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#516 : Les dieux les font tomber sur ...

Titre en VO : "In a Lonely Place" - Titre en VF : "Les dieux les font tomber sur la tête"
¤ USA : diffusé le 20/02/02 - France : diffusé le 18/05/02
¤ Scénario : Gina Fattore - Réalisation : Keith Samples


Lors d’une sortie ciné, Dawson est intrigué par la réaction de Joey lorsque celle-ci aperçoit Wilder avec une autre femme.

Audrey se sent coupable d’avoir couché avec Pacey le soir où Joey s’est faite agresser.
Jen l’invite à un concert de rock où les deux amies font la connaissance de deux charmants musiciens.
Jen se laisse séduire et finit par remettre en question sa relation avec Dawson.

Jack emmène Pacey dans un bar gay à son insu.

Popularité


3.71 - 7 votes

Titre VO
In a Lonely Place

Titre VF
Les dieux les font tomber sur ...

Vidéos

Pacey/Jack puis Jen/Audrey au concert

Pacey/Jack puis Jen/Audrey au concert

  

Pacey/Jack au restaurant, Joey/Wilder au cinéma

Pacey/Jack au restaurant, Joey/Wilder au cinéma

  

Jen et Audrey quittent les garçons puis Audrey...

Jen et Audrey quittent les garçons puis Audrey...

  

Photos promo

Jen et Dawson ensemble

Jen et Dawson ensemble

Jen et Audrey vont dans les coulisses du concert

Jen et Audrey vont dans les coulisses du concert

Wilder fait de mauvaises supposition sur Joey

Wilder fait de mauvaises supposition sur Joey

Joey va voir Wilder dans son bureau

Joey va voir Wilder dans son bureau

Pacey est amoureux d'Audrey

Pacey est amoureux d'Audrey

Audrey rejete Pacey

Audrey rejete Pacey

Dawson a oublié qu'il devait aller à un concert

Dawson a oublié qu'il devait aller à un concert

Jen commence à avoir des doutes

Jen commence à avoir des doutes

Dawson est étonné par Joey

Dawson est étonné par Joey

Wilder se fait une fausse image de Joey

Wilder se fait une fausse image de Joey

Joey retrouve Wilder

Joey retrouve Wilder

Jack et Pacey font croire qu'ils sont ensemble

Jack et Pacey font croire qu'ils sont ensemble

Le chanteur drague Jen

Le chanteur drague Jen

Le musicien a déjà une copine

Le musicien a déjà une copine

Audrey drague un musicien

Audrey drague un musicien

Jen va à un concert de rock

Jen va à un concert de rock

Jack avoue à Pacey qu'il l'a dupé

Jack avoue à Pacey qu'il l'a dupé

Plus de détails


Dans une chambre, Joey est avec Dawson, ils regardent un film. Dawson lui demande ses impressions. Elle ne le trouve pas drôle. Dawson est étonné et elle lui explique qu’elle n’a rien compris. Il lui propose d’aller voir un film au cinéma le lendemain soir. Elle lui dit qu’elle a désormais un baby-sitter, et elle trouve cela gênant. Dawson lui répond que ses amis veulent passer du temps avec elle, en se préparant pour s’en aller. Elle lui demande si elle peut l’accompagner mais il lui répond qu’elle doit rester là. Elle lui dit que tout va bien, le remercie pour cette soirée, puis le regarde s’en aller.

Dans le grenier de Grams, Jen annonce à Dawson que le concert est à 19H00. Il lui demande s'ils avaient prévu quelque chose ensemble pour ce soir. Elle lui dit que oui. Il lui dit qu’il a prévu quelque chose avec Joey.

Jen veut recommencer leur relation avec de nouvelles bases. Elle lui dit qu’il peut y aller avec Joey et elle trouvera quelqu’un de plus intéressé par le rock...

Au campus, Audrey range sa chambre. Quelqu’un frappe à la porte. C’est Pacey. Pacey dit que Joey n’est pas là pendant toute la journée et… Elle lui dit d’oublier leur dernière soirée. Depuis qu’ils ont fait l’amour, une mauvaise onde les envahit. Elle lui demande de se souvenir du vendredi soir pendant qu’ils faisaient l’amour dans une voiture.

Il dit que Joey s’est fait agresser par un dealer mais elle n’a RIEN. Audrey lui ouvre la porte pour qu’il parte. Il lui dit qu’ils ne sont pas obligé de faire l’amour mais de parler pour faire mieux connaissance. Elle dit qu’elle n’est pas intéressée. Il lui demande si ça lui a plu, leur dernière soirée. Elle dit que oui. Mais elle lui dit qu’elle ne doit pas céder à la tentation et fait sortir Pacey.

Dans un couloir du campus, Joey est assise contre un mur en face d’une salle. M. Wilder et une élève sorte de cette pièce. Joey veut parler avec son professeur. Il lui demande sa raison.

Elle veut s’excuser de lui avoir posé un lapin pour vendredi soir. Il ne veut pas d’explications. Ils sont dans une impasse. Elle ne comprend pas. Il la remercie car elle a sauvé sa vie et sa carrière. Une femme entre et s’excuse, Joey s’en va, énervée.

A l’extérieur d’un bâtiment, Pacey lance des cailloux sur une fenêtre. Jack vient vers lui, il lui demande pourquoi il lance des cailloux sur sa fenêtre. Pacey lui répond que c’est celle de Jen, mais Jack lui dit que non. Puis ce dernier lui demande pourquoi il fait cela. Pacey lui dit qu’Audrey est avec Jen et il doit lui parler.

Il dit que les femmes aiment qu’ont les appellent surtout quand il y a des relations sexuelles. Jack lui dit qu’elles sont déjà parties. Pacey dit que sa soirée ne se passe pas du tout comme il le fallait. Jack lui dit qu’il connaît un bar très accueillant, Pacey le coupe et lui dit qu’ils vont là-bas. Jack veut lui prévenir de quelque chose … mais Pacey le coupe à nouveau.

Jen et Audrey sont dans les coulisses d’un concert de rock, elles cherchent les artistes. Audrey demande à Jen de lui laisser le chanteur. Jen pense qu’elle veut montrer que Pacey n’est rien pour elle. Jen est venue pour des raisons professionnelles, et après elle retrouvera Dawson… qui est avec Joey. Elle trouve un garçon.

Au cinéma, Joey est avec Dawson. Ils discutent de cinéma. Dawson voit le prof de Joey et demande si c’est bien lui. M. Wilder est avec une femme, elle semble très déçue. Dawson lui demande si elle veut lui dire bonjour, elle dit que non.

Dans le bar, Pacey parle avec Jack. Pacey dit que tout est bien mais demande pourquoi il n’y a pas de femmes. Jack le regarde dans les yeux. Il lui demande si ce n’est pas un bar de... il lui répond que oui. Pacey dit que ça ne semble pas très gay.

A la radio, Jen est avec Steve. Il cherche un C.D., puis demande à Jen si elle a un petit copain. Il lui dit que la chanson est terminée.

Sur un canapé, Audrey parle de la tournée avec l’autre chanteur. Il lui dit qu’il a une petite amie, et lui montre sa photo.

De retour au bar. Pacey parle avec un mec. Jack vient vers lui. Il le prend car il veut lui parler. Jack lui demande depuis quand ils ont parlé. Pacey dit que le monde est petit, c’est un critiqueur de restaurant.

Jack lui dit que ce mec pense à autre chose qu’un restaurant. Jack lui dit qu’il faut lui dire. Pacey veut profiter de ce mec pour qu’il fasse un article sur le restaurant.

A la radio, Jen est avec les chanteurs pour une interview en direct.

Dawson et Joey sont dans la salle de cinéma. Elle ne peut s’empêcher de regarder Wilder et la femme. Dawson veut savoir pourquoi elle fait cela , puis elle détourne la conversation. Puis elle les regarde à nouveau et les voit s’embrasser. Dawson lui demande si elle n’est pas amoureuse de son prof. Joey dit que non puis le film commence.

Pacey continue de parler avec le gars. Jack le regarde, il veut que Pacey lui dise la vérité sur sa sexualité. Puis Pacey dit qu’il n’est pas libre. Le mec comprend qu’il est avec Jack. Il donne son numéro à Jack au cas où.

Durant la projection du film. Joey regarde Wilder. Il se lève et quitte la salle. Joey se lève aussi pour le suivre. Dans le hall, elle s’approche de lui. Elle est derrière lui.

Wilder dit qu’il l’a vue. Elle explique que Dawson n’est qu’un ami. Il répond que la femme avec qui il est n’est pas une amie. Après une petite discussion, Joey l’embrasse.
Après ce baiser , ils se quittent.

Dawson arrive dans la hall. Il veut qu’ils discutent, et se promènent. Elle lui raconte son baiser avec son professeur. Le soir du tournage, elle était chez lui. Puis elle est partie sans y retourner. Elle ne saura jamais ce qu’elle aurait pu faire. Dawson lui demande si elle aimerait revivre ça. Elle dit que non.

Pacey et Jack sont toujours au bar. Jack dit que c’est Audrey qui l’a conduit là pour sa première fois. C’est une fille bien qui fait beaucoup de choses pour les autres. Pacey veut aller la retrouver.

Audrey et Jen doivent quitter le groupe. Jen est avec Steve et Audrey l’autre. Jen dit que Dawson était avant un ami. Steve doute un peu de ce genre de relation, car il n’y a pas de passion. Jen s’en défend.

Steve lui donne un T-shirt. Les deux musiciens montent en voiture.. elle démarre. De l’autre côté de la route, il y a Pacey, devant sa voiture.

Audrey laisse Jen et le rejoint. Il se propose de la raccompagner. Elle s’excuse pour son attitude de l’autre jour, elle a eu tort. Ils s’embrassent.

Jen arrive vers Dawson. Elle lui offre le t-shirt du groupe. Il lui parle de Joey et de son aventure avec son prof. Il dit qu’il a passé une soirée bizarre, avec une impression de découvrir une autre personne. Avec le temps, ils se sont éloignés et ont beaucoup changé.

Jen lui demande si dans une relation amoureuse, il doit y avoir des passions communes pour souder le couple.

Dawson répond qu'en ce qui le concerne, l’important est la passion qu'on porte l’un pour l’autre. Puis il lui demande si elle doute. Elle dit que non, que ce soir, elle délire.


Résumé écrit par Steven. Grand merci.

Chambre de Joey. La caméra commence en direction de l'arrière d'une télévision, et elle contourne la télévision pour que nous puissions voir Joey assise par terre au pied de son lit à regarder la télévision, et un peu plus loin, Dawson assis à côté d'elle.

 

Ils sont en train de regarder un film. Une fois le film terminé, Dawson éteint le téléviseur.

 

Dawson : Alors, qu’est ce que tu en as pensé ?

Joey : Heu… Je ne sais pas. C'est tellement... tellement... ennuyeux.

Dawson : Ennuyeux ? Que vous apprennent-ils à Worthington ?

Joey : Eh bien, tu veux que je mente et dise que j’ai aimé ?

Dawson : Oh, il ne s'agit pas d’aimer. Pauline Kael a dit que l’on pourrait trouver Goddard incompréhensible et être encore brisé par son éclat.

Joey : Jen est-elle au courant de cela et de cette personne Pauline à laquelle tu fais toujours référence ?

Dawson : Jen comprend mon besoin de voir d'autres critiques de films.

Joey : Donc c'est vraiment tes devoirs ? Tu restes assis et regardes des films toute la nuit ?

Dawson : Ouais, et je recommencerai demain si tu veux te joindre à moi. Ils montrent à l'école ce film de Nicholas Ray que j'ai besoin de voir.

Joey : Et Nicholas Ray est… ?

Dawson : Il a dirigé des rebelles sans cause. Énorme influence sur la nouvelle vague française au point où Truffaut voulait des gens qui ne pouvaient pas apprécier que son travail soit banni du film, c'est pourquoi tu devrais venir.

 

Dawson prend la cassette et la remet dans son étui.

 

Joey : Alors vous faites ce travail de baby-sitting en équipe ou quel est le schéma ici ?

Dawson (soupire) : Tes amis veulent juste passer du temps avec toi. C'est un problème ?

Joey : Non, mais c'est inutile.

Dawson : Bien, alors je viendrai te chercher demain à 19h00.

Joey : Très bien. Veux-tu que je t’accompagne pour sortir ?

Dawson : Non, ça va. Tu reste ici.

Joey : Dawson… Je vais bien. Je vais vraiment bien !

Dawson : Je sais. Je sais. Je pense juste ... (Rires) Tu ne vas pas me laisser te dire à quel point je suis heureux que tu ailles bien.

Joey : Non. Désolée. Mais ça a été agréable de te revoir et de traîner.

Dawson : Ouais. Oui, c'est vrai.

Joey : Alors je te verrai demain.

Dawson : À demain.

 

Dawson la regarde pendant une seconde puis s'en va.

 

GENERIQUE

 

Chambre de Dawson. Il est assis devant son ordinateur portable et travaille au montage de son film, lorsque Jen arrive à l'étage avec le sourire aux lèvres.

 

Jen : Ok, eh bien, le spectacle ne commence pas avant 19h00, donc tu as probablement le temps de te changer pour un t-shirt plus cool.

Dawson : Aucun de mes t-shirts n'est cool ?

Jen : Tu oublies un point…

Dawson : Oui, je… J’ai oublié, c’est vrai. Quel est… euh… le… le point est où tu penses que nous allons ce soir ?

Jen : Le concert… Veneer. Ils font l’ouverture pour North America, et je dois les interviewer après le spectacle parce que personne d'autre ne le voulait.

Dawson : Et j'ai dit que j'irais là-bas ?

Jen : Tu parles comme un vrai petit ami.

Dawson : C'est que… (Rires) Il y a cette projection ce soir à l'école, et, euh, le problème est que j'ai demandé à Joey si elle voulait venir avec moi. Et je ne me sens pas bien de la laisser seule.

Jen : Non, bien sûr que non.

 

Avec un regard quelque peu déçu, elle est assise au bout du lit.

 

Dawson : Hem ! Est-ce que cela te dérange ?

Jen : (soupire) Je souhaite juste que nous ayons parfois une table rase, c'est tout. Tu sais ?

Dawson : Salut, je suis Dawson !

 

Il la regarde avec un de ses sourires mignons, et elle s'effondre.

 

Jen : Salut, je m'appelle Jen. (Elle commence à sourire et presque à rire) Ok, allez. Va au film avec Joey.

Dawson : Tu es sûre ?

Jen : Oui, bien sûr, j'en suis sûre. J'en suis totalement sûre.

Dawson : Et ton truc ?

Jen : Tu aurais détesté de toute façon, et tu t'amuseras au film, et j'irai au concert avec quelqu'un qui apprécie les points les plus fins du rock and roll.

 

Ils embrassent.

 

Chambre de Joey et Audrey. Audrey écoute sa radio, le son au maximum, pendant qu'elle nettoie lorsqu'elle entend frapper à la porte. Elle attrape la télécommande, éteint la radio et va répondre à la porte. Pacey se tient à l'extérieur.

 

Audrey : (soupire) Oh. C'est toi. Suis-je en retard pour le travail ou quelque chose ?

Pacey : Bien sûr que non, tu n'es pas en retard au travail. C'est notre jour de congé, et si je me souviens bien, Joey a des cours, ce qui signifie…

 

Il va l'attraper mais elle l'arrête.

 

Audrey : Pacey, je ne sais pas comment te le dire, alors je vais juste te le dire. Heu… L'autre soir… J'ai bien peur que ça doive rester dans cette belle catégorie des souvenirs.

Pacey : (soupire) J'aurais dû appeler, non ? Je savais que j'aurais dû appeler. Je veux dire, je t’ai vue samedi, mais pourquoi n'ai-je pas simplement décroché le téléphone et appelé ? Ça aurait été si simple.

Audrey : Pacey… Clairement, quand nous avons fait l'amour, nous avons créé une sorte de… De déséquilibre cosmique, ok ? Comme une perturbation karmique, si tu veux, et ce que cela signifie, c'est que la mauvaise énergie nous cherche. D'accord ? C'est ici, et ça plane.

Pacey : Eh bien, je ne sais pas comment te le dire, mais ces gars de Ghostbusters, ce ne sont pas de vrais scientifiques.

Audrey : Passons en revue. Vendredi soir, toi et moi, nous avons fait l'amour dans ta voiture.

Pacey : Oui, nous l'avons fait.

Audrey : Réfléchis, Pacey. Que s'est-il passé très tard vendredi soir ?

Pacey : Euh, eh bien, Joey a eu sa petite rencontre avec le criminel, mais elle va bien. Nous nous sommes tous rassemblés autour d'elle. C'est ça ?! Cette… Non ! Tu ne peux pas être sérieuse.

Audrey : Je suis désolée, Pacey. C'est juste… C'est comme ça que ça doit être.

Pacey : Mais elle va bien ! Tu ne vas même pas me donner la chance de te dire à quel point c'est ridicule ?

Audrey : Je sais ce que je sais.

 

Elle le pousse dans l’entrée et va fermer la porte, mais il l'arrête.

 

Pacey : D'accord, d'accord. Nous n'avons pas besoin d'avoir des relations sexuelles.

Audrey : Quoi ?

Pacey : Nous n'avons pas besoin d'avoir des relations sexuelles. Nous pouvons passer du temps ensemble, faire connaissance un peu. De cette façon, tu peux disperser toute la mauvaise énergie karmique, et je peux faire beaucoup mieux à ce sujet.

Audrey : Non. Je suis désolée. Je suis juste… Ca ne m'intéresse pas. Je ne peux pas juste passer du temps avec toi, Pacey, pas après ce qui s'est passé l'autre nuit. Ok, peut-être si le sexe avait été mauvais.

 

Pacey a un grand sourire sur son visage]

 

Pacey : Tu as trouvé ça bon ?

Audrey : Eh bien, oui. Non ?

Pacey : Oh, oui, mais, tu sais, merci.

Audrey : Je t’en prie. Tu vois, c'est exactement pourquoi je ne peux pas juste passer du temps avec toi. Non je suis désolée. Je ne vais pas me soumettre à une sorte de test de torture platonique. (Soupire) Je ne suis tout simplement pas ce genre de fille.

 

Devant le bureau de Wilder. Joey est assise à même le sol, dans le couloir, en face de la porte du bureau, en train d’attendre. La porte s’ouvre, Wilder et une étudiante sortent du bureau.

 

Wilder : (Soupire) Et n'ayez pas peur de venir me revoir si vous vous perdez, ok ?

 

L’étudiante rigole et s’en va. Joey et Wilder se tiennent debout pendant quelques secondes en se regardant silencieusement. Wilder lui fait signe d'entrer dans son bureau et entre derrière elle.

 

Wilder : (soupire) Chaque jour est une journée surprise avec vous, mademoiselle Potter. Le problème est que nous ne semblons jamais devenir plus intelligents.

Joey : Eh bien, je pensais que je changerais notre chance en changeant de lieu.

Wilder : Avez-vous inventé une sorte de prétexte académique ou est-ce, euh, une visite purement sociale ?

Joey : Non. Je pensais que je vous devais une explication.

Wilder : Pour avoir quitté ma maison vendredi soir et ne jamais être revenue ?

Joey : Il y a une raison.

Wilder : Oh, j'en suis sûr, mais pour l'amour de Dieu, ne me le dites pas.

Joey : Pourquoi pas ?

Wilder : Eh bien, vous ruinez l'effet très romanesque que vous avez créé lorsque vous êtes partie. L'affectation faite mais jamais conservée, l'amour voué à son meilleur. C'est très Henry James, slash, Edith Wharton. Très Lily Bart. En fait, quelqu'un vous a déjà comparée à Lily Bart auparavant, mademoiselle Potter ?

Joey : Non. Mais si je me souviens bien, elle se retrouve dans la pauvreté, seule, et se tue.

Wilder : Euh… Ok, mauvais exemple. Peut-être… Fanny Price ou… Peut-être Jane Eyre. En tout cas, c'est ce que vous êtes. Vous êtes la fille du roman du 19e siècle qui refuserait perversement de se marier pour de l'argent, peu importe combien cela augmenterait sa situation dans la vie, la fille qui dirait oui, dormirait dessus ... retrouverait ses principes moraux, puis briserait le cœur du gars le lendemain matin, ce qui, bien sûr, ne fait qu'augmenter votre attrait. Les principes sont incroyablement sexy, vous savez.

Joey : (soupire) Ecoutez, je peux parler maintenant ?

Wilder : Seulement si vous promettez de ne rien expliquer.

Joey : Eh bien, je ne peux pas vous le promettre.

Wilder : Alors j'ai peur que nous soyons dans une impasse ici.

Joey : Alors… C'est ça ? C’est fini comme ça juste parce que vous dites que c'est le cas ?

Wilder : Nous n'avons pas encore parlé des fins, n'est-ce pas, en classe ? La meilleure fin dans toute la littérature ? Et ne dites pas Ulysse parce que tout le monde dit Ulysse.

Joey : Vous ne pouvez pas être sérieux.

Wilder : Je pense que nous savons tous les deux ce qui s'est passé vendredi soir.

Joey : Oui.

Wilder : Oui. Vous m'avez sauvé la vie ce soir-là, ma vie et peut-être ma carrière. Aucun des deux n'est si impressionnant qu'ils méritent d'être sauvés, mais… Euh, je suppose que ce que j'essaie de dire, c'est… Je ne… Je n'ai pas besoin de savoir pourquoi vous n'êtes pas revenue ce soir-là. Je dois juste vous dire merci.

 

La porte s'ouvre et une femme regarde.

 

Femme : Oh, désolée, David. Tu as fini ici ?

Wilder: Joey?

Joey: Oui… C’est fini.

Wilder : Rendez-vous en classe.

Joey : Merci.

 

Devant chez Grams. Pacey se tient à l'extérieur, jetant des cailloux à l'une des fenêtres, sans aucun effet.

 

Pacey : Ok, bien !

 

Il va et attrape une autre poignée et recommence à lancer, quand Jack arrive sur le coin de la maison.

 

Jack : Pacey, pourquoi tu lances des cailloux à ma fenêtre ?

Pacey : ce n’est pas la fenêtre de Jen ?

Jack : (rigole) Non !

Pacey : Oh ! (rigole) Tu pourrais juste lui demander de venir me voir ?

Jack : Qui, Jen ?

Pacey : Non, Audrey. Dis-lui juste que je suis là. Je suis calme et je suis prêt à discuter.

Jack : Tu viens ici voir après Audrey ?

Pacey : Oui. Écoute, je sais pertinemment qu'elle va à ce concert avec Jen ce soir, et je suis sûr qu'elles sont juste là pour se pouponner en ce moment.

Jack : Se pomponner, pas se pouponner.

Pacey : Je sais ce que j'ai dit.

Jack : Oh, t’es un peu agité là mon gars.

Pacey : Oui, je suis un peu agité, ok ? Laisse moi te donner un petit conseil concernant les femmes, mon ami.

Jack : Ok.

Pacey : Elles aiment être appelées. Même quand elles disent qu’elles ne veulent pas qu’on les appelle, elles veulent être appelées, spécialement quand il y a du sexe.

Jack : Whoa, attends une seconde. Tu a fait l’amour avec Audrey ?

Pacey : Oui, oui. Je l’ai fait.

Jack : Et tu ne l’as pas appelée ?

Pacey : Non, je ne l’ai pas appelée. Ok ? (plus fort) Je ne l’ai pas appelée. (soupire) Maintenant que Joey a  été agressée, Audrey s’est mis en tête que c’est de notre faute.

Jack : C’est ridicule. Je veux dire, l’agression de Joey n’a rien à voir avec le fait que vous avez fait l’amour avec Audrey.

Pacey : Enfin, quelqu’un qui est d’accord avec moi. Donc, peux-tu juste monter les voir et lui demander de descendre, s’il te plait ?

Jack : Non. Elles sont parties. Elles sont parties. Elles ont fini de se pomponner depuis longtemps. Désolé.

Pacey : Eh bien, super. C'est tout simplement génial. Évidemment, cette nuit ne s'est pas déroulée exactement comme je l'avais imaginée, mais l'important ici, Jack, c'est que j'ai toujours ma dignité.

Jack : Oui.

Pacey : Alors… Qu'est-ce que tu fais ce soir ?

Jack : En fait, je connais ce bar qui ne crédite pas.

Pacey : Vendu.

Jack : Ouais, Pace, je dois te dire…

Pacey : dis-moi en chemin.

 

Pacey s'en va et Jack s'en va derrière lui.

 

Jack : D'accord !

 

Backstage du concert. Jen et Audrey se promènent perdues, essayent de comprendre où elles sont.

 

Audrey : Sais-tu où nous sommes en ce moment ? Nous sommes dans les coulisses d'un concert de rock. À quel point cela est cool !?

Jen : En fait, nous sommes perdues dans les coulisses d'un concert de rock, ce qui est beaucoup moins cool.

Audrey : Je pensais que le gars avait dit 3 fois à gauche.

Jen : 3 fois à gauche feraient un carré, Audrey.

Audrey : Non ! 4 fois à gauche font un carré. Quoi qu'il en soit, cela n'a pas d'importance. Nous sommes dans les coulisses d'un concert de rock.

Jen : Allons-y !

Audrey : D'accord, avant d'y arriver, tu dois promettre de me laisser le mignon.

Jen : Tu as dit qu'ils étaient tous mignons.

Audrey : Eh bien, oui, sur scène. Tout le monde est beau sur scène, tu sais ? Je veux dire, comme, tout le buzz, la musique, les instruments.

Jen : Leur musique était horrible. C'était puéril et… Et gimmicky.

Audrey : Ok, laisse-moi avoir le chanteur, d'accord ?

Jen : D'accord, d'accord, mais tu sais quoi ? Euh, juste pour remettre les pendules à l'heure, tu pourrais être ici dans un but erroné et chargé hormonalement de faire sortir Pacey de ton système…

Audrey : Tu avais promis de ne pas commenter !

Jen : Et je ne vais pas le faire… Mais moi, d'un autre côté, je suis ici pour des raisons purement professionnelles. Je vais rencontrer ce groupe. Je vais les ramener à la station de radio, les interviewer, puis je rentrerai près de Dawson.

Audrey : Qui sort avec Joey.

Jen : Ce qui ne me dérange pas. Parce que moi, contrairement à toi, je suis totalement capable d'avoir une relation réfléchie, engagée, confiante et adulte, et j'apprécierais vraiment si tu pouvais simplement montrer un minimum de profes…

 

Elles foncent sur l'un des membres du groupe qui sort d'une porte latérale.

 

Steve : He !

Jen : Salut !

Steve : Hé, Wynn, avons-nous commandé 2 belles blondes ?

 

Wynn vient les rejoindre.

 

Wynn : Euh, oui, oui, nous l'avons fait. Wynn.

Jen : Salut !

Wynn : Salut !

Jen : Je suis Jen de WBCW. Voici mon amie Audrey. Tu es Stephen ?

Steve : Steve, appelez-moi simplement Steve.

Wynn : Alors qu'en avez-vous pensé ?

Audrey : C'était un super set. Vous l’avez fait !

Jen : C'était… vraiment bon !

Audrey : Ouais !

Steve : Nous allons chercher nos manteaux.

 

Ils partent effectivement chercher leurs vestes.

 

Audrey : D'accord. Changé d'avis. Je veux celui avec la barbe.

 

Le cinéma. Dawson et Joey arrivent juste après avoir obtenu leurs billets.

 

Joey : Donc je suppose que tu commences à aimer ça ?

Dawson : Ouais. Au début, je ne pensais pas pouvoir m'intégrer, mais…

Joey : Et maintenant tu es aussi prétentieux que les autres.

Dawson : Goddard n'est pas prétentieux. Il est très drôle. Comment pourrais-tu ne pas aimer un film où le faux nom du gars sur le passeport est Laszlo Kovacs ?

Joey : Eh bien, ça aide si tu ne sais pas qui c'est.

Dawson : C'est un directeur de la photographie incroyablement célèbre. Tu dois connaitre ce genre de choses.

Joey : Faux. J'ai seulement fait semblant de savoir des trucs comme ça pour que tu sois impressionné par moi.

Dawson : (rires) Tu es bien plus une fille que je ne l'avais imaginé.

Joey : Ouais, eh bien, tu es beaucoup plus dans le cinéma français.

 

Dawson aperçoit Wilder.

 

Dawson : N'est-ce pas ton professeur ?

Joey : Quoi ?

Dawson : Le gars aux cheveux noirs. Je ne me souviens pas de son nom… C’est ton professeur.

 

Elle regarde et voit Wilder, puis voit une autre femme se diriger vers lui.

 

Joey : Oui, je suppose que oui.

Dawson : Tu veux aller lui dire bonjour ?

Joey : Non.

Dawson : (un peu confus) Ok !

 

Le bar. Pacey et Jack sont au comptoir, en train de boire leurs boissons et de parler.

 

Pacey : Je me demande donc ce qu'elles font en ce moment.

Jack : Tu penses à la surveiller ?

Pacey : Moi ? Non. Pourquoi, Tu crois que je devrais ?

Jack : La surveiller ?

Pacey : Eh bien, quand tu pèses entre ta fierté personnelle et l'opportunité d’avoir du sexe, c'est…

Jack : le sexe gagne.

Pacey : Oui, à chaque fois, et les femmes aiment être pourchassées.

Jack : Jusqu'au point où elles déposent cette ordonnance d'interdiction.

Pacey : C'est vrai. Tu as raison, là.

Jack : J’ai raison, généralement. À ta santé.

Pacey : Santé !

 

Les verres tintent.

 

Pacey : Cependant, je ne suis pas vraiment sûr que nous devrions faire ça.

Jack : Quoi, boire ? Je te l'ai dit. Ils ne font pas crédit ici.

Pacey : Non. Je parle de ton récent bilan. Tu vois, je détesterais passer la nuit en prison après avoir rencontré quelques-uns de tes frères et fait une petite danse sur leur crâne.

Jack : Bois, ok ? Ça ne va pas arriver ici. Ce n'est pas le genre d'endroit.

Pacey : J'aime cet endroit, mec. Ils ont de la bière bon marché, un menu apéritif tard le soir. Le seul problème est qu'il n'y a pas beaucoup de femmes ici.

 

Pacey comprend soudainement où il se trouve.

 

Pacey : Jack, ce ne serait pas un…

Jack : Plutôt.

Pacey : Sérieux ?

Jack : Oui.

Pacey : Eh bien, c'est drôle. Je ne m’imaginais pas ça comme ça, ça n’est pas très…

Jack : Gay ? Je sais. Voilà pourquoi je l'aime. Ecoute, je dois m’éclipser.

 

Jack va partir, mais s'arrête et se retourne vers Pacey.

 

Jack : Ohh… Hé, tu n'es pas, genre, tu sais…  Mal à l’aise ici ?

Pacey : Moi ? Non.

Jack : Parce que j'aurais probablement dû mentionner, tu sais…

Pacey : Ecoute, Jack, genre, je n'ai jamais été dans un bar gay avant. Ouais. Vous êtes super.

 

Jack part et Pacey regarde autour de lui avec inquiétude.

 

La station de radio. Steve regarde parmi les disques et Jen regarde avec émerveillement.

 

Musique en cours…

 

Jen : Tu sais, si tu veux juste me dire ce que tu cherches, je pourrais probablement t'aider à le trouver.

Steve : Voyons voir. Ah, le succès. Donovan !

Jen : Les années 60 ? Donovan ?

Steve : Donovan est attendu depuis longtemps pour un réveil majeur.

Jen : (Rires) Pas sur mon émission de radio, il ne l'est pas.

Steve : On dirait que quelqu'un n'aime pas perdre le contrôle.

Jen : Ok, pourquoi ne gardons-nous pas simplement les trucs personnels hors de ça, et nous pouvons nous en tenir à la musique.

Steve : As-tu un petit ami ?

Jen : Ce n'est pas tes affaires.

 

La musique se termine.

 

Steve : C'est fini.

Jen : Euh, quand… quand ? Quoi ?

Steve : La chanson… à la radio. C'est fini.

Jen : Oh ! Ouais.

 

Jen se rend compte qu'il n’y a plus de son et court pour commencer une autre chanson.

 

Dans un autre espace, Audrey et Wynn sont assis sur un canapé en train de parler.

 

Audrey : Alors après ça, quoi ?

Wynn : New York, Philly, D.C., et redescendre vers le sud… Les Carolines, où tu trouveras un excellent barbecue et l'un des plus grands sites de rock and roll de tous les temps.

Audrey : Vraiment ?

Wynn : Oui.

Audrey : Qu'est-ce qu'il y a de si génial ?

Wynn : Laverie d'un côté, magasin de disques de l'autre.

Audrey : Quoi ? Tu ne peux pas faire du rock sans des chaussettes propres ?

Wynn : (rires) Eh bien, je peux, mais je préfère ne pas le faire.

Audrey : D'accord. Puis ?

Wynn : À la maison. Charlottesville, Virginie. Ouais, c'est là que vit ma copine.

Audrey : Mm-humm.

 

Il sort son portefeuille et lui montre une photo.

 

Wynn : Kim. Elle fait son doctorat. En anthropologie.

Audrey : Elle est jolie.

Wynn : Oui, et c'est notre chien Bowie.

Audrey : Oh, eh bien, c'est sympa.

Wynn : Oui, ça l'est. Mais ennuyeux. C'est ce que tu penses, non ?

Audrey : Eh bien ... maintenant que tu en parle. Je ne sais pas. Cela ne semble pas très rock and roll, n'est-ce pas ?

Wynn : Quoi, la monogamie ?

Audrey : Ouais. Allons. N'as-tu jamais envie de faire quelque chose de mal ?

Wynn : Oui, mais pas moi. Je veux dire, j'aime ma petite amie.

Audrey : C'est vraiment aussi simple que ça pour toi ?

Wynn : Ouais. Pourquoi ne serait-ce pas ?

Audrey : Je ne sais pas. Je suppose que je ... Je pense que les relations sont plus compliquées que ça.

Wynn : Elles le sont. Les mauvaises relations.

 

Au bar. Pacey est debout à l'une des tables et parle à un autre gars quand Jack arrive et le voit. Quelqu'un a surpris qu'il se dirige vers eux.

 

Pacey : Ce n'est pas du pain. C'est de la sciure. Je veux dire, au Civilisation, nous faisons cuire les choses nous-mêmes, ok ?

 

Jack s'approche et se tient à côté de Pacey.

 

Jack : Pacey.

Pacey : Salut, Jack. C'est bon de te revoir. Permettez-moi de vous présenter. Jeff, Jack, Jack, Jeff.

Jack : Salut, Jeff. Ravi de vous rencontrer. (il se tourne vers Pacey) Euh, je peux te parler une seconde ?

Pacey : Bien sûr. Excusez-moi une seconde.

 

Ils s’éloignent de Jeff.

 

Pacey : Peux-tu croire ce que le monde est petit ? Ce mec est un critique culinaire pour un très grand magazine en ville, et il a dit qu'il avait pratiquement abandonné le Civilisation. Je crois que le passé était sa parole, mais je change tout ça.

Jack : Humm. Alors depuis combien de temps tu parles à ce mec ?

Pacey : Je ne sais pas. Quelques minutes. On s'en fout ? Ce qui est important, c'est qu'il est si loin de nous donner un compte rendu.

Jack : Humm. Que veut-il en retour ?

Pacey : Eh-eh. Attends ! Tu ne penses pas qu'il pense que je suis…

Jack : Mm-humm. Sauf si au cours des dernières minutes tu as mentionné le fait que, euh, bon sang, je ne sais pas, tu n’es pas gay.

Pacey : Jack, regarde-moi, ok ? Regardez-moi vraiment. Je suis un homme, ok ? Je ne suis pas gay friendly. Je serais une insulte à l'homosexualité.

Jack : Ok, tu as peut-être raison, mais le gars était attentif à chacun de tes mots.

Pacey : Bien sûr qu'il l'était. Donc ?

Jack : Donc tu n'es pas si intéressant.

Pacey : Je ne le suis pas ?

Jack : Non. Il… Regarde… Personne n'écoute aussi attentivement, ok, à moins qu'ils essaient juste, tu sais…

Pacey : Oh. Intéressant.

Jack : Quoi ?

Pacey : Eh bien… Je pense que pour la première fois de ma vie, je comprends ce que ça doit être d'être une femme, une femme vraiment sexy.

Jack : Oh ! Euh… Pas si chaud !

Pacey : Je ne le suis pas ?

Jack : Pas vraiment. Je veux dire… Regarde, pourrions-nous… Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ? Tu veux aller le lui dire ou devrais-je ?

Pacey : Quoi ? Nous ne pouvons pas lui dire maintenant. Il va penser que je l'ai délibérément trompé.

Jack : Très bien, alors je vais passer en revue, et je vais juste lui expliquer à quel point tu es un idiot.

Pacey : Ou nous pourrions simplement ignorer cette chose idiote pour le moment, jusqu'à ce qu'il accepte de faire la critique, car il est un critique majeur, et cela signifierait une tonne d'affaires pour mon restaurant.

Jack : Je sais. Je sais, mais qu'est-ce que tu vas faire quand il te demandera ton numéro, hein ?

Pacey : Je vais le regarder droit dans les yeux et lui donner ton numéro de téléphone.

Jack : Tu ne serais pas… Non ! Allons. Nous disons la vérité.

 

Pacey le suit en gémissant.

 

La station de radio. Jen est sur le stand avec Steve et Wynn en train de les interviewer en direct.

La musique se termine.

 

Jen : (soupire) D'accord, euh, donc nous sommes de retour, euh, les gars, avec passage en ville 2 nuits, en ouverture pour North America, sur leur tournée nord-américaine bien intitulée.

Steve : Tu sais, je n'ai jamais vraiment compris ça. Nous ne sommes jamais allés au Canada, pas une seule fois.

Wynn : Ou au Mexique.

Steve : Chicago deux fois.

Jen : Euh, écoutez, donc l'ouverture craint, non ?

Wynn : Non, pas quand tu ouvres pour un groupe totalement rock comme North America.

Jen : Oui, mais sérieusement, euh, il y a toute une foule qui n'est pas là pour vous voir. Ils sont impatients. Ils veulent juste en finir.

Steve : C'est vrai, mais, vous savez, parfois vous les gagnez, puis la victoire est encore plus douce.

Jen : Comment ça ?

Steve : Eh bien, il est plus que probable qu'ils t'ont préjugé. Ils vous ont jeté un coup d'œil et ont dit « non, pas pour moi ». Et puis nous procédons au rock. Nous n'en demandons pas beaucoup.

 

Le cinéma. Joey et Dawson se dirigent vers la salle et Dawson pointe vers 2 sièges vides.

 

Dawson : Ici c’est bien.

Joey : Ouais.

 

Joey va et prend un siège, et remarque Wilder entrant en même temps pour prendre un siège.

 

Dawson : (soupire) Tu es sûr que tu ne veux pas simplement aller lui dire bonjour ?

Joey : Dieu, non. Comme ce serait embarrassant ? Je veux dire, il est évidemment en rendez-vous ou quelque chose.

Dawson : Oui, mais s'il te voit, il ne se demandera pas pourquoi tu n'as rien dit ?

Joey : De quoi parle le film de toute façon ?

Dawson : (rires) dit-elle, changeant de sujet.

Joey : Et bien ?

Dawson : Euh, Humphrey Bogart est un scénariste en difficulté, euh, accusé de meurtre. C'est… c'est noir, sauf que ce n'est pas le cas, donc le tout est en quelque sorte ambigu.

Joey : Donc tu dois être un geek du cinéma pour le voir.

Dawson : Ou tu dois être un très bon ami d’un geek de cinéma.

Joey : C'est vrai. Comme nous. Ils pourraient juste être amis.

Dawson : Ton professeur et la fille qu'il embrasse ?

 

Joey se tourne pour voir Wilder et la femme s'embrasser très passionnément.

 

Dawson : Joey ? As-tu le béguin pour ton professeur de littérature ?

Joey : Quoi ? Non, c'est… c'est bizarre.

Dawson : Ce n'est pas si étrange. Les enseignants ont une vie personnelle. Ils sont connus pour embrasser des gens de temps en temps.

Joey : Oui, beaucoup de gens. (les lumières s'éteignent) Ça commence.

 

La station de radio. Audrey et Wynn sont à nouveau assis sur un canapé et se parlent.

 

Wynn : Alors, comment est-il ? Ce gars dont tu as tellement peur d'admettre que tu es gaga.

Audrey : Je ne suis pas gaga.

Wynn : Excusez-moi ? Est-ce qu’on se connait bien tous les deux ?

Audrey : Pas du tout.

Wynn : Euh, c'est exactement pourquoi tu devrais me dire la vérité. Mon conseil sera totalement neutre.

Audrey : C'est ... un cuisinier. Eh bien, il fait du pain, en fait. Et il se trouve que c'est justement l'ex-petit ami de ma colocataire.

Wynn : Mmm. Ligue mineure. Quelles autres excuses vas-tu me lancer ? Allez, je les ai tous entendus.

Audrey : Tu n’as jamais entendu celui-ci.

Wynn : Essayes.

Audrey : Est-ce que tu crois en Dieu ?

Wynn : Cela dépend.

Audrey : Ça ne peut pas dépendre. Soit tu y crois, soit tu n’y crois pas.

Wynn : Cela dépend si tu vas gâcher une soirée parfaitement décente en essayant de me convertir en quelque chose.

Audrey : Ma colocataire… Elle s'est fait agresser l'autre soir.

Wynn : Je suis désolé.

Audrey : Quoi qu'il en soit, elle m'a laissé ce message, que, bien sûr, je n'ai reçu que le lendemain matin, car j'avais des relations sexuelles avec son ex-petit ami. Et là-dessus, elle a dit qu'elle allait bien et qu'elle passait la nuit avec un ami et ne pas s'inquiéter.

Wynn : Mais vous l'avez fait.

Audrey : Ouais. Je pouvais dire à sa voix que quelque chose n'allait vraiment, vraiment pas. Alors j'ai… Conclu ce marché avec Dieu. J'ai dit « Mon Dieu, je vous en prie, laissez Joey aller bien ». Vraiment bien ! « Et je marcherai sur le chemin de la justice morale. Je ferai tout bien pour un changement. »

Wynn : Donc, plus besoin de chercher des gars dans des groupes de rock and roll ?

Audrey : (Rires) Eh bien, Dieu ne veut pas que je sois religieuse.

Wynn : Oh, il veut juste que vous abandonniez ce type en particulier.

Audrey : Oui. Je veux dire, il doit… Tu sais ? Ça doit être, genre, une sorte de signe. Sinon, tout cela avec Pacey est tout simplement trop…

Wynn : Trop quoi ?

Audrey : Facile.

Wynn : C'est peut-être ton signe.

 

Audrey commence à voir la logique.

 

Dans une autre pièce. Jen et Steve sont assis sur un canapé en train de parler.

 

Jen : Ok, je n'ai pas dit drôle, j'ai dit intelligent.

Steve : Oh, et intelligent est mauvais ?

Jen : L’intelligent prend ses distances. L’intelligence érige ce mur entre vous et le public. Vous ne pouvez donc pas faire confiance à l'intelligence.

Steve : Je vois. Donc, en général, tu fais confiance à la passion. La passion t’a-t-elle toujours guidée dans la vie ?

Jen : Eh bien, je veux dire, non, pas dans la vie, mais…

Steve : mais dans l'art.

Jen : Oui, mais l'art est censé être passionné. L'art est censé vous faire sentir…

Steve : Non, non. La vie est censée vous faire sentir vivant. L'art est censé vous faire sentir bien.

Jen : C'est tout ce que l'art est censé faire ?

Steve : Non, mais si tu en as besoin pour faire plus, alors… Peut-être qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ta vie.

Jen : Es-tu en train de dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ma vie ?

Steve : Je… je ne sais pas. Je ne te connais pas vraiment bien. Par exemple, as-tu un petit ami ?

Jen : Tu me l'as déjà demandé.

Steve : Tu n'as pas répondu.

Jen : Eh bien, pourquoi continues-tu à demander ?

Steve : Parce que ça m'intéresse.

Jen : (soupire) En quoi ?

Steve : En toi.

 

Il commence à attirer Jen vers lui et elle l’arrête.

 

Jen : Oh, ça alors, non… J'ai un petit ami.

Steve : Tu inventes. Juste maintenant. Tu inventes ça.

Jen : Non. Non, vraiment. Um… J'ai un petit ami, et c'est un gars vraiment sympa. Et je… ne ferais rien dans cent millions d'années pour lui faire du mal. Donc…

Steve : Ok !

Jen : D'accord. Bien.

 

Le bar. Pacey est toujours à table pour parler à Jeff de la nourriture au restaurant. Jack est juste assis là, ennuyé avec son menton posé sur ses mains.

 

Jeff : La carbonara n'est pas une sauce à la crème ?

Pacey : Non. C'est du jaune d'oeuf cru, en fait. Alors même si cela pourrait te tuer, qui veut vivre dans un monde où la nourriture n'est pas une aventure, non ?

 

Jeff rigole. Jack interrompt Pacey.

 

Jack : Maintenant !

Pacey : D'accord, euh ... Jeff, il y a quelque chose que je dois te dire. Je ne suis pas, euh ... le truc c'est que je ne suis pas totalement ... totalement, euh ...

Jeff : disponible ? Tu n’es pas disponible. Voilà ce que tu essaie de dire.

Pacey : Oui. C'est exactement ce que j'essaie de dire.

Jeff : Je m’en doutais en quelque sorte. Vous semblez très… proches.

Pacey : Et nous sommes ensemble.

 

Il met son bras autour de Jack.

 

Jeff : Eh bien, c'était sympa de vous rencontrer tous les deux. (Jeff se lève pour partir) Vous savez, je ne fais pas ça d'habitude, mais bon sang. (Soupirs) Si vous vous séparez, appelle-moi un jour.

 

Il tend à Jack une de ses cartes.

 

Pacey : Qu'est-ce qui vient de se passer juste là ? Je pense que je devrais être insulté à plusieurs niveaux à ce sujet.

Jack : (Rires) Pacey, tu n'es pas gay.

Pacey : Eh bien, je le sais et tu le sais, mais il ne le sait pas. En ce qui le concerne, tu es mon petit ami.

 

Le cinéma. Joey et Dawson sont assis ensemble à regarder le film, mais Joey a autre chose en tête…

 

Bogart : Je sais. C'est juste une autre image.

Homme : Êtes-vous en mesure d'être exigeant ? Vous n'avez pas écrit de tube depuis avant la guerre. Et votre dernière photo ...

Bogart : Donc ça puait. Tout le monde fait des flops sauf vous. Vous n'en avez pas eu parce que vous avez fait et refait la même image au cours des 20 dernières années. Vous savez ce que vous êtes ? Vous êtes un vendeur de pop-corn.

Homme : C'est vrai. Vous l'êtes aussi. La seule différence entre nous, c'est que je ne le combat pas.

Bogart : Un jour, je vais vous surprendre et écrire quelque chose de bien.

Homme : Althea Bruce le fera.

Bogart : Althea Bruce…

Homme : Tout ce que vous devez faire, c'est suivre le livre…

 

Joey voit Wilder se lever et partir, et se lève pour le suivre.

 

Joey : excusez-moi.

Deuxième homme : Hiya, kiddies. Quelle image j'ai faite. Je viens de rentrer de l'aperçu. Pasadena est hors de son esprit…

 

Au stand de concession. Wilder est juste debout là tout seul, et Joey arrive derrière lui.

 

Wilder : Grand titre. Je pense que je pourrais le voler pour quelque chose.

Joey : Comment saviez-vous que c'était moi ?

Wilder : Je vous ai vue à votre arrivée. Dois-je être jaloux ?

Joey : Vous êtes jaloux ?

Wilder : Comme Médée.

Joey : C'est juste un ami.

Wilder : Pas la mienne.

Joey : Pas quoi ?

Wilder : Une amie. Je veux dire, elle l'est, mais parfois nous sortons et nous buvons quelques verres, nous retournons chez moi. Elle oublie pourquoi je ne suis pas bon pour elle.

Joey : Pourquoi vous me dites ça ?

Wilder : J'essaye de vous faire me détester.

Joey : Eh bien, ça marche. Alors, quelle est la meilleure fin dans toute la littérature ? Ne dites pas Ulysse. Tout le monde dit Ulysse.

Wilder : C'est facile. Éducation sentimentale par Flaubert.

Joey : Et que se passe-t-il ?

Wilder : Rien, vraiment. Juste deux vieux amis assis en train de se souvenir de la meilleure chose qui ne leur soit jamais arrivée.

Joey : Comment vous souvenez-vous de quelque chose qui ne s'est jamais produit ?

Wilder : Affectueusement. Vous voyez, Flaubert pensait que l'anticipation était la forme de plaisir la plus pure… Et la plus fiable. Et que même si les choses qui vous arrivent réellement décevraient invariablement, les choses qui ne vous sont jamais arrivées ne faibliraient jamais. Ne se décolore jamais. Ils seraient toujours gravés dans votre cœur d'une sorte de douce tristesse.

Joey : Cela semble…

Wilder : profond ?

Joey : Lâche.

Wilder : (soupire) Eh bien, euh, nous, les universitaires, ne sommes généralement pas connus pour…

 

Elle l'embrasse.

 

Joey : Votre courage.

Wilder : Wow. Dieu me punit vraiment ici.

Joey : Pourquoi ?

Wilder : Je ne sais pas. J'ai dû faire quelque chose à une fille quand j'avais 18 ans. Vous n'essayez pas de me pousser à reconsidérer, n'est-ce pas ?

Joey : Non. Nous ne nous connaissons pas très bien, n'est-ce pas ?

Wilder : Non.

Joey : Vous avez cette image de moi, cette image pas entièrement vraie de moi.

Wilder : En tant qu’héroïne du XIXe siècle ?

Joey : Ouais. Et même si ce n'est pas vrai, je préfère que vous continuiez à penser que c'est le cas.

Wilder : Je pense que cela peut être arrangé. Je devrais probablement revenir. Sommes-nous d'accord ici ?

Joey : Tout va bien !

 

Il commence à s'éloigner, mais s'arrête et se retourne vers elle.

 

Wilder : Dans 5 ans… Vous allez savoir tout ce que je sais et plus encore. Et je vais ressembler au plus gros idiot que vous n’ayez jamais rencontré.

 

Le stand de concession. Joey est assise sur un banc avec une boîte de pop-corn en mains, quand Dawson sort seul avec leurs manteaux.

 

Dawson : Salut.

Joey : Salut. J'étais sur le point de revenir.

Dawson : Ne t'embête pas. Souhaites-tu développer ce que tu disais plus tôt ?

Joey : (soupire) Tu vas manquer le reste de ton film.

Dawson : (rires) J'ai le sentiment que cela pourrait être un peu plus intéressant.

 

Ils quittent le cinéma et commencent à marcher ensemble dans les rues.

 

Joey : As-tu déjà rencontré quelqu'un qui t’a vu… Je veux dire, t’a vraiment vu… mais d'une manière ou d'une autre, tu n’as vu que le meilleur ?

Dawson : Tu veux dire à part toi ?

Joey : Pas ça. Je veux dire, quelqu'un de plus âgé. Quelqu'un qui a vu tout ce que tu pouvais être. Si seulement…

Dawson : si seulement quoi ?

Joey : Si seulement tu n'étais pas toi.

Dawson : (rires) Eh bien, après ce soir, je pense que tu ne l’es peut-être pas. Tu as embrassé ton professeur.

 

Joey rigole.

 

Dawson : Tu as embrassé le gars qui te donne des notes.

Joey : C'est constructif ?

Dawson : Désolé.

Joey : Le pire, c'est que ce soir-là, quand tu as appelé depuis le plateau de tournage…

Dawson : ouais ?

Joey : J'étais chez lui. Seul. Et j'y suis allée en me disant que j'allais tout arranger.

Dawson : Mm-humm. Mais en vrai, tu allais là-bas pour compliquer les choses.

Joey : Je ne pense pas que la réponse à cela ressemblerait beaucoup à…

Dawson : Je pense que nous allons devoir trouver une nouvelle définition pour le terme similaire.

Joey : Quoi qu'il en soit, alors tu as appelé, je suis partie, et je ne suis évidemment pas revenue, ce qui est probablement une bonne chose, parce que… je me serais ridiculisée.

Dawson : Ne dis pas ça. Tu as pris un risque. Vous avez vécu. Vous avez vécu quelque chose, non ?

Joey : Je suppose. Mais maintenant je ne le saurai jamais.

Dawson : Tu ne sauras jamais quoi ?

Joey : Ce que j'aurais fait… à ce moment de vérité. Tu sais, me serais-je dégonflée, aurais-je avancé ? La seule façon de savoir serait de…

Dawson : Arrêter le temps. Reculer.

Joey : Ouais.

Dawson : Voudrais tu faire ça si tu le pouvais ?

Joey : Non. Et je sais que cela semble étrange.

Dawson : Tout se passe pour une raison, non ?

Joey : Ce n'est pas si mal, vraiment. Ne le sachant pas. Il a cette… Douce tristesse.

Dawson : Humm. Je pense que je connais ce sentiment.

 

Le bar. Jack et Pacey sont assis seuls à l'une des tables et discutent.

 

Pacey : (soupire) Tu sais, je dois admettre, Jack, je ne t'ai jamais vraiment identifié comme le type de gars qui viendrait seul dans un endroit comme celui-ci.

Jack : Je ne suis pas seul.

Pacey : (se racle la gorge) Hé. C'est un bon point.

Jack : En fait, Audrey m'a amené ici le soir où tu nous as préparé tout le dîner. Vous savez, c'est… C'est un peu l'essence d'Audrey, non ? Je veux dire, elle se contente de la seule chose dont tu as un peu peur, puis elle n’accepte pas un non pour réponse. C'est une bonne qualité !

Pacey : Oui, ça l'est.

Jack : Ouais. Je me demande qui fait ça pour elle…

Pacey : (rires) D'accord, euh, je pense que je vais y aller, euh….

Jack : retrouver les filles.

Pacey : Oui, retrouver les filles. Tu viens avec ou quoi ?

Jack : Non, je pense que je vais rester ici.

Pacey : Ok, cool. Je te vois plus tard, mec.

Jack : D'accord.

 

Devant la station de radio. Audrey et Wynn sont à côté de la camionnette du groupe, se préparant à partir, et Steve et Jen sortent juste de la station.

 

Wynn : Fais attention, Audrey.

Audrey : Oh, mec. Merci.

 

Ils s'étreignent.

 

Wynn : Ça a été minutieusement, euh… incliné et enchanté.

Audrey : Eh bien, merci, je pense, et, euh… Merci pour les conseils.

Wynn : Pas de problème. (il crie) Tu viens, Steve ?

Audrey : Oui, dans une seconde.

Wynn : Au revoir.

Audrey : À bientôt.

 

Wynn monte dans le van.

 

Steve : Alors, ton… Ton petit ami. Je veux dire, ça a dû être le coup de foudre. Je veux dire, une belle fille comme toi.

Jen : Tu vois, nous étions-- nous étions d'abord des amis.

Steve : Des amis ?

Jen : Ouais.

Steve : Donc pas de passion ?

Jen : J'ai dit ça ?

Steve : Non, mais tu as dit que tu ne fais pas confiance à la passion.

Jen : Oui, mais ce n'est pas parce que deux personnes sont amies d'abord qu'elles n'ont aucune passion dans leur relation.

Steve : Ecoute, je suis désolé. Je ne… Je ne veux pas insulter ta relation. Je veux dire, c'est juste… Je crois en la connexion. Tu sais, cette réaction instinctive qui dit « cette personne, cet étranger… est censée faire partie de ma vie », et je ne sais pas. Je… Je suppose que je l'ai ressenti pour toi ce soir.

Jen : Ouais, eh bien, c'est une chose vraiment facile à dire pour toi, n'est-ce pas ? Un gars du rock and roll qui vient juste de passer 24 heures en ville et qui part ensuite ?

Steve : Eh bien, dans ce cas…

 

Il va à la camionnette et en sort des T-shirts.

 

Steve : Juste un petit quelque chose pour te souvenir de nous.

Jen : (rires) Merci.

Steve : Ne le mentionne pas.

Jen : Au revoir.

Steve : Au revoir.

 

Steve monte dans le van et Jen se tient à côté d'Audrey.

 

Audrey : Tu sais, ce n'était pas la nuit à laquelle je m'attendais.

Jen : Ouais, je sais. Désolée d'avoir pris le célibataire.

Audrey : Non, ça arrive. Tu sais, c'est peut-être la façon de Dieu de me dire que je ne suis pas aussi célibataire que je le pensais.

 

La camionnette s'éloigne et nous voyons Pacey debout à côté de sa voiture.

 

Audrey : Mmm… Ou peut-être que oui. Ah !

Jen : Aller, vas-y ! Rends-le heureux.

Audrey : Pourquoi voudrais-je faire une chose comme ça ?

Jen : D'accord, très bien. Va le rendre malheureux. Je m'en fiche. Va vers lui.

Audrey : D'accord. Au revoir.

Jen : Au revoir, ma chérie.

 

Audrey se dirige vers Pacey, alors que Jen s'éloigne dans l'autre sens.

 

Pacey : Elle a besoin d'un chauffeur ?

Audrey : Elle a, euh, une voiture.

Pacey : As-tu besoin d’un chauffeur ?

Audrey : (soupire) J'ai besoin d'une vie.

Pacey : Oui, tu le sais, n'est-ce pas ?

Audrey : Ecoute, Pacey… Je pense que je dois m'excuser.

Pacey : Envers moi ?

Audrey : J'ai peut-être un peu trop réagi.

Pacey : Tu ne dis pas ?

Audrey : Je ne peux pas m'en empêcher, ok ? Le bonheur, ça me fait flipper. C'est comme toutes ces pelouses parfaitement entretenues au début du velours bleu, tu sais ? Tu sais juste qu’il y a quelque chose de mal qui se cache en dessous.

Pacey : Tu sais quel est le vrai problème ici, n'est-ce pas, Audrey ?

Audrey : Non, éclaire-moi !

Pacey : Tu es bien plus effrayée d'avoir des relations sexuelles avec moi la deuxième fois que tu ne l'étais la première. Tu vois, j'ai eu une soirée très éducative ce soir dans mon bar gay préféré, et ce que j'ai trouvé c'est que je ne vais tout simplement pas accepter non comme réponse.

Audrey : Eh bien, ce n'est pas très poli de ta part.

Pacey : Non, ce n'est pas le cas, et ce n'est probablement pas le cas non plus.

 

Il l'embrasse.

 

Pacey : Mmm. Alors, qu'est-ce qui t’a fait changer d'avis, de toute façon ?

Audrey : J'ai rencontré ce gars vraiment sexy dans le groupe.

Pacey : Attends une minute. Ce mec sexy était…

 

Elle l'embrasse avant qu'il ne puisse ajouter un autre mot.

 

La chambre de Dawson. Dawson est allongé sur un lit en train de lire un livre, quand Jen arrive en haut avec le T-shirt que Steve lui a donné.

 

Jen : Je t'ai apporté un t-shirt.

Dawson : Cool.

Jen :(rires) Est-ce que je t'apporterais moins ?

 

Dawson rigole.

 

Jen : (soupire) Mmm. Alors, comment va Joey ?

Dawson : Croiras-tu qu'elle a presque eu une liaison avec son professeur de littérature ?

Jen : Joey ?

Dawson : Mm-humm.

Jen : Joey Potter ?

Dawson : Ouais.

Jen : Ouah.

Dawson : C'était bizarre, en fait. C'était, comme, presque comme rencontrer une nouvelle personne ou quelque chose.

Jen : Qu'est-ce que ça veut dire ?

Dawson : Je ne sais pas. J'ai juste… Eh bien, comme, en lui parlant ce soir, je viens de réaliser combien de temps s'est écoulé… Combien nous avons tous changé.

Jen : Et c'est si mauvais ?

Dawson : Pas nécessairement.

Jen : (soupire) Puis-je te demander quelque chose ?

Dawson : Quoi ?

Jen : Pense-tu que quand, euh, quand deux personnes sont dans une relation, qu'elles devraient être passionnées par les mêmes choses pour que ça marche ?

Dawson : Non. Tant qu'ils sont passionnés l'un par l'autre.

Jen : Et nous le sommes. D’accord ? Nous sommes passionnés l’un par l’autre.

Dawson : Tu ne doutes pas de nous, n'est-ce pas ?

Jen : Non. Non, je suis juste fatiguée. Je ne sais pas. C’est insensé.

 

Dawson rigole. Il pose son livre, et ils se recroquevillent ensemble, et se couchent dans les bras l'un de l'autre alors que la caméra s'éloigne.

 

FIN

[Scene: Joey’s Dorm room. The camera starts off aimed at the back of a television, and it pulls around the TV so that we can see Joey sitting on the floor at the foot of her bed watching TV, and a little further to see Dawson sitting next to her.]

[Movie playing on TV]

[Turns TV off]

Dawson: So... what did you think?

Joey: Mm. I don't know. It's so... so... boring.

Dawson: Bo—boring. What are they teaching you at Worthington?

Joey: Well, do you want me to lie and say I got it?

Dawson: Oh, it's not about getting it. Pauline Kael said that you could find Goddard incomprehensible and still be shattered by his brilliance.

Joey: Does Jen know about you and this Pauline person you're always referring to?

Dawson: Jen understands my need to see other film critics.

Joey: So this is really your homework? You just sit around and watch movies all night.

Dawson: Yeah, and I'll be doing it again tomorrow if you'd like to join me. They're showing this, uh, Nicholas ray film at school that I need to see.

Joey: And Nicholas ray would be?

Dawson: He directed rebel without a cause. Huge influence on the French new wave to the point where Truffaut wanted people who couldn't appreciate his work banned from movie going entirely, which is why you should go.

[Dawson takes the tape and puts it back into it’s case.]

Joey: So are you guys doing this baby-sitting thing in shifts or what's the pattern here?

Dawson: [Sighs] Your friends just wanna spend some time with you. Is it a problem?

Joey: No, but it's unnecessary.

Dawson: Good, then I'll pick you up tomorrow at 7:00.

Joey: Fine. Do you want me to walk you out?

Dawson: Nah, it's fine. You just stay right here.

Joey: Dawson... I'm fine. Really I am.

Dawson: I know. I know. I just think-- [Laughs] You're just not gonna let me tell you how happy I am that you're ok.

Joey: No. Sorry. But it has been nice seeing you again and... hanging out.

Dawson: Yeah. Yeah, it has.

Joey: So I'll see you tomorrow.

Dawson: See you tomorrow.

[Dawson looks at her for a second then leaves]



[Opening Credits]



[Scene: Dawson’s Bedroom. He is sitting in front of his laptop working on editing his film, when Jen comes upstairs with a smile on her face.]



Jen: Ok, well, the show doesn't start till 7:00, so you actually probably have time to change into one of your cooler t-shirts.

Dawson: None of my t-shirts are cool?

Jen: You're missing my point.

Dawson: Yeah, I--I am, actually. What is--uh-- the--the point is where do you think we're going tonight?

Jen: The concert...veneer. They're opening for north America, and I have to interview them after the show because nobody else wanted to.

Dawson: And I said I would go to this?

Jen: Spoken like a true boyfriend.

Dawson: It's--[Laughs] There's this screening tonight at the school, and, uh, the thing is I asked Joey if she would go with me. And I kind of don't feel right just leaving her alone.

Jen: No, of course not.

[With a somewhat disappointed look on her face she sits on the end of his bed]

Dawson: Ahem. Does it bother you?

Jen: [Sighs] I just wish that we had a clean slate sometimes, that's all. You know?

Dawson: Hi, I'm Dawson.

[He looks at her with one of his Cute smiles, and she caves in.]

Jen: Hi, I'm Jen. [she begins to smile and almost laughingly] Ok, go. Go to the movie with Joey.

Dawson: Ahem. Are you sure?

Jen: Yes, of course, I'm sure. I'm totally sure.

Dawson: What about your thing?

Jen: You would've hated it anyway, and you'll have fun at the movie, and I will go to the concert with somebody who appreciates the finer points of rock and roll.

[They Kiss]



[Scene: Joey and Audrey’s dorm room. Audrey is listening to her radio loudly as she cleans when she hears a knock on the door. She grabs the remote and turns the radio off, and goes to answer the door. Pacey is standing outside it.]



Audrey: [Sighs] Oh. It's you. Am I, like, late for work or something?

Pacey: Of course you're not late for work. It's our day off, and if I remember correctly, Joey has classes, which means—

[he goes to grab her but she stops him]

Audrey: Pacey, I don't know how to tell you this, so I'm just going to tell you. Um... the other night... I'm afraid that's just gonna have to remain in that beautiful memory category.

Pacey: [Sighs] I should've called, right? I knew I should've called. I mean, I saw you on Saturday, but why didn't I just pick up the phone and call. It would've been so simple.

Audrey: Pacey... clearly, when you and I had sex, we created some sort of... cosmic imbalance, ok? Like, a karmic disturbance, if you will, and what this means is that bad energy is seeking us out. Ok? It's here, and it's hovering.

Pacey: Hmm. Well, I don't know how to tell you this, but those guys in Ghostbusters, they're not real scientists.

Audrey: Let's just review. You and I had sex in your car on Friday night.

Pacey: Yes, we did.

Audrey: Think, Pacey. What else happened very late on Friday night?

Pacey: Uh, well, Joey had her little minor run-in with the criminal element, but she's fine. We all rallied around her. That's it?! That?! No, come on. You can't be serious.

Audrey: I'm sorry, Pacey. It's just--it's the way that it's gotta be.

Pacey: But she's fine! You're not even gonna give me the chance to tell you how ridiculous this is?

Audrey: I know what I know.

[She pushes him out the door, and goes to close it, but he stops her.]

Pacey: Ok, then, fine. We don't have to have sex.

Audrey: What?

Pacey: We don't have to have sex. We can spend some time together, get to know each other a little bit. That way you can disperse all of the bad karmic energy, and I can get much better about this when to call thing.

Audrey: No. I'm sorry. I'm just-- I'm not interested. I can't just hang out with you, Pacey, not after what happened the other night. Ok, maybe if the sex had been bad.

[Pacey gets a big smile on his face]

Pacey: You thought the sex was good?

Audrey: Well, yeah, didn't you?

Pacey: Oh, yeah, but, you know, thank you.

Audrey: You're welcome. See, this is exactly why I can't just hang out with you. No, I'm sorry. I am not gonna subject myself to some sort of platonic torture test. [Sighs] I'm just not that kind of girl.



[Scene: Outside Wilder’s office. Joey is sitting on the floor across the hall from his door waiting. When the door opens Wilder and another student come out.]



Wilder: [Sighs] And don't be afraid to come and see me again if you get lost, ok?

Student: [Chuckles]

[The student leaves, and Joey and wilder stand for a few seconds silently staring at one another. Wilder motions for her to go into his office and enters behind her.]

Wilder: [Sighs] Every day is groundhog day with us, ms. Potter. Trouble is we never seem to get any smarter.

Joey: Well, I thought I'd change our luck by changing the venue.

Wilder: So did you make up some sort of academic pretext or is this, uh, purely a social visit?

Joey: No. I thought I owed you an explanation.

Wilder: For leaving my house Friday night and never coming back.

Joey: There's a reason.

Wilder: Oh, I'm sure there is, but for god's sakes, don't tell me.

Joey: Why not?

Wilder: Well, you're ruin the very writerly effect you created when you left-- the assignation made but never kept, doomed love at its finest. It's very Henry James, slash, Edith Wharton. Very Lily Bart. In fact, anyone ever compare you to Lily Bart before, ms. Potter?

Joey: No. But if I remember correctly, she ends up poverty-stricken, alone, and pretty much kills herself.

Wilder: Hmph. Ok, bad example. Maybe--maybe, uh, uh, fanny price perhaps or--or Jane Eyre maybe. In any case, that's who you are. You're the girl in the 19th century novel who would perversely refuse to marry for money no matter how much it would raise her station in life, the girl who would say yes, sleep on it... recover her moral principles, and then break the guy's heart the next morning, which, of course, only increases your appeal. Principles are incredibly sexy, you know.

Joey: [Sighs] Look, can I talk now?

Wilder: Only if you promise not to explain anything.

Joey: Well, I can't promise you that.

Wilder: Then I'm afraid we're at an impasse here.

Joey: So... that's it? The whole thing is over just like that just because you say it is?

Wilder: We haven't covered endings yet, have we, in class? Best ending in all of literature, and don't say Ulysses because everybody says Ulysses.

Joey: You can't be serious.

Wilder: I think we both know what happened Friday night.

Joey: We do?

Wilder: Yeah. You saved my life that night, my life and possibly my career-- neither of which are so impressive that they deserve to be saved, but... uh, I guess what I'm trying to say is... I don't need to know why you didn't come back that night. I just need to say thank you.

[Door opens, and a woman looks in]

Woman: Oh, sorry, David. You done in here?

Wilder: Joey?

Joey: Y-yeah. We're done.

Wilder: See you in class.

Joey: Thanks.



[Scene: Outside Grams’ house. Pacey is standing outside throwing rocks at one of the windows, with no affect.]

Pacey: Ok, fine.

[He goes and grabs another handful and begins throwing again, when Jack walks around the corner of the house.]

Jack: Pacey. Why are you throwing rocks at my window?

Pacey: That's not Jen's window?

Jack: [Laughs] No.

Pacey: Oh. [Laughs] Eh, my bad. Look, could you just send her down?

Jack: Who, Jen?

Pacey: No, Audrey. Just tell her I'm back. I'm rested, and I am ready to argue.

Jack: You came here looking for Audrey?

Pacey: Yeah. Look, I know for a fact that's she's going to that concert thing with Jen tonight, and I'm sure they're just in there pimping away right now.

Jack: Primping, not--not pimping.

Pacey: I know what I said.

Jack: Oh, ho, a little agitated there, buddy.

Pacey: Yes, I am a little agitated, ok? Let me give you a little word of advice about girls, my friend.

Jack: Ok

Pacey: They like to be called. Even when they said they don't wanna be called, they wanna be called, especially when there's sex involved.

Jack: Whoa, wait a minute. You had sex with Audrey?

Pacey: Yes, yes, I did.

Jack: And you didn't call her?

Pacey: No, I didn't call her. Ok? [out loud] I didn't call her. [Sighs] Now that Joey’s been mugged, Audrey has somehow gotten it into her head that it's our fault.

Jack: That's ridiculous. I mean, Joey getting mugged has nothing to do with you and Audrey having sex.

Pacey: Finally, someone who agrees with me, so look, could you just go up there and send her down, please?

Jack: No. They're gone. They're gone. Uh, they pimped out of here ages ago. Sorry.

Pacey: Well, great. That's just great. Obviously, this night has not gone quite the way that I had envisioned it, but the important part here, Jack, is that I still have my dignity.

Jack: Mmph.

Pacey: So... what are you doin' tonight?

Jack: Actually, I know this bar that does not card.

Pacey: Sold.

Jack: Yeah, pace, I gotta tell ya--

Pacey: tell me on the way.

[Pacey walks off, and Jack goes off after him]

Jack: Ok.



[Scene. Backstage at the concert. Jen and Audrey are walking around aimlessly, trying to figure out where they are.]

Audrey: Do you realize where we are right now? We are backstage at a rock concert. How cool is that?

Jen: Actually, we're lost backstage at a rock concert, which is significantly less cool.

Audrey: I thought that the guy said 3 lefts.

Jen: 3 lefts would be a circle, Audrey.

Audrey: No. 4 lefts is a circle. Anyway, it doesn't matter. We're backstage at a rock concert.

Jen: Let's go this way.

Audrey: All right, before we get there, you have to promise to let me have the cute one.

Jen: You said that they were all cute.

Audrey: Well, yeah, onstage. Everybody's cute onstage, you know? I mean, like, the whole buzz, the music, instruments.

Jen: Their music was awful. It was puerile and--and gimmicky.

Audrey: Ok, just let me have the lead singer, all right?

Jen: Ok, fine, but you know what? Uh, just to set the record straight, you may be here on some misguided, hormonally charged attempt to get the Pacey out of your system--

Audrey: which you promised not to comment on.

Jen: And I'm not going to-- but I, on the other hand, am here out of purely professional reasons. I'm going to meet this band. I'm going to take them back to the radio station, interview them, and then I go home to Dawson.

Audrey: Who's out right now with Joey.

Jen: Which doesn't bother me a bit. Because I, unlike you, am totally capable of having a mature, committed, trusting, adult relationship, and I would really appreciate it if you could just show a modicum of profes—

[they run into one of the band members coming out of a side door

Steve: hey.

Jen: Hi.

Steve: Hey, Wynn, did we order 2 beautiful blondes?

[Wynn comes out to join them]

Wynn: Uh, yes, yes, we did. Wynn.

Jen: Hi.

Wynn: Hi.

Jen: I'm Jen from WBCW. This is my friend Audrey. Um, you're Stephen?

Steve: Steve, just--just call me Steve.

Wynn: So what'd you think?

Audrey: It was a great set. You did—

Jen: it was... really good.

Audrey: Yeah. Man.

Steve: We'll go get our coats.

[]

Audrey: Ok. Changed my mind. Want the one with the beard.



[Scene: The movie theater. Dawson and Joey are walking in right after getting their tickets.]



Joey: So I take it you're starting to like it here?

Dawson: Yeah. I am. At first, I didn't think I'd fit in, but—

Joey: and now you're just as pretentious as the rest of them.

Dawson: Goddard is not pretentious. He's very funny. How could you not love a movie where the guy's fake name on the passport is Laszlo Kovacs?

Joey: Well, it helps if you have no idea who that is.

Dawson: He's an incredibly famous cinematographer. You used to know this stuff.

Joey: Wrong. I only pretended to know stuff like this so that you would be impressed with me.

Dawson: [Laughs] You are way more of a girl than I ever imagined.

Joey: Yeah, well, you're way more into French cinema.

Dawson: Isn't that your, uh, teacher?

Joey: What?

Dawson: The--the dark-haired guy. I can't remember his name-- your professor.

[She looks over and see Wilder, then sees another woman walk up to join him]

Joey: Yeah, I guess it is.

Dawson: Should we go say hello?

Joey: Let's not.

Dawson: Ok [Somewhat confused]





[Scene: The bar. Jack and Pacey are at the bar, getting their drinks and talking]



Pacey: So I wonder what they're doing right now?

Jack: Are you thinkin' about chasin'?

Pacey: Me? Nah. Why? You think I should?

Jack: Chase her?

Pacey: Well, when you weigh a little personal pride against the opportunity for great sex, it's—

Jack: sex wins.

Pacey: Yes, every time, and women do like to be chased.

Jack: Right up to the point where they file for that restraining order.

Pacey: Right. You got a good point there.

Jack: I generally do. Cheers.

Pacey: Cheers.

[Glasses clink]

Pacey: Though, I'm not really sure we should be doing this.

Jack: What, drinkin'? I told ya. They don't card at this place.

Pacey: No. I'm talkin' about your recent track record. You see, I'd hate to spend the night in jail after you run into a couple of your frat brothers and do a little dance on their skulls.

Jack: Drink up, will you? It's not gonna happen here. This isn't the kind of place.

Pacey: I like this place, man. They got cheap beer, late-night appetizer menu. The only problem is there's not a lot of women here. [suddenly realizes where he is] Jack, this wouldn't happen to be a--

Jack: mm-hmm. Pretty much.

Pacey: That much, huh?

Jack: That much.

Pacey: Well, it's funny. It really doesn't seem like it's all that...

Jack: gay? I know. That's why I like it. Listen, I gotta hit the head.

[goes to leave, but stops and turns back to Pacey]

Jack: Ohh. Ahem. Hey, you're not, like, you know... weirded out by all this.

Pacey: Me? Nah.

Jack: 'Cause I probably should have mentioned, you know—

Pacey: look, Jack, like, I never been in a gay bar before. Yeah. You guys are great.

[Jack leaves and Pacey looks worriedly around]



[Scene: The radio station. Steve is looking through the music, and Jen watches on in wonderment.]



[Music playing]

Jen: You know, if you wanna just tell me what it is that you're looking for, I could probably help you find it.

Steve: Let's see. Ah, success. Donovan.

Jen: The sixties Donovan?

Steve: Donovan is long overdue for a major revival.

Jen: [Laughs] Not on my radio show he's not.

Steve: Sounds like someone doesn't like losing control.

Jen: Ok, why don't we just keep the personal stuff out of this, and we can stick to music.

Steve: Do you have a boyfriend?

Jen: It's none of your business.

Steve: [Clicks tongue]

[Music ends]

Steve: It's over.

Jen: Uh, whe--when? What?

Steve: The song... on the radio. It's over.

Jen: Oh! Yeah.

[Jen realizes that there is dead air and runs to start another song]



[in another area, Audrey and Wynn are sitting on a couch together talking]

Audrey: So after this, then what?

Wynn: New York, Philly, D.C., And head back down south-- the Carolinas-- where you'll find excellent barbecue and one of the greatest rock and roll venues ever.

Audrey: Really?

Wynn: Mm-hmm.

Audrey: What's so great about it?

Wynn: Laundromat on one side, used record store on the other.

Audrey: What, you can't rock without clean socks?

Wynn: [Laughs] Well, I can, but I prefer not to.

Audrey: Right. And then?

Wynn: Home. Charlottesville, Virginia. Yeah, that's where my girlfriend lives.

Audrey: Mm-hmm.

[he pulls out his wallet and shows her a picture]

Wynn: Kim. She's getting her PhD. In anthropology.

Audrey: She's pretty.

Wynn: Yeah, and that's our vicious dog bowie.

Audrey: Oh, well, it's nice.

Wynn: Yeah, it is. Boring, though. That's what you're thinking, right?

Audrey: Well... now that you mention it. I don't know. It doesn't seem very rock and roll, does it?

Wynn: What, monogamy?

Audrey: Yeah. Come on. Don't you ever get the urge to do something bad?

Wynn: Yeah, but I don’t. I mean, I love my girlfriend.

Audrey: And it's really just that simple for you?

Wynn: Yeah. Why wouldn't it be?

Audrey: I don't know. I guess I just-- I think of relationships as being more complicated than that.

Wynn: They are. Bad relationships.



[Scene: At the bar. Pacey is standing at one of the tables talking to another guy when, Jack comes out and sees him. Someone surprised he walks over to join them.]



Pacey: [Pacey sighs] That's not bread. It's sawdust. I mean, at civilization we bake the stuff our self, ok?

[Jack walks up and stands next to Pacey]

Jack: Pacey.

Pacey: Hey, Jack. Good to see you again. Let me introduce you. Jeff, Jeff, Jack, Jack, Jeff.

Jack: Hey, Jeff. Nice to meet you. [He turns to Pacey]Uh, talk to you for a sec.

Pacey: Sure thing. [he sees that Jack want to talk to him] Excuse me for a second.

[they walk out of ear shot of Jeff]

Pacey: Can you believe what a small world it is? That guy's a food critic for a very big magazine in town, and he said he'd pretty much given up on civilization, right? I believe passé was his word, but I'm changin' all that.

Jack: Hmm. So how long you been talkin' to that guy?

Pacey: I don't know. Couple minutes. Who cares? What's important is that he is this far away from giving us a write-up.

Jack: Hmm. What's he want in return?

Pacey: Eh-eh. Wait. You don't think that he thinks that I'm—

Jack: mm-hmm. Yeah, yeah. Unless some time in the past few minutes you've just happened to mention the fact that, uh, gee, I don't know, you're not gay.

Pacey: Jack, look at me, ok? Really look at me. I'm a schlub, ok? I'm not gay friendly. I would be an insult to gaydom.

Jack: Ok, you might have a point there, but the guy was hangin' on your every word.

Pacey: Sure he was. So?

Jack: So you're not that interesting.

Pacey: I'm not?

Jack: No. He--look... nobody listens that hard, ok, unless they're just tryin' to, you know—

Pacey: oh. Interesting.

Jack: What?

Pacey: Well... I think for the first time in my life, I understand what it must be like to be a woman, a really hot woman.

Jack: Oh. Uh... not that hot.

Pacey: I'm not?

Jack: Not really. I mean--look, could we-- what are we gonna do here, all right? You wanna go over and tell him or should I?

Pacey: What? We can't tell him now. He's gonna think that I purposefully deceived him.

Jack: All right, so I'll go over, and I will just explain to him what an idiot you are.

Pacey: Or we could just gloss over that idiot thing for the next little while, until he agrees to do the story, because he is a major critic, and this would mean a ton of business for my restaurant.

Jack: I know. I know, but what are you gonna do when he asks you for your number, huh?

Pacey: I will look him right in the eye and give him your phone number.

Jack: You wouldn't— no. Come on. We're tellin' the truth.

Pacey: [Groans]



[Scene: The radio station. Jen is in the booth with Steve and Wynn interviewing them on the air.]



[Music ends]

Jen: [Sighs] All right, uh, so we are back, uh, folks, with veneer in town 2 nights, opening for North America, on their aptly titled North American tour.

Steve: You know, I never really got that. We never went to Canada, not once.

Wynn: Or Mexico.

Steve: Chicago twice.

Jen: Uh, listen, so opening sucks, right?

Wynn: No, not when you're opening for a totally rockin' band like North America.

Jen: Yeah, but seriously, uh, there's a whole crowd that's not there to see you. They're impatient. They just wanna get it over with.

Steve: True, but, you know, sometimes you win them over, and then the victory's even sweeter.

Jen: How so?

Steve: Well, more than likely they prejudged you. They've taken one look at you, and they've said, "no, not for me." And then we proceed to rock. We don't ask for a lot.



[Scene: The movie Theater. Joey and Dawson are walking in to the seating area, and Dawson points down to 2 empty seat.]



Dawson: Here is good.

Joey: Yeah.

[Joey goes and takes a seat, and notices Wilder walking in at the same time to take a seat]

Dawson: [Sighs] You sure you don't wanna just go over and say hi?

Joey: God, no. How embarrassing would that be? I mean, he's obviously on a date or something.

Dawson: Yeah, but if he sees you, isn't he gonna wonder why you didn't say something?

Joey: What's the movie about anyway?

Dawson: [Laughs] She says, changing the subject.

Joey: Well?

Dawson: Uh, Humphrey Bogart is a struggling screenwriter, uh, accused of murder. It's--it's noir except it's not, so the whole thing is sort of famously ambiguous.

Joey: So you pretty much have to be a film geek to wanna see it.

Dawson: Or you have to be a really good friend of the film geek.

Joey: Right. Like us. They could just be friends.

Dawson: Your teacher and the girl he's kissing? [Joey turns to see Wilder and the woman kissing very passionately] Joey? Do you have a crush on your English professor?

Joey: What? No. It's--it's weird.

Dawson: It's not that weird. Teachers do have personal lives. They have been known to kiss people from time to time.

Joey: Yeah, lots of people. [The lights go down.] It's starting.



[Scene: The Radio Station. Audrey and Wynn are sitting on a couch talking to one another again.]



Wynn: So what's he like? This guy you're so afraid to admit you're gaga over.

Audrey: I am not gaga.

Wynn: Excuse me? How well do we know each other now?

Audrey: Not at all.

Wynn: Uh, which is exactly why you should tell me the truth. My advice will be totally neutral.

Audrey: He’s... a cook. Well, he bakes bread, actually. And he just so happens to be my roommate's ex-boyfriend.

Wynn: Mmm. Minor league. What other excuses are you gonna throw at me? Come on, I've heard them all.

Audrey: You've never heard this one.

Wynn: Try me.

Audrey: Do you believe in god?

Wynn: That depends.

Audrey: It can't depend. Either you do or you don’t.

Wynn: It depends whether you're gonna ruin a perfectly decent evening by trying to convert me to something.

Audrey: My roommate... she got mugged the other night.

Wynn: I'm sorry.

Audrey: Anyway, she... left me this message, which, of course, I didn't get until the next morning, because I was having sex with her ex-boyfriend. And on it, she said that she was ok and that she was spending the night with a friend and not to worry.

Wynn: But you did.

Audrey: Yeah. I could tell by her voice that something was really, really wrong. So I... made this deal with god. I said "god, please let Joey be ok. "Like, really and truly ok, "and I will walk the path of moral righteousness. I will do everything right for a change."

Wynn: So no more trying to pick up guys in rock and roll bands?

Audrey: [Laughs] Well, god doesn't want me to be nun.

Wynn: Oh, he just wants you to give up this one particular guy.

Audrey: Yes. I mean, he must, you know? It's got to be, like, some kind of sign. Otherwise, this whole thing with Pacey is just too...

Wynn: too what?

Audrey: Easy.

Wynn: Maybe that's your sign.

[Audrey begins to see the logic]



[Scene: In another room. Jen and Steve are sitting on a couch talking.]



Jen: Ok, I didn't say funny, I said clever.

Steve: Oh, and clever is bad?

Jen: Clever is distancing. Clever puts up this wall between you and the audience. So you can't trust clever.

Steve: I see. So in general, you trust passion. Has passion always steered you right in life?

Jen: Well, I mean, no, not in life, but...

Steve: but in art.

Jen: Yeah, but art is supposed to be passionate. Art is supposed to make you feel—

Steve: no, no. Life is supposed to make you feel. Art is supposed to make you feel good.

Jen: Is that all that art is supposed to do?

Steve: No, but if you need it to do more, then... maybe there's something wrong with your life.

Jen: Are you saying that there is something wrong with my life?

Steve: I--I don't know. I don't really know you that well. For example, do you have a boyfriend?

Jen: You already asked me that.

Steve: You didn't answer.

Jen: Well, why do you keep asking?

Steve: Because I'm interested.

Jen: [Sighs] In what?

Steve: In you.

[He begins to pull colder to her and she stops him]

Jen: Oh, gosh, no... I do have a boyfriend.

Steve: You're making it up. Just now. You're making that up.

Jen: No. No, really. Um... I do have a boyfriend, and he's a really nice guy. And I... wouldn't in a hundred million years, do anything to hurt him. So...

Steve: I got it.

Jen: Ok. Good.



[Scene: The bar. Pacey is still at the table talking to Jeff about the food at the restaurant. Jack is just sitting there bored out of his mind with his chin rested on his hands.]



Jeff: The carbonara's not a cream sauce?

Pacey: No. It's raw egg yolk, actually. So while it could kill you, who wants to live in a world where food isn't an adventure, right?

Jeff: [Laughs]

[Jack interrupts Pacey]

Jack: Now.

Pacey: Right, um... Jeff, there's something I gotta tell ya. I'm not, uh... the thing is, I'm not totally... totally, uh...

Jeff: available? You're not available. That's what you're trying to say.

Pacey: Yes. That's exactly what I'm trying to say.

Jeff: I sort of suspected. You seem very... together.

Pacey: And we are.

[He puts his arm around Jack]

Jeff: Well, it was nice meeting you both. [Jeff stands up to leave] You know, I don't usually do this, but what the hell. [Sighs] If you guys ever break up, give me a call sometime.

[He hands Jack one of his cards]

Pacey: What just happened right there? I think that I should be insulted on several different levels about that.

Jack: [Chuckles] Pacey, you're not gay.

Pacey: Well, I know that and you know that, but he doesn't know that. So far as he's concerned, you're my boyfriend.



[Scene: The theater. Joey and Dawson are sitting together watching the film, but you can tell that Joey has other things on her mind]



Bogart: I know. It's just another picture.

Man: Are you in any position to be choosy? You haven't written a hit since before the war. And your last picture--

Bogart: So it stunk. Everybody makes flops except you. You haven't had one because you've made and re-made the same picture for the last 20 years. You know what you are? You're a popcorn salesman.

Man: That's right. So are you. The only difference between us is that I don't fight it.

Bogart: One day I'll surprise you and write something good.

Man: Althea Bruce will do it.

Bogart: Althea Bruce—

Man: All you gotta do is follow the book...

[Joey sees Wilder get up and leave, and gets up to follow after him]

Joey: excuse me.

Second man: Hiya, kiddies. What a picture I made. Just got back from the preview. Pasadena's out of its mind...

[Out at the concession stand. Wilder is just standing there all alone, and Joey walks us behind him]



Wilder: great title. I think I might steal it for something.

Joey: How'd you know it was me?

Wilder: Saw you when you came in. Should I be jealous?

Joey: Are you jealous?

Wilder: [Exhales] Like Medea.

Joey: He's just a friend.

Wilder: Mine's not.

Joey: Not what?

Wilder: A friend. I mean, she is, but, sometimes we go out, and we have a few drinks, we go back to my place. She forgets why I'm not right for her.

Joey: Why are you telling me this?

Wilder: I'm trying to get you to hate me.

Joey: Well, it's working. So what is the best ending in all of literature? Don't say Ulysses. Everyone says Ulysses.

Wilder: That's easy. Sentimental education by Flaubert.

Joey: And what happens?

Wilder: Nothing, really. Just 2 old friends sitting around remembering the best thing that never happened to them.

Joey: How do you remember something that never happened?

Wilder: Fondly. You see, Flaubert believed that anticipation was the purest form of pleasure... and the most reliable. And that while the things that actually happen to you would invariable disappoint, the things that never happened to you would never dim. Never fade. They would always be engraved in your heart with a sort of sweet sadness.

Joey: That sounds...

Wilder: deep?

Joey: Cowardly.

Wilder: [Sighs] Well, uh, us academics aren't generally known for—

[She kisses him]

Joey: courage.

Wilder: Wow. God is really punishing me here.

Joey: For what?

Wilder: I don't know. I must have done something to a girl when I was 18. You're not trying to tempt me into reconsidering, are you?

Joey: No. We don't know each other very well, do we?

Wilder: No, we don’t.

Joey: You have this image of me, this not-entirely-true image of me.

Wilder: As a 19th-century heroine?

Joey: Yeah. And even though that's not true, I'd rather you go on thinking that it is.

Wilder: I think that can be arranged. I should probably get back. Are we ok here?

Joey: We're fine.

[He begins to walk away, but stops and turns back to her]

Wilder: In 5 years... you're gonna know everything I know and more. And I will seem like the biggest dork you ever met.



[Scene: The Concession stand. Joey is sitting on a bench with a box of popcorn, when Dawson comes out alone carrying their coats.]



Dawson: Hey.

Joey: Hey. I was just about to come back inside.

Dawson: Don't bother. Would you care to elaborate on what you were saying earlier?

Joey: [Sighs] You'll miss the rest of your movie.

Dawson: [Laughs] I have a feeling this might be a little more interesting.

[They leave the theater, and begins walking along the streets together.]

Joey: Did you ever meet someone who saw you... I mean, really saw you... but somehow, only saw the best?

Dawson: You mean besides you?

Joey: Not that. I mean, someone older. Someone who saw everything you could be. If only...

Dawson: if only what?

Joey: If only you weren't you.

Dawson: [Chuckles] Well, after tonight, I kinda think you might not be. You kissed your professor.

Joey: [Laughs]

Dawson: You kissed the guy who gives you grades.

Joey: Is this constructive?

Dawson: Sorry.

Joey: So the worst part is, is that that night when you called from the movie set...

Dawson: yeah?

Joey: I was there at his house. Alone. And I went there saying to myself that I was just going to straighten everything out.

Dawson: Mm-hmm. But really, you were going over there to make things more complicated.

Joey: I don't think the answer to that would sound very like-like.

Dawson: I think we're gonna have to come up with a new definition for the term like-like.

Joey: Anyway, so you called, I left, and I obviously didn't go back, which is probably a good thing, because... I would have made a gigantic fool of myself.

Dawson: Don't say that. You took a risk. You lived. You experienced something, right?

Joey: I guess. But now I'll never know.

Dawson: Never know what?

Joey: What I would have done... at that moment of truth. You know, would I have chickened out, would I have gone through with it? The only way to know would be to—

Dawson: stop time. Go backwards.

Joey: Yeah.

Dawson: Would you wanna do that if you could?

Joey: No. And I know that sounds strange.

Dawson: Everything happens for a reason, right?

Joey: It's not so bad, really. The not knowing. It has this... sweet sadness to it.

Dawson: Hmm. I think I'm familiar with that feeling.



[Scene: The bar. Jack and Pacey are sittin alone at one of the tables talking to each other.]



Pacey: [Sighs] You know, I gotta admit, Jack, I never really pegged you as the type of guy who would come into a place like this alone.

Jack: I'm not alone.

Pacey: [Clears throat] Heh. That's a good point.

Jack: Actually, Audrey brought me here the night you cooked us all dinner. You know, that’s... that's kind of the essence of Audrey, isn't it? I mean, she just zeros in on the one thing that you're slightly afraid of, and then she just does not take no for an answer. That's a good quality to have in a person.

Pacey: Yes, it is.

Jack: Yeah. I wonder who does that for her?

Pacey: [Laughs] Ok, uh, I think I'm gonna go, uh...

Jack: chase the girls.

Pacey: Yes, and chase the girls. Are you gonna come or what?

Jack: No, I think I'm gonna hang.

Pacey: Ok, cool. I'll see you around, man.

Jack: Ok.



[Scene: Outside the Radio Station. Audrey and Wynn are next the to their band’s van, getting ready to leave, and Steve and Jen are just coming out of the station]



Wynn: Take care, Audrey.

Audrey: Oh, man. Thanks.

[They hug]

Wynn: It's been thoroughly, uh... slanted and enchanted.

Audrey: Well, thank you, I think, and, um... thanks for the advice.

Wynn: No problem. [Yells] Are you comin', Steve?

Audrey: Yeah, in a sec.

Wynn: Bye.

Audrey: See ya.

[Wynn gets into the van]

Steve: So, your-- your boyfriend. I mean, it must have been love at first sight. I mean, a beautiful girl like you.

Jen: See, we were-- we were friends first.

Steve: Friends?

Jen: Yeah.

Steve: So no passion?

Jen: Did I say that?

Steve: No, but you did say that you don't trust passion.

Jen: Yeah, but just because 2 people are friends first doesn't mean that they don't have any passion in their relationship.

Steve: Look, I'm sorry. I didn't--- I don't mean to insult your relationship. I mean, it's just... I believe in the connection. You know, that gut reaction that says "this person, this stranger... is meant to be a part of my life," and I don't know. I--I guess I just felt that for you tonight.

Jen: Yeah, well, that's a really easy thing for you to say, isn't it? Some rock and roll guy who just comes into town for 24 hours and then leaves?

Steve: Well, in that case...

[He goes to the van and pulls out some T-Shirts]

Steve: Just a little somethin' to remember us by.

Jen: [Chuckles] Thanks.

Steve: Don't mention it.

Jen: Bye.

Steve: Bye.



[Steve gets into the van and Jen goes and stands next to Audrey]



Audrey: You know, this was so not the night I expected.

Jen: Yeah, I know. Sorry I took the single one.

Audrey: Nah, it happens. You know, maybe it's god's way of telling me I'm not as single as I thought I was.

[The van pulls away, and we see Pacey standing next to his car.]

Audrey: Mmm... or maybe that is. Aah!

Jen: Go. Go on. Make him happy.

Audrey: Why would I wanna do a thing like that?

Jen: Ok, fine. Go make him miserable. I don't care. Just go to him.

Audrey: Ok. Bye.

Jen: Bye, sweetie.

[Audrey goes over to Pacey, as Jen walks off in the other direction]

Pacey: She need a ride?

Audrey: She's, um, got a car.

Pacey: Do you need a ride?

Audrey: [Sighs] I need a life.

Pacey: Yeah, you do, don't ya?

Audrey: Look, Pacey... I think I need to apologize.

Pacey: To me?

Audrey: I kinda maybe overreacted a little.

Pacey: You don't say?

Audrey: I can't help it, ok? Happiness, it freaks me out. It's like all those perfectly manicured lawns at the beginning of blue velvet, you know? You just know something evil lurks beneath.

Pacey: You know what the real problem is here, don't you, Audrey?

Audrey: No, please enlighten me.

Pacey: You are much more afraid to have sex with me the second time than you were the first. You see, I've had a very educational night tonight at my favorite gay bar, and what I've come up with is I'm just simply not gonna take no for an answer.

Audrey: Well, that's not very pc of you.

Pacey: No, it's not, and this probably isn't, either.

[He kisses her]

Pacey: Mmm. So what made you change your mind, anyway?

Audrey: I met this really hot guy in the band.

Pacey: Wait a minute. This hot guy was...

[She kisses him, before he can get another word out.]



[Scene: Dawson’s Bedroom. Dawson is lying ion bed reading a book, when Jen comes upstairs carrying the T-shirt that Steve gave her.]



Jen: I brought you a t-shirt.

Dawson: Cool.

Jen: [Laughs] Would I bring you anything less?

Dawson: [Chuckles]

Jen: [Sighs] Mmm. So how's Joey?

Dawson: Would you believe she almost had an affair with her English professor?

Jen: Joey?

Dawson: Mm-hmm.

Jen: Joey potter?

Dawson: Yeah.

Jen: Wow.

Dawson: It was bizarre, actually. It was, like, almost like meeting a new person or something.

Jen: What does that mean?

Dawson: I don't know. I just... well, like, talking to her tonight, I just realized how much time has passed... how much we've all changed.

Jen: And it's so bad?

Dawson: Not necessarily.

Jen: [Sighs] Can I ask you something?

Dawson: What?

Jen: Do you think that when, uh, when 2 people are in a relationship, that they should be passionate about the same things in order for it to work?

Dawson: No. Not as long as they're passionate about each other.

Jen: And we are. Right? We're passionate about each other.

Dawson: You're not having doubts about us, are you?

Jen: No. No, I'm just tired. I don't know. Insane.

Dawson: [Laughs]



[He puts down his book, and they curl up together, and lie in each other’s arms as the camera pulls away]

The End


Source : www.multimania.com/rossnm & transcribed by Chris Uecke

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Syliam31  (31.03.2021 à 23:30)
Message édité : 30.04.2021 à 22:25

Un épisode loin d'être passionnant...

J'aime le fait que Dawson se rapproche à nouveau de Joey même si c'est par rapport au fait qu'elle s'est faite agressée récemment. Ça rappelle le contexte dans lequel ils se trouvaient tous les deux au moment de la mort de Mitch sauf que c'était Joey qui essayait de s'occuper de Dawson à ce moment-là! C'est peut-être la façon pour Dawson de rendre la pareille à Joey même si lui n'a pas souhaité son aide.

La relation d'Audrey et Pacey me paraît bizarre, j'ai dû mal à m'y faire mais je comprends qu'elle s'en veuille d'avoir pris du bon temps avec Pacey au moment où Joey se faisait agresser. Elle se sent coupable de ne pas avoir été là au moment où Joey en aurait eu besoin.

Je comprends également la réaction de Wilder même si j'aurais préféré qu'il écoute ce que Joey avait à lui dire car on sait que tout aurait été différent. En fermant les yeux sur cette explication, il préserve son métier de professeur qu'il aime tant car il sait qu'il a déjà largement franchi les limites autorisées. Il est très attiré par Joey et profite du fait qu'elle ne l'ai pas rejoint pour mettre un terme à cette relation ambiguë qui n'aurait jamais dû commencer entre eux!

Concernant Audrey et Jen qui interviewent à la radio le groupe qu'elles sont allées voir en concert, je ne comprends vraiment pas l'intérêt de ces scènes. La seule chose c'est que cela pousse Jen à faire c'est de commencer à se poser des questions par rapport à Dawson alors qu'avant ça tout se passait bien entre eux....

Par contre, j'aime bien voir la soirée de Pacey et Jack dans le bar gay. Jack reprend enfin la place qu'il avait avant la confrérie auprès de Pacey, il redevient le bon copain que toute la bande apprécie.

labelette  (23.11.2019 à 14:43)

Moi j'aime bien cet épisode... Et je comprends Audrey et Wilder.

Audrey s'en veut pour l'agression de Joey, enfin surtout de ne pas avoir été là pour elle après coup, quand Joey avait besoin de parler, car elle était occupée avec Pacey et n'a eu son message que le lendemain matin. Du coup, elle culpabilise.

Wilder, lui, ne cherche pas à savoir pourquoi Joey n'est pas venue, non pas parce que ça ne l'intéresse pas, mais parce qu'il ne veut pas être trop proche d'elle car il est prof et elle élève et il peut perdre sa place. Donc il se dit que si elle n'est pas venue, c'est qu'entre eux ça ne doit pas aller plus loin (et il ne cherche pas à ce que ça aille plus loin, car ça risque de déraper).

Les scènes avec Jack et Pacey dans le bar sont très drôles !

jptruelove  (06.08.2019 à 10:23)

Divers éléments ne me plaisent pas dans cet épisode: l'attitude d'Audrey, le musicien exagérément sous le charme de Jen, le comportement de Wilder...

Pourquoi celui-ci ne veut-il pas que Joey s'explique???

Par contre, j'ai bien aimé que Joey et Dawson reprennent du temps ensemble (même si c'est pour la chaperonner suite à son agression) et j'ai adoré Jack et Pacey dans le bar gay!

kystis  (02.01.2018 à 08:21)
Message édité : 11.11.2018 à 04:57

Cet épisode est insipide, jusqu'au bout t'as envie de secouer le prof Wilder et de donner la raison, que Joey s'est fait agresser. L'attitude d'audrey est vraiment bizarre, tu te demandes si elle est amoureuse de pacey ou pas.

J'ai bien aimé jack qui se moque de Pacey, on retrouve notre jack adoré

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