Maison de famille des Potter - Chambre de Joey. Joey est assise à son bureau faisant des devoirs tandis que Pacey est assis sur le lit en train de lire.
Pacey : (soupirant) Oh, ça m'ennuie.
Joey : Tant mieux.
Pacey : Tant mieux ?
Joey : Mmm-hmm.
Pacey : Je croyais que t'étais censé t'occuper plus de moi compte tenu de la tragédie que je viens de vivre ?
Joey : Pacey, c'est précisément parce que tu viens de vivre tragédie qu'un peu d'ennui te fera le plus grand bien. Lis ton bouquin.
Pacey : Je suis sérieux. Qu'est-ce que ça apporte de lire un roman sur le futur, quand le futur qu'il dépeint est carrément le passé ?
Joey : C'est normal le futur fini toujours par devenir le passé.
Pacey : Ouais, mais 1984, c'est bouclé, terminé, y'a pas de quoi en faire tout un plat.
Joey : Qu'est-ce que tu en sais ? Toi, tu portais des couches à l'époque.
Pacey : Oui et on me gavait de purée de carottes, je te remercie. Ce que je veux dire, c'est que dans les années 50 ces auteurs ils passaient leur temps à se demander à quoi l'avenir ressemblerait.(Il se lève du lit) Et en 84, bein, y'a rien eu à signaler. Sauf peut-être Boy George et ses nattes, qui aurait prévu le désastre ? (Déplace une pile de courrier qui était sur une chaise pour pourvoir s'asseoir) C'est quoi tout ça ?
Joey : Oh, (elle lui prend le courrier des mains) du courrier sans intérêt. Passe.
Pacey : Sans intérêt ?
Joey : Du courrier de l'université, il est arrivé cet été.
Pacey : Ce que t'envoie l'Université de Princeton t'intéresses pas ?
Joey : C'est rien, c'est sans importance. Tout le monde m'en envoie, alors, ... si ça se trouve, je vais finir au Collège de Saint Olaf ? Ou bien à l'Université de Hawaii ? Ou ... à l'Université de Valparaiso. C'est où déjà ? Au Brésil, au Chili peut-être ?
Pacey : Quoi qu'il arrive tu iras quelque part ?
Joey : Oui, si j'arrête de tourner en rond. De toute façon j'ai encore le temps. En fin de compte, peut-être que j'atterrirai dans une de ces écoles fictives.(Elle s'asseoit sur ses genoux) Tu sais, ces universités qu'on nous montre dans les séries pour adolescents. Les héros vont quitter le lycée, est-ce que tout va s'arrêter ? De très grosses sommes ont été investies. Il faut continuer, alors on découvre qu'il existe une magnifique université très côté juste au coin de la rue. Et c'est géant, parce que tous les héros y seront admis.(Elle l'embrasse) Bon, par sécurité on devrai faire les démarches d'inscription.
GENERIQUE
Lycée de Capeside - Bureau du conseiller d'orientation. Cette scène montre les 5 personnages principaux passés un par un dans ce bureau. C'est un petit montage.
Conseiller : Dans votre dossier, je lis : souhaite entrer à l'université.
Jen : Je le souhaitais jusqu'à ce que je vois la quantité de formulaire qu'il y avait à remplir. Mais j'ai l'intention de le faire, rassurez-vous. Ces derniers temps j'ai vraiment été occupé avec ...
Jack : ... Football. J'en suis conscient ça ne m'aidera pas à intégrer la fac, mais j'suis à fond dedans. J'ai commencé quelque chose ....
Andie : ... je le finirais ! Et je me réjouis d'avoir tout de suite saisi cette occasion unique. Ah, je suis soulagée, enfin je n'ai plus ce point ...
Joey : ... qui me pèse sur les épaules. C'est important comme décision. Si encore j'étais sûre de pouvoir entrer n'importe où ...
Dawson : ... Il va faire une école de cinéma, c'est ce que tout le monde dit.
Conseiller : Pas vous ?
Dawson : Contrairement à eux, je n'exclus rien. C'est possible, mais tout est possible au fond.
Pacey : Si d'après les résultats de l'examen j'ai le profil pour faire carrière dans la police, il va falloir envisager un sérieux recyclage des correcteurs. Avouez le vous avez parlé à mon frère ?
Jack : (il rit, mais s'arrête net) Elle a dit quoi ?
Conseiller : Votre soeur trouve que vous êtes un peu à la traîne s'agissant de vos démarches d'inscription à l'université.
Jack : Vous connaissez ma soeur ?
Andie : Etes vous sur qu'il n'y a rien d'autre à entreprendre à ce stade prècis ? Je sais pas, on pourrait peut-être les contacter?
Dawson : C'est délirant, comment peuvent-ils être aussi sur de savoir ce qu'ils veulent faire pendant quatre années ?
Joey : J'en ai marre de répondre à des questions débiles du style ...
Jen : ... Où est-ce que je serais moi dans cinq ans ?
Pacey : A Capeside sans doute. Vous n'avez cas me souhaiter bonne chance.
Joey : A vrai dire je suis la première de ma famille à pouvoir aller à la fac.
Conseiller : Cela peut être un avantage. En général les écoles élitistes aiment bien avoir des élèves venant d'horizons divers. Vous êtes au top dans votre Classe.
Joey : Au top, comment ça ?
Conseiller : Numéro 4. Et vos notes de l'année sont phénoménales. A mon avis vous devriez pouvoir intégrer pratiquement toutes nos universités.
Joey : J'ai comme l'impression qu'il va y avoir un " mais ".
Conseiller : Et bien ... Les universités telles que Georgetown, Duc, Stanford, enfin, ces écoles n'acceptent pas beaucoup de candidats, les élus sont peu nombreux. Et l'enseignement dispensé est rarement gratuit.
Joey : En clair j'ai placé la barre trop haut cette fois ?
Conseiller : Tenté quand même le coup. Est-ce que je pense que vous êtes suffisamment intelligente, et douée pour faire parti des admis ? Oui. Est-ce que je pense que vous devriez vous préparer à l'idée par forcément très plaisante de ne pas faire partie de cet infime minorité ? Oui, vaudrait mieux.
Lycée de Capeside - Extérieur. Jen marche rapidement, Dru lui court après.
Dru : Jenny ! Jenny ! Tu réponds plus quand on t'appelle Jenny ?
Jen : Non, j'ai abandonné ce diminutif à New-York.
Dru : Pas si vite. Je te raccompagne chez toi ? Tu veux que je te porte tes livres ? Je t'offre un pot à la buvette ? Il paraît que c'est la distraction favorite des jeunes du coin.
Jen : Dru, je vais te le dire le plus gentiment possible. Fiche le camp.
Dru : Si je ne te connaissais pas, je pourrais imaginer que tu n'es pas contente de me voir.
Jen : Non sans blague ?
Dru : Ton cher et vieux pote arrive de la grande ville. Il est livré à lui-même dans un trou sans restaurant convenable et tu refuses de lui dérouler le tapis rouge, tu refuses de te mettre à côté de moi à la cantine, et de me présenter à tes nouveaux amis.
Jen : Oui, parce que tu as déjà fait leur connaissance. Ils ont tous su avant moi que tu étais là, et aucun d'entre eux ne m'a prévenu, étonnant, hein ?
Dru : Ok, Jenny. Je t'explique. En fait je ne leur ai pas dit que je te connaissais, pour pouvoir me faire ma propre idée sur la nouvelle Jennifer Lindley version Capeside, alors ça te tente ? Toi et moi, un grand milk-shake, deux pailles, ça nous rappellera le bon vieux temps. Tu m'as manqué pendant ces deux ans.
Jen : Non c'est faux. Je ne te manquais pas. Ce qui pouvait te manquer c'est ma tendance à tester toutes les cochonneries chimiques que tu rapportais de Washington Square Park, c'est pas moi.
Dru : Oh, je t'en prie. Les ecstasys que j'ai acheté n'étaient pas tous que de simples cachets contre la migraine, on s'est éclaté quand même.
Jen : Je ne m'éclate plus de cette façon, tout ça pour moi c'est fini. Bon, je ne sais pas ce que tu espères de cette petite remontée dans le temps, mais ....
Dru : Mais attends, qu'est-ce que tu crois ? Je respecte ta nouvelle philosophie de vie, tu es clean, tu ne fais plus d'excès. Non, non, ce que j'aimerais c'est qu'on sorte ensemble de temps en temps.
Jen : Qu'on sorte ensemble ?
Dru : Oui rien d'autre. Qu'est-ce que t'en dit ?
Jen : Oublie. Ca tu vois, ça n'arrivera pas.
Leery's Fresh Fish - Gretchen est assise au bar en train de remplir des papiers. Elle entend quelqu'un entrer, c'est Dawson.
Gretchen : C'est fermé à cette heure ci.
Dawson : Uhh, c'est pas grave, je connais la patronne.
Gretchen : Oh ! Bonjour. Ta mère est derrière, il y a une crise avec le poisson.
Dawson : Ce sont les seules crises qu'on connaisse par ici. Alors tu veux être sûre d'avoir une table pour dîner ou quoi ?
Gretchen : Non, je suis en entretien pour un job.
Dawson : Tu veux tenir le bar ?
Gretchen : Je ne suis pas blonde et siliconée, mais je sais faire la différence entre le whisky et le champagne quand même.
Dawson : Je te crois. Raconte, comment ça se passe ? L'entretien ?
Gretchen : Plutôt bien, à mon avis. Enfin, croisons les doigts. J'ai besoin de ce travail. J'ai bossé dans un bar deux mois et demi à Province Town, l'été fini les touristes sont rentrés, bye bye le job. C'est la vie.
Gail : Oh excusez-moi. Ce soir à la place du lieu sauce Jamaïque nous servirons du thon aux olives. Chéri. (Elle embrasse Dawson, puis prend la feuille que Gretchen vient de remplir) Tout à l'air on ne peut plus parfait sur le papier, mais je vais tout de même te poser une question. Quels sont tes projets ? Des études ?
Gretchen : Quoi les études ?
Gail : L'université. Compte tu prendre des cours prochainement, je préfèrerais engager quelqu'un qui restera ici quelque temps.
Gretchen : Non, pour l'instant je ... je fais une pause. Et je ne sais pas jusqu'à quand.
Gail : Y'a t-il une raison à ça ?
Gretchen : C'est sans intérêt ou presque.
Dawson : Maman, tu veux ....Tu veux que je dresse les tables ?
Gail : Oui chéri, l'heure tourne. Et pour ce qui est de Gretchen, c'est vrai il faut que je prenne une décision, peux-tu commencer demain ?
Gretchen : Oui ! Demain, aujourd'hui, hier !
Gail : C'est super.
Lycée de Capeside - terrain de football. Mitch entraîne les joueurs de l'équipe de foot dont Jack.
Mitch : Ok, vous êtes prêts, les champions.
Les joueurs : On est prêt coach.
Mitch : (Il siffle, le jeu commence, et Jack rattrape le ballon, il re-siffle pour arrêter le jeu) Bien jouer Jack ! Vous soufflez cinq minutes. Ne buvez pas trop d'eau. Vous n'assurez plus après.
Jack : (rejoint Andie qui est sur le bord du terrain) Qu'est-ce qu'il se passe ?
Andie : Ah là, là, jamais tu ne vas le croire.
Jack : C'est une bonne ou une mauvaise nouvelle ?
Andie : Une bonne nouvelle ! Voilà, tu connais Mme Watson, la conseillère d'orientation ?
Jack : Ouais.
Andie : Figure toi qu'elle a téléphoné à Harvard pour moi !
Jack : Et alors ?
Andie : Et alors ? La femme à qui elle a parlé lui a dit texto que s'était en très bonne voix. Et qu'en plus elle se souvenait de ma disserte ! Ma disserte, alors qu'elle en a vu des centaines ! La mienne !!!
Jack : (qui ne partage pas la joie de sa soeur) C'est génial Andie.
Mitch : McPhee ! La pause est finie, on y retourne !
Jack : T'as entendu le coach ? (Il retourne sur le terrain)
Andie : D'accord.
Jack : Désolé.
Andie : Courage ! (le jeu reprend.)
Mitch : Passe la à Jack ! (Jack rattrape la balle en sautant, et en retombant il se plaint de son bras, tous le monde l'entoure.)
Lycée de Capeside - couloirs. Jack et Andie déambulent dans les couloirs, Jack porte une attelle pour son bras.
Jack : Ca va aller.
Andie : C'est vrai t'es sûr ? (elle lui rentre dedans) Oh ! Oh ! Pardon ! Je suis désolée !
Jack : C'est rien.
Jen : (approchant avec Dawson) Jack, Jack, dis donc ça à l'air plus grave que ce que tu m'as raconté.
Dawson : Je croyais que tu serais incapable de venir en cours.
Jack : Uhh, ça va. C'est rien du tout. Non, le pire c'est le bruit que ça a fait quand le médecin m'a remis l'épaule en place.
Andie : Oui, oui ! Un bruit atroce, Oh je vous jure ! Et la série Urgences ne vous prépare pas du tout à ce genre d'épreuve.
Type : (approchant avec deux autres types) McPhee ! Désolé pour ton épaule.
Jack : Oh. Je te remercie. (Les 3 types sont plantés devant Jack, Jen, Andie et Dawson)
Dawson : (après un silence) On peut t'aider pour autre chose ?
Type : On est plusieurs à se demander si ça marche toujours pour la fête ce soir ?
Jen : Quelle fête ?
Type : Oh, la gaffe. C'est une surprise, tu savais pas ?
Andie : Quoi qu'est-ce qui est une surprise ?
Type : La fête d'anniversaire.
Type 2 : (s'approchant) Salut Lindley, Hé bon anniversaire ! (Parlant aux autres gars) Grosse teuf ce soir.
Jen : Quoi ?!
Andie : Jen, tu m'avez pas dit que c'était ton anniversaire. Bon bein alors, bon Anniversaire Jen !
Jen : Non, non, y'a une erreur.
Jack : Bein oui, son anniversaire c'est en mai.
Dawson : Ce n'est pas ton anniversaire mais il y a pourtant quelques jeunes garçons qui comptent bien célébrer l'évènement. Tu ne veux pas savoir ce que ça cache ?
Jen : Si.
Auberge de famille des Potter - Bessie et Joey sont à l'extérieur devant la maison, elles prennent un café ou du thé.
Joey : Je peux te poser une question ? Qu'est-ce que ça signifie quand tu rêves que tes dents poussent à l'intérieur de ton crane et qu'aucun spécialiste sur terre n'est capable d'enrayer ce phénomène ?
Bessie : Ca veut dire que tu ne devrais pas passer tes nuits à te miner avec ces inscriptions à la fac. Tu iras dans une école prestigieuse. Il te donneront toutes les bourses que tu veux et tout ira super bien tu verras.
Joey : Oui c'est ce que je croyais moi aussi, jusqu'à hier.
Bessie : Qu'est-ce qui c'est passé hier ?
Joey : J'ai parlé à la nouvelle conseillère d'orientation.
Bessie : Et alors ?
Joey : Quatrième de la classe.
Bessie : Non attends, tu ... tu as fini quatrième de ta classe ! Joey ! C'est fabuleux ça !
Joey : Ouais, fabuleux mais ... Bessie, les écoles qui m'intéressent regardent les dossiers des élèves qui finissent quatrième avec beaucoup d'attention. Mais ceux qu'ils retiennent ils sont violonistes concertistes, ou ils ont reçu le prix Westinghouse de chimie, ou ils ont des références comme Andie. Mais, peut-être que je devrais pas m'accrocher. C'est vrai, j'ai pas envie de perdre des frais d'inscription dans cette affaire.
Bessie : Qu'est-ce que c'est que cette attitude défaitiste, arrête ça tout de suite, d'accord ! Qu'est-ce que Pacey en dit ?
Joey : Il se peut qu'il soit recalé, et toi tu voudrais que j'aille l'ennuyer, que je me plaigne d'être ni violoniste ni grande chimiste. Si je lui dis à quel point je suis angoissée c'est simple, il croira que je suis ... qu'une petite pleurnicheuse à peine sortie des jupes de sa mère, tu comprends ?
Bessie : Joey, en allant dans une de ces écoles, tu auras un maximum d'ouvertures, et ça tu en rêvais déjà à l'école primaire, c'est pas vrai ?
Joey : Si.
Bessie : Tes rêves sont ce qu'ils sont, accepte les. Tu n'as surtout pas à t'en excuser. Parle en à Pacey. Si ça se trouve vous avez les mêmes rêves tous le deux.
Lycée de Capeside - couloirs. Dru est à son casier et Jen est derrière lui.
Jen : Inacceptable.
Dru : Excuse-moi ?
Jen : Cette soi-disante fête pour mon anniversaire, c'est inacceptable.
Dru : Je vois que tu as été mise au courant.
Jen : J'ai pratiquement deviné toute seule. Depuis ce matin je n'arrête pas de recevoir les bons voeux de parfaits étrangers. Et ma classe de littérature anglaise m'a accueilli en chantant.
Dru : Ah, vraiment cool. (Un type arrive) Ha, Palmer ! Je compte sur ta présence ce soir.
Palmer : Ouais, ouais, j'y serai, t'inquiète.
Dru : Excellent. (À Jen) Tu te rends compte, hier tout ces gens je ne les connaissais pas du tout, et aujourd'hui grâce à cette fête, Dru et ces pecnots sont devenus des meilleurs potes, c'est dingue non ?
Jen : D'accord, mais le fait que se ne soit pas mon anniversaire, ça ne risque pas de faire capoter l'effet escompté ?
Dru : Ce soir je voudrais que se soit la célébration rétroactive de tes anniversaires passés. Rattraper les fêtes qu'on a manqué pendant qu'on était séparé, cette démarche a un but humanitaire. Il faut qu'on te sorte de ce blues que tu traînes depuis que ton amoureux fantôme t'a plaqué.
Jen : Ok. Bon alors que se soit clair, c'est moi qui l'ai plaqué.
Dru : C'est un détail.
Jen : Premièrement, le blues ne fait pas partie de ma personnalité.
Dru : Dur.
Jen : Deuxièmement, ce n'est pas mon anniversaire.
Dru : C'est encore un détail. Ecoute, je vais te dire un secret, chéri d'accord ? En fait c'est un truc dont l'ancienne Jen avait conscience elle, les gens sont des moutons. Ils leur faut une raison pour s'amuser. C'est là que j'interviens. Ce soir ils vont pouvoir faire la bringue en ton honneur.
Jen : Je vais te poser une question. Pourquoi selon toi je devrais assister à ta soirée ?
Dru : Jen, tu vas pas rater ta fête d'anniversaire.
Jen : Mais c'est pas mon anniversaire.
Dru : Je sais. Mais tout le monde croit que c'est ton anniversaire. Alors soit sympa joue le jeu. On fait une soirée en ton honneur, si tu ne viens pas, ils vont tout penser que tu n'es qu'une sale bêcheuse.
Jen : Arrête. Ca m'ennuierais qu'on dérange la faune aquatique en recherchant ton cadavre au fond de la rivière.
Dru : Hmm. C'est à huit heures. Tenue décontractée. Mais fait un effort Jen, repasse chez toi avant pour te faire une beauté, d'accord ? A tout à l'heure.
Rue de Capeside - Jack et Andie descendent la rue.
Andie : Tu sais Jack, la situation n'est pas si catastrophique que tu le crois. En fait cette histoire d'épaule déboîtée c'est peut-être une chance.
Jack : Ah, laisse-moi deviner. Ca me laissera plus de temps pour remplir mes dossiers ?
Andie : Gagné !
Jack : C'est ça.
Andie : Tu ne veux pas être à la traîne. Tu l'es déjà cela dit.
Jack : (il tient son épaule) Andie, j'ai hyper mal à l'épaule là. Alors oublie les serments deux secondes s'te plaît, attend que j'ai pris mes calmants.
Andie : D'accord.
Jack : T'es gentille.
Andie : Cela étant, tu pourrais tout à fait te dire que cette douloureuse épreuve est un sujet de composition écrite idéale, bein oui, tu crois pas ?
Jack : (sarcastiquement) Si. Le sujet idéal. D'ailleurs je vais m'y coller dès que je serais rentré à la maison. C'est fini la séance shopping ou on continu ?
Andie : Sois patient. Je dois aller à la librairie, faut que j'achète un cadeau pour Jen.
Jack : Tu sais que c'est pas son anniversaire.
Andie : Bein oui. Mais se serait quand même un peu cavalier d'arriver les mains vides.
Leery's Fresh Fish - Dawson est assis à une table seul à faire des devoirs. Gail arrive avec un plat et s'assoit à côté de son fils.
Dawson : Le steak frites de maman c'est fini, n'est-ce pas ?
Gail : Et oui jusqu'à la fin de tes jours tu mangeras de la cuisine gastronomique, pauvre chéri.
Dawson : (il regarde vers Gretchen qui travaille au bar) Au fait, elle se débrouille bien ?
Gail : Oui, elle est douée. Je voudrais seulement être sûre qu'elle prévoit de rester plusieurs mois. Non mais pourquoi une jeune femme si jolie et si intelligente qui pourrait poursuivre de brillantes études universitaires, choisit-elle subitement de travailler derrière un bar ?
Dawson : Parce qu'il se peut bien que la fac ne soit pas cette voie suprême que se plaise à décrire les parents. On y étudie des ouvrages ardus que personne ne lit jusqu'à la fin, mais à part ça la fac est peut-être qu'une sorte d'enclos amélioré pour les jeunes entre 18 et 22 ans, un aéroport par lequel on doit transiter pour arriver à destination. Une prison où on ne mange pas trop mal.
Gail : Dis-moi que ce n'est qu'une tactique d'adolescent pour faire marcher une mère inquiète.
Dawson : Et oui maman, beaucoup de gens ne vont à la fac que pour se créer de bons souvenirs et frayer avec le sexe opposé surtout.
Gail : Non pas que je m'en plaigne, mais comment se fait-il que mon fils soit le seul jeune de 17 ans dans tout le pays à trouver que c'est une mauvaise idée ?
Dawson : Non, je ne suis pas contre les études, mais c'est la notion d'études supérieurs qui est tout sauf appropriée je trouve. Les gens devraient appeler un chat un chat.
Gail : Oui par exemple ceux qui fuient devant leurs problèmes devraient admettre qu'ils sont en train de fuir devant leurs problèmes.
Dawson : Tu ne serait pas en train de parler d'une personne que je connais ?
Gail : Ecoute chéri, ton père et moi avons pu constater que les dossiers d'inscriptions qui sont arrivés par la poste provenaient d'établissements basés à au moins 1 000 kilomètres de Capeside.
Dawson : Exact. Tous les deux vous ne vous êtes jamais dit que le fameux cinéaste que je suis pouvait avoir enive d'aller étudier en Californie ?
Gail : Chéri, ça ne pose aucun problème, tu peux aller en Californie, au Nouveau Mexique ou en Alaska, si c'est réellement ce que tu souhaites. Seulement nous ne voulons pas que certains critères te poussent à prendre une décision lourde de conséquence.
Dawson : Quel critère ?
Gail : Ton désir de mettre tout le continent Nord américain entre toi et une certaine jeune femme que nous connaissons.
Auberge de famille des Potter. Chambre de Joey. Pacey et Joey sont sur le lit.
Joey : Si je te dis ce qui me tracasse tu me promet de ne pas rire de moi, de ne pas me traiter de folle ou d'insister pour que je prenne sur moi.
Pacey : Je crois que je peux me retenir oui.
Joey : Je viens d'apprendre que je suis quatrième. Au classement. Je suis quatrième.
Pacey : (rire) C'est ça ton problème ? C'est pas un problème ça. A la rigueur c'est une raison de renoncer aux études.
Joey : Pourquoi je t'en parle, je savais que t'en rirais.
Pacey : C'est bon, excuse-moi, c'est pas drôle. On réessaie, d'accord. Mais cette histoire de quatrième place tu la mets de côté, je suis sûr qu'au fond ce n'est pas vraiment ça qui t'embête.
Joey : C'est pas ça, t'as raison, toutes ces années je me suis dis que si je réussissais à l'école, se serait une ouverture pour moi, tu comprends ? Mais peut-être que j'étais un peu trop naïve. Peut-être que je me suis fixée des objectifs trop difficiles à atteindre. Et certain peuvent intégrer des écoles prestigieuses parce qu'ils ont des parents qui ont un ... Tu m'écoutes pas là.
Pacey : Oh, si, si, j'écoutais Joey. Y'en a plus d'un qui voudrait avoir ton problème, je t'assure. T'as devant toi un des avenirs les plus radieux de la surface de la planète et t'es assises à côté d'un garçon qui risque d'échouer dans une école de balayeur, alors ...
Joey : (se levant du lit) Mets tes chaussures, on sort.
Pacey : On sort ? On peux pas sortir.
Joey : Si.
Pacey : T'as vu, dès que la discussion prend une tournure émotionnelle, hop là, toi tu te carapates, question dans cette relation, qui est l'homme ?
Joey : C'est toi. Et en ta qualité d'homme, tu as le choix. Rester ici, et prouver que rien ne t'affectes. Ou, venir à cette fête d'anniversaire bidon.
Pacey : Mmm, ok, je vais chercher mes chaussures.
La Non-fête-d'anniversaire de Jen - La maison est pleine de monde. Jen et Dawson se baladent dans la maison.
Jen : (parlant de Dru qui sert des boissons) Oh, tu as vu notre hôte à l'air très affairé. Dans ces bons jours, il pourra se contenter de ruiner tes chances d'entrer à l'université de ton choix, de te faire croire qu'il est le roi de la saucisse à Chicago, de bousiller la voiture de ton père, mais quelque part tu auras du mal à lui en vouloir.
Dawson : Je peux te poser l'inévitable question ?
Jen : S'il a était mon petit ami ? Non. Etait-ce une question indiscrète ? Oui. Mais pour être franche, je ne sais pas ce qu'il a gardé en mémoire. On était pas franchement agint quand on se voyait. Je n'ai aucune envie de m'étendre sur le sujet.
La Non-fête-d'anniversaire de Jen - Pacey et Joey s'approche de la grande bassine de Punch où Dru fait le service.
Dru : Witter. Je vois qu'on a pas résisté à l'appel de la fête. Et tu as amené la beauté du diable.
Joey : Oui nous avons des vues sur ton âme. Enfin si t'en as une.
Pacey : Tu veux bien me servir un verre.
Dru : Voilà pour toi (Il tend un verre à Pacey). Et pour toi (Et puis à Joey).
Pacey : Oh, non, non, (Il lui prend sa boisson). Non jeune fille, surtout pas. C'est un fait établi Joséphine Potter ne tient pas l'alcool.
Joey : Autrement dit toi tu as droit au Punch et moins au jus d'orange ?
Pacey : Oui. Parce que comme tu l'as justement souligné, c'est moi l'homme. Et si je dois me coltiner tout les problèmes inhérent à ce statut autant que je me conduise comme un homme de temps en temps. Enfin ... Oui, pas sans avoir eu ta permission ... Ton accord préalable. Oui bien sûr, je ferais rien sans avoir eu ton accord.
Joey : C'est super.
Pacey : C'est super ?
Joey : Ouais. (Elle prend sa boisson) On est tous les deux des mecs ce soir. A la tienne.
La Non-fête-d'anniversaire de Jen - Jen rejoint Dru.
Jen : Dru.
Dru : Ah, l'invité d'honneur s'est enfin décidée à m'honorer de sa présence.
Jen : Inévitable. Je me pose des questions sur tes intentions. Ce n'est pas chez toi ici ?
Dru : Je suis outré. Je te reçois avec 65 de tes meilleurs amis dans ma maison et c'est de cette façon que tu me remercies ? Ah bein ça alors ! Tu viens m'accuser de quoi au juste, de mentir sur mon adresse, de m'approprier la résidence de quelqu'un d'autre, qu'est-ce que j'aurais à y gagner ?
Jen : Comme ça tu pourras tout nier en bloc. Je vois clair dans ton jeu, si tu organises une soirée à grands renforts d'alcool et de décibels chez toi tu risques de te faire prendre. Par contre si tu organises cette même soirée dans la maison d'été d'un parfait inconnu tu n'auras aucun lien avec la scène du crime et voilà.
Dru : Tu es folle, tout nier en bloc, dis donc. Elle est plutôt sophistiquée ta théorie.
Jen : Normal venant d'une fille sophistiquée.
Dru : Ouais.
Jen : Oh j'allais oublié le meilleur en plus. Le détail qui ferait passer cette histoire d'anniversaire de Jen Lindley durant de petites fêtes très amusantes en rendant entreprise machiavéliques proche du complot.
Dru : Oui développe ?
Jen : Si les flics arrivaient en pleine soirée et demandaient qui est le responsable de cette pagaille, tous ces types alcoolisées ne se rappelleraient que d'une chose, c'est l'anniversaire de Jen.
Dru : Selon toi c'est impossible que mes intentions soient pures. Tous ce que je voulais c'est que tu t'éclates ce soir.
Jen : Je ne dis pas que c'est absolument impossible, mais t'ayant pratiquée je dirais que c'est possible à 3 %.
Dru : C'est étrange. Tu sais ce que je pense de ta théorie. Il y a une partie qui est vraie. Tu as raison j'ai emprunté les lieux parce que ma maison n'impressionnerait personne dans cette ville ou du moins aucun d'entre vous. Et peut-être que ma maison n'en ai même pas une.
Jen : Oh, c'est quoi ça une énigme à résoudre ?
Dru : (des types l'appellent dans l'autre pièce) Les invités m'attendent. A tout à l'heure, reine de la soirée.
La Non-fête-d'anniversaire de Jen - Joey remplit à nouveau son verre de punch. Dawson s'approche.
Dawson : Quatrième ? Un peu dur à accepter on dirait.
Joey : Comment tu sais ça, Dawson ?
Dawson : Kenny Reiling a déjà lancé les paris avec ses potes.
Joey : C'est lamentable ce résultat, tu imagines ? 12 ans à faire passer l'école avant tout, j'ai carrément failli me retrouver avec un ulcère, je suis allée à la chasse à l'escargots, j'ai battis un pont en balsa pour récolter des points, et tout ça pourquoi finalement ? Quatrième !
Dawson : Je comprends ta réaction. Mais la course n'est pas terminée. C'est quoi ça ? Tu fêtes l'événement ?
Joey : Ouais. A l'avenir, youpi !!
Dawson : Joey, tout se déroule exactement comme tu l'as toujours souhaitée. Tu pourras aller où tu veux, tu as un dossier scolaire étonnant.
Joey : Oh non, Dawson. S'il te plaît, on peut pas discuter tranquillement ensemble sans mettre sur le tapis le sujet des études au bout d'une minute ? C'est impossible ? Et après qu'est-ce que se sera ? Tu vas me demander, où et comment je me vois dans cinq ans ?
Dawson : C'est pas la peine. Tu es toujours cette fille qui voulait devenir Anthropologue ou océanographe ?
Joey : Ouais. Dawson, tu sais combien ça gagne par mois un anthropologue confirmé ? Mais non, je te taquinais, c'est tellement facile de te faire réagir, j'en profite, enfin, s'était facile.
Dawson : Tu n'as dont jamais eu le désir de devenir quelqu'un, de réaliser de grandes choses dans ta vie ? Visiter de lointaines contrées, découvrir des civilisations perdues. Le jour où ça se précise tu me dis que peut-être tu serais aussi bien à végéter à Capeside.
Joey : Où es tu allé chercher ça ? Ne me fait pas dire ce que j'ai jamais dis.
Dawson : J'essaie de comprendre pourquoi une personne qui va bientôt récolter ce pourquoi elle a tant travaillé toute sa vie, cherche à se noyer dans une espèce de punch immonde.
Joey : Arrête ça tout de suite.
Dawson : D'accord. A ta santé. (Il part)
La Non-fête-d'anniversaire de Jen - Dru et d'autres gars s'installent à une table pour jouer au Poker, Pacey arrive.
Dru : Ca devient intéressant là. Poker. Des volontaires ? T'es partant Witter ? T'as le droit de jouer aux cartes ou il te faut la permission du boulet que tu traînes ?
Pacey : Justement ce boulet je serais drôlement content de le retrouver.
Dru : Je l'ai vu discuter avec Dawson. Ah, non attend ça me revient, elle est allée prendre l'air avec la reine de la soirée, raison de plus pour rester ici et te joindre à nous. Hein ? Qu'est-ce que t'en dis ? On part avec cinq cartes, tu viens ?
Pacey : Bah, si t'as envie de perdre. (Il s'assoit autour de la table avec eux)
Jardin devant la maison - Jen et Joey descendent une sorte de chemin et s'installent sous un petit abris de bois sur un ponton au-dessus de l'eau. Je précise que Joey est ivre.
Jen : Bon allez Joey, je pense qu'on est suffisamment loin là. Je t'écoute, qu'est-ce que tu voulais me dire ?
Joey : Ca ira ici ?
Jen : Oui, ça ira.
Joey : Bien. Parce que je .... je voudrais porter un toast. Je souhaite tous l'amour et le bonheur du monde à mon ami Jen Lindley dont c'est l'anniversaire.
Jen : Merci pour ce toast amical, Joey mais tu sais qu'en réalité ce n'est pas mon anniversaire ?
Joey : Oh ça fait rien. Tu sais qu'en réalité nous ne sommes pas amies (elles rient) Je plaisante. Je plaisante Jen. Je plaisante. Nous le sommes. Nous le sommes je crois. Nous le sommes tu crois ? C'est drôle j'arrive plus à me souvenir depuis quand nous sommes amies.
Jen : S'il te plaît Joey, s'il te plaît, évitons de revenir en arrière sinon après on va se rappeler qu'on est logiquement censé se haïr.
Joey : Je te déteste pas.
Jen : Je sais. (rire)
Joey : Je t'aime Jen. Je te jure.
Jen : (en riant) Non, non, Joey, tu aimes tous le monde ce soir. D'accord, maintenant écoute moi, est-ce que tu es en état de te concentrer un minimum pour répondre à une question ?
Joey : C'est à propos de notre avenir ?
Jen : Pas du tout. Non, ça concerne uniquement le présent.
Joey : J'écoute.
Jen : Est-ce que tu serais par hasard où habite Dru Valentine ?
Joey : Ding ding ding. J'ai la réponse à la question. Dru vit dans un Appartement au Yacht CLub avec sa mère.
Jen : Oui, d'accord ... Et son père tu sais où il est ?
Joey : Au nouveau Mexique, Taos. Je crois qu'il est parti avec une adepte du new-age genre hippie. Chouette, hein ? Il a plus donné de nouvelle.
La Non-fête-d'anniversaire de Jen - Jack et Andie sont assis sur un divan. Ils regardent le cadeau que Andie va offrir à Jen.
Jack : (il lit le titre du livre) ' Vous aussi, vous pouvez aller dans l'université de votre choix '. Oh je t'en prie dis-moi que c'est une blague entre Jen et toi.
Andie : Non ça n'a rien d'une blague. C'est un ouvrage indispensable.
Jack : C'est possible ouais, mais l'offrir comme cadeau d'anniversaire, bonjour le malaise, enfin j'sais pas moi je trouve ça nul.
Andie : Bon d'accord jack, c'est quoi ton problème ?
Jack : Mon problème c'est que ... les gens n'ont pas envie de passer chaque minute voir même chaque seconde de leur vie à penser à la fac. On est beaucoup à vouloir profiter des quelques mois qui nous restent à tirer ici.
Andie : Et moi non ?
Jack : Non, non, pas toi. Qu'est ce que tu fais depuis que tu as fini avec tes inscriptions, tu veux à tout prix t'occuper des miennes, Andie. Qu'il n'y ait pas de mal entendu, je suis ravi pour toi. Je me réjoui que tout se déroule selon tes plans, et que tu réussisses à tout contrôler. (il se lève) Mais je refuse que tu contrôles ma vie. Laisse Jen tranquille aussi, elle peut se débrouiller seule.
Andie : (elle est debout et le suit) Oh, tu veux peut-être que je reste à te regarder foncer dans la mauvaise direction, tu veux que je reste muette pendant que tu gâcheras ton avenir ?
Jack : Andie, ce n'est pas mon avenir qui me préoccupe en ce moment c'est le présent, il y a 24 heures, mon année de senior a perdu beaucoup de son charme. La seule chose qui comptait pour moi cette année, la seule bonne raison que j'avais de rester au bahut, s'était le football. J'ai même plus ça aujourd'hui. Alors s'il te plaît voudrais tu oublier l'avenir deux secondes, ce soir au moins.D'accord ?
Retour sur Jen et Joey qui sont toujours dehors. Andie les rejoint.
Andie : Ah bein vous êtes là les filles ! Je vous ai cherché partout !
Joey : Oui, sauf ici. Parce que si t'avais cherché ici, tu nous aurait trouvé. Parce que tu vois, Andie c'est ici qu'on est.
Jen : (chuchotant à Andie) Ne fais pas attention. (elle reparle normalement) Où est passé Jack ?
Andie : Il m'évite ce soir sympa. Vous me trouvez trop directive ?
(Jen et Joey répondent en même temps) Joey : Non. - Jen : Oui.
Andie : Oh génial un vrai vote de confiance.
Jen : Andie, on ne te juge pas.
Joey : Certain préfère qu'on verse la sauce sur la salade. Et d'autre préfère qu'on la verse à côté.
Andie : Ok. Ah, en fait, tout ce que je veux moi c'est que les gens que j'apprécient soient heureux, et ça m'ennuie quadn je les vois gacher leur potentiel.
Joey : Moi, j'ai un gros potentiel comme serveuse.
Jen : Je suis contente pour toi. Bon si on bougeait un peu ? D'accord, je dois aller faire des excuses à quelqu'un que j'ai agressé.
Andie : Allons-y.
Joey : Non, non, non. Restez là. Personnne ne quittera cette planque, avant d'avoir répondu à une question crucial. Où et comment vous voyez-vous exactement dans 5 ans ? Attention pas les clichés que vous avez servi à la conseillère d'orientation. J'attends.
Jen : Dans 5 ans, je pense que je passerai mes journées à rédiger un mémoire "les hommes sont-ils nécessaires ?". (elles rient)
Andie : Et moi je pense que je serai dans les relations publiques. Parce que forcer de consater, que je fais bonne figure dans la vie, pour faire bonne figure face au désastre.
Jen : Andie !
Andie : Bein si réfléchis. Je l'ai prouvé. (rires) Allez Joey à toi.
Joey : Uhh ... A vous de me le dire.
Jen : Très bien, c'est facile. Tu seras sans aucun doute diplomée d'une école hors de prix genre Yale ou Harvard, tu vivras à New-York où tu auras trouvé un travail dans une galerie branché de Soho et ton salaire annuel de départ sera inférieur au cous d'une année d'étude.
Joey : (rires) Et pourquoi New York ?
Jen : Parce que, c'est à New York que se perfectionnent les cyniques dans notre genre.
Joey : Je suis pas cynique.
Andie : (en riant) Oh, non attend, a qui tu feras croire que tu vois constamment la vie en rose, Joey. Bon, j'ai une idée les filles. On va passer un accord. Dans cinq ans, on organise une petite réunion et on vérifie si toutes ces prédictions ont été accomplies.
Jen : D'accord.
Joey : Ca roule.
Andie : Génial.
Jen : On y va ?
(Elles remontent toutes les trois vers la maison. Joey est entre Jen et Andie qui passent leur bras autour d'elle)
Joey : On y va ! Et minute les filles, comment on se souviendra de la date ? C'est pas vraiment l'anniversaire de Jen.
Jen : Je m'en souviendrai.
Joey : Tu me promets ?
La Non-fête-d'anniversaire de Jen - Jack et Dawson marchent et discutent.
Jack : Tu crois qu'on est les deux seules personnes à s'ennuyer dans cette soirée ?
Dawson : Difficile à dire autrement. Ou bien les autres s'amusent pour de bon, ou alors ils s'inspirent de scènes de films où tout le monde rigolent.
Jack : (rire) Oh ça se pourait. (Un type est apppuyé contre un mur fait de cannettes, et il fait tout tonmber. Du coup d'autres gars lui courent après)
Dawson : On intervient ?
Jack : (en riant) Non, c'est les arrières defensifs les plus lents qu'ils soient. Ils l'attraperont jamais.
Dawson : J'avais oublié que tu fréquentes ce style de personnes.
Jack : Ouais, je sais, c'est ça faire partie d'une équipe, c'est aussi rester sur la touche, parfois. C'est drôle, tu te convains qu'un truc transforme ta vie en enfer et le jour ou ce truc n'est plus là, ... ce truc te manque. (Ils voient Joey arriver) Mais tu connais ça, t'as déjà éprouvé ce genre de sensation.
Dawson : Oui.
La Non-fête-d'anniversaire de Jen - Dru, Pacey et les autres jouent au strip-poker, une fille commence à enlever les bretelles de son haut.
Dru : Excellent. Ca c'est une femme.
Joey : (Elle arrive, toujours avec un verre de punch à la main. Elle s'adresse à Pacey) Strip-pocker ! Je tourne le dos deux minutes et tu te lances dans une partie de strip-pocker ?
Pacey : À l'origine c'était juste un pocker pocker. Jusqu'à que je commence à le plumer et que la joyeuse tablée décident de changer les rêgles du jeu. Mais, j'ai fini là, ça y'est et on s'en va tu veux ?
Joey : Vas-y une autre fois. Elle va finir toute nue attend un peu.
Pacey : C'est qu'un jeu. Jusqu'à maintenant ils n'ont pas enlever autre chose que leurs chaussettes.
Joey : Donc on rigole en toute décence ?
Pacey : C'est ça, on se lache, mais juste un peu, il faut penser aux lignes de vertus.
Joey : (elle prend une chaise et s'asseoit dessus à l'envers, elle a donc le dossier devant elle) J'suis des votres.
Pacey : Tu veux répeter ?
Joey : T'as entendu. On peut savoir ce qu'une fille doit enlever pour être admise à cette table ?
Pacey : Bon ça va là, ça suffit Joey. Il est temps de rentrer, t'es un peu saoul je te signale, le coma itylique te guette et ce qui est sûre c'est que tu dérailles. On est d'accord Joey ? T'as fini ton cirque ? Leve-toi, allez on y va ! (il se lève de sa chaise et va la chercher)
Joey : Tu veux que je me lève ?
Pacey : Oui, j'aimerais que vous vous leviez très chère. (elle se lève brusquement)
Joey : Et pourquoi je devrais te suivre ?
Pacey : Parce que, sinon je serais obliger de me livrer à une manoeuvre très machiste. (Il la met sur son épaule et part).
Joey : Pacey, repose moi tout de suite, s'il te plaît !
(Tout le monde rit et les regarde. Dawson observe silencieusement de l'autre Côté de la pièce)
La Non-fête-d'anniversaire de Jen - la fête est finie, tout le monde est parti. Jen et Dru sont assis sur une table avec un gâteau à côté d'eux. Les bougies sont allumées sur Le gâteau.
Jen : J'aurais jamais cru que je te dirais ça un jour, mais merci pour la fête, enfin de compte se n'était pas si horrible.
Dru : Bein ... Merci à toi d'être venu. J'espère qu'il y a le nombre exact de bougies.
Jen : Ca ira. Logiquement je devrais faire un voeu ?
Dru : Le cadeau d'abord. (Il lui remet une petite boîte) Se serai du gachis si tu emmetais le voeux de recevoir ce que contient cette boîte.
Jen : Dru, je voulais te dire, je suis vraiment désolée, je suis au courant pour tes parents. Joey m'a raconté. Et je m'en veux d'avoir tout de suite supposé que rien n'avait changé depuis tout ce temps. C'était nul de ma part.
Dru : Je suis d'accord. Ouvre ton cadeau. N'attend pas plus longtemps. (elle prend la boîte)
Jen : Oui. Tu n'étais pas obligé.
Dru : Non j'étais pas du tout obligé, seulement j'en avais envie.
Jen : (Elle fait un grand sourire, mais quand elle voit ce que contient la boîte : deux pilules roses, son sourire tombe immédiatemmment) Qu'est-ce que c'est ?
Dru : Ah, ... tu sais bien.
Jen : De l'ectasy. Dru, je croyais avoir été plus que clair quand on en a parlé.
Dru : Mmm, tu as été clair. Trop clair. Au point que je me suis dis après ça que ton discours sonnait un petit peu faux.
Jen : Oh non, je suis vraiment trop naive. Tu es toujours le même.
Dru : Tu as changé toi ? A d'autres ! Tu as changé de style, peut-être. Mais, on ne peut pas changer ce qu'on est. En tout cas pas autant.
Jen : Si, les gens évoluent. On grandi. Et puis on devient plus responsable aussi. On se rend compte que mourir jeune et faire un beau cadavre n'est pas une fin en soit. Désolée, je ne veux pas de ton cadeau.
Dru : Bien. Mais comme tu es devenue un model de responsabilité, tu ne verras à mon avis aucun inconviènement majeur à ce que je le laisse ici. (Il le pose sur la table) Il y sera sur bonne garde. (Il laisse Jen seul)
Maison des Macphee - Jack est dans sa chambre quand Andie frappe à la porte. Elle entre.
Andie : Salut. Je voulais juste vérifié que tu étais bien rentré.
Jack : Oui, j'ai fait du stop avec mon bras droit. Le seul qui me reste.
Andie : Oh, je sais pas je pensais que Dawson t'aurai raccompagné. Non, Jack, non, j'en ai rien à faire. Il n'est pas question que je me mêle de tes affaires telles qu'elles soient.
Jack : Andie, tout ça c'est ta faute.
Andie : Je sais. Mais je suis venue m'excuser.
Jack : Ah bon ? Et comment tu t'y prend ? Fais voir.
Andie : Je suis désolée. Sincèrement. Pardon de ne pas avoir saisi l'importance que tu attaches au football et je m'excuse de t'avoir harcelée avec ces histoires d'universités.
Jack : Pas mal, ensuite ?
Andie : Quoi tu veux que je me transforme en carpette, c'est ça ?
Jack : Uhh ... Bein pour être tout à fait franc, oui.
Andie : Ahhhh, on dirait que tu es persuadée que je suis, j'sais pas comment dire, obsédée par ton avenir. Mais je te rassure, ça n'est pas le cas. Sans blague, j'ai aucune envie d'aller plus vite que la musique.
Jack : Non c'est vrai ? Pourtant à te voir on jurait le contraire.
Andie : Ecoute, dans moins d'un an, ma vie aura changé du tout au tout. C'est simple, elle sera radicalement différente. Je vivrai dans une autre ville, j'aurai de nouveaux amis. Ce sera une vraie révolution, tout va changer. Et quand l'incertitude pointe son nez, mmm... faut que j'ai quelque chose à gérer ça me destresse.
Jack : Tu ne me gereras pas, Andie. Et même si ça te déplaît laisse moi commettre mes propres erreurs à ma façon et quand ça me plaît. Et ça ne vaut pas que pour moi. Lache prise, arrête de vouloir contrôler l'incontrolable. Par exemple l'université où tu vas atterir. Ou celle où moi je vais atterir.
Andie : Tu as raison. Mais est-ce que tu te rends compte que l'année prochaine se sera la première fois qu'on ne sera pas dans la même école tous les deux ?
Jack : (rires) J'ai fait une année de maternelle sans toi.
Andie : Quoi ? Non ça s'est ce que papa et maman ont préféré te raconter. Qui pourrait croire un instant à cette version, non mais c'est un pur mensonge, quoi qu'il en soit, tout le monde sait que dans notre fratrie, et bein c'est moi oui c'est moi la plus responsable des deux, ça ne fait aucun doute, et la plus adulte aussi.
Jack : Ouais.
Auberge de famille des Potter - Nuit -Pacey a ramené joey chez elle. Il sort de la voiture et fait le tour pour lui ouvrir la porte.
Pacey : Terminus.
Joey : (ne sortant pas de la voiture) J'ai pas la force de marcher.
Pacey : Bon tout à l'heure j'ai du supporter tes cris et tes coups de pied. Mais maintenant, t'es d'accord pour que je te porte ? Non.
Joey : (sortant la tête de la voiture) Sais tu que les femmes ont le privilège de changer d'avis, Pacey.
Pacey : Oui, mais ce soir ma chérie tu es un homme, ne l'oublie pas ! Et les hommes ils marchent. allez debout, numéro 4, sors de là. Attention à ta tête. (Il l'aide à sortir de la voiture)
Joey : Je me sens pas très bien là.
Pacey : Tu veux que je te dise se sera dix fois plus terrible demain matin. Et tu seras toujours au même point en ce qui concerne ton inscription dans la super université de ton choix.
Joey : Pacey. J'ai beaucoup réfléchi ce soir.
Pacey : Reflection alcoolisée.
Joey : Peut-être, peut-être que ça n'a rien avoir avec ce que je veux. Peut-être qu'au fond j'ai envie de rester à Capeside. Oui, tu comprends, c'est beau ici, regarde, c'est vraiment magnifique ce coin et ... j'arriverais à ...
Pacey : A quoi ? Tu resterais à Capeside, tu serais serveuse toute ta vie ? Tu plaisantes. Je vais pas être sympa là excuse-moi. Mais franchement Joey ce soir, t'as brillé par ton manque de cohérence même avant d'avoir bu tout ce punch ...
Joey : (l'interrompant) Je veux pas te quitter, Pacey. Je veux rester ici et vivre près de toi.
Pacey : Bon si tu veux vivre près de moi, rester vegeter à Capeside c'est tout sauf une idée géniale, vu que je n'ai pas l'intention d'y rester. Moi je veux être là où tu seras.
Joey : (un sourire monte à son visage) C'est vrai ?
Pacey : Oui, c'est vrai. Dieu sait que tu ne méritais pas d'entendre ça pourtant.
Joey : Oh, je sais bien, mmm. C'est très nul de boire, c'est très très nul.
Pacey : Mmm je confirme. Non mais, soyons réalistes. Tu es promises à un brillant avenir académique, alors que ton petit ami traîne ses galoches dans le caniveau c'est un problème. Je devrais dire un énorme problème. Tu pensais vraiment que tu pourrais les résoudre celui-ci et les autres comme ça, et hop en une seule soirée, en ingurgitant toute cette quantité d'alcool ?
Joey : Non.
Pacey : Non. Parce que l'alcool n'a aucun effet sur les problèmes, ça se saurait, si ils étaient solubles dans le punch. L'idée d'être tombé amoureux d'une crétine me génerais beaucoup.
Joey : (souriant, et mettant ses bras autour de son cou) Alors t'es amoureux de moi, hein ?
Pacey : Là tout de suite, non. Pour l'instant tu n'es qu'une petite ivrogne que je dois aider à franchir cette porte sans réveiller les braves clients de l'auberge de sa soeur. Mais bon d'une manière disons plus général, oui.
Joey : Là je vais t'embrasser.
Pacey : Ah, mais je t'en prie. (Ils s'embrassent.) Mmm, mmm, mmm. Il n'est toujours pas question que je te porte.
Joey : (elle s'approche de son oreille) Pacey ?
Pacey : J'ai dit non. (Joey lui fait les yeux doux) et le coup du regard taquin ça ne fonctionnera pas. Te fatigues pas, si tu crois qu'il suffit de me ... (elle l'embrasse, pacey continue de parler mais il a du mal car joey est collé contre lui) Joey, pour qui tu me prends, un pigeon ? Si tu t'imagines que je vais craquer ? (Ils arrêtent de s'ambrasser mais ont leurs mentons collés) Joey jusqu'à la porte, c'est tout, jusqu'à la porte. Je ne plaisante pas ! Mon dos me fait mal depuis tout à l'heure. (Il la prend, et la porte jusqu'à la porte) Oh c'est pas vrai t'arrives toujours à tes fins.
Leery's Fresh Fish - Nuit - Dawson entre et trouve Gretchen.
Dawson : Oh, je suis désolé. C'était éclairé, j'ai cru que s'était ma mère.
Gretchen : Oh, c'est pas grave. Elle est rentrée plus tôt.
Dawson : Oh. Au fait, félicitations tu as eu le job.
Gretchen : Merci. C'est aussi grâce à toi. (Elle place un verre sur le Bar) Tiens.
Dawson : Si on remettait ça à un autre jour ?
Gretchen : Oh, on ne va rien boire. Mais, pour chaque pièce que je serais capable de lancer dans ce verre, tu devras me parler d'une chose qui te prend la tête.
Dawson : Tu as l'air bien informé sur moi ?
Gretchen : Premier essai ! (Elle la met dans le verre) Oh ! Elle est dedans, tu as vu ? Alors, qu'est-ce qui t'embêtes ?
Dawson : D'accord. Quand je dînais tout à l'heure, ma mère m'a soupsonné de vouloir aller en Californie de façon à m'éloigner de mes problèmes.
Gretchen : Et elle avait raison selon toi ? (Elle lance une autre pièce, qui tombe dans le verre) Et de deux.
Dawson : Je n'en sais rien. En même temps, depuis la rentrée j'ai vu pleins de choses qui pourrait me donner envie de fuir à l'autre bout de la terre.
Gretchen : Du style ? (Elle lance encore une autre pièce et la met dans le verre)
Dawson : Ne me demande pas de répondre à celle-ci.
Gretchen : Dis-moi, c'est nettement plus thérapeutique que l'alcool.
Dawson : J'ai pu constater combien elle l'aime. Je l'ai vu sur son visage. Je les ai vu se tenir la main, s'embrasser. Et ce soir, je les ai vus se disputer, non ce n'est pas nouveau, ça ne date pas d'hier, leurs prises de becs s'est depuis qu'ils sont tout petits.
Gretchen : Mais c'était différent ?
Dawson : Oui. C'était pire que de les voir s'embrasser, je crois.
Gretchen : Tu sais, Dawson, ça t'intéresseras peut-être si je te dis que j'ai suivi des cours de cinéma à l'université.
Dawson : Et que tu as perdu beaucoup de temps avec ça.
Gretchen : Non, c'était très intéressant. D'après un de nos profs quelle était la réplique la plus bidon de tout les films d'Hollywood ?
Dawson : Je t'écoute.
Gretchen : ' Il n'y a pas de meilleur endroit que chez soi '
Dawson : Le Magicien d'Oz.
Gretchen : Bravo. C'est habituellement ce que le public retient du film, mais ça n'a aucune résonnance avec le reste de l'histoire. Réfléchis, le chez soi de la petite Dorothy, qu'est-ce que c'est ? Ce n'est qu'une espèce de ferme crasseuse, où une méchante vieille femme essaye de tuer son chien. Et Oz c'est ...
Dawson : En technicolor.
Gretchen : Ce n'est pas non plus le paradis là-bas. Les arbres qui parlent, les singes qui volent, ou bien ...
Dawson : Les champs de fleurs ?
Gretchen : Oui. Mais en chemin on se fait des amis. De très bons amis. On dévelloppe des relations avec des gens dont on soupconnait à peine l'existence. Des hommes en fer blanc, des épuvantails, ...
Dawson : Et des lions.
Gretchen : Et des lions. Grâce à ces amitiés on découvre que celui ou celle qu'on veut être. On l'est déjà. Et c'est sympa.
Dawson : Si c'est aussi sympa que tu le dis, qu'est-ce que tu fais ici alors ?
Gretchen : Il est stipulé nulle part dans notre contrat que tu es autorisé à me poser des questions.
Dawson : Et si j'arrive à lancer une pièce au fond de ce verre ?
Gretchen : (moqueuse) Ca ne risque pas !
Dawson : Pourquoi ?
Gretchen : Tu peux essayer mais tu devras utiliser tes pieces (elle reprend ses pieces qu'elle a mises au fond du verre) J'ai travaillé dur aujourd'hui et je l'ai gagné cet argent..
Dawson : Oh non Gretchen, prete moi 25 cents s'il te plait !
Gretchen : Non !
Dawson : S'il te plait !
Gretchen : Non non et non ! Au revoir Dawson...
Un grand merci à Olivia et Alice pour ce script !