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#616 : Chacun cherche son moi



Cet épisode verra nos héros retourner sur les traces de leur passé.
Après leur nuit mouvementée, Pacey et Joey doivent faire face à la nouvelle tournure qu’a pris leur relation…
Mais, leurs retrouvailles vont être vite interrompues car Pacey doit retourner à Capeside où son père vient d’être admis à l’hôpital…
Joey, elle, va redécouvrir les joies de l’adolescence en la personne d’Harley et de son petit ami Patrick…
Quant à Dawson, il reviendra sur les traces de sa jeunesse en retournant au lycée de Capeside pour parler cinéma.

Popularité


3.83 - 6 votes

Titre VO
Before and After

Titre VF
Chacun cherche son moi

Première diffusion
26.03.2003

Première diffusion en France
20.09.2003

Photos promo

Pacey arrive chez Gail

Pacey arrive chez Gail

Joey donne des conseils sur les garçons à Harley

Joey donne des conseils sur les garçons à Harley

Joey surveille Harley

Joey surveille Harley

Joey n'a pas de nouvelles de Pacey

Joey n'a pas de nouvelles de Pacey

Joey baisse la musique de la chambre d'harley

Joey baisse la musique de la chambre d'harley

Joey surveille Harley et Patrick

Joey surveille Harley et Patrick

Pacey et Dawson à Capside

Pacey et Dawson à Capside

Dawson parle à Pacey de leur père

Dawson parle à Pacey de leur père

Pacey parle son père à Dawson

Pacey parle son père à Dawson

Joey va chez Pacey

Joey va chez Pacey

Pacey et Joey se retrouvent sur le pallier

Pacey et Joey se retrouvent sur le pallier

Joey frappe à la porte de la chambre d'harley

Joey frappe à la porte de la chambre d'harley

Dawson retrouve Pacey

Dawson retrouve Pacey

Doug appelle Pacey à son travail

Doug appelle Pacey à son travail

Joey doit gérer Harley

Joey doit gérer Harley

Pacey prend la main de son père à l'hôpital

Pacey prend la main de son père à l'hôpital

Pacey va au chevet de son père

Pacey va au chevet de son père

Le père de Pacey est fier de son fils

Le père de Pacey est fier de son fils

Dawson's Creek 6.16

Dawson's Creek 6.16

Pacey revoit Dawson à Capside

Pacey revoit Dawson à Capside

Pacey et Joey sont un peu

Pacey et Joey sont un peu "gauche"

Pacey et Joey s'expliquent

Pacey et Joey s'expliquent

Joey parle à Hedson

Joey parle à Hedson

Dawson revient au lycée de Capside

Dawson revient au lycée de Capside

Joey et Pacey entament une nouvelle relation

Joey et Pacey entament une nouvelle relation

Plus de détails

L’épisode commence par Pacey regardant de sa fenêtre le Hell’s Kitchen, il se prépare à sortir et au moment où il ouvre la porte, il aperçoit Joey qui s’apprêtait à frapper. Pacey lui avoue alors qu’il était sur le point de la rejoindre. Pendant un moment, ils se sentent mal à l’aise et ne savent pas quoi se dire. Pacey décide alors de lui parler de ce qui s’est passé ce week-end entre eux.

Puis, ils reparlent un peu de leur histoire et Pacey demande à Joey si elle a assez vieilli pour qu’ils vivent une histoire qui ne se finisse pas en drame comme la dernière fois. Joey lui répond alors qu’ils ont tous les deux changés et elle lui propose de l’appeler pour qu’ils en discutent car elle doit y aller. Mais juste au moment où Pacey allait l’embrasser, Joey détourne la tête en prétextant qu’elle doit partir. Mais avant qu’elle ne s’en aille, Pacey lui dit qu’ils vivront une histoire complètement différente de la précédente.

Le lendemain, au campus, le professeur Hetson essaye de convaincre Joey de garder Harley cet après-midi car il a un rendez-vous galant. Puis, Hetson ajoute qu’il est inquiet pour Harley car elle a affiché des photos d’hommes dans sa chambre. Joey le rassure alors en lui disant que c’est l’adolescence et elle accepte de s’occuper d’Harley.

Pendant ce temps, Dawson retourne au lycée de Capeside car il a rendez-vous avec son ancien professeur de cinéma :Mr Gold pour faire une présentation de ces films aux élèves de son ancien professeur.

A son travail, Pacey reçoit un appel de l’hôpital de Capeside et Pacey s’en va précipitamment.

Plus tard, Pacey arrive à l’hôpital et voit son frère Doug, ce dernier lui apprend que leur père a fait une sorte de petite crise cardiaque et qu’en ce moment, il est en train de passer des examens. Puis, Pacey est étonné que leur père n’ait pas une chambre privée et Doug se met à critiquer Pacey sur le fait qu’il n’arrive que maintenant.

De retour dans la classe de Mr Gold, ils viennent de visionner le nouveau film de Dawson et tout le monde applaudit. Mr Gold dit alors à Dawson qu’il a montré ses anciens films à toute la classe. George : un élève commence à interroger Dawson sur son métier, ses études quand la cloche sonne et les élèves s’en vont. Excepté George qui demande à Dawson de regarder le film qu’il a fait, il accepte et avant de partir, Mr Gold remercie Dawson d’être venu.

A Boston, Harley est dans sa chambre en train de faire ses devoirs, la radio à fond quand Joey la rejoint en lui disant d’accélérer ses devoirs. Mais dès que Joey est parti, un garçon nommé Patrick sort du placard et lui et Harley commencent à s’embrasser et c’est à ce moment que Joey les surprend.

A l’hôpital de Capeside, Doug et Pacey se disputent encore car Doug est furieux que Pacey est réussi à avoir une chambre privée pour leur père.

Retour à Boston, Harley, Patrick et Joey sont dans le salon en train d’étudier et Patrick essaye de draguer Joey, ce qui rend Harley furieuse. Joey repousse alors Patrick et lui dit d’étudier au lieu de flirter.

Pendant ce temps à l’hôpital, Pacey s’apprête à laisser un message sur le répondeur de Joey quand Doug l’interrompt en lui disant que leur père s’est réveillé, Pacey est donc forcé de raccrocher.

Après avoir parlé avec Mr Witter, le médecin va rejoindre Pacey et lui dit que son père est fier de lui et qu’il veut lui parler. Mr Witter remercie alors son fils d’être venu malgré son travail et il demande à Pacey de rester avec lui. Doug s’en va, blessé.

Au même moment, Pacey vient juste de finir de regarder le film de George. Puis, Dawson dit à George que ça lui fait bizarre de revenir ici et de juger son travail et il ajoute que son film est très bon et que George lui fait penser à lui quand il était plus jeune. George lui répond alors que Mr Gold lui a dit la même chose. Et Dawson conseille à George de toujours faire des films qu’il aime et avant de partir, George dit à Dawson qu’il a bien aimé son film Creek Days.

Retour à l’hôpital, Pacey et son père sont en train de discuter et ils ont l’air de bien s’entendre. Mr Witter dit alors à Pacey que Doug a un peu exagéré sur son état et que Doug a besoin d’avoir une vie comme celle de son frère. Puis, Mr Witter ajoute que Pacey est un bon garçon.

A boston, Joey est en train de lire quand Patrick recommence à la draguer. Harley commence alors à s’énerver contre Patrick en lui disant qu’elle l’a invité pour qu’il soit avec elle et non pour baver devant sa baby-sitter. Patrick lui rétorque alors qu’il n’est pas son petit ami et lui et Harley se disputent. Finalement, Harley s’en va en claquant la porte.

De nouveau à Capeside, Pacey sort de l’hôpital et rejoint son frère Doug en lui disant que leur père veut le voir. Mais Doug semble très jaloux de Pacey et il lui dit qu’il est le seul à prendre soin de la famille et ils recommencent à se disputer. Puis, Pacey lui rétorque qu’il est revenu pour son frère et son père et qu’au moins pour une fois son père a apprécié son geste et il ne l’a pas critiqué. Doug lui répond alors qu’il devrait être content maintenant car c’est lui, le préféré.

A Boston, Joey et Patrick sont à la porte de la chambre d’Harley qui ne veut pas leur ouvrir. Et Patrick dit à Joey qu’Harley aime bien qu’ils se disputent. Joey lui répond alors que tous les garçons sont les mêmes et Patrick essaye encore de draguer Joey. Mais Joey le remet à sa place et il s’en va.

Pendant ce temps, Doug est à l’hôpital avec son père quand Pacey les rejoint. Mr Witter a l’air content de voir son fils et Pacey lui dit qu’il viendra le voir le lendemain matin avant de partir. Puis, Pacey ajoute à son frère qu’ils se retrouveront à la maison mais Doug n’a pas l’air très chaud. Avant que Pacey parte, Mr Witter remercie Pacey pour la chambre privée mais ce dernier dit que ce n’est pas lui mais Doug.

Dans la chambre d’Harley, Joey rassure cette dernière en lui affirmant qu’elle ne veut pas de Patrick et que lui non plus ne veut pas d’elle, il voulait juste tester ses limites. Puis, ils commencent à parler des garçons :Eddie, Dawson, Pacey et Joey lui dit qu’elle ne doit pas avoir peur de vivre ça.

Retour à Capeside, Pacey vient rendre visite à Gale mais au moment où il allait entrer, il aperçoit Dawson. Pacey a l’air surpris de le voir ici et il explique à Dawson qu’il était venu pour voir si sa mère allait bien. Dawson le remercie et ils s’expliquent leur journée. Ils parlent et rient comme au bon vieux temps. Puis, Dawson dit à Pacey que maintenant, il n’a plus les moyens de faire un film mais Pacey lui répond qu’il a un génie de la finance pour ami. Finalement, Pacey s’en va en disant à Dawson qu’ils devraient en rediscuter.

L’épisode se termine à Boston, Joey est dans sa chambre au téléphone, laissant un message sur le répondeur de Pacey. Elle lui dit qu’ils devraient peut-être construire quelque chose ensemble et elle lui demande de la rappeler.

Script VF

Boston
Appartement de Pacey
Pacey est assis sur le canapé du salon. Il zappe mais rien ne l'intéresse. Il ouvre alors les stores de la fenêtres et regarde le Hell's Kitchen puis sourit. Il referme la fenêtre et prend sa veste pour sortir. En ouvrant la porte, il voit Joey sur le seuil qui s'apprêtait à frapper.

Joey : Je tombe mal, tu sortais ?
Pacey : Euh, non, non, tu tombes à pic. Je m'apprêtais à aller te voir.
Joey : C'est vrai ?
Pacey : Euh oui, je me disais qu'on pourrait peut-être passer du temps sur un pas de porte, quelque part ce qui me conviendrait parfaitement
Joey : Arrête de faire le malin Pacey.

Le silence s'installe et chacun se regarde dans les yeux, gênés.

Joey : Je peux entrer peut-être ?
Pacey : Bonne idée. Euh, tu veux que je te serve quelque chose à boire ?

Pacey la laisse passer et il passe derrière le comptoir alors que Joey arrive de l'autre côté.

Joey : Euh non merci.
Pacey : Je sais pas...tu as faim ?
Joey : Ce qui me ferait plaisir...
Pacey : Je sais. Une pizza, c'est drôle, moi aussi je rêve d'une pizza.
Joey : Ce qui me ferait plaisir, c'est un peu moins de politesse.
Pacey : Oh, ça c'est bien que tu en parles tu sais parce que ça fait des semaines que je rêve de te brutaliser. J'attendais de savoir si t'étais prête.
Joey : Pacey.
Pacey : D'accord, j'arrête.
Joey : Tu regrettes ?
Pacey : De quoi tu parles ?
Joey : Tu regrettes de m'avoir dit tout ce que tu m'as dit ?
Pacey : Euh, et bien, en fait, tout dépend de si tu regrettes de l'avoir entendu.
Joey : Il est difficile de regretter d'avoir entendu des choses qu'on pensait tout bas depuis longtemps. Mais, je crois que je regrette la réalité. (Elle s'asseye sur un tabouret toujours en face de Pacey) Telle qu'elle est tout simplement.
Pacey : Sans blague ?
Joey : La collection de livre pour enfants "Chacun son aventure", tu connais ?
Pacey : Joey...tu es bien placée pour savoir qu'avant 15ans, je ne savais pas lire.
Joey : Ouais...ouais bon. J'en ai lu moi, en trichant. Chaque fois que ça ne se passait pas comme je voulais, je n'allais pas jusqu'à la fin. Je reprenais au début et je relisais que ce qui me plaisait.
Pacey : Tout le monde fait ça.
Joey : Oui mais ce n'est pas la façon la plus courageuse de vivre sa vie
Pacey : Je comprends pas ce qui te fait penser qu'un seul faux pas pourrait gâcher toute notre histoire.
Joey : Le passé.
Pacey : Mais c'était avant Joey. On a grandit. On a mûrit. Je ne vais pas quitter la pièce tout à coup parce que tu viens de dire une bêtise.
Joey : Parfait. Dans ce cas, de quoi as-tu peur ?
Pacey : Je crains que la possibilité qui semble s'offrir à moi ne soit qu'un leurre.
Joey se levant : Je n'aime pas du tout ce chapitre. Il est trop négatif.
Pacey : Non. Je disais ça comme ça. (Il se lève pour la rejoindre) J'envisage le pire scénario. J'espère qu'aujourd'hui, on est capable, toi et moi, d'autre chose et qu'on ne refera pas les mêmes erreurs. (il prend le tabouret et se met devant Joey qui est appuyée contre le canapé). Parce que j'ai vraiment envie de regarder vers l'avenir.
Joey : Tu veux repartir à zéro ?
Pacey : Eh bien, oui et non. Ce que je veux pas c'est que mes erreurs passées soient utilisées contre moi.
Joey : Oui, je pense que sur ce point là, nous sommes d'accord. Nous avons dit et fait quantité de choses tous les deux que...que nous regrettons. Mais...maintenant, nous avons changé.
Pacey : Oui. Je vais m'isoler, j'ai besoin de réfléchir et toi aussi réfléchis de ton côté. Allé, il faut mieux t'en aller avant que je craque et que je décide de ne plus réfléchir.
Joey : Bon...très bien...Mais, Pacey, la question que je me pose c'est, est-ce qu'on s'en sortira sans élaborer un plan ?
Pacey : Un plan ? Eh bien...euh...tu sais...J'admire ton côté hyper structuré seulement je ne vois pas comment on pourrait planifier des envies de changement.
Joey : Ce que je pensais, c'est que...on pourrait peut-être s'appeler pour organiser tout ça et...
Pacey : Ouais...comme si pour m'appeler tu avais besoin d'une excuse.

Il veut l'embrasser mais elle se recule. Il est surpris par sa réaction.

Joey : Je te laisse.
Pacey : Euh, oui bien sûr.

Joey se lève et s'avance lentement envers la porte mais se retourne pour faire face à Pacey.

Joey : T'aurais pas parlé de pizza ?
Pacey : Voilà qui va peut-être changer le cours de l'histoire.

Générique

Campus
Prof Hentson : Oh non Potter, vous devez savoir combien il est difficile d'entretenir une relation avec un membre du département de sociologie. Ces femmes ont l'esprit tordu, elles sont compliquées et elles me regardent comme si j'étais un gars évident de l'homme moderne paumé.
Joey : Je croyais que vous aviez renoncé aux femmes depuis le dernier désarstre.
Prof Hentson : C'est vrai. Après avoir passé un peu de temps avec Harley, j'ai réalisé que les filles n'attendaient pas d'être des femmes pour être diaboliques mais il faut bien se rendre à l'évidence, si je ne fais rien maintenant, je finirai seul comme un vieil idiot. Bon alors, disons trois heures et quart. Vous pourrez étudier toutes les deux tranquillement pendant que j'essayerais de me trouver une femme.
Joey : Bon...d'accord. Mais c'est vous qui inventez les difficultés. S'il y a un problème, il vient de vous.
Prof Hentson : Et vous avec vos relations longues distances, c'est une solution ? Ne croyez pas que je sois entièrement rassuré de vous laisser avec Harley. Je la trouve un peu bizarre depuis quelques temps. Je crois qu'elle se drogue.
Joey : Ca s'appelle les hormones. Vous vous inquiétez pour rien.

Joey continue à marcher mais son prof la rattrape.

Prof Hentson : Je suis plus qu'inquiet pour tout vous dire. Elle collait des photos de garçon au plafond de sa chambre au-dessus de son lit. Pourquoi au-dessus de son lit Potter, je me demande ? Pourquoi coller ses photos au plafond juste au-dessus de son lit ?
Joey : Monsieur Hentson, Harley est totalement normale. C'est d'une banalité déconcertante tout ça.
Prof Hentson : Je déteste l'idée d'avoir une fille normale. J'en ai corrompu des dizaines à un certain âge et elles sont prêtes à tout pour être différentes. Je préférerais qu'elle soit comme vous, très angoisée, bucheuse, aimant les hommes mais de loin, de très loin.
Joey : C'est très drôle.

Le professeur stoppe son chemin pour se tourner contre Joey.

Prof Hentson : Alors ! Pas de garçon à la maison, ni au téléphone, ni qui ralentisse en passant devant la maison.
Joey : Faites bien attention. La sexualité n'est pas encore une obsession pour elle mais à force de vouloir être trop stricte, vous allez lui faire découvrir toutes ses choses agréables qui lui passent sous nez.
Prof Hentson : Oui...Je suis contraint d'accepter que face au horde des jeunes lycéens, je ne fais pas le poids. Je ne peux pas me battre contre eux. Je vais faire creuser des douves autour de la maison. Et vous, vous aviez un petit-ami au lycée ? Comment était-il ?
Joey : Je vous en pose des questions ? (elle repart le laissant planter là)
Prof Hentson : 15h30 Potter et laissez votre jeunesse d'esprit chez vous. (il la rattrape) Je ne veux pas que vous donniez de mauvaises idées à ma fille. Ni sur l'amour, ni sur les hommes et leurs bienveillances.

Capeside

Dawson se trouve devant son ancien lycée. Son ancien professeur arrive derrière lui.

Professeur Gold : Dawson Leery est de retour.
Dawson : C'est ce que j'étais en train de me dire. Comment allez-vous ?
Professeur Gold : Les années passent, je reste là mais ça va. Merci d'être venu Dawson. Pour mes étudiants, vous êtes celui qui est parti. Vous représentez l'espoir.
Dawson : Non ! Ils doivent se demander pourquoi je reviens.
Professeur Gold : Il se disent que vous faites une halte entre deux projets.
Dawson : J'aimerais que ce soit v rai.
Professeur Gold : Un creu ?
Dawson : Eh bien, en cherchant comment engager la discussion et parler de mon parcours à vos élèves, j'ai revu tous mes vieux films. J'aurais dû faire des études de droit.
Professeur Gold : Ca s'appelle le trac Dawson. Ce n'est rien. Allons-y.

Travail de Pacey

Pacey est au téléphone assis à son bureau.

Pacey : Non, Marty. C'est gentil mais je peux pas. D'accord, c'est entendu. Je vous passe le standard. Oui. Au revoir.

Il raccroche et se pose contre son dossier alors que son assistante fait appel à lui sur son téléphone.

Assisante : Monsieur Witter ?
Pacey : Oui Lise, je vous écoute ?
Lise : Un appel pour vous sur la une.
Pacey : D'accord, merci. Allo, Pacey Witter à votre service. Ah salut (il perd doucement son sourire) D'accord. Quel hôpital ? Très bien maman, j'arrive.

Il se lève et s'en va. En arrivant à l'hôpital, il voit son frère appuyé contre le mur.

Pacey : Doug, Doug. Salut. Où il est ?
Doug : Ils lui font quelques examens mais ça ira Pacey, je l'ai vu se lever. J'ai renvoyé les autres. Maman est exténuée. Faut pas lui en vouloir...

Pacey soulagé se dirige vers une porte.

Pacey : C'est cette chambre là ?
Doug : Oui, ils vont le ramener.
Pacey : Dougy, c'est quoi ce vieillard ? C'est la salle d'attente de la mort ou quoi ?
Doug : Pacey, assieds-toi et calme-toi.
Pacey : Il lui faut une chambre seul.
Doug : On a demandé. Y en a pas de libre. Et puis, ce n'était pas notre préoccupation principale.
Pacey : Oui, ben ça l'est maintenant, d'accord. (il regarde sa montre) Quel genre d'examens ils lui font ?
Doug : Les examens habituels.
Pacey : C'est une crise cardiaque ?
Doug : Non, pas exactement. C'est ce qu'ils appellent une arythmie. Je ne suis pas médecin, je ne peux pas vraiment te dire ce que c'est mais...
Pacey : Bon, où est-ce que je vais trouver quelqu'un qui va m'expliquer ce que c'est ?
Doug : Je pensais qu'on pouvait s'asseoir et discuter tranquillement. On t'a prévenu un peu tard d'accord mais de quel droit tu débarques ici en m'accusant de ne rien savoir. Tu oublies que j'ai passé la journée à ses côtés.
Pacey : Et je serais arrivé plutôt si tu m'avais appelé plutôt.
Doug : Excuse-moi, j'étais trop occupé. Je faisais ce que je pouvais pour rassurer maman qui était au bord de la crise de nerfs en voyant papa dans l'ambulance. Toutes mes excuses cher Monsieur de Wall Street mais je parais au plus pressé et je n'avais qu'une préoccupation, c'était que papa s'en sorte.

Doug s'en va le laissant seul dans le couloir de l'hôpital.

Capeside - salle de cour

Un film est diffusé sur la télévision. A la fin, c'est écrit "Réalisé par Todd Carr". Les élèves applaudissent alors que Dawson se place face à la classe.

Dawson : Alors, des questions ?
Jeune homme 1 : C'est Todd Carr qui a réalisé ce film en fait.
Dawson : Oui, oui, il a réalisé tout en fait. Tout sauf les scènes finales qui sont sensiblement différentes vous l'aurez remarqué.
Jeune homme 2 : Todd Carr réalise surtout des clips vidéos un peu morbide, c'est un assoiffé de sang mais vous, vous êtes plus réaliste et sentimental, pas vrai ?
Dawson s'adressant à Monsieur Gold : C'est ce que vous leur avez raconté ?
Prof Gold : J'ai eu l'occasion de leur projeter vos tous premiers travaux afin qu'ils puissent établir une comparaison.
Jeune homme 2 : Lorsque deux personnalités différentes se retrouvent pour travailler ensemble, l'un des deux doit forcément faire de grosses concessions ?
Dawson : Heureusement, avec Todd on se connaît tellement bien aujourd'hui qu'on finit par avoir la même vision des choses.
Jeune homme 2 : Sauf que résultat, votre film a atteri sur le câble. (Dawson rit) Vous avez abandonné vos études paraît-il ?
Dawson : Oui. Woody Allen est dans le même cas. Vous voyez bien qu'il y a d'autres façons d'apprendre.

La sonnerie retenti et les élèves rangent leurs affaires. Dawson les regarde partir alors que le jeune homme 2 vient vers lui.

Jeune homme 2 : Vous auriez une minute, je veux dire 20 ?
Dawson : Oui. Excuse-moi, quel est ton nom ? (il lui serre la main)
Jeune homme 2 : George. J'aimerais vous montrer mon film. En fait, d'après Monsieur Gold, ce serait une bonne idée.
Prof Gold : C'est un travail original.
Dawson : Avec plaisir. Laisse-moi 10 minutes et reviens, on le verra ici. Enfin, si Monsieur Gold n'y voit pas d'inconvénients. (Monsieur Gold fait oui de la tête).
George : Génial ! Merci Monsieur Leery.

George s'en va laissant Dawson et Monsieur Gold ensemble.

Dawson : J'ai rêvé ou il m'a appelé Monsieur Leery ?
Monsieur Gold : A ce propos, moi je m'appelle Ben.
Dawson : C'est un sacré personnage ce George. Il a l'air passionné. Il doit mettre de l'ambiance dans les cours.
Monsieur Gold : Ouais. Je vois que vous n'avez pas perdu votre temps pendant toutes ces années Dawson. Merci encore.

Il s'en va laissant Dawson souriant au milieu de la classe.

Boston

Harley est dans sa chambre assise sur son lit en train de faire ses devoirs tout en écoutant de la musique. Joey pénètre dans sa chambre sans qu'elle ne s'en rende compte et va éteindre la musique. Harley relève alors la tête.

Harley : Tu veux bien mettre la musique. Je m'entends réfléchir quand c'est trop calme et ça me fait peur.
Joey : Moi aussi j'aurais peur si je devais faire le devoir que ton père lira en rentrant. En fait, je pense avoir eu souvent très peur. A quelle page tu en es ?
Harley : Tout est dans ma tête.
Joey : Je vois. Harley, il va falloir qeu tu m'aides. Ton père est très sévère et il le sera encore plus si tu ne fait pas d'efforts.
Harley : Mais pourquoi tu flippes autant ?
Joey : Eh bien parce que chaque fois que tu énerves ton père, tout le monde en paie les frais. Donc, comme tu es douée, tu vas m'écrire l'intro en une demi-heure.
Harley : Tu crois que j'en suis capable ?
Joey : Bien sûr et si tu ne veux pas mourir d'ennuis dans ta chambre pendant les 10 années à venir, tu te mets au travail.

Elle referme la porte et Harley rallume la musique au même moment où son copain sort de son placard. Il trébuche en s'emmêlant les pieds.

Harley : Très drôle Patrick, vraiment très drôle.
Patrick : Excuse-moi, je commençais à m'exciter là-dedans au milieu de tes fringues.
Harley : Tu plaisantes. Un manteau et deux vestes.
Patrick : Ouais, mais ça sent la fille.

Il la rejoint sur le lit et commence à l'embrasser. Joey entre dans la pièce sans jeter un regard à Harley et va éteindre la musique. Harley se dégage un peu de Patrick.

Joey se tournant vers Harley : Il faudra tout de même que...
Harley : Voici Patrick. On travaille souvent ensemble...

Hôpital

Doug est assis à la salle d'attente en train de regarder la télévision. Pacey le regarde puis se tourne vers la machine pour prendre les gobelets. Il s'avance vers son frère et lui tend un gobelet.

Pacey : Café ?

Doug prend le café et Pacey s'asseye à ses côtés. Personne ne parle.

Doug : Alors ?
Pacey : Ca y est. Ils lui ont trouvé une chambre seul.
Doug : Oh, t'es très doué. Comment tu as fait ? Tu as sorti un billet ? C'est ta façon de régler les choses.
Pacey : Bon d'accord, pardonne-moi. Je suis arrivé épuisé par le voyage et mort d'inquiétude. J'ai manqué de tact, c'est vrai. Je te remercie d'avoir passé la journée ici, je te demande pardon, je suis un peu à cran.
Doug : Je déjeunais avec papa quand il a mis sa main sur sa poitrine et qu'il s'est écroulé. Jamais de ma vie je ne l'avais vu trembler ou défaillir. Toi, tu as un souvenir ?
Pacey : Non, non aucun. Et, je pense que c'est ce qui est le plus boulversant. J'ai mis toute mon énergie à le pousser à bout quand j'étais au lycée. J'avais finit par oublier qu'il avait un coeur...

Boston - Chez Hentson

Harley et Patrick sont assis à la table de la salle à manger, côte à côte.

Joey arrivant devant eux : Bon, Patrick, en admettant que ce soit ton vrai nom. On y va (Elle pose des bouquins devant eux). J'imagine que ton devoir de littérature est terminé donc, tu n'auras aucun mal à aider Harley à faire le sien.
Patrick : Euh, je suis pas dans sa classe cette année alors c'est possible...
Joey : Oh non ! Là, vous me choquez !
Harley : Bon d'accord, j'ai saisi. Je t'ai compris. C'est mal de cacher un garçon dans sa chambre mais t'es pas ma grand-mère.

Joey revient vers eux en lâchant les sacs par terre.

Patrick : C'est vrai. Je parie que vous l'avez fait vous aussi à notre âge. Allez ! On se comprend.
Joey : Non, non, non, non, non, on ne se comprend pas.
Patrick : Ecoutez, euh, Joséphine. Je voulais pas faire de problème et je tiens surtout pas à gâcher les rapports que vous avez avec Harley. Je suis sûr que tous les trois, on peut s'entendre.
Joey : En tout cas pas dans le sens que tu imagines, j'en ai bien peur.
Patrick : Harley, j'ai l'impression de semer la panique là et je respecte les responsabilités que cette femme a vis-à-vis de toi.
Joey : Tu t'imagines que j'ai quel âge ?
Patrick : Vous devez être très jeune, j'en suis sûr mais beaucoup trop sage. Le genre de femmes qui n'ont pas d'âge. Plus belles les unes que les autres parce qu'elles ont mené toutes les batailles.
Joey : Mmh, tu es très profond. Moi ce que je devine, c'est que tu es gentil et inoffensif donc, tu vas rester, on te garde pour la soirée et vous allez travailler, pour de vrai.

Hôpital

Pacey se retrouve tout seul à la salle d'attente. Il se lève et va vers le téléphone. Il décroche le combiné et compose un numéro.

... : Bonjour, c'est Joey. Laissez-moi un message, je vous rappellerai.

Douge arrivant vers lui : Ca y est Pacey, il est réveillé. On peut le voir.

Il raccroche alors le combiné et suit son frère. Ils pénètrent dans la chambre de leur père.

Doug et Pacey ouvrent la porte de la chambre de leur père et pénètrent à l'intérieur. Le médecin s'adresse à Monsieur Witter.

Médecin : Il faut changer vos habitudes alimentaires Monsieur Witter.
M. Witter : Ah, vous êtes là ?
Pacey : Bonjour papa.
Médecin : Voilà votre jeune fils Monsieur.
M. Witter : Oui, c'est lui Pacey, c'est celui dont je vous ai parlé.
Pacey : Oui, le vilain petit canard. Bonjour docteur.
Médecin : Oh mais pas du tout. Votre père m'a dit combien il était fier de vous.
M. Witter : Oui, qui pouvait croire que Pacey s'en sortirait aussi bien. Il veillera sur nous tous un de ses jours.
Pacey : Ouais. Alors, comment tu te sens ? Ca va ?
M. Witter : Merci d'être venu Pacey. Ca me touche beaucoup. Je sais que tu es très occupé.
Médecin : Excusez-moi d'insister mais vous avez besoin de repos Monsieur Witter. Une seule personne à la fois.
Pacey : Bon, je vais attendre dehors, prends ton temps (il s'adresse à son frère)
Doug : Ouais.
M. Witter : Ah non Pacey, je veux que tu restes. Assieds-toi.
Doug : Pas de problème. Je suis là depuis ce matin alors. Je vous laisse.
M. Witter : Merci Dougie

Doug s'en va les laissant seul. Pacey prend alors une chaise et s'asseye à côté de son père.

M. Witter : Tu es venu en voiture ?
Pacey : Euh oui...je suis venu dès que j'ai su
M. Witter : Pas trop de monde sur la route ?
Pacey souriant : Non. Qui viendrait à Capeside ?
M. Witter : Toi, tu es bien venu...Merci, je suis très content.

Capeside - Lycée

Dawson et George visionnent le film de ce dernier sur l'ordinateur portable. A la fin, Dawson reste pensif alors que George attend un commentaire de sa part.

George : Merci. Merci.
Dawson : Pourquoi ?
George : Votre silence, ça veut tout dire pour moi.
Dawson : Non George, tu ne me connais pas assez pour savoir interpréter mon silence.
George : Avec Monsieur Gold, ça signifie qu'il chercher la meilleure formule pour ne pas me décourager et j'aime pas ça.
Dawson : Qu'est-ce qu'il a dit ?
George : Moi, je veux savoir ce que vous, vous pensez de mon film.
Dawson : D'accord, Ecoute, je...C'est nouveau ça pour moi et...il n'y a rien de plus bizarre que de revenir dans son ancien lycée pour essayer d'expliquer comment ça se passe à l'extérieur...
George : Excusez-moi mais, sans vouloir vous offenser, votre manque d'assurance et vos problèmes de doutes personnels ne m'intéressent pas plus que ne vous intérese mon film. Et chez moi, on dîne à 18h00 alors...(Il se lève de sa chaise)
Dawson : Je ne dis rien car je ne sais pas quoi dire. Qu'est-ce que tu veux que je dise ? A part, continue. Ton film est bien, il est très bien. Tu as encore des choses à apprendre bien sûr. Tu filmes d'une façon très originale. C'est le montage qu'il faut revoir mais c'est tout. A part ça, la passion, ça ne s'apprend pas. L'essentiel est là.
George : Autrement dit, je suis un génie ? J'aurais tort de faire des études, ce serait une perte de temps.
Dawson : Tu es un peu comme moi quand j'avais ton âge.
Geoge : Ouais. Monsieur Gold le dit aussi.
Dawson : C'est vrai ?

George fait oui de la tête.

Dawson : C'est amusant...N'oublie jamais cette sensation. N'oublie jamais le plaisir que procure le fait de travailler sur un projet qu'on aime. Ais confiance en toi. Avance en ne laissant personne modifier ta façon d'envisager ce métier, ça me manque.
George : Ouais. On dirait que la grosse machine a encore massacré un talent. Vous avez déchanté.
Dawson : Si tu es influençable, sors d'ici avant que je déteigne sur toi.

George se lève et s'en va mais se retourne avant d'ouvrir la porte

George : J'ai beaucoup aimé Creek Daze. Un film à l'eau de rose avec une musique qui date. Mais trop peu de gens ont du coeur de nos jours. Vous n'allez pas perdre ça.
Dawson : J'espère. Allé, travaille bien, ne fais pas de bêtise et ne perds pas ton temps.

George lui sourit et s'en va alors que Dawson regarde l'écran d'ordinateur, toujours pensif.

Hôpital

Pacey est toujours assis à côté de son père dans la chambre d'hôpital.

M. Witter : J'en veux beaucoup à ta mère Pacey. Elle a acheté un livre de cuisine qui s'appelle "Avec le bacon, la vie chantonne"
Pacey : Je suis sûr que ça partait d'un bon sentiment
M. Witter : Ouais, mettre du bacon à toutes les sauces, tu parles de bons sentiments. Je crois qu'elle a essayé de me tuer. Mais je vois pas pourquoi...tu es le seul de notre famille à avoir de l'argent...
Pacey : Mais c'est très sérieux papa. Un problème cardiaque, ça se prend pas à la légère
M. Witter : T'en fais pas, c'est rien, ils ont diagnostiqué une arrythmie. Tu as peut-être la même chose sans le savoir. Ton frère s'est mis dans tous ses états, je comprends pas...
Pacey : Je crois qu'il a eu peur et il y a de quoi. Il t'a vu tomber.
M. Witter : Oh, il s'inquiète très vite et pour un rien. Il devrait sortir plus souvent. Prendre sa vie en main, comme toi. Ca doit pas être bon pour toit de t'absenter comme ça du bureau, non ?
Pacey : Je pense qu'ils sauront se montrer compréhensifs
M. Witter : Mais, tes clients ?
Pacey : Tu es mon père.
M. Witter : Tu ferais n'importe quoi pour ton père malgré toutes nos disputes. Tu es devenu quelqu'un de très bien Pacey. Je savais que tu réussirais. J'aurais dû te le dire un peu plus souvent.
Pacey ému : C'est peut-être moi qui ne l'entendait pas

Il lui prend la main et ils se sourient.

Boston - Chez Hentson

Joey est assise sur le fauteuil en train de lire un livre alors que Harley et Patrick se trouvent sur le canapé en face d'elle. Harley a son ordinateur portable sur les genoux et elle regarde Patrick de temps à autre alors que ce dernier contemple Joey.

Patrick : Je vois que vous lisez Don Delillo. Bruit de Fond est mon livre préféré.
Joey : Tiens donc. A quel âge tu as lu Bruit de Fond, tu n'as que 15ans.
Patrick : Je n'ai pas 15ans, j'en ai 16. Je fais plus jeune, je le sais bien. J'ai mon permis, vous voulez voir ?

Pendant la conversation, Harley le regarde avec un oeil mauvais.

Harley : Tu peux la fermer 5 minutes. J'essaie d'écrire.
Patrick : Oh, t'énerves pas Harley, on peut aller dans la pièce voisine si on te dérange.
Joey : Surtout pas.
Harley : Patrick, il vaut mieux que tu rentres chez toi.
Patrick : Qu'est-ce qui te prend ?
Harley : Oh, ne fais pas l'innocent. Tu devais venir travailler.
Patrick : On sait bien toi et moi que ...
Harley : Oh ça va, peu importe ! Tu étais censé venir pour moi et tu salives sur ma babysitter, je trouve ça vraiment gonflé.
Patrick : J'en reviens pas que t'ais encore une babysitter.
Harley: Quand tes parents partent en voyage, ils te laissent bien chez les Johnsson.
Patrick : Oui, oui, par mesure de sécurité
Harley : Ils ont sûrement peur que tu avales ta salive de travers.
Joey : Assez ! Ca suffit comme ça. Maintenant on efface tout et on avance.
Harley : Ca, c'est facile à dire.
Joey : Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Harley : Tu es le genre de fille qui adore lancer des bombes Joey. Tu sèmes la panique et après tu vas tranquillement tricoter à côté
Joey : Harley, tu peux m'expliquer de quoi tu parles ?
Harley : Je parle de mon petit-ami qui te drague, c'est tout.
Joey : Qui, qui me quoi ?
Patrick : Depuis quand je suis ton petit-ami ?
Harley s'adressant à Patrick : Je te déteste maintenant, je te déteste de toute mon âme, de toutes mes forces, je te déteste
Patrick : On pourrait en discuter
Harley : Ah oui, et tu peux me dire comment ? Chaque fois que j'essaie d'être sérieuse avec toi, tu deviens odieux, abominable et tu fais ce genre de truc là comme ça
Patrick : Comme quoi ?
Harley : Regarder Joey toute la soirée. Me faire poireauter devant chez toi pendant des heures. Ne m'inviter à danser que parce que Lauren Riley a dit non.
Patrick : Quand je te laisse poireauter devant chez moi, c'est pour sauver ta réputation (Joey est toujours en train de les regarder discuter) Lauren Riley, c'était pour assurer mes arrières. Je suis quelqu'un d'angoissé. Je veux être sûr de...de prendre toutes les options possibles.
Harley : Options ? Alors, tu vas me rayer de ta liste d'options, d'accord ? Ca va faciliter la vie et ça devrait rassurer ton esprit tordu.

Elle se lève et s'en va alors que Joey fait semblant de se replonger dans son livre.

Patrick : A mon avis, j'ai eu tort de parler d'options.
Joey toujours les yeux dans son livre : Ouais, y a pas que ça...

Hôpital

Pacey sort de l'hôpital pour rejoindre son frère à l'extérieur qui est assis sur les marches d'escalier.

Pacey : Allé, à toi Dougie, tu peux y aller
Doug : Ouais, ouais
Pacey : L'infirmière est passée, les visites s'arrêtent dans 20 minutes, t'as intrérêt à te dépêcher.
Doug : Il m'a demandé ?
Pacey : Comment ça s'il t'a demandé ? On parle de papa pas du roi d'Angleterre, il va pas t'envoyer une missive.
Doug : C'est drôle comme tu sembles connaître papa mieux que quiconque depuis ton arrivée. Tu as jeté la mauvaise opinion que tu avais de lui comme si elle était passée de mode.
Pacey : La haute couture, c'est plus ton truc que le mien.
Doug : Pacey, ne commence pas ! Je t'en prie, ça suffit. Je déteste ton petit jeu depuis que papa dit oui à tout ce que tu fais.
Pacey : Ca va, ça va. Où est-ce que tu veux en venir exactement ? Parce que moi, tel que je vois les choses, nous sommes deux frères qui nous inquiétons pour la même famille.
Doug : Non, pas du tout ! C'est moi qui veille sur la famille, c'est moi qui m'occupe de la famille depuis des années
Pacey : Oh attention, ne joues pas à ça avec moi. Tu n'as pas le droit de m'en tenir pour responsable parce que c'est ton propre choix.
Doug : Parfaitement, je fais partie des gens qui font des choix (il se lève pour lui faire face) Pendant que d'autres font carrière dans des métiers plus qu'incertains
Pacey : Qu'est-ce qu'il y a ? Je marche sur tes plates-bandes ? C'est quoi exactement ? Tu es le seul de la famille à avoir le droit de compatir et de veiller sur les autres ? Qu'est-ce que tu attendais de moi ? Que j'allume un cigare au bout du fil et que je dise, appelez-moi pour les funérailles. Mais je fais parti de cette famille !
Doug : Oui, seulement quand ça t'arrange. C'est la vérité qu'elle te plaise ou non. Tu arrives quand ça te fais plaisir avec pleins de cadeaux, tu nous en mets plein la vue et quand tu as finit, tu t'en vas. Et tout le monde oublie.
Pacey : Tout le monde oublie quoi ? Que je suis le boiteux de la famille ? J'ai pas le droit de grandir moi et je n'ai pas le droit de vouloir des choses ?
Doug : Bien sûr que si Pacey, tu as le droit de vouloir des choses, tout le monde veut des choses. Personne ne dira le contraire.
Pacey : Alors, c'est quoi ? En fait, j'étais pas sensé les obtenir c'est ça ? Alors finalement, ça n'a rien à voir avec papa. Ce qui est pathétique étant donné l'état dans lequel il se trouve à l'heure qu'il est. Le problème, c'est que tu voudrais voir ma tête tous les jours pour te convaincre que tu es le brave garçon, le fils parfait. Eh bien, c'est très, très triste. Je regrette l'époque où on se chamaillait du matin au soir mais tôt ou tard il faut partir de la maison.
Doug : Oh, ça va, je t'en prie. N'essaie pas de te vanter d'avoir quitté Capeside.
Pacey : Je ne me vante pas ! C'est toi qui le dis. Tu refuses d'accepter que je suis là pour toi, pour te voir et le voir et tu sais quoi ? Lui, il le sait et il apprécie, il est même plus que content. Il sait que le fils qu'il a ignoré pendant toute une partie de sa vie n'a aucune intention de lui en vouloir jusqu'à son dernier jour. Quelque part, ce qui nous arrive est une chance.
Doug les larmes aux yeux : Ouais, c'est ça, c'est une chance Pacey. C'est ta chance petit frère. Saisis-la et profites-en tant que ça dure.

Il se retourne et s'en va le laissant seul.

Boston - Chez Hentson

Patrick est appuyé dos au mur à côté de la porte de la chambre d'Harley alors que Joey frappe à la porte.

Joey : Ouvre Harley. Il n'y a pas de quoi en faire toute une montagne.

Elle tourne la tête pour regarder Patrick et lui faire comprendre qu'il doit s'y mettre également.

Patrick : S'il te plaît Harley. Si tu te braques comme ça à chaque fois que t'es vexée, on n'a pas finit. (Joey le regarde hallucinée - il s'adresse à Joey) Je dis pas ça méchemment, c'est la vérité.
Joey : T'as déjà eu une petite-amie ?
Patrick : Où est le mal ? Elle adore qu'on se dispute
Joey : Peut-être parce que c'est la seule forme de communication dont tu sois capable
Patrick : C'est pas vrai, je sais communiquer autrement, je crois. Ecoutez Joey, Harley est plus douée que moi, on le sait. J'ai essayé d'avoir une relation normale avec elle, ça été un fiasco. Je lui faisais des compliments, j'étais tout mielleux avec elle et ... et ça s'est mal terminé
Joey : Contrairement à ce qu'on t'a fait croire, il n'y a rien de plus réconfortant que la gentillesse et les compliments sincères. (elle frappe de nouveau à la porte) Harley !
Patrick : Ouais, c'est sûrement réconfortant 5 secondes et après en regardant ce frimeur de Peter, elle se sentira irrésistiblement attirée par ces 1 mètre 80 et là...adieu Patrick. Alors que si je continue à la provoquer, je suis au moins drôle et sympa.
Joey : Bien sûr. Oh mais oui, c'est évident. Les garçons sont tous les mêmes.
Patrick : Joey, on vous sent aigrie, blasée. On vous a blessé, vous avez perdu quelqu'un ?
Joey : Toi, tu es en train de perdre quelqu'un ! (elle refrappe à la porte) Harley !
Patrick : De toute façon, je sais jamais comment m'y prendre avec elle. Je me demande si je serais pas mieux avec quelqu'un de plus mûr. Une femme, une fille plus âgée peut-être
Joey souriante : Toi et moi ? Même pas en rêve. Si Harley est une fille intelligente et si elle suit mon conseil, elle ne te t'adressera plus jamais la parole.
Patrick se rapprochant : Joey, tu me tues...
Joey : La seule chose que je puisse faire pour toi c'est de te donner un conseil. Tu vas sortir immédiatement, ne plus jamais parler de moi. Rentre chez toi, vas jouer de la guitare ou je sais pas, fais ce que tu veux. Ensuite, trouve un moyen pour qu'Harley décide de te revoir et sache surtout qu'il te faudra constamment redoubler d'efforts parce que pour un garçon, rien n'est définitivement acquis. (Il regarde ses seins) Patrick, Patrick, Patrick, tu m'écoeures là. Si je n'étais pas gentille, je t'aurais ri au nez dès la seconde où je t'ai aperçu.
Patrick : Mais tu ne l'as pas fait...
Joey : Parce que tu me rappelles un ami intime. (Elle le pousse par l'épaule) Un garçon qui passait son temps à m'énerver quand j'avais ton âge.
Patrick : On se reverra peut-être jamais.
Joey : Oh arrête, tu vas me faire pleurer. Adieu junior.

Elle le pousse pour qu'il s'en aille et se retourne pour rejoindre la porte d'Harley.

Joey : Harley, ouvre, c'est moi, allé.

Hôpital

Doug est assi à côté de son père dans la chambre et il lit le journal. Quelqu'un frappe à la porte au même moment. C'est Pacey, il entre dans la pièce alors que son père éteint la télévision.

Pacey : Salut. Je voulais savoir comment t'allais avant qu'ils ne ferment les portes
M. Witter : J'ai très envie d'un wisky. A part ça, ça va.
Pacey : Je passerais peut-être te voir demain matin avant de rentrer à Boston, tu veux ?
M. Witter : Ouais
Pacey : Dougie, on se retrouve à la maison
Doug : Probablement
Pacey se retournant pour partir : Bonne soirée
M. Witter : Pacey. Merci, je suis bien mieux dans cette chambre
Pacey le regarde : C'est pas moi, c'est Doug qui s'en est occupé. Repose toi bien. A demain.

Doug relève la tête et regarde son frère. Pacey ferme la porte et son père rallume la télé. Doug attend un signe de la part de son père mais rien ne vient, il reprend alors son journal.

Boston - Chez Hentson

Joey est toujours en train d'essayer de faire ouvrir la porte de la chambre d'Harley par cette dernière.

Joey : Harley !

Elle tourne la poignée et constate qu'elle n'est pas fermée à clé. Elle entre pour aller éteindre la musique alors qu'Harley est assise sur son lit.

Harley : J'espère que je n'ai pas gâcher votre soirée. Tous les deux, vous aviez l'air de bien vous amuser.
Joey s'asseyant en face d'Harley : On se connait bien toi et moi, pas vrai ?
Harley : Qu'est-ce que ça change ?
Joey : Harley, je ne prendrais jamais ton copain. (elle lui enlève le magazine qu'elle était en train de feuilleter) Ca ne se fait pas.
Harley : Je sais que tu ne serais pas sortie avec Patrick, t'es quelqu'un de trop correct.
Patrick : Lui non plus ne voulait pas de moi. Il s'amusait. Tous les garçons font ça, ils testent nos limites.
Harley : Ca, je le sais, je sais que la plupart du temps, il joue, il me teste. Mais, ce que je ne comprends pas c'est pourquoi il se permet de tester quelque chose qu'il n'a pas encore. C'est vrai, il commence à tester mes limites avant de savoir si on est ensemble ou pas. Pour toi, c'était la même chose ?
Joey : Bien sûr. Mais tout semble insignifiant avec le recul. Quand je repense à tous les problèmes que j'ai eu avec Pacey, je me dis que c'est bête et tous les obstacles que Dawson et moi avont dû franchir, ça n'a servit à rien.
Harley : Mais, t'as eu combien de petits copains au lycée ?
Joey : Pas autant que tu le crois.
Harley : Ces inconvénients, tu peux me les épargner ? Si tu avais un conseil pour la jeune fille que tu étais à l'époque.
Joey réfléchissant : Je me suis souvent demandé...pourquoi c'était si différent. J'ai été capable de discuter avec Eddie sans avoir peur. Alors que, lorsqu'on a 16ans...on a pas une seule réaction qui ne soit pas motivée par la peur. Comme si à la moindre erreur, la terre allait s'arrêter de tourner et finalement, peut-être que ... je sais pas ... qu'il suffirait de prendre sa respiration ... et de se pardonner les bêtises de la veille. Quand tu verras Patrick au lycée demain, tu voudras lui mettre ton poing dans la figure mais il te dira quelque chose qui te fera changer d'avis. Ecoute-le Harley. Et puis...il faudra que tu ais de l'avant.
Harley : Eddie doit beaucoup te manquer. Pourquoi tu ne vas pas carrément le rejoindre ?
Joey : Parce qu'il n'y a pas que lui. Il y a...il y a moi...et je ne suis pas prête.
Harley : Prête pour quoi ?
Joey : Ca Harley, ça ne te regarde pas. Il se fait tard, ton père va arriver d'un instant à l'autre et je crois pas que tu sois en mesure de lui faire lire ton devoir de littérature.
Harley : Quand est-ce que tu arrêteras de te sevir de mon père comme un épouvantail ? C'est vrai, tu deviens désagréable à la fin (Joey remet la musique et se lève pour s'en aller)
Joey : Jamais, je prends mon rôle très à coeur. Au travail.

Capeside

Pacey arrête la voiture à côté de chez Dawson et en sort. Il croche son manteau et fait les quelques pas qui le séparent de l'entrée. Il ouvra la porte de la véranda mais Dawson arrive à cet instant derrière lui.

Dawson : Pacey ?
Pacey se retournant surpris : Dawson. Qu'est-ce que tu fais là ?
Dawson : C'est une longue histoire. (Pacey décide de sortir de la véranda) Pour l'instant, je vais chercher du bois et toi ?
Pacey : Je passais en ville alors je venais prendre des nouvelles de ta mère et des réparations.
Dawson : C'est gentil...Merci.
Pacey : Ouais...
Dawson : Ca va ?
Pacey : Ouais très bien sauf que mon père est à l'hôpital
Dawson : Oh, je suis désolé, pourquoi ?
Pacey : Oh, ça va déjà mieux. Il a eu une attaque. Enfin, plus ou moins, il sort demain matin. Mais un père dans nos esprits c'est tellement fort et solide que ça fait un choc de le voir allongé et de le sentir vulnérable. (ils se dirigent vers les bancs installés en face de chez Dawson)
Dawson : Oui...Ca ébranle toutes nos idées.
Pacey : C'est ça. C'est ce qui m'a fait penser à toi. Et, c'est probablement la raison pour laquelle je suis ici. J'étais pas prêt pour cette situation. Pour la première fois depuis très longtemps, j'ai eu envie de redevenir tout petit, d'être cajolé.
Dawson : Oui, je connais. Du jour au lendemain, on devient l'homme de la maison, celui qui veille à ce qu'il fasse toujours chaud, que les réparations avancent.
Pacey : J'ai parfois l'impression de porter ce costume et de jouer mon rôle depuis une éternité. J'en viens à oublier l'adolescent que j'étais il n'y a pas si longtemps.
Dawson : Oh, figure-toi qu'un lycéen m'a appelé Monsieur aujourd'hui...C'est incroyable
Pacey : Je sais ce que c'est, quand on m'appelle Monsieur Witter, je regarde derrière moi. Quel lycéen ?
Dawson : Un garçon de mon...Oh, j'ai failli dire de mon cours. J'étais invité au lycée.
Pacey : T'as des projets ?
Dawson : Non, pas trop. C'était une rencontre avec les élèves de Monsieur Gold.
Pacey : T'es sérieux ? (il rit) Sans blague. On peut dire que pour toi la boucle est bouclée.
Dawson : Ouais. J'étais censé leur expliquer comment j'en suis arrivé là, dans quel monde j'évolue, l'intérêt du métier, etc... Mais, ce n'était pas évident. Un élève m'a montré son film et je me suis rendu compte que je ne savais rien. Enfin, le peu de choses que je savais, je crois que je l'ai oublié en venant ici.
Pacey : Ca m'étonne pas
Dawson : Revenir ici. Revenir dans ce lycée. Tous ces fantômes autour de moi ça...ça me donne presque envie de repartir à zéro. Mais sans faire les mêmes erreurs.
Pacey : Ouais. J'ai la nostalgie moi aussi. Mais je ferais les choses différemment. J'aimerais revivre cette époque en ayant le pouvoir d'effacer chaque moment douloureux.
Dawson : Le pire pour moi ça été la puberté
Pacey : On l'effacera aussi. (ils rigolent) Le problème pour toi c'est que, sans tes histoires d'amour, tu manquerais d'inspiration.
Dawson : c'est vrai. Le comble de cette histoire c'est que maintenant, j'ai suffisament de recul pour que cette période m'inspire mais que malheureusement, je n'ai pas les moyens de tourner.
Pacey : Les moyens ? Tu oublies que j'en ai fait mon métier. Je suis un magicien de la finance.
Dawson : Oh oui, c'est vrai, c'est vrai. Et, je fais partie de vos proies. Un sentimental pourri avec des rêves pleins la tête.
Pacey : T'en fais pas, on te les rachète au prix fort.
Dawson : Arrête, je t'en supplie (ils sourient) Vous vous moquez de moi Monsieur Witter.
Pacey : Nous en redisctuerons au moment opportum Monsieur.
Dawson : D'accord.

Ils se regardent et se sourient tous les deux.

Dawson brisant le silence : Je viens de préparer du café. Entre. Ma mère sera contente de te voir. Ca fait longtemps.
Pacey : d'accord, avec plaisir.

Ils entrent tous les deux dans la maison.

Boston - Chambre de Joey et Audrey

Joey ouvre la porte et pénètre dans sa chambre. Elle pose son sac et son manteau sur le fauteuil et s'allonge, sur le dos, sur son lit. Elle réfléchit quelques instants et s'empare de son téléphone. elle compose un numéro et attend.

Pacey : Bonjour, je ne vais pas pouvoir vous répondre mais laissez-moi un message après le bip.
Joey : Salut, c'est moi. Je te téléphonais pensant avoir un ami au bout du fil mais...mais non. Et j'essaie de réfléchir, j'essaie d'improviser pendant que je te parle mais...Ca ne vient pas. Euh...Pacey...je crois que le problème c'est qu'il est difficile d'y réfléchir toute seule, je crois qu'on ferait mieux de...d'en discuter ensemble. Et...A la question "Que changeriez-vous si vous pouviez changer le passé", eh bien...euh...il y a énormément de choses que j'aimerais changer mais je me dis que c'est une chance d'avoir vécu tout ça. Et...ce que je voudrais que tu saches maintenant, c'est que je ne vais pas te regarder en ne voyant que le passé mais...en imaginant tout ce qu'il est possible de vivre avec toi. Rappelle-moi. Salut.

Elle repose le combiné et regarde le plafond.

FIN


Ce script VF a été réalisé par melinou27

[Scene: Pacey’s Apartment. Pacey is sitting on the couch sitting in front of his newly repaired large screen TV Channel surfing.]



Man: If you’re real nice, I might just put the bag up there for you.

[Changes Channel]

Man: What's goin' on here? Who is this guy, Vicki?

[Changes Channel]

Man: To collect the necessary—

[Changes Channel]

Man: Ahh!

[Changes Channel]

[Pacey gets up and walks over to the window and looks down at Hell’s Kitchen across the street]

Trouble is you could only marry one of us.

[Turns TV off]

[He grabs his coat and heads for the door. He opens it and Joey is standing outside it, and was just about to knock on the door]

Joey: [Clears throat] Bad timing? You're on your way out.

Pacey: Uh, no. It’s... cosmic timing. I was on my way to see you.

Joey: Really?

Pacey: Yeah. Yeah. I was, uh, I was hoping that we could stand awkwardly in the doorway, which, uh, huh, is workin' out perfectly for me.

Joey: It's not awkward, Pacey.

[Long silence]

Joey: [Sighs] How about I come in?

Pacey: Great idea. Come in. Uh...can I get you anything? You want somethin' to drink?

Joey: Uh, no, I'm ok.

Pacey: You, uh, you hungry?

Joey: You know what'd be nice?

Pacey: Pizza? That's funny. I was actually thinkin' pizza myself.

Joey: It would be nice if we could stop being so polite.

Pacey: Oh. You know, actually, I'm really glad that you said that, because I've been meaning to emotionally abuse you for weeks. I just wanted to make sure you're up for it.

Joey: Pacey.

Pacey: Ok, I'll stop. [Chuckles]

Joey: Do you regret it?

Pacey: Which part?

Joey: Do you regret telling me what you told me?

Pacey: I guess it really... depends on whether or not you regretted hearing it.

Joey: It's hard to regret hearing something that's already been in the back of your mind. But... I think I regret reality as...just a general concept.

Pacey: Really?

Joey: Do you remember reading those choose your own adventure books as a kid?

Pacey: Well...[Chuckles]... You and I both know that I was pretty much a functional illiterate until the ninth grade.

Joey: Right. Ok. Well... I did, but... I cheated on them. Whenever a chapter wasn't going the way I wanted, I wouldn't even finish. I would just go back to the beginning until...I got a happy ending.

Pacey: Yeah. Everybody does that.

Joey: Yeah, but it's not exactly the most realistic way to live your life.

Pacey: But--wait, what makes you think that one false move is gonna ruin our entire story?

Joey: History.

Pacey: Yes. That was then. Joey...I'm serious. We're older now. I mean, it's not like I'm just gonna run out the door if I don't like your choice.

Joey: Ok. Well, so... what are you afraid of?

Pacey: 'Cause that--the whole... possibility thing is really just a mean trick.

Joey: I don't like this chapter. It's too negative.

Pacey: Well...I guess maybe I'm just tryin' to play out all the worst case scenarios, because I want to be sure that you have grown enough to be together without always having to replay our history. 'Cause...I'd really like to look into our future.

[She sits on the back of the couch and he pulls a chair over and sits down in front of her.]

Joey: You want a clean slate.

Pacey: Well...yes and no. I just don't want my prior offenses being held against me.

Joey: Well...I mean, we agree you and I have...you know, said things- and done things that... we regret, but... we've changed, haven't we?

Pacey: Yeah. Yeah.

Joey: [Sighs]

Pacey: [Sighs] So I'm gonna go... think about some things. And... you're gonna think about things. And you should probably go now before I lose my ability to think clearly about things.

Joey: Well...ok. But... Pace, I don't know. I mean, don't you think that... this is a little too delicate to handle without a plan?

Pacey: A plan. Well... uh, you know, I... [Chuckles] I appreciate the fact that you're a slave to structure, but I'm just not sure how to schedule life-changing decisions.

Joey: W-what I meant...

Pacey: [Chuckles]

Joey: Is that... you know... I could call you, or you could call me and see how—

Pacey: Right. Like you've ever needed an excuse.

[they have now leaned so close to each other, that Pacey slowly moves in for a kiss, but just before their lips meet, Joey turns her head.]

Joey: I should go.

Pacey: [Coughs] Of course. [Chuckles] [Sighs]

Joey: What about that pizza thing?

Pacey: Well, that would be an entirely different story.



[Opening Credits]



[Commercial Break]



[Scene: The School Campus. Joey and Professor Hetson are walking together to class, and Hetson is trying to convince Joey to help him out.]



Hetson: Come on, Potter. Surely you know how difficult it is to secure a date with a member of the sociology department. I mean, those women are slick and fancy and look at me like I'm the latest case study in the failure of modern man.

Joey: I thought you'd given up on women since the last disaster.

Hetson: Oh, I had, especially after spending time with Harley and realizing just how evil the fairer sex is from conception, but come on, let's face it, if I don't do this now, I'm gonna die alone in that old house. So, what do you say? Like 3:30, you girls can study, and I can try to find a button-down shirt from this decade.

Joey: Fine. Ok? But I don't feel good about this whole dating thing. I think it's time you look inward.

Hetson: You're so wise since distance left you single. Hey, I'm not feeling right about unleashing Harley on you yet, either. She's been extra loopy these days. I think she's into the drugs.

Joey: It's called hormones. I wouldn't worry about it.

Hetson: I'm--I'm very worried about her. She--she's got pictures of boys on the ceiling above her bed. I mean, why there, Potter? What purpose do you suppose those pictures would serve in that particular location?

Joey: Professor Hetson, Harley is completely normal. One might even worry she's a cliché.

Hetson: I don't like the sound of a normal girl. I corrupted a lot of those, and they will do anything to not be normal. I want her to be more like you. You know, anxious, bookish, prone to having boyfriends who live far, far away.

Joey: Thank you.

Hetson: So, no boys at the house or calling the house or slowing down while they're walking by the house.

Joey: You better watch it, you know. Sexual deviation might not even be on Harley’s mind, but if you keep being this strict with her, she's going to realize there's something fun and naughty she's apparently missing out on.

Hetson: Yeah, I've just accepted that I am powerless against the high school alpha male. I can't fight them myself, so I'm gonna build a moat around the house. What about you? You had a boyfriend in high school, right? What was he like?

Joey: People change.

Hetson: 3:30, Potter. Hey, and leave your open mind at home. I don't want you sullying Harley with all that free will and bringing out the best in people and all that.



[Scene: The Capeside High school. Dawson is standing outside the main entrance looking at the doors in remembrance, when Mr. Gold comes walking up from behind him.]



Mr. Gold: Dawson Leery, this is your life.

Dawson: That's what I was just thinking. How are you doing, Mr. Gold?

Mr. Gold: The surreal nature of things aside, just fine. Thanks for coming in today, Dawson. The class is pretty excited. You've given them hope for escape.

Dawson: Ah, so they haven't stopped to wonder why I've come back.

Mr. Gold: I think they assume they're just a pit stop between projects.

Dawson: That would be nice.

Mr. Gold: Slow going?

Dawson: Eh. Well... let's just say I was trying to figure out a way to tell these kids how to make a success of themselves so I decided to watch all my old movies. I wonder why I didn't go to law school.

Mr. Gold: Sounds to me like you're ready to take over my class. Let's go, Dawson.



[Screen: Pacey’s Office. Pacey is on the phone with a client, and just finishing up his phone conversation.]



Pacey: No, Marty, thank you, believe me. Ok. I'll talk to you soon. I'm just gonna put you through to the secretary. Right. Bye.

[He hangs up the phone, and the intercom buzzes]

Intercom: Mr. Witter?

Pacey: Yeah, Liz, what you got for me?

Intercom: There's a call for you on line one. I think it's—

Pacey: Ok, thank you.

[He picks up the phone]

Pacey: Hello. Pacey Witter. What can I do-- hey, how you doing? Ok, uh, what hospital you guys at? Ok. I'll be there soon. All right. Bye.



[Scene: The Capeside Hospital. Doug is leaning on the counter rubbing his eyes, when Pacey turns down a hallway behind him. Pacey looks around and sees Doug and makes his way over to him.]



Pacey: Doug, Doug, hey. Where is he?

Doug: They just took him down for some tests, but he's up, Pace. He's walking at least. I sent everyone else home. Mom was exhausted, and I don't blame her.

Pacey: Is this his room here?

Doug: Yeah. Yeah. They're gonna be right back.

Pacey: Uh, Dougie, what's with the old guy? Is that the waiting room for the morgue or what?

Doug: Pacey, just have a seat, will you?

Pacey: Why didn't you guys get him a private room?

Doug: Look, we tried, ok? They were full. There wasn't exactly time to argue over this.

Pacey: Well, there's time now, isn't there? What kind of tests is he having anyhow?

Doug: Just routine tests, Pacey.

Pacey: Was it a heart attack?

Doug: No, not exactly. It's what they call an exaggerated arrhythmia. I don't understand much about the whole medical science—

Pacey: Well, who can I find around here who does know what the hell they're talking about?

Doug: You know what, Pacey? I'd love to sit and walk you through this whole thing. In fact, that's kind of what I intended, but you don't get to blow in here and accuse me of not knowing what I'm talking about since I've been here all day.

Pacey: Hey, Doug, I'd have been here sooner if you would've called me sooner.

Doug: I'm sorry, but we were kind of busy. I was trying to keep our mother and sisters from having a nervous breakdown while we watched our father being rushed off in an ambulance. So I'm sorry if things aren't up to snuff for the Wall Street wannabee but some of us were concentrating on more important things, like the fact dad survived.

[Doug turns and walks away from Pacey in a huff]



[Commercial Break]



[Scene: Mr. Gold’s Classroom. Dawson and the class are just finishing watching the movie Todd and he had made.]



[He shuts off the movie]

[Scattered applause]

Dawson: So... any questions?

Student: Todd Carr’s the guy who really directed the film, right?

Dawson: Yeah. Yeah. He directed everything. Except for--except for the ending, actually, which is pretty drastically different—

Todd Carr is a director known for directing gratuitous fleshy music videos and the occasional blood fest, but you're more of a sentimental realist, right?

[Dawson looks over and Mr. Gold who has a smile on his face]

Dawson: Is that the word on the street?

Mr. Gold: I took the opportunity of showing the kids some copies of your early work. You know, for a little compare and contrast.

Dawson: Uh-huh.

George: So, when faced with a different style, patching together someone else's work, isn't it a struggle not to put too much of yourself in?

Dawson: Fortunately, I'd gotten to know Todd so well, we worked on it for so long, we kind of ended up having a shared vision.

George: Do you think that's a good thing, given that the film went straight to cable? And you didn't go to film school, right?

Dawson: No, I didn’t. Uh, Woody Allen dropped out of N.Y.U., So, I mean, it's all just how you want to learn.

[Bell rings]

[The kids leave the room, and George stops and waits by Dawson until everyone is gone.]

George: Hey.

Dawson: Hi.

George: Do you have a minute or 18?

Dawson: Uh, yeah. Sure. I'm sorry. What's your name?

George: George. I'd really like to show you my film. I hope you don't mind. Mr. Gold said it might be a good idea.

Mr. Gold: Personal stuff.

Dawson: I'd love to. Tell you what. Give me 10 minutes, and then we'll, uh, we'll watch it in here... if that's all right with Mr. Gold.

[He looks over at Mr. Gold who just nods.]

George: Cool. Hey, thanks, Mr. Leery.

Dawson: Please tell me he didn't just call me mister.

Mr. Gold: My name is Ben, by the way.

Dawson: [Scoffs] He's quite a kid-- George. He thinks he knows a lot. He must be a handful in the classroom.

Mr. Gold: Dawson, I’ve been waiting 6 years for you to experience all this and it was well worth it. Thanks again.



[Scene: Harley’s bedroom. Harley is sitting on her bed writing in a notebook, while listening to her radio rather loudly, when Joey opens the door and walks in.]



[Music blaring]

[Joey turns the radio off]

Harley: Ohh, please don’t. I can hear myself thinking when it's this quiet. It scares me.

Joey: I'd be scared, too, if I was supposed to be writing a paper your father wanted to read when he got home. In fact, the same thing has scared me many a time. What page are you on?

Harley: It's all up here.

[Harley points to her head.]

Joey: Right. Harley, you gotta work with me here. I mean, your dad's not gonna get any easier on you if you keep aggravating him.

Harley: Why do you care so much?

Joey: Well... when he loses control over you, he feels the need to wield his power over everyone else. So... you're a smart girl. I want to see an intro in half an hour.

Harley: How do you know I'm smart?

Joey: Because you're already bored with life. Which is only gonna get worse if you spend your teen years locked up in here. So get to it.

[Joey leaves the room and closes the door.]

[Turns on music]

[A few seconds later, Harley’s closet door opens up, and a guy falls out of it.]

Harley: Subtle, Patrick. Real subtle.

Patrick: I'm sorry. I got a little over-excited in there with all your girly things.

Harley: I have a ski parka in there, freak.

Patrick: It still smells like girl.

[HE jumps on the bed and begins kissing her, when Joey walks in and goes over to the radio and turns it off]

[Music stops]

Joey: I do however have to—

[Joey turns to Harley and sees Patrick there.]

Harley: This is Patrick. He's my... study partner.

[Joey just stares in disbelief]



[Scene: The Hospital waiting room. Pacey is over by the vending machines, while Doug is collapsed in one of the chairs by a TV.]



TV: And as you can see... you can do this. I'll put it in my machine and... [Audience yells] 18 minutes a pound for a pork loin roast...

[Pacey goes over to Doug carrying 2 cups of coffee]

Pacey: Here's some coffee.

TV: ...Or for a roast beef. Ok. Here comes the pork loin roast. On the top here... look at this. Here we have our potatoes and our beans. Now, it only uses 1,200 watts...

[Doug takes the coffee and sits up.]

Doug: They moved him.

Pacey: Yeah. Went ahead and got him a private room.

Doug: Hmm, good for you. How'd you swing that, slip him a 20? Well, that's one way to solve it, I guess.

Pacey: Doug, I'm sorry. I got myself all worked up on the drive up here thinking about the possibilities and... I appreciate the fact that you've been here all day. I am sorry, man. I was just a little on edge.

Doug: You should try having breakfast with dad and see him grab his chest and fall over. I mean, have you ever seen him off-guard one single day in your life?

Pacey: No. No. Not even close. Which is probably what's so scary about this whole thing. I mean... I spent so long pushing the old man's buttons in high school, I forgot there were real feelings left under there.

Doug: [Sighs]

[They sit in silence as the camera fades to black]



[Commercial Break]



[Scene: Hetson’s Dining room. Harley and Patrick sit down ant the table and Joey grabs their bags and hands them each their bag, and then grabs a book and sits at the table across from them.]



Joey: Ok, Patrick-- if that's even your real name-- let's see what you got. Surely, you can help Harley out of her little American literature rut since you're her faithful study pal and all.

Patrick: Um, I'm actually not technically in that class.

Joey: Oh, I'm shocked.

Patrick: Heh.

Harley: Look, Joey, I get it. Boy in room--bad. It's not like we were in our skivvies or anything, ok?

Patrick: Yeah, I mean, girl like you must've broken the rules once or twice. Know what I mean?

Joey: No, actually I don't know what you mean.

[Harley watches as Patrick is trying to flirt with Joey, and just stares at him in disbelief, but he doesn’t notice]

Patrick: Look, Josephine, um, I didn't mean to cause any trouble. And I don't want to get in the middle of whatever bond you and Harley got going here. I'm sure the three of us can work together.

Joey: Not in the way you're thinking, I'm afraid.

Patrick: Harley... I've clearly caused some stress here. And I respect the responsibility this woman's taken in your life.

Joey: How old exactly do you think I am?

Patrick: Well, it's not old so much as wise, really. You seem to be a timeless sort. Pained by the world, but more beautiful because of it.

[Harley rolls her eyes at how obvious he is, and starts to get slightly upset.]

Joey: That's very deep. Unfortunately for you, I know your kind, and you're harmless. So, you are staying down here for the rest of the night and studying... for real.



[Scene: The Hospital waiting room. Pacey is over at the Pay phone, and he takes out his calling card and begins to make a call. After a few rings the phone picks up and Joey’s voice is heard.]



Joey: [on answering machine] Hey, this is Joey. Sorry I missed you. Please leave a message.

[HE is about to talk when Doug comes walking up to him.]

Doug: Hey, Pace, he's awake. We can go in now.

[He hangs up the phone without leaving a message.]



[Scene: Mr. Witter’s Hospital room. Mr. Witter is lying in the bed, and the doctor is standing next to him talking and looking over the chart in his hands.]



Doctor: Keep up on it. You can start doing some sit-ups, too.

Mr. Witter: Hey, boys.

Doctor: Ah, this must be your other son, Mr. Witter.

Mr. Witter: Yeah, this is Pace doc. He's the one I was telling you about.

Pacey: Yes, that's me, the black sheep. Pleased to meet you, doc.

Doctor: Actually, your father was just going on and on about how proud he is of you.

Mr. Witter: Yeah, who'd have thunk it, huh? He turned out all right. Gonna be taking care of all of us one of these days.

Pacey: [Chuckles] Yeah. Anyway, how you feeling? You doing ok?

Mr. Witter: Thanks for coming, Pace. It means a lot to me. I know how busy you are.

Doctor: I don't mean to break things up, but you're still pretty weak, Mr. Witter. One kid at a time, ok?

Pacey: Well, I can just wait outside until you guys are ready.

Mr. Witter: No, Pace. I want you to stay. Come on, sit down.

Doug: Ok. That's ok. You know, I've been here all day, right? So, uh...ahem.

Mr. Witter: Thanks, Dougie.

[Doug leaves, obviously hurt]

Pacey: All right.

Mr. Witter: Uh, did you drive down?

Pacey: Yeah, yeah, I came down as quick as I could.

Mr. Witter: Uh, not much traffic?

Pacey: No. Who's coming to Capeside?

Mr. Witter: Yeah, well, you were. Thanks. I appreciate it.



[Scene: Mr. Gold’s classroom. Dawson and George are sitting in front of a computer where they are finishing watching George’s movie on the screen. George stops the film, and turns to Dawson, who sits there staring at the screen in silence, not knowing what to say.]



Dawson: [Sighs]

George: Thanks. Thanks a lot.

Dawson: For what?

George: Your silence speaks volumes.

Dawson: Heh. No offense, George, but you don't know me well enough to know what my silence means.

George: With Mr. Gold, it means he's trying to formulate the best possible way in which to eviscerate me.

Dawson: What did he say?

George: Why won't you talk to me about my film?

Dawson: All right, look. I'm...I'm new at this, George. I mean...heh. Do you have any idea how bizarre it is to come back to your old high school and try to say something profound about life on the outside?

George: No offense and other obligatories, but I'm as ill-suited to psychoanalyze your crippling self doubt as you apparently feel you are to critique my film. And my mother serves dinner at 6:00, so...

Dawson: I'm stalling, George, because I don't know what to say, all right? I don't know what to tell you. I mean, keep going. You know, your film's good. It's very good. Yeah, you got stuff to learn. I mean, you know... you could probably trust yourself when you go in for shots. You need to work on continuity, but other than that, I mean... the important stuff-- the stuff you can't teach-- is...it's there.

George: So I'm a natural genius. There's nothing left for me in these antiquated halls?

Dawson: You are so much like me when I was your age.

George: Yeah. Mr. Gold said that, too.

Dawson: Did he? Well... remember this feeling. George, remember what it was like to make a film about something that you loved. To have the confidence to do it your way, to control your vision, keep it your own. I mean, that’s... [Sighs] I miss that.

George: Yeah. You do sort of have the stink of a burnt-out talent on you. It's scary.

Dawson: Yeah, I'm a poster child. Get out of here before I rub off on you.

[George grabs his bag, and turns to leave, but stops]

George: I thought it was good... creek days. Syrupy sweet with lame music and all that, but not too many people have heart anymore. You can't lose that, right?

Dawson: Hope not. All right. Stay in school, keep your nose clean, don't do sports.



[Scene: The Hospital room. Pacey is still sitting next to the bed that his father is sitting up in, and they are still talking.]



Mr. Witter: Anyway, I blame your mother, Pacey. She got herself this new cookbook: Bacon makes the world go 'round heh heh heh heh.

Pacey: Well, I guess that's not the worst concept ever heard of.

Mr. Witter: It is when the bacon is going on top of the apple crisp. Heh heh heh heh. I think she's trying to kill me. Which is really funny 'cause you're the only one in the family who's got any money. Heh heh heh.

Pacey: You know, this stuff is serious. I mean, if you got heart problems, pop, you really gotta take care of that.

Mr. Witter: Calm down. This is nothing. Just a little exaggerate arrhythmia. Hell, you probably got the same thing. I don't know what your brother's getting all worked up about.

Pacey: Well, I think you gave him a bit of a scare. He said you went down pretty hard.

Mr. Witter: Ah, he's just looking for some drama. He needs to get out more. He needs to get a life like you. Listen, it can't be good for you being away from the office this much.

Pacey: Well, I'm pretty sure they'll understand, given the circumstances.

Mr. Witter: What about your clients?

Pacey: You're my father.

Mr. Witter: Heh. You really would do anything for me, wouldn't you? Even after everything, you're still... you grew up to be one of the good guys, Pacey. I always knew you would. I should've told you that more often.

Pacey: Well, maybe I just didn't always hear you.

Mr. Witter: Yeah.



[Scene: Hetson’s living room. Joey, Harley, and Patrick have made their way into the living room to study. Harley is typing away in her laptop, while Joey is sitting across from them in a chair reading a book, while Patrick who is sitting next to Harley is simply studying Joey. Harley looks over and is obviously upset about it]



[Typing on keyboard]

Patrick: Joey, I noticed you're reading Don Delillo. White Noise is one of my favorite books. Really?

Joey: And when in your 15 years of life did you manage to read this?

Patrick: I'm 16, actually. I look younger than I am. I just got my license. You want to see?

Harley: Will you please shut up? I'm trying to write.

Patrick: Oh, I'm sorry. Joey and I can go in the other room if you want.

Joey: No, we can’t.

Harley: Patrick, why don't you just leave?

Patrick: What's your problem?

Harley: Ohh, you really have to ask? I asked you over here to study.

Patrick: You and I both know—

Harley: Ok, fine. Whatever. I asked you over here to be with me, not salivate over my babysitter. Do you have any idea how gross that is?

Patrick: Can't believe you still need a babysitter.

Harley: When your parents go out of town, don't they make you stay with the Johnson’s?

Patrick: Yeah, that's just for safety purposes.

Harley: Yeah, so you don't accidentally choke on your own spittle.

Joey: Ok. That's enough from the both of you. Can we just forget about it and move on?

Harley: Oh, easy for you to say, Helen.

Joey: Excuse me?

Harley: You know, the face that launched a thousand ships and all that. Get people all riled up and then knit somewhere in solitude.

Joey: Ok. I think you're mixing up your epics.

Harley: The point is my boyfriend is blatantly flirting with you.

Joey: Would you really call it that?

Patrick: Since when am I your boyfriend?

Harley: Ugh! I hate you so much right now. I hate you with the burning passion of a thousand STDs.

Patrick: We haven't had the talk.

Harley: No, how could we? Whenever I try to be serious with you, you, like, turn into some freak of nature and you do stuff like this.

Patrick: Like what?

Harley: Like staring at Joey all night. Like selling me out in homeroom when we were both late. Like not agreeing to go to the dance with me until Lauren Riley said no.

Patrick: Ok. The homeroom thing was because I was trying to save your reputation. And the Lauren thing was purely defensive. And...I got scared. I don't know. I was just... keeping my options open.

Harley: Options. Yeah, well, take me off your list of options. That should make things so much easier for your tortured, assy soul.

[Harley storms off and we hear the sound of a door slam in the distance.]

Patrick: I probably shouldn't have said that thing about the options.

Joey: To begin with.



[Scene: Outside the hospital. Pacey comes outside and finds Doug. He has obviously been looking all around for Doug.]



Pacey: Hey, there you are. Dougie, dad's ready to see you now.

Doug: Yeah, that's ok.

Pacey: Uh, actually, the nurse said they're gonna be shutting down visiting hours in about 20 minutes, so we got to get a move on.

Doug: Did he ask for me?

Pacey: What, like did he send for you? Doug, we're talking about our father here, not the king of England. He knows we're both here to see him.

Doug: Heh. I love the amount of knowledge you've acquired on dad in the hour that you've been here. You're throwing around paternal references like they're going out of style.

Pacey: Well, you've always been more up on high fashion—

Doug: Just don't even start, Pacey, for once. I mean, I know you're all on your game since dear old dad's given you the nod—

Pacey: Ok, hold on. What is it that you actually want to talk to me about? Because, from my way of seeing things, you and I are just 2 brothers trying to take care of our family.

Doug: No, Pacey. I'm the one taking care of the family. I'm the one who's been taking care of the family for years.

Pacey: Oh, now, Doug, don't you dare get righteous on me. You cannot lord your resentment over me because that was your choice.

Doug: Yeah, I do happen to make choices. I know that's a foreign concept to someone who plays musical careers.

Pacey: How did we get here? Am I stepping on your turf or something? Are you the only member of the family who's allowed to be caring and compassionate? What did you expect me to do, Doug? Just chomp on my cigar on the other end of the phone and cut a check for the man's funeral? I'm a member of this family.

Doug: Yeah, conveniently. That's the way it is with you lately, isn't it? You just swoop in with your fancy gifts. You just pull the wool over the whole Witter family's eyes. And then you're out. And everybody forgets.

Pacey: Forgets what? That I'm the family failure? Am I just never supposed to grow up? Am I not allowed to want things?

Doug: Oh, no, we all want things, Pacey. Believe me, we all want things. Nobody would deny you that.

Pacey: Then what? I'm just not supposed to get them. So, ultimately, this is not about our father. Which is kind of pathetic, Doug, considering the condition that that man is in right now. This is about you wanting to see my face everyday and know that you're still the good son, that you're top dog. Well, that's just sad. Dougie, I miss the daily beatings as much as you do, but I had to leave sometime.

Doug: Pacey, don't make this a celebration of your retreat from Capeside.

Pacey: I'm not. Man, listen to yourself speak. I came here to see you, to see him. And you know what? He knows it, and he appreciates it. Perhaps he's even happy to know that the son he ignored for the better part of his life is not gonna hold a grudge against him until the day he dies. In a strange way, this might even be a good thing.

Doug: Yeah, you know what? It is a good thing, Pacey. [Sighs] Heh! It's all yours, little brother. You know what? It's all yours. Enjoy it while it lasts.



[Commercial Break]



[Scene: Outside Harley’s Bedroom door. Joey and Patrick come walking up to the door, and Joey begins knocking on it, and loud music is playing from within.]



Joey: Harley, come on. You're blowing this way out of proportion.

[Joey looks at Patrick and gives him a dirty look for just standing there]

Patrick: [Sighs] Yeah, come on, Harley. This probably isn't the last time I'll incur your wrath. And I mean that in the best way possible.

Joey: Have you ever had a girlfriend?

Patrick: Was that bad? She likes it when we fight.

Joey: Maybe that's because that's the only form of communication you seem capable of.

Patrick: Of capable of other forms... I think. Look, Joey, Harley’s way smarter than I am. I tried the so-called normal thing with her once, and it wasn't pretty. I was complimenting her, and I felt all sweaty. I was a freakin' mess.

Joey: You know, despite what you've been trained to think, the sweaty palms and such is actually pretty endearing. [Knocks] Harley!

Patrick: Yeah, it's endearing for 5 seconds. And then she'll look at Peter Garran and be smitten with his unavailability and freakish height, and I'll be history. If I keep up with the witty abuse, at least I'll be the funny one.

Joey: That's true. Oh, my god. It is true. You guys are all the same.

Patrick: Joey, you've got-- you've got some anger. You've been hurt. Maybe you've lost someone.

Joey: In case you haven't noticed, so have you. [knocks again] Harley!

Patrick: I never could've held onto a firecracker like her. Maybe I need someone who's more settled in her ways. An older woman, if you know what I mean.

Joey: You and me? It's not gonna happen. And, look, Harley is this great sassy girl who, if she's smart, will never speak to you again.

Patrick: You slay me, Joey.

[He attempts to turn on the charm, but it doesn’t work]

Joey: The only thing I want to do to you is give you some advice. Walk away right now. Don't ever mention me again. Go home and strum your guitar, or whatever it is you do, and then dream up some fantastic gesture to get this girl back. And never think that there is one day when you have to stop doing that sort of thing, because that's the worst thing a guy can do is give up the chase. And Patrick, Patrick! [He is staring at her breasts.] Patrick... be realistic. If I wasn't such a nice girl, I would've laughed in your face and called you junior the second I met you.

Patrick: Then why didn't you?

Joey: Because you remind me of somebody I know. Now get out of here before I remember everything that pissed me off about him when I was your age.

Patrick: We might never speak again—

Joey: I know. I'm crying on the inside. Good-bye, junior.

[He leaves, and Joey goes to knocking again]

Joey: Harley. Come on, it's just me. Please?



[Scene: The Hospital room. Mr. Witter is watching TV while Doug is sitting in a chair next to him reading the paper. Pacey comes to the room and knocks before entering, and Mr. Witter turns off the TV, and is happy to see him.]



Pacey: Hey.

Mr. Witter: Hey.

Pacey: I just wanted to stop by before they close up shop, see how you feel.

Mr. Witter: I feel like I could use a scotch. Heh heh heh. Other than that, I'm fine.

Pacey: Well, I was thinking maybe I could stop by in the morning. Before I head back to Boston if that's all right.

Mr. Witter: Yeah.

Pacey: And, uh, Dougie, see you at the house.

Doug: Yeah, maybe.

Pacey: Ahem. Good night, guys.

Mr. Witter: Uh, Pacey... thanks for getting me this private room.

Pacey: No, that wasn't me. Doug took care of the room. Good seeing you, pop. Feel better.



[Scene: Harley’s Bedroom. Harley is sitting on her bed, blaring the music on her radio, when Joey comes walking into the room.]



Joey: Harley!

[Music blaring]

[Joey turns the radio off.]

Harley: Hope I didn't put a damper on your evening. Sounds like you two were having a swell old time.

Joey: You and I are mildly acquainted, correct?

Harley: Yeah, whatever.

Joey: I wouldn't go after your guy. It's just not kosher.

Harley: Ok, look. I know you wouldn't go for Patrick. You're a girl's girl and all that.

Joey: And he didn't go after me. He was just... doing what they do, which is testing the limits.

Harley: I get that, Joey. I know that half the time Patrick’s just testing me. What I don't get is why would he test something that's already on shaky ground to begin with? I mean, he started messing with my psyche before we even figured out if we were together or not. Was it this hard for you in high school?

Joey: Of course. I mean, but everything's 20/20 in hindsight. You know, now all of the problems that Pacey and I had seem petty, and all the obstacles that Dawson and I went through just seem unnecessary.

Harley: Dude, how many boyfriends did you have?

Joey: Heh, it's not as racy as it sounds.

Harley: Well... ok, so how do I skip the middle part? Like, if you could tell yourself something back then, what would it be?

Joey: [Sighs] I've been wondering lately why things were different. You know, why I can talk to Eddie without being scared. And, you know, when you're 16 years old, so many of your choices are motivated by fear. You know, like, one wrong move and the world is gonna end. And maybe that's what it is. Maybe it's just about... I don't know, taking a deep breath and... forgiving yourself for yesterday's mistakes. You know, you're gonna walk into school tomorrow, and you're gonna want to punch Patrick’s face, but he might just say something that makes you change your mind. Hear it, Harley. So... don't be afraid to move forward.

Harley: If all of this is about Eddie, why didn't you follow him across the country?

Joey: [Chuckles] It's not just about him. It’s... it's about me and... what I'm ready for.

Harley: What are you ready for?

Joey: That, young lady, is none of your business. Your father's gonna be home soon, and I don't think I saw too much essay writing happening during the histrionics down there.

Harley: Ok, ok. God, when is this battle-axe thing ever gonna end? I mean, you're becoming highly unpleasant.

Joey: Never. I'm honing my wench skills. Chop-chop!



[Scene: Outside Dawson’s House. Pacey comes pulling up to the house and gets out of his car and makes his way to the back porch. He is about to knock on the door, when Dawson comes walking up from the side of the house carrying a bundle of firewood.]



Dawson: Pacey?

Pacey: Dawson. Hey, what are you doing here, man?

Dawson: Uh, long story. At the moment, bringing in some firewood. What are you doing here?

Pacey: Uh... well, I was in town, so I wanted to check on your mom, see how the repairs are going.

Dawson: Wow, that’s... thank you.

Pacey: Yeah.

Dawson: You all right?

Pacey: Yeah, I'm fine, but I checked my dad into the hospital today.

Dawson: Oh, my god. Is he ok?

Pacey: Yeah, he'll be ok. It was a... heart condition of some sort, but he's gonna get out in the morning, so he'll be all right. But, uh, you know... no matter how tough you think your dad is, uh, it's a little disconcerting seeing him lying there all vulnerable.

Dawson: Yeah. Can turn your whole world upside-down.

Pacey: Yeah. Which is probably what made me think of you. And... probably a lot of what brought me out here. It’s... I just--I wasn't ready for that, you know. I--heh heh. It's the first time in a long time I just-- I wanted to curl up and be a kid and let somebody else take care of it.

Dawson: I know what you mean. I don't know when this happened. When I became the one who made sure the house was warm enough, and you became the one who checks up on repairs.

Pacey: I do not know, but sometimes I feel like I've been playing the part, wearing the suit for so long, that... I may have forgotten how I got there in the first place.

Dawson: Yeah. I know you deal with this more than I do, but some kid called me sir today.

[Both laugh]

Dawson: What is that?

Pacey: I know. It's strange. Every time I hear "Mr. Witter," I look over my shoulder. Who called you sir?

Dawson: This kid in my-- I almost said this kid in my class. I went to Capeside high today.

Pacey: What, in your mind?

Dawson: Heh heh, almost. Uh, no. I went to go talk to Mr. Gold's film class.

Pacey: Get out of here. Heh heh. Really? Heh! I guess that's what they call coming full circle, huh?

Dawson: Yeah. Yeah, I went there. I was supposed to talk about where I am now and the glamour of the real world and all that, but... it was weird, Pace. I was watching this kid's film today, and all I could think was, "I don't know anything." Or maybe I did, and I just lost it somewhere along the way.

Pacey: Yeah, I know what you mean. Whew. Heh heh heh.

Dawson: Being here... being at the high school, all these ghosts around me, I wanna go back. I wanna start over, do things the right way.

Pacey: Yeah. Yeah. I'd like the time back... but I wouldn't have it the way it was. [Sighs] I just want to pinpoint that moment in your life where everything goes wrong.

Dawson: I'm thinking it was probably puberty for me.

Pacey: I could skip that, too. But if you didn't have all the great loves of your life, you wouldn't have anything to make your movies about.

Dawson: True. Except now that I actually have enough distance and I can actually say something about the loves of my life, I can't afford to make movies.

Pacey: Afford? Those are the people I cater to, my friend. Come on. I'm a wizard of high finance.

Dawson: Right, right, right. I'm the kind of person you prey on.

Pacey: Heh heh heh heh!

Dawson: Sentimental losers with 10-cent dreams.

Pacey: More like 10,000, but who's counting, right?

Dawson: I'm sorry, but-- you're just freaking me out there, Mr. Witter.

Pacey: All right, we can talk about that some other time, sir.

Pacey: Yeah. Yeah, I'd love that, man.



[Scene: Joey’s Dorm room. Joey comes into her room and throws her coat on the end of her bed, and then collapses down onto her bed, and stares up at the ceiling. After a few seconds, Joey rolls over and grabs the phone and begins to dial and gets Pacey’s Voice mail for his cell phone.]



Joey: [Sighs] Hi, it's me. So, I thought that I would have an answer when I picked up the phone, but I didn’t. And then I thought I would think of something as I was talking, but--heh-- no such luck. Um... Pace... I think the problem is trying to figure this out alone. I--I think that maybe we should... do it together, you know? And... you know how they say if you could do it all over again, what would you change? Well... I'd probably change a lot of things... but I'm also really lucky that I have the chance. And... I guess what I'm saying is that I'm not gonna look at you and think of everything that happened. I'm... I'm gonna look at you and think of everything that could. Call me. Bye.



Source : www.multimania.com/rossnm & transcribed by Chris Uecke

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yoshi91 
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Syliam31  (06.04.2021 à 12:58)
Message édité : 06.04.2021 à 13:15

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Syliam31  (06.04.2021 à 12:04)
Message édité : 06.04.2021 à 13:16

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Syliam31  (05.04.2021 à 21:12)
Message édité : 06.04.2021 à 13:13

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Syliam31  (05.04.2021 à 20:02)
Message édité : 05.04.2021 à 20:07

Un très bon épisode pour moi qui nous permet de revenir à Capeside à travers les intrigues de Pacey et Dawson.

La première scène nous permet de revenir sur ce qu'il s'est passé dans l'épisode précédent. Joey et Pacey ont visiblement été perturbé par les récents événements survenus entre eux. Ils essaient de parler de façon plus adulte de la manière dont s'est terminé leur histoire et de leur potentiel avenir ensemble. Rien n'est facile car ils ont peur de se tromper, de repartir dans le même schéma que pendant leur dernière relation et surtout de perdre l'amitié sincère qu'ils ont mis du temps à retrouver.

De son côté, Dawson revient au lycée de Capeside en tant qu'intervenant pour le cours de cinéma. Il n'est pas très à l'aise dans ce rôle mais accepte quand même de visionner le film de Georges, un des élèves du cours de cinéma qui ressemble beaucoup dans sa personnalité au Dawson de 15 ans. Il se rend compte en revenant dans son ancien lycée qu'il a beaucoup changé et que la relève est déjà là! Le Mr Leery est juste parfait, il comprend donc qu'il a passé une véritable étape face à ces lycéens depuis qu'il est entré dans le monde du travail!

Pacey quant à lui, revient d'urgence à Capeside car son père a fait une attaque et se trouve à l'hôpital. Il est un peu nerveux à l'idée que son frère l'ai prévenu en dernier. Leur relation est tendue et Doug à l'air jaloux du fait que Pacey ait pris une chambre seule pour son père grâce à son argent et que son père ne voit plus que par Pacey depuis qu'il réussi dans son travail. J'ai trouvé très intelligent de la part de Pacey de dire à son père que c'était Doug qui s'était occupé de lui trouver une chambre seule. Lui, mieux que quiconque, sait ce que ça fait d'être rejeté par son père et ne souhaite pas que Doug en pâtisse lui aussi. Il souhaite également par ce biais apaiser la tension avec son frère en lui montrant qu'au fond il reste toujours le même qu'avant, le garçon sensible et prêt à voler au secours des gens qu'il aime, loin du requin de la finance que son frère imagine.

Joey elle, garde Harley qui, à sa grande surprise embrasse Patrick sur son lit. Elle va donc devoir passer l'après-midi à surveiller deux adolescents qui lui rappellent étrangement sa propre relation avec Pacey. J'aime la relation qui s'est tissée au fil du temps entre Joey et Harley, cette dernière lui pose des questions sur sa propre adolescence comme à une grande soeur et l'oblige par la même occasion à se repencher sur les décisions qu'elle doit prendre vis à vis de Pacey. 

J'ai beaucoup apprécié la discussion entre Pacey et Dawson! Ils ont beaucoup d'estime l'un pour l'autre même si leur amitié n'ai jamais revenu au stade où elle était en fin de saison 3 mais ça promet de belles choses pour l'avenir entre eux!

On constate également, une fois de plus que Jen, Jack et Audrey ne sont pas évoqués dans cet épisode. J'ai l'impression que c'est une façon pour les scénaristes de nous mettre petit à petit en condition pour le final de la série en reprenant les bases de cette dernière: Dawson, Joey et Pacey.

labelette  (06.12.2019 à 12:33)

Dawson qui se fait appeler Monsieur... Ca ne rajeunit pas d'entendre ce genre de chose !

J'aime bien le fait que Pacey soit passé voir Gail et qu'avec Dawson ils aient parlé "comme avant". Ca fait du bien de les revoir amis. Par contre, pas d'allusion à Joey... Ca aurait été risqué je pense !

Et je confirme, Joey est plus "naturelle" avec Pacey, comme elle pouvait l'être avec Charlie ou le Professeur Wilde. Chose que je n'ai jamais retrouvée entre Dawson et elle ni entre Eddy etelle.

jptruelove  (17.11.2019 à 14:18)

Effectivement, Joey est plus posée... Ca semble lui faire du bien de renouer avec Pacey :-)

J'aime bien la relation de Joey avec Harley. Comme si elle se revoyait plus jeune ou si elle parlait à une petite soeur...

C'est sympa de faire revenir Dawson en cours de cinéma et j'aime bien l'élève qui semble aussi passionné que Dawson qui toruve d'ailleurs les mots juste après avoir vu son film.

kystis  (12.02.2018 à 07:54)
C'est fou comment Joey est différente quand elle est avec pacey ou dans les épisodes précédents avec Eddy. Elle n'est plus hystérique, provocatrice, elle est plus posée. J'ai bien aimé Dawson qui retourne à capeside, que les élèves l'appele monsieur alors qu'il doit avoir 2 ou 3 ans de plus. J'ai bien aimé aussi la discussion entre pacey et son père.

Contributeurs

Merci aux 3 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

kystis 
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melinou27 
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