Vue sur le port. Dans un bateau, Pacey et Dawson parlent tout en buvant une bière :
Pacey : Comment ça va ?
Dawson : (soupir) Globalement ça va
Pacey : ah globalement, une fois le message correctement décrypté on en déduit, que c’est un peu moins l’enfer, qu’il y a une ou deux choses qui te prennent la tête. Alors vas y dis moi ce qui te turlupine ?
Dawson : rien, je t’assure, et c’est …non, pour être franc le problème c’est … que je ne sais toujours pas ce que j’ai envie de faire
Pacey : c’est décidé tu ne retournes plus à l’USC
Dawson : oh non, et ça je sais que c’est la bonne décision mais malheureusement c’est tout ce que je sais.
Pacey : et doucement pas de panique ! Tu devrais arrêter de te mettre la pression, la vie vient de te désarçonné et méchamment. Tu as besoin de temps avant de te remettre en selle et de repartir au galop, en tout confiance. Je crois que tu as choisis le bon endroit pour ça.
Dawson : Ah bon ?!
Pacey : ben oui, tu es en train de parler au roi du flou artistique en personne. Qu’est ce que j’ai fais d’après toi pendant toutes ces années de lycée ? Je me suis perfectionné dans l’art de vivre sans but précis
Dawson : l’an dernier, tu aurais explosé, je suis sur en dressant un portrait de toi aussi peu valorisant, mais aujourd’hui Pacey, t’as plutôt l’air serein
Pacey : oui je sais c’est terrible, mais qu’est ce que tu veux, j’adore la vie de cuistot mmh ?! J’adore transpiré devant les fourneaux. Sandwich ?
Dawson : oui je veux bien
Pacey : mais c’est inévitable, il y a une ombre au tabloïde. Et oui côté cœur c’est le drame.
Dawson : ah bon ?!
Pacey : et oui ! en gros tout à commencer quand j’ai voulu aider cette fille à sortir d’une relation destructrice, mais après tu ajoutes deux ou trois pincées de cette impensable attirance que j’ai pour elle, tu mélanges le tout avec le manque totale d’attirance qu’elle a pour moi, et t’as une idée de ce que je peux vivre
Dawson : (rit) c’est cruel !
Pacey : oui
Dawson : tu veux qu’on en parle ?
Pacey : mmh, non. Entre nous ça n’a rien de très intéressant, pas la peine de t’ennuyer avec cette histoire. Surtout que côté soucis, ça va, t’es bien servi.
Dawson : (baisse la tête, fait la grimace). Ça vaut ce que ça vaut, mais tel que je te connais, tu l’aideras, tu trouveras un moyen, drame ou pas drame.
Pacey : tu crois ça toi ?
Dawson : j’en suis convaincu. (il regarde dans les yeux Pacey avec un petit sourire)
Générique
Maison de Grams
Joey et Jen étudient. Jen commence à piquer du nez.
Jen : bon là il est grand temps de faire une pause. Je bloque sur la même phrase depuis une heure. Je me sens bête et c’est humiliant.
Joey (sourit) : alors là, pas la peine de me le dire deux fois
Jen : super !
Elles se lèvent, prennent leur verre pour aller boire
Joey : pouf ! il est où Jack ?
Jen : mmh au pays de la fraternité !
Joey : au fait il t’a parlé de la fête qu’ils vont organiser ?
Jen : Oui! La super fête sigma epsilon ça me dit quelque chose. Mais très franchement j’ai du mal avec tout ce qu’il se rapporte avec l’alphabet grec. C’est du grec pour moi.
Joey : (sourit) je vois, il n’oserait pas t’inviter dans une soirée chez les primates alors du coup c’est moi qui jouerait le rôle de la cavalière
Jen : Je compatie Joey, je te jure. Tu regarderas Jack faire semblant d’être en phase avec ses demeurés, dégoutants.
Joey : oh je t’en prie, c’est pas si terrible que ça ?!!
Jen : je suis sure que grand mère a dans ces tiroirs des petites pilules qui pourront t’aider à traverser cette épreuve
Joey : oh ! C’est gentil mais je devrais m’en sortir. Jen ?! En parlant des hommes de notre vie, comment va Dawson ces jours-ci ?
Jen : euh… c’est toi qui me le demande ?
Joey : ben oui tu sais, enfin, je ne l’ai pas vu depuis quelque temps et je sais que vous êtes souvent ensemble tous les deux. C’est important pour moi de savoir qu’il se sente mieux dans sa tête.
Jen : Il va mieux, oui. Il voit une psy et je trouve que les séances lui font du bien, oui, ça ira en s’améliorant
Joey : ah… (Soupir de soulagement), en fait c’est ce que j’avais besoin d’entendre là. (Jen hoche la tête). J’ai eu du mal de me faire à l’idée que je ne serais pas celle qui l’accompagnerait durant cette période, tu comprends ?
Jen : oui
Joey : mais finalement je l’ai accepté. Cela dit on se sent très nul en disant ce genre de chose
Jen : non tu n’es pas nulle, arrêtes
Joey : en tout cas, je tiens vraiment à te dire, que dans ce contexte, je ne vois qui mieux que toi pour remplir ce rôle auprès de lui. Je suis contente que tu sois là pour Dawson !
Jen : (sourire) merci
A la fraternité
Ils sont tous réunis, assis sur des canapés
Homme (ours polaire) : ce n’est pas terminer, silence mesdemoiselles. Ne te vexe pas Jack. Faut pas se relâcher, tout n’est pas encore réglé pour ce soir. Après cette réunion, chaque minute sera précieuse. Je résume : A c’est notre plus grande manifestation avant les vacances. B ça doit être parfait. Et C, tout le monde devra s’envoyer en l’air !
Tout le monde applaudit et rit.
Homme : vous devriez tous avoir une cavalière à l’heure qu’il est mais ceux qui n’en aurait pas encore trouvé, voici la liste !
Jack : La liste ! La liste !
Homme : Ne soyez pas sans amour mes frères ! J’ai besoin de nom, j’ai besoin de jolie nana prête à bien s’éclater !
2ème homme : Qu’est ce que tu penses de Debie ?
3ème homme : ouais ! Alison !
Autre : Cindy !
4ème homme : Et ça serait sympa si on pourrait avoir des supers canons de Worthington !
Homme : Allez Jack ! On sait que tu as des copines très sexy ! et on sait que tu y toucheras jamais
Rire, applaudissement, des « allez »
Jack : bon d’accord ! D’accord ! Je connais peut-être une fille qui pourrait peut être répondre à vos attentes messieurs
Eric : Hey !! J’ai la priorité sur la fille en question, d’accord ? J’ai déjà vu les amis que fréquente Mc Phee.
Grand rire
Homme : voila qui est réglé, Eric s’est trouvé une partenaire !
Applaudissement, rire, des « wouhou »
Immeuble de Karen
Pacey rentre dans l'immeuble chez Karen, frappe, et Karen lui ouvre
Pacey : Que ce soit clair, j’ai parfaitement conscience du caractère absurde de ce que je m’apprête à dire, mais j’ai aussi parfaitement conscience des faiblesses de ta vie amoureuse. Je refuse de te regarder souffrir plus longtemps parce que je sais que je suis capable de t’aider, d’accord. Par conséquent ce soir, on sort ensemble.
Karen : euh, je ne peux pas sortir avec toi Pacey
Pacey : une seconde ! Je t’explique. Tu ne dois pas voir ça comme un rendez vous galant mais comme une occasion inespéré de comparer et de faire le point ou comme un essai gratuit pour une vie sans chagrin.
Karen : oui mais je ne peux pas, tu le sais ça ?!
Pacey : non non tu peux Karen ! Ecoutes, c’est évident que tu as besoin d’une petite pause, ça fait trop mal, d’ailleurs tout le monde souffre dans l’affaire, même moi. Je te promets je ne porterais pas de chaussettes sales, ni de caleçon panthère, je peux même aller à la superette du coin et leur piquer une bouteille d’eau de Cologne alors ! (Karen rit) alors c’est oui ?! J’ai quelques raisons d’espérer. T’as ma parole. Ce sera une soirée totalement platonique
Karen : mmhh si tu veux ! (Pacey sourit) très bien, une sortie amicale, rien de plus
Pacey : parfait ! T’es cool, alors je repasse à sept heures
Karen : ça me va
Pacey : ouais !!!!
Bureau du psy
Psy : c’est de votre ami Pacey que vous parlez ?
Dawson : oui mais ça concerne tous mes amis. On dirait que… ça va faire deux mois maintenant et… et tout le monde continue. Ils prennent tous des gants avec moi comme si ils voulaient me protéger. Ils me considèrent comme une chose, je sais pas, fragile, prête à se briser, ils refusent de voir Dawson la personne et ils croient bien faire, sauf que c’est pratiquement impossible de progresser.
Psy : En avez vous discuté avec eux ?
Dawson : oui ! Non ! Honnêtement je n’en ai pas parlé avec eux.
Psy : mais au fait. Ce festival du film dont vous m’avez parlé, et c’est bientôt ?Dawson : Ce week-end
Psy : Vous y allez ?
Dawson : Ce n’est pas prévu, non
Psy : ce serait peut-être bon pour vous de renouer avec ce milieu, le temps d’un week-end. Apres vous verrez plus clair. Vous pourriez y emmener un de ces amis dont vous vous sentez si éloigner. Allons ! Il doit bien y avoir quelqu’un qui pourrait vous accompagner
Dawson sourit
Radio
Jen est à l’antenne.
Jen : je dédie cette chanson à toutes les malheureuses qui tentent de survivre après un chagrin d’amour. Croyez moi il y aura des jours meilleurs
Nora frappe à la vitre, et va voir Jen. Elles se saluent, se prennent dans les bras.
Jen : Oh ! Rassures toi, cet espèce de traite immonde qui fut jadis notre petit ami est en congé aujourd’hui.
Nora : Ah ! Excellente nouvelle !
Jen : oui c’est une bonne chose. Tu sais quoi ? Même s'il était là, je m’en ficherais complètement !
Nora : C’est vrai ?
Jen : oui ! Je crois que le temps à fait son œuvre, j’ai cicatrisé. (Nora fait une drôle de tête). Mais qu’est-ce qu’il se passe ?
Nora : rien, j’aimerais bien avoir ton self contrôle. Logiquement je devrais avoir envie de vomir rien que d’entendre le nom de Charlie, seulement au lieu de ça, je rêve de lui en permanence. T’as vu jusqu’où il va pour nous reconquérir. Il nous sort les grands classiques, j’ai changé, et tout et tout
Jen : quoi ? Quel grand classique ? Je ne vois pas
Nora : toutes ces lettres d’amour qu’il n’arrête pas d’envoyer. Ça t’arrive jamais de te dire quand tu te retrouves tout à coup sous ta couette toute seule, des trucs du genre mais peut être qu’il a changé en fin de compte.
Jen (souffle) : en réalité j’ignore de quelle lettre d’amour tu parles
Nora : oh ! Il ne t’a pas envoyé de lettre ?
Jen : non !
Nora : ah…
Jen : waaa… donc il essaie de te récupérer avec des lettres à l’eau de rose
Nora : Jen ! Je suis désolée, est-ce que ça va ?
Jen : non, non, non, non je t’en prie, ne t’excuses pas, Nora, tout va bien. C’est vrai, d’ailleurs souviens-toi, je te l’ai dis toute à l’heure, ça m’est complètement égal.
Dans un café
Jen pleure. Elle est assise avec Dawson.
Jen : Je veux des lettres d’amour ! Je n’y comprends rien du tout, pourquoi il l’a choisi elle et pas moi ?!! Il y a un truc repoussant chez moi ?
Dawson : oh Jen ! Tu n’es pas repoussante du tout
Jen : Tu te rends compte tout ce temps, moi j’ai cru que Charlie nous avez trompé autant l’une que l’autre mais non, elle était la petite amie, alors que j’étais juste là la marie couche toi là
Dawson : La marie couche toi là ?!! Tu veux rire ? (il rit)
Jen : non voila ce que je suis une marie couche toi là
Dawson : oh Jen !
Jen : Normalement ça devrait être l’inverse, normalement c’est moi qui devrais te consoler
Dawson : s’il te plait Jen, j’ai le droit de te réconforter et puis crois le ou non, ça m’aide beaucoup
Jen : (soupir) Cette ville me sort par les yeux, rien qu’à l’idée de les croiser, j’ai carrément envie de vomir.
Dawson : très bien ! Nous allons sortir d’ici alors ce week-end
Jen : Génial ! Et où est ce que tu as envie d’aller ?
Dawson : t’as déjà visité New Hampshire ?
Jen : non
Dawson rit
Audrey et Joey se préparent, Joey se maquille devant une glace.
Audrey : Tu veux que je te dise, je suis super excitée à l’idée d’aller à cette soirée. J’étais tellement contente quand Jack a téléphoné. Ouais d’accord les plans de dernière minute sont souvent galère et puis ne pas connaitre son cavalier c’est risqué aussi… Joey ! Tu squattes le miroir (Audrey pousse Joey)
Joey : oh ! Sorcière va !
Audrey : oh la la ! Bonjour le laideron ? Je n’ai rien de potable à me mettre
Joey : Audrey ! Tu es splendide ! Moi en fait ça fait ni chaud ni froid, je dois avoir une certaine confiance en Jack, je suis sure que c’est une énième soirée de débauche maquillé en grand événement
Audrey : oh quel rabat joie ! Souviens toi quand même que Jack a dit que le Eric était très joli garçon ce qui a priori est plutôt motivant. Secundo pour une jeune femme aussi progressiste que toi. c’est surprenant de voir comment tu bloques sur les fraternités
Joey : Les mots progressistes et fraternité n’ont strictement rien à voir dans la même phrase
Audrey : ce manteau ça va ?
Joey lui fait ok des mains
Audrey : Joey ! On sort avec deux garçons charmants alors un peu d’enthousiasme d’accord ?
Joey : oui d’accord ! En tout cas, à défaut d’autres choses, je passerais quelques heures agréables avec Jack
On frappe à la porte. Joey et Audrey se font des signes du regard.
Audrey : Minute, minute, attends ! (Audrey se place) C’est bon !
Jack et Eric sont à la porte, habillés d’un costard, cravate.
Jack : Salut !
Joey : Salut Don Juan !
Jack : waouh ! t’es superbe Joey !
Joey : oh merci
Jack et Joey se prennent dans les bras, puis Jack prend dans les bras Audrey
Jack : Audrey ! Salut ! ça va ?
Audrey : très bien !
Jack : Génial ! Eric ! Voici Joey !
Eric : Enchanté ! Alors comment ça va ?
Joey : ça va merci
Eric sert la main à Joey, puis Audrey
Jack : et voici Audrey !
Eric : Bonsoir !
Audrey : bonsoir !
Eric : Jack avait raison, tu as de nombreux atouts (Joey fait une drôle de tête)Audrey : merci ! Ben tu devrais faire l’affaire
Joey : bon ben ! On y va à cette fête !
Jack : oui allons y
Ils partent, Jack referme la porte.
Sur une devanture on peut lire: FIREHOUSE THEATRE, 5TH Annual, Hooksett Film Festival
Femme de l’accueil : Je peux vous aider ?
Dawson : oui je suis Dawson Leery et je viens pour le festival du film
Femme : oh ben ça alors ! Vous êtes drôlement mignon, encore plus que sur la photo
Dawson : euh non il y a une photo ?!!
Femme : oh ! (en regardant Jen) c’est votre petite-amie ?
Jen se met à rire, Dawson aussi
Homme (derrière la femme de l’accueil) : trop cool ! Ton film est génial ! La projection se fera à guichet fermé ! T’as battu Oliver dis donc ! Et pourtant il a la côte par ici.
Dawson : euh excuses moi ! Qui est Oliver ?
Homme (en montrant quelqu’un du doigt) : notre célébrité locale, je ne vois pas ce que les gens lui trouvent. Pour moi, il est légèrement arriéré.
Femme : il est excentrique Trévor, c’est pas vrai.
Dawson rit, et signe le registre. Ils sont dans un couloir, se dirigent vers la porte de leur chambre.
Dawson : Si tu préfères, on peut tout aussi bien faire demi-tour et rentrer à Boston.
Jen : oh non pas question
Dawson : C’est sur ?
Jen : C’est vrai que les habitants de cette ville ont un côté décalés mais...
Dawson : oui…
Jen : on est reçu comme des princes, c’est agréable, et pour moi c’est sympa d’être pour un soir, la chère et tendre de la plus grande vedette du festival.
Ils ouvrent la porte, et c’est une immense chambre. Dawson rit.
Jen : oh chéri ! C’est trop !
Dawson : oui
A la fraternité
Jack, Joey, Eric et Audrey rentrent. Les gens sont habillés sur leur 31, ils boivent, discutent.
Audrey : Waouh !! Ben dis donc vous avez mis le paquet !
Eric : Zigma est le meilleur sinon rien.
Jack et Joey sont impressionnés aussi.
Homme : Bravo Eric t’as assuré là ! ça va cartonner je sens !
Eric leur serre la main. Jack a l’air un peu gêné.
Joey à Jack : Qu’est ce qu’ils racontent !
Jack : oh rien ! Ils sont un peu niais ces deux là
Eric : Vos manteaux mesdames !
Audrey avec le sourire : ouais !
Joey : Je trouve que Jen devrait partager cette épreuve avec nous, je l’appelle ?
Jack : ça ne servira à rien, elle est en week-end avec Dawson.
Joey est étonnée.
Pacey est dans un restaurant avec Karen. Une serveuse leur débarrasse leur assiette.
Pacey (à la serveuse): C’était parfait, merci. L’addition s’il vous plait. (à Karen) Alors ?
Karen : Quoi ?
Pacey : oh Karen ! Est-ce que tu as apprécié ce diner ? Et tu peux également admettre que j’ai fais fort. En entrant ici, ton visage s’est illuminé !
Karen : Pacey tu te fais des idées
Pacey : ton visage s’est illuminé, mais revenons plutôt au mérite qui devrait mettre accorder. Tu as du remarqué que ce soir nous avons fais que fréquenter que des lieux bondés, je ne voulais surtout pas que subitement tu me sautes dessus (Karen éclate de rire). C’était une soirée platonique
Karen : ouais faut dire que tu es extraordinairement sexy avec ce tablier.
Pacey regarde son tablier, l’enlève, et ils rient.
Pacey : j’avais oublié
Karen : qui aurait cru que tu aurais aussi peur de te salir. Je te l’accorde tu es parfait. Aucun autre homme n’aurait offert une parade aussi efficace à mes élans. Tu m’as sauvé de ma propre folie
Pacey : oui crois moi ça n’a pas été facile (il boit son café, Karen rit). Je sais que tu déteste entendre ça, mais tu mérites mieux qu’une aventure minable avec Danny Braquer. Une femme aussi généreuse et aussi belle que toi mérite quelqu’un qui est là que pour elle, qui peut lui donner de l’amour, autant qu’elle en donne.
Karen et Pacey se regardent
Au festival
Jen et Dawson sortent.
Dawson : C’était bien hein ?
Jen : oui vraiment bien
Dawson : ce qui remue d’autant plus le couteau dans la plaie
Jen : quel couteau ? Quelle plaie ?
Dawson : comment ai-je réussi à décrocher ce prix ? Est-ce mon père qui a fait un don conséquent à la bibliothèque municipale ou bien est-ce que ces gens ont aucune idée de ce qui est beau ou moche ?
Jen : bon ! Il va falloir arrêter ça s’il te plait
Dawson : arrêter quoi ?
Jen : Ce discours, tu vois bien que les gens sont normaux à Hooksett. Et critiquer leur mauvais gout, te sers de tout évidence à dévaloriser le potentiel artistique que tu possède. Tu as un talent exceptionnel alors tu veux bien arrêter ce travail de sap. Sinon c’est la rupture mon chéri !
Dawson : Tu ne rompras pas avec moi, c’est impossible. L’attirance physique est beaucoup trop forte.
Jen : oh lala ! Tu me tiens alors là !
Ils rient. Oliver arrive vers eux.
Oliver: Hey! Leery!
Dawson: bonsoir!
Oliver : J’espère qu’il vaut le coup ton film. La tradition veut que ce festival décerne le premier prix à un film qui offre une vision unique et à un vrai discours. Mon je l’ai eu trois fois de suite et je ne supporte pas l’idée de… d’avoir été supplanté par un frimeur d’Hollywood, tu comprends ? (Dawson et Jen se regardent). Il y a un truc qui n’est pas très cool. (il s’adresse à Jen) Salut ! T’es vachement jolie ! (il hoche la tête, la baisse, puis s’en va).
Jen : Rien n’a ajouter ?!!! (Dawson rit)
Pacey et Karen marchent dans la rue.
Pacey : Pas de cigarette après diner ?
Karen : pas de cigarette ! En général, je fume seulement quand je suis contrariée ou très énervée
Pacey : conclusion tu n’es ni contrariée, ni très énervée. Là tu vois je dirais que c’est plutôt bon signe. En fait, je n’ai pas le souvenir de t’avoir entendu crier ou de te plaindre au cours de la soirée (Karen acquiesce de la tête) C’est marrant comme une fille qui peut être différente en dehors de son lieu de travail. Non sans blague je te connaissais pas, je me dirais quelle fille épanouie.
Karen : Stop ! Ne gâchons pas ce grand moment avec une série de compliment inutile.
Pacey : J’ai bien le droit non. A bas le cynisme. Je décide que nous allons gâcher cette soirée avec des flatteries inutiles. Karen Tores, tu es une jeune femme magnifique qui s’habille toujours avec beaucoup goût. Et bien que tes blagues fassent souvent un bide, tu n’as pas ton pareil pour te rattraper avec ton merveilleux sourire. Et maintenant c’est à ton tour !
Karen : C’était très chouette, j’ai beaucoup apprécié.
Pacey : ça me va droit au cœur
Karen : vraiment merci
Pacey : Tant que je te sais contente ça vaut tous les mercis du monde. Bon ben je vais te laisser. Bonne nuit Karen !
Il va pour l’embrasser sur la joue, et elle l’embrasse. Ils s’embrassent fougueusement, il rentre dans l’appartement de Karen. Et se déshabillent au fur et à mesure. Elle le pousse sur le canapé en renversant la lampe. Pacey sourit. Ils s’embrassent et…
Au festival
Sur un écran, l’on peut voir « En mémoire de Monsieur Brook, dirigé par Dawson Leery ». La foule applaudit. Un homme s’avance pour prendre la parole devant le public.
Homme : Dès la première projection de ce documentaire, j’ai su que j’avais à faire à un réalisateur hors paire. Mais j’ai été tout aussi ému par la lettre qui accompagnée le dossier de candidature. La lettre en question émané du père du réalisateur. Selon lui, il était inconcevable que je ne prête pas attention au travail de son fils. Honnêtement, je m’apprêtais à détester ce film, parce que le dossier est arrivé trois jours après la date limite (Jen met sa main sur l’épaule de Dawson qui écoute attentivement, rire dans la salle). Mais je suis père moi aussi et j’en connais un rayon sur la fierté parentale (Dawson met la main dans celle de Jen). Donc tout en râlant, j’ai introduit la casette dans le magnétoscope, et cinq minutes plus tard, je savais que Mitch Leery avait raison. Je ne pouvais pas ignorer l’étonnant travail de son fils. Mesdames, et Mmessieurs l’heure est venue de vous présenter la personne qui se cache derrière le premier prix de ce festival, Dawson Leery !
Dawson (à Jen) : non
Jen : Vas-y !
Applaudissement dans la salle, Oliver se lève et tout le monde fait de même. Dawson est étonné, Jen applaudit pendant que Dawson rejoint l’homme qui a fait le discours. Il lui remet le prix. Tout le monde se rassoit, et écoute ce que va dire Dawson.
Dawson : ah… et bien je ne sais pas quoi dire… mon père, mon père aimait les films, le cinéma. Son intérêt était réel, il ne réalisait pas, il les aimait, il adorait les regarder. Très vite, il m’a emmené au cinéma avec lui, c’était un vrai plaisir, on allait voir un film ensemble et ensuite on parlait. Je lui en suis très reconnaissant, parce que sans lui jamais je n’aurais fais ce film qui vous a touché. Je vous remercie pour ce prix et pour l’accueil chaleureux que vous avez réservé à mon travail. Je dédis ce film à mon père. Quand je regarderais mon prix, je sais que je penserais à lui. Merci à tous (il regarde Jen) et enfin merci tout particulier à ma petite-amie Jen.
Jen (rit et murmure) : tu es fou !
Dawson rit (et j’adore ce mouvement de sourcil !!) la salle applaudit.
A la confrérie
Audrey est assise sur un banc à l’extérieur avec Eric, il la soûle.
Eric : Attention ! Je ne suis pas tout le temps sur le banc de muscu, non ça je te rassure. Je fais aussi de la gym. Faut varier, il y en a qui font toujours la même chose, ça s’est dingue. Et toi, quelle salle de gym tu fréquentes ?
Audrey fronce des sourcils. Des gens passent et rient. Audrey se met à rire aussi. Eric lui passe le bras autour de son cou.
Audrey : Qu’est ce que tu fais là ?
Eric : euh rien (il retire son bras). Tu veux boire autre chose ?
Audrey acquiesce par dépit, Eric part. On voit Jack au bar, Eric le rejoint.
Eric : Hey ! Mc Phee ! Je commence à croire que tu m’as menti
Jack : De quoi tu parles ?
Eric : Audrey ! Cette nana c’est je t’allume, mais pas touche.
Jack : ça avance à rien de s’affoler, laisses lui le temps et elle finira par succomber à ton charme
Eric : Ah ça, je ne sais pas c’est dur avec elle, je lui ai fais mon numéro, je l’a baratine et pouff que dalle ! Elle ne serait pas un peu coincée ? Tu parles d’un bon plan !
Jack : Quoi ? Coincée ? (Joey écoute la conversation) euh non crois-moi, c’est plutôt le contraire, elle est toujours partante !
Eric : N’empêches que…
Jack : Je ne vois pas pourquoi tu t’inquiètes hein ! C’est vrai ! Audrey c’est du tout cuit, et puis ce qu’elle veut c’est passé du bon temps, et je peux te garantir qu’elle était emballée de venir à cette soirée. Joues là fine mon vieux, sort les bonnes cartes et c’est dans la poche à coup sur.
Jack, un peu bourré, se retourne, et voit Joey avec des yeux ronds d’étonnement, et d’incompréhension. Jack est gêné, soupir. Joey indignée, part.
Karen fume sur son canapé. Pacey arrive.
Pacey : euh Karen ! Ecoutes, je sais que c’est compliqué et malgré mes bonnes intentions, mes promesses, je sais que je ne t’ai pas aidé mais il y a certainement moyen d’arranger ça.
Karen : cette soirée ne change rien, Pacey, ça ne veut pas dire que nous sommes devenus un vrai couple
Pacey : non je sais, on n’est pas de ce genre de relation mais quand même
Karen : et pourquoi est-ce que tu as fais ça pour commencer ?
Pacey : et oh ! une seconde ! c’est toi qui m’a embrassé, tu te souviens pas ?
Karen : je n’aurais pas du, ok ! Comparé à ce que je risque, ça ne valait vraiment pas le coup !
Pacey : dans ce cas pourquoi tu l’as fais ?
Karen : j’en sais rien
Pacey : t’as couché avec moi, pour te venger de Braker ? (Karen ne répond pas) C’est ça hein ?
Karen : C’est loin d’être aussi simple
Pacey : Oh contraire c’est très simple
Pacey part
Au festival
Dawson se fait prendre en photo avec d’autres personnes dont Oliver.
Photographe : Regardez un peu de l’autre côté s’il vous plait ! On bouge plus ! super, merci
Oliver : Hey ! Tu m’as vraiment énervé là, enfin jusqu’ici je me tapais d’être le seul sur le continent américain à savoir qui était ce bon vieux brook ! non non sérieusement ton boulot est fantastique, tu m’as épaté.
Dawson : merci
Oliver : T’es pas le rigolo que je croyais
Dawson : je ne suis donc plus le frimeur d’Hollywood
Oliver : ok il y a des fois où je m’emballe un peu (Dawson rit) Alors ? ça te plait l’USC ?
Dawson : pour tout te dire, j’ai tout abandonné
Oliver : oh !
Dawson : Ce n’était pas pour moi, l’USC. Quand à toi, j’ai trouvé ton film remarquable. Pourquoi est ce que tu restes à Hooksett?
Oliver : ben c’est là que j’ai grandi moi, j’étudie à Boston, ville idéal pour les arts de l’image, c’est plein de marginaux et de désaxés
Dawson : ah oui ?
Oliver : oui, ça devrait te convenir, tu devrais passer me voir, un de ces jours. Vraiment !
Dawson : merci je viendrais peut-être
Oliver : cool ! Ah tient ! Voila ta nana
Dawson : ah non c’est…
Dawson et Jen se regardent. Jen avance vers lui.
Dawson : Jen, voici Oliver !
Jen : Oh ! Oui, j’ai trouvé ton film vraiment passionnant (elle veut lui serré la main, mais il ne fait pas)
Oliver : merci et toi t’es toujours vachement jolie.
Jen : merci
Oliver : C’est fou j’étais sur le point de dire à Dawson, qu’il avait de la chance, vous formez un super couple tous les deux
Dawson : merci
Jen : beaucoup
Oliver : Il n’y a pas de quoi. Vous restez dans le coin.
Dawson : oui, à plus tard !
Oliver les salue et part
Jen : t’as entendu ce qu’il a dis chéri ! Tu as de la chance de m’avoir.
Dawson : J’ai besoin de personne pour me rendre compte
A la fraternité
Joey entraîne Jack.
Jack : quoi ?
Joey : qu’est ce qui t’autorise de parler d’Audrey de cette façon ?
Jack : toi aussi t’as tenu ce genre de propos sur elle.
Joey : oui mais c’était avant de la connaître, et j’étais pas là à essayer de la fourniquer au plus offrant !
Jack : oh ça va Joey, on a fait de mal à personne ! On rigolait !
Joey : oh ! Je n’en reviens pas ! C’est toi qui dis ça Jack ? Mais qu’est ce qu’il s’est passé, depuis quand t’es devenu aussi nul ?!!
Jack : non, non, attends ! T’as rien compris là
Joey : Non j’ai rien compris c’est exact. Tout ça parce que tu refuses de t’expliquer, on dirait que tu étais pressé d’arriver à Boston pour nous laisser tomber et te trouver de nouveaux amis.
Jack : Mais pas du tout Joey, c’est faux !
Joey : C’est faux ?
Jack : Il y a…
Joey : quoi ?
Jack : Je me sens comme chez moi ici. Pour une fois j’ai une famille solide, qui ne flirte pas constamment avec l’autodestruction. Je suis bien avec eux et je peux enfin vivre ma vie sans avoir constamment à m’en faire pour quelqu’un
Joey : ah bon ! Car j’ai plutôt l’impression que tu te voiles la face. Tu nous rejettes parce que c’est sûrement plus facile de faire partie d’une bande d’imbécile
Jack : Imbéciles ?!!
Joey : oui
Jack : Tu es injuste, tu ne les connais même pas
Joey : oui et ben j’ai aucune envie de me précipiter pour faire la connaissance de tous ces macros en puissance.
Jack : voyons ! je trouve que tu exagères ! Et tu veux que je te dise ? A chaque fois qu’un truc ne colle pas avec les critères de vertu de Joey Potter, tu railles de la liste
Joey : mes critères de vertu ? Jack ?
Jack : oui !
Joey : est ce que tu connais les mots : correction et respect ?
Jack : oh ! Regardes autour de toi ! Tout le monde s’amuse ici ! Personne n’oblige qui que ce soit à être présent.
Joey le prend mal, avale sa salive.
Joey : Très juste ! Personne ne m’y oblige !
Joey part et Jack se retrouve seul au milieu de la fête.
Chambre d'hôtel
Dawson est allongé sur un canapé, tranquille. Jen sort de la salle de bain.
Jen : A quoi tu penses ?
Dawson : A mon père ! (avec un sourire) Et d’une façon agréable et ça faisait longtemps que je n’avais pas pensé à lui de cette façon là. Debout face à tous ces gens, parlé de lui, se souvenir de lui, c’était vraiment bien. Et là tu vois sur cette estrade, j’ai été enfin à même d’apprécier quel père extraordinaire il était, quelle chance j’ai eu, mais c’était sans culpabilité, sans me dire que je l’avais déçu. Je ne veux pas trop fanfaronner mais, j’ose le dire, Jen, je me sens bien.
Jen : Je suis contente pour toi ! Parce que je trouve que tu le mérites
Dawson : merci, je te dois tellement de chose
Jen : Qu’est ce qui te fait dire ça ?
Dawson : ta façon bien à toi d’être là pour moi, de répondre toujours présente et ça, je n’ai pas les mots pour dire ce que ça signifie pour moi
Jen : Dawson, c’était logique que je le fasse pour le garçon qui restaure ma confiance vers l’autre sexe
Dawson éclate de rire
Dawson : non sans rire !
Jen : si je te jure, Dawson
Dawson : waouh ! Et je fais ça comment ?
Jen : oh ben ! Oui bon (elle est gênée) tu sais, quand ça n’a pas marché entre nous il y a quelques années, tu m’as quand même gardé une petite place dans ton cœur
Dawson : pourquoi ça n’a pas marché ?
Jen : Tu étais amoureux de Joey !
Dawson : non, non, c’est trop facile, je crois me souvenir que c’était toi qui m’as laissé tomber
Jen : oui mais j’étais oh… j’ai hésité vu les erreurs que j’avais commise ou cette façon que j’ai eu de me jeter sur toi, c’était vraiment embarrassant
Dawson : Tu étais très délurée. J’ai un peu honte de l’avouer mais j’étais très flatté et très content que ce soit toi, la première fille à m’avoir brisé le cœur
Jen : ah oui !
Dawson : oh quel drame à l’époque ! Mais je sais précisément pourquoi ça n’a pas pu marcher entre nous
Jen : pourquoi ?
Dawson : Je ne t’ai jamais attiré physiquement
Jen : C’est vraiment ce que tu…
Dawson : oui, tu as du trouver que j’étais inoffensif
Jen l’embrasse, Dawson l’embrasse à son tour. Ils s’enflamment, se déshabillent…
Le soleil se lève, Jen nue sous les draps caresse amoureusement les cheveux de Dawson qui est endormi. Dawson se réveil avec le sourire.
Jen : Regardez moi ce sourire
Dawson : Alors c’est ça que fait tant parler le monde ?
Jen : ça quoi ?
Dawson : ça n’était pas ce que j’avais imaginé
Jen : ah non ?
Dawson : non ! On dit toujours que la première fois n’est jamais aussi bien que ce qu’on l’avait imaginé mais là c’était… ça valait mieux que le rêve. C’est vrai que tu étais…
Jen : Nous avons été
Dawson embrasse Jen
Dawson : Tu as raison. Nous avons été parfaits.
Jen se blottie dans les bras de Dawson
On voit la ville de Boston, puis Danny Braquer qui écrit au bar du restaurant. Pacey vient le voir, le regard d’un air grave, et soupir.
Danny : Qu’est ce qu’il se passe ? T’es en avance
Pacey : Faut que je te parle, t’as une minute
Danny : oui qu’est ce qu’il y a ?
Pacey : je pars
Danny : C’est à cause de Karen ?
Pacey : oui c’est à cause de Karen. En gros, les choses ont pris une tournure trop compliqué. J’en suis désolé parce que ce n’était pas du tout le but.
Danny : C’est ça, inutile de mentir !
Pacey : C’est toi qui me dis ça ? toi le gars qui trompe sa femme et qui m’a mouillé dans la combine ? ça t’arrive d’y penser parfois ? Tient ça t’arrive de penser à Karen ?
Danny : Puisque tu pourras imaginer
Pacey : oui bon peut importe, je démissionne
Danny : bien, d’accord ! Karen t’a devancé
Pacey : Quoi ?
Danny : C’est elle qui l’a souhaité, pas moi. Je suis désolé de t’avoir entrainé là-dedans. J’ai eu tord de t’emprunter ce bateau. Je regrette que l’image que tu avais de moi était tachée. Je t’ai jamais dis que j’étais parfait. La vie c’est aussi ça parfois. Si tu veux rester, il y a aucuns soucis.
Pacey part
A l’université
Joey rentre dans sa chambre. Jack et Audrey sont entrain de parler.
Jack à Audrey : Non tu comprends, c’est juste une…
Joey à Audrey et Jack : ça va ?
Audrey : oui ça va, je lui fais subir une séance épuisante, d’auto flagellation. Il s’en sort pas mal. Allez viens ici, toi !
Jack et Audrey se prennent dans les bras
Jack à Audrey : Je suis désolé
Audrey à Jack : Je sais, allez sans rancune, il va juste falloir te rattraper, il y a du boulot ! Et la prochaine fois que tu veux me caser avec un copain à toi, trouves quelqu’un de suffisamment à l’aise avec les filles, pour qu’il ne se sente pas obliger de me parler « Musculation ». C’était quoi ce plan ?
Audrey à Joey : Vas-y doucement hein !
Audrey sort de la chambre, pour laisser Joey et Jack s’expliquer. Jack soupire.
Jack : Bon… une chose est sure, je ne vois pas comment justifier la conduite que j’ai eu hier soir. Je t’avoue que c’est difficile parfois pour moi de trouver un équilibre entre le présent et le passé, entre mes nouveaux amis et ce que j’ai eu avant. Je suis largué certain jour
Joey : Et forcément ce n’est pas quand tes vieux amis se mettent à juger gratuitement quelque chose qu’ils ne connaissent pas du tout
Jack : oui cela dit un regard extérieur, c’est bien parfois, ça empêche de devenir crétin
Joey : Tu sais, on grandit dans une petite ville bien tranquille, on est convaincu d’avoir un esprit très ouvert, on se croit à tout affronter et un jour on vient vivre à Boston, et d’un seul coup on va de surprise en surprise. (Jack acquiesce) Notre ouverture d’esprit est mise à rude épreuve et on se rend compte qu’on a encore beaucoup à apprendre et parfois dans des domaines qu’on se croyait très calé.
Jack : ouais
Joey : Si tu as besoin de la fraternité, on va devoir l’apprendre à l’accepter
Jack : Et il serait utile que j’apprenne à être moins excessif parfois.
Joey : Viens là
Ils se sourient et se prennent dans les bras.
Pacey retrouve Karen sur un banc.
Pacey : C’est drôle ! Si hier soir on m’avait dis qu’on se retrouverait sur ce banc tous les deux je ne l’aurais pas cru.
Karen : Je suis désolée, j’ai été odieuse Pacey. C’est clair, je suis aussi responsable que toi dans l’histoire. Je ne regrette pas du tout, pas une seule seconde. Grâce à toi, j’ai pris une décision que j’aurais du prendre il y a un bout temps.
Pacey : Pourquoi tu ne nous laisses aucune chance ? T’es pas obligée de t’en aller Karen !
Karen : Oh que si ! Il le faut. J’ai un besoin urgent de me recentrer. Je te suis reconnaissante de m’avoir permis de m’en rendre compte. Tu m’as signalé tout ce qui devait être réparé, et personne d’autre que moi ne pourra le faire.
Pacey : Je sais mais moi j’aurais sans doute essayé
Karen : C’est sur ! Je dois y aller ! Restes avec Braquer, Pacey, il n’est pas si mauvais que ça. T’es dans ces petits papiers en plus. Et puis tu assures en cuisine
Pacey : Ouais merci, c’est gentil !
Karen : Prends soin de toi Witter
Pacey : Ouais toi aussi Torres !
Karen prend dans les bras Pacey, prend ses affaires, et monte dans le taxi. Pacey la regarde partir.
Chambre d'hôtel
Dawson et Jen rangent leur affaire, font leur bagage.
Jen : De nouveau face à la réalité !
Dawson : Oui on dirait !
Jen : Dawson ! Il faut qu’on parle !
Dawson : oui d’accord ! Parlons !
Jen : En fin de compte je suis mal à l’aise, je trouve que l’enjeu est trop important pour ne rien dire
Dawson : Comment ça ?
Jen : Je ne sais pas trop, une partie de moi souhaite que la nuit dernière soit seulement un très beau souvenir, et l’autre partie sait bien que le sexe change toute la donne et je ne veux pas perdre notre amitié.
Dawson : Bon très bien, très bien ! Tu ne perdras pas mon amitié, je te le promets. Oui tout change avec le sexe, mais qui a dis que ça avait forcément être mal ?
Jen : Tu peux développer ?
Dawson : euh… je ne sais plus… si je savais où ça va nous mener, je te mentirais. Je n’en sais rien. Mais je sais qu’une chose : c’est arrivé, hier soir, et c’était bien que ça arrive. Si le sexe change tout, je dis tentons l’expérience. Je suis prêt à explorer ça !
Jen : D’accord ! ça marche ! Je regrette qu’on doit déjà rentrer
Dawson : Ben restons là !
Jen : restons là ?
Dawson : oui
Dawson prend son sac, et jette toutes ses affaires que contient le sac, par terre.
Dawson : On reste à Hooksett ! Au moins pour quelques jours. C’est la suite spéciale lune de miel que je sache
Jen : oh… et je suis ta petite amie
Dawson et Jen sourient et s’embrassent.
FIN
Ce script a été réalisé par kystis