Maison des Leery - Dawson et Gretchen sont dans le salon en train de regarder la télé - Mitch les rejoint tout bien habillé prêt pour sortir.
Mitch : C'est pas possible, ta mère n'est pas encore prête ! Mais qu'est-ce qu'elle fabrique ?!
Dawson : Quand on fait 100 kilos, pour s'habiller, il faut plus de temps.
Gretchen : Tu es odieux, tu parles d'une femme qui va accoucher dans deux semaines !
Mitch : T'as raison. J'arrête pas de lui dire "Oh chéri tu as pris trente kilos, ça se voit pas ! T'as jamais été aussi craquante !"
Gretchen : Vous êtes impitoyables. (Dawson rit)
Mitch : J'ai réservé pour 20 heures, et il est 20 heures. C'est peut-être notre dernière sortie avant l'arrivée du bébé. (appelant Gail qui est à l'étage) Chéri, il est 8 heures !
Gail : (descendant les escaliers en se tenant le ventre) Mitch il faut y aller maintenant !
Mitch : Je suis prêt. Je t'attends depuis une demie heure.
Gail : Non, oublie le dîner.
Dawson : Maintenant ? (parlant du bébé qui va arriver)
Gail : Maintenant !
Mitch : Maintenant ?! (ils viennent tous autour d'elle)
Gail : A moins que tu veuilles que j'accouche dans l'escalier.
Mitch : Les contractions sont suffisamment rapprochées ?
Gail : C'est très douloureux. Ahhh !!! Ahhhh !!!
(Gretchen et Dawson aident Gail à marcher jusqu'à la porte d'entrée, Mitch prend la valise)
Mitch : J'ai la valise !
Gail : Tu as pris mon peignoir ?
Mitch : En flanelle.
Gail : Mes grosses chaussettes ?
Mitch : En laine.
Gail : Mon baume pour les lèvres ?
Mitch : Je savais que j'avais oublié quelque chose. (il prend le baume au passage)
Gail : Oui, il fait froid sur la table ..... Ahhhhhh !!!
Mitch : On appelle le docteur.
Gail : On l'appellera de la voiture !!
Mitch : On vous appellera aussi.
Gail : T'as pensé à la musique ? Je vais avoir besoin de musique.
Mitch : Oui, oui, j'ai pris, Enya, John Tesh, Kenny G.
Gail : Ahh ! Je vais avoir un bébé, je pars pas pour plonger dans le coma.
Mitch : Je chanterais pour toi ce que tu voudras.
Gail : T'as pris ton portable ?
(Gretchen et Dawson sont sur le pas de la porte, alors qu'on entend Gail et Mitch qui partent affolés)
Dawson : Maintenant on sait ce qu'on va faire de notre soirée.
Gretchen : Plutôt oui.
(Ils sont tout excités)
GENERIQUE
L'Hôpital. Mitch et Gail parlent au docteur.
Gail : C'est sur je dois rentrer chez moi ?
Docteur : Fausse alerte. Le travail n'a pas commencé, rentrez chez vous.
Gail : Je vous assure que pour ce qui est des contractions, ce sont des vrais, elles sont là.
Docteur : Oui, vous avez raison, mais elles ne provoquent pas de dilatation. Vous n'êtes qu'à 1 centimètre, Gail.
Gail : Vous êtes certaine de ne pas vous êtes trompée ?
Dawson : (les rejoignant) Il est toujours pas là ce bébé ?
Gail : (elle fait "non" de la tête)
Docteur : Il peut même décider de ne pas venir avant plusieurs jours. (ils soupirent) En temps normal je n'aurai aucune raison de me faire du soucis...
Mitch : Mais ?
Docteur : Mais l'âge de Gail augmente disons, considérablement le risque des complications.
Dawson : Des complications ?
Docteur : Oh il n'y a pas lieu de s'inquiéter.
Mitch : De quoi s'agit-il exactement ?
Docteur : Si le travail ne débute d'ici quelques jours, je devrais le déclencher. Et si cela s'avérer nécessaire, j'ai tout ce qu'il faut pour pratiquer une césarienne dans de bonnes conditions.
Gail : Oh mon Dieu. Vous pensez réellement que se sera nécessaire ?
Docteur : Il faut vous détendre. Je crois que c'est la meilleure chose à faire maintenant.
Mitch : Existe-t-il un moyen d'aider le bébé à venir ?
Docteur : J'ai connu des parents qui parlaient beaucoup avec leur bébé. Comment s'appelle le votre ?
Dawson : C'est une excellente question.
Gail : Uh ...
Mitch : Oui ... Nous n'avons pas encore trouvé de prénom.
Docteur : Mmm-mmm. Je vais vous prescrire quelque chose. Après quoi j'irai dîner avec mon mari, et je vous conseille d'en faire autant. (Le docteur lui remet la prescription et part)
Gail : (lisant le papier du docteur) "Trouvez le prénom du bébé".
Bibliothèque scolaire. Tobey est en train d'aider un jeune garçon à faire la lecture.
Garçon : Et c'est n'importe quoi ce truc là que vous me demandez. Dans ce livre y a même pas de héros.
Tobey : Y a toujours un héros, d'un genre ou d'un autre.
Garçon : Mais tout le monde dans cette histoire là a des problèmes.
(Jack entre dans la bibliothèque, enlève son manteau)
Tobey : C'est comme ça, les héros les plus intéressants ont toujours un problème qu'ils sont incapables de surmonter. (parlant pour Jack) Hmm, comme le fait d'arriver en retard.
Jack : La plupart des héros finissent par vaincre leur défauts.
Tobey : Ouais. Je demande à voir tiens.
Jack : Ils suffit qu'ils apprennent à éviter les embouteillages du vendredi soir.
Tobey : Ils ont pas compris la semaine dernière ?
Jack : Ils n'ont pas pris le même chemin que la semaine dernière.
Garçon : (les interrompant) Pardon, je suis là, parce que j'ai pas envie de redoubler, pas pour parler d'embouteillages.
Tobey : (rires) Tu as raison.
Bed & Breakfast des Potter - Joey est à l'extérieur sous le porche de la maison en train de téléphoner. Joey parle au téléphone à piles.
Joey : Uh ... Oui c'est encore moi. Je vois que tu n'es toujours pas rentré, mais ... je perds pas espoir. Appelle moi dès que tu as ce message. Au revoir.
(Bessie la voit par la fenêtre et la rejoint dehors)
Bessie : Ca y est, c'est officiel. Tu es une dangereuse obsédée.
Joey : Y a quelque chose. C'est bizarre.
Bessie : Non, je ne vois pas ce qu'il y a de bizarre. Il est à la pêche avec son frère.
(Elles rentrent dans la maison]
Bessie : J'ai trouvé un magnifique cadeau pour le bébé de Gail. (elle lui montre) Regarde c'est pas mignon ? Aide moi à l'emballer.
(Joey le regarde et paraît bizarre, nerveuse)
Joey : Je vais chez Pacey. (Elle part précipitamment)
Bessie : Joey !
Maison de Gretchen/Pacey - Gretchen prépare la table pour dîner avec Dawson qui a ramené une pizza.
Gretchen : C'est quoi un après-midi prénoms ?
Dawson : Une réunion layette ou au lieu d'apporter un cadeau, on vient avec une idée de prénom.
Gretchen : Vous inventez de ces choses.
Dawson : (rires) Est-ce que tu es libre ? C'est demain.
Gretchen : Demain ? Oui je suis libre. Mais le lendemain midi je prends le train pour Boston.
Dawson : Ah bon ? Qu'est-ce qu'il y a à Boston ?
Gretchen : Et bien, si mon entretien avec Cambridge magazine se passe bien, y a moi.
Dawson : Cambridge magazine ?
Gretchen : Oui. Ils ont appelé juste avant que tu arrives. J'ai envoyé une candidature pour être l'assistante du rédacteur en chef de la rubrique "modes de vie". Ils sont intéressés, ils sont prêt à me payer pour aller à l'opéra, au musée, au restaurant. C'est génial, non ?
Dawson : WOW.
Gretchen : Tu pourrais t'exprimer mieux que ça.
Dawson : J'ignorais que tu cherchais un travail.
Gretchen : En fait, c'est une décision que j'ai prise récemment. J'espérais que tu serais content pour moi.
Dawson : Oh oui, Je suis content pour toi. C'est un travail formidable, et je suis sur que tu le feras bien.
Gretchen : Mais tout à coup, le sujet qu'on voulait éviter s'impose, il devient de plus en plus important, de plus en plus réel.
Dawson : Oui. On va aborder tôt ou tard la possibilité d'être séparés par des milliers de kilomètres.
Gretchen : Oui. Qu'est-ce que tu penses des relations longue distance ?
Dawson : Les sondages disent que c'est pas l'idéal, mais ...
Gretchen : Mais on pourrait être l'exception.
Dawson : Oui, oui.
Gretchen : Ou l'un de nous pourrait rejoindre l'autre.
Dawson : Comment te demander de me rejoindre en Californie ?
Gretchen : Comment te demander de me rejoindre à Boston ?
Dawson : Attends, qu'est-ce qui arrive ? Y a une semaine, on se disais qu'on s'aimait, et ce soir on se sépare c'est ça ?
Gretchen : Pas du tout, je crois qu'on affronte la réalité.
Dawson : Ce qui veut dire ?
Gretchen : Pour ce soir ça veut dire dîner aux chandelles avec l'homme que j'aime.
Bibliothèque scolaire. Tobey et Jack ont fini d'aider les jeunes, ils rangent tout en attendant que la mère de Will (le jeune garçon) vienne le chercher.
Tobey : Vous êtes un excellent professeur, M. Mcphee.
Jack : C'est normal, j'aime ce que je fais.
Tobey : Se serai encore mieux, si vous pouviez arriver à l'heure.
Jack : Message reçu. Tu peux t'en aller 10 minutes plus tôt.
Tobey : Non merci, ça ira.
Jack : J'insiste. Je t'ai suffisamment entendu te plaindre ce soir, je vais attendre avec Will que sa maman arrive, se sera ma pénitence.
Tobey : Tu es sérieux ?
Jack : Dehors.
Tobey : Tu es sur que tu sauras fermer ...
Jack : T'es encore là ?
Tobey : D'accord. salut, Jack. A demain.
Jack : Salut Tobey.
(Tobey s'en va)
Jack : Will, tu veux bien m'aider, s'il te plaît.
Tobey sort de la bibliothèque et va attendre le bus à l'arrêt - Il s'approche, il y a un autre homme qui est déjà assis.
Tobey : Pffouuu ! Ca c'est refroidi. Le bus est en retard.
(Le type se tourne et le regarde puis un autre vient derrière eux)
Maison de Gretchen/Pacey - Nuit - Gretchen est sous le porche de la maison. Joey arrive en voiture et la rejoint.
Joey : Désolée de venir vous déranger à cette heure-ci.
Gretchen : C'est rien. Dawson vient de partir.
Joey : J'ai vraiment besoin de parler à Pacey. Tu ne sais pas à quelle heure il va revenir de la pêche ?
Gretchen : Non, je ne sais pas du tout à quelle heure, mais je pense qu'à son retour il t'appellera.
Joey : Qu'est-ce qui se passe Gretchen ? Ca ne lui ressemble pas. Qu'est-ce qui se passe au juste ?
(Gretchen se lève)
Gretchen : Ecoute, maintenant ça suffit. Je l'avais prévenu que je le ferais plus.
Joey : Faire quoi ?
Gretchen : Mentir. Je pense qu'il n'y a vraiment rien de pire.
Joey : Pacey n'est pas aller à la pêche ?
Gretchen : Pacey a été arrêté en état d'ivresse pendant que tu étais avec les autres à New York. Doug a obtenu que les charges soient annulées et il l'a amené camper pour lui parler.
Joey : Oh mon Dieu.
Gretchen : Entre nous Joey, c'est assez délicat comme période. On pense tous à notre avenir, on essaie d'imaginer ce qu'on pourrait faire de notre vie, mais si on ne met pas tout ça de côté, si on ne fait pas le maximum pour aider Pacey dans cette période difficile, son avenir sera plutôt sombre. Il souffre énormément, alors il faut que tu me promettes que tu ne feras rien qui puisse ajouter à la pression et au malaise qu'il est en train de vivre, d'accord ?
Joey : Est-ce que tu sais si il existe un moyen d'entrer en contact avec lui ?
Gretchen : Tu n'as pas compris ce que je t'ai dit ?
Joey : Je peux rien te promettre, Gretchen.
Gretchen : Mais comment peut-on être aussi égoïste ?
Joey : J'ai du retard.
(Elle comprend ce dont Joey parle)
Gretchen : Excuse-moi Joey, je suis vraiment désolée.
Joey : Ca va. Ca va aller.
Gretchen : Tu as fait un test de grossesse ?
Joey : Non mais j'ai besoin de parler à mon petit ami, alors si tu sais comment le joindre dis le moi.
Gretchen : Dès que je l'aurais au téléphone, je te promets de demander à Pacey de te contacter.
Joey : Merci.
Gretchen : Je sais que c'est vraiment pas évident et que ça fait peur, mais il faut prendre ton courage à deux mains et faire ce test, après ... après tu aviseras. (Elle part puis se retourne vers Gretchen)
Joey : Je vais bien. Je suis sereine.
Gretchen : N'hésite pas à venir me voir si tu as besoin de parler ... à n'importe quel heure .... (Joey monte dans sa voiture et part)
Le lendemain - Maison des Leery - Extérieur Gail sort de la maison avec un plateau de nourriture dans les mains, elle est toute pressée, agitée, Jen et Mme Ryan arrivent avec des cadeaux.
Gail : Oh, bonjour, qu'est-ce que vous avez fait, j'avais dit pas de cadeau.
Mme Ryan : Demander à une femme de ne pas apporter de cadeau à un bébé c'est comme demander au soleil de ne pas briller et aux oiseaux de ne pas chanter.
Jen : Des aiguilles à tricoter, et une pelote de laine dans les mains de ma grand-mère, et elle vous fait des merveilles.
Gail : Oh, excusez-moi. Ma cuisine m'appelle. (Elle leur donne le plateau et se tourne pour entrer dans la maison comme Dawson sort)
Gail : Oh, pardon, chéri. (elle entre)
Jen : Dawson, ta mère devrait être allongée sur le divan avec les jambes surélevées ?
Dawson : Je sais mais elle veut rien savoir. Elle cuisine, elle nettoie, elle n'arrête pas une seconde.
Mme Ryan : Elle n'écoute que son instinct.
Dawson : Vous avez du repassage à faire ? N'hésitez pas. (Gretchen s'approche de Dawson alors que Jen et Mme Ryan vont s'asseoir dans le jardin à la place prévu pour la réunion layette)
Gretchen : Salut.
Dawson : Au fait je suis passé à la librairie ce matin, j'ai feuilleté quelques journaux et ... un magazine en particulier, très intéressant.
Gretchen : Moi j'ai passé la matinée à penser à mon entretien. Mais c'est normal que je sois nerveuse, dans ma vie je n'ai eu qu'un seul entretien d'embauche et s'était avec ta mère.
(Gail sort avec un autre plateau)
Gail : Attention.
Dawson : Maman, donne moi ça.
Gail : Oh, merci chéri. Oh ! Bonjour !
(Joey et Bessie rejoignent tout le monde)
Joey : Bonjour.
Tempête : Salut Joey.
Gretchen : Comment ça va ?
Joey : Bien.
Gretchen : Si tu as besoin de quoi que se soit, n'hésite pas, je suis là.
Bessie : Je t'en supplie, dis à ma soeur d'essayer de vivre sa vie comme une grande. Depuis que ton frère est parti en mer elle est déboussolée.
Gail : (revenant dans la jardin) Oh, Joey ! Oh !
Joey : Bonjour.
Gail : Bonjour, il y a longtemps qu'on s'est vus. Comment vas tu ?
Joey : Très très bien.
Tout le monde se réunit dans le salon de jardin.
Mme Ryan : On commence ! Tout le monde assis, allez !!
Gretchen : (à Dawson) Tu restes ?
Dawson : Uh ...
Grammes : La tradition est très claire sur ce point. Pas d'hommes au rayon layette.
Gail : Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, nous sommes une famille non conformiste.
Dawson : Pas de problème. Les hommes vont se retirer pour laisser les femmes entre elles.
Mitch : Viens tu as raison. Allons nous en avant qu'elles ne viennent à parler couche et layette.
Toutes : Oh !
La Bibliothèque scolaire - Jack entre dans la bibliothèque où tous les gosses jouent, ils n'y a personne qui les surveille. Jack regarde autour de lui, mais il ne trouve pas Tobey.
Jack : Will, où est Tobey ? (Will hausse les épaules) Il est pas là, il a même pas téléphoné ? Pas croyable. Frank, tu descend de là !
Réunion layette dans le jardin des Leery - Il n'y a que les filles - Mme Ryan tient une ficelle au dessus du ventre de Gail.
Gretchen : Ca bouge. C'est étonnant, ça bouge vraiment.
Bessie : Où est-ce que vous avez appris à faire ça ?
Mme Ryan : Les Générations de femmes l'ont fait avant nous. Se sont les ultrasons du moyen âge.
Gail : Alors dites moi ce que c'est ? Un fille ou un garçon ?
Mme Ryan : C'est exactement ce que vous vouliez. (Rires)
Bessie : Je peux commencer. De la part de Bodie et moi.
(Bessie remet une carte à Gail avec le prénom qu'ils ont choisi)
Gail : Sophie.
Gretchen : J'ai toujours adoré ce prénom.
Bessie : Ca signifie "sagesse". Alexander se serait appelé Sophie si il avait été une fille.
Gail : Sophie Leery.
Bessie : Et si c'est un garçon ... (Elle lui remet une autre carte )
Gail : Sachel ?
Bessie : C'est un joueur de base-ball. Bodie pense que ça plaira à Mitch.
(rires)
Jardin des Leery - Mitch et Dawson sont assis dans un arbre. Mitch donne un cigare à Dawson.
Dawson : (rires) Excuse-moi, c'est l'idée du père angoissé qui fume le cigare pour se détendre.
Mitch : Bien, apparemment, c'est ... c'est ce que tout homme fait dans ces moments là .
Dawson : Qui à dit ça, Larry Flynt ?
Mitch : Ah non, c'est M. Kasdan. C'est lui qui me les a donné. Je lui ai promis que je t'en offrirai un. Attention, je ne lui ai pas promis que ... qu'on les allumerai, j'en vois pas l'intérêt.
(On entend les femmes qui rient en bas, du coup Dawson et Mitch rient aussi)
Dawson : Papa, tu crois que tu as trouvé un joli prénom ?
Mitch : Je me demande si notre incapacité à se décider sur ce point ne prouve pas notre incapacité à assumer ce qui va nous arriver.
Dawson : Uh ... Vous avez déjà eu un enfant. Vous devez tout de même plus ou moins savoir ce qui vous attend ?
Mitch : Tu veux savoir la vérité ? Avoir un nouveau-né chez soi c'est cauchemardesque, c'est l'enfer, l'horreur.
Dawson : Papa c'est pas à ce point là.
Mitch : Mais si qu'est-ce que tu crois. A moins d'avoir des seins. Oui parce que les hommes ça n'aiment pas les bébés comme les femmes, pas au début en tout cas. Un homme aime l'idée d'avoir un bébé.
Dawson : Mais après ça change ?
Mitch : Oh un soir, tu es dans le noir dans sa chambre, épuisé, tu essaies de mettre la main sur le paquet de couches, tu cherches, tu tâtonnes parce que tu n'y vois rien. Et tout à coup ce petit être te regarde et dit "Papa". Et là tu deviens dingue. Tu sens ton coeur ... explosé, tu n'imaginais même pas que ça pouvait être possible, tu te mets à aimer ce petit être tellement fort ... que ça en devient une douleur. Et je n'ai pas de meilleures explications.
Dawson : Je crois que si nous ne ressentons pas la même chose que les femmes quand un enfant arrive au monde, c'est que nous avons d'abord besoin de savoir qui va être ce nouveau membre de la famille. Quand il sera là tu sauras.
Mitch : Tu es intelligent mon fils.
(rires)
Retour à la réunion des prénoms des filles - Chacune donne ses idées.
Jen : Si je devais avoir une fille, moi je crois que je l'appellerais Emma. Et si s'était un garçon, se serait Jackson ? Comme Jackson Pollock. Un enfant pas comme les autres.
(rires)
Gretchen : Moi pour un garçon j'aime bien Kurt.
Gail : Trop agressif.
Gretchen : Comme Kurt Cobain.
(rires)
Gretchen : Et mon prénom de fille préférée c'est Isabella, l'héroïne d'une histoire que ma grand-mère me raconté quand j'étais petite.
Mme Ryan : Il y a de nombreuses fleurs dans le jardin, mais la plus belle de toute, c'est quand même madame la rose.
Gail : Rose Leery.
Mme Ryan : Et si s'était un garçon, Thomas. C'est le prénom de quelqu'un que j'ai connu il y a bien longtemps..
(Jen et sa grand-mère se sourient)
Retour sur Dawson et Mitch qui sont toujours dans l'arbre.
Dawson : Gretchen va peut-être avoir un travail à Boston.
Mitch : Tu crois que c'est un réaction au fait que tu sois accepté à l'USC ? Qu'elle fait ça pour se protéger ?
Dawson : J'en sais rien. Je ne m'attends pas à ce qu'elle m'accompagne en Californie et pour elle c'est une chance, une vraie opportunité, je suis vraiment content, mais ...
Mitch : N'oublie pas qu'il y a quelques années, ta mère et moi avions divorcé et que aujourd'hui on s'aime plus que jamais.
Dawson : Tu veux dire qu'il est possible, que même si on se séparait, de se retrouver plus tard ?
Mitch : Je dis qu'il faut suivre sa route un point c'est tout. Parce que dans la vie on ne sait rien de ce qui nous attend réellement. Regarde Joey et toi.
Retour à la réunion des prénoms - C'est au tour de Joey de donner ses idées. Elle se lève et va vers Gail.
Joey : Uh ... et bien, j'ai passé toute la nuit à réfléchir et j'ai pas trouvé de prénom, alors je vous ai apporté ça. Je crois que ça symbolise toute la valeur d'un prénom ... Et elle appartenait à Dawson. Je suis persuadée que le petit frère ou la petite soeur sera ravi de la porter. Voilà, je sais pas si j'ai bien fais ou pas, mais j'espère que ça vous plaît .
Gail : Merci chérie, c'est gentil, je t'adore. Je suis convaincu que Dawson sera touché autant que moi. Merci à vous toutes. Vous m'avez donné de quoi réfléchir pendant l'accouchement, ça me fera oublier les contractions.
Jen : Vous pouvez vous estimez heureuse de ne pas accoucher en période d'ouragan.
Mme Ryan : Oh non pas ça.
Bessie : Les accouchements les plus difficiles ne sont rien comparés à ce que j'ai vu quand ma mère a accouché.
Gail : Lillian était une femme formidable. Je l'aimais énormément.
Bessie : 34 heures après avoir perdu les eaux, le bébé ne voulait toujours pas se montrer.
Jen : Qu'est-ce qui t'a finalement décidé à faire ta grande entrée ?
Bessie : Ma mère s'est mise à crier brusquement "Joséphine ! Joséphine ! Tout le monde t'attend, dépêche toi" et elle est sorti. Ses cheveux noirs tout trempés, ces drôles de petits yeux ronds et sa moue que depuis tout le monde connaît.
Joey : Excusez-moi.
(Joey semble mal à l'aise, elle s'en va vers la maison, Bessie la suit)
Maison de Tobey - Jack s'approche de la porte et commence à frapper. Tobey vient à la porte, mais il ne l'ouvre pas.
Tobey : Vas t'en.
Jack : Ca va ?
Tobey : J'ai la grippe.
Jack : Ca s'entend pas.
Tobey : (toussant) C'est terrible. Je suis hyper contagieux. Il vaut mieux que tu t'en ailles.
Jack : C'est rien j'en sors de la grippe.
Tobey : Non, c'est un autre virus, c'est le virus "D". C'est pas ce que t'as eu, c'est pas possible. (toussant)
Jack : Ca va, Tobey. Ouvre la porte. Ouvre moi. (Tobey ouvre la porte et il a un oeil au beurre noir et il est sur béquilles)
Jack : Une grippe.
Tobey : Ouais. C'est seulement quand je cligne de l'oeil que j'ai mal.
Jack : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Tobey : J'ai eu une divergence d'opinion avec des crétins qui voulaient mon argent pour payer leur crack, j'ai perdu la bataille.
Jack : T'as été tabassé ?
Tobey : Ouais. Voilà, maintenant, excuse-moi, mon glaçon est en train de fondre.
Jack : T'as porté plainte ?
Tobey : C'est une simple agression. Ils m'ont pris 12 dollars.
Jack : Je t'en prie.
Tobey : J'ai pas envie d'en parler.
Jack : Mais c'est 10 minutes. On passe chez les flics et ...
Tobey : J'ai pas envie d'expliquer que j'ai voulu intimider une bande de crapules qui m'a tabassé. Rentre chez toi.
Jack : Non, Tob ... Tobey ! (il claque la porte)
Maison des Leery - Joey entre sous le proche de la maison suivi par Bessie.
Bessie : On peut savoir ce qui t'arrive ?
Joey : Quoi ? Qu'est-ce qui te choque ? Tu trouves pas ça normal d'être émue quand on parle de bébé et d'accouchement ?
Bessie : Tu n'es pas émue. Tu es dérangée. Tu n'as qu'une obsession c'est retrouver ton petit copain. Tu n'es pas contente d'être ici. Chaque fois que Gail se retourne vers toi, tu détournes le regard. Si je n'étais pas sur que tu n'avais pas de rapports sexuels ... (Joey se détourne d'elle) Joey ?
Joey : Tu pourrais pas me laisser tranquille ?
Bessie : Tu es enceinte ?
Joey : Qu'est-ce que tu racontes ? N'importe quoi.
Bessie : Oh c'est pas possible, mais c'est pas vrai, comment ... ?!!
Joey : Excuse-moi mais je n'ai pas du tout envie d'en parler avec toi, un point c'est tout.
Bessie : Fais attention, parce que tu auras besoin de moi si les choses tournent mal.
Joey : Besoin de toi ! Pourquoi ? Pour que tu me donnes d'autres leçons c'est ça ?
Bessie : Pour t'arranger la vie.
Joey : Qu'elle ressemble un peu plus à la tienne.
Bessie : Tu crois que tu es mieux que moi ? Regarde toi. Tu es comme maman. Tu es comme moi.
Joey : C'est pas vrai, parce que je te garantis, Bessie, que quoi qu'il arrive, ma vie à moi elle sera différente.
Bessie : Oui certainement, moi j'ai quelqu'un capable de s'occuper de moi et de mon enfant, ce qui est loin d'être ton cas !
(Gail et les autres arrivent sous le porche)
Gail : Quelqu'un peut me donner ma veste !
Bessie : Qu'est-ce qui se passe ?
Mme Ryan : Le travail a commencé.
L'hôpital - Dawson, Mitch, Gretchen et Gail qui est dans un fauteuil roulant que Mitch pousse, descendent le hall.
Dawson : Et ben voilà, c'est de loin la façon la plus rapide d'apoger une fête et de mettre tout le monde dehors.
Gretchen : Le jour ou j'irai accoucher, faudra que je me souvienne de celle là.
Docteur : Comment vous sentez-vous, Gail ?
Gail : Je veux des calment.
Mitch : Moi aussi.
Docteur : On va voire ce qu'on peut faire pour vous.
(Mitch, Gail et le Docteur entrent dans la pièce, laissant Dawson et Gretchen à l'extérieur)
Maison de Mme Ryan/Jen - Extérieur - Jen est assise dans le jardin sur la banc se balançant en train de tricoter lorsque Jack la rejoint.
Jen : Salut étranger.
Jack : Si tu tricotes, c'est que tu déprimes ?
Jen : (rires) Non, au cas où tu l'ignorait Gail va avoir un bébé. Et puis tricoter ça plonge dans un état méditatif, c'est une thérapie. Dis-moi plutôt ce qui t'amène ?
Jack : Je me promenais. Y a rien de mieux à faire ici que de se balader. Passer d'un ami à l'autre ... pour étaler tout ces problèmes.
Jen : Vas-y je t'écoute, raconte moi tes malheurs.
Jack : Le malheur c'est Tobey.
Jen : Le garçon est très amoureux.
Jack : Le garçon est sur béquilles en attendant.
Jen : Des béquilles ? Qu'est-ce qui lui est arrivé ?
Jack : Il s'est fait tabassé. Si ça m'arrivait, je serais tellement furieux que j'irai porter plainte, je sais pas, je ferais quelque chose.
Jen : Ouais, moi, aussi.
Jack : Lui il veut qu'on lui fiche la paix. J'ai l'impression qu'il a été attaqué parce qu'il est gay.
Jen : Quelle horreur.
Jack : Tu crois que je suis parano ?
Jen : Non. Etre parano c'est sain crois moi.
Jack : Quand on l'a rencontré, je sais pas si tu te rappelles, s'était un type combatif, toujours le premier à monter au créneau.
Jen : Qu'est-ce que tu vas faire ?
Jack : J'en sais rien. J'ai essayé de lui parler mais, il ne veut pas de mon aide.
Jen : Tu ne peux pas rester les doigts croisés ?
Jack : Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? C'est vrai, après tout ça me regarde pas.
Jen : Jack ... si je me fesais agressé, comment tu réagirais ?
Jack : Non ça n'a rien à voir.
Jen : La seule différence c'est que c'est en lui que tu te reconnaît pas en moi.
Hôpital - Dawson et Gretchen marchent dans les couloirs.
Dawson : Mon père est angoissé à l'idée qu'un bébé débarque dans sa petite vie.
Gretchen : Oui, ça change tout c'est sur. On est obligé du jour au lendemain de faire passer les besoins et les envies du bébé avant les notres. Je crois que c'est justement ce qui nous fait grandir.
Dawson : Et nous deux, dans tout ça ?
Gretchen : Nous on considère les envies de l'un et de l'autre.
Dawson : Jusqu'à certain point, ensuite on décide de ne plus penser qu'à soi.
Gretchen : Tu crois que ça devrait être différent à cette époque de notre vie ?
Dawson : Je ... Je ... J'en sais rien. Enfin ce que je sais c'est qu'une partie de moi aurait envie de te supplier de m'accompagner.
Gretchen : Et l'autre partie ?
Dawson : L'autre partie est plus raisonnable. Elle sait que nous devons être libres.
Gretchen : On n'a pas de chance, hein ? On n'a pas de chance.
Dawson : J'ai une question à te poser. Je me fais certainement des idées, mais j'ai vraiment cru que tu voulais coucher avec moi. Qu'est-ce qui t'as fait changer d'avis l'autre jour sur la plage ?
Gretchen : Ce n'était pas le bon moment rien de plus.
Dawson : Quand est-ce que se sera le moment ?
Gretchen : Dawson, si je dois aller à Boston, et toi à Los Angeles ... c'est pas une bonne idée de se rapprocher, on va souffrir encore plus.
Dawson : Qu'est-ce qui t'as poussé à essayer de trouver un travail à Boston ?
Gretchen : Tu t'en vas ... J'en suis ravie, je sais que c'est vraiment important pour toi mais, je ne peux pas te regarder partir et me résoudre à attendre que tu reviennes pendant les vacances. Non je ne peux pas faire ça. Il faut que j'avance moi aussi.
(Mitch sort de la pièce)
Mitch : Et bien non. C'est pas pour aujourd'hui. Rien à l'horizon. Fausse alerte.
Maison de Gretchen/Pacey - Nuit - Joey s'approche de la porte. Gretchen qui emballer quelques affaires va lui ouvrir.
Joey : Oui, tu es surprise, moi aussi. Je ... Je sais pas où aller.
Gretchen : Viens entre. (Joey entre et Gretchen continue à emballer ses affaires)
Joey : Tu t'en vas ?
Gretchen : Uh, non. J'ai juste un entretien pour un travail dans magazine à Boston. Comment tu te sens ?
Joey : Ben ... en dehors du fait que je ne me reconnais plus tellement je suis odieuse ... ça va. Mmm-mmm, Mon Dieu, je ne m'y attendais pas, mais alors pas une seconde. Qu'est-ce que j'ai fait ?
Gretchen : Tu es tombée amoureuse, tu as eu des rapports. Et maintenant, quoi que tu fasses, ta vie sera complètement transformée.
Joey : Mais tu imagines Pacey avec un bébé ?
Gretchen : Tu sais, ça va t'étonner, je pense que Pacey serait fou de joie d'avoir un bébé. Il est génial avec les enfants, il est attentif aux femmes. Le seul problème c'est que Pacey ne supporte pas Pacey.
Joey : Je le sais et j'ai franchement pas l'intention de lui compliquer davantage l'existence, mais ... (soupirant) en ce moment j'ai besoin de lui, Gretchen.
Gretchen : Tu en as parlé à Bessie ?
Joey : Plus ou moins. Juste après lui avoir dit que sa vie me dégoûté.
Gretchen : Tu as intérêt à demander pardon à ta soeur, Joey. Peu importe, ce que tu vas décider concernant cet enfant, sache que ça concerne également ta famille. Tu vas avoir besoin de son soutien réellement.
Joey : A t'entendre on pourrait penser que ça t'es déjà arrivé.
Gretchen : L'an dernier, quand j'étais étudiante ... une fausse couche.
Joey : Je suis désolée.
Gretchen : Je suis revenu ici pour ça. Faire le point. Moi aussi j'ai vécu ce moment d'angoisse.
Joey : Mais ... ça va, tu t'en es plutôt bien sorti. Un nouveau copain, peut-être un nouveau travail. Est-ce que Dawson ira avec toi à Boston ?
Gretchen : Non, Dawson et moi on n'est pas tout à fait sur la même longueur d'ondes actuellement.
Joey : Gretchen, je le connais, il serait prêt à décrocher la lune pour toi.
Gretchen : Je le sais ... mais à quoi bon ? Il est sur le point de s'en aller.
Joey : Tu n'as pas le droit de le rayer de ta vie. Tu continueras à aimer tout ce qu'il a toujours voulu te donner. Et quoi qu'il puisse se passer ... tu ne l'oubliera jamais.
Maison des Leery - Dawson et Mitch sont assis dans le salon devant la TV faisant défiler des films.
Mitch : Qu'est-ce que c'est que ces films que tu as sélectionné ?
Dawson : J'ai tapé films d'actions et on m'a pris pour un misogyne cynique.
Gail : (entrant dans la pièce) Oh Mitch, les contractions sont de plus en plus fortes. Ca y est, il faut y aller.
Mitch : Pas encore chéri. Attend d'en être complètement sur ?
Gail : Mais je suis complètement. Ah! (Mitch l'ignore)
Mitch : Pourquoi pas celui-là ?
Gail : Il est temps debout. je vais accoucher immédiatement, alors lève toi et va poser tes fesses dans la voiture ! (le tirant par l'oreille)
Mitch : Ah ça fait mal.
Gail: Ne me dit pas que ça fait mal. Tu sais pas ce que j'endure.
Mitch : Je crois que c'est le bon bout cette fois.
Maison de Tobey. Tobey ouvre la porte pour voir Jack et un officier à l'extérieur.
Tobey : En quelle langue il faut que je te parle ?
Jack : Voici l'agent Sullivan. Chargé de la jeunesse de Capeside.
Sullivan : Bonjour.
Tobey : C'est promis, plus jamais de tag dans ma chambre.
Jack : L'agent Sullivan va faire un rapport au service concerné.
Tobey : Oui, bien sûr.
Jack : Je sais que tu as peur.
Tobey : Tu ne sais rien du tout.
Jack : Tu dois porter plainte.
Tobey : De quel droit tu débarques chez moi pour me dire ce que je dois faire ? Tu as de la chance que me parents ne soient pas là.
Jack : Ce sont eux qui te conseillent de ne pas porter plainte ? Je ne comprends pas qu'ils n'aient pas exigé que tu appelles la police il y a deux jours.
Tobey : Peut-être que tout comme moi, mes parents préfèrent oublier ce qui s'est passé. Ce qui devient difficile chaque fois que tu franchis cette porte. Alors vas-t-ten s'il vous plaît.
Sullivan : Les chances n'étaient pas de votre côté l'autre soir.
Tobey : Pardon ?
Sullivan : Tobey, vous avez 3 fois plus de risques de vous faire agressé par individu armé en tant qu'homosexuel. Vous avez 70 % d'être harcelé et 30 % de risque d'être tabassé ... Comme cette fois ci. C'est pour ça que je veux que vous me racontiez ce qui s'est passé. La plupart des autres, n'ont ont pas le courage. Ou pas l'occasion.
Jack : Ou d'amis pour les soutenir.
Tobey : (soupirant) J'étais, uh ... à l'arrêt d'autobus qur Marcken street quand j'ai vu ce type s'approcher de moi. Il était grand, uh, des cheveux noirs. Il m'est arrivé de le croiser plusieurs fois. J'ai dit des banalités sur l'autobus qui n'arrivait pas, sur le temps. Et j'ai souri, en le regardant bien dans les yeux. Je crois qu'il l'a mal pris, je regrette ... je regrette de l'avoir fait parce qu'il s'est mis à crier, à me traiter de petite tantouse, et puis il était avec un copain ... je sais pas d'où il sortait, sur le moment j'ai pas compris. Il m'a attrapé et il me tenait pendant que l'autre me frapper. Coup de poing dans la figure, des coup de pied ... je me suis écroulé sur le trottoir.
Jack : C'est pas ta faute.
Tobey : Je lui ai sourit c'est quand même pas ...
Hôpital - Mitch est assis dans le couloir, quand Dawson le rejoint.
Dawson : La standardiste du premier étage m'a raconté toute sa vie.
Mitch : Ta mère a été en travail toute la nuit.
Dawson : Comment elle va ?
Mitch : Je sais pas. Pour tout te dire je ne suis pas tranquille. Les gens viennent murmurer dans le couloir.
Dawson : Tu as posé des questions ?
Mitch : J'ai essayé. On m'a répondu "Détendez vous, M. Leery. Aidez votre femme à respirer." (On entend Gail qui crie de l'intérieur de la pièce)
Gail : Mitch ! AHHH ! Mitch vite ! Dépêche toi !
Mitch : Je suis content que tu sois là.
Bed & Breakfast - C'est le petit matin, quand Joey rentre et trouve Bessie assise toute seul à la table de la cuisine.
Joey : Tu es déjà debout ?
Bessie : Je me lève à l'aube tout les matin. Pour avoir un peu de temps pour moi.
Joey : J'ai passé la nuit chez Gretchen.
Bessie : Un jour je t'ai fait basculé pour prendre ta place dans le berceau.
Joey : J'ai du tomber sur la tête ce qui explique pas mal de choses.
Bessie : Avant que tu arrives, maman prenais le temps de me gâter. Je te détestais.
Joey : Tu me détestais parce que étais jalouse. Tu me détestais parce que je te volais ta maman, mais ... tu me détestais surtout parce que tu savais que tu serais toujours obliger de t'occuper de moi.
Bessie : Je voudrais sincèrement que ta vie soit plus réussie que la mienne.
Joey : Bessie, tu étais la première. Tu as suivi les moment les plus véhéments de la tempête. Et tu n'as pas réagis comme n'importe qui. Tu n'as pas fui, tu as été courageuse, Tu as créé cette endroit paisible et si chaleureux. Tu as élevé un bébé et ta petite soeur. J'aimerais avoir la force et le courage ... de me créer une vie qui ressemble ne serait-ce qu'un tout petit peu à la tienne.
Bessie : Je veux que tu saches que je t'aime et que je serais là pour toi chaque fois que tu en auras besoin. (Elle donne un test de grossesse à Joey)
(Alexander pleure)
Bessie : C'est reparti.
Maison de Tobey - Tobey ouvre la porte pour trouver Jack.
Tobey : T'es venu tout seul cette fois ?
Jack : Je continue pas le soutien scolaire sans toi.
Tobey : Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, je ne suis pas présentable.
Jack : C'est pas grave on leur dira que t'es tombé en skate board.
Tobey : Ce sont des enfants. Pas des imbéciles.
Jack : D'accord. On aura qu'à leur dire que t'es tombé de cheval. Tu vas pas rester chez toi toute la journée. Prends ta veste on sort.
Tobey : Qu'est-ce que ça veut dire ? Il y a quelques temps, il n'était pas question que tu milites pour nos droit et tout à coup tu deviens activiste ?
Jack : Je défends la cause de Tobey c'est tout. (Tobey prend son manteau et sort)
Tobey : Je suis très flatté, merci beaucoup, mais ... je sais pas j'ai du mal à y croire. A mon avis y a quelque chose qui va pas. Qu'est-ce qui t'arrives, Jack ?
Jack : La vrai question c'est qu'est-ce qui va arriver ? Un jour, j'aurais sûrement envie de traverser le parc en tenant la main d'un garçon ... et imagine que j'oublie de regarder autour de moi avant de lui prendre la main ? On n'est pas si différent toi et moi. J'ai cru qu'on l'était mais ... non. Et quand je suis parti c'est que j'avais peur.
Tobey : C'est maintenant que tu le réalises ?
Jack : Ouais. Mieux vaut tard que jamais .
Tobey : Et mieux vaut à l'heure qu'en retard.
Jack : Hé, il est bien trop tôt pour que tu me reproches d'être en retard.
Tobey : Si tu étais vraiment un défenseur de Tobey, tu me porterais pour me faire descendre.
Jack : C'est ça ouais, tu crois pas que tu pousses un peu dit ?
Bed & Breakfast - Salle de bains - Joey observe sa montre et reprend le test de grossesse qui était posé sur le lavabo pour regarder le résultat. Elle soupire de soulagement.
Hôpital. Dawson est assis dans le couloir, quand Mme Ryan, Jen, Joey et Bessie viennent le rejoindre.
Mme Ryan : Comment va-t-elle ?
Dawson : Uh ... (soupirant) Elle a passé la nuit ici ... et la journée aussi ... je suis inquiet je commence à me demander s'il n'y a pas de complications.
Bessie : Il arrive que se soit très long
Jen : Tout se passera bien.
Dawson : (essayant d'arrêter les infirmières qui passent) Hé, uh, docteur ... Excusez-moi. (les infirmières ne l'écoutent pas) Je vous demande pardon. (il part Joey le suit)
Joey : Dawson.
Dawson : Il y a un quelques semaines, j'étais dans ces mêmes couloirs, je priais pour quelqu'un qui allait mourir. Et me revoilà à prier pour quelqu'un qui va naître. J'ai parfois l'impression que la vie nous joue des tours.
Joey : T'es pas le seul. Je ... J'ai aussi ce sentiment comme beaucoup de gens.
Dawson : Tu as demandé à Pacey de venir à Worthington l'an prochain ?
Joey : Uh, Pacey et moi on n'a pas eu l'occasion de parler de l'avenir.
Dawson : Vous devriez. Il suffit parfois d'en parler pour que le futur devienne le présent.
Joey : Dawson, Gretchen est complètement folle de toi. Elle me l'a dit hier soir.
Dawson : Dans ce cas tu dois savoir qu'elle est dans le train, qu'elle va à Boston où elle va sûrement emménager.
Joey : Et toi tu es convaincu qu'il n'y a pas moyen de maintenir le contact avec elle ?
Dawson : J'espérais que se serait possible, mais non ... non, non, je n'y crois pas.
Joey : Dawson ... c'est ... c'est pas tout à fait comme je l'imaginais.
Dawson : De quoi tu parles ?
Joey : De sexe. C'est bien de ça qu'il s'agit ?
Dawson : (Rires) Joey...
Joey : Non, non, je voudrais que tu le saches. Je crois que la sexualité ne rapproche pas forcement les gens. C'est comme un miroir grossissant. S'il y a des problèmes, les problèmes deviennent plus gros ... et si tout va bien ... ça va encore mieux. En ce qui vous concerne Gretchen et toi, il est fort possible que vous soyez plus proches que beaucoup de gens qui ont des rapports sexuels. (Le docteur arrive)
Docteur : Quelqu'un veut vous rencontrer, Dawson.
Dawson : C'est vrai ?
(Ils entrent dans la chambre où Gail est allongé dans un lit avec le bébé dans les bras et Mitch à côté. Dawson, Bessie, Joey, Mme Ryan et Jen entrent en pièce pour les rejoindre.)
Mitch : Elle n'est pas magnifique ? Parfaite ?
Dawson : Elle ?
Mitch : Tu as une soeur, Dawson. Et j'ai une fille.
Dawson : Elle est si petite.
Jen : Elle est tellement jolie.
Bessie : Félicitations.
Grams : Il y a des deux, c'est un mélange de vous deux.
Gail : Elle n'était pas sur de vouloir nous rencontrer aujourd'hui. Il a fallu pleins de mots gentils.
Jen : Comment avez vous obtenu qu'elle change d'avis ?
Gail : Oh, c'est simple je me suis mise à l'appeler. "Lillian, Lillian. Dépêche toi, tout le monde t'attend." Et elle est venue.
Joey : Lillian. (Joey se tourne à Bessie sourit)
Gail : Chéri, tu veux la porter ?
(Dawson la prend)
Gail : (chuchotant) Oh oui. Voilà.
Dawson : Bonjour, Lillian. Je suis Dawson ... ton grand frère. Bienvenu dans la famille. Tu n'aurais pas pu trouver mieux.
Bed & Breakfast - Le téléphone sonne, Joey réponds.
Joey : Allô ? (C'est Pacey - On voit des images de lui en parallèle avec celle de Joey chez elle)
Pacey : Salut, Gretchen m'a demandé de t'appeler. Qu'est-ce qu'il y a ?
Joey : Rien, y a rien. J'ai cru que j'avais un énorme problème, mais ... je me suis trompée.
Pacey : Quel genre de problème tu croyais avoir ?
Joey : Rien t'as pas à t'inquiéter. L'important c'est que tu te reposes et que tu t'occupes de toi. Tu es où ?
Pacey : (après une pause) Je suis à la pêche avec Doug. On s'amuse comme des petits fous. On a pêché un poisson de 5 kilos hier. C'est une vie de rêve. Une vie de rêve. Faudra qu'on le refasse ensemble.
Joey : Oui, on le refera. Ensemble très bientôt.
Pacey : Ouais.. Ouais. Tu me manques
Joey : Tu me manques aussi, Pacey. (Ils raccrochent après une période de silence)
Maison des Leery - Extérieur - Nuit - Gretchen est assise sur le capot de sa voiture, attendant Dawson. Il arrive.
Dawson : Je croyais que tu prenais le train ?
Gretchen : Ce qu'il y a de bien avec les trains, c'est qu'il y en a toujours un plus tard. (Dawson se rapproche d'elle et l'embrasse)
Dawson : (rires) C'est de la folie.
Gretchen : De la folie furieuse.
Dawson : Qu'est-ce qu'on fait ?
Gretchen : On prolonge l'inévitable. On vit dans le refus.
Dawson : J'ignorais que le refus était aussi délicieux ?
Gretchen : Tu sais que c'est sans espoir nous deux.
Dawson : Il peut pas y avoir de l'espoir, on va dans deux directions opposées.
Gretchen : C'est comme si on était chacun sur une planète.
Dawson : On ferait mieux d'arrêter maintenant. On serait tranquille.
Gretchen : Je suis d'accord. Je ne veux plus jamais te revoir.
(Ils s'embrassent)
Un grand merci à Olivia pour ce script !