Dawson et Jen descendent l’escalier de la maison. Jen est derrière Dawson, et elle lui cache les yeux.
Jen : Dernière marche
Dawson : d’accord
Jen : bien ! on y est presque ! Ne regardes pas.
Dawson : je ne regardes pas, je te promets
Jen : on ne triche pas
Dawson : arretes
Jen : les tricheurs ne réussissent jamais dans la vie. ouh ! attention, virage à droite !
Dawson : C’est là ?
Jen : A gauche
Dawson : Où je vais ? c’est par là ? d’accord, on arrive
Dawson ne cogne à la porte de la cuisine et se fait mal.
Jen : ouh pardon.
Dawson : C'est rien.
Jen : Là c’est une chaise, vas y, tu peux t’assoir !
Dawson : d’accord
Jen : main sur les yeux. Et maintenant regardes !
Il regarde sur la table, et il n’y a rien.
Dawson : et tu sais que dans le jeu de la surprise, le cadeau doit avoir été déposé sur la table avant.
Jen : Et tu sais qu’une seule critique sur la manière de présenter le paquet t’empêche de recevoir d’autres cadeaux par la suite
Dawson : Tu es jolie comme tout
Jen : Tu es excusé, c’est la rentrée des classes pour toi, et comme nous avons raté la séance de shopping que l’on fait généralement
Dawson : une nouvelle eau de toilette ?
Jen : ça pourrait être ça, parce que souvent les premiers jours, faut masquer certaines odeurs générés par le tract, mais non ! C’est un cadeau moins superficiel Numéro 1, crayon HB
Dawson : ah un classique !
Jen : taille crayon, feuille volante perforé, deux boites d’œillets pour renforcer les feuilles volantes perforées
Dawson : impressionnant, tout y est !
Jen : stylo bille, 3 grosses gommes, 5 petites gommes, et une rêgle
Dawson : je ne fais pas de géométrie, mais merci c’est le geste qui compte
Jen : et pour finir, le plat de résistance
Elle sort un classeur avec ET dessus.
Dawson : Très sympathique
Jen : J’aurais bien acheté des jolies décalcomanies pour mettre sur tes feuilles volantes pour les personnalisé, mais je me suis dis que ça risquait de faire un peu trop.
Dawson : Tu t’es retenue, j’apprécie ! merci Jen !
Jen : alors ! Tu as le tract ?
Dawson : non, pas du tout, absolument pas. Je me suis inscrit qu’à trois cours, rien de trop lourd. En fait c’est ça la clé.
Jen : Ouais c’est cool, comme ça tu vas réintégrer tranquillement l’univers impitoyable de la fac, et tu auras tout le temps de faire des siestes et de te souler.
Dawson : oui c’est ça l’idée ! C’est à quelle heure ton émission ?
Jen : euh ohh ! c’est dans pas longtemps ! Ouais faudrait peut être que j’accelère un peu la cadence. Euh, viens me retrouver pour déjeuné si tu veux.
Dawson : d’accord, avec plaisir
Ils s’embrassent
Jen : bébé, je dois y aller
Dawson : je te laisse
Jen : oh une minute, chéri ! ton classeur !
Dawson : oh !
Jen : Tu allais oublié le plus important
Dawson : oui, une inattention de ma part, pas question d’y aller sans lui. Merci !
Il l’embrasse et jen rigole
Jen : au revoir ! je te souhaite une excellente rentrée mon ange. Ouiiii ! il est trop craquant !
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Générique
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Dans la chambre de Joey
Elliot : Reconnais le, c’est juste un peu moins racoleur qu’un roman de jacky collins, c’est plein d’obsénité, il y a aucune substance.
Joey : J’ignorais que t’étais un spécialiste de l’œuvre de jacky collins, oh mais faut pas en avoir honte, hein !
Elliot : Ne changes pas de sujet, s’il te plait. Et n’essayes de me distraire en jouant avec tes cheveux. Et bien oui je connais tous tes trucs Potter !
Joey : hum ! Je suis désolée. De quoi est ce qu’on parlait déjà ?
Elliot : Je voudrais que tu admettes que si tu apprécie autant le bouquin du professeur Wilder, c’est parce que tu le trouves joli garçon
Joey : (étonnement) je n’admettrais rien ! Parce que c’est faux. Et toi au fait, c’est évident que tu déteste son bouquin parce que tu y vois une atteinte au charme que tu exerce sur ses dames.
Elliot : C’est la preuve que tu me connais mal. Joey, je n’ai pas vraiment de charme.
Joey : Si, si, moi je trouve que t’en as.
Elliot : Dans ce cas, j’ai une question à te poser.
Joey : Vas y !
Elliot : bien, vendredi soir, à moins que tu sois occupée. Je sais nous sommes que lundi, mais parfois, les gens aiment planifier leur week-end end ou bien leur sortie assez tôt
Joey : Elliot !
Elliot : Tu ne voudrais voir quelque chose vendredi ou manger quelque chose avec moi ?
Joey : restaurant et cinéma tous les deux c’est bien ça ?
Elliot : si on veut, mais dis comme ça, ça fait trop, rendez vous galant, alors que comme je l’ai formulé c’est mieux pour moi, enfin je pense.
Joey : je serais ravie, d’aller manger et voir quelque chose avec toi.
Elliot : C’est vrai ?
Joey : oui !
Audrey arrive dans la chambre avec un gros manteau et des lunettes de soleil
Audrey : ohh !! ohh je dérange, quelqu’un était il dans le plus simple appareil ?
Joey : non !
Audrey enlève ses lunettes
Audrey : oh ! pas de bol ! ouh !! ben dis donc ! canon la coiffure ! c’est quoi toutes ses ravissantes petites mèches blondes hein ?
Elliot : et c’est à ce moment là que je sors de scène ! On se voit en cours !
Joey : A plus tard !
Elliot : En revoir Audrey !
Audrey ! mmmhh !
Elliot part, et Audrey s’installe sur le lit pour discuter avec Joey.
Audrey : Ma copine a un petit ami !
Joey : Audrey, tes sarcasmes dignes de la maternelle n’auront aucun effet sur moi, c’est fois ci.
Audrey : Tu as un petit ami. Joey, arrêtes,
Joey : Si tu continues à m’embêter comme ça, je te préviens, je te mord audrey
Audrey : oh ! Sérieusement Joey, qu’est ce qu’Il y a entre toi et le gentil garçon ? C’est officiel, je veux savoir !
Joey : Il s’appelle Elliot pour commencer. Ce n’est pas mon petit ami, je n’ai pas de petit ami, et ensuite, nous faisons connaissance.
Audrey : Mais il te plait non ?
Joey : Il n’a rien de déplaisant, il est un gentil garçon,
Audrey : oh !!!
Joey : A plus tard !
Joey part de la chambre.
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On voit les jambes de Jen qui marche en jupe et botte, et tous les garçons la sifflent. Elle se dirige vers Jack qui joue au billard dans sa confrérie.
Jen : Pourquoi j’ai l’impression qu’ils ont tous les yeux rivés sur moi ?
Jack : et bien parce qu’ils ont tous les yeux rivés sur toi !
Jen : oh ! Jack j’ai beau adoré le rôle de postière personnelle de Jack Phee, je sens qu’il est temps de reprendre les bonnes vieilles méthodes traditionnelles !
Jack : merci Jen, je m’y remets dès aujourd’hui !
Jen : parfait ! et cette lettre là qui est également pour toi, à l’air très officiel, elle vient de la fac, alors j’ai pensé que…
Jen attends que Jack lise la lettre
Jack : bien, on se fait une partie ?!!
Jen : Jack ils ont décidé de te mettre en probation !!
Jack : Vas y Jen, tu peux lire mon courrier, il n’y a aucun problème de ce côté là,
Jen : d’accord, pardon, mais c’est pas rien, qu’est ce qu’il s’est passé, quel note tu as eu ?
Jack : j’ai raté un ou deux contrôles
Jen : un ou deux, tu rigoles !!?
Jack : C’est pas grave, je vais me reprendre ce trimestre
Jen : oui peut être n’empêche que tu te retrouve en probation
Jack : Jen ! Ou on fait cette partie ou tu sors ?
Jen part en faisant la tête. Et Jack reprends sa partie.
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Dawson arrive à son école, il regarde les gens qui dessinent, qui discutent, travaillent. Oliver est sur une mezzanine et aperçoit Dawson.
Oliver : Hey!!! Dawson Leery !
Dawson : Oliver c’est ça ?
Oliver : Fais celui qui m’a oublié !
Oliver descend l’escalier.
Oliver : Alors te voila ! tu t’es décidé ! Fantastique !
Dawson : oui merci pour le conseil
Oliver : Il n’y a pas de quoi ! Bon et maintenant je te brief sur notre petite école,
Dawson : J’ai entendu dire que…
Oliver : La fille avec les cheveux tressés, elle prétend avoir fauté avec Tarantino, comme si c’était un exploit, ahaha
Dawson : je crois qu’elle t’a entendu.
Oliver : Le gar avec le berret, impressionnant ces lumières, le Picasso de l’éclairage. Dommage que son égo soit de la taille d’un confetti.
Dawson : bonjour je suis nouveau ici
Oliver : Ce type là haut, il écrit et met en scène le film le plus minable d’une école de cinéma
Dawson : Oliver finalement je vais me présenté moi-même aux autres,
Oliver : d’accord, oui, oui, vas où les flots te mènent (soupir)
Dawson fait un gros soupir.
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Jen ouvre le store avec son casque sur les oreilles pour faire de la radio.
Jen : Pour ceux qui viennent de nous rejoindre et qu’ils espèrent entendre nick dreck, il n’est plus au programme pour le moment, je l’ai passé durant des semaines. Vous êtes avec Jen Lidley, je suis là pour répondre à toutes vos questions que vous pouvez vous posez, notamment sur vos histoires de cœur, ou de corps. Appel numéro 1, vous êtes à l’antenne
Audrey : Jen, salut c’est Audrey Lidlel.
Jen : Bonjour Audrey !
Audrey : Ma question du jour est la suivante : pourquoi les garçons font des pieds et des mains pour avoir notre téléphone, et quand ils l’ont, ils en font rien, ou ils n’appellent que pour la bagatelle. Ah un autre question, d’où il sort ce mot, ça veut vraiment dire un faire un rapport sexuel, ça serait plus sympa, si on disait, allez on bagatelle
Jen : au secours, bon avant toute chose, je te rappelle que ma chère audrey, que rien ne t’oblige à donner ton nom de famille, à chaque fois que tu interviens sur les ondes, parce que logiquement, ça veut être confidentiel
Audrey : oui mais cela dit je n’ai rien à cacher moi
Jen : deuxièmement cher auditeur, vos questions ne doivent pas être obligatoirement d’ordre sexuel, il y a des choses vraiment plus chouette dans la vie que la bagatelle, il y a le romantisme, il y a l’amour, la tendresse
Audrey : c’est fini la pub façon service public. Super je continue, voila ce qui met arrivé. Samedi soir, je portais ma nouvelle paire de botte, j’avais un look d’enfer, je rencontre ce garçon, que nous appellerons la
Jen : stop, je t’arretes tout de suite, parce que je sais déjà ce qui ne va pas chez toi
Audrey : ah oui !
Jen : audrey, tu baigne dans une énergie négative, tu as perdu l’amour,
Audrey : qu’est ce que j’ai perdu ?
Jen : tu as perdu l’amour, tu devrais le retrouver, le cultiver, et tu devrais partager ta joie de vivre, et un thé à la bergamote, avec un homme valable et qui t’aimerais en retour
Audrey : tu veux que je boive du thé avec un homme valable Jen ?
Jen : Je veux te voir t’ouvrir à toutes les possibilités, audrey, je veux te voir ouvrir la porte et laisser entrer le soleil
Audrey : C’est ça ! Je m'excuse, je voulais parler à Jennifer Lindley !
Jen : Auditeur numéro 2, vous êtes à l’antenne.
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Jack descend l’escalier.
Jack : Alors ? quoi de neuf mec ? une petite partie de foot ? ça te branche ?
Eric : désolé, j’ai rendez vous avec une fille. Au fait, on m’a dis que tu avais reçu une visite ce matin, blonde, menue…
Jack : Ce n’était que Jen, le rouleau compresseur, je te signale qu’elle a pris du poids.
Eric : quoi ? Vous vous êtes encore bouffé le nez ?
Jack : non, non, elle est seulement venu pour me harceler pour mes notes
Eric : pour tes notes ? attend le super Mc Phee était pourtant dans le peloton de tête au lycée
Jack : C’est vrai ! Mais là je me retrouve en probation ! comme quoi les mecs changent eux aussi.
Eric : Jack ! ils t’ont mis en probation ! ça crains je trouve
Jack : oh, t’inquiètes pas, je vais mettre le paquet, ce trimestre,
Eric : ouais t’as intérêt, nos meilleurs éléments ne peuvent pas se planter dès le premier semestre, on est mal sinon. Je vais être clair, je n’ai pas envie d’avoir sans arrêt le doyen sur le dos.
Jack : J’ai dis que j’allais me rattraper, t’as aucune raison de flipper.
Eric : J’espère, peut-être que tu devrais bosser au lieu de penser au football. On a un contrôle de socio cette semaine.
Jack : Je te vois pas travaille toi !
Eric : non, parce que moi, je ne suis pas en probation. (il part)
Jack : quoi ?
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Dawson est dans une salle de cinéma, et oliver est derrière lui. Il lui donne un paquet de feuille.
Dawson : Qu’est ce que c’est ?
Oliver : mon nouveau script !
Dawson : Tu veux vraiment que je le lise ?
Oliver : Encore mieux, je veux que tu le réalise
Dawson : ah ! non je ne peux pas, je ne cherche pas à réaliser un film…
Oliver : non, non, lis le, ensuite on en parle. Waouh ! Vachement sympa ton classeur !
Dawson : merci
Dawson feuillète les pages, et continue de voir le film.
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Joey marche dans la cour. Elliot arrive en courant derrière elle.
Elliot : Est-ce que tu aimes la cuisine indienne ?
Joey : excuses moi
Elliot : pour vendredi ! Il y a des gens qui supportent mal le curry, ce n’est pas mon cas, et suppose que tu sois allergique, quel intérêt de manger indien ?
Joey : Tu sais que tu es drôle dans ton genre !
Elliot : C’est gênant ?
Joey : Non ! (souri) on verra pour le curry
M Wilder : vous allez être en retard pour mon cours tous les deux
Joey : vous aussi alors
M Wilder : oui bien vu, bonjour Elliot !
Elliot : bonjour professeur Wilder, je vais y aller là, salut !
Joey : A toute suite !
M Wilder : Ne partez pas, j’ai du nouveau concernant Rose Azar
Joey : ah ! du nouveau qui va m’obliger à bosser tout le week-end
M Wilder : tout de suite négative, nous avons fini, ou plutôt vous avez fini. Maintenant, j’ai l’intention de profiter de votre travail, pour me faire publier dans une obscure revue, que personne, même pas ma mère, daignera feuilleter. Alors qu’est ce que vous en dites ?
Joey : Mais de quoi ? (ils se regardent) ce serait catastrophique si vos cours étaient aussi confus.
M Wilder : diner vendredi soir, je vous invite tous, nous fêterons ça, comme il se doit. C’est plus clair ?
Joey : Bien sur !
M Wilder : Bien ! restaurant Upé alors enfiler votre plus beau jeans
Joey : ah ! il n’y a pas de problème je viendrais.
M Wilder : formidable, et maintenant vous allez être vraiment en retard, qu’est ce que l’on faire de vous Joséphine Potter !
Joey : (gros sourire et puis…) vendredi ! Ah !
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Dawson et Jen dans la cuisine. Dawson boit un verre, pensif, il regarde le script d’oliver, et Jen lave la vaisselle.
Jen : Tu vas parler à Oliver aujourd’hui ? il y a un moment où il faut se lancer
Dawson : oui je sais, je sais.
Jen : dis moi, il est vraiment nul son scénario ?
Dawson : non il est intéressant, il y a de tas de bonnes choses dedans. D’ailleurs, j’ai pleins d’idées pour l’améliorer.
Jen : ça va de soi.
Dawson : Mais je ne veux pas y toucher, ce n’est pas moi qui le réalise, alors
Jen : pourquoi tu ne le réaliserais pas, si le script te semble intéressant ?
Dawson : parce que ce n’est pas mon script. Je ne sais pas comment mettre les mots d’un autre, en scène.
Jen : c’est ça…
Dawson : ça ne me dis rien, je veux faire mon film
Jen : Très bien et tu as un bon petit script caché dans un tiroir que je n’aurais pas entendu parler ?
Dawson : La question n’est pas là, en fait je n’ai pas envie de réaliser quoi que ce soit pour l’instant, je serais débordée par un tel projet, ma vie commence tout juste à redevenir normal, alors je ne suis pas prêt encore à m’engager complètement dans un film, encore moins d’un film d’un autre.
Jen : oh d’accord ! (petit regard en coin)
Dawson : Je vois clair dans ton jeu, j’ai fais une thérapie, je connais l’astuce.
Jen : ah, d’accord. Je suis ta petite amie, je te soutient, et je me dois de te signaler quand tu as cette lueur dans les yeux, et là tu as cette lueur
Dawson : surement parce que je suis tout près de toi
Jen : oh je sais que je suis pour quelque chose, mais je sais aussi que ça ne vient pas que de moi. Dawson, son scénario t’as plu alors pourquoi tu ne vas pas lui parler, pourquoi tu n’écoutes pas ce qu’il a à te dire ?
Dawson : je vais y réfléchir
Jen : l’heure tourne, je dois y aller, mon producteur veux me voir avant l’émission.
Dawson : Très bien, on déjeune toujours ensemble ?
Jen : oui j’y tiens
Dawson : cool !
Jen : (rit) viens là (ils s’embrassent, elle part, il regarde le script)
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Pacey est assis sur le lit d'Audrey, il attend en faisant bouger ses clés. Joey est assise pas loin, sur son bureau.
Pacey : Très mauvaise idée le covoiturage, je me rends compte là.
On voit Audrey qui fait du yoga.
Audrey : Arrêtes de flipper, on est presque parti. J'ai fini ma séance. Enfin pas question de s'en aller avant d'avoir résolue le dilemme de Joey.
Pacey : C'est quoi son dilemme ?
Joey : C'est rien !
Audrey : Elle a pris deux rendez vous pour le même soir.
Joey : Audrey ! quand quelqu'un te lance ce genre de regard, ça veut dire quoi sur ta planète ?
Pacey : Quelle tombeuse ! ça m'étonne de toi Joey ! qui sont les deux heureux concurrents ?
Audrey : ok, couloir numéro 1, nous avons le gentil garçon.
Joey : Il s'appelle Eliot ! nom d'un chien
Audrey : jeune, doux, très épris de notre petite Joey, mignon, drôle, porte des gilets sans manche. Jusqu'ici c'est le seul handicap de taille.
Pacey : C'est dommage, qui se trouve dans le couloir numéro 2 ?
Joey : Vous pouvez arreter !!
Audrey : le 2, le professeur, le fruit défendu, si tu vois ce que je veux dire.
Joey : C'est pas un fruit, c'est un prof. C'est pas un diner en tête à tête, c'est dans le cadre d'une activité avec tous les...
Audrey : Ah oui ! et alors ça ne veux pas dire qu'il n'est pas impossible que vous vous retrouver en tête à tête, enlacé comme deux hippocampes au fond de l'océan.
Joey : Oh quelle merveilleuse image Audrey ! Mais je ne m'engagerais pas sur ce terrain. Et si je devais annuler la sortie avec Elliot ce soir, ce serait juste pour consolider mon avenir à Worhinston
Pacey : Bon corriges moi si je me trompe, mais question étude, tu es déjà bien avancé. Là où ça coince un peu plus selon moi, c'est au niveau de ta vie social.
Joey : J'ai une vie social enfin ! (Audrey et Pacey se regardent) Qu'est ce que l'on fait là ? socialisation
Audrey : Très bien ! Pour ma part, je te verrais bien couché avec le beau professeur.
Pacey : Je suis passé par là, je te le conseille.
Audrey : Mais si je veux être franche, tu n'oseras jamais le faire, ce qui n'est pas plus mal, parce que le gentil garçon a quand même un fort potentiel. Concrètement, il n'y a aucune raison pour que tu ne sorte pas avec lui, sauf si....
Joey : Sauf si ?
Pacey : Sauf si quoi ?
Audrey : sauf si tu n'es pas prête à avoir un petit ami.
Joey : oh ! et pourquoi je ne serais pas prête ? développe Audrey
Audrey : ça prend du temps ces choses là, un petit ami, ça t'embête. La plus part des gens se croient prêt, ils ne le sont pas, c'est autre chose que de diner 2 ou 3 fois, et de partager l'adition.
Pacey : Ah ! T'es sure ?
Audrey : oui ! ça revient à baisser la garde, tu comprends, là on passe au niveau supérieur, on va laissé ses craintes, intime avec un nouveau venu. Tu es vraiment prête à vivre ça ?
Joey : Oui, je suis prête à vivre ça.
Audrey : D'accord, génial, alors tu vas sortir avec le gentil garçon ce soir. Mhh !
Pacey : Bon allez ! en route !
Audrey : Salut !
Joey reste dubitative.
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Jack marche, et se rend à la confrérie. Un copain l'aborde.
Eric : Hey ! quoi de neuf ?
Jack : Pas grand chose, il nous a rendu le contrôle de
Eric : Ah oui ! qu'est ce que ça donne ?
Jack lui montre son devoir, avec un A.
Eric : Bien ! T'as assuré.
Jack : Bien, content que ça te réjouisse.
Eric : Hey ! Ecoutes ! J'ai pas voulu t'agresser l'autre jour. Je voulais que tu te ressaisisses. Je ne voulais surtout pas être lourd.
Jack : Ben c'est raté, car j'ai le sentiment, comme un poids sur les épaules ces jours ci.
Eric : Tu l'as mal pris. Et on devrait repartir sur des bonnes bases, et dès ce soir, en arrosant ta performance, qu'est ce que tu en dis ?
Jack : ouais ! c'est une excellente idée.
Eric : ça marche, je préviens les autres.
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Dawson écrit dans son classeur
un prof : Celui ou celle qui a emprunté "la peur et le désir" à la bibliothèque, et priez de le rapporter, pour que leur camarade puisse finir leur travail.
Une fille à Dawson :
Dawson : C'est un cadeau !
Oliver : Tu as lu mon script ?
Dawson : ah oliver ! oui !
Oliver : super ! J'ai déjà le planning provisoire du tournage. Regardes, c'est flexible
Dawson : Je ne veux pas le réaliser Oliver, je suis désolé
Oliver : C'est quoi cette histoire ? Pourquoi ? Non attends, je compte sur toi ! Dawson, tu es le seul à avoir la carrure nécessaire
Dawson : Je suis flatté, mais c'est... c'est compliqué.
Oliver : Quoi ? l'histoire ? oui c'est expres, c'est les retours en arrières que tu n'as pas compris, ce n'est pas assez explicite ?
Dawson : non, non, c'est, rassure toi, ce n'est pas ça. Cela dit, les flash back c'est pas utile, tu t'en sers comme une béquille, l'histoire serait aussi bien, sans.
Oliver : (perplexe) C'est une suggestion ?
Dawson : oui !
Oliver : Tu as annoté mon script ?
Dawson : à certains endroits
Oliver : ok, allons y
Dawson : où ça ?
Oliver : déjeuner
Dawson : non, je dois voir ma petite amie.
Oliver : Prends tout tes notes.
Dawson : d'accord
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Pacey cuisine, et Jen est assise sur une table, prend du persil.
Jen : Non mais c'est inimaginable.
Pacey : oui, je sais, mais si Dany te trouve ici, je me fais virer
Jen : Qu'est ce qu'il leur fais dire que j'ai perdu mon mordant. Je mord la vie à pleine dent Pacey, je mords, je crie, je pique
Pacey : et tu t'acharne sur notre persil aussi. C'est quoi le problème ?
Jen : Aucune idée ! Mon producteur m'a convoqué, il a trouvé que mes émissions hyper ramolo cette semaine. Si je ne retrouve pas la pêche, si les gens ne redeviennent pas comme avant, la radio pour moi c'est terminé.
Pacey : Comme avant quoi ?
Jen : J'en sais rien, comme avant... moi et Dawson
Pacey : et les nuages disparurent
Jen : Mais ça n'a pas de sens, car j'allais très mal à l'époque, et maintenant je suis super heureuse
Pacey : pour moi c'est clair, personne n'aime les gens super heureux
Jen : Mais si tu avais tes soucis avec ta petite amie, tu n'en parlerais pas avec quelqu'un qui est dans une relation saine, tendre, équilibré ?
Pacey : oh non ! Généralement, je me fais conseillé par des gens encore plus malheureux encore, comme ça j'ai l'impression que ma vie est moins médiocre.
Jen : bien, tres bien, c'est ce que veux le public, si les gens veulent quelqu'un de sarcastique c'est jouable. Il faut seulement que le contexte s'y prête. Pacey, vas y, dis moi un truc nul.
Pacey : D'accord, tu préfères quelque chose de sexiste ou de simplement vulgaire ?
Jen : Gardes l'idée au chaud.
Le téléphone de Jen sonne, elle répond.
Jen : Allo ! ça va mon petit poupinou d'amour ?
Pacey : alors là c'est bon, tu vas te faire virer !
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Joey regarde l'heure, s'apprête à téléphoner, mais quelqu'un frappe à la porte. Elle ouvre la porte, et c'est Eliot.
Eliot : Salut, je me demandais si c'était pas trop tôt 7 heures. Je sais qu'on a dis 7h30 mais j'ai peur qu'on loupe le début du film.
Joey : Euh... A vrai dire Eliot, j'allais t'appeler quand tu as frappé.
Eliot : Est ce que ça va Joey ?
Joey : oui oui ça va, euh... ça va, mais j'ai l'impression de couver quelque chose.
Eliot : oh ! (déçu)
Joey : Je voulais attendre pour voir comment ça évoluait, parce que j'avais très envie de sortir ce soir, mais ma gorge est irrité,
Eliot : je ne voudrais pas que tu tombes malade
Joey : : je ne voudrais pas que toi tu tombes malade
Eliot : Ah oui c'est vrai.
Joey : en fin de compte Il est préférable que je ne sorte pas, et que je me couche tôt.
Eliot : oui je crois aussi que c'est la meilleure solution
Joey : . Excuses moi pour avoir attendu la dernière minute.
Eliot : On ne peut pas prévoir de tomber malade. Repose toi, et fais des infusions. Mais on peut dire que c'est que partie remise pour une prochaine sortie.
Joey : oui bien sur.
Eliot : bon d'accord, je vais te laisser. Soigne toi bien, en revoir.
Eliot part, Joey ferme la porte, ferme les yeux quelques secondes. Puis elle va s'allonger sur son lit, pensive.
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Jen assise sur son lit, regarde les magazines.
A suivre