Un grand merci à Trinity21 pour ce script !!!
Vue sur un soleil couchant :
-Voix de Joey : Tu as déjà eu des journées que tu avais envie de recommencer ?
Au Port : vue sur tout le monde, de loin
-Andy : Ca y est, les voilà : Dawson et son père !
Dawson descend de la voiture une bouteille à la main
-Mr Leery : Tu as le champagne ?
-Dawson : Oui, il est là (Dawson tend le champagne à son père et la bouteille manque de tomber) Oh ! On vient de frôler la catastrophe !
Ils descendent le ponton pour retrouver les autres.
-Dawson : salut Buzz !
-Buzz : Salut, Dawson !
-Andy : dis-moi, où est Joey ? je croyais qu’elle venait avec toi.
-Dawson : Elle a voulu s’arrêter d’abord à la bibliothèque pour préparer sa disert. d’histoire sur le water-gate
Dans une sorte de cabane au port, rempli de filets de pêche :
Pacey et Joey s’embrassent :
-Joey : Aller on y va Pacey. (il attrape encore plus) . C’est ton bateau qu’on a l’intention de baptiser ! (ils continuent à s’embrasser)
-Pacey : J’ai un bateau moi ?
-Joey : non, il faut qu’on arrête ça c’est mal…
-Pacey : (tout en continuant à l’embrasser) Oh oui c’est très mal !
-Joey : Ecoutes, on a vécu dans le mensonge toute la semaine, je veux dire quand on est avec les autres, on fait comme ci rien n’avait changé et aussitôt qu’on est seul on ne fait plus que ça ! (ils continuent…)
-P : quoi ça ?
-J : Et bien tout, tout ce pelotage, c’est un peu gênant.
-P :Oh oui c’est très gênant je suppose ; spécialement pour toi vue la manière dont tu proteste… (il l’embrasse)
-J : Je n’ai pas protestée !
-P : Oh si je t’assure (ils s’embrassent) viens là… (Il arrête deux secondes de l’embrasser) attends, attends
-J : Quoi ?
-P : Joey on doit le lui dire… ; il le faut, on doit le lui dire le plus tôt possible parce que, plus on attend, et plus la situation devient difficile
-J : Non, Pacey ; j’ai essayé, ça je peux te le dire. J’ai essayé des tas de fois, mais…
-P : Chaque fois que je vois Dawson, maintenant j’ai l’impression…
-J : …C’est pas la peine de me dire ce que t’as l’impression d’être, c’est pas exactement la chose la plus facile que j’ai jamais eue à faire, Pacey. Devoir dire à Dawson que pendant qu’il ne regardait pas j’ai tout à coup était prise d’une bizarre attraction gravitationnelle vers son meilleur amis (ils se rapprochent), et que j’arrête pas de penser à lui, de vouloir être près de lui et de vouloir l’embrasser tout le temps… (ils s’embrassent)
-P : Je vais le faire.
-J : Quoi ?
-P : Je vais lui dire…
-J :Non, je peux pas te laisser faire ça, s’est, s’est ma responsabilité…
-P : Joey, ce n’est pas ta responsabilité : c’est moi qui ai commencé cette histoire ; c’est moi qui t’ai mis dans cette situation et sincèrement la seul manière de sauver mon amitié avec Dawson c’est d’être d’une totale franchise avec lui, c’est à moi de le faire, laisse moi seulement un jour, rien qu’un jour…
-J : Un jour.
-P : oui, un jour…
GENERIQUE
Sur le Port, Pacey parle à Buzz :
-P : Non, elle n’est pas en retard : elle a une heure de retard ; quelqu’un qui est en retard a 15 minutes de retard !
Doug arrive par le ponton :
-Doug : Voilà des nouvelles, il y a pour toi sur le répondeur un message d’excuse un peu incohérent d’une personne prénommée Nora : elle a due mal comprendre, elle a cru que tu garder Buzz pour la journée, elle travaille et elle ne peut pas se libérer avant ce soir…
-P : A propos de travail… euh… t’es pas de service aujourd’hui toi ?
-Doug : (en portant Buzz) Ah non non non petit frangeain ce grand jeune homme et sous ta responsabilité (il met Buzz dans les bras de Pacey)
-P : Il y a une chose que je dois faire là, maintenant, et c’est une chose de première importance, tu vois, bon je vais faire cette chose là (il redonne Buzz à Doug), j’y vais, je la fais et je reviens tout de suite, je te jure(il part)
-Doug : Tu as remarqué combien le nombre de petites choses à faire à tendance à se multiplier
-P : Doug c’est seulement une chose, je te jure je reviens tout de suite, ça prendra pas beaucoup de…
-Doug : … Pacey
-P : Dougie !
Jen et sa grand-mère sortent de chez elles :
-G-m : Je sais que c’est un jeune homme très respectable et que nous n’avons sûrement aucune raison de le soupçonner de… (elle ouvre le coffre de sa voiture pour y mettre un sac)… mauvaises intentions, mais il n’est pas question que tu sois toute seul avec lui.
-Jen : Ah oui on ne sais jamais quelle orgie pourrait en résulter !
-G-m : Oh ! Ce n’est pas un sujet de plaisanterie Jennifer ! (elle monte dans sa voiture) . Si j’ai établie ces règles ce n’est pas par manque de confiance en toi mais plutôt à cause de ce que sont les impulsions sexuelles…
-Jen : Ecoutes, Grand-mère je crois que tu te donne beaucoup de mal pour rien, je t’assure que quelques soient les impulsions sexuelles d’Henry à mon égard je suis parfaitement capable de les maîtriser
La grand-mère s’en va et Jen aperçoit Pacey devant chez Dawson, elle se dirige vers lui…
-Jen : Salut Pacey !
-P : Bonjour
-Jen : Il n’y a personne ?
-P : J’en sais rien à vrai dire…
-Jen : Tu pourrais frapper à la porte
-P : Je pourrais même entrer sans frapper ! Il ne verrouillent jamais la porte, je viens ici depuis l’âge de 5 ans, j’entre toujours directement et je m’installe comme chez moi.
-Jen : Elle veut être avec toi Pacey.
-P : Et comment tu sais ça toi ?
-Jen : Elle me l’a dis ce matin.
-P : Ah ! Et pourquoi je ne bondis pas de joie en l’apprenant ?
-Jen : Eh bien, parce que maintenant tu vas bientôt passer cette porte et dire à ton meilleur amis que la seule fille de l’Univers sans qui il ne peut pas vivre…
-P : … est la même que celle sans qui je ne peut pas vivre… J’ai déjà eu cette conversation avec lui dans ma tête un millier de fois…
-Jen : Oui ? ça donne quoi ?
-P : Eh bien, j’imagines que Dawson va me répondre quelque chose comme : que les Dieux t’accompagnes mon amis, j’ai déjà eu ma chance pour la rendre heureuse, et à présent, pourquoi ne serraisse pas à toi d’essayer…
-Jen : c’est ce qu’il pourrait répondre sauf le truc sur les Dieux qui t’accompagnent
-P : Oui…
Mr Leery arrive de la maison :
-Mr L : Salut les jeunes, si vous cherchez Dawson, il vient de partir.
-P : Il a dit où il allait ?
-Mr L : Il a dis quelque chose à propos de la bibliothèque…
A la bibliothèque, Andie marche, affichant un grand sourire :
-A : Pacey, ça va ?
-P : Bonjour.
-A : Bonjour !
-P : t’as l’air en pleine forme, c’est la bibliothèque qui te fais cet effet là ?
-A : Oui, tu vois, tous ces livres ça me réjouit ! (Will arrive derrière)
-P : Crutsqui !
-W : (S’adressant à Pacey) Tient ! Tu travaille le Samedi maintenant ? c’est pas ton genre ! (à Andie) Alors je te vois ce soir ?
-A : Oui !
-P : (Will s’en va) Salut ! Ce soir ?
-A : Oui, on a prévu de dîner ensemble, tu vois, j’espère que…
-P : Non , te fais pas de souci, une fille il faut que ça mange…
-A : Au fait qu’est-ce que tu fais là ? T’es pas entrain de travailler j’imagine ?
-P : Non, je ne travaille pas, je cherche Dawson, tu l’aurait pas vu dès fois ?
-A : Non, pas vu !
-P : Bon, je te laisse retourner à ton boulot, à plus !
-A : Oui (ils s’en vont chacun de leur côté)
Buzz saute sur un lit et Doug arrive avec un objet cassé dans la main :
-D : Non, non Buzz ! Ecoutes moi : cette chose n’est pas un jouet, tu as compris, ça s’appelle un répondeur, et c’est mon répondeur bonhomme (Pacey arrive derrière) ; est-ce que tu comprends ? Où est-ce que… tu peux me dire où est la cassette ? Il doit y avoir une cassette là… Arrêtes de sauter, arrêtes !
-P : Je suis rentré ! (Buzz descend du lit)
-B : Génial ! Et moi qui avait peur de m’ennuyer !
-P : t’as vu ça : une nouvelle console de jeu… A toi de jouer
-B : Cool !
-D : ça alors, c’est vraiment super… Où est-ce que tu était passé ? Regardes ce répondeur, il est fichu.
-P : Je suis vraiment désolé. Ecoutes moi, Joey et moi on a pris une grave décision…
-D : … Holà ! Attend une seconde, depuis quand c’est vous qui prenez des décisions ?
-P : ça va te plaire ce que j’vais te dire : c’est toi qui avait résond ! Elle est vraiment dingue de moi ! c’est pour ça qu’elle a réagi si fort quand je l’ai embrassée !
-D : C’est vrai ?
-P : ouai
-D : Et alors, tu l’as dis à Dawson ?
-P : Euh… non, pas exactement… C’est ce que j’ai essayé de faire toute la matinée : rappelle toi la petite course que j ‘avais à faire… en réalité, j’ai couru partout pour rien ! Je croyais pas que ça prendrais si longtemps, désolé…
-D : Ecoutes, dire à Dawson que tu as embrassé Joey dans un moment de faiblesse c’est quand même mieux que de faire le mariole avec elle derrière son dos, tu ne crois pas ? … A la fin de cette journée, Joey et Dawson vont rester amis, ou ce qu’ils sont l’un pour l’autre et tu finiras seul, tu n’auras plus ni petite amis, ni amis, tu seras totalement et définitivement seul ; taches d’y réfléchir… J’ai déjà eu résont avant, n’oublis pas…
C’est le soir, le soleil est couché et Pacey se dirige vers la porte de la maison de Dawson :
Joey arrive derrière l’air engoissé, Pacey et sur le perron
-J : Attends
-P : Tiens, salut Joey, qu’est-ce qui t’arrives (ils s’enlacent), mais qu’est-ce qu’il y a ?
-J : Ecoutes Pacey… on peut pas faire ça…
-P : on peut pas faire quoi ?
-J : Il faut que ce soit moi qui le lui dise, la situation est vraiment compliquée entre Dawson et moi, et ça n’as rien à voir avec toi, c’est…. Ecoutes, (elle l’entraine dans le jardin) il faut que ça vienne de moi, sinon ça va carèment tout fiche en l’air…
-P : D’accord, d’accord, pas de problème ça marche, ça va…calmes toi Joey, tout va bien, je ferais ce que tu veux de toute façon…. Je veux dire… si tu veux savoir la vérité, j’étais entrain de me dégonflé quand tu est arrivée alors tu comprends…
-J : C’est peut-être un signe Pacey…
-P : Un signe de quoi ?
-J : ça fait tellement longtemps… qu’il est pour moi absoluement tout, tu comprends, ce garçon était ma famille au moment où je n’en avais pas, il est la seule personne sur qui je puisse toujours compter, et cette histoire… il va en mourir…
-P : Tu n’as jamais eu la moindre intention de le lui dire pas vrai ? … Tu n’est pas venu ici ce soir pour le lui dire tu est venu pour m’empécher de le faire…
-J : Non, c’est pas vrai Pacey, j’ai essayé de le lui dire, je suis entrée et j’ai essayé…
-P : Biensûr ! voyons un peu, laisse moi deviner : tu as échouée c’est ça ?
Dawson : Il me semblait bien avoir entendu quelque chose ! (il se tient derrière la porte vitrée et les regarde tous les deux, son regard est très noir…)
-J : Dawson, écoutes, on faisait que…
-D : Evidemment, vous vous disputiez… à propos de quoi ? (grand silence)
-P : De nous, Dawson… (silence) On se disputait à propos de nous, Joey et moi on forme un nous maintenant….
Vue sur un soleil couchant :
VOIX DE JOEY : - Tu as déjà eu des journées que tu avais envie de recommencer ?
Au Port : vue sur tout le monde, de loin
-Andy : - ça y est les voilà : Dawson et son père !
Dawson descend de la voiture une bouteille à la main
-Mr Leery : - Tu as le champagne ?
-Dawson : - Oui, il est là (Dawson tend le champagne à son père et la bouteille manque de tomber) Oh ! On vient de frôler la catastrophe !
Ils descendent le ponton pour retrouver les autres.
-D : salut Buzz !
-Buzz : Salut, Dawson !
-Andy : dis-moi, où est Joey ? je croyais qu’elle venait avec toi.
-D : Elle a voulu s’arrêter d’abord à la bibliothèque pour préparer sa disert. d’histoire sur le water-gate
-Jen : Oh ! à ce sujet j’ai finalement eu le temps de regarder les hommes du président alors si tu veux je peux te rendre ta cassette…
-D : D’accord, je passerais la prendre. T’as aimé le film ?
-Jen : Oh oui, beaucoup. Mais Henri a trouvé qu’il n’y avait pas assez de jolies petites adolescentes…
-Jack : Eh, regardez pas mais je crois que voilà le capitaine de ce bateau. (Pacey arrive, Dawson va le voir…)
-Andie : Bon, ben on va pouvoir commencer
-D : Salut, (en lui tendant la bouteille) voilà, comme promis…
-P : Ah… qu’est-ce que c’est ? Oh ! du champagne….
Joey passe et vas voir les autres, on entend la conversation de Pacey et Dawson en bruit de fond. Joey salue tout le monde d’un signe et Jen la regarde en insistant puis regarde Pacey qui discute avec Dawson : ils arrivent du même côté
-Jen : Salut…
Jen téléphone à une cabine et Joey est à côté…
-Jen : Henri, si tu passe vers 14h, ma grand-mère sera partie, tu vois… Non, non, écoutes Henri, j’amène Joey à la bibliothèque je rend la voiture à ma grand-mère et je te verrait plus tard… C’est ça, oui, au revoir… (Elle raccroche)
-Joey : Merci encore de me conduire Jen
-Jen : Oh, ne me remercie pas…
-Joey : J’étais sensée y passer ce matin et en fait j’ai été prise…
-Jen : Tu n’as pas d’explications à me donner. A moi qu’il y ai un truc que tu veuilles m’expliquer…
Elles marchent dans une rue :
-Joey : Toi et moi, on a parlé récemment des sentiments non partagés qu’une certaine personne…
-Jen : … prénommée Pacey…
-Joey : …prénommée Pacey… a pu avoir pour moi… de la manière dont c’est sentiments non partagés ont trouvé à s’exprimer sous la forme d’un baiser… Ils le sont pas : … ils ne sont non partagés, il sont en réalité, ils sont très très partagés
-Jen : D’accord, donc tu as embrassé une certaine personne prénommée Pacey et tu aimerais que ça continue
-Joey : Ben oui… oui. … Mais ce qu’il y a c’est que mes sentiments sont assombris par ma peur de ce que Dawson fera ou dira quand il sera au courant.
-Jen : Joey, si tu me demande si tu dois le dire à Dawson ou non, la réponse est un oui définitif.
-Joey : Je sais, on va le lui dire, enfin, Pacey doit le lui dire aujourd’hui… et il en avait envie, moi aussi j’ai essayée, je t’assure, j’ai essayé des tas de fois, mais c’est… ce qui a c’est que quand on va le lui dire, Dawson va souffrir, et si je dis à Pacey de ne pas le lui dire…
-Jen : …c’est Pacey qui va souffrir
-Joey : Oui… alors quoi que je fasse, je suis la méchante ! dans tous les cas c’est la fille qui est la méchante, dans ce genre d’histoire, il y a tjrs une espèce de garce très machiavélique qui manigance des trucs entre deux frères ou deux meilleures amis
-Jen : Attend Joey, n’oublie pas que la plupart de ces histoires ont été écrites par des hommes
-Joey : J’aimerais vraiment être un peu plus comme toi
-Jen : oui, c’est ça…
-Joey : Tu ressens les choses, tu agis d’après elles ; et Pacey fais la même chose : un fonceur
-Jen : Je vais te confier un secret sur ce qu’on appelle à tort des fonceurs : on n’est pas aussi costaud que tu le crois, le cœur de Pacey peut très bien se briser aussi facilement que celui d’un autre, peut-être même plus facilement vu qu’il était déjà briser quand tu es arrivée…
A la bibliothèque, Joey est à l’étage et regarde Pacey et Andie qui discutent en bas.
Joey est à l’ordinateur quand Andie arrive :
-A : Salut, jeune fille ! il y a une limite de 20 min par scéances, non ?
-J : Je suis désolée Andie, je termine ma disert sur le water gate. T’en est où toi ?
-A : Oh, pas prête d’en avoir fini… Mais je m’en vais de toutes façons, j’ai un rendez-vous ce soir !
-J : Will ?
-A : oui, ben oui ; je l’aime bien je t’assure il est futé, très futé et il ne se rend pas compte combien il est mignon ! ce qui est essentiel car ce qui le savent sont insupportables
-J : Mais alors où est la problème ?
-A : Il est … différent de Pacey… Oh, je suis pathètique … je le sais, je le sais… et je croyais en avoir fini avec lui, j’en était vraiment sûre… Et voilà que je tombe sur lui par hasard et … sur un plan technique, on est des amis et c’est comme ça que je me suis conduite ; mais aussitôt que je l’ai vu, tous ces petits côté irritants et tout à fait adorables, se sont remis à danser devant mes yeux… C’est bien le test de l’amour vrai, non ? Quand on tombe par hasard sur quelqu’un, et si on n’en a pas fini avec lui… boum, les vannes s’ouvrent
Joey marche dans la rue et tombe par hasard sur Dawson :
-D : Bonjour !
-J : (très génée) Dawson !
-D : Tu es très pressée ?
-J : Oui, c’est à dire que… j’ai perdu la notion du temps : je devrais déjà être chez Bessie à l’heure qu’il est !
-D : Oh, justement, je voulais… j’allais t’appeler : on se fait une soirée ciné ce soir ? Parce que je dois aller aider ma mère, je peux prendre un film en rentrant…
-J : Ah, je crois vraiment pas que j’en aurais la possibilité… peut-être un autre fois d’accord ?
-D : Oui, euh… tu vas bien ?
-J : Oui, il faut seulement que, il faut seulement que je, que, que…
-D : Il faut que tu files ?
-J : Oui, il faut que je file, à plus tard
-D : D’accord, au revoir !
-J : à plus
Joey est à une cabine téléphonique :
-J : (après un bip de répondeur) Pacey, Doug ? Bon, vous n’êtes pas là, d’accord… Ecoutes Pacey, ne fait surtout pas ce que tu avais dis que tu ferais, d’accord ? Dawson est même pas chez lui : je viens de le croiser en ville, et, et je crois qu’il faut que tu attendes de m’avoir parlé parce que (vue sur le répondeur) je pense que c’est à moi de le lui dire… Bon aller, au revoir…
Il fait nuit, Joey cour sur un ponton, elle monte à l’échelle qui mène à la chambre de Dawson : à la télé deux types sont entrain de se crier dessus :
-J : Dawson…
-D : Tu as changé d’avis ?
-J : Si on veut, oui… J’avais besoin de parler avec toi Dawson… Pacey n’est pas venu te voir ?
-D : Non, pourquoi ? Il était sensé venir me voir ?
-J : Non, non… Qu’est-ce que tu regardes ?
-D : La dernière scéance
-J : C’est … c’est pas le film qu’on a vu à…
-D : … à notre premier rendez-vous. Oui, c’est ce film là. On ne peut pas dire que ça ai été une soirée très réussie… en tout cas pas sur un plan cinématographique
-J : Qu’est-ce que tu veut dire ?
-D : on n’a jamais vu la fin
-J : et, alors, comment ça fini, Dawson ?
-D : Tu te souviens, il y a trois amis qui ont grandi ensemble. Jeff Bridgies et amoureux de Cybil Scheifferd, mais elle le plaque, elle lui brise le cœur et elle est annéantie ; elle ne l’est pas ! elle, non, elle, elle continue sa vie avec l’autre garçon… et ça détruit leur amitié, et, en gros, ça fini comme ça : tout le monde se retrouve seul et tout le monde se déteste… C’est plutôt déprimant, à vrai dire, je ne sais pas pourquoi je le regarde ! Alors dis-moi, de quoi tu avais besoin de me parler ?
-J : Ben, en fait, je viens de me rappeller que j’ai promis à Bessie de l’aiser un peu à garder Alexander ce soir, elle est probablement entrain de m’attendre, alors… (elle sort par la fenêtre) Au revoir…
Une fois en bas elle apperçoit Pacey qui va rentrer voir Dawson.
Joey arrive derrière l’air engoissé, Pacey et sur le perron
-J : Attends
-P : Tiens, salut Joey, qu’est-ce qui t’arrives (ils s’enlacent), mais qu’est-ce qu’il y a ?
-J : Ecoutes Pacey… on peut pas faire ça…
-P : on peut pas faire quoi ?
-J : Il faut que ce soit moi qui le lui dise, la situation est vraiment compliquée entre Dawson et moi, et ça n’as rien à voir avec toi, c’est…. Ecoutes, (elle l’entraine dans le jardin) il faut que ça vienne de moi, sinon ça va carèment tout fiche en l’air…
Dawson est dans sa chambre, sur son siège, on entend les voix de Pacey et Joey. Il se lève, va à la fenêtre pour regarder :
-J : Non, c’est pas vrai Pacey, j’ai essayé de le lui dire, je suis entrée et j’ai essayé…
-P : Biensûr ! voyons un peu, laisse moi deviner : tu as échouée c’est ça ?
-D : Il me semblait bien avoir entendu quelque chose ! (il se tient derrière la porte vitrée et les regarde tous les deux, son regard est très noir…)
-J : Dawson, écoutes, on faisait que…
-D : Evidemment, vous vous disputiez… à propos de quoi ? (grand silence)
-P : De nous, Dawson… (silence) On se disputait à propos de nous, Joey et moi on forme un nous maintenant…. (Dawson les regarde, son regard est terrifiant) Désolé, on voulait pas te le dire comme ça !
-D : Oh, mais vous ne m’avez rien dis…
-J : Tu es déjà au courant ?
-D : Oui, je suis déjà au courant…
Vue sur un soleil couchant :
-Voix de Joey : - Tu as déjà eu des journées que tu avais envie de recommencer ?
Au Port : vue sur tout le monde, de loin
-Andy : - Ca y est les voilà : Dawson et son père !
Dawson descend de la voiture une bouteille à la main
-Mr Leery : - Tu as le champagne ?
-Dawson : - Oui, il est là (Dawson tend le champagne à son père et la bouteille manque de tomber) Oh ! On vient de frôler la catastrophe !
Ils descendent le ponton pour retrouver les autres.
-D : salut Buzz !
-Buzz : Salut, Dawson !
-Andy : dis-moi, où est Joey ? je croyais qu’elle venait avec toi.
-D : Elle a voulu s’arrêter d’abord à la bibliothèque pour préparer sa disert. d’histoire sur le water-gate
Dans une sorte de cabane au port, rempli de filets de pêche :
Pacey et Joey s’embrasse :
-P : Alors, on est d’accord ?
-J : D’accord…
-P : Super
-J : Pacey…
-P : Quoi ?
-J : Tu y vas d’abord… Je te retrouverais tout à l’heure
-P : D’accord
Pacey sort donc en premier de la cabane :
-Jack : Eh, regardez pas mais je crois que voilà le capitaine de ce bateau. (Pacey arrive, Dawson va le voir…)
-Andie : Bon, ben on va pouvoir commencer
-D : Salut, (en lui tendant la bouteille) voilà, comme promis…
-P : Ah… qu’est-ce que c’est ? Oh ! du champagne…. C’est très sympa mais tu sais du jus de pomme pétillant aurait bien fait l’affaire ! (Joey passe dans l’arrière plan et vas rejoindre les autres) *
-D : Pas pour une occasion pareille : tu as réussi une entreprise monumentale : tu as prix un objet qui était bon à basardé, et tu l’as transformé en, non seulement en une oeuvre d’art, mais en un moyen de transport viable
-Jack : Alors Pacey, on y va ou quoi ? On attend que tu commence !
-P : J’arrive tout de suite mon vieux ! Euh, tu seras chez toi après la cérémonie ?
-D : Oui, un petit moment… Ensuite, il faut que je travaille
-P : Génial ! (Ils se dirigent vers les autres) C’est bon les amis, on va y aller. Je sais que vous avez tous un emploi du temps très chargé, je serais bref, comme en plus, c’est une super belle journée !
-D : (à Joey) Bonjour
-Joey : Bonjour
-P : Alors voilà, avant toute chose (il est devant son bateau et on remarque Buzz sur le bateau), je dois probablement remercier l’ouragan Chris d’avoir permis à un pauvre pecno comme moi de faire l’aquisition d’un bateau comme celui-ci et en second lieu, (on peut voir que dans la petite assemblée il y a aussi Will, à côté d’Andie, et Doug) et ça me paraît le plus important, je voudrais remercier tout ceux qui m’ont aidé, tous ceux qui ont gratté , qui ont poncé, qui ont poli, qui ont paint ou qui ont contribué entièrement à remettre à l’eau ce beau bateau ; (puis en regardant vers Buzz) certains l’ont fait biensur plus volontié que d’autres. Donc, sans plus de cérémonie, je batise ce vaisseau « True love » (petit coup d’œil furtif vers Joey) ou « L’amour vrai » (il casse la bouteille sur le bateau)
Tout le monde crie et applaudit.
Dawson est à la bibliothèque, il apperçoit Will qui cherche visiblement quelque chose :
-D : Will ?
-W : Eh, eh attends ! Salut Dawson ! Ecoutes, je ne sais pas si tu pourrais m’aider mais voilà : je cherche une petite salle secrète, qui d’après Andie est idéale pour étudier
-D : Elle veut sans doute parler de la salle de généalogie où personne ne va
-W : Génial ! Je vais y faire un tour
-D : Très bien, bonne chance !
-W : merci ! Au fait Dawson, qu’est-ce que vous avez fait toi et Joey à votre premier rencard ?
-D : Excuses-moi ?
-W : Oh, si t’as pas envie de me le dire, je comprends…
-D : Non, non ; pas de problème mais ta question est surprenante… , elle est assez inabituelle
-W : C’est vrai mais, j’ai invité une fille à sortir ce soir
-D : Andie ?
-W : Alors, à ton avis ? Qu’est-ce que tu me conseilles de faire ?
-D : Joey et moi on est allé au cinéma, ce qui est une très mauvaise idée car on ne peut même pas parler à la fille et on ne peut pas la regarder non plus
-W : Bon, alors ; qu’est-ce que tu suggère ?
-D : Il y a toujours la rivière, avec au dessus la voute celeste, la lune qui se reflète dans l’eau… ça fait partie de ces choses qui sont devenus des clichés tellement elles sont romantiques…
-W : Et, où est-ce que je peut trouver une barque ?
-D : Tu n’as qu’à prendre la mienne
-W : T’es sûr ?
-D : Oui, absoluement, tu sais où elle est ? Tu passes la prendre
-W : Génial ! Alors, tu fera quoi ce soir ?
-D : Je vais peut-être essayer de renouer avec une vielle amie…
Henri est adossé à la porte d’entrée de la maison de Jen et elle est assise sur le banc à côté.
-H : J’ai vraiment pas le droit d’entrer dans la maison ?
-J : Je regrette, d’après grand-mère tu es l’ennemi public numéro 1 !
-H : Et si je suis obligé d’aller au toilette, ou de téléphoner ? supposes que tu te mette à étoufer et que je doive appeler les secours ?
-J : Eh bien, alors, on n’aura qu’à consulter un manuel de savoir vivre des années cinquantes de ma grand-mère (il l’embrasse) attend, qu’est-ce que tu fabrique ! (lol)
-H : Oh ben des choses, c’est tout ce que je fais !
Jen vois Dawson arriver :
-J : Tu sais quoi, tu vas vite rentrer dans la maison !
-H : Tu viens de me dire que je pouvais pas !
-J : Eh bien, j’ai changé d’avis (elle le pousse à l’intérieur) , non, je sais… (elle referme la porte ; à Dawson) Salut !
-D : Non, je suis désolé, je reviendrais plus tard, c’est un mauvais moment
-J : Non, non, non, en fait, je m’attendais plus ou moins à ta visite. Alors, tu vas bien ?
-D : Oui, oui, très bien
-J : Si tu veux tu peut tout simplement entrer dans la maison et bavarder avec Henri et moi, comme ça on restera pas tout seul
-D : Même si cette proposition est alèchante, je vais retourner voir un bon film pour revivre des jours meilleurs
-J : D’accord ; ça doit te paraître très, très dur ce qu’il t’arrive en ce moment mais je suis sur qu’à long terme il fallait mieux que Pacey te le dise
-D : Qu’il me dise quoi ? (Jen reste figée) Qu’il me dise quoi ?
-J : Rien
-D : Si ce n’est rien, pourquoi tu te fais tant de soucis pour moi ?
-J : Je ne me fais pas de soucis, non…
-D : … si, si, tu te fais du soucis, tu es inquiète parce que à ton avis Pacey m’avais dis quelque chose, mais quoi ?
-J : …
-D : Le fait que tu n’ai pas envie de me répondre est déjà la plus élocante des réponses … C’est en rapport avec Joey, c’est ça ? c’est ça, Jen ? c’est ça ?
-J : je suis vraiment désolée
-D : Mais, mais tu étais au courant de toute l’histoire ?
-J : Dawson, ce n’était pas mon rôle de dire quoi que ce soit, tu comprends, je ne voulais pas m’imisser, je voulais te protéger… (il s’en va) … attends, Dawson, arrêtes, s’il te plaît dis quelque chose, je t’en pris !
-D : Je vais très bien, je vais très bien !
-J : non !
-D : je vais très bien
-J : Non, non tu ne vas pas très bien ; dis moi quelque chose, qu’est-ce que je peux faire
-D : Tu peux me rendre le même service que tu leur a rendu à eux : garde tout ça pour toi, merci de m’avoir protégé
Dawson est dans sa chambre, allongé sur son lit, il réfléchi.
vPlus tard dans la soirée, Dawson est dans sa chambre : à la télé deux types sont entrain de se crier dessus, Joey arrive par la fenêtre :
-J : Dawson…
-D : Tu as changé d’avis ?
-J : Si on veut, oui… J’avais besoin de parler avec toi Dawson… Pacey n’est pas venu te voir ?
-D : Non, pourquoi ? Il était sensé venir me voir ?
-J : Non, non… Qu’est-ce que tu regardes ?
-D : La dernière scéance
-J : C’est … c’est pas le film qu’on a vu à…
-D : … à notre premier rendez-vous. Oui, c’est ce film là. On ne peut pas dire que ça ai été une soirée très réussie… en tout cas pas sur un plan cinématographique
-J : Qu’est-ce que tu veut dire ?
-D : on n’a jamais vu la fin
-J : et, alors, comment ça fini, Dawson ?
-D : Tu te souviens, il y a trois amis qui ont grandi ensemble. Jeff Bridgies et amoureux de Cybil Scheifferd, mais elle le plaque, elle lui brise le cœur et elle est annéantie ; elle ne l’est pas ! elle, non, elle, elle continue sa vie avec l’autre garçon… et ça détruit leur amitié, et, en gros, ça fini comme ça : tout le monde se retrouve seul et tout le monde se déteste… C’est plutôt déprimant, à vrai dire, je ne sais pas pourquoi je le regarde ! Alors dis-moi, de quoi tu avais besoin de me parler ?
-J : Ben, en fait, je viens de me rappeller que j’ai promis à Bessie de l’aiser un peu à garder Alexander ce soir, elle est probablement entrain de m’attendre, alors… (elle sort par la fenêtre) Au revoir…
Une fois qu’elle est partie, Dawson se met à pleurer :
Ensuite il est en bas et ouvre la porte de chez lui, il voit Joey et Pacey qui discutent :
-P : Désolé, on voulait pas te le dire comme ça !
-D : Oh, mais vous ne m’avez rien dis…
-J : Tu es déjà au courant ?
-D : Oui, je suis déjà au courant… (A Joey) Alors, tu progetais de me le dire ou ça devait rester un secret ?
-J : C’est pas comme ça !
-D : C’est comment Joey ? Jen ne m’a pas donner les détails…
-J : C’est elle qui te l’a dis ?
-D : Non, elle était sûre que je savais… Il fallait que je sois sacrèment stupide pour ne pas voir que les deux personnes en qui j’avais le plus confiance me mentaient. Alors, est-ce que tu as fait ça par ennuie, par désarroie ou par méchanceté ?
-P : Eh, écoutes c’est moi qui suis à l’origine de l’histoire, si tu veux te mettre en colère met toi en colère contre moi, compris ?
-D : Je ne crois pas que ce soit à toi de parler de ce qui est juste ou pas, tu étais mon meilleur ami
-P : Je le suis encore…
-D : ça, j’ai du mal à le comprendre en ce moment !
-P : C’est la vérité Dawson
-D : Donc on peut supposer que l’amitié ne se place pas avant le sexe dans la liste de tes priorités personelles
-P : ça n’a rien à voir avec le sexe
-D : Tu es quoi alors, tu es amoureux ! c’est le grand amour, c’est ça ? (Pacey regarde Joey) Ah, non ! non, ne la regarde pas, s’il te plaît ne la regarde pas ! non je t’en pris… Tu sais quoi Pacey, j’ai de la peine pour toi, parce que quand tout sera fini tu auras vraiment besoin de tes amis et là tu ne m’aura plus, tu n’aura plus, plus un seul ami !
Andie et Will arrive par derrière :
-A : Bonsoir tout le monde, qu’est-ce qui se passe ?
-D : Demandes le à Pacey, vas-y demandes lui depuis combien de temps il prend son pied à faire des trucs derrière mon dos ; ou bien demandes le à Joey, demandes lui depuis quand elle me ment et elle vous ment à tous… Vas-y oui demandes leur parce que, parce que moi je peux même plus les regarder… (il rentre chez lui)
Dans la journée, chez Jen ; Dawson s’en va :
-Jen : … attends, Dawson, arrêtes, s’il te plaît dis quelque chose, je t’en pris !
-D : Je vais très bien, je vais très bien !
-J : non !
-D : je vais très bien
-J : Non, non tu ne vas pas très bien ; dis moi quelque chose, qu’est-ce que je peux faire
-D : Tu peux me rendre le même service que tu leur a rendu à eux : garde tout ça pour toi, merci de m’avoir protégé
Henri sort de la maison :
-H : Alors, où on en était ?
-J : J’ai fait une chose absolument épouvantable
-H : ça peut pas être épouvantable
-J : Si, tu peux me croire, c’est la grosse gaffe, mon dieu, j’ai réellement tout fichu en l’air : j’ai dis accidentellement à Dawson quelque chose qu’il ne devait pas savoir et du même coup je lui ai fait beaucoup de mal
-H : Mais tu ne l’as pas fait exprès
-J : Non, mais c’est quand même ma faute, tu comprends : c’est moi qui aie semè la pagaille (il essaie de l’embrasser) , non ! Je ne suis pas sûre de comprendre ce que tu fais mais ça n’améliore pas la situation
-H : C’est parce que tu ne veux pas me laisser faire (il recommence)
-J : Je suis sérieuse
-H : Je fais ça seulement pour que tu te sentes mieux
-J : Non, c’est pour que toi tu te sentes mieux
-H : Mais … qu’est-ce que j’ai fait de si terrible ?
-J : Tu ne veux même pas savoir ce qu’il s’est passé ?
-H : Peut-être bien que non, peut-être que pour une fois je prèfère m’interresser à nous plutôt qu’à la mini-tragédie que toi et tes amis, vous avez inventez cette semaine
-J : Bon allez, tires-toi ; je ne rigole pas vas-t’en
-H : Tu es très irrationnelle
-J : Non, non, je suis très irritée ; irrationnelle c’est quand je deviens violente et c’est pour dans deux secondes si tu ne vires pas tes fesses de petit obsédé (il s’en va)
Le soleil est couché, on voit la lune ; Andie et Will sont sur une barque, c’est Will qui rame :
-W : C’est un peu beaucoup, peut-être, pour une première sortie ?
-A : Non, non, c’est une promenade manifique
-W : Oh allez ! avoues-le, j’en ai fait trop…
-A : Et tu me mène en bateau (rire)
-W : (après avoir arrêté de ramer) Plan B, faire comme-ci c’était pas un rencard
-A : D’accord, tu nous fais faire une grande promenade en barque, et je dois faire comme ci c’était quoi ? une histoire de la mytologie grecque ?
-W : Orphée et Euridice… Tu la connais ?
-A : Non
-W : Ce sont deux jeunes gens très amoureux l’un de l’autre, mais voilà qu’elle meurt, mordue par un serpent ; lui, il ne peut pas le supporter et, comme il est le musicien le plus fabuleux de l’antiquité, il descend dans les enfer, il trouve le responsable de l’endroit et il lui joue sa musique : rien que des chansons sur Euridice pour dire qu’il faut qu’elle revienne…
-A : … et ? Qu’est-ce qui se passe ?
-W : ça marche. Mais il y a une condition : il n’a pas le droit de la regarder avant d’être de retour dans le monde réel ; ils se metent en route et juste au moment ou il vont s’en sortir, il regarde en arrière
-A : Alors elle meurt de nouveau ?
-W : Il va pour l’attraper, et , il n’y a plus que de l’air…
Andie et Will arrive derrière Joey et Pacey
-A : Bonsoir tout le monde, qu’est-ce qui se passe ?
-D : Demandes le à Pacey, vas-y demandes lui depuis combien de temps il prend son pied à faire des trucs derrière mon dos ; ou bien demandes le à Joey, demandes lui depuis quand elle me ment et elle vous ment à tous… Vas-y oui demandes leur parce que, parce que moi je peux même plus les regarder… (il rentre chez lui et Joey le suis ; Pacey reste dehors avec Will et Andie)
-A : Alors, c’est vrai Pacey ? Joey et toi ?
-P : Oui…
-A : Je sais pas quoi dire…
-P : Moi non plus… (il a des larmes dans la voix)
-A : ça veut dire que tu renonces à ton amitiée avec Dawson, que tu renonces à tout ça… ? Mon dieu, mais comment tu as pu être aussi stupide Pacey ? Dis toi bien que tu vas souffrir : jamais elle ne t’aimeras comme elle aime Dawson, c’est son premier amour, tu comprends, son premier amour ! (il pleur)
Chez Dawson :
-Joey : Je ne voulais pas du tout que ça se produise, je l’ai jamais voulu !
-D : Joey, saches que tes intentions ne me procurent aucun réconfort, enfin quoi, qu’est-ce qui t’arrives, tu es amoureuse de lui ou tu veux juste coucher avec lui ?
-J : Comment tu peux dire ça ?
-P : C’est sans doute ce qu’il espère !
-J : Toi et moi on est pas ensemble ! et on l’a plus été depuis longtemps : presque une année entière est passée !
-D : Est-ce que c’est une punition parce que je n’ai pas voulu me remettre avec toi ?
-J : Comment peux-tu penser une chose pareille ?
-D : Alors pourquoi, pourquoi Joey parce que t’arrêtes pas de dire que tu veux aller à la recherche de toi même : est-ce que c’est ça que tu recherche depuis le début ? est-ce que c’est Pacey que tu recherches ?
-J : Non
-D : Alors expliques-moi Joey, expliques-moi, expliques-moi comment deux personnes qui supportent à peine d’être dans la même pièce se retrouvent devant ma maison à discuter de l’avenir de leur relation
-J : Je ne peux pas l’expliquer, je ne peux pas l’expliquer, c’est arrivé. Tout ce qu’il y a entre toi et moi est tellement compliqué
-D : Joey, si les choses entre nous sont compliquées, c’est parce que tu les a rendu compliquées et tu crois que ce qui n’allait pas quand tu étais avec moi, va par magie aller mieux quand tu sera avec lui ?
-J : Jen sait rien Dawson, j’en sais rien du tout ! Je sais seulement que j’ai besoin de lui…
-D : … tu veux dire autant que tu as besoin de moi ? Est-ce que tu as besoin de lui comme tu as besoin de moi ?
-J : T’as pas le droit de faire ça… t’as pas le droit ! Ces deux choses n’ont rien avoir l’une avec l’autre et tu le sais ! Ce que je ressens pour lui est complètement différent de ce que je ressens pour toi et pour notre amitié
-D : Quelle amitié, Joey ? pour l’intant entre nous il n’y a pas d’amitié.
-J : Quoi !
-D : Entre nous il n’y a plus d’amitié ! A partir de maintenant, il n’y a plus d’amitié !
-J : Mais c’est pas juste !
-D : Tu ne peut pas nous avoir tous les deux : lui comme petit ami et moi comme lot de consolation ; tu devras faire un choix et je te préviens si tu le choisis le lui ne compte pas sur moi pour ramasser les morceaux quand tout tombera à l’eau !
Entre nous, tout est fini et je ne reviendrais pas en arrière !
-J : Très bien, qu’est-ce que tu veux que je dise, Dawson ? Qu’est-ce que veux que je dise ? Qu’est-ce que tu veux entendre ?
-D : Je ne veux pas que tu dises quoi que ce soit : je veux que tu partes. (et il sort de la pièce)
Dawson est dans sa chambre la tête dans ses mains, Jen frappe à sa porte :
-Jen : Dure journée… ?
-D : Je n’ai aucune envie de la recommencer, si c’est ce que tu veux dire…
-J : Tu ne devrais pas rester tout seul
-D : Pourquoi ? de toute façon je suis seul, autant que je m’y habitue…
-J : Tu n’es pas seul Dawson, ne pense jamais ça
-D : … Jen, pourquoi tu ne me l’as pas dis ?
-J : Dawson, si deux personnes sont amoureuses l’une de l’autre et qu’on veut s’immisser entre elles pour les séparer, ça ne fait que de les rapprocher d’avantage …
-D : Alors, qu’est-ce que je suis sensé faire maintenant ? Je dois accepter la chose, simplement me réveiller demain comme si rien n’avait changé ?
-J : Il faut laisser les choses suivre leur cour et la laisser décider de ce qu’elle veut réellement…
-D : Je ne veut pas qu’elle s’en aille
-J : Qu’est-ce que tu peux faire d’autre ?
-D : Je peux me battre : on peut se battre pour ce qu’on veut…
Au port, Joey va voir Pacey qui est assit dans un coin, pas loin de son bateau :
-J : Tu as déjà eu des journées que tu avais envie de recommencer
-P : … Oui, et toi ?
-J : … Oui…
-P : Qu’est-ce que tu ferais différemment ?
-J : J’en sais rien … tout sans doute … ou peut-être rien … on se retrouverait quand même là où on en est, et je crois je ne sais pas où c’est là où en est
-P : Là où en est c’est eu point de départ
-J : … Ton bateau a vraiment fière allure sur l’eau
-P : Ce matin ce n’était qu’un batème pour la forme, je ne sais pas encore s’il tiendra la mer…
-J : Il a l’air plutôt solide
-P : Je sais pas, je crois qu’on annonce une mer assez agitée
-J : Pacey… (elle est en larme et lui aussi)
-P : C’est terminé c’est ça ?
-J : … Il le faut bien …
-P : … Il faut peut-être mieux que tu partes la première cette fois ci
Elle s’en va, Pacey reste assis ; elle va jusqu’au bout du ponton en regardant droit devant et, une fois arrivée à la barque, elle se retourne … Pacey n’est plus là …
Fin
Un grand merci à Trinity21 pour ce script !
Vue sur un soleil couchant :
-Voix de Joey : Tu as déjà eu des journées que tu avais envie de recommencer ?
Au Port : vue sur tout le monde, de loin
-Andy : Ca y est, les voilà : Dawson et son père !
Dawson descend de la voiture une bouteille à la main
-Mr Leery : Tu as le champagne ?
-Dawson : Oui, il est là (Dawson tend le champagne à son père et la bouteille manque de tomber) Oh ! On vient de frôler la catastrophe !
Ils descendent le ponton pour retrouver les autres.
-Dawson : salut Buzz !
-Buzz : Salut, Dawson !
-Andy : dis-moi, où est Joey ? je croyais qu’elle venait avec toi.
-Dawson : Elle a voulu s’arrêter d’abord à la bibliothèque pour préparer sa disert. d’histoire sur le water-gate
Dans une sorte de cabane au port, rempli de filets de pêche :
Pacey et Joey s’embrassent :
-Joey : Aller on y va Pacey. (il attrape encore plus) . C’est ton bateau qu’on a l’intention de baptiser ! (ils continuent à s’embrasser)
-Pacey : J’ai un bateau moi ?
-Joey : non, il faut qu’on arrête ça c’est mal…
-Pacey : (tout en continuant à l’embrasser) Oh oui c’est très mal !
-Joey : Ecoutes, on a vécu dans le mensonge toute la semaine, je veux dire quand on est avec les autres, on fait comme ci rien n’avait changé et aussitôt qu’on est seul on ne fait plus que ça ! (ils continuent…)
-P : quoi ça ?
-J : Et bien tout, tout ce pelotage, c’est un peu gênant.
-P :Oh oui c’est très gênant je suppose ; spécialement pour toi vue la manière dont tu proteste… (il l’embrasse)
-J : Je n’ai pas protestée !
-P : Oh si je t’assure (ils s’embrassent) viens là… (Il arrête deux secondes de l’embrasser) attends, attends
-J : Quoi ?
-P : Joey on doit le lui dire… ; il le faut, on doit le lui dire le plus tôt possible parce que, plus on attend, et plus la situation devient difficile
-J : Non, Pacey ; j’ai essayé, ça je peux te le dire. J’ai essayé des tas de fois, mais…
-P : Chaque fois que je vois Dawson, maintenant j’ai l’impression…
-J : …C’est pas la peine de me dire ce que t’as l’impression d’être, c’est pas exactement la chose la plus facile que j’ai jamais eue à faire, Pacey. Devoir dire à Dawson que pendant qu’il ne regardait pas j’ai tout à coup était prise d’une bizarre attraction gravitationnelle vers son meilleur amis (ils se rapprochent), et que j’arrête pas de penser à lui, de vouloir être près de lui et de vouloir l’embrasser tout le temps… (ils s’embrassent)
-P : Je vais le faire.
-J : Quoi ?
-P : Je vais lui dire…
-J :Non, je peux pas te laisser faire ça, s’est, s’est ma responsabilité…
-P : Joey, ce n’est pas ta responsabilité : c’est moi qui ai commencé cette histoire ; c’est moi qui t’ai mis dans cette situation et sincèrement la seul manière de sauver mon amitié avec Dawson c’est d’être d’une totale franchise avec lui, c’est à moi de le faire, laisse moi seulement un jour, rien qu’un jour…
-J : Un jour.
-P : oui, un jour…
GENERIQUE
Sur le Port, Pacey parle à Buzz :
-P : Non, elle n’est pas en retard : elle a une heure de retard ; quelqu’un qui est en retard a 15 minutes de retard !
Doug arrive par le ponton :
-Doug : Voilà des nouvelles, il y a pour toi sur le répondeur un message d’excuse un peu incohérent d’une personne prénommée Nora : elle a due mal comprendre, elle a cru que tu garder Buzz pour la journée, elle travaille et elle ne peut pas se libérer avant ce soir…
-P : A propos de travail… euh… t’es pas de service aujourd’hui toi ?
-Doug : (en portant Buzz) Ah non non non petit frangeain ce grand jeune homme et sous ta responsabilité (il met Buzz dans les bras de Pacey)
-P : Il y a une chose que je dois faire là, maintenant, et c’est une chose de première importance, tu vois, bon je vais faire cette chose là (il redonne Buzz à Doug), j’y vais, je la fais et je reviens tout de suite, je te jure(il part)
-Doug : Tu as remarqué combien le nombre de petites choses à faire à tendance à se multiplier
-P : Doug c’est seulement une chose, je te jure je reviens tout de suite, ça prendra pas beaucoup de…
-Doug : … Pacey
-P : Dougie !
Jen et sa grand-mère sortent de chez elles :
-G-m : Je sais que c’est un jeune homme très respectable et que nous n’avons sûrement aucune raison de le soupçonner de… (elle ouvre le coffre de sa voiture pour y mettre un sac)… mauvaises intentions, mais il n’est pas question que tu sois toute seul avec lui.
-Jen : Ah oui on ne sais jamais quelle orgie pourrait en résulter !
-G-m : Oh ! Ce n’est pas un sujet de plaisanterie Jennifer ! (elle monte dans sa voiture) . Si j’ai établie ces règles ce n’est pas par manque de confiance en toi mais plutôt à cause de ce que sont les impulsions sexuelles…
-Jen : Ecoutes, Grand-mère je crois que tu te donne beaucoup de mal pour rien, je t’assure que quelques soient les impulsions sexuelles d’Henry à mon égard je suis parfaitement capable de les maîtriser
La grand-mère s’en va et Jen aperçoit Pacey devant chez Dawson, elle se dirige vers lui…
-Jen : Salut Pacey !
-P : Bonjour
-Jen : Il n’y a personne ?
-P : J’en sais rien à vrai dire…
-Jen : Tu pourrais frapper à la porte
-P : Je pourrais même entrer sans frapper ! Il ne verrouillent jamais la porte, je viens ici depuis l’âge de 5 ans, j’entre toujours directement et je m’installe comme chez moi.
-Jen : Elle veut être avec toi Pacey.
-P : Et comment tu sais ça toi ?
-Jen : Elle me l’a dis ce matin.
-P : Ah ! Et pourquoi je ne bondis pas de joie en l’apprenant ?
-Jen : Eh bien, parce que maintenant tu vas bientôt passer cette porte et dire à ton meilleur amis que la seule fille de l’Univers sans qui il ne peut pas vivre…
-P : … est la même que celle sans qui je ne peut pas vivre… J’ai déjà eu cette conversation avec lui dans ma tête un millier de fois…
-Jen : Oui ? ça donne quoi ?
-P : Eh bien, j’imagines que Dawson va me répondre quelque chose comme : que les Dieux t’accompagnes mon amis, j’ai déjà eu ma chance pour la rendre heureuse, et à présent, pourquoi ne serraisse pas à toi d’essayer…
-Jen : c’est ce qu’il pourrait répondre sauf le truc sur les Dieux qui t’accompagnent
-P : Oui…
Mr Leery arrive de la maison :
-Mr L : Salut les jeunes, si vous cherchez Dawson, il vient de partir.
-P : Il a dit où il allait ?
-Mr L : Il a dis quelque chose à propos de la bibliothèque…
A la bibliothèque, Andie marche, affichant un grand sourire :
-A : Pacey, ça va ?
-P : Bonjour.
-A : Bonjour !
-P : t’as l’air en pleine forme, c’est la bibliothèque qui te fais cet effet là ?
-A : Oui, tu vois, tous ces livres ça me réjouit ! (Will arrive derrière)
-P : Crutsqui !
-W : (S’adressant à Pacey) Tient ! Tu travaille le Samedi maintenant ? c’est pas ton genre ! (à Andie) Alors je te vois ce soir ?
-A : Oui !
-P : (Will s’en va) Salut ! Ce soir ?
-A : Oui, on a prévu de dîner ensemble, tu vois, j’espère que…
-P : Non , te fais pas de souci, une fille il faut que ça mange…
-A : Au fait qu’est-ce que tu fais là ? T’es pas entrain de travailler j’imagine ?
-P : Non, je ne travaille pas, je cherche Dawson, tu l’aurait pas vu dès fois ?
-A : Non, pas vu !
-P : Bon, je te laisse retourner à ton boulot, à plus !
-A : Oui (ils s’en vont chacun de leur côté)
Buzz saute sur un lit et Doug arrive avec un objet cassé dans la main :
-D : Non, non Buzz ! Ecoutes moi : cette chose n’est pas un jouet, tu as compris, ça s’appelle un répondeur, et c’est mon répondeur bonhomme (Pacey arrive derrière) ; est-ce que tu comprends ? Où est-ce que… tu peux me dire où est la cassette ? Il doit y avoir une cassette là… Arrêtes de sauter, arrêtes !
-P : Je suis rentré ! (Buzz descend du lit)
-B : Génial ! Et moi qui avait peur de m’ennuyer !
-P : t’as vu ça : une nouvelle console de jeu… A toi de jouer
-B : Cool !
-D : ça alors, c’est vraiment super… Où est-ce que tu était passé ? Regardes ce répondeur, il est fichu.
-P : Je suis vraiment désolé. Ecoutes moi, Joey et moi on a pris une grave décision…
-D : … Holà ! Attend une seconde, depuis quand c’est vous qui prenez des décisions ?
-P : ça va te plaire ce que j’vais te dire : c’est toi qui avait résond ! Elle est vraiment dingue de moi ! c’est pour ça qu’elle a réagi si fort quand je l’ai embrassée !
-D : C’est vrai ?
-P : ouai
-D : Et alors, tu l’as dis à Dawson ?
-P : Euh… non, pas exactement… C’est ce que j’ai essayé de faire toute la matinée : rappelle toi la petite course que j ‘avais à faire… en réalité, j’ai couru partout pour rien ! Je croyais pas que ça prendrais si longtemps, désolé…
-D : Ecoutes, dire à Dawson que tu as embrassé Joey dans un moment de faiblesse c’est quand même mieux que de faire le mariole avec elle derrière son dos, tu ne crois pas ? … A la fin de cette journée, Joey et Dawson vont rester amis, ou ce qu’ils sont l’un pour l’autre et tu finiras seul, tu n’auras plus ni petite amis, ni amis, tu seras totalement et définitivement seul ; taches d’y réfléchir… J’ai déjà eu résont avant, n’oublis pas…
C’est le soir, le soleil est couché et Pacey se dirige vers la porte de la maison de Dawson :
Joey arrive derrière l’air engoissé, Pacey et sur le perron
-J : Attends
-P : Tiens, salut Joey, qu’est-ce qui t’arrives (ils s’enlacent), mais qu’est-ce qu’il y a ?
-J : Ecoutes Pacey… on peut pas faire ça…
-P : on peut pas faire quoi ?
-J : Il faut que ce soit moi qui le lui dise, la situation est vraiment compliquée entre Dawson et moi, et ça n’as rien à voir avec toi, c’est…. Ecoutes, (elle l’entraine dans le jardin) il faut que ça vienne de moi, sinon ça va carèment tout fiche en l’air…
-P : D’accord, d’accord, pas de problème ça marche, ça va…calmes toi Joey, tout va bien, je ferais ce que tu veux de toute façon…. Je veux dire… si tu veux savoir la vérité, j’étais entrain de me dégonflé quand tu est arrivée alors tu comprends…
-J : C’est peut-être un signe Pacey…
-P : Un signe de quoi ?
-J : ça fait tellement longtemps… qu’il est pour moi absoluement tout, tu comprends, ce garçon était ma famille au moment où je n’en avais pas, il est la seule personne sur qui je puisse toujours compter, et cette histoire… il va en mourir…
-P : Tu n’as jamais eu la moindre intention de le lui dire pas vrai ? … Tu n’est pas venu ici ce soir pour le lui dire tu est venu pour m’empécher de le faire…
-J : Non, c’est pas vrai Pacey, j’ai essayé de le lui dire, je suis entrée et j’ai essayé…
-P : Biensûr ! voyons un peu, laisse moi deviner : tu as échouée c’est ça ?
Dawson : Il me semblait bien avoir entendu quelque chose ! (il se tient derrière la porte vitrée et les regarde tous les deux, son regard est très noir…)
-J : Dawson, écoutes, on faisait que…
-D : Evidemment, vous vous disputiez… à propos de quoi ? (grand silence)
-P : De nous, Dawson… (silence) On se disputait à propos de nous, Joey et moi on forme un nous maintenant….
Vue sur un soleil couchant :
VOIX DE JOEY : - Tu as déjà eu des journées que tu avais envie de recommencer ?
Au Port : vue sur tout le monde, de loin
-Andy : - ça y est les voilà : Dawson et son père !
Dawson descend de la voiture une bouteille à la main
-Mr Leery : - Tu as le champagne ?
-Dawson : - Oui, il est là (Dawson tend le champagne à son père et la bouteille manque de tomber) Oh ! On vient de frôler la catastrophe !
Ils descendent le ponton pour retrouver les autres.
-D : salut Buzz !
-Buzz : Salut, Dawson !
-Andy : dis-moi, où est Joey ? je croyais qu’elle venait avec toi.
-D : Elle a voulu s’arrêter d’abord à la bibliothèque pour préparer sa disert. d’histoire sur le water-gate
-Jen : Oh ! à ce sujet j’ai finalement eu le temps de regarder les hommes du président alors si tu veux je peux te rendre ta cassette…
-D : D’accord, je passerais la prendre. T’as aimé le film ?
-Jen : Oh oui, beaucoup. Mais Henri a trouvé qu’il n’y avait pas assez de jolies petites adolescentes…
-Jack : Eh, regardez pas mais je crois que voilà le capitaine de ce bateau. (Pacey arrive, Dawson va le voir…)
-Andie : Bon, ben on va pouvoir commencer
-D : Salut, (en lui tendant la bouteille) voilà, comme promis…
-P : Ah… qu’est-ce que c’est ? Oh ! du champagne….
Joey passe et vas voir les autres, on entend la conversation de Pacey et Dawson en bruit de fond. Joey salue tout le monde d’un signe et Jen la regarde en insistant puis regarde Pacey qui discute avec Dawson : ils arrivent du même côté
-Jen : Salut…
Jen téléphone à une cabine et Joey est à côté…
-Jen : Henri, si tu passe vers 14h, ma grand-mère sera partie, tu vois… Non, non, écoutes Henri, j’amène Joey à la bibliothèque je rend la voiture à ma grand-mère et je te verrait plus tard… C’est ça, oui, au revoir… (Elle raccroche)
-Joey : Merci encore de me conduire Jen
-Jen : Oh, ne me remercie pas…
-Joey : J’étais sensée y passer ce matin et en fait j’ai été prise…
-Jen : Tu n’as pas d’explications à me donner. A moi qu’il y ai un truc que tu veuilles m’expliquer…
Elles marchent dans une rue :
-Joey : Toi et moi, on a parlé récemment des sentiments non partagés qu’une certaine personne…
-Jen : … prénommée Pacey…
-Joey : …prénommée Pacey… a pu avoir pour moi… de la manière dont c’est sentiments non partagés ont trouvé à s’exprimer sous la forme d’un baiser… Ils le sont pas : … ils ne sont non partagés, il sont en réalité, ils sont très très partagés
-Jen : D’accord, donc tu as embrassé une certaine personne prénommée Pacey et tu aimerais que ça continue
-Joey : Ben oui… oui. … Mais ce qu’il y a c’est que mes sentiments sont assombris par ma peur de ce que Dawson fera ou dira quand il sera au courant.
-Jen : Joey, si tu me demande si tu dois le dire à Dawson ou non, la réponse est un oui définitif.
-Joey : Je sais, on va le lui dire, enfin, Pacey doit le lui dire aujourd’hui… et il en avait envie, moi aussi j’ai essayée, je t’assure, j’ai essayé des tas de fois, mais c’est… ce qui a c’est que quand on va le lui dire, Dawson va souffrir, et si je dis à Pacey de ne pas le lui dire…
-Jen : …c’est Pacey qui va souffrir
-Joey : Oui… alors quoi que je fasse, je suis la méchante ! dans tous les cas c’est la fille qui est la méchante, dans ce genre d’histoire, il y a tjrs une espèce de garce très machiavélique qui manigance des trucs entre deux frères ou deux meilleures amis
-Jen : Attend Joey, n’oublie pas que la plupart de ces histoires ont été écrites par des hommes
-Joey : J’aimerais vraiment être un peu plus comme toi
-Jen : oui, c’est ça…
-Joey : Tu ressens les choses, tu agis d’après elles ; et Pacey fais la même chose : un fonceur
-Jen : Je vais te confier un secret sur ce qu’on appelle à tort des fonceurs : on n’est pas aussi costaud que tu le crois, le cœur de Pacey peut très bien se briser aussi facilement que celui d’un autre, peut-être même plus facilement vu qu’il était déjà briser quand tu es arrivée…
A la bibliothèque, Joey est à l’étage et regarde Pacey et Andie qui discutent en bas.
Joey est à l’ordinateur quand Andie arrive :
-A : Salut, jeune fille ! il y a une limite de 20 min par scéances, non ?
-J : Je suis désolée Andie, je termine ma disert sur le water gate. T’en est où toi ?
-A : Oh, pas prête d’en avoir fini… Mais je m’en vais de toutes façons, j’ai un rendez-vous ce soir !
-J : Will ?
-A : oui, ben oui ; je l’aime bien je t’assure il est futé, très futé et il ne se rend pas compte combien il est mignon ! ce qui est essentiel car ce qui le savent sont insupportables
-J : Mais alors où est la problème ?
-A : Il est … différent de Pacey… Oh, je suis pathètique … je le sais, je le sais… et je croyais en avoir fini avec lui, j’en était vraiment sûre… Et voilà que je tombe sur lui par hasard et … sur un plan technique, on est des amis et c’est comme ça que je me suis conduite ; mais aussitôt que je l’ai vu, tous ces petits côté irritants et tout à fait adorables, se sont remis à danser devant mes yeux… C’est bien le test de l’amour vrai, non ? Quand on tombe par hasard sur quelqu’un, et si on n’en a pas fini avec lui… boum, les vannes s’ouvrent
Joey marche dans la rue et tombe par hasard sur Dawson :
-D : Bonjour !
-J : (très génée) Dawson !
-D : Tu es très pressée ?
-J : Oui, c’est à dire que… j’ai perdu la notion du temps : je devrais déjà être chez Bessie à l’heure qu’il est !
-D : Oh, justement, je voulais… j’allais t’appeler : on se fait une soirée ciné ce soir ? Parce que je dois aller aider ma mère, je peux prendre un film en rentrant…
-J : Ah, je crois vraiment pas que j’en aurais la possibilité… peut-être un autre fois d’accord ?
-D : Oui, euh… tu vas bien ?
-J : Oui, il faut seulement que, il faut seulement que je, que, que…
-D : Il faut que tu files ?
-J : Oui, il faut que je file, à plus tard
-D : D’accord, au revoir !
-J : à plus
Joey est à une cabine téléphonique :
-J : (après un bip de répondeur) Pacey, Doug ? Bon, vous n’êtes pas là, d’accord… Ecoutes Pacey, ne fait surtout pas ce que tu avais dis que tu ferais, d’accord ? Dawson est même pas chez lui : je viens de le croiser en ville, et, et je crois qu’il faut que tu attendes de m’avoir parlé parce que (vue sur le répondeur) je pense que c’est à moi de le lui dire… Bon aller, au revoir…
Il fait nuit, Joey cour sur un ponton, elle monte à l’échelle qui mène à la chambre de Dawson : à la télé deux types sont entrain de se crier dessus :
-J : Dawson…
-D : Tu as changé d’avis ?
-J : Si on veut, oui… J’avais besoin de parler avec toi Dawson… Pacey n’est pas venu te voir ?
-D : Non, pourquoi ? Il était sensé venir me voir ?
-J : Non, non… Qu’est-ce que tu regardes ?
-D : La dernière scéance
-J : C’est … c’est pas le film qu’on a vu à…
-D : … à notre premier rendez-vous. Oui, c’est ce film là. On ne peut pas dire que ça ai été une soirée très réussie… en tout cas pas sur un plan cinématographique
-J : Qu’est-ce que tu veut dire ?
-D : on n’a jamais vu la fin
-J : et, alors, comment ça fini, Dawson ?
-D : Tu te souviens, il y a trois amis qui ont grandi ensemble. Jeff Bridgies et amoureux de Cybil Scheifferd, mais elle le plaque, elle lui brise le cœur et elle est annéantie ; elle ne l’est pas ! elle, non, elle, elle continue sa vie avec l’autre garçon… et ça détruit leur amitié, et, en gros, ça fini comme ça : tout le monde se retrouve seul et tout le monde se déteste… C’est plutôt déprimant, à vrai dire, je ne sais pas pourquoi je le regarde ! Alors dis-moi, de quoi tu avais besoin de me parler ?
-J : Ben, en fait, je viens de me rappeller que j’ai promis à Bessie de l’aiser un peu à garder Alexander ce soir, elle est probablement entrain de m’attendre, alors… (elle sort par la fenêtre) Au revoir…
Une fois en bas elle apperçoit Pacey qui va rentrer voir Dawson.
Joey arrive derrière l’air engoissé, Pacey et sur le perron
-J : Attends
-P : Tiens, salut Joey, qu’est-ce qui t’arrives (ils s’enlacent), mais qu’est-ce qu’il y a ?
-J : Ecoutes Pacey… on peut pas faire ça…
-P : on peut pas faire quoi ?
-J : Il faut que ce soit moi qui le lui dise, la situation est vraiment compliquée entre Dawson et moi, et ça n’as rien à voir avec toi, c’est…. Ecoutes, (elle l’entraine dans le jardin) il faut que ça vienne de moi, sinon ça va carèment tout fiche en l’air…
Dawson est dans sa chambre, sur son siège, on entend les voix de Pacey et Joey. Il se lève, va à la fenêtre pour regarder :
-J : Non, c’est pas vrai Pacey, j’ai essayé de le lui dire, je suis entrée et j’ai essayé…
-P : Biensûr ! voyons un peu, laisse moi deviner : tu as échouée c’est ça ?
-D : Il me semblait bien avoir entendu quelque chose ! (il se tient derrière la porte vitrée et les regarde tous les deux, son regard est très noir…)
-J : Dawson, écoutes, on faisait que…
-D : Evidemment, vous vous disputiez… à propos de quoi ? (grand silence)
-P : De nous, Dawson… (silence) On se disputait à propos de nous, Joey et moi on forme un nous maintenant…. (Dawson les regarde, son regard est terrifiant) Désolé, on voulait pas te le dire comme ça !
-D : Oh, mais vous ne m’avez rien dis…
-J : Tu es déjà au courant ?
-D : Oui, je suis déjà au courant…
Vue sur un soleil couchant :
-Voix de Joey : - Tu as déjà eu des journées que tu avais envie de recommencer ?
Au Port : vue sur tout le monde, de loin
-Andy : - Ca y est les voilà : Dawson et son père !
Dawson descend de la voiture une bouteille à la main
-Mr Leery : - Tu as le champagne ?
-Dawson : - Oui, il est là (Dawson tend le champagne à son père et la bouteille manque de tomber) Oh ! On vient de frôler la catastrophe !
Ils descendent le ponton pour retrouver les autres.
-D : salut Buzz !
-Buzz : Salut, Dawson !
-Andy : dis-moi, où est Joey ? je croyais qu’elle venait avec toi.
-D : Elle a voulu s’arrêter d’abord à la bibliothèque pour préparer sa disert. d’histoire sur le water-gate
Dans une sorte de cabane au port, rempli de filets de pêche :
Pacey et Joey s’embrasse :
-P : Alors, on est d’accord ?
-J : D’accord…
-P : Super
-J : Pacey…
-P : Quoi ?
-J : Tu y vas d’abord… Je te retrouverais tout à l’heure
-P : D’accord
Pacey sort donc en premier de la cabane :
-Jack : Eh, regardez pas mais je crois que voilà le capitaine de ce bateau. (Pacey arrive, Dawson va le voir…)
-Andie : Bon, ben on va pouvoir commencer
-D : Salut, (en lui tendant la bouteille) voilà, comme promis…
-P : Ah… qu’est-ce que c’est ? Oh ! du champagne…. C’est très sympa mais tu sais du jus de pomme pétillant aurait bien fait l’affaire ! (Joey passe dans l’arrière plan et vas rejoindre les autres) *
-D : Pas pour une occasion pareille : tu as réussi une entreprise monumentale : tu as prix un objet qui était bon à basardé, et tu l’as transformé en, non seulement en une oeuvre d’art, mais en un moyen de transport viable
-Jack : Alors Pacey, on y va ou quoi ? On attend que tu commence !
-P : J’arrive tout de suite mon vieux ! Euh, tu seras chez toi après la cérémonie ?
-D : Oui, un petit moment… Ensuite, il faut que je travaille
-P : Génial ! (Ils se dirigent vers les autres) C’est bon les amis, on va y aller. Je sais que vous avez tous un emploi du temps très chargé, je serais bref, comme en plus, c’est une super belle journée !
-D : (à Joey) Bonjour
-Joey : Bonjour
-P : Alors voilà, avant toute chose (il est devant son bateau et on remarque Buzz sur le bateau), je dois probablement remercier l’ouragan Chris d’avoir permis à un pauvre pecno comme moi de faire l’aquisition d’un bateau comme celui-ci et en second lieu, (on peut voir que dans la petite assemblée il y a aussi Will, à côté d’Andie, et Doug) et ça me paraît le plus important, je voudrais remercier tout ceux qui m’ont aidé, tous ceux qui ont gratté , qui ont poncé, qui ont poli, qui ont paint ou qui ont contribué entièrement à remettre à l’eau ce beau bateau ; (puis en regardant vers Buzz) certains l’ont fait biensur plus volontié que d’autres. Donc, sans plus de cérémonie, je batise ce vaisseau « True love » (petit coup d’œil furtif vers Joey) ou « L’amour vrai » (il casse la bouteille sur le bateau)
Tout le monde crie et applaudit.
Dawson est à la bibliothèque, il apperçoit Will qui cherche visiblement quelque chose :
-D : Will ?
-W : Eh, eh attends ! Salut Dawson ! Ecoutes, je ne sais pas si tu pourrais m’aider mais voilà : je cherche une petite salle secrète, qui d’après Andie est idéale pour étudier
-D : Elle veut sans doute parler de la salle de généalogie où personne ne va
-W : Génial ! Je vais y faire un tour
-D : Très bien, bonne chance !
-W : merci ! Au fait Dawson, qu’est-ce que vous avez fait toi et Joey à votre premier rencard ?
-D : Excuses-moi ?
-W : Oh, si t’as pas envie de me le dire, je comprends…
-D : Non, non ; pas de problème mais ta question est surprenante… , elle est assez inabituelle
-W : C’est vrai mais, j’ai invité une fille à sortir ce soir
-D : Andie ?
-W : Alors, à ton avis ? Qu’est-ce que tu me conseilles de faire ?
-D : Joey et moi on est allé au cinéma, ce qui est une très mauvaise idée car on ne peut même pas parler à la fille et on ne peut pas la regarder non plus
-W : Bon, alors ; qu’est-ce que tu suggère ?
-D : Il y a toujours la rivière, avec au dessus la voute celeste, la lune qui se reflète dans l’eau… ça fait partie de ces choses qui sont devenus des clichés tellement elles sont romantiques…
-W : Et, où est-ce que je peut trouver une barque ?
-D : Tu n’as qu’à prendre la mienne
-W : T’es sûr ?
-D : Oui, absoluement, tu sais où elle est ? Tu passes la prendre
-W : Génial ! Alors, tu fera quoi ce soir ?
-D : Je vais peut-être essayer de renouer avec une vielle amie…
Henri est adossé à la porte d’entrée de la maison de Jen et elle est assise sur le banc à côté.
-H : J’ai vraiment pas le droit d’entrer dans la maison ?
-J : Je regrette, d’après grand-mère tu es l’ennemi public numéro 1 !
-H : Et si je suis obligé d’aller au toilette, ou de téléphoner ? supposes que tu te mette à étoufer et que je doive appeler les secours ?
-J : Eh bien, alors, on n’aura qu’à consulter un manuel de savoir vivre des années cinquantes de ma grand-mère (il l’embrasse) attend, qu’est-ce que tu fabrique ! (lol)
-H : Oh ben des choses, c’est tout ce que je fais !
Jen vois Dawson arriver :
-J : Tu sais quoi, tu vas vite rentrer dans la maison !
-H : Tu viens de me dire que je pouvais pas !
-J : Eh bien, j’ai changé d’avis (elle le pousse à l’intérieur) , non, je sais… (elle referme la porte ; à Dawson) Salut !
-D : Non, je suis désolé, je reviendrais plus tard, c’est un mauvais moment
-J : Non, non, non, en fait, je m’attendais plus ou moins à ta visite. Alors, tu vas bien ?
-D : Oui, oui, très bien
-J : Si tu veux tu peut tout simplement entrer dans la maison et bavarder avec Henri et moi, comme ça on restera pas tout seul
-D : Même si cette proposition est alèchante, je vais retourner voir un bon film pour revivre des jours meilleurs
-J : D’accord ; ça doit te paraître très, très dur ce qu’il t’arrive en ce moment mais je suis sur qu’à long terme il fallait mieux que Pacey te le dise
-D : Qu’il me dise quoi ? (Jen reste figée) Qu’il me dise quoi ?
-J : Rien
-D : Si ce n’est rien, pourquoi tu te fais tant de soucis pour moi ?
-J : Je ne me fais pas de soucis, non…
-D : … si, si, tu te fais du soucis, tu es inquiète parce que à ton avis Pacey m’avais dis quelque chose, mais quoi ?
-J : …
-D : Le fait que tu n’ai pas envie de me répondre est déjà la plus élocante des réponses … C’est en rapport avec Joey, c’est ça ? c’est ça, Jen ? c’est ça ?
-J : je suis vraiment désolée
-D : Mais, mais tu étais au courant de toute l’histoire ?
-J : Dawson, ce n’était pas mon rôle de dire quoi que ce soit, tu comprends, je ne voulais pas m’imisser, je voulais te protéger… (il s’en va) … attends, Dawson, arrêtes, s’il te plaît dis quelque chose, je t’en pris !
-D : Je vais très bien, je vais très bien !
-J : non !
-D : je vais très bien
-J : Non, non tu ne vas pas très bien ; dis moi quelque chose, qu’est-ce que je peux faire
-D : Tu peux me rendre le même service que tu leur a rendu à eux : garde tout ça pour toi, merci de m’avoir protégé
Dawson est dans sa chambre, allongé sur son lit, il réfléchi.
vPlus tard dans la soirée, Dawson est dans sa chambre : à la télé deux types sont entrain de se crier dessus, Joey arrive par la fenêtre :
-J : Dawson…
-D : Tu as changé d’avis ?
-J : Si on veut, oui… J’avais besoin de parler avec toi Dawson… Pacey n’est pas venu te voir ?
-D : Non, pourquoi ? Il était sensé venir me voir ?
-J : Non, non… Qu’est-ce que tu regardes ?
-D : La dernière scéance
-J : C’est … c’est pas le film qu’on a vu à…
-D : … à notre premier rendez-vous. Oui, c’est ce film là. On ne peut pas dire que ça ai été une soirée très réussie… en tout cas pas sur un plan cinématographique
-J : Qu’est-ce que tu veut dire ?
-D : on n’a jamais vu la fin
-J : et, alors, comment ça fini, Dawson ?
-D : Tu te souviens, il y a trois amis qui ont grandi ensemble. Jeff Bridgies et amoureux de Cybil Scheifferd, mais elle le plaque, elle lui brise le cœur et elle est annéantie ; elle ne l’est pas ! elle, non, elle, elle continue sa vie avec l’autre garçon… et ça détruit leur amitié, et, en gros, ça fini comme ça : tout le monde se retrouve seul et tout le monde se déteste… C’est plutôt déprimant, à vrai dire, je ne sais pas pourquoi je le regarde ! Alors dis-moi, de quoi tu avais besoin de me parler ?
-J : Ben, en fait, je viens de me rappeller que j’ai promis à Bessie de l’aiser un peu à garder Alexander ce soir, elle est probablement entrain de m’attendre, alors… (elle sort par la fenêtre) Au revoir…
Une fois qu’elle est partie, Dawson se met à pleurer :
Ensuite il est en bas et ouvre la porte de chez lui, il voit Joey et Pacey qui discutent :
-P : Désolé, on voulait pas te le dire comme ça !
-D : Oh, mais vous ne m’avez rien dis…
-J : Tu es déjà au courant ?
-D : Oui, je suis déjà au courant… (A Joey) Alors, tu progetais de me le dire ou ça devait rester un secret ?
-J : C’est pas comme ça !
-D : C’est comment Joey ? Jen ne m’a pas donner les détails…
-J : C’est elle qui te l’a dis ?
-D : Non, elle était sûre que je savais… Il fallait que je sois sacrèment stupide pour ne pas voir que les deux personnes en qui j’avais le plus confiance me mentaient. Alors, est-ce que tu as fait ça par ennuie, par désarroie ou par méchanceté ?
-P : Eh, écoutes c’est moi qui suis à l’origine de l’histoire, si tu veux te mettre en colère met toi en colère contre moi, compris ?
-D : Je ne crois pas que ce soit à toi de parler de ce qui est juste ou pas, tu étais mon meilleur ami
-P : Je le suis encore…
-D : ça, j’ai du mal à le comprendre en ce moment !
-P : C’est la vérité Dawson
-D : Donc on peut supposer que l’amitié ne se place pas avant le sexe dans la liste de tes priorités personelles
-P : ça n’a rien à voir avec le sexe
-D : Tu es quoi alors, tu es amoureux ! c’est le grand amour, c’est ça ? (Pacey regarde Joey) Ah, non ! non, ne la regarde pas, s’il te plaît ne la regarde pas ! non je t’en pris… Tu sais quoi Pacey, j’ai de la peine pour toi, parce que quand tout sera fini tu auras vraiment besoin de tes amis et là tu ne m’aura plus, tu n’aura plus, plus un seul ami !
Andie et Will arrive par derrière :
-A : Bonsoir tout le monde, qu’est-ce qui se passe ?
-D : Demandes le à Pacey, vas-y demandes lui depuis combien de temps il prend son pied à faire des trucs derrière mon dos ; ou bien demandes le à Joey, demandes lui depuis quand elle me ment et elle vous ment à tous… Vas-y oui demandes leur parce que, parce que moi je peux même plus les regarder… (il rentre chez lui)
Dans la journée, chez Jen ; Dawson s’en va :
-Jen : … attends, Dawson, arrêtes, s’il te plaît dis quelque chose, je t’en pris !
-D : Je vais très bien, je vais très bien !
-J : non !
-D : je vais très bien
-J : Non, non tu ne vas pas très bien ; dis moi quelque chose, qu’est-ce que je peux faire
-D : Tu peux me rendre le même service que tu leur a rendu à eux : garde tout ça pour toi, merci de m’avoir protégé
Henri sort de la maison :
-H : Alors, où on en était ?
-J : J’ai fait une chose absolument épouvantable
-H : ça peut pas être épouvantable
-J : Si, tu peux me croire, c’est la grosse gaffe, mon dieu, j’ai réellement tout fichu en l’air : j’ai dis accidentellement à Dawson quelque chose qu’il ne devait pas savoir et du même coup je lui ai fait beaucoup de mal
-H : Mais tu ne l’as pas fait exprès
-J : Non, mais c’est quand même ma faute, tu comprends : c’est moi qui aie semè la pagaille (il essaie de l’embrasser) , non ! Je ne suis pas sûre de comprendre ce que tu fais mais ça n’améliore pas la situation
-H : C’est parce que tu ne veux pas me laisser faire (il recommence)
-J : Je suis sérieuse
-H : Je fais ça seulement pour que tu te sentes mieux
-J : Non, c’est pour que toi tu te sentes mieux
-H : Mais … qu’est-ce que j’ai fait de si terrible ?
-J : Tu ne veux même pas savoir ce qu’il s’est passé ?
-H : Peut-être bien que non, peut-être que pour une fois je prèfère m’interresser à nous plutôt qu’à la mini-tragédie que toi et tes amis, vous avez inventez cette semaine
-J : Bon allez, tires-toi ; je ne rigole pas vas-t’en
-H : Tu es très irrationnelle
-J : Non, non, je suis très irritée ; irrationnelle c’est quand je deviens violente et c’est pour dans deux secondes si tu ne vires pas tes fesses de petit obsédé (il s’en va)
Le soleil est couché, on voit la lune ; Andie et Will sont sur une barque, c’est Will qui rame :
-W : C’est un peu beaucoup, peut-être, pour une première sortie ?
-A : Non, non, c’est une promenade manifique
-W : Oh allez ! avoues-le, j’en ai fait trop…
-A : Et tu me mène en bateau (rire)
-W : (après avoir arrêté de ramer) Plan B, faire comme-ci c’était pas un rencard
-A : D’accord, tu nous fais faire une grande promenade en barque, et je dois faire comme ci c’était quoi ? une histoire de la mytologie grecque ?
-W : Orphée et Euridice… Tu la connais ?
-A : Non
-W : Ce sont deux jeunes gens très amoureux l’un de l’autre, mais voilà qu’elle meurt, mordue par un serpent ; lui, il ne peut pas le supporter et, comme il est le musicien le plus fabuleux de l’antiquité, il descend dans les enfer, il trouve le responsable de l’endroit et il lui joue sa musique : rien que des chansons sur Euridice pour dire qu’il faut qu’elle revienne…
-A : … et ? Qu’est-ce qui se passe ?
-W : ça marche. Mais il y a une condition : il n’a pas le droit de la regarder avant d’être de retour dans le monde réel ; ils se metent en route et juste au moment ou il vont s’en sortir, il regarde en arrière
-A : Alors elle meurt de nouveau ?
-W : Il va pour l’attraper, et , il n’y a plus que de l’air…
Andie et Will arrive derrière Joey et Pacey
-A : Bonsoir tout le monde, qu’est-ce qui se passe ?
-D : Demandes le à Pacey, vas-y demandes lui depuis combien de temps il prend son pied à faire des trucs derrière mon dos ; ou bien demandes le à Joey, demandes lui depuis quand elle me ment et elle vous ment à tous… Vas-y oui demandes leur parce que, parce que moi je peux même plus les regarder… (il rentre chez lui et Joey le suis ; Pacey reste dehors avec Will et Andie)
-A : Alors, c’est vrai Pacey ? Joey et toi ?
-P : Oui…
-A : Je sais pas quoi dire…
-P : Moi non plus… (il a des larmes dans la voix)
-A : ça veut dire que tu renonces à ton amitiée avec Dawson, que tu renonces à tout ça… ? Mon dieu, mais comment tu as pu être aussi stupide Pacey ? Dis toi bien que tu vas souffrir : jamais elle ne t’aimeras comme elle aime Dawson, c’est son premier amour, tu comprends, son premier amour ! (il pleur)
Chez Dawson :
-Joey : Je ne voulais pas du tout que ça se produise, je l’ai jamais voulu !
-D : Joey, saches que tes intentions ne me procurent aucun réconfort, enfin quoi, qu’est-ce qui t’arrives, tu es amoureuse de lui ou tu veux juste coucher avec lui ?
-J : Comment tu peux dire ça ?
-P : C’est sans doute ce qu’il espère !
-J : Toi et moi on est pas ensemble ! et on l’a plus été depuis longtemps : presque une année entière est passée !
-D : Est-ce que c’est une punition parce que je n’ai pas voulu me remettre avec toi ?
-J : Comment peux-tu penser une chose pareille ?
-D : Alors pourquoi, pourquoi Joey parce que t’arrêtes pas de dire que tu veux aller à la recherche de toi même : est-ce que c’est ça que tu recherche depuis le début ? est-ce que c’est Pacey que tu recherches ?
-J : Non
-D : Alors expliques-moi Joey, expliques-moi, expliques-moi comment deux personnes qui supportent à peine d’être dans la même pièce se retrouvent devant ma maison à discuter de l’avenir de leur relation
-J : Je ne peux pas l’expliquer, je ne peux pas l’expliquer, c’est arrivé. Tout ce qu’il y a entre toi et moi est tellement compliqué
-D : Joey, si les choses entre nous sont compliquées, c’est parce que tu les a rendu compliquées et tu crois que ce qui n’allait pas quand tu étais avec moi, va par magie aller mieux quand tu sera avec lui ?
-J : Jen sait rien Dawson, j’en sais rien du tout ! Je sais seulement que j’ai besoin de lui…
-D : … tu veux dire autant que tu as besoin de moi ? Est-ce que tu as besoin de lui comme tu as besoin de moi ?
-J : T’as pas le droit de faire ça… t’as pas le droit ! Ces deux choses n’ont rien avoir l’une avec l’autre et tu le sais ! Ce que je ressens pour lui est complètement différent de ce que je ressens pour toi et pour notre amitié
-D : Quelle amitié, Joey ? pour l’intant entre nous il n’y a pas d’amitié.
-J : Quoi !
-D : Entre nous il n’y a plus d’amitié ! A partir de maintenant, il n’y a plus d’amitié !
-J : Mais c’est pas juste !
-D : Tu ne peut pas nous avoir tous les deux : lui comme petit ami et moi comme lot de consolation ; tu devras faire un choix et je te préviens si tu le choisis le lui ne compte pas sur moi pour ramasser les morceaux quand tout tombera à l’eau !
Entre nous, tout est fini et je ne reviendrais pas en arrière !
-J : Très bien, qu’est-ce que tu veux que je dise, Dawson ? Qu’est-ce que veux que je dise ? Qu’est-ce que tu veux entendre ?
-D : Je ne veux pas que tu dises quoi que ce soit : je veux que tu partes. (et il sort de la pièce)
Dawson est dans sa chambre la tête dans ses mains, Jen frappe à sa porte :
-Jen : Dure journée… ?
-D : Je n’ai aucune envie de la recommencer, si c’est ce que tu veux dire…
-J : Tu ne devrais pas rester tout seul
-D : Pourquoi ? de toute façon je suis seul, autant que je m’y habitue…
-J : Tu n’es pas seul Dawson, ne pense jamais ça
-D : … Jen, pourquoi tu ne me l’as pas dis ?
-J : Dawson, si deux personnes sont amoureuses l’une de l’autre et qu’on veut s’immisser entre elles pour les séparer, ça ne fait que de les rapprocher d’avantage …
-D : Alors, qu’est-ce que je suis sensé faire maintenant ? Je dois accepter la chose, simplement me réveiller demain comme si rien n’avait changé ?
-J : Il faut laisser les choses suivre leur cour et la laisser décider de ce qu’elle veut réellement…
-D : Je ne veut pas qu’elle s’en aille
-J : Qu’est-ce que tu peux faire d’autre ?
-D : Je peux me battre : on peut se battre pour ce qu’on veut…
Au port, Joey va voir Pacey qui est assit dans un coin, pas loin de son bateau :
-J : Tu as déjà eu des journées que tu avais envie de recommencer
-P : … Oui, et toi ?
-J : … Oui…
-P : Qu’est-ce que tu ferais différemment ?
-J : J’en sais rien … tout sans doute … ou peut-être rien … on se retrouverait quand même là où on en est, et je crois je ne sais pas où c’est là où en est
-P : Là où en est c’est eu point de départ
-J : … Ton bateau a vraiment fière allure sur l’eau
-P : Ce matin ce n’était qu’un batème pour la forme, je ne sais pas encore s’il tiendra la mer…
-J : Il a l’air plutôt solide
-P : Je sais pas, je crois qu’on annonce une mer assez agitée
-J : Pacey… (elle est en larme et lui aussi)
-P : C’est terminé c’est ça ?
-J : … Il le faut bien …
-P : … Il faut peut-être mieux que tu partes la première cette fois ci
Elle s’en va, Pacey reste assis ; elle va jusqu’au bout du ponton en regardant droit devant et, une fois arrivée à la barque, elle se retourne … Pacey n’est plus là …
Fin
Un grand merci à Trinity21 pour ce script !