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#204 : Hier ne meurt jamais

Titre en VO : "Tamara's Return" - Titre en VF : "Hier ne meurt jamais"
¤ USA : diffusé le 28/10/98 - France : diffusé le 09/05/99
¤ Scénario : Mike White - Réalisation : Jesus Trevino


La nouvelle passion de Joey pour l’art empiète sur sa relation avec Dawson. Elle craint que toute sa vie ne repose sur Dawson et celui-ci ne semble pas se rendre compte de l’importance de cette passion pour elle ! Alors que Pacey continue son numéro avec Andie, il rencontre Tamara et réalise alors qu’il est loin de l’avoir oubliée!
De plus, lorsque Jen et Abby rencontrent un bel étranger qui est plus attiré par Jen que par Abby, Abby décide de laisser tomber sa nouvelle amie.

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baiser entre pacey et tamara

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clair de lune

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explication de joey

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Photos promo

Dawson découvre une autre facette de Joey

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Jen et le beau marin, Vincent

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Dawson fait des bisous à joey

Dawson fait des bisous à joey

Inévitable attirance entre Pacey et Tamara

Inévitable attirance entre Pacey et Tamara

Andy pose des questions à dawson

Andy pose des questions à dawson

Dawson et Joey aux ruines

Dawson et Joey aux ruines

Le beau marin

Le beau marin

Joey et jack à l'expo

Joey et jack à l'expo

Joey a du talent en dessin

Joey a du talent en dessin

Dawson et Joey se papouillent

Dawson et Joey se papouillent

Pacey rejoint Andy au café

Pacey rejoint Andy au café

Dispute entre Joey et Dawson

Dispute entre Joey et Dawson

Pacey voit qu'andy aime Dumbo

Pacey voit qu'andy aime Dumbo

Pacey et andy

Pacey et andy

Le malaise pinterien entre Pacey et Tamara

Le malaise pinterien entre Pacey et Tamara

Dawson et Joey débattent

Dawson et Joey débattent

Pacey rejoint Tamara

Pacey rejoint Tamara

Plus de détails

Cet épisode commence par Dawson et son père qui rencontrent Tamara. Dawson s’empresse alors d’essayer de le dire à Pacey, mais ce dernier change de sujet et décide de remettre cette conversation à plus tard.

Joey dit à Jack qu’il n’est pas possible de travailler aujourd’hui à cause de sa sœur qui doit garder le bébé. Jack lui dit alors qu’il peut très bien ouvrir le restaurant seul mais Joey lui avoue qu’il est très maladroit et qu’il aura du mal à le faire tout seul. Mais Jack lui promet de faire attention et Joey accepte de lui laisser sa chance.

Jennifer, elle, regrette de ne plus être dans le groupe Dawson-Joey-Pacey et en fait part à Abby qui lui propose de faire du shopping ce week-end.

Pacey, à la fin des cours, propose à Andie de se promener en ville. Durant cette promenade, il fait la rencontre de Tamara qui le laisse bouche bée. Il décide alors de quitter Andie pour suivre Tamara.

Dawson, quant à lui, est allé avec Joey à un cours d’art plastique. Mais Dawson avoue qu’il s’est ennuyé durant ce cours, ce qui trouble Joey. Laura leur propose de suivre un cours de dessin le lendemain, ce que Joey accepte.

Le lendemain, Joey va donc au cours de dessin où Laura lui avoue qu’elle a du talent et qu’elle doit être plus sûr d’elle sans se dévaloriser comme elle le fait. Elle se sent alors toute bizarre car elle a trouvé quelque chose qui lui plaît.

Andie, elle, est allée voir Dawson pour lui demander si Pacey tient à elle. Dawson lui avoue qu’il ne lui en a pas parlé mais que cela ne signifie rien car c’est souvent pour séduire que Pacey adopte ce comportement.

Abby et Jennifer sont allées faire du shopping et pendant qu’elles sont au restaurant, Abby remarque un marin qui lui plaît. Elle décide alors de l’aborder afin de le séduire mais il lui avoue qu’il n’a pas le temps.

Dawson va voir Joey qui est en train de dessiner. Il lui dit que le dessin est un passe-temps pour la « Fameuse Joey Potter », ce qui la choque car elle ne comprend pourquoi le dessin ne peut être qu’un passe-temps alors que le cinéma est pour lui une passion et finit par partir.

Pacey va voir Dawson au sujet de Tamara afin de lui expliquer sa réaction lorsqu’il l’a vue. Dawson lui avoue qu’il devrait éviter ce genre de relations et que d’autres filles s’intéressent à lui comme Andie, par exemple ! Pacey s’en étonne mais décide de croire son ami.

Le père de Dawson est l’acheteur potentiel de la maison de Tamara.

Abby, désirant absolument le marin, décide d’aller à sa rencontre en compagnie de Jennifer. Elles le retrouvent et il avoue qu’une fille bourrée-gatée ne l’intéresse pas mais qu’une fille comme Jennifer, au contraire, lui plaît, ce qui enchante l’intéressée qui décide de ne pas se lancer dans cette aventure.

Joey, allant à une exposition de peinture, décide d’inviter Jack. Arrivés à l’exposition, Jack parle de peinture et des techniques de cet art, ce qui intéresse Joey. Elle lui dit qu’en tant que serveur, il est vraiment mauvais, ce qui le trouble et rend ainsi mal à l’aise Joey qui lui dit alors qu’il a bien d’autres qualités. Dawson va à leur rencontre et décide alors de lui demander quel est le problème car elle s’énerve, depuis un certains temps, pour un rien. Mais Joey avoue que le problème c’est que rien n’a changé depuis qu’ils se connaissent, et qu’elle en a marre!

Pacey décide de parler franchement à Tamara en lui avouant qu’il tient encore à elle et qu’il ne l’a pas oubliée. Ils finissent par s’embrasser et Pacey décide alors de partir car il sait, de toute façon, que c’est fini et qu’elle regrette, tout comme lui, que leur relation soit terminée.

Abby, s’étant aperçue que la marin avait flashé sur Jennifer, décide de lui dire ses quatre vérités.

Joey décide d’expliquer à Dawson ses réels problèmes. Elle lui avoue que le problème c’est que toute sa vie est basée sur lui et que sans lui elle ne serait plus rien. Il lui dit alors qu’il ne la quittera jamais et qu’il ferait tout pour elle. Elle lui dit qu’elle le sait mais que ça restera toujours un problème et qu’il est préférable de laisser cette question en suspend.

Pacey, sachant qu’Andie tient à lui, décide d’aller la voir. Celle-ci, comprenant immédiatement que Dawson lui a tout dit, se sent alors mal à l’aise et lui dit qu’elle ne pensait pas ce qu’elle a dit mais Pacey sait très bien qu’elle l’aime!

DANS LES RUINES, DE NUIT

Dawson et Joey s’embrasse langoureusement, dans les bras l’un de l’autre, allongés sur le sol.
JOEY : (en poussant Dawson, elle veut se dégager de ses bras, se redresser) Dawson ?
DAWSON : quoi ?
JOEY : quoi ? Qu’est ce qu’on fait ? (elle se rassoit)
DAWSON : à ton avis ?! (Il continue à lui caresser la jambe et va pour l’embrasser)
JOEY : J’aime pas du tout, vraiment ! J’ai froid et y’à plein de bestioles, on pourrait pas aller ailleurs ? (Avec cette moue si célèbre…)
DAWSON : Ben… on ne peut pas aller chez moi, on ne peut pas aller chez toi, c’est plutôt limité…
JOEY : je sais, mais on se croirait dans la famille des robinsons suisses ! moi je suis une née au XX° siècle, pour les câlins, j’ai besoin de… (avec un sourire aux lèvres) …musique, de lumières tamisées, de climatisations (l’air ironique)
DAWSON : Joey ? où est passé ton sens du romantisme ? (en montrant ce qu’il dit) tu as un magnifique clair de lune qui se reflète dans l’eau, tu as un ciel étoilé, le chant des crickets, le bruissement des feuilles d’arbres (il l’embrasse dans le cou) et si tu as froid, je suis là pour te réchauffer
JOEY : Dawson ?
DAWSON : quoi ?
JOEY : tu es trop délicat !
DAWSON : et tu n’aimes pas ?
JOEY : tu plaisantes ? je trouve ça vraiment craquant (elle l’embrasse et ils se rallongent sur le sol)


GENERIQUE


Différentes vues de Capeside
DAWSON ET SON PERE SONT DANS LA RUE, ILS MARCHENT.

DAWSON : Papa ?
MITCH : Oui ?
DAWSON : je me demande si ton idée de restaurant n’est pas un peu utopique
MITCH : pas si je trouve l’emplacement idéal… …et cette femme me dit que son entrepôt est l’endroit rêvé
DAWSON riant : où est ce que vous avez rendez vous ?
MITCH : ici, à huit heures pile
Dawson regarde sa montre puis a, tout a coup, lance un regard plus que surpris en direction de la rue
On découvre Tamara Jacobs qui marche dans la rue
TAMARA : Dawson ?
DAWSON : mademoiselle Jacobs ?
TAMARA : oui ! Mais je ne suis plus ton professeur alors appelle moi Tamara
MITCH, lui tendant la main : Tamara Jacobs ? Mitch Leery, c’est vous que j’ai eue au téléphone ?
TAMARA : oui Mitch, enchantée !
DAWSON : vous revenez vivre ici ?
TAMARA : non, je suis de passage pour essayer de vendre mes biens
DAWSON : bon… …Bon bah je vous laisse, j’ai cours dans une demi heure
MITCH : oui
DAWSON : (s’adressant à Mitch) à ce soir
(s’adressant à Tamara Jacobs) : au revoir mademoiselle euh… …Tamara


AU LYCEE

DAWSON : Pacey ! eh ! Il faut que j’te parle
PACEY : oui, je sais, Joey et toi vous traversez une crise et tu veux mon avis… …le voici : Joey est une fille agressive et hyper susceptible ; et toi, mon vieux, un petit intello égocentrique, normal que ça explose !
DAWSON : ça n’a rien à voir avec Joey et moi, c’est toi que ça concerne !
PACEY : j’te dois encore de l’argent ?
DAWSON : non ! Avec mon père, on a rencontré quelqu’un ce matin dans la rue…
PACEY : oui… (andie arrive et fouille dans son casier, à coté de celui de pacey)
(s’adressant à Andie) : oh ! regardez qui voilà
ANDIE : Ravie de te voir Pacey ! Non, t’en fais pas, je prends les livres dont jai besoin, je ne viens pas t’espionner…
PACEY : (se retournant vers Dawson) Bon bah dis moi, qui c’était ?
DAWSON : je crois qu’il vaut mieux en parler en privé
PACEY : oh, non non non non !! si j’arrive en retard, Maddock risque de me virer cette fois ! Bon on se voit après les cours !
DAWSON : Non ! après les cours j’ai rendez vous avec Joey
PACEY : Ah l’amour, l’amour, l’amour… ! (la cloche du début des cours sonne et Pacey part en courant) bon on se perds pas de vue hein !
DAWSON : oui (regarde sa montre puis part dans le sens inverse de Pacey)


UN PEU PLUS LOIN DANS LE COULOIR

JOEY : Salut Jack (lui tapant sur l’épaule)
JACK : Salut Joey
JOEY : mauvaise nouvelle : Bessie n’a plus de baby-sitter alors on peut pas ouvrir cet après midi donc on est libres…
JACK : bah, on peut ouvrir quand même
JOEY : Ben euh ça serait bien mais euh… Bessie doit rester à la maison avec le bébé et moi j’ai mon cours d’arts graphiques ce soir : qui va servir ?
JACK : Ben y’a moi, je suis libre !
JOEY : Toi ?! Monsieur casse tout !
JACK (qui ri jaune) : J’suis sûr que je m’en sortirais !
JOEY (qui soupire) : Jack, il n’y a jamais eu autant de vaisselle brisée et de plateaux parterre que depuis que tu travailles avec nous… (Jack acquiesce de la tête) …même tes vêtements sont couverts de sauce quand tu t’en vas !
JACK : pourquoi vous ne me renvoyez pas puisque je suis si incompétent ? (puis il regarde Joey qui tarde à répondre)
JOEY : on n’a pas l’intention de se séparer de toi… très bien ! tu vas ouvrir ! Bessie sera soulagée et ça sera un test… mais euh… évite de servir du poulet flambé…
JACK (qui souri timidement) : très bien, je te remercie pour cette belle preuve de confiance (Joey lui sourit et la cloche sonne à nouveau)


A LA CANTINE

(Jen joue avec ce qu’il y a dans son assiette, l’air désespérée… Une main s’approche d’elle et lui met sous le nez tout un tas de billets, on découvre que c’est Abby.)
JEN : mais arrête qu’est ce que tu fais ?
ABBY : ça sent bon non ? j’ai reçu mon argent de poche et j’ai envie de le dépenser, ça tombe bien, alors demain, tu mets tes chaussures de marche et tu viens avec moi claquer ces petits billets (Abby s’assoit à coté de Jen)
JEN : je ne suis pas d’humeur à faire du shopping…
ABBY : pas d’humeur à faire du shopping ?
JEN : Non
ABBY : Tu n’aimes pas le shopping et tu prétend que tu es une femme ?
JEN (qui regarde Abby droit dans les yeux) : je ne me sens pas d’humeur à m’amuser ce week end ! Mon programme c’est de rester dans mon lit à admirer le plafond.
ABBY : je t’en prie, ne me dis pas que tu continue à faire une fixation sur ce pauvre Dawson Leery (Jen la regarde, l’air coupable) Jen ! C’est pas vrai, (elle se met à parler de plus en plus fort) t’es ridicule (plusieurs têtes d’élèves se retournent dans leur direction)
JEN : shhuuuuuuuuut !
ABBY : qu’est ce que tu lui trouve à ce Dawson ? Ce garçon est fade, mou, efféminé ! C’est pas un sex-symbol ! Tourne la page et trouve toi un homme, un vrai ! c’est pas ce qui manque
JEN : ça c’est facile à dire, en fait je me sens rejetée et c’est très dur ! il n’y a pas que Dawson tu comprends, il y a Joey, Pacey… Je ne fais plus partie de la bande et j’avoue que ça me manque… …beaucoup
ABBY, souriante : là t’exagère, c’est pas une grosse perte
JEN : Si ! enfin, en tous cas, j’ai besoin de temps pour soigner les blessures de mon amour propre
ABBY : Jen, t’as eue beaucoup de temps ! Tu hiberne depuis des mois, on est au printemps, c’est fini l’hiver alors tu peux sortir de ta grotte, j’ai besoin de toi ce week end !
JEN, qui soupire : je me demande pourquoi tu as besoin de moi, je risque de gâcher tout ton plaisir !
ABBY : eh ben, le shopping, c’est comme la plongée sous marine : c’est dangereux et enivrant ! (l’air ironique) Quand on y va toute seule, on peut oublier de remonter (elle ri) je t’en prie, ne me laisse pas y aller seule ! je risquerais de me noyer dans une rivière de soutient gorges !
Jen ri


DANS UNE SALLE DE CLASSE

Des casettes vidéos tombent parterre. Andie se penche pour les ramasser, des pieds s’approchent…
PACEY : (il ramasse les cassettes vidéos) Mac Phee, tu n’es pas seulement un danger ambulant, tu es une vidéothèque ambulante (il regarde les titres cassettes) « Ghost », « nos plus belles années », rien que ça ! oh sans blague « Dumbo » ! (il n’en revient pas, puis, souriant, il regarde Andie)
ANDIE : oui, je le reconnaît, j’ai deux ans d’age mental pour ce qui est du cinéma et j’assume complètement (elle s’en va de la salle de classe)
PACEY : (il attrape son sac et se dépèche de la suivre) Non non non ! J’adore « Dumbo »
ANDIE (elle soupire) : tu adores « Dumbo » ?!
PACEY : bien sur, c’est un chef d’œuvre ! Un de mes films préférés, j’en ai pleuré quand j’étais petit ! (Il enfile son sac à dos)
ANDIE (elle est presque méprisante) : tu as pleuré en regardant « Dumbo » ?
PACEY : évidemment ! je pleurais même à chaudes larmes ! Voir tous les autres éléphants se moquer de lui à cause de ses immenses oreilles et quand il perd sa mère, oh le pauvre j’ai jamais rien vu d’aussi triste ! (il sortent de la salle de classe et se retrouvent devant le casier d’Andie qui l’ouvre)
ANDIE : c’est très étrange (l’air complètement abasourdie)
PACEY : Quoi ?
ANDIE : Au moment où je décide de faire une croix sur lui, monsieur largue la bombe « Dumbo »…
PACEY : euh (il a un petit sourire aux lèvres) j’allais m’en aller et j’ai rien de prévu alors… …si ça te dis on peut aller faire un tour en ville, se balader (Andie lève la tête étonnée)
ANDIE : (l’air ironique) Oh ! fais gaffe Andie il y a un piège !
PACEY : mais non, j’ai rien de prévu… …et je préfère passer l’après midi à me disputer avec un peste comme toi plutôt que de marche seul dans la ville. (Andie souri discrètement puis se mord la lèvre inférieure) t’es d’accord ? (il souri aussi)
ANDIE : Ben ouais, ouais, pourquoi pas ?
PACEY : à moins que tu tiennes vraiment à revoir « Dumbo »…
ANDIE qui ferme son casier : Non ! tu parles, je l’ai déjà vu au moins cent fois ! (puis elle prend un air inquiet et s’en va) mais tu vas pas me pousser sous un bus ou un truc dans le genre !
PACEY acquiesce de la tête : bonne idée ! j’y avais pas pensé !


AU COURS D’ART DRAMATIQUE

Des diapos défilent, les unes après les autres
LAURA WESTON : je voudrais terminer sur cette œuvre superbe ! sans doute une des plus importantes. Ce qui saute aux yeux, quand on regarde ce tableau, c’est la juxtaposition des couleurs et des formes. (Gros plan sur le visage de Dawson qui est sceptique, il regarde Joey qui, elle, est très enthousiaste) L’intensité du trait prouve que Jarvis maîtrisait parfaitement sa nouvelle technique, malheureusement, il est mort deux semaines après avoir peint ce tableau ; victime de l’alcool. Malgré une vie très brève, Jarvis est considéré comme un artiste à part entière et l’œuvre qu’il a laissé fait de lui un des maîtres de l’expressionnisme et de l’art abstrait. Merci.
Toute la salle applaudie, Joey se retourne vers Dawson et souri.
Tout le monde sort de la salle. Dawson s’étire
JOEY : C’était drôlement intéressant !
DAWSON : oui enfin, c’était juste un peu trop long (Joey le regarde d’un air étonnée)
JOEY : je vois…
Dawson : non mais j’ai pas détesté… …disons que l’expressionnisme abstrait, c’est pas trop mon truc !
JOEY, l’air interrogateur : ton truc ?
DAWSON : ça laisse un goût… …d’inachevé
JOEY : D’inachevé ?
DAWSON : ça se résume à des taches de peinture qui offrent plus de questions que de réponses…
JOEY, outrée : des taches de peinture Dawson ?
DAWSON : par exemple, le tableau de la fin, quelle est l’émotion exprimée dans ce tableau ?
JOEY, en colère : Dawson, il faut que tu saches que ce n’est pas parce qu’un tableau n’a ni début, ni fin et qu’il n’a pas été conçu comme un film tourné pendant les vacances entre copains qu’il n’est pas chargé d’émotions ! d’accord ?!
DAWSON : je crois que j’aime ce qui est censé… …ce qui a une logique, une cohérence, comme le romantisme : je suis avide de romantisme ! Tu vois où je veux en venir !
JOEY, qui souri : oui je vois très bien !
LAURA WESTON : Bonjour !
DAWSON : ah Laura, passionnant !
LAURA WESTON : ça vous a plus ?
DAWSON : oui
JOEY : énormément !
LAURA WESTON : je donne un cours de dessin demain, si ça vous intéresse, vous êtes les bienvenus !
DAWSON qui hausse les épaules : euh… j’ai du travail
LAURA WESTON : et toi Joey ?
JOEY hésitante : oh, je ne suis pas très douée et je ne dessine plus depuis des années…
LAURA WESTON : C’est un cours pour débutant, y’aura pas Picasso rassure toi !
Joey hoche la tête.


DANS LA RUE

Andie et Pacey marchent, côte à côte
ANDIE : Un camion, je l’ai pas vu arriver, je sais pas d’où il sortait mais en tous cas ma voiture se retrouve au garage…
PACEY : non mais comment tu fais, je vais finir par t’appeler danger public (en prononçant ces derniers mots, il est stupéfait par ce qu’il voit)
ANDIE : Pacey ?
On voit Tamara Jacobs s’approcher d’eux
ANDIE : Pacey, qu’est ce qui se passe ?
TAMARA: bonjour Pacey, tu ne me présentes pas ton amie ? (Pacey ne réagit pas, Tamara Jacos tend sa main vers Andie) Bonjour, Tamara Jacobs
ANDIE : Bonjour, je m’appelle Andie
TAMARA: Pacey est un de mes anciens élèves
PACEY (qui réagit enfin) : euh oui ! c’était mon élève… …euh non ! j’étais l’élève et elle était mon professeur
TAMARA troublée : excusez moi je suis un peu pressée… …ravie de t’avoir revue Pacey
PACEY : c’est réciproque
TAMARA: à une prochaine fois peut être Andie (s’adressant à Pacey) fais attention à toi (elle s’en va)
ANDIE : bah qu’est ce qui se passe ? on dirait que tu as vu un fantôme !
PACEY : euh non, c’est que je l’avais pas revue depuis très longtemps et c’était mon prof…
ANDIE : ton prof ? et alors, t’as quelque chose à lui reprocher ?
PACEY : euh non (riant) non, non ! bon excuse moi Andie, c’était sympa mais vaut mieux remettre ça… (il fait comme si c’était normal qu’il parte maintenant) il faut que j’y aille hein vraiment, salut ! (il part en courant)
ANDIE : tu plaisantes ou quoi ?
Andie reste plantée là, toute seule.


PLUS LOIN, DANS LA RUE

Tamara Jacobs marche dans la rue, dans un coin de l’écran, on voit Pacey qui la suit et la regarde. Tamara Jacobs ouvre une grande porte. Pacey n’ose pas la rejoindre.


AU COURS DE DESSIN DE LAURA WESTON

LAURA WESTON, qui se penche sur ce que dessine Joey : tu es une belle cachottière !
JOEY : comment ça ?
LAURA WESTON : j’imagine que tu as d’autres talents cachés
JOEY : pour dessiner une pomme et une banane, faut pas sortir d’Harvard !
LAURA WESTON : arrête de te dévaloriser ! ça ne changera rien au fait que tu es très douée ! Tu as vraiment du talent
JOEY : je vais finir par attraper la grosse tête si vous continuez !
LAURA WESTON : tu dessines souvent ?
JOEY : quand j’étais petite, je dessinais, oui ! pour faire comme maman : ma mère était artiste !
LAURA WESTON : elle était ? elle a arrêté ?
JOEY : Euh, c'est-à-dire que… …elle est morte
LAURA WESTON : excuse moi, je l’ignorais. Ça a du être forcément une terrible épreuve (Joey approuve de la tête) Quand ?
JOEY : il y a longtemps, d’un cancer du sein.
LAURA WESTON : c’était une artiste ?
JOEY : oui, plus ou moins, c’était pas une professionnelle, elle dessinait comme ça, pour le plaisir (Laura Weston souri à Joey) Je me rappelle qu’elle me faisait de beaux dessins et elle les accrochait dans ma chambre.
LAURA WESTON : tu as le dessin et la peinture dans le sang !
JOEY : peut être, j’en sais rien !
LauRa WESTON : tu as un don Joey, c’est certain ! et je te conseille de l’exploiter : je peux te conseiller une grande école (Joey est étonnée et plutôt inquiète) Ne fais pas cette tête !
JOEY interrogative : c’est sérieux ?
LAURA WESTON : très sérieux ! et d’ailleurs essaye de te prendre un peu plus au sérieux… …moi, je ne suis peut être pas une grande artiste, mais je sais que j’ai l’œil et crois moi tu as du talent
JOEY qui soupire : et pourquoi est ce que je me sens brusquement angoissée ?
LAURA WESTON : parce que talent est synonyme de responsabilité ! Il est de ton devoir de ne pas laisser ce talent se perdre…
Joey baisse les yeux, elle ne sait plus trop quoi penser.


CHEZ DAWSON

La cloche de la porte d’entrée sonne, Dawson descend l’escalier les bras pleins de linge.
DAWSON : j’arrive !
Il ouvre la porte d’entrée
ANDIE, qui fais un sourire crispé : salut Dawson !
DAWSON : Andie ? Salut ! Bah, viens entre, j’allais mettre ça dans la machine à laver.
En se retournant en direction de la cuisine, Dawson laisse tomber un caleçon qu’Andie ramasse et avec elle va jouer nerveusement jusqu’à la fin de la scène
DAWSON : ah, au fait, tu viens pour quoi ?
ANDIE : Euh, pourquoi je viens ?! Eh bien je passais dans le quartier et je me demandais ce qu’on avait comme devoirs en littérature alors j’ai pensé que tu devais le savoir et j’ai sonné
DAWSON, qui se bat avec son linge pour qu’il rentre dans la machine à laver : le premier chapitre des « voyages de Gulliver »
ANDIE : Oh super ! Bah je vais rentrer chez moi et le lire ! Merci ! (elle s’en va précipitamment, le caleçon toujours dans les mains)
DAWSON, qui se dépêche de la rattraper, amusé par ce départ si soudain : Non attend ! Andie, tu n’as rien d’autres à me dire ?
ANDIE, prise sur le fait : on ne se connaît pas très bien toi et moi… …Alors voilà : est ce que je peux te poser une question et te demander d’en parler à personne ?
DAWSON surpris : eh oui, évidemment !
ANDIE : est ce que… …Pacey t’as dit quelque chose à propos de… …sentiments qu’il aurait pour quelqu’un
DAWSON qui sourit : des sentiments ? Pour qui ?
ANDIE très gênée : quelqu’un euh… …wouu, peut être moi ?
DAWSON : non, pas que je me souviennes
ANDIE grimace et s’en va : oh !
DAWSON : mais attend, ça ne veut rien dire, il ressent peut être quelque chose pour toi… …peut être qu’il a omis de m’en parler. (Andie se retourne vers Dawson) Pourquoi ? Tu l’aimes ?
ANDIE qui fait comme si ce que venais de dire Dawson était complètement impossible : moi ? aimer Pacey ! Ah, tu veux rire ! enfin, c’est possible, c’est fort possible…
DAWSON : eh ben dis lui !
ANDIE : j’pou, je pourrais jamais, je pourrais jamais le dire à Pacey, il est tellement infect, tellement odieux ! et non, non c’est hors de question ! Tu tu dois me jurer que tu lui en parlera jamais toi non plus !
DAWSON qui ri franchement : Jurer ? mais enfin on n’a plus 5 ans !
ANDIE : je t’en supplie…
DAWSON devant la mine désespérée d’Andie : bon d’accord, d’accord. Pas un mot c’est juré (Andie soupire de soulagement) tu sais, je connais très bien Pacey, c’est souvent pour séduire qu’il adopte ce comportement odieux
ANDIE qui a retrouvé le sourire : c’est vrai ?
DAWSON : ouais
ANDIE qui est aux anges : d’accord ! Merci ! à bientôt !
Elle tourne les talons et s’en va, puis elle se rend compte qu’elle tient quelque chose dans ses mains, voit que c’est un caleçon et le rend à Dawson avec un sourire.
DAWSON gêné : merci


SUR LES QUAIS

Jen et Abby s’assoient à la terrasse d’un café, plein de sacs de shopping dans les mains.
JEN : voilà ce que j’appelle faire les magasins !
ABBY : j’en reviens pas : j’ai dépensé tout mon argent de poche en 20 minutes ! ça c’est un record pour moi !
JEN : qu’est ce que tu vas dire à tes parents ?
ABBY : oh, comme d’habitude, on m’a braquée !
Elles rigolent
JEN : à Capeside ! t’es givrée !
ABBY : tu dois m’adorer non ? il fallait te voir ce matin tu étais triste, tu te cherchais, tu te demandais qui tu étais, et regarde toi maintenant ! tu souries, tu ris ! tu as un nouveau rouge à lèvre ! (elles rient) tu es contente de m’avoir rencontré ?
JEN : oui c’est vrai ! j’ai quittée New York parce qu’on me considérais comme une fille perdue ! et en fait, si être une fille perdue ça veut dire ne plus marcher seule, ne plus déprimer, ne plus sortir de la maison, j’accepte l’étiquette !
ABBY : ravie d’avoir révélée ta vraie nature ! (tout à coup ; l’expression de son visage change, elle devient bouche bée) Oh mon dieu ! Jen ! ne te retourne pas mais le plus beau mec de la terre est assis derrière toi. (Jen se retourne et le regarde) Il est pour moi je te le garanti !
JEN : mais bon regarde le, il a deux fois ton age !
ABBY : c’est parfait : ça signifie qu’il est presque assez mur pour s’occuper de moi ! je ne supporte plus les gamins : je veux un homme, un dur, un vrai ! un tatoué qui ait du poil sur le torse et des enfants illégitimes éparpillés dans le pays ! (s’adressant à Vincent) Bonjour ! Bonjour ! (Jen n’en revient pas) Comment tu t’appelles ?
JEN très gênée : tais toi Abby !
VINCENT : Vincent
ABBY : Salut Vincent ! Je m’appelle Abby et ma copine c’est Jen (Jen se retourne et lui souri) t’es tout seul ?
VINCENT : oui
ABBY : tu veux te joindre à nous ? on mord pas ! sauf sur commande…
VINCENT : merci, ça serait avec plaisir mais je dois retourner au port
ABBY dégoûtée : au port ? pour aller bronzer ?
VINCENT : non, je suis marin : j’ai un contrat de deux mois sur un grand bateau de pèche.
ABBY : ah oui, tu n’es pas de Capeside alors… …si tu as besoin de quelqu’un pour te faire visiter la région, tu m’appelle ! Abby Morgan : 555-0142 (Jen n’en revient pas)
VINCENT : merci, c’est gentil
Jen se retourne, le regarde et lui sourit
VINCENT : et toi, comment tu t’appelles ?
JEN : Jen !
VINCENT : Jen (elle approuve de la tête) ravie de t’avoir rencontrée
JEN : moi aussi


DANS LE PARC

Une main dessine une coupe de fruits sur un bloc de papier à dessin
DAWSON : bonjour !
Joey se retourne et le regarde, elle ferme vite son bloc pour que Dawson ne voit pas ce qu’elle faisait.
JOEY : bonjour ! (ils s’embrassent)
DAWSON : alors, quoi de neuf ?
JOEY : euh rien !
DAWSON : bah c’est pas rien ! montre moi !
JOEY : j’ai acheté du papier à dessin et je griffonnais, c’est tout !
DAWSON : eh bah qu’est ce que tu griffonnais ?
JOEY que cette conversation commence à énerver : tu veux vraiment le savoir, c’est une coupe à fruits que j’ai commencé en cours avec Laura
DAWSON : coupe à fruits ?
JOEY : oui
DAWSON : ça devient sérieux le dessin ! Je peux voir ? (il tend sa main vers le bloc de papier, Joey l’en empêche)
JOEY : non !
DAWSON : tu veux pas ?
JOEY : non Dawson !
DAWSON : pourquoi ?
JOEY : parce que !
DAWSON : je suis content que tu t’intéresses au dessin ! La grande Joey Potter, une artiste extraordinaire ! impératrice expressionniste, maître de la nature morte ! Je me déclare passionnément fan de ton nouveau passe temps ! (il l’embrasse)
JOEY : Dawson ? Pourquoi est ce que le cinéma serait pour toi une véritable passion et le dessin pour moi un simple passe temps ?
DAWSON : ah ! je le savais ! je l’ai su en prononçant le mot ! je savais que ce n’était pas le bon terme mais je l’ai dit, c’est sorti tout seul. C’est sorti je l’ai dit sans réfléchir
JOEY sur un ton sec : j’aimerais terminer mon dessin si ça ne t’ennuie pas, on se verra plus tard (elle se lève et s’en va. Dawson ne comprend pas pourquoi elle s’emporte tant et est tout étonné)
DAWSON : on ne va pas se quitter comme ça ?
JOEY en colère : t’as un sentiment d’inachevé ? Va au fond de ta pensée, dis que je manque de logique, de cohérence et que je perds mon temps !
Dawson est tout stupéfait par cette réponse, il en reste bouche bée. Joey l’embrasse sur la joue et s’en va. Elle lui tape sur l’épaule
JOEY : bonne journée Dawson ! (elle s’en va)
Dawson reste assis là, sans vraiment comprendre ce qui vient de se passer pendant que Joey s’en va d’un pas rapide.


CHEZ TAMARA JACOBS

Pacey n’ose pas rentrer, il se retourne en direction de la plage et il y voit Tamara Jacobs qui regarde la mer, il se dirige vers elle.
TAMARA: Bonjour !
PACEY : bonjour ! Je me suis demandé si je devais ou si je devais pas, si je devais venir te voir chez toi et euh… …le bonjour qu’on a échangé hier sonnait… …enfin je l’ai trouvé un peu bizarre (elle lui sourit) et j’ai pensé qu’il fallait que je vienne…
TAMARA: Pacey !
PACEY : oui ?
TAMARA: il était normal que nous soyons gênés…
PACEY : et en ce moment, c’est normal que nous soyons gênés ?
TAMARA en approuvant de la tête : mmum mmuhhm
PACEY : et si on se revoyait une troisième fois… ?!
TAMARA: on le serait également
PACEY : Oh ! alors on est dans les normes ! c’est rassurant !
TAMARA: c’est ce qu’on appelle, en littérature, une situation classique du malaise pinterien, où tout est dit… …en silence. Car l’émotion ne peut s’empêcher de transparaître et cela crée… …un immense malaise.
PACEY : euh et nous sommes dans un malaise Pintérien ?
TAMARA: oui…
PACEY : oui, et tu n’as rien contre ?
TAMARA: non, le silence a une certaine saveur, plus la vie devient compliquée, plus il faut se résoudre à se taire…
PACEY : oui… …d’accord euh, tu veux bien m’accorder quelques minutes de silence ?
TAMARA: Bien sur !
Ils se taisent un moment Pacey commence à s’en aller, il se retourne finalement et demande :
PACEY : au fait, qui c’est ce Pinter ?
TAMARA: continue tes études Pacey !
PACEY qui ri : oui mademoiselle Jacobs !
Pacey s’en va et le soleil se couche.


CHEZ LES LEERY

Le soleil vient de se lever, Dawson arrive dans la cuisine pour déjeuner.
MITCH : tu déjeunes ?
DAWSON : je prends un jus de fruit et je vais voir Joey
MITCH : comment vont nos deux tourtereaux ?
DAWSON : euh… …bien je crois… …j’en sais rien son nouvel engouement pour l’art graphique la rend nerveuse, elle se fâche pour un rien : j’ai eu le malheur de dire ce que je pensais de son cours et depuis elle m’en veut à mort !
MITCH : crois en mon expérience, un petit rien qui déclenche un comportement étrange chez une femme dénote un problème plus grave et bien caché : ça n’a sûrement rien à voir avec l’art ! essaie de découvrir ce que c’est
DAWSON : merci pour ce bon conseil papa
MITCH : il m’arrive d’être de bon conseils parfois (ils rient) va la voir, parle lui
DAWSON : d’accord merci
PACEY : bonjour
MITCH : tiens Pacey : l’homme, le mythe, la légende!
PACEY : Dawson ? ton petit secret d’hier sur Tamara, tu aurais pu m’en parler
DAWSON : j’ai essayé mais tu t’es sauvé, j’allais pas te courir après dans les couloirs !
PACEY : oui et bien en tous cas, on est bien avancés maintenant parce que j’ai réalisé hier soir que je n’était pas complètement guéri…
DAWSON qui s’assoit : ah bon… hum, Pacey, je suis ton ami, tu sais qu’tu peux compter sur moi pour tout ! Mais je n’ai pas du tout envie de te ramasser à la petite cuillère alors oublie là ! tu es à peine remis de tous les commérages de ta petite aventure… …hum, il y a des filles de ton age, et parmi elles il y en a qui ne demanderais pas mieux que d’être avec toi !
PACEY qui n’y croit pas : comme qui ?
DAWSON : comme celle qui est venue ici hier pour me dire que tu lui plaisait !
PACEY étonné : qui ?
DAWSON : je n’ai pas le droit de le dire ?
PACEY : oh, je suis pas du tout d’humeur ! qui ?
DAWSON : Andie ! Andie t’adore !
PACEY qui ri : arrête, Andie me déteste !
DAWSON : quand une fille fait croire qu’elle te déteste c’est qu’elle s’intéresse à toi, c’est le « B – A – BA » de la psychologie !
PACEY : eh oui mais ça n’a rien à voir : Andie est une fille tandis que Tamara… (il soupire) Tamara est une femme
DAWSON : oui, et justement, c’est une fille qu’il te faut !
Pacey soupire
DAWSON : je suis pressé ce matin, il faut que j’y ailles, excuse moi (il commence à partir puis se retourne vers Pacey) Je te le demande, en tant qu’ami : n’y va pas !
Pacey soupire et a sa moue toute triste qu’on lui connaît si bien…


AU RESTAURANT DES POTTER

Joey pose un plateau sur le bar et soupire
JOEY : Bessie? Tu permets que je m’en aille, y’a pas grand monde et je tiens absolument à voir cette expo dont je t’ai parlé
BESSIE : vas-y je garde le château
JOEY : je t’adore, tu es ma soeur préférée !
BESSIE : tu n’en a qu’une que je sache ! tiens, pourquoi tu n’emmènerais pas Jack ? Il n’a rien à faire…
JOEY : Les oeuvres exposées valent des fortunes ! il est capable de faire des dégâts !
BESSIE qui souri à ce que vient de dire Joey : aller, emmène le ! ça me fais de la peine de le voir assis tout seul avec son air de chien battu ! (on voit Jack, assis tout seul à une table, en train de remplir les salières du restaurant)
JOEY : eh Jack ! tu sais ce que c’est une expo de peinture?
JACK : ben oui ! (en même temps qu’il dit ça, il met du sel partout sur la table !)
JOEY : tu veux en voir une?
JACK : ouais !
JOEY s’adresse à Bessie et lui donne son tablier : je sens qu’on va rire !
Jack se lève de sa chaise et quitte son tablier qu’il pose sur la table avec les salières pleines, il jette un coup d’œil à Bessie puis ils s’en vont.


DANS L’ENTREPOT DE TAMARA JACOBS

MITCH : c’est un bel espace, très bien situé, quelques travaux à prévoir…
TAMARA: je ne devrais probablement pas dire ça à un acheteur potentiel mais, je suis pressée de vendre, je pense que vous ferez une affaire !
MITCH : auriez vous quelques problèmes financiers?
TAMARA: Vous le savez ausi bien que moi, le problème n’est pas seulement financier !
MITCH : oui, enfin, puisque vous abordez le sujet… …c’est à cause d’un élève ?
TAMARA: c’est plus ou moins ça… …hum la toiture est à refaire mais les fenêtres sont neuves ! je crois savoir que vous aussi vous avez eu à faire à un scandale ?
MITCH : euh oui si vous mettez comme scandale le fait que ma femme ait eu une aventure avec un de ses collègues de travail. Si vous permettez, j’aimerais ne pas m’attarder sur ce sujet.
TAMARA: je comprends !


SUR LES DOCKS

Jen et Abby marchent sur les quais.
JEN qui en a marre : Abby, ça fait au moins deux heures que l’on traîne sur les docks, je commence à me sentir ridicules, pas toi ?
ABBY : pas du tout ! on cherche Vincent !
JEN : qui ?
ABBY : Vincent ! le beau marin, le plus beau ! il va mordre à l’ameçon
JEN : oh mais tu délires, t’es vraiment pas bien ! tu te moques de moi ! y’a au moins une centaine de bateaux et on n’sait même pas sur lequel il travaille, on le retrouveras jamais ! (devant l’absence de réaction d’Abby) c’est vrai qu’il est mignon ton Vincent mais il pourrait être ton père :détournement de mineurs ça te dis rien ?
ABBY : oh la ferme !


AU MUSEE D’ART CONTEMPORAIN

Joey et Jack passent devant les œuvres
JOEY : t’en fais pas, on restera pas longtemps, j’vais faire un tour rapide, je sais que tu vas t’ennuyer !
JACK surpris : m’ennuyer ? J’adore Jarvis ! je suis un fan de peinture expressionniste!
JOEY étonnée : tu aimes la peinture expressionniste ?
JACK : oui ! et toi, tu connais Jarvis?
JOEY : pas trop, je sais qu’il était alcoolique
JACK : c’était un vrai génie, un peintre exceptionnel ! Il avait une santé fragile : il était maniaco-dépressif. On peut dire qu’une moitié de son œuvre était (en montrant un tableau) chaotique et pleine de couleurs… …et l’autre moitié de son oeuvre est plus… (il réfléchit, hésite)…suggestive ! ouais ! tient comme celle-ci par exemple ! (il montre à nouveau un tableau) un des tableaux les plus célèbres de Jarvis « brume d’un matin d’hiver » (on voit alors le tableau que Joey et Dawson ont découvert lors du cours donné par Laura Weston) j’adore la peinture qui affecte, qui provoque l’émotion ! celle-ci est puissante, intense ! (quepuis voyant Joey le regarde, étonnée) Quoi ? quoi ? qu’est ce tu regardes ?
JOEY : rien ! j’aurais jamais cru que tu étais un connaisseur !
JACK : tu pensais que je n’avais qu’un talent de serveur ?
JOEY : oh non ! parce qu’en tant que serveur, tu n’as aucun talent !
JACK qui ri : oh! C’est ma fête !! non seulement t’es étonnée d’apprendre que j’ai un cerveau mais tu critiques mon travail en tant que serveur.
JOEY : tu sais que tu es un mauvais serveur!
JACK qui commence à s’énerver : pas du tout, je suis le meilleur à Capeside !
Joey ri en le regardant droit dans les yeux
JACK : d’accord il m’arrive de temps à autres de m’emmêler les pinceaux…
JOEY qui lui coupe la parole avec un grand sourire : Jack ! ce n’est pas de temps à autres, c’est tout le temps !
JACK : tout le temps ?
JOEY : oui !
JACK déçu : bon bah si c’est comme ça que tu me vois… …après tout, il y a des centaines de personnes qui tombent sur ces tableaux par hasard et qui jugent ces tableaux nuls, insensés, mais quand on prend le soin de les regarder attentivement, on s’apperçoit qu’ils sont plein de force, de passion, d’intelligence !
JOEY : excuse moi Jack…
JACK : t’excuser?
JOey : ben d’avoir tiré des conclusions aussi vite, mais je découvre que tu as beaucoup de qualités !
JACK gêné : oh, merci… …et tu n’as encore rien vu ! (il se met à rire)
JOEY : oui… (ils partent en riant)


SUR LES DOCKS

Jen et Abby continuent à chercher Vincent.
ABBY qui se met tout à coup à courir : ah le voilà ! eh ! Vincent ! on t’a cherché partout !
VINCENT : vous êtes venues jusqu’ici pour moi ? j’en ai de la chance !
ABBY : oh tu sais pas encore quelle chance tu as…
VINCENT : qu’est ce que je peux faire pour toi Abby ?
ABBY : tu te souviens de mon prénom ?
VINCENT : j’oublie pas les belles filles !
ABBY qui souri : on vient te faire une proposition : on t’invite à passer la soirée avec nous ! ça sera une petite balade en bord de mer, on fera un arret à Portsmouth dans un bar sympa qu’on connaît , chez Whitey ! ça te dis rien ? y’a plein d’ouvriers comme toi !
VINCENT : des ouvriers ? alors pour toi je suis un ouvrier ?
ABBY : non ! oh non le prend pas mal, j’ai toujours eu un faible pour les dockers, ils savent se servir de leurs mains…
VINCENT : non ! merci sans moi !
ABBY : Quoi ? mais pourquoi ?
VINCENT : je vais te dire pourquoi : c’est pas dans mes habitudes de me balader avec des petites bourgeoises qui veulent jouer les pin up !
ABBY : j’en revient pas !
JEN vraiment très gênée : allons y !
VINCENT : retourne chez papa et maman et oublie moi !
ABBY outrée par sa réponse : on s’en va ! (elle tourne les talons mais Jen reste à sa place avant de décider d’aller voir Vincent pour lui parler)
JEN : Vincent ? euh… Abby a une façon de parler qui peut paraître choquante, elle s’exprime mal, elle est maladroite mais c’est pas une fille méchante, au contraire ! Si on est venues jusqu’ici c’est parce que vous lui plaisiez alors vous auriez pu être sympa !
VINCENT : Jen c’est ça ?
JEN : oui
VINCENT : Je vais être honnête, j’aime pas ta copine : c’est une aguicheuse mal élevée qui n’y connais rien aux hommes, mais toi… …tu es différente ! ça se voit. (Jen est gênée) si tu es d’accord, j’aimerais beaucoup te revoir mais fait moi plaisir, laisse Abby à la maison !
ABBY qui s’impatiente : Jen ! qu’est ce que tu fais ?
Jen s’en va pour rejoindre Abby
VINCENT : Jen ! (Jen se retourne pour l’écouter) merci d’être passée !
Jen va pour attraper le bras d’Abby qui la pousse violemment avant de s’en aller d’un bon pas
ABBY : je rêve !


DEVANT LE MUSEE.

Joey et Jack sortent de l’exposition de peinture.
JOEY : je me suis remise à dessiner depuis quelques temps…
JACK : Tu dessines ?
JOEY : ouais…
JACK : c’est bien ! ca me plairait de voir de ce que t fais, enfin… …euh… …je veux dire, si t’as envie de me montrer…
JOEY : oh… …y’a pas grand chose à voir, on nous fait travailler sur une coupe à fruits… …et des fruits pour l’inspiration, c’est pas ce qu’il y a de mieux…
JACK : je vois! Tu devrais pas perdre ton temps à dessiner des choses qui te passionnent pas, faut dessiner ce que tu aimes !
JOEY : ce que j’aime?
JACK : oui! C’est ce que font tous les artistes ! ils vont au fond d’eux-mêmes pour puiser l’inspiration. (Dawson arrive vers eux en courant.) Ils cherchent ce qu’il y a de plus important.
JOEY : Dawson ? bah qu’est ce que tu fais ici ?
DAWSON : Bonjour ! bah je te cherchais, je suis allé au restaurant et ta sœur m’a dit que tu étais ici… (Dawson regarde Jack d’un air interrogatif)
JACK : euh… …bah, je vais vous laisser…
JOEY qui a vu le manège de Dawson pour faire partir Jack : non ! on peut rentrer tous ensemble !
JACK : non, j’ai des courses à faire (à Joey) j’ai passé un bon moment
JOEY : moi aussi ! merci d’être venu ! (Jack s’en va en souriant à Joey)
DAWSON : bon ! tu veux visiter l’expo !
JOEY qui soupire : j’en sors Dawson !
DAWSON : et alors? Tu m’montreras les tableaux qui t’ont marqués
JOEY : allez, n’insiste pas, tu l’as dit c’est pas ton truc! Tu t’es forcé à venir jusqu’ici, c’est déjà bien.
DAWSON : non, non, non Joey, j’ai envie de voir… …j’ai envie de voir l’expo avec toi ! …Joey, dis moi ce qui ne va pas ! je sens que tu m’en veux de ne pas t’avoir prise au sérieux alors excuse moi, ce n’était pas mon intention de te faire du mal, j’aimerais que nous restions nous même : Joey et Dawson qui analysent, décortiquent, débattent, se disputent, tu m’as bien remis à ma place des centaines de fois à propos de cinéma, alors pourquoi j’en ferais pas autant ! c’est bien, c’est nouveau et chacun son tour !
JOEY : non! C’est beaucoup plus grave que ça!
DAWSON : pourquoi tu fuies, qu’est ce qui se passe ? Qu’est ce qui a changé ?
JOEY vraiment en colère : c’est justement là le problème, rien n’a changé ! ni toi ni moi, on stagne, nous n’avons pas bougé, je vais finir par suffoquer moi !
Joey s’en va, laissant Dawson tout penaud devant le musée.


DANS L’ENTREPOT DE TAMARA JACOBS

Pacey entre sans faire de bruit, il regarde Tamara ranger et ramasser tout ce qui traîne dans son entrepôt.
PACEY : J’ai fait des recherches sur Pinter ! Harold, auteur dramatique, roi de l’ambiguïté : on dit une chose mais on en pense une autre… …on est doués à ce jeu là à Capeside.
TAMARA qui se met à rire de ce que dit Pacey : oui ! je le sais !
PACEY : est ce que tu penses qu’il est possible pour nous de vivre un instant sans ambiguïtés ?
TAMARA: sincèrement ! je ne sais pas ! mais les mots nous ont apportés d’énormes problèmes !
PACEY : oui, c’est vrai… …ça ne se reproduira pas. Quand je suis venu te voir l’autre jour, tu as dû penser que c’est pour pleurer sur ton épaule, te confier que tu me manquais beaucoup et qu’en te revoyant, je sentais la flamme se raviver… …en fait, je vais bien, je croyais que j’aurais du mal à m’en remettre mais non… …sexuellement, ça fonctionnait tous les deux mais à part ça, on vivait sur deux planètes différentes ! voilà ce que je voulais te dire l’autre jour… …je vais bien, j’ai grandi, je pense.
TAMARA qui a écouté attentivement, admirative de ce que lui dis Pacey : oui ! je vois ça !
PACEY : c’est tout ! il ne reste plus qu’à se dire au revoir !
TAMARA elle se rapproche de Pacey : au revoir Pacey
Pacey lui sourit en s’en va, doucement en la frôlant une dernière fois… …puis ils se retournent tous les deux en même temps et se sautent dans les bras l’un de l’autre en s’embrassant passionnément… …puis :
PACEY : je crois que c’est le moment idéal pour savourer le silence comme tu disais !
TAMARA: oui… je pense aussi
PACEY : ce Pinter savait de quoi il parlait
TAMARA: oui il savait
PACEY : euh… Tamara ?
TAMARA: excuse moi, j’ai rendez vous dans moins d’une heure avec un acheteur, je dois tout nettoyer
PACEY : y’a de l’ambiguïté dans l’air !
TAMARA : non !
PACEY : écoute, je sais que c’est fini, je suis convaincu que c’est mieux ainsi mais… …est ce que… …tu regrettes de ne plus… …enseigner ?
TAMARA qui regarde Pacey en souriant : oui, (Pacey soupire de soulagement) vraiment beaucoup !
PACEY : tant mieux parce que ça me manque aussi vraiment beaucoup !
ils restent quelques secondes à se regarder puis Pacey s’en va.


DANS LES COULOIRS DU LYCEE.

JEN : J’adore ta robe ! je te l’ai dit ?
ABBY : jamais que 300 fois
JEN qui soupire : je laisse tomber, bon qu’est ce que je t’ai fait, tu pourrais me le dire ?
ABBY : ce type me plaisait ! on y est allées pour moi !
JEN : quoi ?
ABBY : et tu as osé me le piquer sous mon nez, je t’ai bien vu le regarder en battant des cils avec le mascara que je venais de t’offrir !
JEN : mais tu dis n’importe quoi, je ne l’ai pas dragué !
ABBY : après tout ce que j’ai fait pour toi, je m’arrête sur un homme, un seul, il me plaisait et tu es incapable de te mettre à l’écart pour me le laisser !
JEN : je te le laisse ! prends le, d’ailleurs il ne m’intéresse pas ! tu es mon amie et c’est ça qui compte pour moi !
ABBY : à d’autres ! les vraies amies ne se battent pas pour le même homme !
JEN : tu ne peux pas m’en vouloir parce qu’il t’a rejeté !
ABBY : il ne m’a pas rejeté! Ça c’est ta spécialité, pas la mienne !


AU PARC, JOEY REJOINT DAWSON QUI EST ASSIS DANS L’HERBE

JOEY : on peut discuter
DAWSON : j’aimerais comprendre ce qui se passe… tu me fais peur Joey, j’ai l’impression que quoi que je dise on va se disputer !
JOEY : Dawson, j’ai réfléchi et j’ai cherché à comprendre mon comportement à ton égard, pourquoi je te repoussais et je me suis rendue compte que je ne sais pas du tout ! je suis consciente d’une chose c’est que tu es très important pour moi et le dessin, que ce soit un simple passe temps ou ma vraie vocation, c’est important pour moi aussi ! c’est la seule passion que j’ai en dehors de toi, et finalement, je n’en ai pas d’autres, tu comprends ?
DAWSON : c’est formidable, c’est vrai, je suis content pour toi, je t’assure! Essaie de ne pas oublier notre histoire, c’est tout !
JOEY : tu comptes plus que tout pour moi ! j’ai été ta complice, ta moitié, ta confidente pendant longtemps et notre relation est fondée la dessus, pour toi c’est confortable mais pour moi c’est effrayant ! parce que je m’aperçoit qu’en dehors de toi, et bah je n’ai rien ! ma vie est construite autour de toi Dawson ! (elle ouvre le bloc de dessin qu’elle avait sous le bras) En parlant de dessin, l’autre jour, on m’a dit de dessiner ce qui compte pour moi, ce qui m’inspire, ce que j’aime… …et voilà tout ce que j’ai pu dessiner (elle tend son carnet de dessin à Dawson, on découvre un portrait de Dawson au crayon)
DAWSON, ému : Joey!
JOEY, qui panique et s’en va : ça ne me convient pas ! (Dawson pose le carton à dessin et la suit) je suis trop attachée à toi, si je venais à te perdre, je sais pas ce que je deviendrai seule dans la vie sans rien ! ma plus grosse angoisse c’est de ne rien faire, de n’arriver à rien ! voilà pourquoi je prends mes distances ! parce que si j’arrive pas à bâtir ma vie indépendamment de toi, parce que si tu t’en va , je serais plus rien !
DAWSON qui lui attrape le bras : premièrement, je ne vais nulle part et deuxièmement, je veux que tu sois heureuse, à n’importe quel prix ! je suis prêt à n’importe quel sacrifice si tu en a besoin, si ça doit te faire du bien ! pourvu qu’on cesse de se battre
JOEY : ce n’est pas contre toi que je me bas, je me bas cotre moi-même ! Une partie de moi voudrait te fuir et l’autre partie voudrait te serrer très très très fort !
DAWSON, résigné : quelle partie va gagner ? (Joey soupire, Dawson est de plus en plus inquiet) Joey ?
JOEY : Dawson, je ne vais pas remuer le couteau dans la plaie mais… …peut on laisser cette conversation en suspend pendant quelques temps ?
Dawson soupire puis la prend dans ses bras


PACEY MARCHE DANS LA GRANDE RUE DE CAPESIDE

Il passe devant une vitrine et sourit, il tape à la vitre et l’on y découvre Andie, il va s’asseoir en face d’elle. Andie lui lance un regard interrogateur
PACEY : On mange bien ici ? (il attrape l’hamburger d’Andie et croque dedans)
ANDIE, qui soupire puis ri jaune : Dawson t’a tout dit ! (Pacey lui lace un regard interrogateur…) Fais pas l’abruti ! un abruti qui fait l’abruti, c’est déconcertant ! Dawson t’a raconté ce que je lui ait dit, c’est pour ça que tu fais ton petit numéro ! reconnais le…
PACEY : franchement, je ne vois pas du tout de quoi tu parles !
ANDIE : oui, je l’avoue, j’ai eu comme un flash ! Tout d’un coup je me suis mise à penser que je pourrais t’apprécier, un jour ! mais ça passera, c’est pas la peine de prendre la grosse tête !
PACEY : tu crois que ça passera ?
ANDIE : ça passera, je suis convaincue que ça passera ! Sauf si… …non non, ça passera, je crois même que c’est déjà fait ! oui oui, c’est passé, c’est fini !
PACEY : je te plait ? oh oui ! alors je te plait !
ANDIE : Pacey, cesse de me torturer, je t’en prie
PACEY : J’aimerais arrêter, mais c’est toi ! je ne peux pas faire autrement que d’être sadique avec toi !
ANDIE qui regarde dehors : tu connais cette femme ?
PACEY regarde à son tour et voit Tamara Jacobs : je l’ai connue, plus maintenant… (Andie lui sourit) alors…
Une musique prend le dessus et on voit Tamara Jacobs partir en voiture, puis on les retrouve de l’autre coté de la vitre…

*Dawson and Joey are making out outside on a blanket*
Joey: Dawson...
Dawson: What?
*Joey sits up*
Dawson: What?
Joey: What are we doing?
Dawson: What does it look like we're doing?
Joey: It's just not working. I mean, I'm freezing and there's bugs. Can't
we go somewhere else?
Dawson: W...Well...we can't go to my house and we can't go to your house
so our options are kind of limited.
Joey: I know but I feel too Swiss Family Robinson. I mean, I'm a 20th
century girl. We should make out in some music, mood lighting and climate
control.
Dawson: Where's your sense of romance? We've got gorgeous moonlight
shimmering in the water. We've got stars overhead...crickets chirping...we
have plenty of trees and if you get cold you've got me to keep you warm.
Joey: Dawson...
Dawson: What?
Joey: You are so cheesy.
Dawson: You don't like it?
Joey: Are you kidding? I find it unbearably sexy.
*They start making out again*


*Cut to Mitch and Dawson walking down a sidewalk in Capeside*
Dawson: I was beginning to think this whole restaurant idea of yours was
just a [missed phrase].
Mitch: Not if I can find the proper location. And this woman swears that
I'm not going to find a better deal than her warehouse.
Dawson: Where are you meeting her?
Mitch: Right here. She said she'd meet me at 8.
*Dawson looks up and sees Tamara Jacobs heading towards them*
Tamara: Dawson.
Dawson: *surprised* Miss Jacobs.
Tamara: Well, I'm not your teacher anymore, Dawson, you can call me
Tamara.
Mitch: Tamara Jacobs, I'm Mitch Leery. We spoke on the phone.
Tamara: Yes, Mitch. Hello.
Dawson: Are you moving back into town?
Tamara: No, I'm just in Capeside for a few days to sell this property.
Dawson: Well, I...I should get going to school.
Mitch: Yeah.
Dawson: Bye Mis--*catches himself* Tamara.
*Tamara laughs*
*Cut to Capeside High. Dawson catches up to Pacey*
Dawson: Pacey, hey! I need to talk to you.
Pacey: Let me guess. You and Joey are having another love spat and you
want my opinion. Well, here it is. Joey is being sarcastic and oversensitive
and you, my friend, are being self-absorbed and self-catering.
Dawson: This has nothing to do with Joey and me this has to do with you.
Pacey: What? Do I owe you money again?
Dawson: No, my dad and I were walking downtown today and we ran into
somebody.
Pacey: Who?
*Andie walks up to her locker*
Pacey: Hey look who the cat dragged in.
Andie: Nice to see you too Pacey. Don't worry. I'm just here to get a few
books out of my locker then I'll be on my merry way.
Pacey: Tell me Dawson, who was it?
Dawson: You know we should really talk about this in private.
Pacey: God, you know what? I've got to go. If I'm late to Mr. Matick's
class again he's going to have an aneurysm. I'll catch up with you after
school.
Dawson: No, I've got to meet Joey for this art thing.
Pacey: Ah, the sacrifices we make for young love, huh? Listen, man, just
talk to me later!
*Cut to Joey and Jack*
Joey: Hey, Jack.
Jack: Hey Jo.
Joey: Bad news. Suder(?) called and cancelled on Bessie so we can't open
this afternoon but the good news is you have the day off.
Jack: Okay, but we could open anyway.
Joey: Well, I'd love to but Bessie's at home with the baby and I've got to
go to an art lecture after school so there's really no one to cover all the
tables.
Jack: Well, there's me. I could do it.
Joey: You? Inspecter Kleso(sp?)?
Jack: What? You don't think I could handle it?
Joey: Jack, every since we hired you it's been nothing but a slapstick
comedy. I mean, you drop dishes, you misplace orders, you fall all over
yourself.
Jack: Then why don't you just terminate me if I'm such an incompetent
moron?
Joey: We don't want to terminate you, Jack. *thinks about it* Alright, you
can open. Bessie will be relieved and it will be like a test run. Just, uh,
don't set the kitchen on fire or anything...okay?
Jack: Yeah, well, thanks for that unqualified vote of confidence.
*Cut to lunch. Jen is sitting when Abby comes up and holds money in front of
her face.*
Jen: Oh, Abby. Would you get that out of my face?
*Abby laughs then sits down*
Abby: Oh come on. It's allowance time and I feel a major buying binge
coming on. So tomorrow get your pocketbook and a sensible pair of shoes and
let's go blow some major dough.
Jen: You know, I really don't feel like shopping.
Abby: Don't feel like shopping?!
Jen: No.
Abby: You don't feel like shopping and you call yourself a woman!
Jen: I'm just not feeling all that festive, alright? My plan is to spend the
weekend in bed...counting my ceiling tiles.
Abby: Please, don't tell me this has something to do with your ludicrous
Dawson Leery fixation.
*Jen looks at her.*
Abby: Jen, damn it! You're such an ass!
Jen: Shhh!
Abby: I mean what is so great about Dawson Leery? He's just a guy with a
motormouth and a limp billy(?) club. Turn over a rock and find yourself
another guy. The whole world's crawling with them.
Jen: Look, it's not that easy, okay? I mean, I got rejected. It hurts. And
to make matters worse...that whole Dawson-Joey-Pacey troyca(sp?) I just
hate being on the outskirts of it, you know? I mean I used to fit in.
Abby: Count your blessings. Those people are boring.
Jen: Yeah. Yeah, well, I guess I just need a few days to nurse my
narsocistic wounds.
Abby: Jen, you've had a few days. You're practically in hibernation. Winter
is over, Jen. Come out of your cave. And I need you with me.
Jen: What could you possibly need me for? All I'm going to do is rain on
your parade.
Abby: Well, shopping for me is like deep sea diving. It's dangerous and
exciting, and if I do it alone I may never come up for air. Please don't let
me go by myself. I could drown in a sea of dresses and hair gel.
*They laugh*
*Cut to a classroom. Andie drops some movies*
Pacey: *picking them up* McPhee. I didn't know you were a closet movie
freak. I just thought you were a freak in general. *reads titles* Ghost,
The Way We Were, pardon me as a gag, oh my god, Dumbo.
Andie: Okay, so I have a grade school mentality when it comes to movies.
Get off my back.
Pacey: No, no, I love Dumbo.
Andie: You love Dumbo?
Pacey: Are you kidding? It's my pantion(?) of all time favorites. I cried
when I saw it as a kid.
Andie: You cried during Dumbo?
Pacey: Are you joking me? I bawled my head off. I mean, the way those
elephants made fun of him for those fat, floppy ears and then he loses his
mother. Oh my lord, that's one of the saddest movies ever.
Andie: This is really strange.
Pacey: What is?
Andie: Well, just when I've written you off for good you drop this whole
Dumbo bomb on me.
Pacey: Hey, look, uh, I'm outta here and I got no plans so uh what do you
say we walk around downtown or something?
Andie: Yeah, right, what's the joke?
Pacey: No joke. I got no plans. And, believe it or not, I'd rather spend the
afternoon exchanging barks with a bright like yourself than flying solo so
pinch yourself, it's your lucky day. So you in?
Andie: Yeah, I mean, might as well.
Pacey: Unless you have your heart set on watching Dumbo.
Andie: Nah, I've seen it like 500 times. You're not going to throw me in
front of a bus or anything?
Pacey: Interesting idea. Hadn't thought of that.
*Cut to art lecture.*
Laura: I'd like to close with this piece, "Winter Mist". It's Jarvis' most
famous work. No one can deny after looking at this exquisitely tuned surface
that this picture that the positions of color and shape..
*Dawson has a skeptical look on his face. Joey looks like she's concentrating
and interested.*
Laura: (cont.) the intensity of his lines...that Jarvis was in complete control
of his new technique. Sadly, three weeks after Jarvis completed "Winter
Mist" he died from alcohol poisoning. Despite his untimely death, Jarvis left
a lasting impression on the art world and his title of one of the abstract
expressionists of the 20th century...will live on.
*Audience claps.*
*Cut to Dawson and Joey walking outside*
Joey: The art lecture was great wasn't it?
Dawson: It was certainly...prolonged.
Joey: You hated it.
Dawson: No, not at all. I just don't think abstract impressionism is really
my thing.
Joey: Your thing?
Dawson: Yeah, I don't know it just seemed so unresolved.
Joey: Unresolved?
Dawson: Yeah, I mean it's just a blob of paint that offers up more
questions than answers.
Joey: A blob of paint, Dawson?
Dawson: Well, like "Winter Mist" for example. What was the ultimate
emotion expressed in that painting?
Joey: Dawson, newsflash. Just because a painting does not have a beginning,
middle, and an end like some summer release, popcorn movie doesn't mean
it's not charged with emotion, okay?
Dawson: I guess I like my art with a verdict. Specific, coherent, and to the
point. Like romanticism. I can totally get into romanticism....if you know
what I mean.
Joey: Yes, I know what you mean.
*Laura walks up.*
Laura: Hey guys.
Dawson: Hey Laura! Great lecture.
Laura: Did you really like it?
Joey: It was awesome.
Laura: Tomorrow I'm teaching an art class so if you two are interested in
auditing(?) you're definitely welcome.
Dawson: I've got to work.
Laura: Joey?
Joey: I'm afraid my artistic skills peaked in the 3rd grade.
Laura: Ah, it's a beginner's class. You don't have to be Picasso, just willing.
*Joey considers it*
*Cut to Pacey and Andie walking downtown*
Andie: This truck literally came out of nowhere and I didn't see it so now
my Saab's back in the shop.
Pacey: Another accident? You are officially the world's worst driver.
*Pacey sees Tamara*
Andie: Pacey? Pacey what's wrong?
Tamara: Hello Pacey. Aren't you going to introduce me to your friend?
*Pacey just stands there.*
Tamara: Tamara Jacobs.
Andie: Nice to meet you. I'm Andie.
Tamara: Pacey was a former student of mine.
Pacey: Yeah, I was her teacher and she was...no, I was her student and
she was my teacher.
Tamara: Well, I'm late for an appointment. It was really nice to see you,
Pacey.
Pacey: Yeah, likewise.
Tamara: And nice to meet you, too, Andie. Take care.
*She walks off.*
Andie: Pacey what's the matter? You look like you've seen a ghost.
Pacey: No I haven't seen her for awhile and she was my teacher and uh...
Andie: Your teacher. Did she flunk you or something?
Pacey: Uh, no, no. Uh, you know what, Andie? I think I'm going to have to
take a raincheck on this. Um, I'm really sorry, but I've got to go, okay?
Andie: What? Are you serious?
*Cut to Pacey watching Tamara enter a warehouse.*
*Cut to art class.*
Laura: I'm on to you, Joey.
Joey: What do you mean?
Laura: How many other talents have you been hiding from me?
Joey: Please, it's an apple and a banana. It's hardly the second coming.
Laura: You can be as self-depreciating as you want. It doesn't change the
fact that you're a natural. You, my friend, have a gift. Do you draw much?
Joey: Uh, when I was little, I did. I wanted to be like my mom was.
Laura: Was? Why did she stop?
Joey: She, uh, she didn't. She...she died.
Laura: Oh, I'm so sorry, Joey. That must have been incredibly difficult.
When?
Joey: A few years ago. She had breast cancer.
Laura: She was an artist?
Joey: Sort of. I mean, she taught herself. She wasn't a professional...like
you. She just kind of did it for fun. I remember she used to draw pictures
from my favorite stories and hang them in my room.
Laura: So, art must be in your genes.
Joey: I don't know. I guess.
Laura: Well, if you enjoy this, Joey, I think that you should really pursue
it. I could recommend some great classes.
*Joey looks at her.*
Laura: Okay, why the look?
Joey: Are you serious?
Laura: I'm very serious, and you know what? You should take yourself a
little more seriously. I mean, I may not be a great artist, but I like to
think I have an eye. And my eye says you're good.
Joey: Why, when you say that, do I suddenly feel overcome with anxiety?
Laura: Because with talent comes responsibility, and you owe it to yourself
not to let this talent go to waste.
*Cut to Dawson's house. Andie knocks on Dawson's door*
Dawson: Be right there.
*He opens it.*
Andie: Hey Dawson.
Dawson: Andie. Hey, come on in. I'm just having a domestic spell. What are
you...what are you doing here?
Andie: Uh, what am I doing here? I was in the neighborhood, and I was
wondering what the english assignment is for Monday, so I thought you might
know, and....here I am.
Dawson: It's the first chapter of Gulliver's Travels.
Andie: Cool. Great. I'm going to go home right now and read it. Thanks.
Dawson: Andie? Andie? Are you sure that's why you came by?
*Andie hesitates*
Andie: I don't really know you, Dawson, but if I ask you something, do you
swear that you'll keep it in the strictest of confidence.
Dawson: Yeah, absolutely.
Andie: Has Pacey said anything to you about...possibly liking someone?
Dawson: Liking someone? Liking who?
Andie: Liking, oh, I don't know...me?
Dawson: Uh, not that I recall.
Andie: Oh.
Dawson: But that doesn't mean he doesn't like you. He could very well like
you. He just doesn't say anything to me. Why? Do you...do you like him?
Andie: Me? Like Pacey? No way...well...maybe....possibly.
Dawson: Why don't you just tell him?
Andie: I could never, EVER tell Pacey that. I mean, he's a pig. He's
obnoxious. There's just no way, and you have to swear to me that you will
not tell him either.
Dawson: Why do I feel like I'm in 2nd grade?
Andie: Dawson, please.
Dawson: Okay, I won't say a word. I swear. But...I've know Pacey a long
time, and that obnoxious pig behavior is sometimes his attempt at flirtation.
Andie: Really?
Dawson: Yeah.
Andie: Okay! Thanks! I'll see you around!
*She walks away and then turns around and hands him back the boxers she
had picked up and been holding of his.*
*Cut to Abby and Jen sitting down at a table in a restaurant.*
Abby: Now, that was what I call a shopping spree. I can't believe I blew
my entire monthly allowance in less than 20 minutes. That is a record for
me...I think.
Jen: How are you going to explain it to you parents?
Abby: The usual....I got mugged.
Jen: In Capeside? You are crazy.
Abby: You love me, right? I mean, this morning you had that whole
hung-jawed, woe-is-jen thing, but now look at you. You're smiling, you're
laughing, you've got new lipstick. Aren't you glad you met me?
Jen: You know what? I am. I mean, I left New York because I couldn't
handle being the bad girl anymore, but, I tell you, if being the bad girl
means not walking around in a perpetual state of loneliness and depression,
then bad girl it is.
Abby: I'm glad I'm getting you back to your roots. Oh my God! Jen, don't
look now, but the biggest babe I've ever seen in my life is sitting right
behind you.
*Jen turns around and looks.*
Abby: Mine. I called him.
Jen: No way, Abby. Look at the guy. He's, like, twice your age.
Abby: Perfect. That means he's almost mature enough to handle me. I'm so
sick of these little boys. I need a real man with chest hair and body odor
and illegitimate children scattered across the country. *towards the guy*
Excuse me! Hi, uh, what's your name?
Jen: *to Abby* Shut up!
Vincent: Vincent.
Abby: Hi, Vincent. I'm Abby, and this is my friend Jen. So, you're eating
alone?
*Vincent nods*
Abby: Well, you're welcome to come join us. We don't bite, unless we're
asked to.
Vincent: I'd love to join you ladies, but I have to get to the docks.
Abby: The docks? What do you do there? Sunbathe?
Vincent: I'm a fisherman. Got a 2-month stint on a long-liner, hauling
swordfish.
Abby: Oh, so you're not from Capeside? Well, if you ever want somebody to
show you the sights, give me a call. Abby Morgan, 555-0142.
Vincent: Thanks for the offer. *to Jen* I didn't catch your name.
Jen: Jen.
Vincent: Jen. It's nice meeting you, Jen.
Jen: You too.
*Cut to Joey sitting sketching when Dawson walks up.*
Dawson: Hey you!
*Joey closes her sketchpad.*
Joey: Hi.
Dawson: What's up?
Joey: Nothing.
Dawson: *pointing to the sketchpad* That's not nothing. What is it?
Joey: It's a sketchpad. I was just doodling. It's no big deal.
Dawson: Well, what were you doodling?
Joey: Well, if you must know, a bowl of fruit. It was something I was
working on in Laura's class.
Dawson: A bowl of fruit? You're really getting into this whole art thing.
Well, let's see it.
Joey: No!
Dawson: Come on!
Joey: I don't think so.
Dawson: Why not? I like this new art interest. You know, Joey Potter:
Artist extraordinaire, empress of all impressionism, *getting on top of the
table* master of all still life. I hereby declare myself a full-fledged, madly
enthusiastic fan of your new hobby.
*They kiss.*
Joey: Dawson, why is it your obsession with movies is your life passion, while
my interest in art is a hobby?
Dawson: Ah! I knew, I knew as soon as I said "hobby" that it was the
wrong word, but by the time I said it, it was already *noticing Joey getting
her things together* it was gone, and there was no getting it back.
Joey: You know, I really have to finish up, so I'll see you later.
Dawson: Well, so you're just going to leave it like this?
Joey: Like what? Unresolved?
Dawson: Yeah.
Joey: Why don't you just consider me a nonspecific, incoherent,
expressionistic painting? *kisses him on the cheek then slaps him on the
back* Have a GREAT day, Dawson.
*Cut to Pacey at Tamara's*
Pacey: Hi.
Tamara: Hi.
Pacey: I was debating whether or not I should actually do this, uh, the
"this" being coming out to see you because...you know, when we said hi
yesterday it was, uh, a little.....awkward. And I don't know, I just thought
that I should come--
Tamara: Pacey?
Pacey: Yeah?
Tamara: It was supposed to feel awkward.
Pacey: How about this? Is this supposed to feel awkward, too?
Tamara: M-hm.
Pacey: And if we were to see each other a third time?
Tamara: Still awkward.
Pacey: Oh, good. Well, at least there's a science to this thing.
Tamara: Yes. It's what we ex-English teachers call a classic "Pinter"
moment, where everything is said in silence because the emotion behind what
we really want to say is just too overwhelming.
Pacey: And, uh, that's what we're having? A "Pinter" moment?
Tamara: Yes.
Pacey: That's okay with you?
Tamara: Well, silence is an acquired taste. The more complicated life
becomes the better it is to learn to say nothing.
Pacey: Okay. Then, uh, maybe we could have just a couple more seconds of
silence?
Tamara: Sure.
Pacey: Who is this Pinter guy?
Tamara: Stay in school, Pacey.
*Pacey starts walking away.*
Pacey: Yes, Miss Jacobs.
*Cut to Mitch and Dawson in the Leery's kitchen.*
Mitch: Want some breakfast?
Dawson: No. I'll just have some juice. I gotta go find Joey.
Mitch: How are the two lovebirds?
Dawson: Um, good...I think. This art obsession is making Joey a little
crazy. I can't do or say anything right. I made the mistake of teasing her
about this art lecture. She went sybil on me.
Mitch: Well, in my experience, Dawson, erratic behavior of the female
orientation usually means the root of the problem is something unexpected.
It's probably not about art. Go find out what it is.
Dawson: Is this your father knows best moment?
Mitch: Have one every now and then. FInd her. Talk to her.
Dawson: Alright, thanks.
*Pacey walks in and Mitch leaves*
Pacey: Hello.
Dawson: Hey Pacey! The man, the myth, the legend.
Pacey: Listen, Dawson, that little secret you had yesterday...Tamara? You
really should've told me.
Dawson: I tried to tell you. You were off and down the hall before I could
get it out.
Pacey: Well, you see, we got a situation here, now, because I realized last
night that I'm not entirely over her.
Dawson: Oh, boy. Um, Pacey, I'm your friend and I want to be supportive,
and helpful, but the only thing I can think of to say to you in good
conscience is stay away. You haven't even fully recovered from the gossip
fallout of your last completely illegal interlude. There are girls your age,
there are girls who like you. Would it be so terrible if you fell for one of
them?
Pacey: Like who?
Dawson: Like the one who came to my house yesterday and told me that she
liked you.
Pacey: Who?
Dawson: I'm not supposed to say.
Pacey: Dawson, I'm not in the mood. Who?
Dawson: Andie. Andie likes you.
Pacey: Andie hates me.
Dawson: When a girl hates you the way Andie hates you, it really means
that she likes you. That's basic kindergarten psychology.
Pacey: Yeah, but that's different, Dawson. Andie's a girl, okay? And
Tamara...Tamara's a woman.
Dawson: Exactly. Pacey, you should be with a girl. Okay, look, I gotta go
and I'm really sorry, but I'm begging you, as your friend, don't go there.
*Cut to Icehouse*
Joey: Hey Bessie! You think I could have the day off since there's nobody
here and there's this huge art exhibit at the college I'm dying to go see?
Bessie: Sure. I'll hold down the fort.
Joey: You are, without a doubt, my favorite sister.
Bessie: I'm your only sister.
Bessie: And hey, Joey, this place is dead. Why don't you take Jack with
you?
Joey: There's priceless art at this exhibit. He could do some serious
damage.
Bessie: Just take him. I feel sorry for him. He just sits around looking
dopey.
Joey: Hey, Jack! Do you know what an art exhibit is?
Jack: Yeah...
Joey: Do you want to go to one?
Jack: Sure.
Joey: *to Bessie* This should be entertaining.
*Cut to Mitch and Tamara in the warehouse.*
Mitch: It's a great space. Location's ideal, with a little work, of course.
Tamara: Well, I probably shouldn't be telling a prospective buyer this, but
I am eager to sell so you're going to get a good deal.
Mitch: Trying to outrun some financial difficulties?
Tamara: *laughs* We both know my problems weren't strictly financial.
Mitch: Yeah, well, since you brought it up. Um, a student, wasn't it?
Tamara: Yes, something like that. Um, the ceiling needs fixing up, but the
windows are completely new. From what I've heard, you're no stranger to
scandal yourself.
Mitch: Only if your definition of scandal includes your wife having an affair
with her co-anchor but if you don't mind, uh, I'd like to give that image a
rest for the afternoon.
Tamara: Understood.
*Cut to Abby and Jen pacing the docks.*
Jen: Abby, we've been pacing these docks for, like, 2 hours. What are we
still doing here? I'm starting to feel kind of stupid.
Abby: What do you think? We're look for Vincent.
Jen: Who?
Abby: Vincent.
Jen: The fisherman?
Abby: The babe. We're on hunk patrol.
Jen: Oh my God, Abby, you've got to be kidding me. There's got to be,
like, a hundred different boats here. We have no idea which one he's
working on. We're not going to find him, and yeah, he may be good looking
but he's old enough to be your father. Haven't you ever heard of statutory
rape?
Abby: Oh shut up!
*Cut to art exhibit*
Joey: We don't have to stay long. I just want to take a look around. I
know this must be incredibly boring for you.
Jack: Boring? Jarvis is, like, my all-time favorite expressionist.
Joey: Your favorite expressionist?
Jack: Yeah, you know about him?
Joey: Just that he was an alcoholic and he died young.
Jack: And he was a genious. Look...amazing painter. And, you k now what?
He was severely manic-depressive so, like, half of his paintings are all, well,
chaotic and...and colorful and the other half...the other half are, like,
real...suggestive, you know? But this *pointing to a painting* this one. This
is his most famous painting..."Winter Mist". I love it when a painting can
really affect you emotionally. I mean, I find this one really intence.
*Joey is staring at him shocked.*
Jack: What? What are you looking at
Joey: Nothing. I just had no idea you were such an art connoisseur.
Jack: What? You think my only talents are waiting tables?
Joey: No because if that was your only talent, then you'd be completely
talentless.
Jack: Oh-ho-ho. I see. So, not only are you shocked to find out I have a
brain in my head, you think I'm a terrible waiter on top of it?
Joey: You know you're a sucky waiter, Jack.
Jack: No way! I'm awesome! Alright. Maybe, every once in awhile, I mess
up an order--
Joey: Jack, "every once in awhile"? You're a walking sight gag.
Jack: Sight gag.
Joey: Yeah.
Jack: Well, I guess that's one way of looking at me. But just like if some
shallow person stumbled across all these paintings and labeled them, like, I
don't know, messy or meaningless, you know? But if you stare at the images
long enough, you can see they're filled with great power and
passion...intelligence.
Joey: I'm sorry, Jack.
Jack: For what?
Joey: For jumping to the wrong conclusions. I mean, there's obviously a lot
more to you than pratfalls.
Jack: Well, Joey, you ain't seen nothing yet!
Joey: *laughing* Okay...
*Cut to Abby and Jen. They found Vincent.*
Abby: Hey there, Mr. Man! We've been looking for you.
Vincent: You came all the way down here looking for me? Aren't I a lucky
guy?
Abby: You have no idea just how lucky uou are.
Vincent: What can I do for you, Abby?
Abby: You remembered my name.
Vincent: I never forget a pretty face.
Abby: Well, we came down to invite you out. I was thinking a night on the
town is in order. A little joyride up the cape. There's a watering hole in
Portsmouth where we could throw back a couple of drinks. I'm sure you've
heard of it...Whitey's? It's all the rage with you laborers.
Vincent: "Laborer"? Is that my designated label?
Abby: No, don't take it the wrong way. I love laborers. They're sexy and
they know what to do with their hands.
Vincent: Well, I'm going to have to pass.
Abby: Pass? What do you mean? Why?
Vincent: I'll tell you why. I'm not interested in playing some blue-collar
pin-up for some oversexed, condescending teenybopper.
Abby: Excuse me?
Vincent: Thanks for coming by and slumming it.
Abby: *to Jen* Let's go.
*Jen holds back*
Jen: Vincent? Hey...Abby's got a particular way with words that, that
sometimes the stuff she says comes out wrong, but she means well, mostly.
Anyway, the only reason we came all the way down here is because she likes
you, so give her a break, would you?
Vincent: It's Jen, right?
Jen: Yeah.
Vincent: I have to be honest. I don't like your friend. I think she's a
stuck-up phony who wouldn't know a real man from a hole in the wall, but
you...you're different. I can tell, and if you'd like to, I'd be happy to take
you out sometime. But do me a favor, leave Abby at home.
Abby: Jen! Jen, come on!
Vincent: Hey, Jen. Thanks for coming by!
*Cut to Jack and Joey outside the exhibit*
Joey: I've actually started doing some drawing on my own.
Jack: Really?
Joey: Yeah.
Jack: That's cool. I'd love to see anything you've done. I mean, if you want
to show it to me.
Joey: Well, there's not much to see, really. Laura just had us working on a
bowl of fruit, which isn't the most inspiring subject matter to say the least.
Jack: See, you shouldn't be wasting your time drawing things you're not
passionate about. Draw what you love.
Joey: What I love?
Jack: Yeah. That's what artists do. They go to a place inside themselves,
and they find what inspires them, you know? Draw what's important to you.
*Dawson walks up.*
Joey: *to Dawson* What are you doing here?
Dawson: I was looking all over for you. I went to the Icehouse and Bessie
said you were here.
Jack: So, uh, Joey, I'm going to take off.
Joey: No, we can all walk back together.
Jack: No, that's cool. I've got some errands to run, but listen, I had a
blast.
Joey: Me too. Thank you for coming.
Jack: Sure.
Dawson: So you want to check out the exhibit?
Joey: I already did, Dawson.
Dawson: Do you want to show me the paintings you like?
Joey: Dawson, it's okay. I know this isn't your thing. You earned your
points just by coming. That's enough.
Dawson: No, Joey, I want to be here. I want to be with you. Jo, talk to
me. What's wrong? I know I hurt your feelings by being too flip about this
art thing, and I'm sorry. It was never my intention, believe me. I'm just
trying to be us, Dawson and Joey, who analyze and argue and debate and
disagree. You've put me in my place a thousand times about some movie.
Why can't we just interchange subject? It might actually be a refreshing
change.
Joey: It is SO much more than that, Dawson.
Dawson: Then why are you closing yourself off to me? What's changed?
Joey: That's the point, DawsoN! Nothing's changed! You, me, we're exactly
the way we've always been and I am SO tired of it!
*Cut to Pacey and Tamara in her warehouse.*
Pacey: So I looked up this Pinter guy. Harold, playwright, the king of
subtext. You say one thing, but you mean another. We're big on that here
in Capeside.
Tamara: *laughs* Yes, I know.
Pacey: Do you think it's possible for us to have a moment without all the
subtext?
Tamara: Uh, I don't know, Pacey. Words have always gotten us into so
much trouble.
Pacey: Yeah, well, that's not going to happen this time. I bet you thought I
came over to your house the other day to pour out my wounded heart to
you, to confess just how much I miss you, and to tell you that seeing you
the other day brought back all the old feelings. But, really, I'm fine. You
know, I keep thinking that I shouldn't be over this, but I am. You know,
sexually, we were pretty good together, but in all other respects, we were
on 2 different planets, and that's what I came to tell you the other day.
I'm fine. I've grown up.
Tamara: You have. I see that.
Pacey: So *laughs* I guess this is it...the last big goodbye.
Tamara: Goodbye Pacey.
*He starts to leave and then turns around and him and Tamara go at it.*
Pacey: I think we could probably both benefit from one of those silent
moments right now.
Tamara: Yes, I think so.
Pacey: This Pinter guy was really onto something. Woo.
Tamara: Yes, he was.
Pacey: Um, Tamara..
Tamara: You know what, Pacey? Uh, I have a buyer coming here in, like, an
hour, and I really need to clean up this place.
Pacey: Is that subtext again?
Tamara: No.
Pacey: Listen, I know it's over, okay? It has to be, but I just...I need to
know, um, oh, God...do you...miss...teaching?
Tamara: Yes.....very much.
Pacey: Good. Because I miss your teaching....very much.
*He leaves.*
*Cut to Jen and Abby in the hall*
Jen: Abby, I like your dress. Did I tell you that?
Abby: Only about 300 times.
Jen: Alright, I give up. What did I do? Why are you punishing me?
Abby: I liked that guy. We went down there for me...and you just stole him
right out from under me. I saw the looks you were giving him, batting your
eyelashes at him with the mascara I bought you.
Jen: Abby, that's not true! I didn't do anything.
Abby: And after everything I've done for you. And, I mean, I like one guy,
just one guy, and you can't step out of the spotlight long enough for me to
get him.
Jen: Look, you can have him, okay? I don't want him. You're my friend.
That's what's important to me.
Abby: Screw the crap. Friends don't compete over the same guy.
Jen: Don't blame me just because you got rejected.
Abby: I didn't get rejected. That's your specialty, not mine.
*Cut to Joey and Dawson*
Joey: Can we talk?
Dawson: Yeah, if you explain what's going on. You're scaring me, and I'm
afraid if I say anything it's going to lead to a fight.
Joey: Dawson, look, I've been thinking of how to make you understand my
behavior lately. You know, why I've been pushing you away but then I
realized that I don't even know, Dawson. All I know is that you are very
important to me, and this art thing, whether it be a hobby or my life's
passion, is important to me, too. It is the first thing other than you that's
been important to me in a long time.
Dawson: Joey, that's great. I'm glad you have that. I really am. I just
don't want us to lose what's great about us.
Joey: Dawson, you've been everything to me, and I have been your sidekick,
your confidant, your other half for so long, and that's how our relationship
works. And it's a nice place for you, but for me, it's scary because I
realized that, aside from you, I don't have anything. My entire life is
attached to you, Dawson. I was working on these sketches, and somebody
told me to draw what's important to me. What inspires me. What I
love...and this is the only thing I could thing of.
*She hands him her sketchpad where a picture of Dawson was sketched.*
Dawson: Joey, look...
Joey: And that's not okay with me, Dawson. I care about you so much, but
if I ever lost you, I would be standing here totally void of anything else in
my life. I live in total fear of doing nothing, of going nowhere, and that is
why I shut you out. Because if I can't have something to hold onto
independently from you, then I don't have anything at all.
Dawson: First of all, I'm not going anywhere. Secondly, I just want you to
be happy. Now, whatever that means, I'll provide it or support it or be
completely uninvolved with it. I mean, whatever it takes. I just want us to
stop fighting.
Joey: Dawson, I wasn't fighting with you. I was fighting with myself. Part
of me wanted to send you off from me, and the other part wanted to hold
you so tight.
Dawson: Well, which part of you won? Jo?
Joey: Dawson, I don't mean to sound like a blob of paint, but can we just
let this one thing remain unresolved for now?
*Dawson sighs and they hug.*
*Cut to Pacey knocking on the window at Andie. He walks in and takes a
seat.*
Pacey: Is this seat taken? *takes a bite of her burger* How's the burger
here?
Andie: Dawson told you, didn't he? Don't play dumb. When dumb people play
dumb, it's very disconcerting. Dawson told you what I told him, and that's
why you're acting so weird. Just admit it.
Pacey: I really have no idea what you're talking about.
Andie: Yes, it's true. I had a brief flash of maybe feeling like I didn't,
possibly, hate you. Hm, but it will pass so there's no need to get a big head
or anything.
Pacey: So you think it'll pass?
Andie: It may pass. It most likely will pass. Unless...no. It will definitely
pass. In fact, I think it just did. Yep. There it went. It's gone.
Pacey: You like me. You really like me!
Andie: Pacey, please stop torturing me.
Pacey: I want to, but I can't. There's just something about you McPhee.
You bring out the sadist in me.
*Pacey and Andie glance across the street and see Tamara getting into her
car.*
Andie: Don't you know that woman?
Pacey: I did. But not anymore.

The End.


Source : www.multimania.com/rossnm

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13.04.2023 vers 16h

whistled15 
30.04.2022 vers 11h

yoshi91 
11.01.2022 vers 16h

hosita 
27.08.2021 vers 01h

reinhart 
26.08.2021 vers 20h

Terilynn 
02.05.2021 vers 14h

Derniers commentaires

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Syliam31  (17.03.2021 à 12:26)

Je suis tout à fait d'accord avec jptruelove, l'intrigue d'Abby et Jen avec le marin me paraît vraiment inutile pour la suite. Elle n'amène rien d'interessant.

En ce qui concerne Joey, c'est bien qu'elle s'intéresse au dessin et qu'elle noue une relation avec Jack grâce à ça! Par contre, ce qui me dérange un peu c'est qu'elle met Dawson de côté à partir du moment où elle se découvre cette passion. Même s'il n'est pas la personne la plus appropriée pour parler d'art il essaie malgré tout de s'intéresser à son nouvel engouement pour le dessin.

Ce que j'ai préféré dans cet épisode, c'est le bref retour de Tamara et sa rencontre inopinée avec Pacey et Andie. Le silence de Pacey est plus qu'éloquent et démontre qu'il n'en a pas encore fini de ses sentiments pour Tamara. Il y a même un baiser enflammé entre eux! Mais Pacey a évolué depuis le départ de Tamara dans la saison 1 et après une discussion avec Dawson, décide de ne pas retomber dans ces anciens travers. Ce retour de Tamara est bénéfique pour bien clore sa relation avec Pacey définitivement.

labelette  (13.10.2019 à 21:55)

Effectivement, c'est sympa que Joey ait un hobby... ou une passion ! Et qu'elle puisse la partager avec Jack. Pour l'instant, Jack passe un peu pour un looser aux yeux de Joey, mais avec leur centre d'intérêt commun, ça devrait changer.

Abby est vraiment égocentrique et mérite vraiment ce qui lui arrive. 

jptruelove  (06.09.2019 à 10:37)

Je n'aime pas l'intrigue d'Abby et Jen avec le marin. Elle ne me semble pas nécessaire à la série...

Par contre, j'aime bien la découverte par Joey de sa passion pour le dessin.

Contributeurs

Merci au rédacteur qui a contribué à la rédaction de cette fiche épisode

kystis 
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