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#507 : Cette mort sur ordonnance

Titre en VO : "Text, Lies and Videotape" - Titre en VF : "Cette mort sur ordonnance"
¤ USA : diffusé le 21/11/01 - France : diffusé le 09/03/02
¤ Scénario : Karin Lewicki - Réalisation : Marita Grabiak


Dawson part pour Boston, car il doit voir une psychologue qui l'aidera à surmonter le décès de son père. Pacey, quant à lui, va devoir consoler Karen, qui se trouve être la maîtresse de Danny.

Joey mène des recherches concernant les textes qu'elle doit analyser avec le groupe de travail de Wilder, alors que son amie Audrey tente de se faire engager pour un tournage.

Pour terminer, Dawson se retrouve à Capeside, parlant avec sa mère devant un beau feu de cheminée.

Popularité


3.86 - 7 votes

Titre VO
Text, Lies and Videotape

Titre VF
Cette mort sur ordonnance

Vidéos

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Karen et Pacey parlent de Dany

Karen et Pacey parlent de Dany

  

Joey va rejoindre le groupe de travail

Joey va rejoindre le groupe de travail

  

Photos promo

Joey fait des recherches avec le Prof Wilder

Joey fait des recherches avec le Prof Wilder

Torres fait des excuses à Pacey

Torres fait des excuses à Pacey

Dawson et Gail vont voir le notaire

Dawson et Gail vont voir le notaire

Le cuisinier Witter essaie de comprendre Dany

Le cuisinier Witter essaie de comprendre Dany

Pacey cuisine et Karen est serveuse

Pacey cuisine et Karen est serveuse

Le docteur Weir, la psy de Dawson

Le docteur Weir, la psy de Dawson

Dawson parle au Dr Weir

Dawson parle au Dr Weir

Joey fait des recherches sur Rose

Joey fait des recherches sur Rose

Audrey écoute Joey

Audrey écoute Joey

Gail et Dawson pensent à Mitch

Gail et Dawson pensent à Mitch

Pacey se sent de trop

Pacey se sent de trop

Karen écoute Pacey qui a toujours de bon conseil

Karen écoute Pacey qui a toujours de bon conseil

Jen fait de la radio

Jen fait de la radio

Dawson écoute Jen à la radio, dans sa voiture

Dawson écoute Jen à la radio, dans sa voiture

Pacey et Karen dansent

Pacey et Karen dansent

Dawson parle de sa psy à Jen

Dawson parle de sa psy à Jen

Pacey regarde Karen partir

Pacey regarde Karen partir

Plus de détails

Jen accompagne Dawson à son rendez-vous chez la psychologue, tentant de le calmer, lui expliquant les raisons pour lesquelles ce traitement semble adapté. Il lui confie ses craintes.

Audrey débarque dans la chambre et annonce à Joey qu’elle veut décrocher le premier rôle dans « Ibiza, enfer ou paradis ».

Joey prépare son travail pour le projet « Rose Lazare ». Elle angoisse, craignant de ne pas être à la hauteur.

Au restaurant, l’équipe prépare l’anniversaire du restaurant. Pacey suit le petit jeu entre Karen et Danny qui cachent leur relation. Pacey fait une remarque au sujet de la femme de Danny, Emily, et voit ses soupçons confirmer par le malaise qui s’ensuit.

Dawson confie ses craintes à la psychologue. Elle essaie de lui expliquer qu’il ne peut pas gérer la situation.

Le groupe du projet « Rose Lazare » discute au sujet de lettres et ils essaient de trouver l’identité du destinataire. Joey ne sait pas que dire et donne l’impression d’être mal à l’aise.

Karen et Pacey discutent au restaurant, et Pacey lui annonce qu’il a comprit le secret de Karen et de Danny. Ils se disputent à ce sujet, car Pacey désapprouve cette relation.

Dawson et sa mère voient l’avocat chargé de la succession de Mitch.

Ils apprennent que Lily n’est pas citée sur le testament.

Joey discute avec M. Wilder et il l’aide à trouver une piste pour ses recherches. Il essaie de la guider, de l’aider.

Dawson cherche dans toute la maison un papier que son père aurait laissé, incluant Lily dans le testament. Gale lui annonce qu’elle l’a trouvé mais qu’il n’est pas signé.

Joey poursuit ses recherches sur l’identité du correspondant de Rose Lazare et rencontre Cassandra à la bibliothèque. Cette dernière lui dit qu’elle participe au projet pour côtoyer le professeur.

Karen se rend au port pour présenter des excuses à Pacey. Ils discutent un peu, et Karen lui explique comment leur relation a commencé.

Jen et Dawson boivent un café en parlant de la thérapie de Dawson. Il lui confie sa fureur pour l’histoire du testament. Jen a l’impression que Dawson en veut trop à son père.

Audrey montre la démo pour le rôle dans « Ibiza, paradis ou enfer » à Joey. Audrey parle d’elle. Joey, prise d’un soudain entrain, lui conseille de prendre cette démo pour son rôle.

Au restaurant, Danny et Karen flirtent lorsque la femme de Danny débarque. Karen prend mal la situation et se fâche avec Pacey.

Dawson est de nouveau chez la psychologue. Il avoue être en colère contre son père. Elle lui conseille de suivre sa voie, sans tenter de réaliser les rêves de son père.

Pacey voit Karen seule et l’invite à danser. Mais la présence de Danny et sa femme énerve Karen. Il essaie de la convaincre de les ignorer.

Joey partage son avis sur le sujet de Rose Lazare au reste du groupe. Tout le groupe adhère à son opinion et elle impressionne le groupe.

Joey est seule avec M. Wilder. Il lui conseille de rester ouverte à tout. Elle le remercie d’avoir pu participer au projet.

Dawson entend Jen à la radio et elle dédie un chanson à un vieil ami, Dawson. Il y a une scène entre les deux amis quelques années auparavant.

Joey annonce à Audrey que l’idée qu’elle a eue pour le projet lui a été donnée par la démo de Audrey. Cette dernière lui dit que Joey a impressionné le prof, alors que Joey dit n’y porter aucune importance.

Pacey se rend chez Karen pour lui remonter le moral. Elle lui dit vouloir quitter Danny, mais ce dernier laisse un message d’excuses sur son répondeur à ce moment-là. Pacey la laisse seule.

Dawson rentre à la maison. Gail lui explique que Dawson ne doit pas retourner à l’USC s’il n’en a pas envie. Elle le convainc que Mitch aurait fini par accepter la situation. Dawson dit à sa mère qu’il aimait son père et l’épisode se termine ainsi.


Résumé écrit par Emilie. Grand merci.

Boston

Jen : Tu as encore 15 minutes de sursis
Dawson : Oui. Ne te sens pas obligée de rester avec moi.

Dawson et Jen sont assis sur un banc en train de boire un café.

Jen rit : Tu ne vas pas te dégonfler cette fois-ci j'espère.
Dawson : Non, je ne vais pas me sauver comme un voleur. Il se pourrait que j'abandonne en cours de route, ceci-dit...
Jen : Tu verras, c'est pas si terrible.
Dawson : Une thérapie ?
Jen : Oui.
Dawson : Je vais discuter c'est ça. Entrer dans le bureau d'une inconnue, lui parler de mes angoisses et elle va...résoudre mes problèmes ?
Jen : Non, son rôle est de t'écouter. Vois-tu, ce cher Freud s'estimait heureux quand il arrivait à transformer le chagrin, la détresse obsessionnelle de l'un de ses patients en un banal mal de vivre.
Dawson : Ce serait déjà un moindre mal
Jen : En quelque sorte.
Dawson : Génial.
Jen : De toute façon, je n'adhère pas à toutes ces théories. Comme par exemple, désir de pénis, de tout ramener à sa libido.
Dawson : Rien de tel que l'université, on se croirait dans un film français.
Jen : C'est une expérience enrichissante, crois-moi. 90% des gens se sentiraient mieux dans leur peau s'ils s'allongeaient sur un divan et parlaient de leurs craintes.
Dawson : Tu t'es déjà allongée sur un divan ?
Jen : Une seule fois. Mais il était très inconfortable. Décor épeuré, austère, froid, ligne droite, quelques meubles...danois...Ecoute, avec un peu de chance, ta Rachel Weir est une adepte des ambiances feutrées. (ils regardent le bâtiment à côté d'eux et fixent une des fenêtres) Je suis sûre qu'elle est vieille, moche et chaleureuse.
Dawson : Tu trouve pas que c'est ridicule de parler de ses problèmes avec une inconnue ?
Jen : Pas plus ridicule de débiter des sornettes dans un micro.
Dawson : Je t'écoute toujours avec intention.
Jen : Toi et grand-mère.

Après un moment de silence.

Dawson : Merci pour ce que tu fais pour moi.
Jen : C'est normal.

Générique

Chambre de Joey

Joey est assise sur son lit alors qu'Audrey rentre dans la chambre.

Jeune homme : Alors, tu m'appelles ?
Audrey : D'accord, je t'adore, t'es le plus beau, t'es content.

Elle referme la porte au nez à ce jeune homme.

Jeune homme derrière la porte : Tu me téléphones, promis.
Audrey à Joey : Tu tapes dans l'oeil d'un gars qui ressemble à Tom Cruise et moi je suis vénérer par un boutonneux juste sortit de l'enfance, c'est injuste ! (elle lance sa veste sur son lit et s'asseye sur le lit de Joey)
Joey : Tu devrais être plus gentille avec George, il sera peut-être riche et célèbre un jour.
Audrey : Alors ça, j'en doute. C'est un chaud lapin ceci-dit. J'ai failli coucher avec lui pour qu'il me prête sa caméra.
Joey : T'en as besoin pourquoi ?
Audrey : Pour décrocher le premier rôle dans Ibiza : Enfer au Paradis.
Joey : Non ! Tu plaisantes ?
Audrey : Non. Tu vas terriblement me manquer Joey mais j'ai un faible pour les espagnoles. Il faut que je me présente sous mon meilleur angle. A ton avis, est-ce que je la joue vamp, mégère ou marie couche toi là
Joey : Eh bien, tu es un vrai caméléon alors sois aussi barge que d'habitude.
Audrey : Mmmh. C'est quoi toutes ces feuilles au faite ?
Joey : J'essaie de m'avancer un peu sur le projet Rose Lazare. Je bosse avec toute l'équipe ce soir.
Audrey : Quoi ? Et t'es pas prête ?
Joey : Non, j'ai pris des tonnes de notes mais il faudra ajouter des explications partout à n'en plus finir.
Audrey : Ahhh. Je parlais pas de boulot (elle se lève et se dirige vers l'armoire de Joey) mais de robe !
Joey : Sincèrement Audrey. Personne ne va remarquer ce que je porte.
Audrey : Est-ce que tu crois que Madonna serait Madonna si elle pensait comme toi ?
Joey : Te fatigue pas je te dis. Tu devrais voir à quoi ressemble les participants. Je me retrouve avec des 3ème année des terminales qui parlent d'auteurs que je ne connais même pas et qui parlent si vite que j'ai l'impression que leurs dents vont valsés sur la moquette. Ensuite, Wilder lance quelques...explications limpides qui me sont visiblement destinées. C'est clair, il me prend pour une gourde. Pourquoi il m'a demandé de participer à ce projet.
Audrey : Bon sang ! Parce que tu es sexy ! C'est un prof mais c'est aussi un mâle normalement constitué. Regarde-toi dans un miroir. A ta place, je serais flattée qu'un type aussi séduisant se mette à saliver en me voyant.
Joey : Au risque de t'étonner, je ne suis pas des études universitaires pour passer pour une bimbo écervelée.
Audrey : Tu préfère qu'on te serve ton cerveau dans une jarre ?
Joey : Je n'aurais plus à me préoccuper de ce que je porte.
Audrey sortant un habit : Tu vas enfiler ça.

Audrey la regarde conquise alors que Joey fronce les sourcils.

Restaurant

Pacey faisant la cuisine : Combien de personnes sont supposées venir à cet anniversaire ?
Danny : Pas loin de 300. Ils vont goûter des aumenières aux champignons sauvages et tu as approximativement 30 heures pour qu'elles soient parfaites.
Pacey : Ce sont tes amis ?
Danny : Amis...habitués, pâtissiers, critiques gastronomiques (Karen arrive à ce moment près d'eux) qui resteront nos amis aussi longtemps qui se lécheront les babines.
Karen : Rob vient de téléphoner.
Danny : Que me veut le beau et jeune Robert ?
Karen : Demain, il nous livre les asperges à la première heure.
Danny à l'attention de Pacey : Fais attention, ta sauce va caraméliser, recommence à zéro.
Karen : Il t'envoie aussi ses félicitations.
Danny : Je suis flatté. L'année dernière, à la même époque, je devais payer cash la plus petite livraison et il me refilait des laitues fatiguées.
Karen : Ouais. Tu dormais ici toutes les nuits pour réceptionner les marchandies.
Danny : Ouais. Je les regardais décharger les légumes et je renvoyais la moitié des cagots.

Pacey assiste à cet échange en les observant de temps à autre tout en continuant à faire son travail.

Karen : Rob te détestait.
Danny : C'est sûr. Ceci dit, j'ai eu droit à des légumes frais.

Pacey se retourne pour aller vers les plaques.

Pacey : Tu étais le second chef si je comprends bien ?
Danny : Ouais. Ils m'ont embauché quand leur cuisto à commencer à carburer un peu trop à la coke.
Pacey : T'as vraiment dormi ici ? (il se retourne pour lui faire face en souriant)
Karen : Ca arrivait souvent à l'époque.
Pacey leur faisant de nouveau dos : C'est ta petite femme qui devait être contente. Tiens, au faite, est-ce qu'Emily vient demain ?
Danny : Mmmh, non, elle est occupée.

Karen se sent mal à l'aise et elle baisse les yeux. Danny s'en va et Pacey se remet aux fourneaux. Il revient contre la table de travail du milieu et regarde Karen.

Boston - Bureau de la psychologue

Dawson assit sur le fauteuil sourit.

Rachel Weir souriante : Qu'est-ce qui vous amuse ?
Dawson : Rien, c'est...c'est une longue histoire.
Rachel Weir s'asseyant en face de lui : Nous avons 50 minutes.
Dawson : Mon amie, Jen et moi, on essayait de deviner à quoi vous pouviez ressembler. Et, j'adore...ce...truc...
Rachel Weir : D'accord, je l'avoue, elle est laide. J'avais des plantes en plastiques. Elles étaient horribles et elles mettaient les patients très mal à l'aise. Ils se méfient d'un psy qui ne sait pas faire pousser des plantes.
Dawson : Tiens donc.
Rachel Weir : Et vous vous attendiez à quoi d'autre ?
Dawson : Euh, je ne sais pas. Vous me surprenez.
Rachel Weir : Vous m'imaginiez obèse et vieille. Les cheveux gras et l'haleine pas très fraîche ?
Dawson rigolant : Vous voulez pas qu'on reprenne depuis le début ? Je me sens vraiment tout bête.
Rachel Weir : Détendez-vous, ça va aller.
Dawson : Euh, vous savez pourquoi je suis là ?
Rachel Weir : J'aimerais l'entendre de votre bouche, je vous écoute.
Dawson : Je panique, j'ai des sueurs froides.
Rachel Weir : Panique et angoisse ?
Dawson : Ouais. Mon père est mort. C'est ma façon de surmonter ce traumatisme.
Rachel Weir : Vous en êtes vraiment sûr ?
Dawson : Eh bien, à part ce deuil, la vie continue comme auparavant.
Rachel Weir : Rien n'a changé ?
Dawson : Je suis comme anésthésié.
Rachel Weir : Vous vous flattez c'est ça ?
Dawson : Ma vie a pris une drôle de tournure. Je me projetais dans l'avenir il y a 6 mois.
Rachel Weir : Et maintenant ?
Dawson : Rien. J'aide ma mère comme je peux, je crois.
Rachel Weir : Finit les études ?
Dawson : Pour l'instant. J'étais à l'USC.
Rachel Weir : Bonne école. Excellents profs.
Dawson : Ouais. J'envisage de reprendre bientôt les cours. Mais, il faut que je m'occupe de ma mère et aussi de ma petite soeur qui n'est déjà plus un bébé.
Rachel Weir : Mais le prochain semestre peut-être ?
Dawson : Ouais, je vais...je vais les appeler et remplir une fiche de réinscription.
Rachel Weir : Est-ce que c'est vraiment ce que vous voulez faire ?
Dawson : Je n'en sais rien, c'est bien ça mon problème. En fait, je suis comme une statue de sel, je reste calé entre passé et avenir mais la machine va se remettre en marche.
Rachel Weir : Que faites-vous de vos crises d'angoisse ? Et de votre maman qui a besoin de vous et de votre petite soeur ?
Dawson : Ouais, c'est vrai. D'accord. Je refuse de voir certaines réalités.
Rachel Weir : Oh, le cerveau fonctionne de manière mystérieuse.
Dawson : Je suppose que je me mens à moi-même ?
Rachel Weir enlevant ses lunettes : Dawson...Perdre une personne qu'on aime, c'est terrible surtout quand la morte vous frappe sans prévenir. Le cerveau refuse d'enregistrer une telle information. Si on se voile la face, si on essaye de rester stoïque, si on pense pouvoir s'en sortir sans aide, on craque un jour ou l'autre. N'essayez pas de vous convaincre que vous gérez la situation, c'est au-dessus de vos forces.

Dawson écoute attentivement les paroles de sa psyochologue en hochant la tête lentement.

Chez Wilder

Jeune femme : A mon humble avis, Rose avait une nette préférence pour les femmes. C'était sans doute une homosexuelle refoulée. (Joey est assise à côté de cette jeune fille alors que le Professeur Wilder est debout en train d'écouter) C'est pour ça que le mari n'a jamais montré ses lettres de son vivant, c'est évident.
Jeune homme : Et cela expliquera toutes les références à Sappho.
Wilder : Alan, vos conclusions sont un peu attives. Une adolescente peut apprécier la prose de la lesbienne la plus célèbre de la méditérannée sans vouloir nécessairement coucher avec des filles de son âge. (Joey sourit à cette remarque).
Jeune femme : Rose s'envoyait en l'air avec des filles, elle était portée sur la chose comme Edna St Vincent Millay...et Anaïs Nin.
Wilder : Je vous en supplie Cassandra, laissez tomber l'aspect sexe, d'accord ? Joey ? Voulez-vous nous faire partager votre analyse ? En quoi ces lettres sont-elles différentes de la centaine d'écrits que nous avons épluchés ?
Joey : Euh...euh...Tout d'abord, je les trouve très intéressantes.
Wilder : Ouais.
Joey : La question que je vais posé est sans doute stupide mais...qui est I.V. ?
Wilder : Votre question est tout sauf stupide. En fait, c'est la vraie question. I.V., la personne à qui s'adresse ces lettres pourrait être n'importe qui.
Cassandra : Elle ne donne jamais de nom ?
Wilder : Non, pas de noms, pas de prénoms.
Alan : Il n'y a jamais d'enveloppe ?
Wilder : Elle a dû les détruire en pensant que les lettres étaient à l'intérieur ou elles sont peut-être dans une boîte à chapeau sous un canapé dans le New Jersey.
Alan : Ah ah
Cassandra : Donc, en résumé, aucun d'entre nous ne sait à qui ses lettres étaient destinées au fond ?
Wilder : Non. Mystère. (il s'asseye sur l'accoudoir à côté de Joey) Mais ses lettres nous font découvrire une facette cachée de sa personnalité. Pour la première fois, Rose parle de ses faiblesses et aussi de ses états d'âme. Cette femme doute, se pose des questions existentielles et n'a pas peur de paraître ridicule en mettant son coeur à nu. De toute évidence, cette correspondance était adressée à une personne à qui elle tenait particulièrement.
Cassandra : Le ou la mystérieuse inconnue. Cool. C'est aussi similaire qu'un essai de Fisher, n'est-ce pas Joey ?
Joey : J'aimerais abonder dans ton sens mais j'ignore qui est ce Monsieur. (Les autres sourient alors qu'elle se sent très mal à l'aise)
Wilder : D'accord. Ce sera tout pour aujourd'hui. Euh, alors, pour la prochaine fois, faites des recherches. Essayez de savoir qui est cette mystérieuse personne et je veux pleins pleins de propositions. Et d'ici là...

Les autres se mettent à discuter alors que Joey se passe la main sur le front.

Restaurant

Karen est accoudée au bar alors que Pacey travaille.

Karen : Alors, tu viendras avec une copine mercredi ?
Pacey : Non.
Karen : Je te voyais souvent avec une blonde très jolie, c'était quoi son nom ? Melissa ?
Pacey : Melanie.
Karen : Exact.
Pacey : Elle étudie le droit, elle a pas beaucoup de temps libre.
Karen : Comme c'est dommage. Une étudiante en droit. Oh, c'est vrai, ça peut toujours servir. Bon, écoute, je vais te présenter une de mes copines.
Pacey : Non.
Karen : Pourquoi pas. J'ai des copines canons.
Pacey : J'ai dit non, d'accord.
Karen : Eh, qu'est-il arrivé à Pacey, le type toujours prévenant avec les femmes.
Pacey : Eh bien, il en a un peu ras le bol ces temps-ci.
Karen : Ah bon, pourquoi ?
Pacey : Je pense pas que ça t'intéresse.
Karen : Mais, c'est à moi d'en juger.
Pacey : D'accord. Tu sais ton petit-copain que tu me parles depuis des mois, je suppose qu'il va t'accompagner demain soir ?
Karen mal à l'aise : Non, non, je crois pas non.
Pacey : T'es raide dingue de ce bonhomme et il vient jamais te chercher, je trouve ça plutôt bizarre.
Karen : Eh ben, je te l'ai déjà dit, il a un emploi du temps très chargé.
Pacey : Mmh. Les rares fois où il est disponible, est-ce qu'il s'occupe bien de toi ? Il t'a déjà emmené à Boston Harbor sur un gigantesque voilier ?
Karen : Bon, il t'a tout raconté c'est ça ?
Pacey : Non, il ne m'a rien dit. C'est mon bateau. Karen, ça fait des mois que tu me parles de ton copain courant d'air et moi, je suis assez stupide pour éprouver de la compassion pour toi.
Karen : J'ai jamais demandé ta compassion.
Pacey : C'est vrai, tu m'as jamais rien demandé. Crois-moi, j'essaye de rester neutre.
Karen : Tu cherches à rejeter ton sentiment de culpabilité sur moi mais tu connais rien de ma vie Pacey.
Pacey : Je sais une seule chose. Cette relation ne peut t'apporter que chagrin, peine et larmes. Je sais aussi que j'ai dû regarder sa femme dans les yeux et lui mentir à cause de toi. Tu peux me croire, c'était pas très agréable.
Karen : Oui, mais vois-tu, dans la vie de tous les jours, les gens sont parfois amenés à faire des choses pas très très agréables et accepter des situations qui sont loin d'être parfaites. Ils doivent faire des compromis mais hélas, la plupart des gens sont beaucoup trop immature pour comprendre ça. Conclusion, qu'ils se mêlent de ce qui les regardent.

Capeside

Gail : Alors, cette première séance (elle marche dans le jardin avec Dawson devant chez eux) Ca s'est bien passé ?
Dawson : Très bien.
Gail : Elle t'a conseillé de repartir à Los Angeles ?
Dawson : Pas vraiment.
Gail : Une chose est sûre Dawson, tôt ou tard, il faudra que la vie reprenne un cours normal.
Dawson : C'est quoi, la normalité ?

Gail met sa tête sur l'épaule de son fils alors qu'une voiture approche.

Gail : Voilà Monsieur Brenzy. Allons-y.

Sous le porche de chez Dawson

M. Brenzy : Il reste la question du legue à régler. Comme vous le savez, ce legue met à disposition l'argent nécessaire pour vos frais de santé, d'éducation et vos diverses dépenses. (Dawson et Gail se trouve en face de lui) Vous et Dawson en êtes les deux bénéficiaires.
Dawson : Et Lily ?
M. Brenzy : A ma connaissance, Mitch n'a pas rédigé de quolicile incluant Lily dans le legue donc, d'un point de vue juridique, elle ne peut disposer de cet argent.
Gail : Quoi ?
M. Brenzy : Mais il n'y a pas lieu de s'inquiéter pour l'instant, il y a des moyens pour contourner la difficulté, des moyens parfaitement légaux.
Dawson : Mais ce n'est pas l'idéal.
M. Brenzy : Non. Un conseil, fouillez la maison, on ne sait jamais. Mitch a peut-être rédigé un brouillon. Vous tomberez peut-être sur une enveloppe, une fiche, un dossier.
Gail : Bien, c'est ce que nous allons faire et merci encore.
M. Brenzy : Je vous en prie. Bonne chance (il sert la main à Dawson tout en se levant. Gail et Dawson en font de même)

Il s'en va et Gail regarde son fils pour lui faire un petit sourire.

Boston - Université

Wilder : J'ai cru comprendre que la prose de Rose Lazard avait sur vous des effets suporifiques Joey. (il marche aux côtés de Joey)
Joey : Je n'irais pas jusque là.
Wilder : Mais, vous sousentendez que certaines de ses lettres sont inintéressantes ?
Joey : Eh bien le style, dans la plupart des cas, est compassé froid et formel. C'est comme si elle écrivait pour être notée et appréciée.
Wilder : Vous pensez qu'on n'est pas à l'aise avec des gens qui vous notent ?
Joey : Non et je trouve ça normal.
Wilder : Très bon point. (ils s'arrêtent pour se faire face) Les lettres qui vous touche n'étaient pas destinées à un professeur ou un mentor selon vous ? Je vous rappelle qu'elle était très jeune quand elle les a écrites. Elle devait avoir 18 ans.
Joey : Je n'en sais rien. Je crois qu'elle écrivait à une amie.
Wilder : Intéressant. Donc, vous n'adhérez pas à la liaison torride avec une fille ?(ils s'asseyent sur un rebord)
Joey : J'en doutes. S'il s'agissait de lettres d'amour, je crois qu'elle serait plus...
Wilder : Plus passionnée ? Plus explicite ? Rose Lazard a vécu au début du siècle, ne l'oubliez pas.
Joey : Non, c'est pas ce que je voulais dire. Les lettres d'amour sont en général, beaucoup moins sincères.
Wilder : Il y a un paradoxe dans ce que vous me dites.
Joey : Je les ai toutes lues hier soir. Rose Lazard met son coeur à nu dans ces lettres et les gens ne se découvrent pas autant quand c'est une histoire de sexe. Ils peuvent être ami, d'accord, bons amis mais dès l'instant où il y a une attirance sexuelle, les rapports deviennent plus troubles. La séduction exclu l'honnêteté.
Wilder : Vous croyez qu'on ne peut pas en même temps être amis et amants ?
Joey : Si, je le crois, j'espère de tout mon coeur mais...pas à 18 ans.
Wilder : Bon alors, essayez de savoir qui était l'ami de Rose.
Joey : Je veux bien mais...Je vais être franche, j'ai nettement moins d'expérience que les autres. Je ne sais pas par où commencer.
Wilder : Réfléchissez. Il y a un lieu magique où s'épanouissent les amitiés les plus durables. Et ne me dites pas le lycée.
Joey : L'université.
Wilder : C'est exact. Et quelle prestigieuse faculté de l'être et de science humaine Rose Lazard a t'elle fréquentée elle aussi ?
Joey la main sur le front : Celle-ci ?
Wilder : On peut supposer que ses amies ont...
Joey : fait les mêmes études qu'elle. Pourquoi est-ce que vous m'aidez ?
Wilder : J'ai toujours eu un faible pour les outsiders.

Joey sourit.

Capeside - Chez Dawson

Dawon fouille dans le bureau de son père pour trouver un document. Il se met ensuite à chercher dans la bibliothèque. Gail arrive au salon.

Gail : Chéri ?
Dawson : Il est peut-être au restaurant, rangé dans un tiroir de son bureau.
Gail : Tu cherches encore ce papier ?
Dawson : Je ne peux pas m'en empêcher.
Gail : Mais tu as entendu M. Brenzy, ça n'a aucune importance. Nous trouverons bien une solution. Tout va s'arranger.
Dawson : Oui, mais ce serait mieux si on le trouvait. Il doit bien être à quelque part.
Gail : Arrête, je t'en supplie.
Dawson : Pourquoi ?
Gail : Parce que tu me fais peur.
Dawson regarde sa mère : Tu l'as retrouvé ?
Gail : Page 63, il l'avait glissé dans un livre de Stephen King.
Dawson : Il ne l'a pas signé ?
Gail : Non, il a dû oublier. Ca n'a rien de surprenant. Il avait d'énormes qualités mais il ne se...préoccupait pas des détails.

Boston - Université

Joey est à la bibliothèque à la recherche d'un livre quand elle voit Cassandra. Elle s'approche d'elle.

Joey : Salut.
Cassandra relevant les yeux de son livre : Oh salut.
Joey : Je peux (elle lui montre la chaise en face d'elle)
Cassandra : Bien sûr
Joey : Merci.
Cassandra : Ne me dis pas que c'est ça que tu cherches ? (elle relève son livre pour que Joey puisse voir la couverture)
Joey : Si.
Cassandra : Alors, quelle est ta théorie ?
Joey : Elle a partagé une chambre avec Shirley Brown et elles ont attrapé la varicelle.
Cassandra : Ca ne créé pas forcément des liens. Rose parle de Shirley dans ses lettres à Lola Murray. Elle la traite de petite bourgeoise et d'esprit étriqué. Tu confierais tes états d'âmes à un esprit mesquin toi ?
Joey : Non, j'en doute.
Cassandra : Les amitiés universitaires, c'est une option à développer. On y a pensé toutes les deux. J'arrive pas à y croire. De toute façon, ce projet est un prétexte pour être près du professeur Wilder. (elle rit) Tu veux le cahier de classe ? Tu en as besoin je suppose.
Joey : Merci.

Elle lui donne le livre et Joey le prend. 

Port

Pacey marche sur le ponton.

Karen : Eh. Witter.
Pacey : Torres.
Karen : J'ai été injuste, méchante et je suis venue te faire des excuses.
Pacey : T'as été méchante ?
Karen : J'ai dit des choses affreuses.
Pacey : C'est rien, j'ai été dur avec toi moi aussi. J'ai pas été spécialement gentil.
Karen : Non, mais...nous t'avons mis dans l'embarras Pacey et je dois dire que ce n'est pas très correct. Quand tu m'as dit ce que tu avais sur le coeur, j'étais sur la défensive. J'ai explosé et je me suis irigé en juge...C'est bizarre, je te connais pas tellement finalement.
Pacey : (il lui propose de s'asseoir) Moi non plus je te connais pas tellement.
Karen : Moi ? Je suis banale tu sais. Je suis pas très intéressante.
Pacey : S'il te plaît, arrête tu veux.
Karen : Tu me fais penser à lui.
Pacey : Je te rappelle un type qui trompe sa femme ?
Karen : Je t'en prie. Quand on s'est connu, Emily l'avait plaqué. Y avait des tensions dans leur couple. Elle estimait qu'il passait beaucoup trop de temps au restaurant et elle avait raison. Sans lui, ils auraient mis la clé sous la porte en moins de 6 mois et ça, elle l'a pas compris. Danny est un artiste et il est pétri d'idéaliste. Il est perfectionniste, enthousiaste, c'est un travailleur acharné. D'ailleurs, tu lui ressembles.
Pacey : On est pas obligé de rester sur le quai. On monte à bord ?
Karen : Non merci, c'est gentil. Je suis venue pour m'excuser. Voilà, c'est chose faite. Je vais rentrer chez moi. (elle se lève alors que Pacey reste assis)
Pacey : T'es sûr ?
Karen : Ouais.
Pacey : D'accord. Ben, bonne nuit Karen.
Karen : Bonne nuit Pacey.

Elle sourit, lui aussi et il la regarde s'en aller en ayant les bras croisé sur la poitrine.

Maison de Grand-mère

Dans la cuisine, Jen se sert un café et regarde Dawson.

Jen : Alors, elle est chouette ?
Dawson le regard plongé dans sa tasse : Ouais. Ouais, très chouette, (Jen s'asseye à côté de lui) vraiment. Elle veut me voir 3x par semaine.
Jen : Génial.
Dawson : Quoi, je ne vais pas bien et c'est génial ?
Jen : Oui parce que ça veut dire qu'avec un peu de chance, on se verra plus souvent.

Dawson rit légérement et regarde de nouveau sa tasse.

Jen : Qu'est-ce qu'il y a ?
Dawson : Eh bien, nous venons d'apprendre que mon père n'a pas mentionné Lily sur son testament.
Jen : Et comment a réagit ta mère ?
Dawson : Ma mère est du même avis que l'avocat qui estime que c'est un détail qu'on peut aisément régler.
Jen : Bien. C'est probablement le cas.
Dawson : Non Jen, je ne crois pas. (il boit une gorgée de son thé).
Jen : J'ai l'impression que tu dramatises. Tu devrais prendre du recul.
Dawson : Explique.
Jen : Peut-être que ta mère a raison. Cette histoire de testament est secondaire. C'est probablement...c'est probablement rien à un petit détail auquel tu t'attaches. Un petit détail insignifiant destiné à brouiller les pistes et à détourner ton attention du vrai problème.
Dawson : Et qui est ?
Jen : Un oubli, c'est pas la fin du monde.
Dawson : Je n'ai jamais dit qu'il était parfait.
Jen : Je sais mais il me semble...que tu lui en veux beaucoup trop.
Dawson : Pas du tout. Et puis...qu'est-ce que ça changerait ?
Jen : Je pense que ça te soulagerait de le reconnaître. Ca te libérerait d'un poids et c'est là le but d'une thérapie.

Chambre de Joey et Audrey

Une vidéo est projetée sur la petite télé de la chambre.

Audrey : C'est George qui m'a filmée. Je suis pas mal hein ? J'assure en guide touristique. Mais je suis plus mignonne que sur la démo où je fais semblant d'étudier (Joey est assise sur son lit et fait un signe affirmatif de la tête) tu trouves pas ?
Joey : Tu es renversante. Excuse-moi Audrey mais faut que je file là.
Audrey : Attends. Une dernière version et je te libère.

Audrey rembobine et elle en vient à la scène qu'elle voulait. Elle s'asseye à côté de Joey alors qu'on la voit en premier plan à la télé.

Audrey à la télévision : Un cadeau d'anniversaire un peu tape à l'oeil. A 14ans, une fille ne sait pas forcément se débrouiller comme une adulte. Mais, il faut que je lui pardonne, j'en suis consciente. C'est vital. Oublier, pardonner ce qu'elle m'a fait subir si je veux m'ouvrir aux autres. (Joey regarde la scène en ayant les sourcils froncés) J'ai peur de lui ressembler par certains côtés. C'est dingue, j'ai vraiment l'impression qu'elle a déteint sur mois, c'est terrifiant. C'est vrai, je suis comme ma mère, je suis névrosée, excessive, autoritaire et je fais peur aux gens et j'ai très peu d'amis. Mais, je ne pense pas que je puisse changer. (Joey regarde toujours attentivement la vidéo) Même si je ne m'aime pas beaucoup. Je sais au moins qui je suis et si j'essayais de changer...le résultat serait peut-être pire.

Joey se lève d'un coup alors qu'Audrey est surprise.

Audrey : Quoi, qu'est-ce qui cloche ?
Joey ramassant ses affaires sur son lit et souriant : Rien, tu es fantastique. Emouvante, vraie et tout et tout. C'est la bonne.
Audrey n'y comprenant rien : C'est un monologue devant un objectif.
Joey commençant à partir : Exactement. (elle se retourne pour voir Audrey)
Audrey : Mais j'ai l'air paumée et vulnérable.
Joey : Non, tu es toi. Tu es sincère, tu ne fais pas de cinéma, tu n'as pas peur d'avoir l'air stupide, c'est la vraie Audrey. Ah au fait, j'ai rencontré Madame ta mère et elle n'a pas du tout déteint sur toi.

Elle se retourne et ouvre la porte pour partir.

Joey : Bye
Audrey souriante : Bye

Restaurant

C'est le jour de la soirée. Tout le monde prépare la salle pour l'événement. Une femme entre dans les cuisines où l'on voit Danny.

Danny : Désolé, tu ne pourras pas quitter tes fourneaux. J'ai l'impression d'être la méchante belle-mère qui t'empêche d'aller au bal.
Pacey : La princesse qui sommeille en moi s'en remettra.

Karen arrive à ce même moment dans les cuisines vêtues d'une jolie robe assez courte. Danny la regarde, émerveillé.

Danny : Wahou...

il s'approche d'elle tandis que Pacey la regarde tout en continuant à travailler.

Danny : Tu es sublimissime, j'ai bien fait de t'embaucher. (Pacey continue de les regarder alors qu'ils entament une danse) Tu danses le tango, prête pour un petit tour de piste.

Elle rit et il commence à rire aussi mais une femme arrive juste près d'eux.

Pacey : Eh, Emily !

Danny et Karen se détachent aussitôt l'un de l'autre, gênés.

Emily : Salut Pacey, ne brûlez pas vos crêpes.
Pacey : Je vais essayer. Y en a qui font les fous pendant que je travaille.
Danny : Quelle surprise, je croyais que tu ne viendrais pas (il la prend dans ses bras pour la saluer alors que Karen regarde la scène).
Emily : Moi non plus. C'est dur de fêter le succès du restaurant qui a mis en péril notre mariage. (Pacey s'avance vers eux).
Pacey : C'est bien que vous soyez venue.
Emily à l'attention de son mari : Danse avec moi.
Danny : Oui chef !

Ils partent danser alors que Karen et Pacey les regardent.

Pacey : Ca va ?
Karen : Oui, tout va bien dans le meilleur des mondes. Je parie que c'est toi qui l'a fait venir.
Pacey : C'est faux et tu le sais très bien.
Karen : Ben voyons. (elle les regarde danser et se dire des gentillesses)
Pacey : Ouvre les yeux. Il faudra toujours que tu le partage avec elle. C'est l'ami qui te parle d'accord.
Karen : Tu crois que j'ai besoin de ton amitié ?
Pacey : Oui. Si t'avais de vrais amis, je pense qu'ils t'auraient déjà prévenus que ça finirait mal pour toi, pour lui, pour sa femme. Ils t'auraient dit qu'une liaison...
Karen : Ils m'auraient dit quoi ? Qu'un homme marié ne quitte pas sa femme pour une petite serveuse avec qui il s'envoie en l'air ? Merci pour le scoop.

Elle s'en va énervée alors que Pacey rejoint les cuisines.

Bureau de la psychologue

Dawson est assit sur le canapé.

Dawson : Ce que j'ai trouvé le plus étrange, c'est que ma mère a très bien pris la chose. C'est comme si elle s'attendait à cet oubli de sa part. Ca m'a rendu fou de rage.
Rachel Weir : Vous reconnaissez que vous êtes fou de rage ?
Dawson : Oui. Je l'ai été.
Rachel Weir : A cause de votre mère ou parce qu'il n'a pas signé le codicide ?
Dawson : C'est bête mais c'est à mon père que j'en veux.
Rachel Weir : Saine réaction. Lui aussi était en colère contre vous. C'était un père autoritaire. C'est lui qui a acheté ce billet d'avion, non ?
Dawson : Ouais. Je ne l'ai pas accepté.
Rachel Weir : Et vous aviez sans doute vos raisons.
Dawson : Il avait peut-être de bonnes raisons pour vouloir me voir reprendre les cours.
Rachel Weir : Oui, c'est évident. Et il avait peut-être tort. Si nous pouvions lui poser la question, nous découvrerions probablement que votre père se projetait en vous. Il faisait preuve d'égoïsme. Il voulait réaliser ses propres rêves à travers vous. Il placait tous ses espoirs en vous et ce n'est pas parce qu'il vous a quitté qu'il a obligatoirement remporté la partie.
Dawson : Quand je me souviens...de cette soirée...j'étais...comment dire...j'étais furieux.
Rachel Weir : Vous avez le droit. C'est une réaction normale.
Dawson : Et maintenant, je fais quoi ?
Rachel Weir : Vous allez vivre comme tous les garçons de votre âge et décider de ce que vous voulez faire de votre vie.
Dawson : Mais si je ne sais pas quoi faire ?
Rachel Weir : Ce n'est pas dramatique. Mais...à mon avis...vous savez ce que vous voulez.

Dawson reste pensif après cette révélation.

Restaurant

Pacey sort des cuisines en chemise-cravate et regarde les gens danser. Il aperçoit Danny et Emily qui dansent toujours ensemble. Il regarde de côté et voit Karen assise toute seule et dans ses pensées. Il s'approche alors d'elle.

Pacey : Salut Karen.
Karen : Salut Pacey. Qu'est-ce que tu veux ?
Pacey : Ben, quand je me suis emporté tout à l'heure, j'ai oublié de te dire une chose. Tu es très belle ce soir.
Karen flattée : T'as jamais envie d'être quelqu'un d'autre ?
Pacey : Si, Harrison Ford ou George Clooney.
Karen : Non, pas forcément quelqu'un de célèbre. J'aimerais être parfois une femme totalement différente de celle que je suis en réalité. Surtout ce soir.
Pacey : Bien. Bonsoir, je m'appelle Scott (il lui tend la main). Et vous êtes ?
Karen souriant : Hum, Marie. Ravie de vous connaître.
Pacey : Tout le plaisir est pour moi Marie. Vous êtes à n'en pas douter, la femme non accompagnée la plus sublime de toute cette assemblée. Très chère, me feriez-vous l'honneur de m'accorder cette danse ?
Karen : Oui.

Elle descend sur la piste de danse en tenant la main de Pacey et voit Danny embrasser sa femme. Pacey la prend par la taille.

Pacey : Dites-moi Marie, d'où venez-vous ?
Karen : Laisse tomber Pacey.
Pacey : Pacey ? Mais qui est ce Pacey, est-ce un rival ? Je n'aime pas ce type.
Karen : Oh, regarde-les. Comment ose-t'il me faire ça ? (Danny et sa femme sont en train de s'embrasser)
Pacey : Je t'en prie, calme toi Karen.
Karen : Non, je vais aller lui parler.
Pacey : Je ne pense pas que ce soit une très bonne idée.
Karen : Ca m'est égal.
Pacey la retenant : Karen, qu'est-ce que tu vas lui dire ? Reste ici et ignore-les.

Chez Wilder

Joey arrive et referme la porte.

Cassandra : Assieds-toi.
Joey : Désolée, je suis en retard.
Wilder : Ouais. Vous avez apporter du fromage ? Non ? Bien, on s'en passera. Cassandra était en train de nous exposer sa théorie.
Cassandra : Disons que c'est une idée que je lance plus qu'une théorie. (Joey s'asseye à ses côtés alors que Wilder se sert un ver de vin). Je pense que Rose envoyait ses lettres à une personne qui devait également être écrivain. Elle parle de sexe bien sûr mais elle doute de son talent d'écrivain, de son style et qui mieux qu'un autre auteur peut comprendre ce genre d'angoisse ?
Wilder : Ca se défend. Quand pensez-vous Joey ? Vous êtes d'accord ou non ?
Joey : Je suis tout à fait d'accord.
Wilder : Vous voulez peut-être nous faire partager votre avis sur la question.
Joey : Eh bien, je crois que Rose Lazare avait pour confidente un autre écrivain qui s'appelait Rose Lazare.
Wilder souriant : Pas bête.
Joey : Ses lettres, elle se les écrivait à elle-même. Elle y couchait ses pensées, elle tenait un journal, un cahier secret où elle parle de littérature, du vertige de la feuille blanche. Il n'y a pas d'enveloppe. Le ton n'est pas frivole comme dans ses autres récits. (Cassandra la regarde, pensive)
Wilder : Ceux que vous trouviez inintéressants ?
Joey : Tout à fait. Ses lettres sont un reflet de son époque. Elle y décrit la vie de tous les jours. Elle parle des événements marquants de son siècle. Progret sociaux, politiques, arts, littératures. Dans ses lettres, elle nous parle d'abord d'elle-même. Elle se libère de ses angoisses, elle nous confie ses craintes. Et qui mieux qu'elle-même peut partager et comprendre ce qu'elle vit. Est-ce que ma théorie est idiote ?
Wilder : Non Joey Potter. Le silence religieux qui règne dans cette pièce est dû au fait que 5 personnes se disent simultanément "Pourquoi n'y ai-je pas pensé" ?

Elle sourit face à cette remarque. Cassandra aussi sourit et regarde Joey.

Wilder : Kafka correspondait avec une jeune fille nommée Felicia. Ecrire des lettres, c'est communiquer avec l'autre mais c'est aussi un exutoir pour exorciser ses peurs et ses propres démons. (ils arrivent dans le salon)
Joey : Qui est Felicia ?
Wilder : La fiancée de Kafka. Il en était très amoureux. Leur idylle a duré de nombreuses années mais, apparemment, elle est restée platonique. Vous pouvez me passer ce verre ?
Joey : Ouais. Vous pensez sincèrement que j'ai raison pour ses lettres ?
Wilder : Je dirais que votre théorie est la plus plausible. L'élève de première année se défend bien. Votre cerveau n'est pas encore dans un moule comme celui des autres élèves.
Joey : Seriez-vous en train de me dire que je suis immature et indisciplinée ?
Wilder : Continuez d'avoir l'esprit ouvert. La plupart des étuidants fonctionnent de façon méthodique.
Joey : Wahou. Je pensais pas que vous étiez aussi cynique.
Wilder : Je suis réaliste. (il s'asseye et Joey en fait de même) Voyez-vous, bon nombre d'étudiants sont anxieux quand ils entrent à l'université. En comparaison des anciens élèves, ils se sentent ignares alors ils étudient comme des forcenés et accumulent les connaissances au lieu d'approfondire et d'analyser un thème. Ils ne prennent pas le temps de réfléchir. Ils ne réalisent pas que le doute est salutaire, stimulant et fait partie de l'expérience. Si vous reconnaissez que vous avez...certaines lacunes, vous irez de l'avant. Vous apprendrez à réfléchir et le monde sera à vous. Apprenez à votre rythme et gardez l'esprit critique.
Joey : Je n'étais pas très sûre de moi...ces derniers temps.
Wilder : Non !
Joey : Non, en fait...en fait, ce que j'essaie de vous dire...c'est merci de m'avoir fait travailler sur ce projet.
Wilder : Merci d'y avoir collaboré. (il se lève) Vous pouvez amener ces verres dans la cuisine.
Joey : Je peux vous poser une question stupide ?
Wilder : Ah, la dernière alors.
Joey : C'est qui ce fameux Fisher dont parlait Cassandra ?
Wilder : Un philosophe allemand de l'école hégélienne à qui on doit une remarquable histoire de la philosophie moderne.

Ils disparaissent dans la cuisine.

Dawson arrive vers sa voiture et entre à l'intérieur en soupirant. Il allume la radio.

Jen à l'antenne : WBCW, Jen Lindley à l'antenne. J'estime que je suis sympa avec vous passe toujours vos airs favoris mais ce soir, j'ai décidé de me faire plaisir. Je vais dédier cette chanson à un vieil ami qui me connaît mieux que personne et qui m'accepte comme je suis. Et une nuit d'été à Mercer Pont, il m'a même vue dans le plus simple appareil.

Elle met la musique en route. Dawson rit. Jen écoute la chanson et chacun de leur côté repense à leur nuit où ils se baignaient tous les deux, nus.

Chambre de Joey et Audrey

Audrey dans son lit : C'est une idée qui t'es venue après avoir vu ma cassette ?
Joey : Si je te le dis
Audrey : Est-ce que Wilder était impressionné ?
Joey : J'en sais rien. Je crois que oui.
Audrey : mmh, tu l'as épaté !
Joey : Arrête Audrey.
Audrey souriante : Joey, t'es restée seule avec lui après que les autres soient partis.
Joey : S'il te plaît Audrey, tais-toi, j'ai sommeil.
Audrey : Avoue que tu es fière de toi. Tu as impressionné le beau Wilder. Ton intelligence l'a subjugué.
Joey : Oh, ça suffit. Ca me fait ni chaud, ni froid.
Audrey : C'est ça.

Elle se penche sur le côté pour éteindre la lumière. Elle ferme les yeux tandis que Joey reste pensive, souriante.

Pacey arrive dans un bâtiment et frappe à une porte. Karen lui ouvre.

Pacey : Bonsoir
Karen : Bonsoir
Pacey : C'était à mon tour de te rendre visite (il lui tend un cornet)
Karen : Qu'est-ce que c'est ?
Pacey : C'est un assortiment d'amuse-gueule. J'ai remarqué que tu n'as pas mangé grand-chose au resto

Elle prend le cornet et le fait entrer.

Karen : Ca m'écorche les lèvres mais je vais le dire quand-même, merci
Pacey : Pourquoi ?
Karen : Merci pour le service à domicile. Pour ta gentillesse d'hier soir. Tu as essayé de me raisonner et bien que j'ai été odieuse avec toi. Tu m'as pas dit "Je te l'avais bien dit".
Pacey : Kare, t'as la mémoire qui flanche parce que je t'avais prévenue que tu souffrirais et j'ai pas l'impression que je me trompe

Ils finissent de vider le contenu du cornet sur la table de la salle à manger puis Pacey prend le cornet et le met par terre.

Karen : Il la serrait, il l'embrassait. J'étais là et c'est comme si j'existais pas.
Pacey : Embrasser son épouse devant tout le monde, c'est pas un pêché
Karen : Faut absolument que je trouve la force de le quitter. Faut que je rompe. Il est clair qu'il ne va jamais divrocer. Je vais nulle part avec lui (elle trempe son doigt dans une sauce et le met à la bouche) Délicieux. J'ai honte, je suis une imbécile. C'est vrai, je suis la femme de l'ombre, la voleuse de mari.
Pacey : Fais ce que t'as dit, renonce à Danny.
Karen : Je change d'homme c'est ça ? Je me rabats sur qui ? Sur toi ? (Pacey lève les yeux au ciel tout en pincant les lèvres) Désolée.
Pacey : Ca va. Allé, mange.
Karen : Tu veux te joindre à moi ? J'ai une table pliante dans ma chambre (elle se tourne contre les armoires et sort les couverts pour le repas)
Pacey : D'accord. (il commence à grignoter)

Le téléphone sonne à ce moment.

Répondeur : Vous êtes bien chez Karen, si vous voulez que je vous rappelle, laissez-moi un message (Karen revient vers Pacey avec des assiettes)

Danny : Salut, c'est moi. (Pacey se tourne et regarde le téléphone puis, il regarde Karen dans les yeux) Tu as disparu hier soir. Note bien que je comprends ta réaction. Je suis désolé Karen. Je m'en veux de t'imposer ce genre de situation. Ma vie est tellement compliquée pour l'instant. J'ai des problèmes et tu en subis les conséquences (Pacey repose le plat sur la table) Je suppose que tu m'en veux et que tu as envie de me balancer ton poing dans la figure, je comprends très bien. Mais je t'aime Karen. Je t'assure, t'as pas idée à quel point je t'aime, je tiens à toi.

Pacey et Karen continuent de se dévisager. Karen va en direction du téléphone alors que Pacey se dirige vers la porte.

Danny : J'ai jamais voulu te faire souffrir. S'il te plaît Karen, si tu es chez toi, décroche. Je t'en prie (Pacey referme la porte d'entrée alors que Karen regarde toujours le téléphone) Je veux juste qu'on se parle. Dis-moi que tu vas bien.

Elle décroche.

Capeside - Chez Dawson

Dawson arrive au salon vers sa mère qui est assise sur le canapé en train de lire un livre.

Dawson : Encore debout ?
Gail : J'ai bavardé avec le bébé tout l'après-midi (elle pose son livre sur le canapé) et j'ai besoin de me changer les idées. Ah, t'as du courrier. Tiens.
Dawson prenant la lettre : C'est quoi ?
Gail : J'en sais rien. Ouvre-là.

Dawson déchire l'enveloppe et prend la lettre dans ses mains.

Dawson : Apparemment, j'ai gagné un prix au Festival du Film de Hooksett dans le New Hampshir. Ben, c'est bizarre, j'ai jamais envoyé de film à ce festival.
Gail souriante : Initiative paternelle. Ton père n'était pas très attentif aux détails mais...il croyait beaucoup en toi.
Dawson : Je veux pas reprendre les cours...
Gail : D'accord.
Dawson : D'accord ?
Gail : Il est hors de question que tu retournes dans une école que tu déteste parce que tu te sens obligé d'honorer la mémoire de ton père.
Dawson : Mais il voulait à tout prix que j'y retourne.
Gail : Il n'était pas prêt à renoncer à son rêve mais tôt ou tard, il aurait compris que tu as quitté cette école pour de bonnes raisons. Tu l'aurais convaincu.
Dawson : Tu crois ?
Gail : Chéri, il avait beau s'angoisser, il savait que cette décision t'appartenait.

Elle s'asseye comme il faut dans le canapé et Dawson vient à ses côtés.

Dawson : Il me manque.
Gail : A moi aussi.
Dawson : C'est fou, il pouvait être...
Gail souriante : Je sais, je sais. Il ne pouvait pas se faire une tartine de confiture sans en remettre partout...
Dawson souriant : Il était incroyable. Il refusait de s'acheter des chaussettes et il me piquait les miennes...je l'aimais...je l'aimais...
Gail : Moi aussi...oui...

Elle pose sa tête sur l'épaule de son fils et ils regardent le feu dans la cheminée tout en pensant à Mitch.

FIN


Scrit VF rédigé par melinou27

[Scene: outside in Boston. Jen and Dawson are sitting on a bench drinking coffee and talking to one another.]

Jen: Fifteen more minutes

Dawson: Yep. You don’t have to stay with me if you don’t want to.

Jen: Hmm, you’re not thinking about chickening out again are you?

Dawson: I don’t…No, I’m not thinking about chickening out. I might ditch, but that’s something different. Entirely.

Jen: You know, it’s not really so bad.

Dawson: Therapy?

Jen: Yeah.

Dawson: So. I just talk right? I go into a, total stranger’s office. I tell them my deepest fears and it is supposed to solve something?

Jen: No, not necessarily. Freud was actually considered himself quite lucks if he could manage to convert hysterical misery into common everyday unhappiness.

Dawson: So, the goal here is unhappiness?

Jen: Exactly.

Dawson: Great.

Jen: Ahh. What did he know anyway? All that crap about penis envy and over emphasis on libido.

Dawson: (Laughs) I love college Jen. I feel like I’m in a French movie.

Jen: (Laughs) Really, it’s not so bad, trust me. 90% of people on this earth can benefit from a little honest to goodness time on the couch.

Dawson: You actually laid on a couch?

Jen: Once, but it was not very comfortable. The whole Tom Frost office, very stark, very Danish. However, I predict that this Rachel Weir of yours will probably be much warmer. I’m sure she’s … Like a spider plant in the window kind of chick.

Dawson: You never felt ridiculous…blathering on about your problems to a total stranger?

Jen: No more ridiculous than I feel about blathering on to no one on the radio.

Dawson: Hey. It’s not true. I listen.

Jen: You and grams.

Dawson: Thank you for doing this with me.

Jen: Any time.





[Scene: Joey’s dorm room. Joey is sitting on her bed which is covered with papers, when Audrey comes into the room holding a video camera.]

[Door opens]

Boy: Ok, so just—

Audrey: I got it. Love ya. Mean it. Really. Seriously.

Boy: Uh, Audrey, call me if you need me.

Audrey: How come your film geek looks like tom cruise and the one who worships me looks like the kid who doesn't want to go to the dance in sixteen candles?

Joey: You know, you should be nicer to George. I'm sure he's going to be very famous some day.

Audrey: Whatever. All I know is that I practically had to sleep with him to get him to loan me his digital video camera.

Joey: What do you need that for, anyway?

Audrey: My audition tape. Real world, Ibiza, here I come.

Joey: You're kidding me.

Audrey: No. And it's not that I wouldn't miss you, Jo, it's just, who wouldn't rather winter in Spain? Ok. I'm having problems with the tone of the tape, though. Do I go for vamp, vixen, or all-out slut?

Joey: Well, just as long as you're planning on representing all the colors of the rainbow.

Audrey: What is all this stuff, anyway?

Joey: I'm trying to get up to speed for this Rose Lazare project. We're having another meeting tonight.

Audrey: Oh, shouldn't you be getting ready?

Joey: I'm trying, but these books—I mean, you practically need footnotes for the footnotes.

Audrey: Not that, you fool! Wardrobe!

Joey: Audrey, I really don't think anyone's gonna be noticing what I'm wearing.

Audrey: Ok, and where would Madonna be if she had that attitude?

Joey: I'm serious here. You have no idea what these meetings are like. I mean, everyone else is, like, a junior or senior. They're dropping names so fast and furiously they're practically leaving dents in the carpet. And then wilder will throw in these little off-the-cuff explanations obviously intended for me. I mean, the guy knows I'm an idiot. Why would he even bother picking me for something like this?

Audrey: Please. Because you're hot, and he's a teacher. And don't tell me you didn't consider that a possibility. I mean, would it be so awful if some incredibly gorgeous guy found you attractive?

Joey: Well, has it ever occurred to you that the goal of the college experience is not to be reduced to a piece of meat?

Audrey: Oh, so you'd rather be a brain in a jar?

Joey: Well, then I wouldn't have to worry about what I'm wearing.

Audrey: Definitely this.



[Scene: The restaurant. Pacey is trying to cook something while Brecher watches him work]

Pacey: So, how many people are actually coming to this anniversary thing?

Brecher: Maybe 300, almost all of whom will be eating your mushroom-duck crepes, which you have approximately 39 hours left to perfect.

Pacey: And these are friends.

Brecher: Friends...backers, patrons, reviewers, who are all happy to keep being our friends so long as they're kept happy.

[Karen comes in]

Karen: Rob called.

Brecher: And what did young rob have to say for himself?

Karen: He called to confirm the white asparagus should be here tomorrow morning.

[Brecher takes the food off the plate and puts it back in Pacey’s pan]

Brecher: This is too early. Look, you've gotta wait for the sauce to caramelize. Try it again.

Karen: He also said congratulations.

Brecher: That means a lot. Especially considering that last year he demanded cash for every delivery and kept sending us the wilted lettuce.

Karen: I know. And you slept here every night to wait for the deliveries.

Brecher: Well, I had to be there in enough time so that they could unpack the stuff and then repack it again.

Karen: Rob hated you for that.

Brecher: He did. However, he started sending us the fresh stuff.

Pacey: So, you were actually the second chef here.

Brecher: Yep. They hired me after the first one's coke habit became a bit too habitual.

Pacey: And you really used to live here?

Brecher: For months at a time.

Pacey: That has got to be hell on a marriage. Hey, speaking of, is Emily gonna be here tomorrow?

Brecher: No. She can't make it.



[Scene: Rachel’s office. Dawson is sitting in a chair across from Rachel, to begin therapy.]

Rachel: Something funny?

Dawson: No, I--it's a long story.

Rachel: Longer than 50 minutes?

Dawson: No, it's just, my friend Jen and I were trying to guess what you'd be like, and she...

Rachel: right. Right. I used to have plastic ones, but I got rid of 'em. Makes the patients nervous. No one wants a therapist that can't even keep a plant alive.

Dawson: Right.

Rachel: So, what else did you expect?

Dawson: I don't know. What anybody expects.

Rachel: Robin Williams in good will hunting? Or Judd Hirsch in a big sweater?

Dawson: Do you want to, like, start over or something? I want to do this right.

Rachel: You are doing it right.

Dawson: So, uh, I guess you know why I'm here.

Rachel: I would kinda like to hear that from you, if I could.

Dawson: I've been having these attacks.

Rachel: Panic attacks?

Dawson: Yeah. And I know they're my way of dealing with my father's death.

Rachel: And you're sure about that?

Dawson: Well, I mean, nothing else is really all that different in my life right now.

Rachel: Nothing else?

Dawson: I guess that's not really true, is it?

Rachel: Did it feel true?

Dawson: Well, 6 months ago, this is not what I thought I'd be doing with my life.

Rachel: What are you doing?

Dawson: Nothing. I mean, I'm helping my mom, I guess.

Rachel: And you're not in school?

Dawson: No. I was...at USC.

Rachel: That's a good school. It's far away.

Dawson: Yeah. I'm thinking about going back. I mean, not now. Not recently. I mean, my mom still needs me. I've got a baby sister who's not even one.

Rachel: But next semester, maybe?

Dawson: Yeah, I've been-- I've been meaning to-- to call them and find out about that.

Rachel: Is this something that you want to do?

Dawson: I don't know. Maybe that's what's wrong with me. I don't--I don't really do anything. I think I'm frozen between the past and the future. I mean, there's no reason I couldn't go back.

Rachel: Except for the panic attacks... and your mom, who obviously needs you, and your baby sister.

Dawson: Right. I guess-- I guess that wasn't all that true either, was it?

Rachel: Well, the brain works in mysterious ways.

Dawson: So, am I just lying to myself?

Rachel: Dawson, losing someone you love-- losing them suddenly, with no logical explanation-- the brain isn't set up to cope with something like that. And along the way, a few lies here and there... it's probably par for the course. The only problem is when you start convincing yourself that the lies are true.



[Scene: At the book meeting. Joey, Wilder and several other students are sitting around talking about some of the papers strewn about.]

Alan: If you ask me, I think this whole thing must be evidence of some big lesbian affair. That's why the husband never showed anybody these letters during her lifetime.

Cassandra: And it would explain all the references to Sappho.

Wilder: You know, Alan, just because a teenage girl happens to appreciate the lyric poetry of the ancient world's most famous lesbian, doesn't necessarily mean she wants to sleep with other teenage girls.

Cassandra: Yeah, but Rose did. As literary sluts go, she was right up there with Edna St. Vincent Millay and Anais Nin.

Wilder: Ok, before Cassandra drops anymore names on us, uh, Joey, any thoughts on what makes these particular Rose Lazare letters so different from the hundreds of others we've been sloughing through?

Joey: Uh... well, for starters, they're interesting. And this may sound like a stupid question, but who's I.V.?

Wilder: That is a far from stupid question. In fact, that is the question. I.V. "I" period, "v" period. The person to whom all these letters are written could be anybody. She never uses a full name? Not within the letters themselves.

Alan: What about the envelopes?

Wilder: She could have destroyed them, thinking that the letters were still inside, or they all possibly may be in a shoebox stuffed under a bed in new jersey.

Cassandra: So, essentially, what you're saying is we have absolutely no idea who these letters were written to.

Wilder: None. All that we know are that these are the most intimate, most revealing letters of her career. For the first time in these letters, we catch a glimpse of somebody who is real. Somebody who doubts them self. Somebody who is not afraid of looking stupid while asking essential questions about life. And Rose obviously wrote them to somebody that she cared a lot about. Other than that, we know nothing. So, it's a mystery.

Cassandra: Cool. Like Derrida's post card for real. Don't you think, Joey?

Joey: Um, I probably would if I had any idea who you were talking about.

Wilder: Ok. I think that's a good note to end on. Um, so next time, I want you all to have ideas on who this mystery person could be. Many, many ideas. Till then.



[Scene: The restaurant. Pacey is working when Karen comes in to talk to him]

Karen: So, you got a date for Wednesday?

Pacey: Nope.

Karen: What happened to that blond girl I used to see you with? Melissa?

Pacey: Melanie.

Karen: Right.

Pacey: She's a law student. That tends to take up a lot of your time.

Karen: That's too bad. You with a law student. Probably could have come in handy some day. So, listen, you want me to set you up with one of my friends?

Pacey: No.

Karen: Why not? I've got some hot friends.

Pacey: I said no, ok?

Karen: Hey, what have you done with Pacey? He used to be such a lovable galumph.

Pacey: Well, he's a little fed up right now.

Karen: Yeah, about what?

Pacey: Believe me, you don't want to know.

Karen: Maybe I do.

Pacey: Ok. You know that boyfriend of yours? The one I've been hearing so much about? He wouldn't by any chance be coming tomorrow night, would he?

Karen: No, not exactly.

Pacey: You see, now here it's been months, and I've never actually seen the guy. How is that possible?

Karen: Well, it's like I said, he's got a really crazy schedule.

Pacey: Hmm. And when he's not standing you up, does he ever take you anyplace special? I don't know, maybe Boston harbor, a gigantic sailboat?

Karen: So, what? He told you?

Pacey: No, he didn't tell me. It's my boat. All this time you've been complaining to me about your boyfriend, and here I've been stupid enough to actually have sympathy for you.

Karen: I never asked you to have sympathy for me.

Pacey: You didn't ask me to have sympathy, and believe me, I've been trying not to.

Karen: So, what, you're just gonna lay your little guilt trip on me now? You don't know anything about my life, Pacey.

Pacey: What I know is that this relationship is going to bring you nothing but grief. And I also know that I had to look his wife in the eyes and lie for you. Believe me, that was not too enjoyable.

Karen: Yeah. Well, you know, in the real world, sometimes people actually have to do things that are not so enjoyable and accept things that are a little less than perfect, and compromise for reasons that sometimes people are too immature to comprehend. In which case, they should just stay the hell out of it.



[Scene: Outside Dawson’s house. Dawson and Gale are walking together in the back yard talking.]

Gale: So, uh, how was your therapy?

Dawson: It was fine.

Gale: Did she have an opinion about USC?

Dawson: Not really.

Gale: Well, you know, Dawson, eventually things are gonna have to start getting back to normal around here.

Dawson: Were things ever normal around here?

[Their attorney pulls up.]

Gale: Ah. Here we go.

[They all go and sit down on the porch.]

Attorney: This last item is the living trust. As you know, the trust provides money for health care, educational assistance, financial support. You and Dawson are the listed recipients.

Dawson: But not lily?

Gale: To my knowledge, Mitch never filed a codicil including her in the trust, which means that technically she won't have access to it, which isn't necessarily a concern right now. There are ways that we can work around that, perfectly legal ways.

Dawson: But that's not ideal?

Attorney: No. I would take a look around for it. I mean, you never know where these things can turn up. A folder, an envelope, the back of a drawer.

Gale: Well, we'll certainly look for it. And thank you.

Attorney: Well, good luck. Thanks.



[Scene: Outside the school. Joey and Wilder are walking down the sidewalk talking about the project.]

Wilder: So, I take it you've been finding our little Rose Lazare project somewhat snooze-inducing.

Joey: Well, I wouldn't go that far.

Wilder: But you have implied that most of Rose's letters were uninteresting.

Joey: Well, it's just that, you know, up until this point they've all been so stiff and formal, as if she's writing to someone who's grading her or something.

Wilder: People can't be at ease with other people who are giving them grades?

Joey: No. Or at least they shouldn't be.

Wilder: Good point. So, you don't think she could have written them to a teacher, say, or a mentor. Keep in mind that she was quite young when she wrote these. Around 18 or 19, I think.

Joey: I don't know. I think they were written to a friend.

Wilder: Interesting. So you're not buying Cassandra’s torrid lesbian love affair theory?

Joey: Oh, I don't know. It's just that if they were love letters, wouldn't she be—

Wilder: what, be more obvious about it? Not if she was writing to another woman back in the twenties.

Joey: No, that's not what I meant. I mean, if they were love letters, wouldn't she be less honest?

Wilder: There's a paradox in there somewhere.

Joey: I read all of them last night, and Rose totally pours her heart out into these letters. And who is that honest with someone they're sexually attracted to? People can be friends, right, best friends, but the second sexual attraction comes into it, it's like all bets are off as far as honesty is concerned.

Wilder: So, you don't think people can be both friends and lovers?

Joey: I do. I hope I do, but... not at 18.

Wilder: Well, then I think you better concentrate on this friend angle.

Joey: You know, I would, but to be honest, I don't have the same background as everybody else. I don't even know where to start.

Wilder: Sure you do. Where do most people make their most lasting friendships? And don't say high school.

Joey: College.

Wilder: Exactly. And which progressive, if overpriced, liberal arts college did Rose Lazare happen to go to?

Joey: This one.

Wilder: Which means her friends...

Joey: Probably went her, too. Why are you helping me?

Wilder: Let's just say I like underdogs.



[Scene: Dawson’s house. Dawson is going through every bit of paper he can find in the house when his mother comes down stairs.]

Gale: Honey?

Dawson: You don't think it could be at the restaurant, do you? Like, in a drawer somewhere in the office?

Gale: I thought you were going to stop looking.

Dawson: Yeah, so did I, but I can’t.

Gale: But you heard what Mr. Brezny said, didn't you? It's a technicality. It doesn't matter, honey. Everything is going to be fine.

Dawson: Well, it'd be better if we could find it. I mean, it's gotta be here somewhere.

Gale: Dawson, stop.

Dawson: Why?

Gale: Because you're scaring me a little.

Dawson: You found it, didn't you?

Gale: Page 63 of the Stephen king novel on his night stand.

Dawson: And it's not signed.

Gale: I never thought it would be. Honey, your father was a lot of things, but he, uh, wasn't good with details.



[Scene: The School library. Joey is looking through the shelf for the right yearbook, but it is gone, when she notices Cassandra sitting at one of the tables looking through a Yearbook.]

Joey: Hi.

Cassandra: Oh, hi.

Joey: Can I?

Cassandra: Sure.

Joey: Thanks.

Cassandra: Don't tell me you're looking for this?

Joey: Yeah.

Cassandra: So, got any theories yet?

Joey: Well, I was looking into her roommate, Shirley Brown. They caught the chicken pox together.

Cassandra: Yeah, but that's doubtful. Rose mentions her later in her letters to Lola Murray. Calls her small-minded. And would you bear your soul to someone you thought was small-minded

Joey: I guess not.

Cassandra: But the whole college friends thing, that's a good idea. I can't believe we both had it. But it's ok. I mean, this whole thing is just an excuse to be around professor wilder anyway, right? You can have the yearbook if you want it.

Joey: Thanks.



[Scene: Pacey’s boat. Pacey walks up the pier towards his boat and notices Karen standing next to it.]

Karen: Witter.

Pacey: Torres.

Karen: I thought I might apologize for the stuff I said.

Pacey: What stuff you said?

Karen: You know what stuff.

Pacey: Well, it's ok 'cause I wasn't exactly prince charming, either.

Karen: No, but you got put in the middle of something, Pacey, which wasn't fair. And when you called me on it, I was defensive and judgmental, which wasn't fair, either. Besides, what do I really know about you?

Pacey: I could say the same about you.

Karen: Me? About me there's really not much to know.

Pacey: Oh, come on. That's not an answer.

Karen: You remind me of him.

Pacey: I remind you of a guy who could cheat on his wife?

Karen: Stop. You know, when we got together, it wasn't exactly cheating. Emily had walked out on him. She felt that he spent too much time at the restaurant, and she was right. But what she didn't understand was that without him, civilization would have folded in 6 months. Danny just has this kind of infectious idealism. This belief that things can work out. I think that's what he sees in you.

Pacey: You know, we don't have to stay out here on the dock. You wanna come in?

Karen: No. I came to say I'm sorry, and now that I have, I should probably go home.

Pacey: You sure?

Karen: Yeah.

Pacey: Ok. Well, good night, Karen.

Karen: Good night, Pacey.



[Scene: Jen’s house. Jen and Dawson are sitting at the table talking.]

Jen: So, you like her?

Dawson: Yeah. Yeah, I do. She's cool, you know? She wants me to come 3 times a week.

Jen: Good.

Dawson: Good? My lack of mental health is good?

Jen: Yes, because it means that I will get to see you more often. What?

Dawson: Well, we just found out that my dad neglected to add lily to his will.

Jen: And what did your mom say?

Dawson: Well, my mom said the same thing the lawyer said, which is that it's not a big deal. It's a technicality we can work around.

Jen: Well, it probably is.

Dawson: It's not. It can't be.

Jen: I feel like you're, I don't know, like, hanging onto the wrong thing here.

Dawson: What do you mean?

Jen: Um, maybe your mom is right, you know? Maybe the will isn't such a big deal. It's probably-- it's probably nothing. It's probably a red herring, or something. A meaningless little detail sent to you by the universe to throw you off track of the real culprit.

Dawson: And who is that?

Jen: I mean, he just made a mistake, Dawson.

Dawson: I know. I'm not saying he's perfect.

Jen: I know, but you just seem-- you're so afraid to get mad at him.

Dawson: I'm not. What good-- it's not gonna change anything.

Jen: But it might change you. And call me crazy, but it think that is the point of therapy.



[Scene: Joey’s dorm room. Joey is sitting on the bed, while Audrey is showing her a video tape.]

Audrey: It was on this site that... ok, so this is the stuff of me giving the tour. George took this. It's nice, isn't it? The lighting's good, and I think it's better than the stuff of me pretending to study, right?

Joey: They're all great, Audrey, but, you know, I'm gonna be late.

Audrey: Just chill. There's only one more option, ok?

[She fast forwards to a part with the camera on her and she is talking to it.]

Audrey: I know, great birthday present, right? I mean, what 14-year-old wants to fend for themselves like an adult? But I have to forgive her, I know that. 'Cause forgiving her is the only way that I'm ever gonna be good to anyone else. The part that's just really just terrifying is that I think that I'm actually... I don't know, I'm, like, turning into her. I'm loud and shameless and bossy and I...I freak people out sometimes. But I don't think that I can change that, 'cause even if I don't particularly like who I am, I--at least I know who that is. I mean, if I tried to change... who the hell knows who I'd be?

[Joey gets a smile on her face and gets up and grabs her coat.]

Audrey: What? What's wrong?

Joey: Nothing's wrong. That--that-- that's great. That's it. That is... that's the one.

Audrey: But I'm just sitting there talking to myself.

Joey: Exactly.

Audrey: But isn't it kind of cheesy and vulnerable?

Joey: No, it's you. It's the real you. I mean, that girl in the video who's not afraid to look stupid... that's the real you. And for what it's worth, I've met your mom. I mean, you're nothing like her. Bye.

Audrey: Bye.



[Scene: The restaurant. Pacey is working in the kitchen when Brecher comes in, all dressed up.]

Brecher: You know, I'm so sorry you're gonna be stuck back here all night. I mean, I feel like the wicked stepmother that's keeping you from the ball.

Pacey: I think my inner princess will get over it.

[Karen comes into the kitchen]

Karen: Wow! You know, I think I would look pretty good with a Rose between my teeth.

[Karen and Brecher get close, when Pacey notices Brecher’s wife come into the kitchen.]

Pacey: Uh, hey, Emily!

Emily: Hi, Pacey. Still burning the crepes?

Pacey: Yeah. It's hard to get a hand in here, you know? Everybody's always goofing around.

Brecher: Hey. I--I thought you weren't coming.

Emily: So did I. It's kind of hard to celebrate the success of the restaurant that almost ruined your marriage.

Pacey: Yeah, I imagine that would kinda suck.

Brecher: Dance with me.

Emily: Any time.

[Brecher and Emily leave]

Pacey: You ok?

Karen: Yeah. Sure. Fine. What do you care? You probably called her.

Pacey: Well, you know that's not true.

Karen: Do I?

Pacey: Look, Karen, I know you thought tonight was gonna be your date with destiny, but I'm just trying to be a friend here, ok?

Karen: Is that what you think I need, is a friend?

Pacey: Yeah, 'cause you obviously don't have too many of 'em, or they would've already told you how badly this is gonna end for you, for him, for everybody. They would've told you that things like this—

Karen: told me what, Pacey? That married men don't leave their wives for waitresses they're sleeping with?

Pacey: Yeah.

Karen: Thanks for the news flash.



[Scene: Rachel’s office. Dawson and Rachel are meeting for their second session.]

Dawson: I think the worst part about it was that my mom didn't even seem to care. It's like she expected him to have messed this thing up. Maybe that's why I got so mad.

Rachel: So...you were mad?

Dawson: Yeah. Yeah, I was.

Rachel: At your mother... or at him for not signing it?

Dawson: At him, but I can't be mad at him right now.

Rachel: Sure you can. Wasn't your father mad at you? You told me he laid down the law, bought you a plane ticket.

Dawson: Yeah. I gave it right back to him.

Rachel: And you had reasons for that.

Dawson: Yeah, but he obviously had reasons for wanting me to go back to USC.

Rachel: Yes, he did. And maybe he was wrong. If he were here and we could ask him, we'd probably find out that all those reasons were more about him-- his hopes, his expectations. And just because he died, doesn't mean that he gets to win the argument.

Dawson: When I remember that night, all I feel... is furious.

Rachel: That's ok. That's how you feel.

Dawson: So what do I do now?

Rachel: What every 18-year-old has to do: Decide what to do with your own life.

Dawson: And what if I don't know?

Rachel: That's fine, too. Although, personally... I think you do know.



[Scene: The restaurant. Pacey comes out of the kitchen and notices Karen sitting alone at one of the tables. And goes over to her.]

Pacey: Hey, Torres.

Karen: Hey, Pacey. What do you want?

Pacey: Well, when I was running my mouth off back there, I forgot to mention one thing. You look amazing tonight.

[Karen looks over to see Brecher and Emily close dancing.]

Karen: You ever wish you were someone else?

Pacey: Yeah. Harrison ford, raiders of the lost ark.

Karen: No. I don't mean someone specific. I just mean someone else, someone... completely different from who you are. That's what I want right now.

Pacey: Well, hi, I'm Scott. And you are?

Karen: I'M...I'm Marie. Nice to meet you, Scott.

Pacey: It's nice to meet you, too, Marie. You are without a doubt the single most jaw-droppingly beautiful woman in this room. And I was wondering if you would honor me with a dance.

Karen: Yeah.

[They get up to dance. And Karen sees Brecher Kiss Emily.]

Pacey: So, tell me, Marie, where are you from?

Karen: Just drop it, Pacey.

Pacey: Pacey? Who is this Pacey? I have a funny feeling I should be insulted.

Karen: How can he... I mean, how can he just—

Pacey: you know, just calm down, Karen.

Karen: I need to go talk to him.

Pacey: I think that that would be a really bad idea.

Karen: I don't care.

Pacey: Karen, what would you say to him? Seriously, what would you say?



[Scene: The project meeting. Joey comes in late, and Cassandra moves over giving her room on the couch.]

Cassandra: Here you go, Joey.

Joey: Thank you. Sorry.

Wilder: We'll forgive you if you brought string cheese. No? Ok. Guess you had to be there. Cassandra, you were wowing us with your theory.

Cassandra: It's not a theory, really, just a notion. I think whoever Rose was writing those letters to must also have been a writer. I mean, besides sex, that's practically all she talks about, her insecurities about writing. And who cares about writing except other writers?

Wilder: Well, it's highly possible. Joey, agree or disagree?

Joey: Uh, I strongly agree.

Wilder: Sounds like you have a theory of your own you'd like to share.

Joey: I think Rose lizard’s greatest confidant was another writer. I think she was Rose Lazare.

Wilder: I'll bite.

Joey: Well, I--I think she was writing the letters to herself. I think they were like a journal or a diary or a confessional of some kind because they're all about writing, and there are no envelopes, and there's no small talk like in all the other letters.

Wilder: The uninteresting ones?

Joey: Right. I mean, they're all filled with references about what's going on around her. You know, everyday life, political events, uh, mutual friends, publishers, editors. And these letters are all about herself. You know, her fears and insecurities-- the real her. And I think the only person that she was brave enough to share that with was herself. [Every one is silent] Am I a total idiot?

Wilder: No, Joey potter. I think that hush you're hearing is the silence of 5 people simultaneously asking themselves, "why didn't I think of that?"



[Scene: After the meeting. Joey and Wilder are cleaning up the mess from the meeting.]

Wilder: Kafka writes something very similar to Felice. "Writing letters is like communicating with ghosts, "and not just the ghost of the person addressed, but with your own ghost as well."

Joey: Who's Felice?

Wilder: Kafka's fiancé. They had this intense romance, a kind of will-they, won't they that went on for years. Ultimately... nothing happened. Oh. You wanna hand me that glass?

Joey: Yeah. Do you really think I was right about those letters?

Wilder: Yours was the best idea I've heard so far. I'm not surprised. You're a freshman. Your brain has yet to be encoded with your discipline's received ideas.

Joey: Oh, so, in nonacademic terms, I'm just too stupid to know any better?

Wilder: Would you settle for having an open mind? For most people in college, that's the first thing to go. Wow. I hadn't pegged you for such a hardcore cynic.

Joey: I'm not.

Wilder: Look. It's like this. Most people, when they get to college, feel really insecure. It seems like everybody around them knows so much more. So they race to try to catch up, pretend to know things, instead of slowing down to actually learn them. Because they don't realize that the discomfort of uncertainty is the most precious part of the experience. See, if you can feel comfortable... not knowing, you can learn anything, anything. And if not, well, then you've stopped before you've begun.

Joey: For a while, I was...

Wilder: feeling insecure.

Joey: No. And I just... I guess what I'm saying is, um... thanks for choosing me to be on this project. Thank you for sticking with it.

Wilder: Grab that stuff. I'll clean the rest tomorrow.

Joey: Can I ask you one more stupid question?

Wilder: Shoot.

Joey: Who the hell is Derrida anyway?

Wilder: Ha ha! Well, uh, let's just say if literature were the star wars universe, he would be like the Darth Maul.



[Scene: The radio Station. Jen is working there as an announcer]

Jen on Radio: WBCW. Uh, this is Jen Lindley, and I've been letting you people make requests for long enough now. Tonight I have a dedication of my own. And this one goes out to a very old friend who's seen me at my best and at my worst, and one night at mercer pond, got a pretty good view of me in nothing at all.

[REM's Nightswimming playing]

[Flashback scene to the night that Dawson and Jen went Skinny dipping.]

Dawson: Here I come. Whoo! Ohh! Invigorating!

[Laughing]



[Scene: Joey’s dorm room. Joey and Audrey are talking about yesterday.]

Audrey: You really got the idea from my tape?

Joey: Yes.

Audrey: And... was wilder impressed?

Joey: I don't know. I think so.

Audrey: Hmm. How impressed?

Joey: Audrey.

Audrey: Joey, you said you were there after everyone else left.

Joey: Ohh, Audrey, please shut up.

Audrey: You don't care that you've obviously impressed him and that he obviously thinks you're special?

Joey: Heh. No. I just don't care at all.

Audrey: [Scoffs]



[Scene: Karen’ house. Pacey arrives at the door carrying several bags.]

Pacey: Hey.

Karen: Hey.

Pacey: I figured it was my turn to come visit you.

Karen: What's that?

Pacey: It's a sample platter of tonight's menu. I noticed you didn't really eat too much of anything at the restaurant.

Karen: You know, I hate you for making me say this, but...thank you.

Pacey: For what?

Karen: For this-- for bringing me dinner, for listening the other night, for trying to save me when I told you not to, for not saying, "I told you so."

Pacey: That last one may be a bridge too far, because I did tell you so, and I have no problem telling you that I did.

Karen: He just-- he kissed her... right there in front of me, like I wasn't even there.

Pacey: Well, public kissing is one of the traditional benefits of marriage.

Karen: I need to break it off with him. I mean, I just-- I need to end this. I need to move on. Because he's obviously not gonna leave her and... which means we're not going anywhere.

Pacey: That's good.

Karen: God, this is embarrassing. I'm just another single female with a destructive dating pattern.

Pacey: Well, then do like you said. Change it.

Karen: What does that even mean, change it? I mean, to what? To you? Sorry.

Pacey: Just dig in, ok?

Karen: Do you want to join me? I might even have a table under there somewhere.

Pacey: Sure.

[The phone rings and the answering machine picks up. They both just listen to it.]

Answering machine: Hi, this is Karen. If you want me to know who you are, I suggest you leave a message.

[Beep]

Brecher: Hey, uh, it's me. So, you left. Uh, I can't say I blame you. God, what a mess, Karen. I'm so sorry you had to go through that. My, my life is so... complicated right now, and I'm sorry that you're stuck in the middle of it. I...I know that that means practically nothing to you, and I know that you just want to punch me in the face, and you have every right to, but... I love you, Karen. I--I really do... in ways big and small. I never wanted you to get hurt. Please, Karen, if you're there, pick up, please. I just--I wanna talk. I just want to know you're all right.



[Scene: Dawson’s House. It is late, and Dawson is just getting home to find Gale sitting on the couch by the fireplace reading.]

Dawson: You still up?

Gale: Ohh, if I don't keep reading, I'll wind up only speaking baby talk.

Dawson: [Chuckles]

Gale: Oh, you've got, uh, mail.

Dawson: What is it?

Gale: I don't know. Open it and see.

Dawson: I seem to have won a film festival in Hooksett, New Hampshire. Which is... really bizarre because I never entered a film festival in Hooksett, New Hampshire.

Gale: No, but your father did. Yep. He wasn't very good with little details, but...he always believed in you.

Dawson: I'm not going back to USC.

Gale: Ok.

Dawson: Ok?

Gale: The last thing I want you to do is go back to a school that you don't like out of some misplaced desire to honor your father's memory.

Dawson: But he was so set on me going back there.

Gale: No. He wasn't ready to give up on the dream, but he would've. You had your reasons for leaving. You'd have won him over.

Dawson: You think?

Gale: Oh, honey, under all that bluster and concern, he knew it was your decision to make.

Dawson: I miss him.

Gale: So do I.

Dawson: He could be so—

Gale: I know. I know. He couldn't make a PB&J without getting jelly in the peanut butter jar.

Dawson: And he would refuse to buy socks. He would just borrow mine. I loved him... you know?

Gale: Me, too.

Dawson: [Sighs]

The End


Source : www.multimania.com/rossnm & transcribed by Chris Uecke

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Syliam31  (30.03.2021 à 11:10)

Effectivement, peu de choses à dire sur cet épisode. Il fait un peu avancer l'intrigue mais sans rien y amener de captivant.

On y apprend que Dawson va suivre une psy (certainement moins captivante que le psy de Jen en saison 4), que Pacey tel le chevalier servant qu'il est va réconforter Karen, que Joey malgré son statut de première année parvient à décrypter le secret des lettres de Rose Lazare face à des étudiants plus chevronnés et que Jen reste une amie attentive auprès de Dawson!

labelette  (19.11.2019 à 18:12)
Message édité : 19.11.2019 à 18:14

Rien de passionnant non plus dans cet épisode.

La psy de Dawson me fait regretter le psy de Jen, que j'adorais !

Edit : je viens de voir que la psy n'est autre que... Pauley Perrette !! Je n'avais pas remarqué (la cruche...), il faut dire qu'elle n'est pas comme dans NCIS.

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langedu74, 12.03.2024 à 21:00

Un nouveau film est à deviner dans notre jeu Ciné-Emojis du quartier HypnoClap !

mamynicky, 13.03.2024 à 10:37

Bonjour les loulous ! Les Bridgerton s'offrent un nouveau design grâce à Spyfafa. Aux couleurs de la saison 3 et du printemps.

sanct08, 14.03.2024 à 11:53

Holà ! Les sondages de Star Trek - Le Caméléon et The X-Files vous attendent ! :=) Pas besoin de connaître les séries

mnoandco, 15.03.2024 à 19:50

Thèmes en vote côté "Préférences". Merci pour vos

lolhawaii, 16.03.2024 à 21:34

Nouveau design pour le quartier 9-1-1 / Lone Star !! On attend avec Prof' vos avis dans les commentaires sous la news du quartier

Viens chatter !