176 fans | Vote

#601 : Ça recommence aujourd'hui



A Boston, l’heure est à la rentrée. Pacey et Audrey reviennent de leur escapade romantique (quoique pas si romantique que ça…) avec un ami d’Audrey, Jack Osbourne.
Quant à Joey, ses débuts à la fac sont quelques peu chaotiques surtout avec la présence du professeur Hetson et d’Eddie, un autre élève. Et Jen découvre que sa grand-mère a repris ses cours dans la même université qu’elle. Tandis que Jack et Pacey, eux, cherchent un appartement à louer.
Enfin, Dawson est de retour pour le week-end à Boston après avoir passé tout l’été à travailler avec Todd et ses retrouvailles avec Joey sont plutôt torrides.

Popularité


4.17 - 6 votes

Titre VO
The Kids Are Alright

Titre VF
Ça recommence aujourd'hui

Première diffusion
02.10.2002

Première diffusion en France
14.05.2003

Photos promo

Audrey / Busy Philipps

Audrey / Busy Philipps

Joey regardent les photos et pense à Dawson

Joey regardent les photos et pense à Dawson

Audrey a passé de bonnes vacances

Audrey a passé de bonnes vacances

Audrey apprend que son ami l'a vu nu

Audrey apprend que son ami l'a vu nu

L'ami d'enfance d'Audrey

L'ami d'enfance d'Audrey

L'ami d'Audrey

L'ami d'Audrey

Dawson et Joey, vont ils s'embrasser ?

Dawson et Joey, vont ils s'embrasser ?

Pacey doit trouver du boulot

Pacey doit trouver du boulot

Dawson Lerry / James Van der Beek

Dawson Lerry / James Van der Beek

Joey retrouve sa chambre universitaire

Joey retrouve sa chambre universitaire

Audrey et Pacey rentrent de leur escapade à Los Angeles

Audrey et Pacey rentrent de leur escapade à Los Angeles

Joey accroché une photo de Dawson sur son mur

Joey accroché une photo de Dawson sur son mur

Joey retrouve Dawson après 2 mois de vacances

Joey retrouve Dawson après 2 mois de vacances

Rapprochement entre Joey et Dawson

Rapprochement entre Joey et Dawson

Joey et Dawson passent à l'acte

Joey et Dawson passent à l'acte

Dawson succombent à Joey

Dawson succombent à Joey

Emma cherche des colocs

Emma cherche des colocs

Eddy répond aux questions d'Hetson

Eddy répond aux questions d'Hetson

Hetson prend le téléphone de Joey

Hetson prend le téléphone de Joey

Grams va au cours de Jen

Grams va au cours de Jen

Audrey et Pacey s'embrassent

Audrey et Pacey s'embrassent

Jack Osboumes

Jack Osboumes

Pacey a un entretien d'embauche

Pacey a un entretien d'embauche

Plus de détails

Scénario : Tom Kapinos

Réalisation : Greg Prange

Megan Gray : Emma Jones 
Roger Howarth : Prof. Greg Hetson 
Oliver Hudson : Eddie Doling 
Jack Osbourne : Lui-même 
Hal Ozsan : Todd Carr 
Sebastian Spence : Prof. Matt Freeman 


L’épisode commence par Joey nous parlant de ses vacances au Yatch Club, de sa rencontre avec un garçon qu’elle trouvait charmant jusqu’au moment où il lui dit qu’il était amoureux d’elle, là ce fut la fin de leur idylle naissante, du voyage de Pacey et Audrey à Los Angeles, du divorce des parents de Jen, de la déception de Jack à cause d’Eric qui s’est rendu compte qu’il était finalement hétéro et de l’abscence totale de nouvelles de Dawson.

Pendant ce temps, on apprend que Pacey et Audrey ont ramené un invité surprise de L.A qui a quelques détails croustillants sur Audrey comme le fait que son père et lui aient eu la chance de l’admirer dans le plus simple appareil.. Et Audrey dit à Pacey que s’il décroche le travail de courtier, elle ne veut pas qu’il tombe dans la routine 9h-5h, il lui répond qu’il essayera. Plus tard, Joey se voit proposer un poste d’assistante par le professeur Hetson et Jen apprend que Grams est à l’université et qu’elle a quelques cours avec.

Dawson laisse un message sur le répondeur de Joey lui donnant rendez-vous. Ensuite, Pacey décide de se trouver un appartement avec Jack, il répond alors à une annonce et rencontre Emma qui refuse de cohabiter avec lui et Jack car Pacey n’a pas de travail et que vivre avec des garçons est une idée affreuse, elle préfère héberger un couple de lesbiennes qui ont un boulot. En cours, Jen et Jack font la connaissance du professeur Freeman qui est plutôt à leurs goûts…. problème : il est marié.

Quant à Joey, on ne peut pas dire que ses cours se passent bien : elle arrive en retard, son téléphone sonne en plein cours, le professeur Hetson lui prend alors le téléphone des mains et répond à sa place devant toute la classe, il lui dit que c’était Audrey est que le rendez-vous avec Dawson est reporté ce soir au Hell’s Kitchen, Joey est terriblement gênée mais ce n’est pas tout, elle n’a pas fait le travail demandé et Eddie : un autre élève la ridiculise. Le soir, la bande est réunie au Hell’s Kitchen, Audrey ne veut pas que Pacey cohabite avec Emma car elle est sexy, Joey attend Dawson en écoutant Pacey lui parler de leur été en mer et du fait que ses vacances avec Audrey étaient complètement différentes, elle l’a épuisé et il n’était pas aussi triste que l’été touche à sa fin mais Joey le remet à sa place en lui disant qu’Audrey est son amie et qu’elle ne veut pas qu’il lui fasse du mal.

Pacey se prépare à rentrer car le lendemain il a entretien pour un travail mais Audrey lui fait une surprise en l’invitant à passer la nuit dans un hôtel de luxe. Dans la soirée, Joey rencontre Emma qui lui propose un emploi de serveuse, Joey hésite entre cette proposition et celle du professeur Hetson puis elle se décide à rentrer quand elle apperçoit Dawson. Ils partagent alors une danse romantique puis ils se racontent comment se sont passées leurs vacances (Dawson a parlé pendant 5 secondes au téléphone avec Steven Spielberg)et s’ils n’ont pas rencontré quelqu’un : la réponse est négative pour tous les deux.

De retour au campus, Joey invite Dawson à rester dormir (dans le lit d’Audrey). A minuit, il souhaite un joyeux anniversaire à Joey et il lui offre son cadeau. Il parle alors de ce qu’elle est pour lui : comme quoi elle l’a aidé à vivre ses rêves et qu’elle a toujours été présente dans ses pensées cet été même s’ils ne se sont pas parlés, puis ils s’embrassent et ...


Résumé écrit par Annabelle. Grand merci.

Joey, à l’aéroport, devant le vendeur en train de vendre son billet d’avion pour paris.
Joey : Ce billet est remboursable ?
Vendeur : Bien sûr. Dommage que vous ne l’utilisiez pas, Paris est une ville superbe au printemps.
Joey : Oui, il parait.
Joey regarde le vendeur, réfléchit et se met à sourire.
Joey, pour elle-même : Ce qu’a dit Dawson ce soir là, résonnait comme une prophétie.

Flash back sur ce que lui a dit Dawson avant qu’il prenne son avion.
Joey : Allez, vas- y Rayman ! C’est la vie qui t’attend !
Dawson : Elle t’attend aussi.
Retour sur Joey devant le vendeur.
Joey, toujours pour elle- même : Il avait raison, ma vie m’attendait. J’avais rendez vous avec elle, quelque part mais je n’allais pas claquer toutes mes économies pour me rendre à ce rendez- vous. Pas question, j’ai préféré la simplicité d’un été calme, sans risque, sans imprévus à Capeside.

(A Capeside, Joey lit un livre « Dream of color » sur le ponton de chez elle, puis on la voit en train de prendre une commande à des clients au Yacht club.)
J’ai beaucoup lu, écouté toutes sortes de musique, et servit de nombreux clients au yacht club. (Au Yacht club, un serveur passe devant elle, et ils se regardent et se sourient.) Oh, et j’ai rencontré un garçon encore. Il était mignon, gentil, et tout se passait bien jusqu’au moment où il a dit :
Garçon : Je crois que je suis tombé amoureux de toi.
Bruit de frein, Joey perd son sourire et fait une drôle de tête.
Joey : Pauvre Joey Potter, (Elle est assise sur un fauteuil devant le bed en breakfast, réfléchissant) encore un qui tombe amoureux d’elle, c’est tragique. Je n’ai pas eu envie de m’investir dans cette histoire, ça ne s’explique pas. (Elle prend une carte postale d’Hollywood.) Audrey et Pacey, quant à eux, se montraient très doués. Ils se laissaient vivre, ne pensaient qu’à s’amuser. Ils ont profité de tout ce que pouvait leur offrir Los Angeles.
Sur la carte postale, on voit Pacey et Audrey en voiture au rythme de la musique.

On passe à Jack sur le net en train de lire un e- mail.
Joey : Pendant ce temps, il s’est passé des choses à Boston. Eric avait décidé d’assumer son homosexualité, de ce fait Jack et lui ont pu passer un été merveilleux en amoureux. (On voit défiler le début de l’e- mail d’Eric.) Hélas, Jack connu bien vite le sort habituellement réservée aux femmes hétérosexuelles. Il fut largué pour quelqu’un de plus jeune et de plus beau que lui. Tout ça par e- mail. Ca l’a déprimé, c’est le moins qu’on puisse dire mais… il s’est vite relevé, il a repris du poil de la bête et c’était reparti. (Un homme sort de la chambre de Jack sans se faire voir de Grams.)

On part maintenant du coté de Jen à New York.
Joey : Dans le même temps, Mademoiselle Jennifer Lindley, en vacance, recevait la nouvelle la plus bouleversante du siècle. Après avoir demandé à leur fille unique de s’asseoir, Monsieur et Madame Lindley lui annoncèrent leur décision de divorcer. Ca la ravit, elle était vraiment contente. C’était à ses yeux, la meilleure chose que ses parents puissent faire. Jennifer s’est vu offrir les plus belles vacances de sa vie. (Jen a le sourire jusqu’aux oreilles)
Une carte postale d’elle avec un grand sourire apparaît et on revient sur Joey qui tient la carte postale.

Puis Joey passe à une photo de Dawson, on voit par la suite qu’elle est dans sa chambre universitaire.

Joey : Quant à Dawson, vous n’allez pas me croire, on n’a pas échangé un seul mot de tout l’été. Ca peut paraître étrange mais ça ne l’est pas tant que ça. J’ai souvent pensé à lui téléphoner mais je reportais ça de semaine en semaine, le temps a passé et c’est déjà la rentrée. Mais ce que Dawson a dit la dernière fois qu’on s’est vu est tout à fait vrai.
J’ai rendez vous avec ma vie, quelque part, j’en suis sûre. Le plus génial, c’est que je ne sais absolument pas ce qui m’attend. Ce que je sais, c’est que je suis prête à le vivre.
J’ai hâte…alors envoyez la musique !!
Joey sourit en regardant en l’air et …

Générique I don’t want to wait…

Joey courant vers l’université, en regardant sa montre. Elle est en retard pour son premier jour. Elle tamponne un homme, devant l’entrée et l’homme tombe en arrière.
Joey : ouchh !
Homme : Waouu ! Hum… Vous êtes un vrai bulldozer !
Joey, avec un air désolé : Je vous demande pardon, je suis pressée, excusez moi.
Homme : Vous êtes en retard… Vous n’avez pas de réveil ?!
Joey, un peu contrariée : Ca va ! Je me suis excusée.
Elle part.
Homme : Eh ! On ne guérit pas les bleus avec des excuses.
Elle l’ignore et court en direction de sa salle.
Joey, parlant à une femme : Bonjour, j’ai rendez vous avec le professeur Hedson, je suis très en retard, excusez moi !
Femme : Oh, ne vous en faites pas, le professeur Hedson n’est pas encore arrivé.
Joey rentre dans le bureau pour attendre le professeur alors que l’homme qu’elle a bousculé arrive et s’installe dans son fauteuil.
Joey : La poisse !!

Audrey et Pacey, arrivant en voiture devant l’université.
Audrey : Ouais ça y’est. Pfouu…
Pacey : Pfouu…
Audrey : Faut le réveiller, tu crois pas ?
Pacey : J’en suis pas sûr…
Audrey : Arrête ! (Elle sort de la voiture et se cale dessus en parlant à Pacey qui sort aussi.) Je sais que t’étais loin d’être emballé à l’idée de l’emmener mais qu’est que tu veux que je fasse Pacey, hein?! On se connaît depuis qu’on a deux ans !! Et ses parents voulaient qu’il aille à Worthington. Et puis, il est sympa, non ?
Pacey, pas emballé : Ouais, sauf que pendant tout le voyage, il m’a bassiné avec sa musique de détraqué et qu’il s’est pas gêné pour m’avouer combien de fois il t’avait vu toute nue chez toi.
Audrey, sûre d’elle : Il m’a jamais vu toute nue !
Pacey : tiens donc !! Il sait que tu as un tatouage.
Audrey frappe sur la voiture pour réveiller le jeune qui est en train de dormir dans leur voiture.
Audrey, en colère : Réveille toi petit pervers !!
Jeune homme : Qu’est qui se passe ?
Audrey : Dis moi quand tu m’as vu toute nue ?!
Jeune homme, à Pacey : Ben quoi, tu lui as dit ?!!
Pacey : Je lui ai dit !
Jeune homme : Ah génial ! Je te fais confiance, je te raconte tout et voilà ce que je gagne.
Audrey : Je t’écoute Jack…
Jack : Tu sais, le télescope dans ma chambre… Ben, je m’en servais pas que pour observer les étoiles (Il sourit.)
Audrey : Tu peux être sur que ton père va le savoir, je lui dirais.
Jack : Il était avec moi ! Il le sait mais ne t’en fais pas, il te trouve très sexy.
Audrey : D’accord, alors je vais le dire à ta mère, ça va chauffer pour toi !
Jack : Ouais, c’est ça, laisse moi sortir, j’ai besoin de respirer !
Audrey, se dirigeant vers pacey, coté conducteur : Oh ! (Elle a l’air en colère, puis sourit et embrasse fougueusement Pacey.)
Pacey : Hummm !
Long baiser.
Pacey : Qu’est qui t’arrive ?
Audrey : Chéri, la fin est proche.
Ils s’embrassent.
Pacey : De quoi tu parles ?
Audrey : On dirait que tu comprends rien. On sait que tous les couples mythiques ne résistent pas à la routine. Cid et Nancy, Bonnie et Clyde, Dawson et Joey…Je vois pas pourquoi toi et moi on aurait plus de chance.
Pacey : Détends- toi et dis moi ce qui va pas !
Audrey : Pfouu…Les vacances sont terminées, Pacey. L’heure du grand retour à la vie insipide a sonné. (Pacey sourit.) Regarde autour de nous, tous ces citoyens qui vaquent à leur occupation. Certains vont en classe, d’autres vont commander leurs bouquins et ben moi, ça me démoralise.
Pacey : Et, je peux savoir pourquoi tu n’as pas encore commencé tes cours ?
Audrey : Aaaa… Parce qu’il ne se passe jamais rien le premier jour, c’est une perte de temps d’y aller.
Pacey : Bien sûr !
Audrey : Est-ce que tu as aimé ces vacances ?
Pacey fait un large sourire puis se met à rire.
Pacey : C’était des vacances inoubliables. Merci de m’avoir fait découvrir Los Angeles et merci de m’avoir présenté ton père sans qui je n’aurais aucun projet de boulot en ce moment.
Audrey : Et à ce sujet, tu n’étais pas obligé d’essayer d’impressionner mon père, Pacey Witter !
Pacey : C’était mieux que de le décevoir, non ?
Audrey : Je suis pas sûre mais c’est pas la question.
Pacey : Qu’est que tu me reproches ?
Audrey : Je te reproche rien, ce que je veux que tu saches, c’est que métro, boulot, dodo, neuf heure/dix huit heure, c’est pas mon truc.
Pacey : Bien ! J’essaierais d’éviter ça mais en attendant je dois essayer de gagner ma vie, autrement dit, chérie, travailler et recevoir un salaire en échange !
Audrey : On vit dans une grande ville ! Y’a des milliards de restaurants ici ! Y’a du boulot.
Pacey : Oui ! Mais j’ai le droit d’avoir envie d’autre chose. Peut être que Pacey Witter veut réussir autrement (Audrey regarde en l’air.) , tenter sa chance. De toutes façons les vacances, ça peut pas durer toute la vie.
Audrey : Et bla et bla et bla…Tu portes mes bagages ?
Pacey : Ouais !
Audrey s’en va et Pacey a l’air pensif…

Retour dans le bureau de Mr Hedson, il rit à gorge déployée, et Joey est surprise.
Joey : Quoi ?
Mr Hedson : Rien. J’arrive pas à croire que vous ayez dit « La poisse » !
Joey, l’air gênée : Raaa, ouais. C’est sorti tout seul.
Mr Hedson : C’est tellement ridicule. Même Doris, ma secrétaire, aurait opté pour une version plus crue de mon juron préféré.
Joey : Ben, c’est que Doris est une femme courageuse.
Mr Hedson, ignorant la remarque : Ah ! C’est votre anniversaire demain !
Joey : Oui, c’est vrai.
Mr Hedson : Vous allez fêter ça ?
Joey : Euh, non.
Mr Hedson : C’est aussi bien. Et puis comment faire la fête quand je lis ici que votre bourse couvre à peine vos frais d’étude. (Joey est surprise de sa remarque mais ne dit rien.) Vous travaillez ?
Joey : Euh, non !
Mr Hedson : Vous cherchez un job ?
Joey : Oui. (Elle va parler mais il lui coupe la parole.)
Mr Hedson : Il y’a un poste en département littérature : assistante de recherche. Ca vous tente ?
Joey : Bien sûr, pourquoi pas…
Mr Hedson : Pourquoi pas ?! Pfouu !! C’est un job que les étudiants sont prêts à tout pour décrocher. Réfléchissez ! Vite… (Il lit le dossier de Joey.) Ah, ça c’est un problème.
Joey : Pardon ?
Mr Hedson : Je lis que vous êtes inscrite à mon cours.
Joey : Ah oui ! Il avait l’air intéressant.
Mr Hedson : C’est un cours de licence, vous êtes en deuxième année.
Joey : Je sais, mais vous me connaissez pas, autrement vous sauriez que mon statut de deuxième année ne signifie rien du tout. (Mr Hedson la regarde en hochant la tête.) Rien ! D’ailleurs, j’ai lu presque tous les livres de votre liste.
Mr Hedson : Last Exit To Broocklyn, vous l’avez lu?
Joey, génée: Last Exit to Broocklyn... ( Il hoche la tête positivement et négativement en lui posant la question. Elle hoche la tête négativement.)
Mr Hedson : J’ai une proposition. Lisez le avant le premier cour et j’essaierais de faire abstraction de votre statut de deuxième année.
Joey sourit.
Joey : D’accord ! (Elle réfléchit) Vous dites, avant le premier cour ?
Mr Hedson : Ouais !
Joey : Mais c’est aujourd’hui ?
Mr Hedson : Oui !
Joey : A quinze heures ?!
Mr Hedson : Un problème ? (Il sourit, moqueur. Joey réfléchit.)
Joey : Non, ça va.

Chez Jen, Jack et Grams. Jen arrive dans la cuisine, Grams est déjà en train de se faire son petit déjeuné.
Jen : Bonjour Grand-mère !
Elles parlent en même temps.
Grams : Euh, j’ai quelque chose (Jen lui coupe la parole et parle.)
Jen : Grand- mère, je ne t’ai jamais dit que tu étais mon idéal féminin ? Tu es ce que j’ai toujours rêvé d’être.
Grams : Ah ben c’est gentil ma chérie.
Jen : Tu vois quelque chose de changer en moi ce matin ?
Grams : Non.
Jen : Et bien, il se trouve que je suis de bonne humeur. (Grams veut parler mais Jen continue.) J’entre en deuxième année et j’en suis extrêmement ravie. Je suis rarement aussi joyeuse le matin, t’as du le remarquer ?
Grams : Non, je ne m’en étais pas rendu compte.
Jen : Et si, je traîne depuis quelques années un dégoût de la vie et, je sais pas pourquoi, aujourd’hui je me sens bien.
Grams : Voilà qui est très rassurant… (Grams veut de nouveau parler mais Jen continue…)
Jen : Je crois savoir d’où ça vient. Je suis tentée de penser que le divorce des époux Lindley m’a redonné foi en l’humanité. (Grams est désespérée.) Je me dis que si ces deux là ont été capable de faire en sorte d’améliorer leur existence, et celle de leur famille, et bien c’est que tout est possible. (Grams la regarde bizarrement.) Quoi ?
Grams : Qu’avez vous fait de ma petite fille ?! (Jen sourit.) Qui que vous soyez, sortez du corps de ma petite fille !!
Le téléphone sonne.
Grams : Allo ? (L’interlocuteur parle…) Ah ! Bonjour Mr Small… (Mrs Small parle…)Non, je n’ai rien prévu.
Jen sort de la cuisine, quand Jack et un garçon descendent l’escalier.
Jen : Attendez !!
Grams, toujours au téléphone : Oh ! Bonne idée, c’était dans mes projets. (Elle se dirige vers la cuisine.) A quelle heure ?
Jen, aux garçons : Allez y !!!
Les garçons descendent l’escalier très vite et s’en vont. Jen sourit en les regardant partir.

Chambre d’Audrey et Joey. Pacey est allongé sur le lit d’Audrey. Il se frotte les yeux. Joey rentre dans la chambre.
Joey, joyeuse : Bonjour !
Pacey, se levant : Ah ! Joey. Ecoute, j’ai pas le temps de t’expliquer mais quoi qu’il arrive, dans les secondes qui suivent, quoi que je dise, quoi que je fasse, TU NE VEUX PAS, tu ne veux pas que je passe la nuit avec vous. (Audrey rentre.)
Pacey, à Audrey : Salut !
Audrey : Joey Potter ! (Elles se serrent dans les bras.)
Joey : Ah !
Audrey : Qu’est que tu m’as manqué !
Joey : Audrey, ma némésis. Comment ça va ?
Audrey : Bien, merci. Ca t’ennuit pas que Pacey reste un jour ou deux avec nous ?
Pacey fait semblant d’être ravi.
Joey : Euh … Excuse moi, c’est vraiment pas le moment. En fait (Pacey fait semblant d’être déçu.) j’ai beaucoup de travail, et tu connais Pacey ! Il se comporte comme un enfant. Si on lui accorde pas assez d’attention, il se fait remarquer par tous les moyens : il parle, il rote, il pete ; c’est l’horreur !! (Pacey fait maintenant une drôle de tête à présent.)
Audrey : Ah, ouais, ça c’est vrai.
Pacey : Au cas où vous l’auriez oublié : je suis là !
Joey, à Audrey : J’espère que tu m’en voudras pas.
Audrey : Non, je comprends. (A Pacey.) Voilà, je suis désolée, tu devras dormir chez Grand- mère.
Pacey, faisant semblant d’être en colère, à Joey : Oh, je suis très déçu, si je m’attendais à ça ! (Joey le regarde étonnée.) Après tout ce qu’on a vécu ensemble Joey, comment tu peux être aussi cruel ?! Tu me vexes, je t’assure !
Joey : Oh ben si tu le prends comme ça…
Pacey : Non, non. Pas la peine d’essayer de te rattraper, le mal est fait. Tu viens Audrey ?!
Pacey sort, suivi d’Audrey. Audrey se retourne vers Joey.
Audrey : Ah ! Qu’est qu’on fait ce soir ?
Joey : On pourrait sortir, ça serait sympa.
Audrey : Oh, tu veux fêter mon retour à Worthigton, t’es adorable !
Joey, déçue : Ouais, puisque y’a rien d’autre à fêter à part ça prochainement.
Audrey : Génial, à toute à l’heure mon poussin.
Audrey se tourne et donne un coup sur le ventre à Pacey pour qu’ils y aillent.
Audrey : Tu viens, chéri ?
Ils sortent et Pacey ferme la porte en regardant Joey.

Joey se retrouve seule dans la chambre. Elle prend donc le livre qu’elle a à lire, et s’allonge sur son lit. Au moment où elle ouvre la première page, le téléphone sonne, elle laisse le répondeur…Dawson : Joey (Joey est surprise, elle écoute sans répondre.), bonjour, c’est Dawson. Y’ a longtemps qu’on s’est pas appelé. Euh, je suis de passage à Worthigton pour le week- end. Donc j’ai pensé qu’on pourrait prendre un café ensemble. Je sais pas…
Voix derrière : Raccroche Leery !! Je te paye pas pour draguer au téléphone !
Dawson, à la voix : Mais…J’en ai pour une seconde. (Au répondeur.) Joey, si tu as ce message, retrouve moi à quatorze heures au café qui fait l’angle, celui où on allait. (Elle regarde sa montre.)
Voix derrière : Leery !!!
Dawson, au répondeur : Bon, au revoir.
Joey se remet à son livre, réfléchit, sourit et se lève.

Chez Grand- mère, Jack joue à la console. Pacey descend de l’escalier et se dirige en direction de Jack. Pacey est habillé en costard- cravate.
Pacey : Qu’est que t’en penses ?
Jack met en pause son jeu et regarde Pacey.
Jack : Ouais, ouais, c’est élégant. C’est pas mal. C’est plus élégant sur toi que sur moi. (Il remet son jeu.)
Pacey : Ca fait pas un peu trop ?
Jack remet en pause.
Jack : Euh, c’est pour quel boulot ?
Pacey : C’est pour être courtier en bourse.
Jack : En bourse ?! Tu t’y connais ?!
Pacey : Non, je connais pas du tout mais le père d’Audrey pense que c’est pour moi. Il me trouve joueur, il dit qu’il faut que j’en profite.
Jack, se remettant à jouer : Ouais, il faut bien l’admettre : tu as l’âme d’un escroc, c’est indispensable dans ce genre de métier.
Pacey, balançant sa cravate sur Jack : Merci ! (Il s’assoit à côté de lui et frappe dans ses mains.) Ah ! Alors c’est ça la vie chez Grand- mère…
Jack : Ouais, plus ou moins.
Pacey : C’est très…
Jack : grave ?
Pacey, hochant la tête : J’allais dire austère mais grave, ça résume bien. (Pacey regarde aux alentours.)
Jack : Ouais, le plus dure, c’est qu’il est impossible d’avoir une vie privée dans cette maison.
Pacey : Ouais je vois ce que tu veux dire… Enfin non je vois pas.
Jack sourit.
Jack : Mais si, t’as compris ! On se fait des amis, des relations sympas, on aimerait que ça devienne un peu plus intime…
Pacey : Oh !
Jack : T’as sûrement pas envi d’entendre la suite !
Pacey : Te censure pas, avec moi tu peux parler. Pacey Witter a toujours apporté son soutien aux homosexuels en détresse.
Il sourit et Jack rigole.
Pacey : T’as pas envi d’avoir ton appartement à toi ?
Jack : Pfouu ! J’adorerais, si seulement j’avais les moyens.
Pacey : Ouais, c’est aussi mon cas mais…pourquoi on chercherait pas ensemble ?
Jack s’arrête de jouer.
Jack : Tu vivrais avec moi ?!
Pacey : Pourquoi pas ?!
Jack : Ca marcherait pas pour des milliers de raisons !
Pacey : Par exemple ?
Jack : On en reparlera…
Pacey, se levant : Allez, je vais nous trouver un bel appartement.

Vue sur Boston, puis on arrive au Boston College. On voit Jen se diriger vers son amphi, s’installer puis parler à la personne à coté d’elle sans la regarder.
Jen : Est-ce que c’est … Ah !!
On voit Grams assise à coté d’elle et tout le monde se tourne vers elles.
Jen : Qu’est que tu fais ici ?!
Grams : La même chose que toi …
Jen, surprise : Tu es dans mon cours ?
Grams : Hum, hum !
Jen : Alors là, c’est vraiment pas cool.
Grams : J’ai essayé de te l’annoncer ce matin mais je n’ai rien pu te dire ! Aujourd’hui tu avais décidé de monopoliser la parole !
Jen : Qu’est ce que ça veut dire ?! Qu’est qui se passe ?!
Grams : J’ai eu la chance d’assister à un cours d’été que Clifford a donné en juillet et j’avoue que je me suis régalée. J’avais oublié le plaisir d’écouter et d’apprendre et c’est là que j’ai décidé de reprendre des études.
Jen : D’accord. Alors tu vas m’empoisonner la vie parce que tu as rencontré un homme et tu veux lui plaire.
Grams : Jennifer, un peu de respect pour ta grand- mère ! Si je le fais, c’est pour moi avant tout.
Jen : Bon mais pourquoi mon cours de l’histoire de l’art ?! Tu aurais pu choisir math ou science ! Ce sont des matières qui sollicitent une partie du cerveau (Un homme se place debout près de Jen.) qui parait-il aide à lutter contre la maladie d’azheimer.
Grams, outrée : Oh !
Voix : Mesdames, vais- je devoir vous séparer ?! (Ils s‘agit du professeur.)
Grams regarde Jen déçue, et Jen regarde vers le tableau, désespérée.

Pacey est seul, on le voit dans aller vers un appartement. On entend de la musique, des bruits de batterie. Il tient un journal dans sa main. Il frappe et attend. Une femme brune, les cheveux mi-longs avec des mèches roses ouvre, et sourit à Pacey.
Femme : Bonjour. Emma.
Pacey : Pacey (Ils se tendent la main.)
Emma : Entre Pacey.
Pacey : Merci. (Il entre et regarde la pièce principale.) Waou ! T’habites un appartement de rêve.
Emma : Ouais ! Je sais et le loyer est cher.
Pacey s’amuse avec la batterie et Emma fait la grimace.
Pacey : C’est à toi ?
Emma : Non, c’est à mon petit ami ! Tu penses bien, il est tout à fait impossible qu’une fille possède ce type d’instrument de musique, c’est sûrement à quelqu’un d’autre !
Pacey : Non c’est…Je suis maladroit, c’est mon défaut mais je t’ai entendu jouer : c’était génial !
Emma : Alors revenons à l’appartement. T’es étudiant ?
Pacey : Ah non, non. Et toi ?
Emma : J’ai l’école de musique de Barclay.
Pacey : D’où la batterie ?
Emma : Oui
Pacey : Ouais.
Emma : Tu travailles ?
Pacey : Euh, c'est-à-dire que pour le moment…
Emma, en le poussant petit à petit vers la porte : J’ai été ravie de te rencontrer Pacey.
Pacey : Non, non attends. J’ai un entretien pour un super boulot demain matin si ça peut te rassurer.
Emma : Non !
Pacey : Bon, Emma tu vis dans un fantastique appartement et je suis prêt à y mettre une belle ambiance parce que j’ai un autre copain qui est aussi…
Emma : Un autre garçon ?!
Pacey : C’est quelqu’un de génial !
Emma : Oh non ! Ca se termine toujours mal avec les garçons, c’est un désastre. J’ai un couple de lesbienne qui doit visiter demain et elles ont beaucoup plus de chance, elles ont un emploi.
Pacey : Mais elles t’aideront à déplacer la batterie quand t’en auras besoin ?!
Emma : Elles pourront m’aider. Je les ai rencontré, elles sont presque plus costauds que toi.
Pacey, souriant : Merci, c’est gentil. Ce que je te demande, c’est au moins d’accepter de rencontrer Jack, après tu fais ce que tu veux.
Emma : Oh, je suis persuadée que ce Jack est un formidable charmeur mais… (Emma le pousse au fur à mesure vers la porte.) Ca serait une perte de temps inutile.
Pacey : Excuse moi, j’arrive pas à comprendre ce qui t’effraie autant. C’est le truc à trois : deux garçons, une fille qui te dérange ? Parce que si c’est ça, tu peux être tranquille, y’a absolument aucune possibilité, aucune. Ni avec lui, ni avec moi, y’aura pas d’histoire parce que…, parce que…je sais que ça peut paraître bizarre. Si tu veux, je vais t’expliquer.
Emma : Ca ne sera pas nécessaire !
Pacey : Y’a vraiment aucun risque parce que…
Emma : Bonne chance.
Elle ferme la porte.
Pacey : Il est homosexuel…

Vue sur Boston Bay college, dans un amphi avec Jen et Jack. Jen scrute l’amphi.
Jack : Quoi, qu’est qui y’a ?
Jen : J’essaie de voir si Grand- mère ne s’est pas aussi inscrite à ce cours !
Jack : Te mets pas dans cet état ! Oublie la ! Et de toute façon, la culture pop, ça se saurait si elle aimait ça !
Jen : Aujourd’hui, avec elle, je ne sais plus rien. Je ne la comprends plus.
Jack : Oh ! T’exagères.
Le prof arrive, Jack le regarde.
Jack : Wouah !
Jen : Quoi ?!
Jack le montre du doigt. Le prof pose ses affaires.
Jen : Oui, il est beau comme un Dieu.
Jack : Ouais, on peut dire ça.
Le prof écrit au tableau : pop culture.
Prof : Bonjour. Bienvenue à ce cours, je vous souhaite à tous un bon début de semestre. (Jack le mate fortement…) Bon nombre d’entre vous ont du s’inscrire à mon cours en pensant que ça serait facile. Au programme, il y’a les films de Keanu Reeves, l’histoire de Hollywood, les émissions de télévision et leur impact sur notre mode de pensée.
Jen, murmurant à Jack : Tu crois qu’il est gay ?
Prof : Rien d’effrayant c’est vrai…
Jack : Tu sais très bien que je me trompe à tous les coups.
Prof : Et bien, détrompez vous ! Je vais vous faire travailler.
Jen : Je suis sûre qu’il l’est, combien tu paris ?
Jack : Je sais pas…un million de dollar ?
Prof : J’attends de vous…une approche historique de la culture populaire. Voilà ce dont il s’agit ! Je suis un passionné, un amoureux de culture populaire, comme vous tous ici. Ma femme pense que je regarde trop la télé, elle a sûrement raison…
Jack : Ma femme !!
Prof : Moi, j’ai une excuse, c’est mon métier !
Rire dans l’amphi.
Jen : Tu les veux comment ?
Jack : En liquide et en billets de cent de préférence, ma biche !

Joey au café, elle attend Dawson en lisant son livre. Elle regarde sa montre, il est trois heures moins dix. Elle se remet à son livre, regarde de nouveau sa montre puis décide de partir.

Cours de Mr Hedson.
Mr Hedson : Last Exit to Brooklyn est un des plus grands classiques américains d’après guerre. Il s’agit, selon moi.
La porte s’ouvre, c’est Joey qui est en retard.
Mr Hedson, à Joey : Bonjour. (Joey est gênée.) Comment allez- vous ?
Joey : Bien.
Mr Hedson : Asseyez vous, je vous en prie. (Elle va pour s’installer.) Prenez votre temps. Si cette chaise, ne vous convient pas, je crois qu’il y’en a d’autres là- bas !
Rire dans la salle.
Joey : Non, ça va.
Mr Hedson : Où en étais- je ? Ah oui …Last Exit to brooklyn est considéré comme un classique d’après- guerre et il y’ a… (Un téléphone sonne. Tout le monde regarde si c’est lui. C’est celui de Joey, elle essaye de l’éteindre.)
Mr Hedson, le sourire au lèvre : Si vous ne pouvez pas l’éteindre, vous n’avez qu’à répondre…
Joey : Je ne voudrais pas vous déranger.
Mr Hedson : Bien, je vais répondre pour vous ! (Il prend le téléphone et décroche.) Allo ? Qui êtes vous ?... Audrey !... Ah non, c’est le professeur Hedson…Non Joey ne peut pas répondre mais si vous avez un message, je lui transmettrai... (Joey est agacée.) Entendu ! Très bien ! En revoir.
Alors où en étions nous ? Ah…euh…avant que j’oublie : Dawson n’a pas pu venir, il a eu un empêchement mais il vous propose de vous retrouver ce soir au Hell’s Kitchen avec les autres à vingt heures trente.
Joey, honteuse : Merci.
Mr Hedson : De rien. Où en étions nous ? Ah oui, Last Exit To Broocklyn, qu’en avez-vous pensé ? (Il regarde tous les élèves.) Joey ?
Joey : Euh…je regrette, je n’ai pas eu l’occasion de lire plus de quelques pages du livre…
Mr Hedson : Je ne veux pas d’excuse, désolé. Je veux du concret. (Joey souffle.) Alors qu’avez-vous pensé des quelques pages en question ?
Joey : Euh, c’est une lecture démoralisante, qui offre une vision du monde sombre. Aucune lueur à l’horizon. C’est assez difficile.
Voix : Pfouu !
Mr Hedson se tourne vers la voix.
Mr Hedson : Vous ? Quel est votre nom ?...Allo ?!
Homme : Euh, Eddie. Je m’appelle Eddie.
Mr Hedson : Eddie…Bonjour Eddie, quel est votre avis ?
Eddie : J’ai pas d’avis.
Mr Hedson : Oh, je sens l’esprit critique, vous avez des choses à dire?
Eddie : Euh non ! Sauf que…
Mr Hedson : Que quoi ? On vous écoute, allez y ?
Eddie : Je ne sais pas. C’est un peu ridicule de s’apitoyer sur le sort de ces gens. (Joey écoute ce qu’il dit.) Je crois qu’il y a la beauté même dans un monde sombre.
Mr Hedson : Vous avez lu le livre en entier vous au moins.
Eddie : Ouais. Il y’a des années, j’ai adoré ce livre.
Mr Hedson : Je vois. Vous avez déjà un livre d’avance sur Joey Potter. (Eddie sourit.) La suite…
Joey regarde Eddie, il sourit puis lui fait un clin d’œil.


Au Hell’s Kitchen, le soir. Pacey joue au billard, la boule blanche saute et c’est Emma, en serveuse, qui la rattrape. On voit Audrey derrière Pacey.
Pacey : Eh !
Emma : Encore toi !
Pacey : Si c’est pas un signe, qu’est que c’est !
Emma : Je dirais que c’est un mauvais présage sans doute.
Audrey, à Pacey : Qui c’est ?
Pacey : Je te présente Emma, Emma Jones qui habite l’appartement génial dont je t’ai parlé.
Audrey : Ah ! Bien sur.
Pacey : Emma, je te présente ma très chère et tendre Audrey, ma petite copine !
Emma : Où est ce que tu veux en venir ?
Pacey : Au fait qu’il y a une fille dans ma vie, une beauté comme tu peux le voir.
Emma : Tant mieux pour toi !
Pacey : Et puisque j’ai une petite copine, c’est bien la preuve que t’as rien à craindre tu comprends ?
Emma : Pas vraiment, non.
Pacey, à Audrey : Dis lui !
Audrey : Lui dire quoi ?!
Pacey : Dis lui qu’elle aurait tout à gagner à partager son appartement avec moi.
Audrey, en regardant Emma : Elle est trop mignonne, je lui dirais rien du tout !
Emma : Merci.
Audrey : De rien. (A Pacey.) Je veux pas que t’ailles vivre chez elle.
Audrey s’en va.
Pacey : C’est bien, vous avez l’air de vous entendre. Maintenant, si tu veux, je vais te présenter mon ami Jack. (A jack.) Jack, c’est Emma.
Pacey va sur un comptoir, on voit Jack en train de manger des chips
Jack, à Pacey : Hum ?
Pacey la montre du doigt.
Pacey : Dis bonjour Jack !
Jack, des chips plein la bouche : On our !
Emma fait la grimace.
Emma : Salut !
Pacey : Il est gay.
Emma : Il en a pas l’air !
Pacey : Jack, toi, t’es homo ?
Jack: Ouais.
Pacey, à Jack: Tu vois.
Emma : Tant mieux pour Jack.
Pacey : Alors tu nous prends ?
Emma : Non.
Elle s’en va.
Pacey : Non, bien sûr.

Joey arrive devant le Hell’s Kitchen. Elle regarde de dehors, et voit la bande assise à une table. Elle sourit, et rentre. Quand elle arrive, Jack la prend dans les bras.

Près du juke- box, Joey attend une chanson. Pacey arrive.
Joey : Qu’est qu’ils attendent pour mettre ma chanson ?
Pacey : Peut être que le juke- box l’a rejeté, pour la bonne et simple raison qu’il y’a eu assez de chansons de minette pour ce soir, voilà.
Joey : Bravo !
Pacey : Grr ! (Il l’a mord.)
Joey : Pacey ! Tu es un monstre !
Pacey rit.
Joey : Bon, et si tu m’expliquais pourquoi.
Pacey : T’expliquer quoi, Joey ?
Joey : Ce matin…Ce désir fou de passer la nuit n’importe où mais surtout pas dans une chambre universitaire avec la jolie blonde qui est ta petite amie ?!
Pacey : Oh, ça !!!
Joey : Oui, ça !
Pacey : Tu te souviens de nos vacances en bateau ?
Joey : Un peu oui.
Pacey : Bon, et bien en rentrant à Capeside, on était très amoureux toi et moi et on avait beaucoup de mal à se quitter…
Joey : Oui ça, c’est toi qui le dis mais…je me souviens que c’était plus ou moins vrai.
Ils se sourient, complices.
Pacey : Pour être sincère et bref, je dirais que je n’étais pas triste que ces vacances se terminent, ce qui ne veut pas dire que je me suis pas amusé. J’ai passé d’excellentes vacances seulement les fêtes d’Hollywood avec les gens d’Hollywood tous les soirs, et une Audrey d’Hollywood, c’est un peu…
Joey : Epuisant.
Pacey : Epuisant oui.
Joey : Ecoute, je suis assez embetée parce que… la partie de moi qui revendique une forte amitié pour toi et qui ne veut que ton bien a envie de dire : « Eh ! La vie est trop courte, ne te prive d’aucun plaisir ! » Tandis que l’autre partie qui se trouve être l’amie d’Audrey et qui partage sa chambre universitaire te dit : « Si tu lui brises le cœur, je te brise la tête ! » Compris ?!
Pacey : Compris !
Joey : Bon, viens.

Elle lui prend la main et l’emmène à table avec les autres.
Pacey s’asseoit et Joey s’accoude à la table.

Joey : Alors ? Où il est ?
Audrey : Tu parles de « En attendant Godo Leery » ? J’en sais rien. Tout l’été, ça a été comme ça. Il quittait la maison avant qu’on soit levé, il rentrait jamais avant minuit. Todd ne l’as pas lâché. (Joey est surprise.)
Joey : C’est qui Todd ?
Audrey : Tu te souviens pas du fameux réalisateur qu’il l’avait renvoyé en septembre ?!
Joey : Hum.
Audrey : C’est lui. Il l’a engagé comme assistant tout l’été. Eh ouais, c’est ça Hollywood.
Joey : Qu’est devenu Oliver ?
Audrey, riant : Il n’a pas supporté Los angeles. Il répétait sans arrêt que si il restait, son âme allait quitter son corps. Il est parti en laissant à Dawson un mot où il disait « On se reverra en enfer, Leery. ». Un pauvre garçon, vraiment.
Joey : Hum.
Audrey : Tu ne lui as pas parlé de tout l’été ?!
Joey : A Oliver ?!
Audrey : A Dawson !!
Joey: Euh... (Pacey la regarde.) Non. (Tout le monde est étonné.) J’arrêtais pas de me dire que j’allais le faire, mais…
Audrey : Intéressant.
Joey : Je vais aller voir pour ma chanson.

Devant le juke- box, il y a un homme. Emma est juste à coté.
Homme, frappant le juke- box : Je comprends pas, il aime pas mes dollars !
Emma : C’est un juke- box pas un distributeur de boissons, de pop corn ou de friandises !
Homme : Eh, tu te moques de moi.
Joey arrive.
Emma : Je ne permettrais pas !
Homme, à Joey : Qu’est que tu regardes toi ?!
Joey : Un type bourré avec sa braguette ouverte et toi ?
Emma se met à rire et l’homme ferme sa braguette et s’en va.
Emma : Merci. Bien joué !
Joey : De rien. Tu t’en sortais très bien toute seule.
Emma : Travailler dans un bar, ça rend pas aimable, c’est certain.
Joey : Je peux en parlé, j’ai travaillé comme serveuse pendant des années quand j’étais au lycée ! Ca m’a rendu revêche et glaciale.
Emma : Tu chercherais pas un travail par hasard ? Parce qu’on aurait bien besoin d’une serveuse revêche et glaciale.
Joey : Euh, je sais pas. Peut être.
Emma : Comment tu t’appelles ?
Joey : Je m’appelle Joey, Joey Potter.
Emma : Emma Jones. Réfléchis et réponds moi.
Joey : D’accord.
Emma : Le juke- box est déclingué. Ca fait une heure que j’attends « wait wading ».

Retour à table du groupe.
Pacey : Bon, c’est pas que je m’ennuie mais je dois rentrer.
Audrey : Quoi ?! Regardez moi ce lâcheur !
Pacey : Audrey, j’ai besoin de me reposer !
Audrey : Tu as tort Pacey. Si je me trouvais en position de recruter un jeune homme, j’opterais pour celui qui aurait des poches sous les yeux et qui brûlerait de désir…
Pacey : D’accord, je vais y réfléchir. Mais en attendant, je rentre.
Audrey : Je n’aime pas le nouveau Pacey ! Pas du tout ! Où est mon Pacey d’amour ?!
Pacey : Le Pacey d’amour a fait 45OO kilomètres en trois jours ! Et toi, tu n’es pas fatiguée ?! Tu n’as pas cours demain ?!
Audrey : Mais si, seulement j’ai aussi mes priorités.
Pacey la regarde, puis regarde Jen et Jack. Jack hoche la tête.
Pacey : A demain ! (Il embrasse Audrey sur le front.) Salut mes biens chers frères.
Il sort du café, Audrey le rejoint.
Audrey : Pacey, attends !
Pacey : Audrey, essaie de comprendre. J’ai besoin de me reposer, je suis épuisé !
Audrey : Je t’en prie. Ne me regarde pas comme ça, je le sais bien, dans deux ou trois minutes, tu t’en voudras d’avoir été désagréable avec moi et tu auras énormément de peine…
Pacey : De quoi est ce que tu parles ?
Elle sort une carte.
Pacey : Qu’est que c’est ?
Audrey : C’est la clé d’une toute petite chambre que j’ai réservée dans un des hôtels les plus chics de Boston. J’ai décidé de terminer en beauté nos superbes vacances avant d’attaquer la rentrée. Après les motels ringards qu’on a fréquenté cet été, ce petit changement ne nous fera que du bien. Et je te promets de respecter ton temps de repos, pas d’efforts physiques et pas de tentations. Rien d’autre qu’une bonne nuit de sommeil.
Pacey : Tu as raison, je m’en veux déjà.
Audrey : Et oui, ce qui devait arriver, arriva.
Pacey rit.
Pacey : Je suis d’accord. Seulement ce que je veux à tout prix, c’est faire bonne impression demain. Ton père a eu la gentillesse de m’offrir cette opportunité et je ne veux pas le décevoir, ça serait un gros échec et un échec pour toi aussi !!
Audrey : Pacey…
Pacey : Hum ?
Audrey : Tu deviens trop sérieux pour moi ! (Elle l’embrasse.) Viens, on va se reposer.
Pacey : T’inquiètes pas, quand je dis me reposer, ça veut pas dire que je vais dormir en pyjama…
Ils s’en vont dans les bras l’un de l’autre.

Au Hell’s Kitchen, la table où se trouve Jen, Jack et Joey.
Joey : J’ai le choix entre travailler avec ce prof insupportable et approfondir mes connaissances ou travailler ici, me disputer avec des ivrognes et me faire de gros pourboires. Qu’est que vous me conseillez ?
Jack : La question ne se pose pas.
Jen : C’est aussi mon avis.
Joey : Comment ça ?
Jen : On sait très bien que lorsqu’elle a le choix, Joey Potter opte toujours pour ce qui est le moins risqué, pour la bonne planque. Ce qui veut dire travailler avec le prof débile…
Jack : Hum, c’est bien dit !
Jen : Merci.
Joey : Ca me choque ce que tu viens de dire. C’est ce que vous pensez de moi ?!
Jack : Joey, y’a rien de mal à raisonner de cet façon. On t’aime pour ce que tu es.
Jen : Hum. Bon je vais rentrer. Grand- mère a décidé d’aller dévaliser les librairies universitaires demain à l’aube et elle veut que je l’accompagne. Tu viens Jack ?
Joey regarde vers l’extérieur, tandis que Jen et Jack se lève.
Jack : Bien sûr. Tu viens Joey ?
Joey : Euh…allez- y sans moi. Je m’en irais dans un petit quart d’heure.
Jen et Jack rit, complice.
Joey : Quoi ?
Jen : Rien, c’est attendrissant.
Joey, gênée : Oh, allez vous en ! Sortez d’ici.
Jack prend la main de Jen, et ils s’en vont. Joey regarde sa montre, elle attend en regardant sa montre plusieurs fois. Elle s’en va, elle traverse la rue, un taxi arrive derrière elle et s’arrête devant le café.
Voix : Joey !!
Joey sourit, se retourne, c’est Dawson qui est arrivé et qui sort du taxi.


Retour au Hell’s Kitchen, au comptoir.
Dawson : Devine quoi ?
Joey : quoi ?
Dawson : Ben devine.
Joey : Tu es homo.
Dawson : Y’a ça et l’autre jour, j’ai eu Steven Spielberg au téléphone.
Joey : C’est vrai ?
Dawson : Plus ou moins.
Joey : Comment ça ?
Dawson : Et bien, il a appelé Todd. J’ai dit : « Ne quittez pas. » Et je lui ai passé.
Joey, déçue : C’est tout ?!
Dawson : Mes mains tremblaient.
Joey : « Ne quittez pas », c’est tout ce que tu as trouvé à dire à ton idole !!
Dawson fait des signes de bras pour dire oui. Joey rit.
Dawson : J’ai bien cru que j’allais encore te rater !
Joey : Tu as failli. Tout le monde est parti, je suis la dernière.
Dawson : Tu n’arrivais pas à partir, avoue le ! C’était vitale qu tu me vois.
Joey : Redescends de ton petit nuage ! Je vais te dire pourquoi je suis restée : j’ai glissé un dollar dans ce juke- box pour entendre une chanson et j’avais pas l’intention de partir avant.
Dawson : D’accord, je redescends sur terre.
Joey : Mmm ! Parle moi un peu du film sur lequel tu travailles ?!
Dawson : Ah et bien, c’est un film d’horreur. Je ne suis pas d’accord avec Todd qui préfère penser que c’est un thriller Hitchockien, c’est comme dire que Abby Kilmore est un hommage à Woody Allen. (Joey hoche la tête.) Tu es vraiment très belle.
Joey, étonnée : Merci !
Dawson : On se fait jamais ce genre de compliment. Pourtant, dès que je t’ai vu, j’ai pensé : « qu’est qu’elle est jolie ! » mais j’ai pas osé le dire. Alors voilà, c’est fait.
Joey : J’étais persuadée qu’à Los Angeles on avait une façon de draguer plus direct.
Dawson rit.
Dawson : Un garçon a le droit de dire à une fille qu’il la trouve jolie sans pour autant avoir d’arrières pensées.
Joey : Oh ça j’en doute.
Dawson : Et tu as raison. Mais il s’agit de toi et moi, et les règles ne s’appliquent pas à toi et moi. Jamais !
Ils rient.
Joey : J’ai une question.
Dawson : Vas y.
Joey : Cet été, on ne s’est pas eu au téléphone, du tout, comment ça se fait ?
Dawson : La réponse la plus évident ça serait que j’étais très occupé même si ce n’est pas une excuse. Ca aurait pu, mais ce n’est pas la vérité… J’ai tout le temps pensé à toi, à ce que tu as dis sur la façon dont tout s’arrange naturellement entre nous. Et… Ca me faisait tellement de bien, tous ces souvenirs, que j’avais peur de tout gâcher en téléphonant. Ca parait ridicule.
Joey : Non, c’est tout à fait censé. Tu sais ce que ça signifie ?
Dawson : Non.
Joey : Que nous sommes en train de grandir.
Dawson : Oh non !!!
Joey : Quoi ?!
Dawson : Non, c’est pas drôle !!
Joey : C’est la vérité ! C’est triste mais c’est vrai. La preuve : maintenant que je te vois, je te trouve différent.
Dawson : Différent en quoi ?
Joey : Ben, différent. Tu t’es amélioré. Ca te réussit d’aller au bout de tes rêves.
Dawson : Ah, dans quelle mesure aller chercher le lait et garer la voiture de Todd est accomplir un rêve ? Je ne sais pas…
Joey : Tu as très bien compris.
Dawson : Oui.
Ils se regardent.
Dawson : Parle moi de toi.
Joey : Qu’est que tu veux savoir ?
Dawson : Tu as fait quelque chose de spécial, tu as rencontré quelqu’un ?
Joey : Euh, Rien qui vaille la peine d’être signalé. Et toi ?
On entend la musique que Joey attendait depuis des lustres.
Joey : Ah, pas trop tôt !
Dawson : Je connais cette chanson, elle est jolie.
Joey : Très jolie. Ah !
Dawson : Quoi ?
Joey : Rien, ça me rappelle un truc, ça me fait rire…L’été entre le CM1 et CM2 et Clueless.
Dawson : C’était une chanson du film ?!
Joey : Non, non, je crois pas. On était allé le voir au Rialto, tu te rappelles ?
Dawson : Ouais.
Joey : En sortant du cinéma, il pleuvait des cordes, et ta mère était venue me chercher mais la voiture était de l’autre côté de la route alors tu m’as pris la main et on a traversé. Ca a du durer deux ou trois secondes en tout mais…une fois dans la voiture tout ce dont je pouvais me souvenir c’était que tu m’avais pris la main.
Elle sourit.
Dawson : Qu’est que ça a à voir avec cette chanson ?
Joey : Elle passait dans la voiture.
Dawson : Ah.
Il se lève et lui tend la main.
Joey : Qu’est que tu fais ?
Dawson : Je t’invite à danser.
Joey, lui tendant la main : Tu es fou Dawson.
Dawson : Oui mais l’invitation est sérieuse.
Ils dansent ensemble pendant un moment.

Joey ouvre la porte de sa chambre, Dawson la suit.
Joey : Merci de m’avoir accompagné.
Dawson : Oh, ne me remercie pas ! C’est tout à fait normal. Bon je crois que je n’ai plus qu’à m’en aller.
Joey : Tu, tu n’es pas obligé.
Dawson : Ah bon ?
Joey : Audrey est avec Pacey ce soir.
Dawson : Ah. Oh, c’est bien.
Joey : Si tu veux, tu peux prendre son lit.
Dawson : Non, je vais rentrer à l’hôtel, je vais trouver un taxi.
Joey : Pas question ! Je ne veux pas que tu erres dans la rue à cette heure ci !
Dawson : Merci.
Joey : Ne me remercie pas Dawson. (Elle ferme la porte de la chambre.) C’est tout à fait normal.
Elle part vers la salle de bain, allume la lumière et ferme à clé. Peu après, elle sort en pyjama et regarde le lit d’Audrey ; Dawson dort. Elle va se coucher, regarde le plafond. Dawson ouvre les yeux.
Dawson : Joey ?! Tu dors ?
Joey : Non !
Dawson : Excuse moi, je tombe de sommeil.
Joey : Tu dois être épuisé. Tu n’as qu’à dormir, on pourra discuter demain.
Dawson : Il est quelle heure ?
Joey : Minuit moins cinq.
Dawson : Oh, ça fait rien.
Il prend son sac, se lève et change l’heure jusqu’à minuit cinq.
Joey : Qu’est qui y a ? Qu’est que tu fais ?
Dawson : Je triche. Je peux plus attendre.
Il ouvre son sac et en sort un cadeau.
Dawson : Bon anniversaire !!
Joey : Tu es le seul à y avoir pensé !
Dawson : Oui, je suis un type génial.
Elle ouvre son cadeau, c’est une boule avec des paillettes avec un décor d’Hollywood.
Joey : Merci, Dawson.
Dawson : Oh, je t’en prie. C’est nul.
Joey : Non, ce n’est pas nul du tout, ça me fait très plaisir.
Dawson : Bon, j’ai repensé à ce que tu m’as dit ; que ça m’a réussi d’accomplir mon rêve.
Joey : Mmm…
Dawson : Et euh…il faut que tu le saches : je n’accomplirais sans doute aucun de mes rêves si tu n’existais pas. Je m’aperçois que je me trouve de plus en plus souvent dans des situations surréalistes. (Joey sourit.) Et à chaque fois, je ne peux pas m’empêcher de me dire « que penserait Joey si elle voyait ça ?! » On a certainement tous dans la vie quelqu’un qui compte mais qui compte vraiment et qui nous pousse à aller de l’avant… et tu es cette personne pour moi. (Joey est émue de plus en plus.) Alors on ne s’est pas téléphoné de tout l’été, c’est vrai. Et qui sait, on se reparlera peut-être de moins en moins avec le temps, la vie sépare et éloigne de plus en plus mais ça n’est pas vrai pour nous. Où que j’aille, tu es avec moi.
Bon anniversaire.
Joey baisse les yeux vers le cadeau, puis regarde Dawson dans les yeux et pose le cadeau sur sa table de chevet puis elle prend Dawson dans les bras.
Joey : Merci !!
Il lui caresse le dos, puis ils se regardent intensément dans les yeux et s’embrassent. S’en suit un deuxième baiser, puis un troisième et il la pose délicatement sur le lit tout en l’embrassant…

Générique de fin

[Scene: The opening shot opens with the final scene of the season finale, where Joey is trying to decide if she should get a refund for her ticket to Paris]



Joey: Fully refundable, right?

Clerk: You bet. It's a shame you can't use this. Paris is supposed to be amazing in the spring.

Joey: Yeah, that's what I hear.

[The scene cuts from her getting a refund to her sitting on a chair out side the Potter Bed and Breakfast, writing in her journal. There are several montages of how she spent her summer]

Joey: So I didn't go to Paris. But I totally could've. I mean, what Dawson said that night definitely rang true. Come on, rain man. Your life awaits. Yours, too, you know. He was right. My life was waiting for me out there. But that doesn't mean I had to max out my one and only credit card and fly halfway across the world to find it. Screw that. Instead, I embraced the simple, relatively angst-free pleasures of a summer in Capeside. I read a lot of books, listened to a lot of CDs, waited a lot of tables at the yacht club. Oh...and I met a boy. He was very cute and very nice, and things were going very well right up until the moment he said... I think I'm in love with you. I know. Poor Joey potter. Cute boy falls in love with her. How tragic. But it was a completely inappropriate display of affection.

[She picks up a postcard from LA, and we cut to a scene with Audrey and Pacey riding in a convertible car abound the scenes of LA]

Joey: Now, Pacey and Audrey, on the other hand, they were smart. They were keeping it simple. They were all about the fun. They came, they saw, they pretty much kicked L.A.'S ass.

[Cut to Jack sitting in front of a computer with an email scrolling across the screen]

Joey: [Radio plays] Back in beantown, Eric the closeted frat boy came barreling out of the closet, and the two of them had a grand old summer doing all the things that young people in love are wont to do. But then jack succumbed to a fate typically reserved for heterosexual women-- he was dumped for someone far younger and prettier than himself... by e-mail, no less. He was depressed. This much is true. But he got up, dusted himself off, and got right back in the game.

[We see a scene of Jack sneaking a boy out of his bedroom after Grams leaves the area.]

[Cut to Scene of a high class neighborhood, and then her sitting on a couch in front of her parents]

Joey: [Pretending to make stretching grunts] Meanwhile, 3,000 miles away in the Tony Hamptons, miss Jennifer Lindley was the recipient of some very alarming news. Mr. And Mrs. Theodore Lindley sat their only child down and informed her that they were getting a divorce. She was happy... really, truly happy. She thought it was the most functional thing her parents had ever done.

[Cut to Joey in her dorm looking at a picture of Dawson, and she goes and hangs it on her wall.]

Joey: And oddly enough, what followed was perhaps the truth is, we didn't talk this summer. Not a word. Which is weird, I guess, but at the same time, not. I...I kept meaning to call him. I did. But one week turned into a month, and before you know it... here we are, back at school. What Dawson said that night definitely rang true-- my life is waiting for me out there. I know it. And what's really cool is that I have absolutely no idea what to expect. But whatever it is... I'm ready for it. I'm excited. Bring it on.



[Opening Credits]



[Commercial Break]





[Scene: Joey running through the campus of school carrying her book bag, and looking frantically down at her wrist watch cause she is late for something. She turns a corner and runs into a guy knocking him down]



Man: Whoa! Wow. You hit pretty hard for a girl.

Joey: I'm so sorry. I'm late for something.

Man: Ever heard of an alarm clock?

Joey: [Sullenly] I said I'm sorry.

[Joey leaves]

Man: Yeah, well, sorry's not gonna unbruise my ass, now, is it?



[Scene: Joey gets to the office of the professor she is supposed to meet up with. She runs into the secretary who is leaving his office]



Joey: Hi. Um...Joey potter for professor Heston. I'M...really sorry I'm late.

Secretary: Oh, no worries, dear. He's running a bit late himself.

[Joey goes into the office, and turns when a man walks into the office. She turns to see that it is the guy she knocked down on campus, just a minute ago.]

Joey: Fudge. [Sighs]



[Scene: Outside the School Dorms. Audrey and Pacey pull up in his mustang and Get out of the car, and look at one another over the roof of the car.]

Audrey: [Sighs] We should probably wake him up.

Pacey: Do we have to?

Audrey: Listen, I know you weren't that keen on giving him a ride out here, but what was I supposed to do, Pacey? I grew up next to the kid. His mom and dad want him to go to Worthington. Come on. He's not that bad, is he?

Pacey: Well...apart from shoving his somewhat dubious musical taste down my throat, he did take every opportunity to tell me how many times he's seen you naked.

Audrey: He's never seen me naked.

Pacey: Really! He knows about the tattoo.

[Audrey looks into the back seat and screams. Jack Osborne pops up out of the back seat of the car.]

Audrey: Wake up, you little perv!

Jack: What the [Bleep]?!

Audrey: What's this about you seeing me naked?

Jack: What the [Bleep] Did you tell her?

Pacey: Just what you told me, chief.

Jack: Thanks a lot. Thanks a [Bleep] Lot. I confide in you, and this is what I get?

Audrey: I'm listening, jack.

Jack: Do you remember the telescope in my bedroom? Well, I didn't really do much stargazing.

Audrey: I'm so telling your father on you.

Jack: Go ahead. He had a peek, too.

Audrey: Oh!

Jack: But don't worry, he said really good things.

Audrey: Ok. Well, then, I'm telling your mother, and she's gonna kick your ass, jack.

Jack: Yeah, yeah, yeah. Whatever. Let me out. I gotta take a [Bleep] Piss.

[Jack gets out of the car and leaves them alone.]

Pacey: Ohhh! Gahh. Mmm! Mmm. Mmm... mmm! What the hell was that for?

Audrey: Mmm. The end is nigh, my dear.

Pacey: What are you talkin' about, woman?

Audrey: Don't you get it, Pacey? None of the great couples ever make it in the real world-- Sid and Nancy, bonnie and Clyde, Dawson and Joey. How the hell do you ever expect us to have a fighting chance?

Pacey: Ok, Stella Adler, what's up with you?

Audrey: [Sighs] The summer is over, Pacey. The return to dull normalcy begins now. I mean, look at all of these... civilians going about their business... marching off to class, buying their little books. It's enough to make a girl wanna blow chunks.

Pacey: Speaking of, why aren't you marchin' off with 'em?

Audrey: Because nothing ever happens on the first day of class. It's a total waste.

Pacey: Naturally.

Audrey: Did you have a nice summer, Pacey?

Pacey: I had a fantastic summer. Thank you so much for showing me your L.A. And thank you for introducing me to your father, without whom I wouldn't have a single job prospect at the moment.

Audrey: Yeah, you want to know something? You weren't supposed to actually impress my father, Pacey.

Pacey: What was I suppose to do, creep the guy out?

Audrey: Yes. But that's not the point.

Pacey: Really? What's the point?

Audrey: The point is that I don't want you to turn into some lame 9-to-5er on me, Pacey.

Pacey: Well, I'll...try, miss Liddell, but I do actually need a job, and it would be nice to have just a little bit of disposable cash for a change.

Audrey: We live in a city with, like, 8 million restaurants. Take your pick.

Pacey: Or maybe I want something better for myself. Perhaps Pacey actually wants his very own shot at greatness. Besides, the party can't go on forever, baby.

Audrey: Blah blah, blah blah, blah blah. Will you bring my bags in?

Pacey: Yes. Ok.



[Scene: Heston’s Office. Professor Heston is going through a folder at his desk, as Joey is sitting in a chair on the opposite side of the desk.]

Heston: [Chuckles]

Joey: What?

Heston: I--I can't believe that you said fudge.

Joey: Oh. It just... kind of came out.

Heston: I mean, it's so silly. Even Doris, my secretary, would probably go for the more hard-core version of my favorite expletive.

Joey: Well, Doris is clearly a tough broad.

Heston: Uh-huh. Hey, tomorrow's your birthday.

Joey: That's right.

Heston: Any big plans?

Joey: Uh, no.

Heston: Oh, it's just as well. You don't have much to celebrate. It says here that, uh, your scholarship barely covers your tuition. Do you have a job?

Joey: Uh, no.

Heston: Are you looking for one?

Joey: Yes.

Heston: There's an opening in the English department. Research assistant. You interested?

Joey: Sure, maybe.

Heston: "Sure, maybe." This is a job, Joey, that students stab each other in the back for. Think about it. Let me know. Oh, now, this-- this is a problem.

Joey: What?

Heston: It says here you're signed up for my lit class.

Joey: Oh, yeah, I... thought it looked interesting.

Heston: It's also a little advanced for a sophomore.

Joey: Obviously you don't know me, professor Heston, because, if you did, you would realize that my sophomore status, it's a total non-issue. Um, besides, I've read most of the books on the reading list.

Heston: How about last exit to Brooklyn? Did you read that book?

Joey: Last exit to Brooklyn. Um... [nods head no]

Heston: I'll make you a deal. You finish it before the first class and I'll try and forget the fact that you're just a lowly sophomore. Ok?

Joey: Ok. Wait--before the first class? The first class is today.

Heston: That's right.

Joey: At 3:00.

Heston: Yeah. What's your point?

Joey: Nothing. Forget it.



[Scene: Gram’s House. Grams is making some lunches, when Jen comes down into the kitchen with a huge smile on her face.]



Jen: Good morning, grandmother.

Grams: Good morning, granddaughter.

Jen: Grams—

Grams: I have something to—

Jen: Have I ever told you that you are my hero? That you're everything that I've ever wanted to be?

Grams: Well, that's lovely, dear.

Jen: Grams, do you notice anything different about me this morning?

Grams: No.

Jen: Well, as it just so happens, I'm happy. Today's the first day of my sophomore year and, really, I couldn't be more pleased. I don't know if you've noticed this, but I'm generally a dour sort.

Grams: No. Really? I wasn't aware of that.

Jen: Yes, and while I'm still somewhat disgusted with life, I find myself suddenly happy to be here.

Grams: Well, that's-- that's nice, dear.

Jen: You know what I think it is? I think that the disillusion of the Lindley marriage has actually restored my faith in humanity. I mean, if those 2 loons can take steps to improve the quality of their lives and--and the lives of those around them, then anything is possible. [Grams turns and looks at her] What?

Grams: What's happened to my granddaughter? If you've eaten her I want you to spit her out this instant.

[Telephone rings]

Grams: Hello? Oh, hello, Mr. Smalls. No, I don't have any plans. I'd love to accompany you to tea at the Boston museum of art. Oh, my. Oh, my. That would just be lovely.

[Jen leaves the kitchen and runs into Jack coming down the stairs with a guy, and stops them, then looks into the kitchen and waits until Grams is out of view, then waves them on]



[Scene: Joey’s Dorm room. Pacey is lying down on Audrey’s bed, rubbing his eyes, when Joey comes into the room. Audrey is in the bathroom with the door closed. Pacey jumps up and goes over to Joey]



Joey: Hey, you.

Pacey: Oh, Joey. Thank god. Look, there's no time right now, but, no matter what happens in the next 30 seconds, or what I do, you do not want me to crash here with you guys. Got it? Just—

[Audrey comes out of the bathroom]

Pacey: Hi.

Audrey: Joey potter, as I live and breathe.

Joey: My nemesis. Welcome back.

Audrey: Thank you. Hey, can, um, Pacey stay with us for a couple days?

Joey: Um... uh, you know what? Now is not really the best time. Uh... I've got a lot of studying to do, and, well, I mean, you know Pacey. I mean, he's kind of like a child. If he doesn't get enough attention, he starts to act out, and then there's the burping, the farting, the chronic hal-- it's disgusting, really.

Audrey: Don't I know it.

Pacey: Hey, I'm standing right here.

Joey: I'm sorry, I can't be a party to it.

Audrey: I understand. All right, well, it looks like you're shacking up with grams, amigo.

Pacey: Well, that's just great. You know, after all we've been through together, Joey, I really thought you'd be cooler about this. I'm actually a little hurt.

Joey: Well, when you put it that way—

Pacey: Oh, no. No, no, no. Don't you try to weasel out of this now. The damage is done. Let's go, Liddell.

Audrey: Oh, hey! What are we doing tonight?

Joey: Well, I don't know.

Audrey: We could go out and celebrate.

Joey: Ah, you want to celebrate my return to Worthington?

Audrey: That is so sweet, Joey. Right, 'cause that's the only thing we could potentially celebrate.

Joey: Obviously.

Audrey: All right, well, later, bunny.

[They leave and Joey sits on her bed and begins reading]

[Telephone rings and the answering machine picks up, and Joey just listens to the message.]

Dawson: Joey. Hey, it's me, Dawson. Long time, no talk, huh? Heh. Uh, listen, I'm in town, actually, for the weekend. Um, I was wondering if you wanted to get together, maybe for, uh, some coffee or something.

British guy: Get off the bloody phone, leery! I'm not paying you to chat up some bird!

Dawson: Hold on. One second, Todd. Uh, Joey, if you get this, meet me at 2:00 at, um, this coffee shop. Paleo sun. It's on the corner of front and princess. Ok? I gotta go. Bye.

British guy: Leery!



[Commercial Break]



[Scene: Grams’ house. Jack is sitting on the couch playing some video games on the TV, when Pacey comes downstairs in a suit, uncomfortably trying to put on a tie.]



Pacey: What do you think?

Jack: Yeah. Yeah, that's, uh, pretty slick, dude. Nice fit. Looks better on you, actually, than it does on me.

Pacey: You don't think it's too flashy, do you?

Jack: Uh...what's the job again?

Pacey: Well, I'm selling stocks.

Jack: What do you know about selling stocks?

Pacey: Not a damn thing, but Audrey’s father seems to think I'd be good at it. He told me I'm a natural born hustler and I should take advantage of it while I can.

Jack: Well, you got to admit, pace, you do possess the appropriate degree of obnoxiousness for that particular vocation.

Pacey: Thanks, pal.

Jack: Mm-hmm.

Pacey: [Sighs] So, this is life at gram's house, huh?

Jack: Yeah. Pretty much.

Pacey: It's kind of...

Jack: lame?

Pacey: I was gonna say quaint, but, yeah, lame pretty much sums it up.

Jack: Yeah. Plus, it's getting increasingly difficult to have a life, if you know what I mean.

Pacey: Oh, yeah. I know what you mean. No, I don’t. What do you mean?

Jack: Come on, you know. You meet somebody, you like them, you want to take them someplace a bit more intimate—

Pacey: Oh. Mmm.

Jack: You probably don't want to hear the rest, so—

Pacey: well, don't censor yourself on my account. I mean, Pacey Witter is nothing if not a card-carrying friend of the gay.

Jack: Yeah.

Pacey: You ever think about getting a place of your own?

Jack: Yeah. All the time. Just can't afford it.

Pacey: Right, and neither can I, but... what if you and I were to get a place together?

Jack: You and me, roommates?

Pacey: Sure. Why not?

Jack: I can think of about a million reasons why not.

Pacey: Name one.

Jack: Well... can I get back to you on that?

Pacey: Ok, I'm finding us a place to live.



[Scene: School Lecture hall. Jen goes into the class, which is already full, and finds a seat next to the aisle and sits down, and tries to get situated]



Jen: Is this art history?

[She turns to see Grams sitting in the seat next to her.]

Jen: Ohh! What are you doing here?

Grams: Same thing you are, dear.

Jen: What, you're in my class?

Grams: Mm-hmm.

Jen: Oh, this is so uncool.

Grams: I tried to tell you this morning, but you were just prattling and I could barely get a word in edgewise.

Jen: How did this happen?

Grams: Well, I attended one of Clifton’s summer school classes and it was such a delight. I'd forgotten how much I enjoyed the classroom, so I decided right there and then to go back to school.

Jen: Great. So not only are you going to embarrass me into an early grave, but you're also doing this for a man?

Grams: Jennifer, give an old woman some credit. I am doing this for myself.

Jen: Ok, fine, but why did it have to be art history? Why can't you take a nice little math class? You know, from what I hear using that part of the brain helps the elderly stave off the early onset of Alzheimer’s.

[A teacher stops nest to them while walking down the aisle]

Teacher: Ladies, am I gonna have to separate you two?



[Scene: An Apartment. Pacey comes walking up the a door where the sounds of someone playing the drums comes from. He is carrying a paper in his hands, and stops at the door.]



[Drums playing]

[Knocks]

[the drumming stops and a woman opens the door]

Emma: Hi.

Pacey: Hey.

Emma: Emma.

Pacey: Pacey.

Emma: Come on in then, Pacey.

Pacey: Thanks. Wow. Emma, this place is fantastic.

Emma: Yeah, it is. Expensive, too.

[Pacey begins tapping drums]

Pacey: these yours?

Emma: Uh, no, they're my boyfriend’s. 'Cause, you know, it's so f-ing impossible to believe that a girl could play a musical instrument that they must be someone else's, right?

Pacey: That's not what I-- I got a bit of foot-in-mouth disease. But if it's any consolation, you sounded great.

Emma: Like I said, the place is expensive. Are you a student?

Pacey: No, no. You?

Emma: Yeah. Berklee school of music.

Pacey: The drums.

Emma: Yeah.

Pacey: Right.

Emma: You have a job?

Pacey: Uh, actually, no, not really—

Emma: well, it was lovely to meet you, Pacey.

Pacey: Oh, no, no, no. I have this huge job interview tomorrow. If that counts for anything. Does it? Ok. Emma, you have a fantastic place here. And if you gave me a chance I'm pretty sure I could swing it 'cause I also have another friend who's looking—

Emma: another guy?

Pacey: Yeah, a great guy.

Emma: No, living with guys is a terrible idea. It always ends in disaster. I have a lesbian couple coming over to look at the place again tomorrow, and both Debbie and Donna are gainfully employed.

Pacey: But do you think they could help you with the drum kit down the stairs every time you have a gig?

Emma: From the look of them, yeah, they could. And they look better than you, in fact.

Pacey: Ok, I can take that. If you need to emasculate me that's fine, but give me a chance. Let me bring jack by, introduce you.

Emma: Look, I'm sure this jack is a world-class charmer, but it's really not necessary.

Pacey: I'm not really understanding what it is that you're so fearful of here. Is it the sexual tension thing? 'Cause I know that could be awkward, two guys and a girl living together, but I can pretty much guarantee you that there is absolutely no possibility of either Jack or myself falling in love with you because it-- because-- that didn't come out right. But there's a good reason. Let me try again.

Emma: Look, it won't be necessary.

Pacey: No, what I'm saying is that neither—

Emma: Bugger off, chum.

Pacey: Because he’s ga….

[She closes the door in his face]



[Scene: Class room. Jack and Jen are sitting next to each other getting ready for class to start]



Jack: What are you doing?

Jen: I'm trying to make sure that grams isn't in this class, too.

Jack: Come on. Give the old girl a break. Besides, I don't think the history of pop culture is exactly her speed.

Jen: Who knows? The woman's crazy. Like a fox.

[The sound of a door closing, and jack sees a rather handsome man walk into the classroom]

Jack: Ok, ok. I-- whoa.

Jen: What?

Jack: [Clears throat]

[Jen sees the guy as he walks up to the podium and puts his bag down]]

Jen: [Whispers] Oh, he's beautiful.

Jack: Yeah. What you said.

Professor: Welcome, friends and neighbors, to what I hope will be an enjoyable semester. I'm betting you guys think it's gonna be an easy ride. And when you look at some of the things we're going to be studying-- things like the films of Keanu Reeves, the rise of the WB, and why reality TV shows are bad for the soul--

Jen: [Whispers] Do you think he's gay?

Jack: You're asking me? Come on, I got the worst gaydar going.

Jen: I think he's gay. How much you wanna bet?

Jack: How about $1 million? [Imitating Austin Powers]

Jen: Done.

Professor: All right. I'm available to answer any questions at any time. Truth be told, I'm pretty much just like you guys. A pop culture junkie. My wife thinks I watch too much TV, and she's probably right, but I have a built-in excuse. It's my job.

[Jack mouths the word WIFE]

Jen: How do you want it?

Jack: Hundreds. I'm all about the Benjamins, baby.



[Scene: Joey sitting at a table outside the Coffee house. She is reading a book while waiting for Dawson. She starts to get antsy, looking at her watch and back to the book. She continues to do this for a while then grabs her bad, and rushes off. Cut to Professor Heston’s class. The class has already started, and Joey tries to sneak in quietly]



Heston: Last exit to Brooklyn is considered a classic of post-war American writing. There are in my—

[Heston notices her trying to sneak in ]

Heston: hello. How are you?

Joey: Good.

Heston: Have a seat, please. Can we get you anything? Make sure that seat's ok 'cause there seem to be some available over there. This is fine. Where was I? Oh. Right. Last exit to Brooklyn is considered a classic of post-war American writing. There are--

[Cell phone ringing]

[Everyone begins looking at their phones, and Joey notices t is her phone that is in her bag, and shyly pulls it out]

Heston: If you can't make it stop, will you just answer it already?

Joey: I don't want to be rude.

Heston: Fine. You don't want to answer it, I will. [He takes the phone and answers it] Hello? Who's this? Audrey. No, this is professor Greg Heston. No, Joey can't come to the phone right now. But is there any message you'd like for me to relay? Sure. Yeah. No, ok. I got it. Yeah, right back at you.

[He hangs up the phone and gives it back to her. Several of the class mates are giggling]

Heston: So, where were we? [Clears throat] You know what? Before I forget, Joey, turns out Dawson couldn't make it. He was a little crazed, but he wants to meet you and the gang at Hell's Kitchen at, like, 8:30. Ok?

Joey: Thanks.

Heston: My pleasure. So, where were we? Right, ok. Last exit to Brooklyn. Any thoughts? Joey?

Joey: Uh... honestly the truth is I only had a chance to read one of the vignettes.

Heston: Joey... it's the first day of class and already you've broken a promise.

Joey: I'm sorry, but—

Heston: Action, Joey. Not excuses. So, uh... what did you think of what you did manage to read?

Joey: I thought that it was heartbreaking. Um... I mean, the people, they're...doomed. It's like a world where the sun never shines.

[Man scoffs]

Heston: You. What's your name? Hello? [The guy who scoffed, points to himself. Eddie is played by Oliver Hudson] Right, yeah.

Eddie: Eddie. My name's Eddie.

Heston: Eddie. Hi, Eddie. What's your beef, Eddie?

Eddie: I got no beef.

Heston: Oh, no, that's crap. I sense an opposing viewpoint.

Eddie: No, no, I just, uh-- just, uh...

Heston: well, come on. Out with it.

Eddie: I don't know, I just feel like it's a little condescending to feel sorry for these people. I mean, who says there can't be beauty in a world where the sun doesn't shine?

Heston: You've read the whole book, haven't you, Eddie?

Eddie: Yeah. Years ago. It's awesome.

Heston: Well, you've got one up on Ms. Potter, anyway. So, moving on. –

[Eddie winks at her, then fade to black]



[Commercial Break]



[Scene: Hell’s Kitchen. Pacey and Audrey are playing pool. Pacey takes a shot and sends the cue ball flying off the table, and Emma, who is working in the bar, catches the ball and puts it back on the table]



Pacey: Ooh! I'm so sorry. Hi.

Emma: You again.

Pacey: Well, this has got to be some kind of sign, don't you think?

Emma: I think it's more like an omen of bad things to come.

Audrey: Who's this?

Pacey: This, my dear, is ms. Emma Jones. The one who has that fantastic apartment I was telling you about.

Audrey: Oh, right.

Pacey: And this, ms. Emma Jones, is my sweetheart of a girlfriend Audrey. Key word being "girlfriend."

Emma: What are you going on about, exactly?

Pacey: That I have a girlfriend. Right here. A beautiful, wonderful girlfriend.

Emma: Good for you, mate.

Pacey: But I have a girlfriend. So you have nothing to worry about. You know what I mean?

Emma: Not really, no.

Pacey: Ok, you tell her.

Audrey: Tell her what?

Pacey: Tell her what a good guy I am. What a great roommate I would make.

Audrey: I'm not telling her anything. She's hot.

Emma: Well, thank you.

Audrey: You're welcome. I don't want you living with a hot girl. You two seem to get along.

Pacey: That's great. Changing gears for a second, I'd like to introduce you to my friend Jack. Jack, this is Emma.

[Jack is trying to eat, when Pacey turns to him. Jack has just taken a big bite of food]

Jack: Hmm?

Pacey: Say hi, jack.

Jack: Oh. Hi.

Pacey: Jack's gay.

Emma: He doesn't look very gay.

Pacey: Jack?

Jack: Hmm?

Pacey: You? Gay.

Jack: Oh, yeah.

Pacey: See?

Emma: Well, good for jack, then.

Pacey: So, are we any closer to getting the apartment?

Emma: No.

Pacey: I didn't think so.



[Scene: Outside Hell’s Kitchen. Joey looks through the window and sees Audrey, Pacey, Jen and Jack all sitting at a table, and smiles and goes inside. We cut to a little bit later, and Joey is standing at the juke box with a scowl on her face, when Pacey comes up to join her.]



Joey: This is so unfair. When are they gonna play my song?

Pacey: Well, maybe the jukebox rejected it on the grounds there's been plenty enough whiny chick-rock for one night, thank you very much.

Joey: Bite me.

Pacey: Rowr. [Pacey bites her arm]

Joey: Pacey. Gross. So. Now would you like to explain yourself?

Pacey: Why would I want to do that, exactly?

Joey: Earlier today. A certain frantic desire not to be confined to a certain dorm room with a certain bosomy blonde with whom you spent the entire summer.

Pacey: Oh, that.

Joey: Yes, that.

Pacey: [Snap, clap] Do you remember our particular summer together?

Joey: Rings a bell or 2.

Pacey: Ok, good. You remember how when we came back we were all lovey-dovey and we didn't really want the summer to end, as such?

Joey: Speak for yourself, but... I do recall something to that effect.

Pacey: Let's say for the sake of argument that I am not at all unhappy that this summer is ending. Which is not to say that I didn't have a good time, because I did, absolutely. It's just that a different Hollywood party with different Hollywood friends every night and "Hollywood Audrey" is a little...

Joey: Exhausting.

Pacey: In a word, yes.

Joey: Look, I've got a conflict here, because... see, the part of me that happens to be your close friend and erstwhile paramour says, hey, life's too short. You gotta do what makes you happy, right? But then the other part of me, the part that happens to be Audrey’s close friend and college roommate says, you know what? You break her heart, I break your face. Got it?

Pacey: I got it.

Joey: Come on.

[They go over to join Audrey, Jen and Jack at the table]

Joey: So, where is he?

Audrey: "Godot" leery, you mean? I don't know. This is what it was like all summer long. He was out the door before we got up and he was never home any earlier than midnight. Todd kept him really busy, I guess.

Joey: Who's Todd?

Audrey: Do you remember the director that fired him last summer? Well, he hired him as his assistant this summer. That's Hollywood for you.

Joey: What about Oliver?

Audrey: [Audrey laughs] He flipped out, hated L.A., Kept saying that he could literally see his soul leaving his body. He left this note on Dawson’s pillow that said, "I'll see you in hell, Leery." Dramatic to the end, that one. Didn't you talk to him at all?

Joey: Oliver?

Audrey: Dawson.

Joey: Oh. Um... no. I kept meaning to call, but...

Audrey: Interesting.

Joey: I'm gonna go check on my song.

[Joey heads to the Jukebox, where Emma is walking by when a man begins to beat on the machine]

Man: I'm telling you, this thing ate my dollar.

Emma: Well, it's a jukebox, not a vending machine. You were expecting it to spit out a candy bar, were you?

Man: Are you getting smart with me?

Emma: I'm afraid that's unavoidable.

[Joey joins them]

Man: What are you lookin' at?

Joey: A drunk guy with his fly open. What are you looking at?

[The guy leaves]

Emma: [Laughs] That was pretty good.

Joey: It was nothing. You were doing pretty well yourself.

Emma: Yeah, working in a place like this definitely sharpens your tongue.

Joey: Tell me about it. I spent my high school years waiting tables at a place like this. Turned me into a surly wench.

Emma: You wouldn't happen to be looking for a job, would you? 'Cause we could definitely use a surly wench who can handle herself.

Joey: Um... I don't know. Maybe.

Emma: Um, what's your name?

Joey: I'm Joey. Joey potter.

Emma: I'm Emma Jones. Well, think about it, Joey.

Joey: I will.

Emma: And I know the jukebox is all backed up. I'm still waiting to hear "White Wedding," myself.



[cut back to the table.]



Pacey: All right, well, look, it's been a barrel of monkeys, but I'm going home.

Audrey: What?! You amateur!

Pacey: I gotta get some rest, sweetheart.

Audrey: I don't know, Pacey. If I were in a hiring position, I'd wanna see somebody come in with suitcases under their eyes and reeking of booze and sex.

Pacey: Ok, well, I will take that under consideration, but I'm still gonna go.

Audrey: I don't like this new Pacey. Not one bit. What happened to the Pacey of yore?

Pacey: The Pacey of yore is exhausted. The Pacey of yore just drove 3,000 miles in 3 days. Aren't you tired? And don't you have classes tomorrow?

Audrey: Well, yes. But I also have my priorities.

Pacey: Ok, demanda. I'm going home. Brothers, sisters.

[He leaves, and goes outside, where Audrey comes racing up to him]

Audrey: Hey, Witter! Wait up.

Pacey: Aw, come on, Audrey. How many times do I have to tell you? I need some rest.

Audrey: Please don't be annoyed with me, Pacey. Trust me. In, like, 2 minutes you're gonna be sorry that you were so annoyed with me and you're gonna feel like a jerk, and I want to save you that pain.

Pacey: What are you talking about?

[She takes out a keycard for a hotel and hands it to him]

Pacey: What's that?

Audrey: It is a key to a room in the most ridiculously swanky hotel in all of Boston. I thought that we should spend the last night of our summer vacation together in style. I mean, with all the motel 6s and whatnot, I thought it might be a nice change of pace, pace. And I promise I will let you rest. No sexual misconduct. Nothing. Just total hardcore REM sleep.

Pacey: You're right. I feel like a jerk.

Audrey: See? I told you that was gonna happen.

Pacey: Did you, now? Look, I'm sorry. I just-- I really want to make a good impression tomorrow. Your father was kind enough to go out on a limb for me, and I don't want to let him down because that would kind of be like letting you down, and that would suck.

Audrey: Pacey...

Pacey: Yes.

Audrey: You're getting all serious on me. Come on. Let's go rest.

Pacey: I don't know how strict we have to be about that whole "rest" thing.



[Scene: Inside Hell’s Kitchen. Joey is sitting at the table and talking with Jack and Jen about job prospects]



Joey: So I can either work for this cranky professor and advance my academic career or I can work here, be hit on by drunken louts and make excellent tips. What's a girl to do?

Jack: I don't even think it's a choice for you, Jo.

Jen: Yeah, me neither.

Joey: What do you mean?

Jen: Come on, given a choice, Joey Potter will always venture down the sensible path, and the sensible path in this case would be to work for professor cranky pants.

Jack: Nicely put.

Jen: Thank you.

Joey: I'm shocked and appalled. That's what you think of me?

Jack: Jo, it's not a bad thing. It's just, you know, it's who you are. And we love you for it.

Jen: [Yawns] All right. I gotta go home. Our lady of continuing education wants to hit the bookstores bright and early, so I need to get some beauty rest. You coming, Jackers?

Jack: You talked me into it. Jo, you coming?

Joey: Um, no, I think I'm gonna stick around here a little while longer. What?

Jen: Nothing. It's cute.

Joey: [Sighs] Go. Go on. Get out of here.



[They leave and we see a montage of scenes of the night while Joey sits and waits. She continually keeps looking back at the door from time to time She is there for a long time before she finally gives up decides to leave. She exits Hell’s Kitchen and crosses the street as a Cab pulls up to the bar.]



Dawson: Joey!

Joey: Mmm.

[She turns and smiles]



[Commercial Break]



[Scene: Inside Hell’s Kitchen. Joey and Dawson are sitting at the bar, talking to one another. You can see that they are very happy to finally be spending some time together]



Dawson: All right, so guess what?

Joey: What?

Dawson: Take a guess.

Joey: You're gay.

Dawson: That and... I was on the phone with Steven Spielberg the other day.

Joey: Really?

Dawson: Sort of.

Joey: What do you mean "sort of"?

Dawson: He called for Todd, and I said, "hold on a second, please," and I put Todd on.

Joey: That's it?

Dawson: My hands were shaking.

Joey: "Hold on a second, please"? That's the best you could do for your childhood hero?

Dawson: I thought for sure I was gonna miss you again.

Joey: You almost did. Everyone left. I was next.

Dawson: But you couldn't bring yourself to leave, could you? You had to see me.

Joey: Get over yourself. I'll have you know that I stuck a dollar in that jukebox over 3 hours ago. I was not gonna leave until I heard my song.

Dawson: Ok. All right. My mistake.

Joey: So tell me about this movie you're making.

Dawson: Um, it's a horror movie... no matter what Todd says. He likes to tell people that it's a Hitchcockian thriller, but that's kind of like saying Happy Gilmore is an homage to Woody Allen. You look great, by the way.

Joey: Thank you.

Dawson: I don't say things like that nearly enough. The second I saw you I thought to myself, "god, she looks great," but I didn't say anything, so... I'm saying it now.

Joey: Is this some player routine you work shopped in L.A. Over the summer?

Dawson: Can a guy not tell a girl that she looks great without there being some sort of manipulation involved?

Joey: Generally, no.

Dawson: Ok, good point. But this is you and me. General rules do not apply to you and me. They never have.

Joey: Can I ask you a question?

Dawson: Ok.

Joey: We didn't talk this summer. At all. Why is that?

Dawson: Quick and easy answer would be that I was really, really busy and there just wasn't any time. Which is true, but... it's not really it, because I thought about you all the time, and about what you said about how everything would just kind of work itself out between us and it just... made me feel so good about us. I just...well, I guess I didn't want to ruin that feeling. Does that make any sense?

Joey: It makes a lot of sense, actually. You know what this means.

Dawson: What?

Joey: Dare I say we might be growing up?

Dawson: Oh, god.

Joey: What?

Dawson: That sounds so boring.

Joey: True. Sad but true. But I mean... case in point. You seem...different.

Dawson: Different how?

Joey: Just different. A good different... like living your dream agrees with you.

Dawson: I don't know that fetching lattes and having Todd’s Porsche detailed qualifies as living the dream, but...

Joey: you know what I mean.

Dawson: Yeah, I do. So what about you?

Joey: What about me?

Dawson: Did you do anything special this summer? Did you meet anyone special?

Joey: Mmm, no one worth mentioning. And you?

[Suddenly Joey finally hears her song play on the jukebox.]

Joey: Ah! Finally!

Dawson: I know this song. This is a great song.

Joey: Yeah, it is.

Dawson: What?

Joey: Nothing. It just reminds me of something. The summer between seventh and eighth grade, and clueless.

Dawson: Was it on the soundtrack or something?

Joey: No. At least, I don't think so. Um... we went to see it at the rialto, remember? And when we got out it was pouring rain, your mom came to pick us up, but the car was, like, way across the street so you grabbed my hand and we ran for it. And it was probably only about 10 seconds or so, but when we got in the car, all I could think about was the fact that... you had held my hand.

Dawson: So what does it have to do with the song?

Joey: It was playing on the radio in your mom's car.

Dawson: Oh.

[Dawson gets up, and reaches his hand out for Joey to join him]

Joey: What are you doing?

Dawson: I was gonna ask you to dance.

Joey: Are you crazy?

Dawson: Yeah, but the offer still stands.

[They dance to the song]



[Scene: Joey’s Dorm Room. Dawson has just walked Joey back to the room, and they go inside and Joey puts down her bag and coat.]



Joey: Thank you for walking me home.

Dawson: No thanks necessary. It's what I do. All right, I should probably go.

Joey: You don't have to, you know.

Dawson: I don't?

Joey: Audrey's with Pacey tonight.

Dawson: Oh, cool.

Joey: So you can take her bed if you want.

Dawson: I could very easily get a cab back to the hotel.

Joey: Of course not. I don't want you walking around out there this late.

Dawson: Thanks.

Joey: No thanks necessary.

Dawson: It's what I do. Make yourself at home.

[Joey goes into the bathroom, and gets ready for bed. Joey comes out of the bathroom and Dawson is asleep on Audrey’s bed. She goes over to her bed and climbs in with a semi-disappointed look on her face]

Dawson: Jo, you awake?

Joey: Yeah.

Dawson: I'm sorry. I fell asleep.

Joey: You must be exhausted. Get some sleep. We can talk in the morning.

Dawson: What time is it?

Joey: 5 of 12:00.

Dawson: Damn.

Joey: What's wrong?

[Dawson walks over to the clock above Joey’s bed and moves it from 11:55 to 12:05]

Joey: What are you doing?

Dawson: Cheating. I can't wait anymore. [He reaches into his bag, and pulls out a gift bag and hands it to Joey ] Happy birthday, Jo.

Joey: You're the only one who remembered.

Dawson: Yeah, I'm good like that.

Joey: Thank you, Dawson.

[She opens it and pulls out a snow globe of Hollywood]

Dawson: It's cheesy. I know.

Joey: No, it's not cheesy at all. It's perfect.

Dawson: You know what you were saying before, about how living my dream agrees with me? I've been thinking about that and I want you to know that I probably would not be living any dream at all if it weren't for you. I mean, more and more I keep on finding myself in these incredibly surreal situations and every time... I always kind of, in the back of my head just think, "what would Joey think if she could see me right now?" You know, I guess everyone has someone who challenges them and makes them shoot for something just beyond their reach. You're that person for me. So, yeah, maybe we didn't talk this summer, and who knows, maybe we'll find ourselves talking less and less as time goes on and life gets more and more in the way, but... I gotta say, Jo, I don't feel it. 'Cause you're with me everywhere I go. Happy birthday.

Joey: Thank you.

[They hug for a long time, and Joey slowly feels Dawson’s hands rubbing her back, and suddenly doesn’t know what to think. She slowly pulls back, and they look deeply into one another’s eyes. After another long moment they begin to lean into each, at first pressing their lips together and then more passionately kissing one another. The kisses lead into heavy petting and then Dawson slowly lowers Joey onto the bed, and they continue making out, and the camera fades to black]


Source : www.multimania.com/rossnm & transcribed by Chris Uecke

Kikavu ?

Au total, 81 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...

yoshi91 
11.01.2022 vers 16h

hosita 
27.08.2021 vers 01h

Nia110617 
07.04.2021 vers 12h

Syliam31 
02.04.2021 vers 22h

Griselda 
26.02.2021 vers 17h

Neelah 
19.02.2021 vers 19h

Derniers commentaires

Avant de poster un commentaire, clique ici pour t'identifier.

Syliam31  (03.04.2021 à 01:43)
Message édité : 30.04.2021 à 22:49

Enfin, un épisode digne de ce nom! J'avais été assez déçue par le dernier et là dès l'introduction on est embarqué.

Cette intro est géniale et pleine de pep's, elle nous met dans l'ambiance directement! Elle est introduite par Joey qui, comme le dit bien @labelette, prend de plus en plus de place dans la série depuis la dernière saison. J'en avais d'ailleurs déjà parlé lors de l'épisode 5x15 spécialement et uniquement consacré à son personnage. Et si l'action se passe aujourd'hui à Boston je pense que ce n'est pas pour rien....

Bon concernant Pacey, effectivement il va falloir qu'il revoit son look.... la coupe de cheveux, le bouc.... mais on l'aime quand même et il est drôle dans sa façon de vouloir absolument habiter dans cet appartement précis! D'ailleurs, le personnage d'Emma à l'air assez sympa au premier abord!!!

Le moment où Jen arrive en cours et s'assoie à côté de Grams est vraiment cocasse, elle comprend alors ce que Grams essayait de lui dire le matin même! Il n'y a pas à dire, l'air de Boston à fait beaucoup de bien à Grams qui vit une seconde jeunesse depuis la saison 5 en reprenant notamment ces études !

Joey commence fort en renversant son prof et on va rapidement constater la relation conflictuelle et mesquine qu'ils vont probablement se livrer tout au long de l'année... Même si je préférais Wilder, je pense qu'Hetson malgré son côté cassant va apporter beaucoup à Joey en la poussant dans ses retranchements!

Après tout un été sans nouvelle, Dawson est enfin à Boston pour le tournage d'un film et c'est tout naturellement qu'il va souhaiter voir Joey. Suite à leur rendez-vous raté, elle sera conviée à rejoindre tous ses amis y compris Dawson au Hell's Kitchen. La soirée se passe et toujours pas de Dawson à l'horizon, elle est nerveuse et angoissée à l'idée de le revoir après l'événement de l'aéroport. Au moment où elle quitte le bar déçue qu'il ne soit pas venu, Dawson arrive enfin et le regard de Joey s'illumine. Ils vont longuement parler et danser sur une chanson qui lui rappelle un joli souvenir d'enfance les concernant. Toute cette intrigue autour d'eux fait monter le suspense: le rendez-vous raté, l'attente, la déception de Joey, la chanson, la danse puis les regards. Quand ils arrivent dans la chambre de Joey, Dawson s'endort pendant qu'elle est à la salle de bain de quoi nous faire encore un peu languir. Il se réveille et ne pouvant plus attendre lui offre son cadeau d'anniversaire (j'avoue que la boule à neige n'est pas ce qu'il y a de plus romantique et heureusement qu'on sait qu'ils sont capables de s'offrir de bien plus beaux et symboliques présents habituellement). Ils vont ensuite se serrer dans les bras et ENFIN céder à la tentation de faire l'amour ensemble!

Alors effectivement, je suis team Pacey à fond mais ce moment est tellement attendu et espéré depuis 6 saisons qu'on est tous content de voir enfin cela se réaliser. Ils sont tellement mignons dans cet épisode que je suis ravie qu'ils aient élaboré une aussi jolie scène que celle de la première fois de Joey et Pacey. Je pense que c'était important d'offrir à Joey et Dawson une belle scène de ce genre après tous les rebondissements qu'ils ont eu dans leur relation depuis le début de la série.

labelette  (29.11.2019 à 12:21)

Ce que j'aime bien dans cet épisode, c'est l'introduction (avant le générique), quand Joey raconte l'été de chacun. Plus ça va, plus Joey a le rôle principal de la série, qui s'appelle pourtant Dawson !

Ce avec quoi j'ai plus de mal, c'est la relation Joey-Dawson : après ce qu'ils se sont dits en fin de saison 5, c'est bizarre de se dire qu'ils ne se sont pas vus de l'été ni même parlés au téléphone ! D'ailleurs, quand ils se revoient, ils ne tombent pas dans les bras l'un de l'autre... même s'ils finissent dans le même lit !

jptruelove  (20.10.2019 à 11:07)

Je ne suis pas fan du look de Pacey non plus...

Dawson, par contre, il s'embellit au fil des saisons!

Cet épisode est plutôt bien pour un premier épisode de saison. Tout le monde est de retour de vacances et même Dawson vient à Boston!

J'aime bien la rencontre entre Joey et son prof, même si j'aime beaucoup moins le personnage que Wilder.

Et bien sûr, Dawson et Joey sont trop mignons, voici un moment très attendu (même si perso, j'attendais beaucoup plus la première fois entre Joey et Pacey).

kystis  (16.01.2018 à 21:40)

Je n'aime pas du tout le look de Pacey, c'est affreux. Parcontre Dawson, il est vraiment beau. Comme j'aime Dawson et Joey dans cet épisode, ils sont trop chou. Parcontre la boule à neige, c'est vraiment pas terrible. 

Contributeurs

Merci aux 3 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

kystis 
labelette 
loveseries 
Activité récente
Actualités
Mars 2024 sur Dawson's Creek

Mars 2024 sur Dawson's Creek
James Van Der Beek est à l'honneur pour ce mois de Mars 2024. Pour le sondage, je vous invite à...

Convention années 90

Convention années 90
Les 15, 16 et 17 mars prochains aura lieu la convention années 90 à Hartfort, dans le...

Retrouvaille de Michelle Williams et Katie Holmes

Retrouvaille de Michelle Williams et Katie Holmes
Une nouvelle boutique Channel ouvrira le 9 févier sur la 5ème avenue à New York. A cette occasion,...

Février sur Dawson's Creek

Février sur Dawson's Creek
ça y est on a passé le mois le mois le plus dur de l'année, nous voici en février,  bientôt la St...

Janvier 2024 sur Dawson's Creek

Janvier 2024 sur Dawson's Creek
Bonne Année à tous ! Pour ce mois de janvier 2024, nous mettons Grams, la grand mère de Jen, à...

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

Sondage

Si vous rencontreriez James Van der Beek, quel sujet aborderiez vous ?

Total : 3 votes
Tous les sondages

HypnoRooms

langedu74, 12.03.2024 à 21:00

Un nouveau film est à deviner dans notre jeu Ciné-Emojis du quartier HypnoClap !

mamynicky, 13.03.2024 à 10:37

Bonjour les loulous ! Les Bridgerton s'offrent un nouveau design grâce à Spyfafa. Aux couleurs de la saison 3 et du printemps.

sanct08, 14.03.2024 à 11:53

Holà ! Les sondages de Star Trek - Le Caméléon et The X-Files vous attendent ! :=) Pas besoin de connaître les séries

mnoandco, 15.03.2024 à 19:50

Thèmes en vote côté "Préférences". Merci pour vos

lolhawaii, 16.03.2024 à 21:34

Nouveau design pour le quartier 9-1-1 / Lone Star !! On attend avec Prof' vos avis dans les commentaires sous la news du quartier

Viens chatter !