la volonté, j’ai comme des œillères tout à coup, et je ne vois que mon objectif, mon intérêt, je ne vois rien d’autres, je pense à rien, je ne me rend pas compte.
Joey : de quoi tu veux parler ?
Andie : Je veux parler de Pacey. J’ai besoin de lui, je l’aime. La vérité c’est que… je sais plus, je sais plus…
Joey : Andie (s’approche d’elle pour la consoler)
21. Jen sourit quand elle voit Mlle Freckling avec les drag-queen. Elle s’assoit à leur table, et trinquent. Henri marche au bord de la rive, triste. Gail et Mitch sont assis par terre sur leur terrasse, et sont en pleine discussion. Pacey ponce la coque de son bateau. Joey réconforte Andie.
FIN