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#603 : Le campus qui en savait trop




Après la fin de leur histoire désastreuse, Joey décide d’écrire un mail à Dawson sur la tournure qu’a prise leur relation mais par mégarde, Joey envoie son mail à tout le campus…
Quant à Pacey, il fait ses débuts à son travail et essaye de se faire une place dans ce monde de requins.
Jack, lui, a craqué sur le professeur Freeman et il tente de lui cacher ses sentiments.

Popularité


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Titre VO
The Importance of Not Being...

Titre VF
Le campus qui en savait trop

Première diffusion
09.10.2002

Première diffusion en France
21.06.2003

Photos promo

Eddy / Olivier Hudson

Eddy / Olivier Hudson

Olivier Hudson et Katie Holmes

Olivier Hudson et Katie Holmes

Eddy et Joey au café

Eddy et Joey au café

Emma boit une mixture bizarre le matin

Emma boit une mixture bizarre le matin

Le prof Hetson parle du mail de Joey

Le prof Hetson parle du mail de Joey

Joey se fait ridiculiser par son prof

Joey se fait ridiculiser par son prof

Jack drague son professeur

Jack drague son professeur

Pr Freedman ne se rappelle plus de ces élèves

Pr Freedman ne se rappelle plus de ces élèves

Prof Hetson parle à Joey, lui donne un conseil

Prof Hetson parle à Joey, lui donne un conseil

Joey réveille Audrey

Joey réveille Audrey

Dawson redige un mail pour joey

Dawson redige un mail pour joey

Jen se présente a son professeur

Jen se présente a son professeur

Rich Rinaldi, le boss de Pacey

Rich Rinaldi, le boss de Pacey

Pacey à son premier jour en tant qu'actionneur

Pacey à son premier jour en tant qu'actionneur

Audrey et Pacey discutent de leur avenir

Audrey et Pacey discutent de leur avenir

Eddy au cours de littérature

Eddy au cours de littérature

Pacey a décroché son premier client

Pacey a décroché son premier client

Joey écrit un mail à Dawson

Joey écrit un mail à Dawson

Joey est en colère contre son prof

Joey est en colère contre son prof

Plus de détails

Scénario : Anna Fricke

Réalisation : Joanna Kerns

Dana Ashbrook : Rich Rinaldi 
Megan Gray : Emma Jones 
Roger Howarth : Prof. Greg Hetson 
Oliver Hudson : Eddie Doling 
Hal Ozsan : Todd Carr 
Sebastian Spence : Prof. Matt Freeman 

L’épisode commence par Joey, assise dans sa chambre, face à son ordinateur. Elle essaye de rédiger un mail pour Dawson quand Audrey la rejoint. Audrey la taquine alors puis elle lui demande ce qu’elle compte lui écrire. Joey lui répond qu’elle ne sait pas quoi lui dire. Audrey lui dit qu’elle ferait mieux de l’appeler mais Joey répond que l’e-mail est la meilleure solution.

Après son départ, Joey finit par trouver les mots justes et elle se prépare à envoyer son mail. Mais épuisée, elle se trompe de bouton et envoie son mail au campus entier pensant que Dawson, seul, le recevra. Dans l’appartement d’Emma, Jack se réveille et voit cette dernière en train de boire une drôle de mixture. Puis Pacey les rejoint et Emma et Jack le taquinent à propos de sa tenue et de son nouveau travail.

Retour dans la chambre de Joey, cette dernière se réveille et se dirige vers son ordinateur pour voir si Dawson lui a répondu. Mais mauvaise nouvelle : sur sa boîte à lettres, elle a reçu des centaines de réponses à son mail. Elle se rend donc compte qu’elle a envoyé son mail à tout le campus. Choquée, Joey réveille Audrey et lui raconte tout : la mauvaise adresse, sa fatigue…

Plan sur Pacey, il est à son travail mais comme il est arrivé le dernier, Rich lui confie le téléphone. Pacey prend ça comme une punition. A la fac, Jen, Jack et Audrey assistent au cours du prof Freeman et Jen taquine Jack sur le fait qu’il veut s’asseoir devant pour mieux le voir. Pendant ce temps, en cours de littérature avec le prof Hetson, tout le monde parle du fameux e-mail quand Joey arrive en retard.

A son entrée dans la salle, tout le monde se tait et la fixe. Puis, Hetson leur distribue une copie du mail en question et il commence à critiquer la « mauvaise écriture » de l’auteur de ce mail. Les autres élèves se mettent à rire tandis que Joey, elle, est extrêmement gênée.

Retour sur Pacey, il est au téléphone, essayant de vendre des actions à un client mais on ne peut pas dire que ça marche vraiment bien car le client lui raccroche au nez. C’est à ce moment que Rich arrive et il lui donne quelques conseils. Au Hell’s Kitchen, Joey commence son premier jour de travail et Emma lui montre comment ça fonctionne.

Quand Joey part faire sa première commande auprès de deux clientes, elle se rend compte qu’elles parlent de son mail. Joey essaye alors de défendre la personne qui a écrit ce mail et de justifier pourquoi elle l’a écrit. Au campus, Jack, Jen et Audrey vont au théâtre pour regarder un film quand ils aperçoivent Freeman et Jack part lui parler. Mais Feeman lui demande s’il le connaît. Jack lui répond alors qu’il suit ses cours et il s’en va.

Retour au bar, Emma dit à Joey qu’elle a fait une erreur en vivant avec deux garçons mais Joey essaie de la rassurer. Puis Joey part prendre la commande du professeur Hetson. Il commence à la taquiner sur le fait qu’elle ait préféré travailler ici plutôt qu’avec lui. Et Joey lui répond que contrairement à ce qu’il pense, elle n’est pas idiote. Il lui répond alors que les écrivains , si elle veut en devenir un, doivent subir beaucoup d’humiliations avant de réussir.
Puis, il rajoute que si elle reste dans sa classe, elle trouverait qu’elle pourrait être écrivain.

Pendant ce temps, Pacey est dans sa voiture quand Rich le rejoint. Pacey est étonné d’apprendre qu’il possède une voiture hors de prix alors qu’il est à peine plus âgé que lui.

Puis Pacey de retour à son travail : au téléphone, réussit très bien une transaction puis il part rejoindre Rich en salle de réunion pour lui annoncer la bonne nouvelle. Rich le félicite et dit qu’il est fier de lui.

Retour au campus. Au théâtre, le film se termine et Jack, Jen et Audrey rejoignent le professeur Freeman. Jack lui dit alors qu’il aime vraiment ses cours et que c’est un prof super mais leur conversation prend une tournure ambiguë et Jack se sent un peu embarrassé.

De nouveau au téléphone, Pacey essaye encore d’avoir un client mais cette fois-ci sans succès. Rich l’emmène alors voir d’autres courtiers mais c’est une ambiance assez spéciale qui règne là-bas.
En effet, Pacey découvre le véritable monde des affaires, plutôt dur d’ailleurs et il s’en va. Au Hell’s Kitchen, Joey part chercher ses boissons et Eddie lui dit qu’elle n’est pas obligée de déverser toute sa colère sur lui. Joey lui explique alors ce qui est arrivé en cours ce matin car il n’était pas là, il a manqué une brillante critique d’Hetson à propos de son mail, des moqueries des autres élèves et le plus important : elle a eu des conseils sexuels de la part d’inconnus.

Quant à Pacey, la journée est finie pour lui et il n’a pas vraiment apprécié que Rich l’ait amené en salle de réunion tout à l’heure. Rich lui dit que s’il veut réussir, il doit être comme eux : durs. Au bar, Jen, Jack et Audrey sont assis à une table quand Joey les rejoint et elle leur raconte sa journée : comme quoi tout le monde a reçu son mail, excepté Dawson.

Puis Pacey les rejoint et lui et Audrey vont dehors un instant. Pacey lui raconte alors pour son travail et Audrey lui propose de démissionner mais il refuse car il a besoin de se sentir respecté par d’autres personnes qu’elle. Puis ils décident de rentrer chez eux mais pas pour dormir tout de suite…

Après le départ de Jen et Jack, Eddie donne à Joey ses pourboires quand ils entendent la chanson où Joey a dansé avec Dawson, Eddie lui dit qu’il déteste cette chanson et Joey répond qu’elle aussi. Eddie change donc la chanson et ils nettoient ensemble les tables. Chez Emma, Jack arrive et elle le remercie pour la vaisselle qu’il n’a pas faite. Il s’excuse et il lui dit qu’il n’aurait pas dû aller en cours aujourd’hui car il s’est ridiculisé devant son prof. Il ajoute qu’il l’aime bien mais il ne veut pas qu’il le sache car il est marié.
Emma lui dit qu’il pourrait être latté puis il parle de la boisson infecte qu’Emma est encore en train de boire.

Le lendemain matin, on peut voir Pacey, seul à son travail. Quand Rich arrive, il a l’air surpris de le voir ici et ils se disent bonjour. Au campus, Joey arrive encore en retard au cours d’Hetson et il lui demande si elle n’a pas écrit un nouveau mail cette nuit mais Joey lui répond si bien qu’Hetson sourit, puis il poursuit son cours et on peut voir Eddie et Joey échanger un regard.

L’épisode se termine par Dawson essayant de rédiger un mail pour Joey quand Todd l’interrompt. Il ferme alors l’e-mail sans l’envoyer.


Résumé écrit par Annabelle. Grand merci.


[Chambre de Joey et Audrey. Joey est assise devant son ordinateur et essaye de taper un e-mail pour Dawson. La seule chose qu’elle a pu écrire jusqu’à maintenant est « Cher Dawson » et le titre du mail « L’incident ». Elle tente de trouver quoi dire d’autre mais n’y arrive pas. Audrey rentre dans la chambre. Joey soupire]
AUDREY : Oh mon dieu. Tu es toujours plantée là comme un légume
JOEY : C’est dur d’écrire un bon e-mail
AUDREY : Oui surtout quand il s’agit d’une énorme erreur
JOEY : Tais toi
AUDREY : Joey je suis sérieuse, l’e-mail est le fléau des temps modernes, c’est trop facile de s’exprimer par internet. Quelque chose te traverse l’esprit, tu l’envoies. Il atterrit sans bruit dans la boîte aux lettres de la personne qui ne se doute de rien. Cette personne le lit, est accablée parce que tu as récapitulé une conversation que vous aviez déjà eu. Elle te ne répond pas, tu te sens vexée, mais…si tu dois faire partie de ces personnes pathétiques et passives aux e-mails agressifs, loin de moi l’idée de t’en empêcher. Alors qu’est ce que tu as déjà écrit ?
JOEY : Et bien…j’ai écrit « Cher Dawson » mais je l’ai effacé
AUDREY : Pourquoi ? C’était un bon début
JOEY : Ca fait froid
AUDREY : C’est vrai. Je veux dire tu viens juste de le voir en tenue d’Adam. Oh désolé. Ou peut être que vous l’avez fait avec un trou dans un drap. Parce que je trouverais ça très « Dawson et Joey »
JOEY : Tais toi
AUDREY : Désolée. Alors qu’est ce que tu veux lui dire ?
JOEY : Je ne sais pas. Je n’aime pas la façon dont ça s’est terminé et…je veux qu’il sache que je m’inquiète pour lui mais…je veux aussi montrer ma juste indignation
AUDREY : Evidemment. Pourquoi tu ne l’appelles pas tout simplement ?
JOEY : J’ai peur de retomber dans nos vieux travers. Fais moi confiance l’e-mail est de loin l’alternative la plus sure
AUDREY : Ok, si tu dois le faire, vas-y franchement. Sois collante, sois embarrassante, mais surtout, sois la vraie Joey. Dis-lui tout ce que tu ne peux pas lui dire en face, tout.
JOEY : Tu as raison. Je ferais mieux de me remettre au travail mais…merci Audrey
AUDREY : De rien ma sœur [Joey retourne à son mail. Finalement les mots commencent à venir. Audrey un moment plus tard finit par aller se coucher. Joey continue d’écrire son mail jusqu’à tard dans la nuit. Elle cherche dans sa boîte mail adresse mail de Dawson puis clique dessus en baillant. Accidentellement elle clique sur la mauvaise adresse [email protected] ce qui envoie le mail à tout le campus mais Joey ne s’en rend pas compte]
*
[Appartement d’Emma. Jack vient juste de se réveiller et descend les escaliers. Emma est assise au comptoir et boit une étrange mixture colorée. Jack, à moitié endormi se dirige vers elle, mais en voyant la mixture va vers le réfrigérateur]
JACK : C’est répugnant.
EMMA : C'est répugnant. Oui. Je pensais que tu serais plus...
JACK : Sensible ? Soigné ? Debout à 6H en buvant un "zone shake" ?
EMMA : Pour commencer.
JACK : Et je pensais que tu serais un peu plus ...
EMMA : Comme Snaggletooth, engloutissant un thé, m'étouffant avec des saucisses et de la purée ?
JACK : (gloussant) Ouais. C’est un service qu'on rend aux moins accoutumés à notre civilisation. Toi et moi, on les laisse deviner. (Pacey descend les escaliers en smoking et cravate. Jack se moque en ricanant)
PACEY : Ok, moquez vous les enfants, parce que c'est comme ça que j'apparaîtrai chaque matin à mes heures de gloire. En fait, certains d'entre nous doivent bosser pour rester en vie.
JACK : Pauvre Pacey Witter ! Il a un job que des millions de types voudraient avoir alors qu'il est à peine qualifié pour !
PACEY : Allez.
JACK : Qu'est-ce qu'ils ont tes cheveux ? Pourquoi ils sont...comme ils sont ?
PACEY : Trop de gel ?
EMMA : Tu es sûr que ta blonde ce n'était pas une ruse, Pacey ?
PACEY : Si tu ne peux pas faire avec l'homme amoureux, je ne pense pas que ça va marcher.
EMMA : Pas besoin de me le rappeler.Je sais que t'as ce super boulot et tout, mais tu auras toujours à mettre les plats dans le lave vaisselle avant de partir.
PACEY : C'est d'ailleurs pour ça que je suis descendu.
EMMA : Et toi, Jack. Ne pas fermer la porte à clé après m'avoir fait avaler votre truc à propos de la sécurité gratuite...
JACK : C'était pas moi, c'était lui ! (Pacey derrière lui le pointe du doigt pour dire que c’était lui) Je suis à 100% contre l'affrontement. Ok ! Ok ! Compris. Bon sang, entre le costume et l'harcèlement, on dirait une bonne vieille famille américaine.
*
[Chambre de Joey et Audrey le lendemain matin. Joey se réveille et ouvre sa boîte mail pour voir si Dawson lui a répondu. Seulement elle a reçu 100 réponses. Elle retourne dans sa boîte d’envoi et voit l’erreur qu’elle a commise. Elle commence à paniquer]
JOEY : Audrey, réveilles toi.
AUDREY : Quoi ?
JOEY : L'e-mail,...
AUDREY : Eh bien quoi ?
JOEY : Je l'ai envoyé à tout le monde, pas à "tout le monde", le groupe, mais à de parfaits étrangers, à "tout le monde" du campus.
AUDREY : Pourquoi t'aurais fait ça, chérie ?
JOEY : C'était une erreur. J'étais fatiguée. J'ai cliqué sur la mauvaise adresse.
AUDREY : Tu vois ? Je t'avais dit que ce n'était pas une bonne idée.
JOEY : C'est tout ce que tu as à me dire ?
AUDREY : Je sais pas. C'est nul d'être toi ? (Elle retourne se coucher)
*
[Travail de Pacey. Il arrive et remarque que l’endroit déborde d’activité. Il semble un peu confus et aperçoit Rinaldi de l’autre côté et le rejoint à son bureau]
RINALDI : Witter !
PACEY : Rinaldi.
RINALDI : C'est "Monsieur" jusqu'à ce que tu m'offres des fleurs. Où t'étais ?
PACEY : Désolé. Je croyais que je n'étais pas supposé être ici avant 9h...
RINALDI : "Supposé" ? Original. Tu es supposé t'habiller tout seul ou c'est maman qui veut en fait que tu ressembles à un homo ? Regarde autour de toi. Tu vois ces types ? Apparemment, ces messieurs pensent tout seul. Et jusqu'à que tu sois assez grand pour faire les deux,tu seras coincé avec ça. (Lui tend une pile de dossiers))
PACEY : Et c'est quoi tout ça ?
RINALDI : C'est une collection d'environ 30 jours en enfer : Les clients de Richard s'assoient sur des liasses de billets tellement hautes que leurs filles se font la malle avec leur mec et vendent leurs bébés au marché noir pour ramener des nouilles à table. On n'a jamais pu vendre leurs actions et elles ne seront certainement jamais vendues par un attardé comme toi. Tu devrais t'y mettre, on paie à la commission ici. Et les types sur ta liste ne savent pas que t'es un rêveur, alors si j’étais toi, je travaillerais ce charme d'ouvrier à fond. Et arrête de me faire des clins d'oeil.
PACEY : C'est une punition ?
RINALDI : J'essaie de faire en sorte que tu partes. On n’a pas assez de bureaux. (Pacey ricane)
*
[Classe de pop culture. Jen s’apprête à aller s’asseoir à une place. Jack la rattrape et s’interpose pour passer en premier]
JACK : Non ! Non Jen. Je peux m'asseoir au milieu ? Je veux m'asseoir au milieu.
JEN : Pardon.
JACK : Quoi ?
JEN : Désolée. On joue déjà aux chaises musicales ?
JACK : Je veux juste bien voir le tableau.
JEN : N'essaye pas de m'avoir avec ton comportement de bon éléve. Tu veux juste avoir une bonne vue sur Freeman. (Ils arrivent vers un siège à côté d’Audrey)
AUDREY : Et pourquoi pas ? Je peux maman ?
JEN : Audrey, c’est pas qu’on n’aime pas t'avoir avec nous, car on adore, mais tu ne devrais pas suivre tes propres cours ?
AUDREY : Worthington ne me fait plus d'effet.
JEN : Rates encore une semaine de cours et peut être qu'ils te ficheront à la porte.
AUDREY : Génial !
JACK : Chut les filles.
JEN : Ok. J'ai oublié de te dire. Voici le Jack studieux, à ne pas confondre avec le Jack qui s'amuse. Il déteste perdre un seul mot des cours de Freeman donc, essaie juste d'être tranquille.
AUDREY : Alors dis-moi. Entre Monsieur et ta Grand-mere, comment faire pour dormir pendant les cours ? (Freeman arrive)
JACK : Eh ! chut les filles.
FREEMAN : Avant qu'on ne commence, j'aimerais informer ceux d'entre vous qui sont des fous amoureux de notre culture de tordu, qu'il y a une petite unité de valeur en plus aujourd'hui. Je n'aurais pas le coeur brisé si personne ne venait. Toutefois, je vous jugerais silencieusement pour le reste du semestre. Il y a un théâtre en ville qui montre un double visage qui illustre bien l'obsession de notre culture avec la fille superbe mais qui joue mal. Les filles moches continuent à honorer les couvertures de Cosmopolitan le même mois que leurs films réchauffés sortent.
JEN : Oh non. Le Jack studieux va me faire revoir "Miss Detective".
AUDREY : J'adore ce film !
*
[Cours de Hetson. Il y a beaucoup d’agitation et tout le monde imprime des copies du mail de Joey. Joey arrive en retard encore une fois et tout le monde s’arrête en la voyant arriver même Hetson qui tient une pile de feuilles dans les mains. Joey va rapidement s’asseoir]
HETSON : Ok les enfants. Envoyez-vous votre dose de ritualité et installez-vous. Rappelez-vous, la semaine dernière, nous étions absorbé par une discussion plutôt dépravée sur "Portnoy's Complaint". Ce qui est dommage, c'est que nous n'allons pas nous occuper plus longtemps du "stream of counsciousness" des fleuves sexuels de Roth, mais le sort nous a attribué unelecture supplémentaire hier soir, par e-mail ! Vous en avez tous une copie, alors pourquoi pas ? Discutons de quelque chose que vous avez peut-être réelement lu. "Cher Dawson, Je ne sais pas par où commencer."
JOEY : Euh... Professeur Heston...
HETSON : Personne n'aime s'exhiber Potter. Vous n'allez pas à l'essentiel durant plusieurs paragraphes, donc je passe. "Quand on s'est touché, peut-être qu'on est allé quelque part où on était au dessus de tout ça, mais quand nous avons atterri je pense que l'on s'est écrasé". (La classe rigole) Pourquoi, lorsqu'on aborde le sexe, tant d'écrivains essayent de se réécrire proprement ? La sexualité et ses dysfonctionnements sont intrinsèques à l'expérience humaine, c'est peut-être la seule chose à laquelle nous sommes tous reliés, La névrose et la religion mises à part. Et la raison pour laquelle Roth nous a séduit, et pour laquelle Miss pilule du lendemain ici présente ne nous a pas séduit, est que tandis que Roth n'a pas peur de se salir littéralement les mains avec une rapide description libidineuse, l'auteur de notre e-mail prend ses distances vis-à-vis de son acte en employant de vagues métaphores. Ca ne peut pas être du "stream of counsciousness", si vous rester à observer du rivage. D'accord ? (Hetson regarde Joey qui fait de son mieux pour ne pas faire attention à ce qui vient de se passer) Ok ! (Joey regarde rapidement autour d’elle et voit que tout le monde rigole)
*
[Travail de Pacey. Il est au téléphone et essaye de vendre quelque chose]
PACEY : Eh bien... non. Je veux dire, je comprends bien cette logique, Mr... "Engel". Mais je vous jure que si vous achetez ces actions maintenant, leurs prix doubleront...par la suite. Les actions ? Les actions sont solides. Je veux dire si vous...Les taux ? Oui. Vous cherchez surement un bon 15...(Le client raccroche) Allo ?
RINALDI : Tout doux, Witter.
PACEY : Le type vient juste de me raccrocher au nez.
RINALDI : Ecoute, il faut que t'arretes de faire des excuses. Je t'ai entendu au téléphone ce matin. Tu penses que les gens vont s'associer à un mec courageux, petit ouvrier du sud ?
PACEY : De Capeside.
RINALDI : Quoi qu'il en soit. Ca empeste toujours le piquet blanc et la main d'oeuvre noire. Tu parles à ces gens comme si t'essayais d'obtenir un rendez-vous pour vendredi soir. "Je suis Pacey, je suis sensible, je me soucie de vos besoins". Ca c'est le truc du type qui essaie de refiler l'Herald. Ne lui fais pas sentir qu'elle est la plus jolie fille de la salle. Fais leur sentir qu'ils sont idiots de douter de tes talents en finance.
PACEY : En fait, tu veux qu'ils me raccrochent au nez ?
RINALDI : Non. Je veux qu'ils te croient. Ce qui ne va jamais arriver si tu n'y mets pas du coeur, Witter.
PACEY : Ok. Comment suis-je supposé leur vendre les actions ? Je ne sais même pas ce que sont ces maudits trucs.
RINALDI : Imagines toi à leur place. Deviens eux. Deviens qui ils veulent devenir. Penses avec les parties racistes, sexistes, qui jugent, qui font preuves d'âgisme, de stéréotypes de ton cerveau que tu as eu tellement de mal à acquerir. Crois-moi, tu ne vas jamais arriver à convaincre un type comme Topper en jouant le mec sympa.
PACEY : Et qui est exactement ce Topper ?
RINALDI : Le prochain type sur ta liste. Incroyablement difficile à convaincre. Il vit dans un petit apart à la périphérie de Boston, et ne veut pas payer ses impôts. Il a fait fortune dans les années 80, et maintenant il veut se reposer.
PACEY : Pourquoi se battre pour avoir tout cet argent et ne pas l'utiliser afin de rendre sa vie meilleure ?
RINALDI : Les types comme Topper croient que ça pourra leur offrir une place au paradis. Etant donné que toi et moi nous savons que nous n'y allons pas, prends tes clés. On va faire un tour.
*
[Hell’s Kitchen. C’est le premier jour de Joey et Emma lui explique certaines choses]
EMMA : Ok, rappelles-toi. Tu ne peux normalement pas verser de l'alcool. Du moins, pas tant que je suis avec toi. Pas besoin de prendre les Visas de ces brutes.
JOEY : Sans vouloir te vexer Emma, tu sais que j'ai déjà travaillé dans un restaurant. Je les ai vu se développer. Je les ai vu se consumer, bien que je n'en avais rien à faire.
EMMA : Fascinant, mais tu n'as jamais travaillé ici, si ? Aller, occupe-toi de la table 3 ! (Joey s’approche d’une table et entend deux filles discuter du mail)
FILLE 1 : En tout cas, j'y penserais à 2 fois avant d'envoyer un e-mail comme ça au mec avec qui je viens juste de coucher.
FILLE 2 : Ouais, à moins que tu ne veuilles plus jamais entendre parler de lui.
JOEY : Vous avez choisi ?
FILLE 1 : Allez, tous les mecs ne sont pas comme ça.
FILLE 2 : Quoi qu'il en soit, Mike...
FILLE 1 : T'es gay !
FILLE 2 : Je peux avoir une quesadilla et une bière ?
FILLE 1 : Peut-être que ce mec est aussi gay, et c'est pour ça qu'il l'a juste baisé. Ok. Elle cherche manifestement à attirer l'attention, Mais en le diffusant comme ça ? Où est-ce qu'elle veut en venir, vraiment ? A moins qu'on ne soit dans la réalité.
FILLE 2 :Ok. Peut-être-et c'est juste une supposition-qu'elle ne voulait pas l'envoyer à toutes les commères. Peut-être qu'elle essayait juste d'avoir une discussion privée, Qu'elle n'imaginait pas ce que serait d'être exposée au jargon de psys d'Oprah Concernant le manque d'amis dans sa vie…
JOEY : Maintenant, vous voulez quelque chose à manger ou je devrais plutôt vous apporter un joli panier de sucreries pour que vous fassiez un effort et que vous vous meliez de ce qui vous regarde ?
FILLE 2 : Plus tard, peut-être !
*
[Campus de Boston. Jack, Jen et Audrey vont en cours, le professeur Freeman est debout à l’extérieur]
JEN : On ne fait pas que s'amuser à Boston Bay Audrey.
AUDREY : Epargne moi tes mensonges, Jen. Je ne retourne pas à mon repère diabolique des hautes études.
JACK : Eh, les keggers de midi viellissent un peu après quelques semestres, crois moi ! (Remarque Freeman) Vous savez quoi ? je vous retrouve en classe, je vais parler à Freeman.
JEN : Tu ne penses pas que ça fait un peu "Tracey Flick" ? Il ne te connaît même pas.
JACK : Mais si ! J'ai levé la main et j'ai participé plusieurs fois en cours. Il m'a remarqué, J'en suis sûr.
JEN : D'accord... "Swim Fan". Quelqu'un doit discuter avec ce garçon de l'attirance qu'il a pour les hétéros.
AUDREY : Quoi qu'il en soit, c'est excitant ! (Jack les quitte et va voir Freeman)
JACK : Pas de grand changement, on dirait ?
FREEMAN : Apparemment non.
JACK : Je devine que tout le monde n'est pas aussi enthousiaste à propos de la fille qui a mal pleurée autant que nous le sommes.
FREEMAN : C'est bien vrai ! Excusez-moi, mais on se connaît ?
JACK : Non. Désolé. Jack McPhee. Je suis dans votre classe de culture pop.
FREEMAN : Oh, je suis désolé Jack. Vous êtes nombreux dans cette classe, et il est difficile de tous vous reconnaître.
JACK : Oui, j'imagine. Je vous vois à l'intérieur.
FREEMAN : Ok.
*
[Hell’s Kitchen. Joey travaille derrière le bar avec Emma]
EMMA : Es-tu sure que je n'ai pas fait une grosse erreur en les prenant comme colocataires ?
JOEY : Non. Je suis sure que tu ne t'ennuieras pas avec eux.
EMMA : C'est une maigre compensation.
JOEY : (voit Hetson arriver) C'est une plaisanterie ?
EMMA : Lui ? Il vient ici tout le temps.
JOEY : Bien sur. Il a manifestement été envoyé pour me pourrir la vie, et il semble vouloir le faire en un temps record.
EMMA : Ecoute. Je ne vais pas venir te couvrir chaque fois qu'un nuage noir va se former au-dessus de ta tête. Je te suggères d'etouffer ça dans l'oeuf. A toi de voir. (Elle la laisse avec lui)
HETSON : Je vois pourquoi ce rôti serait bien plus attrayant que les confins du département d'anglais. Tout ce silence, tous ces livres.
JOEY : Et, bien sur, votre soutien sans faille.
HETSON : Oui, ça deviendrait vraiment ennuyeux au bout de quelques temps. Vous attendez pour prendre ma commande ou vous avez quelque chose à dire ? Parce qu'il me semble que vous faites votre mine "faut qu'on discute là".
JOEY : Et comment sauriez-vous à quoi elle ressemble ?
HETSON : C'est ce qu'on raconte. Je prendrai un Tuna Melt et une bière.
JOEY : D'accord. (Elle part chercher la commande puis finalement se retourne) Professeur Heston,
HETSON : Oh, nous y voilà.
JOEY : Oui, nous y voilà. Ecoutez, Je suis sure que le truc du "gros dur" marche pour vous. Je suis sure qu'on vous respecte pour ça et je suis sure que j'apprendrai beaucoup dans votre classe. Mais après aujourd'hui, je souhaite que vous regrettiez ce que vous avez fait quand vous en avez eu l’occasion
HETSON : Je pensais que vous auriez été flattée d'être mise en vedette. Je ne choisis les gens comme ça, vous savez.
JOEY : Contrairement à ce que vous croyez, je ne suis pas une idiote, Professeur Heston. Et je suis pratiquement convaincue que dans les 20 minutes que vous avez passé en vous moquant de mes années de formation il y avait une grande supercherie de la compétition littéraire moderne. Et j'aimerais savoir, la grande évisceration d'aujourd'hui m'épargne t-elle jusqu'à la fin du mois de novembre ou ce genre d'humiliation publique vous plaît à l'infini ?
HETSON : Je ne sais pas. Je veux dire nous allons étudier les poignantes divagations de "Joyce" et "Woolf" et votre travail fournit un contraste si marqué. Vous vous considérez comme une femme écrivain, n'est-ce pas ?
JOEY : Appelez ça un passe-temps.
HETSON : Alors, je suis sur que vous avez compris maintenant qu'il faut se préparer à être névrosé et tourmenté par le manque de confiance en soi, tous les écrivains doivent endurer une humiliation publique de temps en temps. C'est vous qui êtes venue à mon bureau en me promettant de n'avoir peur de rien, mais je demande toujours à voir. Si vous n'êtes pas capable de suivre mes cours-et cela, après avoir essayé jusqu'à en mourir pourquoi ne pas arrêter de les suivre ?
JOEY : Je ne suis pas une lâcheuse.
HETSON : Les gens adorent dire ça. Ils l'ont vu une fois dans un film et ont aimé la façon dont ça a sonné.
JOEY : Ce ne sont pas des paroles en l'air, d'accord ? Je me suis inscrite à vos cours parce que je voulais apprendre quelque chose, je voulais travailler dur mais je ne voulais pas être personellement humiliée.
HETSON : Votre folie sincère à propos de son nom était un bon exemple à porté de main. Il est difficile d'écrire sur le sexe, ce que vous avez bien démontré. Et si, par hasard, vous parvenez de nouveau à envoyer votre message à tout le campus, sachez qu'il y aura touours un écrivain énérvé qui vous demandera de mieux faire. Peut-être que vous n'aviez pas l'intention de faire circuler ce message dans le monde réel. Quoi qu'il en soit, c'est passé. Déclarez victoire et avancez.
JOEY : Où se trouve la victoire dans ce petit scénario ?
HETSON : Dans l'avenir. On n'a qu'une vie pour prouver ce qu'on vaut. Et si vous restez dans ma classe, Commencez par prouver que ça en vaut la peine…du moins, à l'un d'entre nous.
*
[Voiture de Pacey. Rich et Pacey sont en route vers la ville. Rich semble avoir quelques problèmes avec l’état de la voiture de Pacey]
RINALDI : Tu ne dors pas réellement dans cette bagnole, si ?
PACEY : Pas récemment. Je viens juste de déménager.
RINALDI : Tant mieux, parce que je n'est pas envie d'être désolé pour toi. Tu ne remarques même plus tout ça maintenant.
PACEY : Allez, c'est une super voiture. Bien sur, c'est beaucoup de travail, mais elle en vaut le coût tu sais.
RINALDI : Ouais. Allez tourne, on va chez ce concessionaire.
PACEY : Quoi, on va essayer une voiture ?
RINALDI : C'est une experience sensée créer des liens que nous avons raté. Non, celle qu'on va voir est déjà payée. On est juste venu la prendre. (Ils arrivent et voient une voiture très chère)
PACEY : C'est une blague ? Tu ne peux quand même pas t'offrir une Z8 ?
RINALDI : Superbe, hein ?
PACEY : Superbe ? Comment peux tu t'offrir une voiture comme celle-là ? Tu n'es pas plus vieux que moi !
RINALDI : Oui, mais je suis beaucoup plus expérimenté. T'en fais pas. Si tu convaincs Topper, tout ça sera à toi bien plus vite que tu ne le crois. Jolie voiture. Je pigerai mieux d'ici.
PACEY : Hé, il m'arrive d'aimer ma voiture. Merci beaucoup !
RINALDI : Ouais, t'as un moyen de locomotion. Mais c'est tout ce que ta voiture dis de toi.
PACEY : Ok. Qu'est ce que ma voiture dis de moi ?
RINALDI : Que t'es un idiot sentimental, un grand enfant. T'es trop nul pour avoir une vraie bagnole alors tu bidouilles ta "petite millésimée sympa". Tu t'entoures de bons trucs, mais ils ne sont jamais assez bons. Tu ne veux pas grandir alors tu ne vas pas à l'école, t'empruntes ton costume et tu te laisses pousser la barbe dans tous les sens. C'est bien, mais pourquoi s'emmerder à entrer sur le ring si tu n'es même pas prêt à donner un putain de coup de poing ? Tu vas venir tous les jours au travail et regarder les autres toucher leur pognon, comme ça tu pourras écrire un truc prévenant là-dessus dans tes mémoires ?
PACEY : Peut-être...que je m'en fous de tout ça. Peut-être que je veux juste payer le loyer.
RINALDI : Aller Pacey ! Je vois que quelque chose se passe. Tu ne t'exposes pas à moi parce que t'aimes ma cravate. T'es affamé, alors arrêtes de tourner autour du pot et vas-y une fois pour toutes.
*
[Travail de Pacey. Pacey est au téléphone au milieu d’une conversation très réussie avec un important client]
PACEY : Je vous entends Mr Topper. Quand mon père a eu besoin d'une opération à coeur ouvert, je n'ai même pas touché à mes économies. Il s'est mis tout seul dans cette merde, alors il peut s'en sortir tout seul. Ok ? Mais écoutez, nous sommes tous les 2 très occupés, alors si vous ne voulez pas entendre parler d'actions aujourd'hui, ça me va. J'appellerai juste un autre de nous acquéreurs en alerte. Oui, le paquet d'informations que ma compagnie vous a envoyé vaut surement le coup d'oeil, mais ce n'est rien comparé à ce qui est sur mon bureau. Ecoutez, vous et moi savons que vous n'êtes pas un de nos acquéreurs les plus actifs, alors si vous n'êtes pas intéréssé, ça me va. Mais dîtes le moi maintenant, Ok ? Epargnez moi les politesses car je ne suis pas votre cavalière du bal de promo. J'appelerai juste mon autre client. Je lui ai fait gagner 50000$ la semaine dernière. Je suis sur qu'il sera content de m'entendre à nouveau. Ok, voilà la situation. Les acheteurs la jouent sérrés en ce moment. Mais lorsqu'ils se réveilleront ce matin, ils s'en mordront les doigts parce que les prix d'achats auront doublés. Et si vous achetez maintenant, vous battrez ces types qui se reveilleront dans la matinée, rappelez-vous qu'ils ont en fait une paire, et que l'avarice, c'est bien Eli. Et le nigaud d'en-bas, il ne connaîtra jamais la joie qui est la vôtre parce qu'en vous révéillant plus tôt, vous aurez fait 10 fois plus de bénéfice que lui. Et c'est quelque chose que vous pourrez lui envoyer à la figure chaque fois que vous prendrez votre argent. Je savais que vous étiez intelligent à la seconde où vous aviez décroché Eli. Je vous mets en contact avec mon assistante et vous lui donnerez vos coordonées. Ce fut un plaisir de faire affaire avec vous. (Pacey se rend dans la salle de réunion ou Rich vient de finir)
RINALDI : Merci, les gars. Latham, je veux ça pour 15h. (Tout le monde part) On ne frappe plus, Witter ? J'aurais pu être en déjeuner.
PACEY : Je pensais que tu l'étais. De toute façon, devine. En fait, tu sais quoi ? Ne devines pas. Ca me gacherait le plaisir. J'ai ... convaincu Topper.
RINALDI : Tu me fais marcher.
PACEY : Non, mon pote, j'ai convaincu Topper. Je lui vendu des actes de vente d'un film des années 80 et il les a achetés. J'étais comme un profiler.Je pouvais sentir l'odeur de la bière bon marché dans son souffle. Il aurait acheter les actions aujourd'hui et poser des questions demain tant qu'on lui on aurait dit qu'il était le type le plus riche du quartier cette semaine. C'est étonnant. Je vends, il achète. c'est aussi simple. Tu peux le croire ?
RINALDI : Tu sais quoi ? Non ! Witter, je savais que t'étais une petite andouille sournoise, mais je ne pensais pas que t'en serais capable, pas aujourd'hui. Dans mes bras !
PACEY : T'es sérieux ?
RINALDI : Non mais va au frigo nous chercher de quoi boire. Je suis fier de toi fiston
*
[Le théâtre. Le film vient de finir. Le professeur Freeman dit au revoir à quelques étudiants. Jen, Jack et Audrey sortent. Jack remarque Freeman et le rejoint]
FREEMAN : De toute façon, je vous vois mardi. Au revoir. (Les étudiants partent)
JACK : Professeur Freeman !
FREEMAN : Jack, c'est ça ?
JACK : Oui.
JEN : Oui, c'est Jack. Je suis Jen, je suis aussi dans votre classe.
FREEMAN : C'est vrai, je vous ai vu vous asseoir l'un à côté de l'autre. (remarquant Audrey) Je perds les pédales, vous êtes aussi dans ma classe ?
AUDREY : Non, je suis juste une grande fan de vos travaux. Et de votre travail sur ... la jolie fille qui joue mal et, je suis vraiment intéressée par cette "pure" culture qu'est la notre. (à Jen et Jack) Oui, donc, vous voulez qu'on aille voir Joey à son travail et qu'on grignote quelque chose ? Professeur, vous êtes le bienvenue si vous voulez vous joindre à nous.
JACK : Vous savez ? Ca a l'air génial. Pourquoi n'allez vous pas chercher la voiture, et je vous retrouve au coin de la rue.
JEN : Tu vas me laisser conduire la voiture ?
JACK : (ricane) Bien sur, Jen ! Pourquoi non ? Pourquoi ne pas déguerpir toutes les deux ? Je vous retrouve dans une seconde. (Les filles partent) (Freeman et Jack rient)
FREEMAN : Eh bien,au moins je sais qui n'est pas dans ma classe !
JACK : Oui !
FREEMAN : Vous avez oublié quelque chose à l'intérieur Jack ?
JACK : Oh non, non…non. Ecoutez, je n'attends pas de vous que vous sachiez qui je suis. Je voulais juste vous dire que j'aime beaucoup vos cours. Et je ne me suis pas beaucoup intéressé à la fac pendant un moment. En fait, je ne me suis pas beaucoup intéressé à grand chose pendant un moment. Mais, en voyant le travail que vous avez fait dans vos cours et en voyant un prof qui s'engage à être intéressant et dynamique en cours et qui n'essaye pas juste de vous gonfler pendant 50 minutes, vous savez, ça veut dire beaucoup pour moi. Je ne savais même pas que j'allais être déclaré Major mais maintenant…je ne sais pas si c'est la façon dont vous formulez les choses ou le contenu lui-même, mais...en sortant de cours j'y pense toujours et j'attends avec impatience le prochain cours, et ...je me demandais comment je pourrais devenir plus... impliqué.
FREEMAN : (ricane mal à l’aise) On parle de moi ou on parle de mon cours Jack ?
JACK : Non, ce n'est pas ce que je voulais dire. c'est juste que, vous savez, ...
FREEMAN : Ne vous inquiétez pas. Ecoutez, je suis content que mon cours vous plaise et je pense que ça se verra dans votre travail ce semestre. Je vais par là. Vous aussi ?
JACK : Oui. (Ils partent)
*
[Travail de Pacey. Pacey est au téléphone avec un autre client mais cela ne se passe pas aussi bien qu’avec le précédent]
PACEY : Mais Mr Ickee, je vous dis que, c'est ... Allo ? (le client a raccroché) L’enfoiré
RINALDI : Encore de la chance ?
PACEY : Non, pas cette fois.
RINALDI : Je savais que t'étais du genre à ne réussir qu'une fois !
PACEY : Dans tes rêves, mon pote.
RINALDI : Allez camarade. Vas t'acheter quelque chose à manger. (Il lui donne un peu d’argent)
PACEY : Tu plaisantes ?
RINALDI : Non, faut que tu retournes travailler après alors, fais vite. Personne d'autre ne se fait offrir le déjeuner aujourd'hui. Ils penseraient que je me radoucis. 5 minutes ! (Pacey se rend à la cafétéria et entend quelques hommes en train de parler)
GARCON 1 : Vous en avez entendu parler ?
GARCON 2 : Non mec, mais Johnson a dit que c'était mortel.
GARCON 1 : Vraiment ?
GARCON 2 : Ouais ! Il a dit que c'était comme si il pouvait sentir le sang et qu'il n’arrête que quand il a pu y goûter !
GARCON 1 : (rigole) Il est vraiment terrible !
PACEY : Qu'est-ce qui se passe ?
GARCON 1 : T'en as pas entendu parler ?
PACEY : C'est pour ça que je demande.
GARCON 1 : Rinaldi a eu Topper. (ils rigolent)
PACEY : Quoi ?
GARCON 1 :Ils disaient que c'était impossible.
GARCON 2 : Ce type, c'est mon dieu personnel !
GARCON 3 : Vas-y doucement Henderson. T'as l'air gay là ! (ils rigolent)
GARCON 2 : Vous pensez qu'il aura un associé pour ça ?
GARCON 1 : Oh, il aura quelque chose. (Ils se dirigent vers la machine) (à Pacey) Tu prends quelque chose ou non ?
PACEY : Euh non. En fait, c'est moi qui offre, régale toi, ok ? (Il lui donne l’argent et part)
*
[Hell’s Kitchen. Joey est derrière le bar quand Eddie arrive pour commencer son service. Il se dirige derrière le bar, met son tablier quand Joey arrive]
EDDIE : Tu commences aujourd'hui ?
JOEY : Ca se saura. J'ai besoin de 2 bières et d'une vodka tonic. Emma est partie.
EDDIE : Oh, Ok. Tu ne peux pas verser d'alcool. Ca devrait être sympa, de te "baby-sitter".
JOEY : Et c'est sensé vouloir dire ?
EDDIE : Oh, ne te fâches pas, d’accord ? Je ne me sens juste pas d'humeur à prendre sur moi toute ta rage contre le monde. Je suis sur que tu seras aussi hypersensible demain.
JOEY : Oh, j'ai compris. Tu veux me voir craquer hein ? Mes malheurs sans fin d'aujourd'hui ne sont rien si je n'ai pas une crise cardiaque ?
EDDIE : Quoi, t'as eu une mauvaise journée ?
JOEY : Oh, comme si tu ne le savais pas. Dommage que tu ne sois pas venu en cours ce matin et que tu n'ai pas entendu la brillante critique de mon e-mail par Heston. Le pire c’est ça quoi que entendre dans les couloirs les gens chuchoter et rire de moi c’est pas mal non plus. Et puis il n'y a rien de mieux que de tendre la main pour la dernière gelée et de recevoir des conseils sexuels non-sollicités d'un étranger.
EDDIE : Ca a l’air fascinant. Désolé d'avoir raté ça.
JOEY : Tu sais, contrairement à la croyance populaire, je n'ai pas envoyé cet e-mail pour voir ta réaction ou celle des autres et je me disais, comme on s'est moqué de moi la majeure partie de la journée, peut-être que tu pourrais m'épargner et te concentrer sur ta propre tristesse profonde un moment.
EDDIE : Tu sais, étrangement, avant que tu ne te confies à moi d’une manière hystérique , c'est exactement ce que je faisais. Je n'étais pas en train d'imaginer la meilleure façon de te torturer. Tu vois, on ne devient pas diminué quand on quitte ton champ de vision. Certains d'entre nous ont même leur propre vie et ne parlent même pas de toi. Maintenant, je suis désolé que quelques fils et filles de bourges se soient moqués de ton e-mail aujourd'hui. Pour tout te dire, je ne suis pas non plus un mordu de l'internet. Malheureusement, j'ai manqué un autre aspect de ta fascinante et charmante vie. Mais si tu ne peux pas verser les boissons, peux-tu au moins les servir ? (Il lui donne les verres) Merci.
*
[Travail de Pacey. C’est la fin de la journée et Pacey voit tout le monde partir. Il est dans le bureau de Rich et l’attend. Rich rentre et prend sa veste puis remarque que Pacey est là]
RINALDI : Witter, je pensais que t'étais déjà parti.
PACEY : Oui. J’imaginais que tu serais en train d’attendre pour pouvoir te faufiler par la porte de derrière. Mais je dois te poser une question, et s'il te plaît, épargne-moi le discours à 2 balles sur le fait que je suis un nigaud jusqu'à que je sois parti, d’accord ?
RINALDI : Je peux rien te promettre.
PACEY : Oui, je suis en train de réaliser ça. Je veux juste savoir pourquoi tu t'embêtes à jouer la comédie, avec tout ton truc, tu sais, ta comédie de "l'amour solide, laisse moi te montrer comment faire" ? Parce qu'en fait, tu ne veux pas que je réussisse, si ? En fait, tu pries pour que j'échoue. Comme ça, on a un mouton de moins dans le troupeau n'est-ce pas ? Et si je réussis vraiment, vas-tu être mon ami ? Non, tu vas prendre l'argent que j'ai gagné et le compter comme si c'était le tien.
RINALDI : T'as besoin de moi ici pour ça, ou...
PACEY : Je veux juste savoir pourquoi tu t'emmerdes ! Pourquoi t'arrêtes-tu 1 minute dans une journée chargée pour faire grandir quelqu'un et lui donner l'impression qu'il vaut quelque chose si c'est pour lui voler toute sa gloire à la fin ?
RINALDI : C'est un business. Je ne me suis pas levé ce matin en cherchant un petit gars courageux à prendre son mon aile. Je suis venu ici pour bosser, comme tous les jours. Te faire travailler dur ? C’'est mon travail. Faire tes louanges n'est pas le mien. Avoir eu Topper, c'était un coup du hasard. Un coup de génie du hasard. Mais un coup du hasard, rien de plus. On n’attribue pas ces affaires aux petits gars. Tu n'as même pas encore passé ton examen. C'est un bon présage pour le futur, mais aujourd'hui ? Ca ne veut rien dire.
PACEY : Alors quoi, je suis supposé passé l'éponge à propos de ça ? Je suis supposé te faire une tape dans le dos et de te féliciter pour un travail bien fait comme le reste de tes subordonnés ? Non ! Je ne suis pas venu ici pour ça.
RINALDI : Tu peux faire ce que tu veux. Peut-être que tu préfères continuer à ne rien vendre Peut-être que tu veux être moi et que ça te fait tellement peur que tu ne peux pas penser clairement. Alors vas-t-en, Witter. C'est ce que tu fais. Et ça, c'est ce que je fais et je suis vraiment bon à ça. Tu pensais que t'étais aussi bon, c'est pour ça que tu t'es donné la peine d'essayer. Tu ne penses pas que quelqu'un m'as fait subir exactement la même chose ? (Rich rigole)
*
[Hell’s Kitchen. Jen, Audrey et Jack sont assis à une table. Joey arrive pour les servir. Elle pose un pichet sur la table et leur donne à chacun un verre]
JACK: Comme une vraie pro.
JOEY : Plus comme une fille qui tient constamment le bar.
JEN : Désolé, c'était une si mauvaise journée, Joey.
JOEY : Ca m'apprendra. On n'aime pas garder les choses pour soi ici
AUDREY : Si ça peut te réconforter, j'ai à peine entendu parler de ton e-mail aujourd'hui.
JOEY : Audrey, tu n'étais pas sur le campus durant toute la journée !
AUDREY : Des détails, Joey !
JEN : Est-ce que Dawson le sait ?
JOEY : Non, et c'est ça le comble. Il ne l'a même pas reçu. On a discuté de ma vie privée en cours d'anglais, mais Dawson ne le saura jamais.
JEN : Peut-être que ce n'est pas une si mauvaise chose, comme ça il y aura plus d'espace entre vous, et techniquement, vous avez toujours un passé sans tâches.
JACK : Oui, et sérieusement une humiliation privée aurait été bien pire que celle en public.
JEN : Ouais.
AUDREY : Dans quel monde merveilleux vous vivez tous les 2 ? (Elles réalisent qu’ils essaient de réconforter Joey)Ah ! Ok. Désolée. J'ai une idée,à l'avenir, je serais comme ton "sponsor", et la prochaine fois que tu voudras t'exprimer à la "Jonesing", appelle-moi ! (Pacey arrive)
JOEY : Salut !
AUDREY : Pacey !
PACEY : Oh, Chérie.
AUDREY : Cette journée était terrible ! Ne retournes plus jamais au travail, jamais, jamais, jamais !
PACEY : Ne me tentes pas.
AUDREY : Tu sais que je le ferais.
PACEY : Salut les jeunes.
JEN : Bonsoir Mr Witter. On n'est pas en train de boire, on vous le jure.
JACK : Dure journée ?
PACEY : Et encore, tu ne connais pas toute l'histoire. Tu peux me prendre un siège, je vais me laver les mains. (Il va aux toilettes)
JOEY : Il va bien ?
AUDREY : Je ne sais pas. Mais c'est pas de ma faute, je le jure. (Jen remarque Eddie au bar)
JEN : Qui c'est ?
JOEY : Eddie
JEN : Il est du genre beau mec farouche.
JOEY : Il cherche la bagarre avec tout le monde, surtout avec moi. Il est sympa.
JACK : Emma est toujours là ?
JOEY : Non, elle est partie il y a une heure. Je pensais qu'elle était directement rentrée chez elle.
AUDREY : Dis, c'est comment de vivre avec elle ? Elle se balade en sous-vêtements et vous demande de fermer ses fermetures éclairs ?
JACK : C'est drôle. En fait, on a pris un bain à 3 ce matin.
JEN : Et moi qui pensais que tu te baignais seulement avec grand-mère... (Pacey revient et se tourne vers Audrey)
PACEY : On va faire un tour dehors une seconde ?
AUDREY : Bien sur, chéri.
[Dehors, Audrey et Pacey parlent de la dure journée de travail de Pacey]
AUDREY : C'est insensé ! Tu ne peux pas laisser ce type s'en tirer comme ça. Sinon il va continuer le faire !
PACEY : Je n'ai aucun doute là dessus, mais je ne pense pas que de bavarder ça avec lui va améliorer la situation. C'est comme ça qu'ils font des affaires. Je ne le savais pas en prenant ce job, mais maintenant je le sais. La vraie question est maintenant comment vais-je réussir à poursuivre les prochains jours ?
AUDREY : Eh bien, ça n'a pas l'air d'être la meilleure façon de vivre ! Pacey, tu as 20 ans et tu attends déjà que le temps passe. Pourquoi ne pas demissioner ? Parce que ce n'est pas aussi facile.
AUDREY : Si, ça l'est ! Pacey, ces jours sont supposé être les plus cool de nos vies. Je veux dire, on devrait être à l'intérieur avec nos amis, à discuter tout en jouant des jeux de boissons ridicules et à se faire rire. Je pense qu'on à tous réalisé que la réalité est quelque chose d'assez moche, alors, qu'est ce que tu nous fait là ?
PACEY : Tôt ou tard on est obligé de sortir de sa cachette. Audrey, tu as l'air de fonctionner selon l'hypothèse que tu peux toujours faire ce dont tu as envie, mais c'est faux ! J'ai fait la grave erreur de regarder l'envers du décor et maintenant je ne peux plus prétendre que l'imaginaire est identique à la réalité. En plus, je tue le temps depuis trop longtemps maintenant. J'ai envie de faire quelque chose pour moi, facile ou pas.
AUDREY : Eh bien, je suis désolée d'avoir été pour toi une grande perte de temps.
PACEY : Ce n'est pas ce que je veux dire, et tu le sais. Toi et moi nous venons de mondes très différents, tu le sais, n'est-ce pas ? Je n'avais pas réalisé jusqu'à quel point ils étaient différents jusqu'à ce que j'aille à L.A. avec toi cet été.
AUDREY : Mon père est un vieil idiot sans coeur tout comme le tien. Il porte juste des vêtements plus coûteux c'est tout.
PACEY : Oui, effectivement. Oui. Je n'arrive pas très bien à m'exprimer, n'est-ce pas ? J'essaye de dire que ...J'ai besoin de respect.
AUDREY : Je te respecte !
PACEY : Je le sais, et je t'aime pour ça. Mais je ne parle pas de ça. C'est là que j'ai besoin de respect. Peut être qu'il faut que je prenne un chemin different de celui vers lequel je pensais me diriger, mais c'est la vie. La seule chose dont je sois sûr maintenant...c'est que j'ai besoin de sommeil. Si toi et moi on rentre à la maison maintenant, on dormira, n'est-ce pas ?
AUDREY : On peut faire ce que tu veux. Ce sera toujours comme ça ?
PACEY : Je ne sais pas. Je ne peux pas te le dire. Allez
AUDREY : On ne parle pas du dodo immédiat, n'est-ce pas chéri ?
PACEY : Non.
AUDREY : Bien ! (Ils rigolent et partent)
*
[Hell’s Kitchen. Il est tard. Jen et Jack s’apprêtent à partir, Joey nettoie les tables]
JACK : Joey, on s'en va
JEN : Bonne nuit !
JOEY : Salut ! (Ils partent. Joey finit de nettoyer et se dirige vers le bar, ou Eddie lui tend un peu d’argent)
EDDIE : Ta part.
JOEY : Merci. Ecoute Eddie, à propos de tout à l'heure...
EDDIE : Ne t'en fais pas. Je n'ai rien manqué d'important en cours aujourd'hui, si ? Je veux dire, à part le truc de l'e-mail ? (Le jukebox passe la chanson ou Dawson et Joey dansaient dans le premier épisode. Eddie voit que Joey n’a pas l’air très heureuse de l’entendre) Bon sang, je deteste cette chanson.
JOEY : Oui, moi aussi. (Eddie tape sur le jukebox et la chanson continue. Joey rigole. Eddie tente à nouveau et la chanson change) Merci.(Ils continuent de nettoyer le bar tous les deux)
*
[Appartement d’Emma. Emma est encore au comptoir avec sa mixture. Jack descend les escaliers]
EMMA : Merci pour la vaisselle
JACK : Ca doit Pacey. Je l'ai entendu se lever tôt ce matin.
EMMA : Il a nettoyé et il est parti avant que je me lève. Je ne pourrais pas en dire autant de mon dernier petit ami.
JACK : Bon sang, je n'ai vraiment pas envie d'aller en cours aujourd'hui.
EMMA : Pourquoi ? Mis à part ta paresse légendaire
JACK : C'est mon prof. Il...Oublies ça.
EMMA : Non, quoi ?
JACK : Je ne sais pas. Je veux dire ...On a eu ce moment bizarre hier où on aurait dit que j’étais en lui .
EMMA : Eh bien, on aurait dit que t'étais en lui ou il t'attire vraiment ?
JACK : Oui, il m'attire vraiment mais je ne veux pas qu'il le sache.
EMMA : Peut être qu'il était flatté.
JACK : Ou peut être qu'il était... marié ?
EMMA : Eh bien, il devrait être flatté !
JACK : Tu sais quoi ? Donne moi un peu de ce truc. (Emma lui tend, Jack s’assoit, goûte et recrache aussitôt)Ce truc est infect !
EMMA : (rigole) Je sais !
JACK : Comment fais-tu pour boire ce truc ? (Emma essaie de lui en redonner mais Jack ne veut pas. Ils se poursuivent en rigolant)
*
[Travail de Pacey. Pacey est le seul à être là. Il s’assoit à son bureau et prend un livre. Il voit Rich arriver. Quand ce dernier le voit, il semble surpris. Pacey sourit devant la gêne de Rich]
PACEY : Bonjour.
RINALDI : Bonjour.
*
[Campus. Joey est encore en retard au cours d’Hetson. Elle bouscule une rangée d’élèves]
JOEY : Désolée (Elle se précipite, entre et s’assoit)
HETSON : Oh, ravi de vous revoir Potter. J'espère que notre cours ennuyeux n'a pas interféré dans votre programme d' e-mails de la plus haute importance. Vous nous avez pondu un autre diatribe hier soir ?
(La classe rigole)
JOEY : En fait, oui ! J’esperais que c'était ça. Vous ne l'avez pas reçu ?
HETSON : En fait, c'est une copie de l'article dont je vous avais demandé de suivre la lecture. Je sais que votre mini drame vous à probablement même empêchée de lire le programme.
JOEY : Eh bien, presque toute la journée d'hier consistait en l'evisceration de ma vie privée. Et chacune des autres leçons est composé de vos théories démodées. Je suis désolée d'être en retard Professeur Heston, mais la moitié de la classe l'est aussi quand vous nous révélez à quel point vous êtes amer, à quel point nous sommes idiots et à quel point la littérature est morte. Vous pensiez continuer avec quelque chose d'un peu plus stimulant aujourd'hui ? (Hetson lui sourit et poursuit son cours)
HETSON : Je crois que nous avons passé trop de temps ensemble Potter, si c'est ce que vous pensez. En fait, je pensais enseigner aujourd'hui, mais je ne sais pas si j'ai beaucoup à offrir avec la tenure, ces articles et tout.Mais si vous tenez tous à être stimulé, pourquoi ne pas discuter de la description de la fille à la plage de James Joyce ? Je suis trop banal pour éclairer le sujet, mais peut-être que quelqu’un d'autre peut apporter un peu de lumière.
Wilson, qu'en pensez vous ? (Joey se tourne vers Eddie qui lui sourit, approuvant ce qu’elle a fait)

[Dawson est assis devant un ordinateur et vient de lire le mail de Joey. Il est dans le même état qu’elle au début et ne sait pas quoi répondre. Il commence à écrire mais est interrompu par Todd qui l’appelle dans l’autre pièce]
TODD : Leery ! La pause est finie. (Dawson ferme son ordinateur sans avoir rien envoyé et part dans le studio)

[Scene: Joey’s Dorm room. Joey is sitting in front of her laptop computer, trying to type an email to Dawson, and all she has managed to type so far is “Dear Dawson” and the title of the email “The Incident”. And from there she does not even know how to continue. She spends a long time trying to figure out how to start the email, but just can’t figure out how to start. Audrey is just getting back to the room.]





Joey: [Sighs]

[Door opens]

Audrey: Oh, my god! You're still there, like a vegetable.

Joey: Writing a good e-mail is hard.

Audrey: Yes, especially when it is a huge mistake.

Joey: Shut up.

Audrey: Joey, I am serious. E-mail expression is the scourge of the modern age. The internet has made it way too easy to express oneself. Ok, you have some fleeting thought. You send it. It lands with a thud in some unsuspecting person's mailbox. Said person then reads it, gets irked because you've recapped a conversation that you presumably already had. They fail to respond. You feel slighted. But if you must be one of these pathetic passive/aggressive e-mail types, far be it from me to stop you. What do you have so far?

Joey: Well... I had "Dear Dawson," and then I erased it.

Audrey: Why? I think that's a nice start.

Joey: I seemed cold.

Audrey: True. I mean, you did just nude-up with the guy. Oh, I'm sorry, or did you guys do it through a hole in a sheet because that's very Dawson and Joey to me.

Joey: Again, shut up.

Audrey: Sorry. Ok, so what do you want to say?

Joey: I don't know. I mean, I don't like the way things ended, and I want him to know that I care, but I also want to hold on to my righteous indignation.

Audrey: Obviously. Well, why don't you just pick up the phone and call him?

Joey: I'm afraid we'll just fall right back into our old patterns. Trust me. E-mail is a far safer alternative at the moment.

Audrey: Ok, if you must do this, then I say that you go for it. You know, be gooey and be embarrassing, but most of all, just be real, Joey. Say all of the things that you can't say to his face, the whole nine.

Joey: You're right. I better get to work. But...thank you, Audrey.

Audrey: No problem, sister Christian.

[Joey goes back to the email and her words finally start flowing from her. She spends long hours typing out the email, as Audrey watches for a while, and finally goes to bed. Joey finishes it very late in the night, and clicks the address book and goes to Dawson’s email address, and yawns as she clicks, but accidentally selects [email protected], which was right above his name, and sends the email out to the entire campus.]



[Commercial Break]



[Scene: Emma’s Apartment. Jack has just woken up and comes downstairs to the kitchen when Emma is sitting at the counter, drinking a rather weird shake like drink, which is grayish in color. Jack half asleep walks by her noticing her drink and continues to the refrigerator.]



Emma: That's gross.

Emma: That's gross. Yeah. I thought you'd be more—

Jack: sensitive? Well-groomed? Up by 6:00 drinking a zone shake?

Emma: To begin with.

Jack: And I thought you'd be little more—

Emma: Snaggletoothed? Sucking down the tea? Choking on bangers and mash?

Jack: [Chuckles] Yeah. Well, it's a service we provide to those less educated of our cultures-- you and I... we keep them guessing.

[Pacey comes downstairs all dressed up in suit and tie for work.]

Jack: [Snickering]

Pacey: Ok, ok. Yuck it up, kiddies, 'cause this is how I will appear every morning in all my formal glory. Some of us actually have to work for a living.

Jack: Oh, poor Pacey Witter has a job that million would want that he's vastly under qualified for.

Pacey: Oh, come on.

Jack: What's up with that hair, man? Why is it... the way it is?

Pacey: It's too much product?

Emma: Now, are you sure that blonde of yours isn't a ruse, Pacey?

Pacey: Emma, you know, if you can't deal with the man love, [Slap] I don't think this thing's gonna work out.

Emma: Don't remind me. And I know you've got this brilliant job and all, but you're still going to have to put the dishes in the wash before you go.

Pacey: Which is exactly why I came down here.

Emma: And you, jack, left the door unlocked last night after the hard sell you two boys gave me about free security.

Jack: That wasn't me. That was him. [Pacey points at Jack from behind his back] I'm totally nonconfrontational. All right, ok. All right, duly noted. Man, between the suit and nagging it's like a good old-fashioned American family around here.



[Scene: Joey’s Dorm Room. It is now morning and Joey is just waking up. She walks over to her computer to see if she has gotten a response from Dawson, and when she opens her mailbox, she finds hundreds of responses to her email, and goes to the Sent email box, and notices that she sent the email to the entire school. She begins to freak.]



Joey: Audrey!

Audrey: What?

Joey: Audrey, wake up.

Audrey: What?

Joey: The e-mail.

Audrey: What about it?

Joey: I sent it to everyone, not like "the gang" everyone-- countless strangers, "campus wide" everyone.

Audrey: Well, honey, why would you do that?

Joey: It was a mistake. I was tired. I clicked on the wrong address.

Audrey: See? I told you that wasn't a good idea.

Joey: That's all you have to say?

Audrey: I don't know. Sucks to be you?

[Audrey goes back to sleep]





[Scene: Pacey’s Work. Pacey is just arriving to work to notice that the place is bustling with activity. HE seems to be a little confused, and notices Rich over by one of the desks and heads over towards him.]





Rich: Witter!

Pacey: Rinaldi.

Rich: That's "sir" until you buy me flowers, Witter. Where have you been?

Pacey: I'm really sorry. I was just under the impression that I wasn't supposed to be here until 9:00.

Rich: Ahh, "supposed to." Well, that's cute. Are you supposed to dress yourself, or does your mommy actually want you to look like a pansy? Look around. You see these guys? Apparently, these gentlemen are free thinkers. Since you've yet to grow a pair, you get stuck with these.

[Hands him a stack of folders]

Pacey: And what's all this?

Rich: That is a collection of about 30 cold days in hell: Rich guys sittin' on piles of money so high that their daughters eloped and sold their own babies on the black market just to put ramen on the table. We have never been able to sell them stock, and they will certainly never buy it from the tardy likes of you. You better get on the phone. We work on commission here. And the guys on your list don't know how dreamy you are, so I would work that blue collar charm full-throttle. Stop battin' your eyes at me.

Pacey: Is this some sort of punishment?

Rich: I'm just tryin' to get you to leave. I don't have enough desks.

Guy: [Chuckles]



[Scene: Pop Culture Class. Jen is about to walks into an aisle of seats when Jack stops her so that he can go in first]



Jack: No, Jen. Jen, can I sit on the inside? I want to sit on the inside.

Jen: Sorry.

Jack: What?

Jen: Ahh... sorry. Are we done playing musical chairs yet?

Jack: I just want to be able to see the board.

Jen: Don't insult me with your scholarly guise. You just want to get a good look at freeman.

[They come up to a seat next to Audrey]

Audrey: And why not? Mother, may I?

Jen: Audrey, not that we don't enjoy having you here, because we do, but don't you have your own classes to go to?

Audrey: Worthington's charms are lost on me.

Jen: Miss one more week, and maybe they'll just kick you out.

Audrey: Awesome.

Jack: Guys, shh!

Jen: Ok, I forgot to tell you. This is studious jack, not to be confused with fun-time jack. He doesn't like to miss a word of freeman's lecture, so you should just try to keep it down.

Audrey: So tell me something. Between m and grams, how do nap during class?

[]

Freeman: Ok, everyone...

Jen: You Don’t…

Jack: Shh! Shh! Guys, guys, guys.

Freeman: Before we get started, I just wanted to inform those among you who are truly enamored with our twisted culture. That there's a little extra credit assignment today. Now, my heart be broken if nobody shows up. I will, however, silently judge you for the rest of the semester. There's a theater downtown that's showin' a double-feature which exemplifies our culture's obsession with the beautiful girl who plays ugly. The plain Janes who go on to grace the covers of Cosmo the same month their makeover movies come out.

Jen: Oh, no. Scholarly jack is gonna make me watch miss congeniality again.

Audrey: I love that movie.

Jen: Eh-heh!

Freeman: So, see me after class for details.



[Scene: Heston’s English Class. There is a lot of commotion in the class and you can see everyone going over printed copies of Joey’s email, and giggling to one another. Joey arrives to class late again, and everyone stops and looks up at her, including Heston who is handing out some copies of something. Joey walks across the room and sits in an empty seat.]



Heston: Ok, kiddies, knock back your ritalin and settle down. You may recall, we were wrapping up a rather depraved discussion of Portnoy's complaint last week. Sadly, we won't be dabbling in Roth's stream-of-consciousness sexual rivers much longer, but fate assigned us some additional reading last night via e-mail. I think you all got a copy, so why not? Let's discuss something you actually might've read. "Dear Dawson, I don't know where to begin."

Joey: Uh, professor Heston—

Heston: nobody likes a show-off, potter. You don't reach a point for several paragraphs, so I'll skip ahead. "In the moment when we touched, maybe we went somewhere else that rose above all this, but then we landed, and I think maybe we crashed."

Class: [Laughter]

Heston: Why, when broaching the topic of sex, do so many writers try to write themselves out of it? Sexuality and all its dysfunctions are intrinsic to the human experience, maybe the one thing we can all relate to at the end of the day-- well, neurosis and the god thing aside. And the reason that Roth seduced us and miss morning after here didn't is that while Roth isn't afraid to get his hands quite literally dirty with rapid-fire sensual description, our e-mail author here distances herself from the act with vague metaphors. Can't be stream of consciousness if you're observing from the shores... right?

[Heston heads over towards Joey and she does her best to ignore everyone. Just trying to ignore that this has happened at all]

Heston: Right.

[She looks around and notices everyone laughing at her]





[Commercial Break]



[Scene: Pacey’s place of work. Pacey is trying to sell someone over the phone.]



Pacey: Well...no. I mean, I certainly understand that logic, Mr..."Engel." But m telling you, if you invest in this stock right now, your value, I mean, it's-- it'll double...eventually. The stock? Well, the stock-- the stock is strong. I mean, if you-- percentage wise? Well, yeah. You're probably looking at a good 15--hello?

[The person hangs up]

Rich: Smooth, Witter.

Pacey: Ah, the guy just caught me off-guard.

Rich: Listen, you gotta stop making excuses. I've heard you on the phone this morning. You think people are gonna relate to a plucky, blue-collar kid from southie?

Pacey: Capeside.

Rich: Whatever. It still reeks of the white picket and the black lab. You're talking to these people like you're trying to get a date for Friday night. "I'm Pacey. I'm sensitive. I care about your needs." That's the angle of the guy that's trying to sell the herald. Don't make him feel like the prettiest girl in the room. Make them feel like morons for doubting your financial prowess.

Pacey: So you actually want these people to hang up on me?

Rich: No. I want them to believe you, which is never going to happen unless you put some heart into it, Witter.

Pacey: Ok, fine. How am I supposed to sell them the stock? I don't even know what the damned thing is.

Rich: Find your in with these guys. Become them. Become who they want to be. Think with those judgmental, ageist, racist, sexist, stereotyping parts of your brain that you've worked so hard to conquer. Believe me, you're never gonna land a guy like topper playin' the nice guy.

Pacey: And who exactly is Topper?

Rich: Mr. Eli Topper is the next guy in your pile, fantastically hard sell. He lives in a little apartment on the outskirts of Boston, doesn't want to pay the city tax. He made his money in the eighties, and now he's just sittin' on it.

Pacey: Why do you bother going to all the trouble of gettin' that money if you're not gonna use it to better your life?

Rich: Guys like topper believe it can buy them an upgrade in heaven. Since you and I know we're never going there, grab your keys. We're goin' off campus.



[Scene: Hell’s Kitchen. Joey has shown up for her first day of work, and Emma is showing her the ropes.]



Emma: Ok, so remember, you can't technically pour the alcohol, at least not while I'm on with you. No need to bring in the visa beasts.

Joey: No offense, Emma, but you do know I've worked in a restaurant before. I've seen them built. I've seen them burn down, not that I had anything to do with that.

Emma: Fascinating, but you've never worked in this dive, now, have you? Come on, then. Have a go at table 3.

[]

Girl 1: All I know is that I would think long and hard before sending an e-mail like that to a guy I just slept with.

Girl 2: I know, right? I mean, unless you just never wanted to hear from him again.

Joey: Do you guys know what you want?

Guy: Come on. Not all guys are like that.

Girl 1: Oh, whatever, mike.

Girl 2: You're gay.

Girl 1: Can I have a quesadilla and a pale ale?

Guy: Well, maybe the guy is gay, too, and that's why he screwed her over.

Girl 1: Ok, look, she is obviously starving for attention, broadcasting it like that? I mean, really, what's the point? Unless you're on the real world or whatever.

Joey: You know, maybe-- and this is just a shot in the dark-- she didn't mean to send it to the gossips at large. Maybe she's just trying to get some private closure, never dreamed she'd be subjected to the Oprah psychobabble of her life-lacking peers. Now, do you guys want something to eat, or should I just bring over a nice tray of bon-bons so you guys can hunker down and watch your stories?

Girl 2: Eh-hee! Maybe later.



[Scene: Boston Bay Campus. Jack, Jen, and Audrey are heading to the theater to watch the extra credit movie. When they get there the notice Professor Freeman standing outside]



Jen: [Laughter] Boston bay is not a party school, Audrey.

Audrey: Spare me your lies, Jen. I am not going back to my evil den of higher learning. This is clearly where it's at.

Jack: Hey, the midday keggers get a little old after a few semesters, trust me. [He notices Freeman by the door to the theater] I tell you what, I'm gonna meet you guys in there. I'm gonna go talk to professor freeman.

Jen: Don't you think that's a tad Tracey flick? He doesn't know who you are.

Jack: Sure he does. I've raised my hand and talked in class a lotta times. He's noticed. He has.

Jen: All right... swim fan. Somebody has got to talk to that boy about his love of the straights.

Audrey: Whatever. It's totally hot.

[Jack leaves them and heads over to Freeman]

Jack: Hey. Not a very big turn out, huh?

Freeman: No, um, apparently not.

Jack: I guess not everybody is as enthusiastic about the girl who cried ugly as we are.

Freeman: Right. I'm sorry. Do I know you?

Jack: Uh, no. Sorry. Jack McPhee. I'm in your pop culture class?

Freeman: Oh, I'm sorry, jack. That class is massive, hard to keep people straight.

Jack: Heh heh! I'll bet. Ahem. I'll--I'll see you in there.

Freeman: Ok.



[Scene: Hell’s Kitchen. Joey is working behind the bar with Emma.]



Emma: You're sure I haven't made a fantastic mistake, then, living with those 2?

Joey: Nope. I'm sure you won't be bored.

Emma: Now, that's a cold comfort.

[She looks up and sees Heston walk into the bar.]

Joey: You've gotta be kidding me.

Emma: Him? Yeah, he comes in here all the time.

Joey: Oh, of course he does. He's obviously been assigned to ruin my life, and he seems determined to do it in record time.

Emma: Listen, I'm not going to run for cover every time a dark cloud forms over your head. So I suggest you nip this in the bud. It's all yours.

[She leave Joey to him]

Heston: I can see why this joint would be much more alluring that the confines of the English department: All that silence, all those books.

Joey: And then, of course, your constant positive reinforcement.

Heston: Yeah. Right. That would get really annoying after a while. Are you waiting for me to order, or did you have somethin' to say? 'Cause it kinda looks like you've got your bone-to-pick face on.

Joey: And how would you know what that looks like?

Heston: Word gets around. I'll just have a tuna melt and a beer.

Joey: Sure. [she turns to get his order but stops and turns back to him.] Professor Heston—

Heston: oh, there you go.

Joey: Yeah, here I go. Look, I'm sure your hard-as-nails thing really works for you. I'm sure it earns you respect, and I'm sure that I will learn a lot in your class. But after today, I really wish you would've turned me away when you had the chance.

Heston: I thought you'd be flattered to be in the spotlight. I don't single people out that often.

Joey: Contrary to what you apparently believe, I'm not an idiot, professor Heston, and I'm fairly certain in the 20 minutes you spent mocking formative was a major off ramp from modern comp lit. And I'd just like to know, does today's total evisceration exonerate me, say, through November, or does this sort of public ridicule delight you indefinitely?

Heston: Why, I don't know. I mean, we're about to get into the poignant ramblings of Joyce and Woolf, and your work provides such a marked contrast. Hey, Joey... you do fancy yourself a writer, correct?

Joey: Yeah, you could call it a hobby.

Heston: So I'm sure that you've gathered at this point that on top of being neurotic and plagued with self-doubt, writers have to endure public humiliation every once in a while. You were the one that walked into my office promising me fearless academic ego, but I have yet to see it. If you can't handle my class-- and countless have died trying-- why don't you just quit?

Joey: I'm not a quitter.

Heston: People love saying that. It's like they saw it in some movie once and they liked the way it sounded.

Joey: I'm not just saying it, ok? I wanted to take your class because I wanted to learn something, and I wanted to work hard, but I didn't want to be personally ridiculed in the process.

Heston: Your heartfelt rant to what's his name proved good fodder for the topic at hand. It's hard to write that sex stuff, which you aptly proved. And if, by chance, one day you manage to get your writing circulated beyond the campus in box, there will always be an irritable writer type claiming to do better. Maybe you didn't mean for this one to go out into the world. Whatever. Bygones. Declare victory and move on.

Joey: Where's the victory in this little scenario?

Heston: One down, only a lifetime of proving yourself left to go. And if you're staying in my class, start proving that it's worth it... to one of us, at least.



[Scene: Pacey’s Car. Pacey and Rich are driving down the road, and Rich is having some trouble with the state of Pacey’s messy car. He flings a few items from the dashboard into the back seat.]



Rich: Man, you don't actually sleep in this car, do you?

Pacey: Not recently. I just moved into a new place.

Rich: Good 'cause I don't want to start feeling sorry for you or anything. You don't, uh, see these around much anymore.

Pacey: Oh, come on, man. This is a great car. I mean, sure, it's a lot of work, but she's worth it, you know?

Rich: Yeah. Turn into that dealership right over there.

Pacey: What? Are we goin' for a test drive?

Rich: Eh heh heh! That's one bonding experience that's passed us by. No. This one is signed and paid for. Just pickin' it up.

[The pull up to dealership and see a very expensive car in the window.]

Pacey: You've gotta be kidding. You cannot possibly be getting a Z8.

Rich: Nice, huh?

Pacey: Nice? How could you possible afford a car like that? You're not that much older than me.

Rich: Yes, but I'm so much wiser. Don't sweat it. Maybe if you snag Topper, all this'll be yours before you know it. Nice car. I'll take it from here.

Pacey: Hey, I happen to like my car, thank you very much.

Rich: Yeah. You've got a way to get around town, but it's all about what your car says about you.

Pacey: Ok, I'll bite. What does my car say about me?

Rich: That you're a sentimental fool of a man-child. You're too weak for a real car, so you tinker with your little medium-cool vintage one. You surround yourself with all things good, but not good enough. You don't want to grow up, so you don't go to school and you borrow your suits and you let your facial hair run amuck. That's fine, but then why bother getting in the ring at all if you're not even gonna throw a friggin' punch?

Pacey: What?

Rich: Are you gonna go in that office every day and watch guys collect their money so you can write a thoughtful piece about it in your memoirs?

Pacey: Well, maybe I don't care about any of that stuff. Maybe I'm just tryin' to pay my rent.

Rich: Come on, Pacey. I see somethin' goin' on in there. You're not subjecting yourself to me because you like my tie. You're hungry. So quit effin' around and go for it already.



[Commercial Break]



[Scene: Pacey’s Work. Pacey is in the middle of a very successful Phone conversation with a client compared to his earlier attempts.]



Pacey: Hey, I hear you, Mr. Topper. When my father needed an open heart, I didn't even touch my savings. He got himself into that mess, he can get himself out. Right? But look, you and I are both very busy men, and if you don't want to hear about this stock today, that's fine by me. I'm just gonna call one of our more active buyers. Well, yes. The... the packet of information that my company sent you is certainly worth taking a look at... but it is nothing compared to what landed on my desk this morning. But, look, you and I... we both know-- you're not one of our more active buyers, so if you're not interested in this, that's fine by me. Just tell me right now, ok? Spare me the niceties, 'cause I am not your prom date. I'll just call my other guy. I mean, I made him 50 grand last week. I'm pretty sure he'll be happy to take my call. Right? Ok, so here's the story. The buyers in the market are playing it pretty close to the vest right now. But when they wake up in the morning, they're gonna be kickin' themselves, literally, because the buying price on this will have doubled. And if you get in right now, you're gonna be beatin' the guys who wake up in the morning, remember that they actually have a pair, and that greed is good, Eli. And the sucker down the street, he's never gonna know the joy that you know because by getting in early, you made 10 times the profit that he did, and that's somethin' you'll be able to rub in his face every time you pick up your paper. Ah. I knew you were a smart man the second you picked up the phone, Eli. [Chuckles] Um, let me just put you through to my assistant, and, uh, you can give her all your information. It has been a pleasure doin' business with you.

[Pacey goes to the meeting room, where Rich has just finished a meeting.]

Rich: Thanks, guys. Latham, get me that spreadsheet by 3:00. [ The rest of the people leave.] Don't you knock, Witter? I could've been havin' a nooner.

Pacey: Oh, I thought you were. Anyway, guess what. In fact, you know what? Don't guess. You'll ruin it for me. I...just closed topper.

Rich: You're kidding me.

Pacey: No, my friend, I'm not. I closed topper. I sold him some BS line from an eighties movie, and he bought it. It was like I was a profiler. I could smell the cheap beer on this guy's breath. He would rather buy stock today and ask questions tomorrow just so long as he's the richest guy on the block that week. It's amazing. I sell, he buys. It's that simple. Can you believe it?

Rich: You know what? I can’t. Man. Witter, I knew you were a sneaky little twerp, but I never thought you'd pull this on me. Not today. Come here. Give me a hug.

Pacey: You serious?

Rich: No. But go to that refrigerator and get us some icy-cold beverages. I'm proud of you, son.

Pacey: Will do!



[Scene: The Theater. The movie has just let out, and Freeman is saying bye to a few students, and Jack, Jen and Audrey come out. Jack notices Freeman, and goes over to him.]



Freeman: [Sighs] So anyway, I'll see you Tuesday.

[The student leaves]

Jack: Hey, professor freeman.

Freeman: Hi. Jack, right?

Jack: Yeah.

Jen: Yeah. That's jack. I'm Jen. I'm in your class, too.

Freeman: That's right. I've seen you two sit together.

Jen: Mm-hmm. Hi.

Freeman: Am I losing my mind? Are you in my class, too?

Audrey: No! No, I'm just a really big fan of your work. You know? And the--and the work of...beautiful, ugly women everywhere, and I'm--I'm really just...interested in this pure culture of ours, and... yeah, so... do you guys want to go visit Joey at work and partake in some refreshments? Professor, you're more than welcome to join us if you're into the whole crossing the line kind of thing.

Jack: You know what? That sounds great. I'll tell you what. Why don't you guys get the car, and I'll meet you at the corner.

Freeman: You're gonna let me drive the Saab?

Jack: [Chuckles] Of course, Jennifer. Why wouldn't I? Uh, so why don't you two skedaddle, and I'll see you in a second?

[They go skipping off]

[Both men chuckle]

Freeman: Well, there you go. At least I know who's not in my class. Right?

Jack: Yeah.

Freeman: Did you forget something inside, jack?

Jack: Oh. No. Uh, no. Look, I don't expect you to know who I am. I just wanted to tell you that, uh, I really enjoy your class.

Freeman: Oh, w—

Jack: And I haven't really cared about school in a while. In fact, I haven't really cared about anything in a while. But, you know, seeing the work that you put into your lectures and seeing a teacher that's invested in being interesting and dynamic in class and not just tryin' to blow through another 50 minutes, it just, you know, really... means a lot to me. I didn't even really know what I was gonna declare as a major, but now it's, I don't know if it's the way that you word things or it's the subject matter, but... I walk away from class still thinking' about it, and--and, you know, I just look forward to the next time, and, uh... I was just wonderin' how I could become more... involved. You know.

Freeman: [Chuckles uncomfortably] Are we talkin' about the class, Jack, or are we talkin' about me?

Jack: W-wha--no. No. Oh. Um...no, that's not what I meant. It's just, you know-- I--I mean, I'm not-- well, I am, but—

Freeman: Don't sweat it. Um... look, I'm glad you like the class. And, uh...and I think it'll show in your work this semester. I-I'm walkin' this way. Are you?

Jack: Yeah. Yeah.



[Scene: Pacey’s Work. Pacey is trying to work on the next client, but is not having much success with this one.]



Pacey: But, Mr. Ickee, I'm telling you, it's a one-time-- hello? Cheap bastard.

Rich: Any luck?

Pacey: Uh, no, not on that one.

Rich: Yeah, knew you were a one-hit wonder.

Pacey: You wish, man.

Rich: Here, sport. Buy yourself some lunch.

[He hands him some quarters]

Pacey: Are you kidding?

Rich: No, you gotta work your way up here come on, do it fast. No one else is getting lunch today. They'll think I've gone soft. 5 minutes.

[Pacey goes to the lunch room where there are several other guys in there talking]

Man: Did anyone hear it?

Man 2: No, man, but Johnson said it was killer.

Man: Yeah?

Man 2: Yeah. Said it was like he smelled the blood and didn't stop until he tasted it.

Man: [All laugh] He is so frickin' awesome. Mmm.

Pacey: What's going on?

Man: Oh, you didn't hear?

Pacey: That's why I'm asking.

Man: Rinaldi, man. He closed topper.

[All laugh]

Pacey: What?

Man: They said it couldn't be done.

Man 2: The guy is, like, my personal god.

Man 3: [All laugh] Hey, ease up, Henderson. You're lookin' a little light in the loafers.

Man 2: Hey, you think he'll get a partner for that?

Man: Oh, he'll get something.

[several leave and one of them is in line after him by the machine]

Man: You gonna pick something or not?

Pacey: Uh, no, man. Uh... look, in fact, this one's on me. Enjoy yourself, all right?

[He hands him the quarters then leaves]



[Scene: Hell’s Kitchen. Joey is walking towards the bar, when Eddie has just arrived for work. Eddie is heading behind the bar, putting on an apron, when Joey walks up to the bar.]



Eddie: Hey. You start today?

Joey: So it would appear. Uh, I need 2 beers and a vodka tonic. Um, Emma’s in the back.

Eddie: Oh, yeah, right, you can't pour your own drinks. Well, this should be fun, baby-sitting you on top of everything else.

Joey: And what's that supposed to mean?

Eddie: Oh, don't get all fired up, ok? You know, I'm just not in the mood to take on your rage against the world tonight. I'm sure you'll be just as oversensitive tomorrow.

Joey: Oh, I get it. You wanna see me crack, huh? The endless horrors of the day are a waste unless they result in my nervous breakdown?

Eddie: Oh, what, did you have a bad day or something?

Joey: Oh, like you don't know. Too bad you didn't show up for class today and hear Heston’s brilliant critique of my e-mail. That was the high point, I think, although I also loved walking into rooms to hear people whispering and laughing at me, and then there's nothing better than reaching for the last jell-o and getting unsolicited sexual advice from a stranger.

Eddie: Sounds fascinating. Sorry I missed it.

Joey: You know, contrary to popular belief, I didn't send that e-mail to get feedback from you and everyone else, and I was kind of thinking that since I've been mocked for the better part of the day, maybe you could spare me and concentrate on your own deep unhappiness for a while.

Eddie: You know, strangely, before you got all... crazy confessional on me, that's exactly what I was doing. I hadn't been planning how to best torture you. You see, we don't just walk off into a void when we leave your line of vision. Some of us even have our own lives and don't even talk about you at all. Now, I'm sorry that some brutal ivy league kids made fun of your e-mail today. To tell you the truth, I'm not much of an internet kind of guy, so, sadly, I have missed yet another aspect of your riveting, charmed life. But if you can't pour the drinks, can you at least serve them?

[He hands her, her drinks]

Eddie: Thanks.



[Scene: Pacey’s work. It is the end of the day, and Pacey is watching everyone leave as he stands there waiting for Rich. Rich grabs his coat and notices Pacey standing there waiting.]



Rich: Ahh... Witter. Thought you'd gone home.

Pacey: Yeah, I figured you were waiting so you could sneak out the back door. But I just had a question I had to ask you, and--and, please, do me a favor and just spare me the dime store speech on what a sucker I am until I've left, okay?

Rich: I can't promise you anything.

Pacey: Yeah, I'm gettin' that. I just--I wanted to ask you why you bother with the act, with the whole, you know-- the "tough love, let me show you the ropes" act? 'Cause you don't actually want me to succeed, do you? In fact, you're praying for me to fail. That way you have one less sheep in the herd, right? And if I do succeed, then you're gonna be my friend? No, then you're gonna keep on taking my money that I earned and counting it as your own.

Rich: Do you need me here for this, or...

Pacey: Well, I just wanna know why you bother! Why would you take the time out of a busy day to build someone up and make them feel like they were worth something if you're just gonna steal all their glory at the end anyway?

Rich: This is a business. I didn't wake up this morning looking for some plucky kid to take under my wing. I came here to do my job, just like every day. Running you hard? Yeah, that's my job. Singing your praises isn’t. Landing Topper, that was a fluke. A genius fluke, but a fluke nonetheless. We don't hand those deals over to the little guys. You haven't even taken your series 7. That bodes well for the future, but today? It means nothing.

Pacey: So, what, I'm just supposed to turn the other way on this? I'm supposed to slap you on the back, congratulate you on a job well done like the rest of your minions? No, man! That is not why I came here.

Rich: You can do what you wanna do. Maybe you'd rather continue floating numbly in the status quo. Maybe you wanna be me, and that's so scary you can't think straight. So walk away, Witter. It's what you do. And this is what I do, and I'm freakin' good at it. You wish you were this good, and that's why you bother trying. You think someone didn't do the exact same thing to me? [Laughs]



[Commercial Break]



[Scene: Hell’s Kitchen. Jen, Audrey and Jack are sitting at a table when Joey comes up to them carrying a tray. She puts a pitcher of pop on the table, and gives them each a glass.]



Jack: Done like a true professional.

Joey: More like a permanent bar wench.

Jen: Sorry it was such a bad day, Jo.

Joey: Serves me right. We don't take kindly to closure in these parts.

Audrey: You know, if it makes you feel any better, I hardly heard about the e-mail all day long.

Joey: Audrey, you weren't on campus all day.

Audrey: Details, Joey!

Jen: Does Dawson even know about it?

Joey: No, that's the thing. I mean, it wasn't even addressed to him. My intimate aftermath was discussed in English class, but Dawson will never know.

Jen: Well, maybe that's not such a bad thing, because this way there's a little more space between you guys, and, uh, technically, you still have a clean slate.

Jack: Yeah, seriously, I mean, personal humiliation could've been a lot worse than the public kind.

Jen: Yeah.

Audrey: What dream world are you two living in? [She realizes that they were trying to comfort Joey] Oh... right. Sorry. Ok, so, I have an idea, I'll be, like, your sponsor, and then the next time you're Jonesing to express yourself, you can just call me.

[Pacey comes in to join them]

Joey: Hey.

Audrey: Pacey!

Pacey: Ohh! Oh, dear, lord.

Audrey: Aah! Today was terrible! Don't ever go back to work, never, never, never, never, never!

Pacey: Don't tempt me.

Audrey: Ohh, you know I will!

Pacey: Hey, guys.

Jen: Hello, Mr. Witter. We're not drinking, we swear.

Jack: Rough day.

Pacey: Oh, you don't know the half of it. Can you save a seat for me? I'm gonna go freshen up.

Audrey: Yeah.

[Pacey leaves to go back to the bathroom]

Joey: Is he ok?

Audrey: I don't know, but it's not my fault, I swear.

[Jen notices Eddie at the bar.]

Jen: Joey, who is that?

Joey: Eddie.

Jen: He is a ruggedly dreamy sort.

Joey: He's got a major chip on his shoulder, the size of which rivals only the one on my shoulder. He's ok.

Jack: Is Emma still here?

Joey: Uh, no, she left about an hour ago. I think she was heading home.

Audrey: How is it living with her? Does she run around in her underwear and ask you guys to zip things up for her?

Jack: That's funny. Actually, the three of us took a bath together this morning.

Jen: And I thought you only took baths with grams.

[Pacey returns and turns to Audrey]

Pacey: Hey, can we go get a breath of fresh air for a sec?

Audrey: Of course, honey.



[Scene: Outside Hell’s Kitchen. Audrey and Pacey are leaning on his car talking about his rough day at work.]



Audrey: Pacey, that is bull! You can't let this guy get away with it. He's just gonna keep doing it!

Pacey: I have no doubt that he will, but I don't think tattling on him is gonna do any good. This is the way that they do business. I didn't know that getting in, but I know it now. The only question that remains is how do I get through the days?

Audrey: Well, that doesn't sound like the greatest way to live. Pacey, you're 20 years old and you're already waiting for time to pass. Honey, why don't you quit?

Pacey: Ohh, because it's not that easy.

Audrey: Yes, it is! Pacey, these are supposed to be, like, the easiest days of our lives. I mean, we're supposed to be in there with our friends, you know, coming up with ridiculous drinking games and making each other laugh. I think we've all kind of figured out that the real world is a pretty crappy place, so what's the rush in getting there?

Pacey: Because sooner or later you run out of places to hide. Audrey, you seem to be operating under the assumption that you can do whatever you like, and you just can't! I made the grave mistake of peeking behind the curtain, and now I can't pretend that I think the fantasy is the same as the reality. Plus, I've been killing time for too long. I wanna make something for myself, whether it's easy or not.

Audrey: Well, I'm sorry that you feel like I've been a colossal waste of your time.

Pacey: That's not what I mean, and you know it. You and I come from very different worlds, you know that, right? I mean, I don't even think I realized how different until I went out to L.A. With you this summer.

Audrey: My dad is a heartless old fool just like your dad. He just wears more expensive suits, that's all.

Pacey: Yes, he does. I'm not expressing this very well, am I? I'm trying to say that... I need respect.

Audrey: I respect you!

Pacey: I know you respect me, and I love you for it, but that's not what I'm talkin' about. I need respect out there. And maybe I gotta take a different path than I thought I was going to, but c'est la vie. The only thing I know for sure right now... is I need sleep!

Audrey: Mmm.

Pacey: Mmmm-hmmm So if you and I go home right now, we will sleep, right?

Audrey: We can do whatever you want. Is it always gonna be like this?

Pacey: I don't know. I can't tell. Come on.

Audrey: Now, we're not talkin' immediate sleep he, are we, baby?

Pacey: No.

Audrey: Good!

[Both laugh]



[Scene: Inside Hell’s Kitchen. IT is late, and Jen and Jack are getting ready to go Joey is just cleaning up some of the tables near by.]



Jack: Uhh! Jo. Thanks. We're outta here.

Jen: Good night.

Joey: Bye, guys.

[They leave, and Joey finishes cleaning the table, and walks towards Eddie, who is counting out some money.]

Eddie: That's your share.

Joey: Thanks. Look, Eddie, about earlier—

Eddie: Hey, don't sweat it. Hey, I didn't miss anything big in class today, did I? I mean, aside from the, uh, no.

[The song from the Season opener that reminds Joey of Dawson begins playing on the jukebox. Eddie can tell that it disturbs Joey.]

Eddie: Man, I--I hate this song.

Joey: Yeah, me, too.

[Eddie walks over to the Jukebox and kicks it, and the song skips]

Joey: [Chuckles]

[Eddie kicks it a second time and the song stops and goes onto another one.]

Joey: Thank you.

[They continue cleaning up the rest of the bar together]



[Scene: Emma’s Apartment. Emma is again at the counter drinking her very strange shake like drink. Jack comes downstairs half out of it again.]



Emma: Uh, thanks for doing the dishes.

Jack: Oh, I think that was Pacey. I heard him get up somewhere around the crack of dawn.

Emma: Well, he cleans and he leaves before I wake up. That's more than I can say for my last boyfriend.

Jack: [Chuckles] Man, do I not wanna go to classes today.

Emma: Why? I mean, aside from typical sloth?

Jack: Yeah. Ah, it's-- it's my professor. He just... [Sighs] Never mind.

Emma: No, what?

Jack: Well... I don't know. I mean, we-- we had this really weird moment yesterday where it seemed like I was into him.

Emma: Well, did it seem like you're into him or do you really fancy him?

Jack: Yeah, I really fancy him, ok, but I don't want him to know that.

Emma: [Laughs] Well, maybe he was flattered.

Jack: Uh, or maybe he was... married?

Emma: Well, he should be flattered.

Jack: Yeah, you know what? Give me--give me some of that stuff.

Emma: Yeah... ok...

[HE takes a sip of it, and instantly spits it out into the sink.]

Jack: Ohh! God!

Emma: [Giggling]

Jack: This stuff is horrible!

Emma: [Laughing] Yes, I know!

Jack: How do you drink this crap?

Emma: Well... [She snaps at him with a twisted up towel] come on...

Jack: yeah, come—

[He begins chasing her, and catches her and picks her up.]

Emma: Aah!

[Laughing]



[Scene: Pacey’s Work. It is bright and early, and Pacey is the only one there. Pacey goes over and grabs a book from one of the desks and begins thumbing through it, when he notices Rich walk in. Rich is actually surprised to see him there, and Pacey smiles at the discomfort on Rich’s face.]



Pacey: Good morning.

Rich: Good morning.



[Scene: The school Campus. Joey is late, yet again to Heston’s class, and is running to make it to the class. Bumping into people along the way]

Joey: Oh, sorry!

[She arrives at the class, and makes her way into an open seat.]

Heston: Oh, it's so nice to see you, potter. Hope our pesky class didn't interfere with your all-important e-mail schedule. Whip out another diatribe last night?

[Class laughs]

Joey: Actually, I did. I was hoping this was it. Did you guys not get it?

Heston: Oh, this is actually a copy of the article that I assigned to follow up the reading. I know your mini-drama probably prevented you from even looking at the syllabus.

Joey: Well, most of yesterday consisted of eviscerating my personal life, and every other lesson is a rant composed of your dated theories. I'm sorry I'm late, professor Heston, but the first half of class is usually when you reveal how bitter you are, how moronic we are, and how literature is dead. Were you thinking of moving on to something slightly more stimulating today?

[Heston actually smiles at Joey’s response to him and continues on with the class.]

Heston: Well, I-- I think we've been spending too much time together, potter, if that's your attitude. I mean, I was thinking of teaching today, but I don't know if I've got a lot to offer, what with the tenure and the published articles and all. But if you all insist on being stimulated, why don't we discuss James Joyce’s description of the girl on the beach. I mean, I'm too hackneyed to illuminate the subject, but maybe you can shed some light. Wilson... what do you think?

[She looks over at Eddie who just smiles and winks his approval to her]



[Scene: The movie set. Dawson is sitting in a office at his laptop trying to type an email to Joey. He is in the same predicament that Joey was in, not knowing what to say. He starts typing when he is interrupted by Todd’s voice from the other room.]



Todd: Leery! Come on, break's over!



[Dawson closes the email without sending it, and joins Todd in the other room]



Source : multimania.com & transcribed by Chris Uecke

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Syliam31  (03.04.2021 à 23:14)
Message édité : 30.04.2021 à 23:17

Effectivement, je rejoins @kystis sur le fait que Jack tombe amoureux de son prof cela fait un peu trop dans la série car on à déjà vu cette intrigue là deux fois par le passé.

Je n'aime pas non plus Rich, le patron de Pacey qui est imbu de sa personne et lui fait un coup bas après sa première victoire avec un client réputé difficile! Par contre, j'apprécie tout particulièrement la ténacité de Pacey qui ne souhaite pas abandonner son boulot au premier coup dur, ce qui est tout à son honneur!

Concernant Joey, elle a eu le malheur d'envoyer le mail destiné à Dawson à tout le campus..... Et bien évidemment le professeur Hetson va profiter de cette bévue pour la provoquer et la rabaisser. Je comprends que Joey se défende si âprement face à lui car elle se sent déjà assez humiliée par la situation face à tout le campus.

Je suis d'accord avec @labelette, sur le parallèle fait entre Joey qui essaie d'écrire le mail à Dawson en début d'épisode et Dawson qui tente de l'écrire à la fin. Cela permet de garder un lien entre eux et de montrer que malgré tout la situation n'est pas encore réglée car ils pensent toujours l'un à l'autre sans arriver à se le dire.

labelette  (30.11.2019 à 12:33)

J'oubliais : le seul point point positif de l'épisode, c'est le parallèle fait en fin d'épisode avec le début de l'épisode : Dawson tente d'écrire un mail à Joey et hésite sur les mots à utiliser, tout comme Joey hésitait en début d'épisode.

D'ailleurs, on a peu vu Dawson dans cet épisode... Une fois de plus, c'est Joey la vraie héroïne de la série !

labelette  (30.11.2019 à 12:30)

Je suis d'accord avec vous, cet épisode n'est pas terrible.

Certaines choses ne passeraient plus aujourd'hui, notamment lorsque Joey se fait humilier par son prof. C'est du harcèlement et heureusement qu'elle est forte psychologiquement, car d'autres auraient pu craquer à sa place. La manière dont elle réagit ne me surprend pas, ce serait au contraire étrange qu'elle ne dise rien et intériorise tout.

Pacey et son nouveau boulot, je trouve ça ridicule. On en s'improvise pas comme ça agent de change ou je ne sais trop quel est son poste mais on n'arrive pas par hasard dans le monde de la finance et de la vente d'actions. Là, c'est du grand n'importe quoi.

jptruelove  (22.10.2019 à 14:52)

Je n'aime pas trop cet épisode non plus...

Rich m'insupporte déjà, Hetson est odieux comme prof, Joey déverse sa rancoeur...

Ok pour Joey, il y a de quoi vu comment elle se fait humilier par les autres mais elle ne doit pas forcément se montrer aussi méchante.

La seule chose que j'aime bien, c'est la petite victoire de Pacey qui arrive à convaincre un client!

kystis  (17.01.2018 à 04:31)
Je n'aime pas Joey quand elle est une lionne qui attaque sur tout ce qui remue un peu les lèvres. J'aime bien les joutes verbales mais là, c'est vraiment agressif. Certes la pauvre, ça doit pas être facile d'être humiliée, c'est son moyen de défense, mais bon... Sinon ils refont le coup de la liaison avec le professeur, pff, d'abord pacey/Tamara, puis Joey/Wilder, mais là jack avec un prof marié, bof... Je n'aime pas cet épisode...

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