176 fans | Vote

#522 : A bout de course

Titre en VO : "The Abby" - Titre en VF : "À bout de course"
¤ USA : diffusé le 08/05/02 - France : diffusé le 24/05/03
¤ Scénario : Diego Gutierrez et Jonathan Kasdan - Réalisation : Michael Lange


Au restaurant, Pacey prend la tête d’une mutinerie pour répondre à la méchanceté d’Alex Pearl, ce qui lui vaudra quelques sueurs froides…

Les projets de vacances de Jack et Jen sont bouleversés quand les parents de cette dernière l’invitent à passer l’été avec eux.

De retour à Capeside, Joey décide d’aller voir son père en prison et Dawson se recueille sur la tombe de Mitch. Quant à Audrey, elle découvre la ville pour son plus grand plaisir.

Popularité


3.33 - 6 votes

Titre VO
The Abby

Titre VF
A bout de course

Photos promo

Joey retrouve Bessy

Joey retrouve Bessy

Audrey visite Capside

Audrey visite Capside

Joey vient voir Dawson

Joey vient voir Dawson

Joey va voir son père en prison

Joey va voir son père en prison

Jen et jack cherche une destination de vacances

Jen et jack cherche une destination de vacances

Jack voudrait partir à l'aventure

Jack voudrait partir à l'aventure

Joey fait ses adieux à sa chambre universitaire

Joey fait ses adieux à sa chambre universitaire

Alex Pearl donne des directives

Alex Pearl donne des directives

Pacey et Alex ont une discussion en privé

Pacey et Alex ont une discussion en privé

Dawson propose à Joey de l'accompagner

Dawson propose à Joey de l'accompagner

Wilder a fait paraître l'essai de Joey dans le journal

Wilder a fait paraître l'essai de Joey dans le journal

Dawson parle devant la tombe de son père

Dawson parle devant la tombe de son père

Jack est déçu d'annuler ses vacances

Jack est déçu d'annuler ses vacances

Alex est désespérée

Alex est désespérée

Alex raccompagne Pacey et roule trop vite

Alex raccompagne Pacey et roule trop vite

Jen danse avec la musique à fond

Jen danse avec la musique à fond

Grams parlent à Jen et Jack

Grams parlent à Jen et Jack

Joey va à la prison et son père n'y ait pas

Joey va à la prison et son père n'y ait pas

Joey a arrosé Wilder

Joey a arrosé Wilder

Dawson fait la visite de Capside à Audrey

Dawson fait la visite de Capside à Audrey

Plus de détails

L’épisode commence par une joyeuse bataille d’eau entre Joey, Audrey et deux garçons. Audrey essaye de persuader Joey de l’accompagner à Los Angeles cet été mais comme Joey refuse, Audrey décide alors d’aller à Capeside avec elle et Dawson. Soudain, on frappe à la porte, c’est le professeur Wilder, Audrey les laisse alors en tête-à-tête. Il lui annonce qu’il a publié sa nouvelle « Le baiser par Joey Potter » dans la revue littéraire de Worthington. Joey le remercie, ils se souhaitent de bonnes vacances et il part.

Au Civilization, Alex engueule Pacey car il est en retard de 4 minutes. Puis, elle lui annonce qu’elle veut ouvrir un deuxième restaurant à Philadelphie, c’est pourquoi des investisseurs vont venir dîner ici. Et elle veut que tous soit parfait pour les impressionner et elle parle du menu avec Pacey. Mais leur relation ne semble pas vraiment au beau fixe, en effet Pacey se montre plutôt rebelle, ce qui n’est pas vraiment du goût d’Alex.

A l’école de cinéma, Dawson reçoit un appel d’Andrew Walker qui les invite, lui et Oliver, à passer les vacances à Los Angeles pour promouvoir leur film. Tandis que dans un café, Jen et Jack choisissent leur destination pour leurs futures vacances. Pendant ce temps, Audrey et Joey finissent leurs bagages et quittent leur chambre.

Retour au Civilization, Alex est très stressée à l’idée de rencontrer ses patrons et elle se montre vraiment cruelle à l’égard d’une employée, ce qui rend Pacey fou de rage.

A Capeside, Audrey et Joey rejoignent Dawson et Joey lui demande de s’occuper d’Audrey car elle a décidé d’aller rendre visite à son père en prison. Dawson lui propose de l’accompagner mais Joey refuse car elle doit y aller seule.

Chez Grams, Jen et Jack lui annoncent qu’ils partent au Costa Rica. Grams est très surprise puis elle lui dit que ses parents ont téléphoné et ils aimeraient que Jen passe les vacances avec eux dans les Hampton mais Jen est horrifiée à cette idée. Au Civilization, Alex est très anxieuse car ses dirigeants sont là mais pas la nourriture.

Heureusement, Pacey va la rassurer en ramenant des pizzas et en disant à ses investisseurs qu’ils ont fait une erreur de jugement quand ils ont embauché Alex Pearl car elle est incompétente mais également irrespectueuse envers ses employés, manipulatrice et cruelle. Elle a aussi créé un climat hostile et déplaisant dans le travail. Alex essaye alors de se rattraper en disant que Pacey raconte cela car il est frustré d’avoir été éconduit mais peine perdue, puis, elle renvoie Pacey.

A la prison, Joey apprend que son père a été relâché il y a quatre mois. Tandis que dans les rues de Capeside, Dawson et Audrey visitent la ville en se racontant des histoires croustillantes du passé. Puis, Dawson lui annonce qu’il part à Los Angeles cet été, Audrey est ravie et lui propose de l’héberger. Ensuite, elle lui demande s’il en a parlé à Joey…

Chez Grams, Jen est vraiment contrariée par l’invitation de ses parents, elle décide donc de ne pas changer ses plans c’est à dire qu’elle part au Costa Rica avec Jack et non dans les Hampton.

En sortant du Civilization, Alex qui vient juste de se faire virer, voit Pacey en panne de voiture, elle lui propose alors de le raccompagner et il accepte.

Au Bed & Breakfast, Joey explique à Bessie que leur père est sorti de prison et qu’il ne leur a rien dit. Bessie lui dit alors qu’il veut reconstruire sa vie et qu’il faut lui laisser du temps. Et Joey dit à Audrey que son père doit la détester car elle l’a envoyé en prison mais Audrey la réconforte. Puis elles parlent de Dawson et Audrey lui dit qu’il a changé et qu’il n’a pas hésité à faire le voyage New-York/Floride pour la voir, ce qui choque Joey. 

Dans voiture d’Alex, ils parlent du renvoi de cette dernière quand elle décide d’accélérer. Pacey lui dit de ralentir mais elle ne l’écoute pas, bien au contraire. Pacey commence à avoir peur de son comportement car elle n’hésite pas à mettre leurs vies en danger tout en parlant de son renvoi, du fait qu’elle ait gâché la vie de Pacey : il n’a plus de travail, de petite amie, d’appartement. Puis Pacey commence à lui faire un numéro de charme, ce qui contraint Alex à s’arrêter. Elle et Pacey sortent de la voiture et vont s’asseoir sur le trottoir.

Dans sa chambre, Dawson regarde un film quand Joey le rejoint, elle lui explique pour son père et elle lui demande s’il n’a pas quelque chose à lui dire. Il lui répond qu’il part pour LA, Joey réalise donc qu’il n’a pas l’intention de lui dire pour la Floride. Puis, elle le félicite pour son travail de LA. Retour sur Alex et Pacey, assis sur le trottoir, où Alex lui dit qu’elle a un problème et qu’il lui a sauvé la vie, Pacey la réconforte.

Chez Grams, Jen raccroche le téléphone où elle était avec ses parents. Elle dit à sa grand-mère et Jack qu’elle a apprécié leur invitation mais qu’elle part au Costa Rica. Ils lui disent quand même de réfléchir à la proposition.

L’épisode se termine par Dawson sur la tombe de son père, il a alors une conversation à cœur ouvert « avec lui » où il lui raconte un peu tout ce qui s’est passé ces derniers temps : la perte de sa virginité avec Jen, le film qu’il a fait avec un type bizarre rencontré lors d’un festival, son agent qui le fait travailler à Hollywood cet été. Puis, il commence à parler de Joey, du fait qu’il l’aime, qu’il veut être avec elle. Pendant ce temps, Joey prend son courage à deux mains, elle entre dans le magasin où travaille son père et tient dans sa main le magazine où se trouve sa nouvelle.


Résumé écrit par Annabelle. Grand merci.

Dans les couloirs de Worthington, une bataille d’eau fait rage.

Audrey se fait attaquer par deux garçons avec des pistolets à eau, et va se réfugier dans sa chambre, sous les yeux ronds de Joey qui se fait tremper à son tour.

Joey : J’étais bien tranquille, j’avais rien demandé à personne et…

Audrey : Qu’est-ce que tu fais là, toute seule ? C’est la fin de l’année, dehors on est tous à s’amuser tout le monde fait la fête Joey.

Joey : Hé, j’ai l’impression de participer

Audrey : Mais qui aurait pu imaginer que les gars qu’on a côtoyé toute l’année et qu’on a pris pour des ringards sont finalement adorables et super mignons.

Joey : Je sais que tu as besoin de te venger Audrey, mais je dois faire mes bagages, alors les beaux garçons d’à côté, tu les gardes, j’ai un départ à 9h pour Capside.

Audrey : Hey Joey…

Joey : Non

Audrey : Non quoi ?

Joey : Il n’est pas question que j’aille passer mes vacances à Los Angeles avec toi

Audrey : Bon…Parfais j’ai une meilleure idée…et si, je venais à Capside avec vous ?

Joey : Audrey…

Audrey : S’il te plait, 4-5 jours pas plus, j’ai suffisamment entendu parler de cette ville pour avoir envie de la visiter

Joey : Faudrait changer ton billet

Audrey : Ca, c’est rien

Joey : Et ça veut aussi dire que la fête est finie

(Grand sourire d’Audrey)

Joey : Dawson veut qu’on prenne le vol de 9h, tu ne seras jamais prête

Audrey : Mmm, merci merci merci

Audrey prend Joey dans ses bras

On frappe à la porte

Audrey tend une bombe à eau à Joey

Audrey : On y va

Joey prend la bombe à eau, Audrey en a une aussi,

Audrey : Prête ?

Joey : Prête !

Audrey ouvre la porte, et les deux filles lancent leurs bombes à eau sur Mr Wilder.

Elles s’en rendent compte et restent bouches bées.

Joey : Oh mon Dieu !

Audrey : Oups…

Mr Wilder : Comment ça va ?

Audrey : Ca va, merci…

Joey regarde Audrey avec des yeux ronds, Mr Wilder regarde les deux filles

Audrey : euh…je vous laisse, il faut que je m’occupe d’annuler mon vol pour Los Angeles

Elle passe devant Mr Wilder

Audrey : Au revoir

Mr Wilder regarde sa chemise toute mouillée, Joey met sa mèche de cheveux derrière son oreille, et invite Mr Wilder à entrer, en tendant son bras vers l’intérieur de la chambre avec un grand sourire.

Générique

Joey : (en apportant une serviette à Mr Wilder)  Et c’est là qu’Audrey à ouvert la porte, et, oh…je suis vraiment désolée… 

Elle donne la serviette à Mr Wilder

Mr Wilder : Ah… c’est rien je ne suis pas en sucre, je ne vais pas fondre

Joey s’assoie sur son lit, Mr Wilder est en face d’elle, il est assis sur un coin du bureau de Joey

Joey : (rire étouffé)…euh…je ne m’y attendais pas, quelle surprise

Mr Wilder : hé bien, (il ouvre son porte document), j’aurais pu vous l’envoyer par email, mais j’ai préféré vous le remettre (il tend un livre à Joey)

Joey : (Elle prend le livre) Revues littéraires de Worthington, mais… il est déjà en vente ?

Mr Wilder : Non pas encore, regardez page 28

Joey : (ouvrant le livre à la page 28, on voit que c’est la nouvelle qu’elle a écrite : The Kiss By Joey Potter) c’est mon essai littéraire du début de l’année

Mr Wilder sourit, Joey lève les yeux vers lui, elle est surprise

Joey : Mr Wilder, c’est…

Mr Wilder : Ce n’est qu’une récompense bien méritée

Joey : Je ne sais pas quoi vous dire, comment vous remercier…

Mr Wilder : C’est vous que vous devez remercier, y a-t-il un nouveau chapitre à cette histoire ?

Joey : hé bien, on devrait s’interdire de faire des prédictions, il est parti de son côté, moi du mien, et maintenant…si seulement les règles littéraires s’appliquaient à la vie

Mr Wilder : Vous parlez comme un grand écrivain

Joey est gênée elle passe sa main dans ses cheveux en souriant.

Mr Wilder, se lève et récupère son porte document

Joey : (Se levant du lit) Qu’est ce que vous faites pendant les vacances ?

Mr Wilder : euh…hé bien, au grand désespoir des cercles littéraires du monde entier, j’ai décidé de me remettre à écrire

Joey : ouah, c’est une bonne chose

Mr Wilder : Et vous ? Auriez-vous l’intention d’embarquer pour de nouvelles aventures ?

Joey : (Se passant les mains dans les cheveux) Je vais rentrer à Capside, je ne peux pas m’aventurer

Mr Wilder : C’est la garantie de passer de bonnes vacances

Joey : Oui et, et cette année a été pour moi un immense pas en avant, j’ai besoin de rentrer pour sentir que je reste Joey Potter

Mr Wilder fais oui de la tête

Joey : Sans parler de…

Mr Wilder : (Hochant la tête) Quoi ?

Joey : Non rien, quelque chose qu’il faut que je fasse

Mr Wilder : J’espère que lorsque nous nous reverrons, vous me raconterez tout ça

Joey : Avec plaisir (elle s’avance vers lui) Hum, merci encore

Mr Wilder : C’est moi qui devrais vous remercier, pour plus de raisons que vous ne pouvez l’imaginer

Echanges de regards entre eux, Mr Wilder s’avance vers Joey et il l’a prend dans ses bras

Mr Wilder : Bonnes vacances et félicitation

Joey : (souriant) Merci

Mr Wilder s’en va, Joey reste songeuse.

Au restaurant de Pacey, dans les cuisines, ils se préparent à commencer la journée quand Alex rentre.

Alex : Non, c’est quand vous voulez, moi j’ai tout mon temps

Pacey entre dans la cuisine 

Pacey : Bonjour

Alex : Vous êtes en retard, et c’est de mauvaises augures

Pacey : (Regardant sa monte) J’arrive avec 4 minutes de retard, j’ai râté quelque chose ? Vraiment ? Je vous en prie, je suis sûre que ça peut se rattraper

Alex : Entre 13h et 16h demain le restaurant sera fermé exceptionnellement pour recevoir nos investisseurs, et c’est au cours de ce déjeuner qu’ils détermineront s’il est vraiment raisonnable d’envisager l’ouverture d’un autre restaurant le Civilization à Philadelphie. Alors ce repas devra être absolument parfait, s’ils trouvaient quoi que ce soit à redire, je dis bien quoi que ce soit, moi je saute et vous, vous perdez votre job, nous sommes bien d’accord ? Parfait. Et maintenant le menu… en entrée, j’aimerais proposer un délicieux pâté de foie…

Pacey : Je vous arrête, il y a un petit problème 

Alex : Lequel ?

Pacey : Les oies, les oies indispensables à la préparation de ce pâté. Elles se sont envolées pour les Bahamas, il y a environ 6 mois, elles ne reviendront pas avant Juin. Mais si vous y tenez, je me ferais un plaisir d’aller en chercher.

Alex : (rire) Très bien, alors…euh…qu’est ce que vous me conseillez ?

Pacey : Moi ?

Alex : Mh-mmh

Pacey : C’est votre métier pas le mien

Alex : Répondez

Pacey : Oh alors attendez. Le thon est de très bonne qualité et abordable, j’en ai vu hier au marché, nous pourrions donc, commencer par un sashimi épicé. Voilà. Sashimi servi avec des asperges à la vinaigrette, je ne sais pas ce qu’en pensent mes camarades, mais je pense qu’il n’y a pas de plus beau prélude au carré d’agneau grillé et flambé au rhum servi sur un lit de polenta, et pour finir quoi de mieux qu’un, qu’un soufflé au citron accompagné d’une crème glacée à la vanille. Voilà un menu épatant. Mais je peux aussi vous suggérerer un repas différent, si vous n’êtes pas convaincue.

Alex : J’aimerais vous parler en privé

Pacey et Alex vont dans le bureau

Alex : Ecoutez moi, Witter, et écoutez moi bien. Si vous avez l’intention de faire le pitre chaque fois que vous êtes en face de moi, si votre seul intérêt ici est de tester mes limites, n’oubliez pas que qui sème le vent récolte la tempête. Parce ce que je peux vous dire qu’à ce jeu là, pour vous, c’est perdu d’avance. Et puis sachez que je suis capable moi aussi de vous pourrir la vie, à tel point que vous maudirez le jour où Dieu a créé la femme. Voilà, c’est simplement une idée, mais j’en ai d’autres si vous n’êtes pas convaincu.

L’école de cinéma de Dawson. Dawson, Oliver et d’autres élèves sont entrain de nettoyer leurs casiers. Le téléphone de Dawson sonne, il répond.

Dawson : Allo ? Oui Mr Waller. Excusez-moi, oui, je voulais dire Andrew. Très bien, oui merci et vous, comment allez-vous ? Cet été ? Non je n’ai pas de projet, pourquoi ? Ho, ce n’est pas vrai. Oui, waouh, non je ne sais pas ce qu’Oliver a prévu pour ses vacances…euh, oui, oui, oui bien sûr, oui absolument, oui, oui. C’est plus que fabuleux. Hum…merci beaucoup.

Oliver qui  a écouté la conversation de Dawson s’approche de lui

Oliver : Alors ?

Dawson : Alors quoi ?

Oliver : L’objet de ce coup de téléphone ?

Dawson : Tu écoutes mes conversations privées maintenant ?

Oliver : Non, j’ai entendu mon nom

Dawson : Je croyais qu’on se parlait plus ?

Oliver : C’est vrai…euh…

Dawson : Bon, je n’ai pas oublié ce que tu m’as fait à New York

Oliver : Oui, mais tu reconnais, que je dégage un immense charisme, que je suis brillant et plein de talent, allez vas-y, raconte moi ce que t’a dit notre agent ?

Dawson : Notre agent ? Ne me dis pas que tu as oublié que tu t’étais comporté avec lui, comme un être exécrable ? 

Oliver : C’est vrai, c’est vrai…d’ailleurs je me sentais mal au retour…excuse moi, je ne sais pas ce que j’ai, ça me dépasse c’est plus fort que moi. J’en sais rien, je n’arrive pas à me contrôler, mais je me soigne.

Oliver s’en va

Dawson : hé…

Oliver se retourne

Dawson : Tu fais quoi pendant les vacances ?

Oliver : Je travaille chez Hookset Vidéo, pourquoi ?

Dawson : J’ai un autre plan pour toi

Oliver : C’est vrai ?

The Coffee House, Jack et Jen sont assis à une table, ils prévoient leur vacance.

Jen : Fidji ? Fidji égal cancer de la peau garantie !

Jack : Ha ouais ? Hey bah euh…faire l’Europe en auto-stop ?

Jen : (rire) C’est la meilleure, as-tu déjà passé la nuit dans une auberge de jeunesse ?

Jack : Non et toi ?

Jen : Non, mais j’imagine ce que c’est, des sanitaires tellement dégoûtants qu’on n’ose même pas y rentrer, des matelas tellement bosselés qu’on a l’impression de dormir sur un sac de billes. Même pas de lave linge, pas d’intimité. C’est l’enfer, l’horreur

Jack : Bon, et pourquoi pas Cleveland. Il y a des tas de trucs intéressants à visiter

Jen : Explique-moi, pourquoi il faudrait à tout prix passer des vacances exotiques cet été, je ne comprends pas

Jack : Tu sais pourquoi ! Parce qu’à 70 ans ta grand-mère s’amuse plus que toi et moi qui n’en avons que 19 ! Si la première année d’université est censée être un grand pas en avant c’est plutôt râté pour nous deux. C’est vrai, on est trop jeune pour renoncer à vivre et à s’éclater !

Jen : Je sais, je sais, je sais. Mais j’ai toujours détesté les colonies de vacances, et ta façon d’envisager les vacances, me fais penser aux colonies. Sauf que c’est plus long et beaucoup plus loin

Jack : (rire)

Jen : Cela dit, si je devais y retourner. Tu es la seule personne avec qui je rêverais d’y aller

Jack : Ca ne m’étonne pas, c’est réciproque

Jen : Vas-y parle moi un peu de Cleveland

Jack : Ha, euh…je crois que c’était dans cette brochure. Attends, euh… ha, voilà. Cleveland.

Retour à l’école de Joey, Joey est entrain de remplir un carton, et Audrey arrive l’air épuisé.

Audrey : Je t’en supplie Joey, dis moi que celui là est le dernier !

Joey : Non, il en reste au moins un

Audrey : Oh, l’an prochain dés que tu me verras acheter quelque chose, je veux que tu me mettes par terre, que tu m’arraches immédiatement ma carte de crédit.

Audrey sort de la chambre, Joey regarde autour d’elle, s’il n’y a rien d’oublié, prend le dernier carton, jette un dernier coup d’œil à la chambre, sourit, éteint la lumière et ferme la porte derrière elle.

Retour aux cuisines, où tout le monde s’active.

Alex : Quelle bande de paresseux, qu’est ce que vous faites ? Un peu de nerf, mes invités arrivent dans moins d’une heure. Nous ne serons jamais prêts c’est sûr.

Trevor: Si, si rassurez-vous, on y arrivera Mlle Pearl.

Alex se retourne vers lui, l’air mauvais

Trevor : Euh, oui. Enfin je veux dire, si tout se passe bien et il n’y a pas de raison tout ira bien

Alex : Vous n’êtes pas seulement simple, vous êtes simplet. Quel genre d’imbécile êtes vous donc, pour croire que je vous haïrez un peu moins si vous parvenez à m’apaiser dans un moment de stress ?

Alex se dirige vers les couverts et les regarde bizarrement

Alex : Non, cette fois on se moque de moi !

Marie : Un problème Mlle Pearl ?

Alex : Oui, Marie, il y a un problème et pas un petit problème ! Un problème grave ! Il semble qu’une substance a été vaporisée sur toute l’argenterie. Marie avez-vous des allergies ?

Marie : Je ne crois pas non. Enfin…peut-être, je ne sais pas

Alex : Hé bien, je vous conseil de prendre rendez-vous chez un allergologue dés que vous aurez du temps. Ce qui ne saurait tarder puisque je vous informe que votre contrat prend fin immédiatement après le déjeuner. C’est votre dernier service

Marie : Vous n’allez pas faire ça, j’ai besoin de ce travail, et ça ne se reproduira pas

Alex : Et moi je serais bien embêtée que mes investisseurs vomissent après avoir mangé chez nous

Pacey : Je peux vous parler ? Vous ne pouvez pas la renvoyer

Alex : Voyez-vous ça

Pacey : Non, vous ne pouvez pas. Parce que cette femme élève son enfant de 4 ans toute seule, le père les a quitté. Elle est obligée de travailler à 3 endroits différents rien que pour payer son loyer. Ce serait criminel, Alex, vous n’avez pas le droit.

Alex : (s’adressant à Marie) Je ne savais pas Marie, je suis désolée, c’est sincère, j’espère que vous retrouverez vite du travail. Bonne chance

Devant la maison de Dawson. A Capside.

Dawson est entrain de poncer la coque d’une barque, quand Audrey et Joey arrivent

Dawson : Bonjour

Audrey : Holà, casa de Dawson, quel endroit superbe

Dawson : Merci, bienvenue

Audrey : Alors, où est-elle ? La chambre, je veux voir le décor de vos longues nuits de passion d’adolescence

Dawson : Elle est au premier, c’est la première à gauche, tu ne peux pas la râter

Audrey : Je ne peux pas la râter

Audrey s’en va vers la chambre de Dawson. Joey et Dawson se retrouvent seuls.

Joey et Dawson parle en même temps.

Joey : J’aurais un service à te demander…Dawson : Tu sais quoi je…

Dawson : A toi l’honneur

Joey : Est-ce que tu pourrais t’occuper un peu d’Audrey

Dawson : Bien sûr, qu’est ce qui se passe ?

Joey : Hum…rien rien, ca va. Je voudrais aller voir mon père, je pense beaucoup à lui, depuis le soir où je me suis faite agressée, j’ai plein de choses à lui dire, des questions à poser. Je crois que j’ai besoin de lui

Dawson : Tu veux que je vienne ?

Joey : Non. Non cette fois, je voudrais y aller toute seule. Je préfère y aller toute seule

Dawson : D’accord

Joey : (souriant) Merci

Dawson : Il n’y a vraiment pas de quoi

Joey : Au revoir

Dawson : Bonne chance

Joey : Merci

A boston dans le salon de Grams. Grams est assise à une table et boit une tasse de thé, quand Jen et Jack arrivent.

Jen : Hé oui, les rumeurs se sont vérifiées. L’impensable est arrivé qui l’aurait cru ?

Jack : C’est fait

Grams : Qu’est ce qui est fait ?

Jen : Oh rien, on revient de la bibliothèque…

Jack : …on y a passé 4h

Jen : sur internet…

Jack : …à organiser un voyage...

Jen : … à organiser dans les détails, il faut voir.

Jack : Mumm, pour cet été…

Jen : … pour les 2 mois de vacances.

Jack : Un endroit exotique

Jen : Magnifique

Jack : Enchanteur

Jen : Mystérieux

Jack : Passionnant

Jen : On a dit exotique ?

Jack : Je l’ai dit

 Jen : Voilà !

Grams : Où ça ?

Jack : Uuuh, Costa Rica

Grams : Oh, vous voulez rire ?

Jen : Non pas du tout

Jack : C’est Jen, elle a décidé que s’il fallait partir à l’aventure, il valait mieux s’aventurer au pays de l’aventure

Jen : Comme Indiana Jones

Jack : Ouais, ou euh, Jeff Probst

Grams : Je ne sais pas quoi dire

Jen : Mais tu sais, il est probable qu’on revienne au bout d’une semaine parce qu’on se sera vite aperçu que c’était une bêtise, mais ça ne fait rien. Parce qu’après ça, on pourra se permettre jusqu'à la fin de notre vie, d’intervenir chaque fois dans une conversation où l’on entendra parler du Costa Rica ? On dira, oh le Costa Rica, que de souvenirs !

Jack : Oui, parce que tout le monde sait qu’on parle du Costa Rica dans toutes les conversations

Jen : Oh arrête ! Laisse-moi un peu rêver

Grams : J’ai bien peur qu’il ne te soit pas permis de rêver plus longtemps…

Jen : Porque ?

Grams : Je viens d’avoir un coup de téléphone d’Helen et Théodore

Jack : mmh ?

Jen : Mes parents

Jack : mmh…

Jen : Qu’est ce qu’ils racontent ?

Grams : Eh bien, ils viennent de s’acheter une maison dans l’est des Hampton,  sur la plage où tu passais tes vacances, quand tu étais petite

Jen : Et ?

Grams : Ils aimeraient que tu ailles passer l’été là bas, avec eux

Jen : Alors ça ! Pour une nouvelle, c’est une nouvelle

Retour au Civilization, Alex est assise au bout d’une grande table, ou tout autour se trouve les investisseurs.

Alex : Je vous propose sans plus tarder de commencer notre déjeuner. Nous allons vous apporter du sashimi, une de mes entrées préférées, j’espère que vous l’apprécierez

Elle lève le bras vers les cuisines pour leur dire de servir mais rien ne se passe.

Alex : (rire jaune, elle tape dans ses mains pour appeler les cuisiniers) Euh…, je vous prie de m’excuser, je reviens dans une seconde

Investisseur : J’espère que la cuisine est meilleure que le service…

Alex : (entrant dans la cuisine) Peut-on savoir de quoi il s’agit ??!!

Trevor : Huh…

Alex : Huh ?  Où sont les entrées qui devaient être servis ?

Trevor : C’est Pacey. Il est allé livrer le repas aux sans abris du quartier

Alex : Oh mon dieu !! Quand ? Oh mon dieu

Pacey : (arrivant avec des pizzas dans les mains) Oh op op pom, désolé pour ce retard chers amis mais tout va bien !

Alex : Espèce de sale petite vermine !

Pacey : Mlle sort d’une des plus grandes écoles d’hôtelleries !

Mr Devaney : Que ce passe t’il ici ?

Pacey : Monsieur, vous assistez à un coup d’état. (Il sort un papier de la poche de sa chemise)

Pacey : (il se racle la gorge) Il est de mon triste devoir en tant que représentant de l’ensemble du personnel du restaurant le Civilization, de vous informer qu’en confiant à Alexandra Pearl la gérance de ce restaurant, vous avez commis une erreur gravissime. Depuis sont arrivé elle a, non seulement, fait preuve d’une immense incompétence  mais aussi…

Alex : Stop ça suffit maintenant ! Ca suffit !

Pacey : Je n’ai pas terminé, fait preuve d’une immense incompétence mais aussi d’un manque de respect pour ses employés. Elle est manipulatrice, tyrannique et cruelle. Elle a crée une atmosphère de travail hostile et désagréable. C’est pourquoi il nous est, aujourd’hui impossible, de vous offrir un service de qualité.

Mr Devaney : Donc ? Pas de déjeuner ?

Pacey : Pas du tout, pizza pour tout le monde

Alex : Mr Devaney, Mesdames et Messieurs

Pacey : (distribuant les pizzas) Pour vous…

Alex : Pacey Witter est un jeune homme très perturbé, c’est quelqu’un d’instable psychologiquement

Pacey : (continuant de distribuer les pizzas) Et pour vous

Alex : Depuis mon arrivée, il fait une fixation sur moi

Pacey : Bien joué, pas mal du tout. Bien joué

Alex : Je ne vous en veux pas Pacey. Il est clair pour moi, qu’il souffre d’une dépression nerveuse. Je peux vous assurer que ce que vous venez d’entendre à mon sujet, ne sont que les propos d’un pauvre garçon en plein délire. Des propos tout à fait insensés qui ne reflètent en rien l’opinion du reste du personnel employé ici

Trevor : Euh…Enfait. Enfait si, ces propos reflètent bien l’opinion de l’ensemble du personnel. On est avec lui. Complètement avec lui.

Alex : Pacey, vous êtes renvoyé

Pacey : Hé oui, qui sème le vent…récolte la tempête, (donnant une pizza à ses collègues) Tenez c’est pour vous

A la prison. Joey marche en direction du gardien de l’accueil

Joey : Bonjour, c’est l’heure des visites ou pas encore ?

Gardien : Qui vous venez voir ?

Joey : Potter, Mike Potter

Gardien : Mike Potter n’est plus là, ça fait 4 mois qu’il est sorti

Joey : Quoi ?

Gardien : Libéré pour bonne conduite

Joey : Comment c’est possible ? Je suis de sa famille et je n’ais même pas été informée

Gardien : C’est à la demande du détenu que l’on peut prévenir la famille

Joey : Il y a un surveillant que l’on peu contacter ?

Le gardien fait non de la tête

Joey : Alors c’est ça ! On n’a aucune nouvelle et on n’a même pas le droit de savoir comment il va ! Je suis sa… c’est mon père

Gardien : Ecoutez, je connais votre père, c’est quelqu’un de bien. J’ai appris qu’il travaillait au five & dime au centre de la ville

Joey : Merci

Gardien : Si on vous demande qui vous l’a dit, ce n’est pas moi

Dans Capside. Dawson et Audrey sont entrain de se promener.

Dawson : On devait avoir 13 ans, on venait de voir un navet au Rialto. On sort et Pacey voit Christy Livingston près de la fontaine avec ses copines. Christy devait avoir 3 ou 4 ans de plus que nous, alors il pose sa main sur mon épaule et il me dit, tu vois cette fille je l’embrasserais.

Audrey : (rire)

Dawson : Un jour, je serais là avec elle, il pleuvra des cordes et je l’embrasserais. Et après ça plus rien ne sera comme avant

Audrey : Il l’a embrassé sous la pluie

Dawson : Non. Si, sous la neige. Il a jamais réussi à l’embrasser enfaite mais, il a essayé, au prix de sa dignité, au prix de sa réputation, de son amour propre. Il a essayé

Audrey : Pourquoi tu me raconte ça ?

Dawson : Oh, je n’avais pas l’intention de m’attarder sur cette situation pathétique seulement, je voulais te faire comprendre que ça ne servait à rien de renoncer à lui s’il n’a pas renoncé à toi

Audrey : Ha génial, je suis condamnée à supporter Pacey Witter

Dawson : Tout à l’heure, tu disais que tu rêvais de nous amener tous avec toi à Los Angeles

Audrey : L’herbe est toujours plus verte ailleurs

Dawson : Je vais à Los Angeles

Audrey : quoi ? !

Dawson : Je ne voulais rien dire avant d’être vraiment certain, mais je te le dis. Un producteur propose de  retravailler sur notre film avec Oliver et moi, de l’améliorer. Je ne sais pas ce que ça veut dire

Audrey : Qu’est ce que tu me raconte ? Tu viens de m’annoncer la meilleure nouvelle de cette année et … Mettons de côté l’histoire relativement louche du producteur qui veut travailler avec toi bon. Et pense à ce que ça signifie pour moi ! Je ne serais pas toute seule là bas, je vais me retrouver avec les amis que j’ai fréquenté toute l’année et… Oh Dawson merci

Dawson : Tu m’aideras à trouver un endroit où dormir

Audrey : Un endroit où dormir ? Qu’est ce que tu va chercher, tu dormiras à la maison point final. Comment as-tu fait pour me cacher ça ! Joey le sait ?

Dawson lève ses sourcils…

Dans le salon de Grams. Jen augmente le son de la chaine sur la musique “Baba O'Riley” de The Who, elle enlève deux coussins et monte sur un fauteuil, elle chante et danse sur la chanson.

Jen : (elle chante) Out here in the fields I fight for my meals I get my back into my living I don't need to fight to prove I'm right I don't need to be forgiven yeah, yeah, yeah, yeah

Jack arrive et l’a regarde faire, puis il baisse le son de la chaîne avec la télécommande

Jen : (manquant de tombé du fauteuil) Qu’est ce que tu fais ?

Jack : J’ai envie de te poser la même question

Jen : Je vais te répondre. Enfaite, chaque fois que mes parents refont une apparition, j’ai la mauvaise habitude de déprimer, de me décomposer

Jack : Je sais

Jen : Et aujourd’hui, j’essaye de lutter. C’est dur

Jack : Moi j’ai intérêt à retourner vite fait à la bibliothèque et me brancher sur internet pour annuler nos billets. En le faisant aujourd’hui, il est possible qu’on soit remboursé de la totalité. Croisons les doigts

Jen : (elle descend du fauteuil) Non, non. Pourquoi annuler ?

Jack : Euh, qu’est ce que tu dis ?

Jen : Ce voyage on ne l’annule pas

Jack : Jen, tu vas passer tes vacances chez tes parents. Et moi je ne suis pas assez fou pour aller au Costa Rica tout seul

Jen : Non, qu’est ce qui te fait croire que je vais passer tout l’été avec mes parents ? Je préfère peut-être le passer avec toi

Jack : On a tout le temps pour ça. Partir ensemble à l’aventure, on le fera plus tard. Promis Jen, mais cette invitation à mis 5 ans à arriver je pense que tu aurais tort de ne pas y répondre

Jen : Ces gens se permettent d’entrer et sortir de ma vie quand bon leur semble. Je me débrouille très bien sans eux. En tout cas j’en ai l’impression. Si je replonge dans leur univers je ne sais pas ce qui peu se passer et j’ai besoin d’y réfléchir avant

Jack : Il te faut combien de temps

Jen : Si tu me permets de reprendre l’activité que j’avais avant que tu es arrivé je te répondrais dans peu de temps

Jack : Oui, bien sur (il prend la télécommande et augment le son de la chaine) vas y réfléchis, réfléchis bien allé ! A toi !

Jen retourne sur son fauteuil et continue de danser et chanter.

Alex sort du restaurant, et voit Pacey qui l’attend devant sa voiture.

Alex : Et voilà, qui sème le vent récolte la tempête un dicton parfait pour mettre fin à une relation qu’est ce que vous voulez de plus ?

Pacey : Ce n’est pas pour me réjouir que je suis revenu, loin de là

Alex : Ah bon ?

Pacey : Tant pis. Et il monte dans sa voiture 

Alex : Attendez, vous êtes là pourquoi ?

Pacey : Je suis revenu, parce que parfois je laisse passer des choses auxquelles je me remets à penser plus tard, et dans le cas présent. Je sais que si je laisse passer cette chose, je serais forcément condamné à me poser des questions jusqu’à la fin de ma vie

Alex : Que voulez-vous savoir ?

Pacey : J’aimerais beaucoup comprendre ce qui vous est arrivé Alex. Je suis certain qu’on ne vient pas au monde avec autant de méchanceté

Alex : Vous allez me sauver Pacey ?

Pacey : Non, je suis curieux c’est tout

Alex : J’ai toujours été convaincue qu’au bout du compte, on pouvait tous tôt ou tard, obtenir ce qu’on voulait. D’ailleurs vous l’avez prouvé

Pacey : Oui sans doute

Alex : A un de ces jours peut-être

Pacey : A un de ces jours…

Alex s’en va et Pacey remonte dans sa voiture, il essaye de démarrer mais cela ne marche pas. La voiture d’Alex passe devant lui, elle s’arrête.

Alex : Vous avez besoin d’un taxi ?

Pacey : (rire) Non merci, je préfère attendre le bus de transfert de prisonniers je monterais avec eux

Alex : Pacey, il est tard, vous allez devoir rentrer à pied. Venez, je vais vous déposer chez vous. Mais vous n’avez pas de téléphone portable. Montez. Aller montez, allez.

Pacey : D’accord, d’accord, d’accord

Il sort de sa voiture et monte dans celle d’Alex

Au bed and breakfeast. Joey est entrain de faire la vaisselle, Bessie et Audrey sont avec elle.

Joey : C’est bizzard, il est dehors depuis 4 mois et on n’a aucune nouvelle

Bessie : Il doit avoir ses raisons

Joey : Tu penses qu’il ne veut pas nous voir

Bessie : Mais non, il veut peut-être essayé de reconstruire sa vie. Il n’est pas doué pour ca

Joey : Mais qui est mieux placé que nous pour l’aider. Nous sommes sa seule famille

Bessie : De quel droit tu te permets de juger sa situation ? Aller, laisse lui un peu de temps

Audrey : Joey, ta sœur a raison. Ton père a peut-être, il a peut-être peur de vous faire du mal

Joey : A moins qu’il ne me déteste. C’est vrai, si quelqu’un m’envoyais en prison, je doute qu’en sortant je courrais vers cette personne

Audrey : Non, ton père ne peut pas te détester, il est sans doute gêné, il a honte, et il n’ose pas revenir pour le moment c’est tout

Joey : Ce n’était déjà pas évident. J’y ai réfléchi des jours et des jours avant de me décider à y aller

Audrey : Je comprends, mais après ce qu’il s’est passé la dernière foi, il sait à quoi s’en tenir, c’est à toi de lui faire voir si tu veux qu’il revienne dans ta vie

Joey : Je suis contente que tu sois là, excuse-moi de t’avoir laissée aujourd’hui

Audrey : Oh, ce n’est pas grave

Joey : Tu ne t’es pas ennuyée ?

Audrey : Tu parle ! Dawson est un type génial

Joey : Ah ouais ?

Audrey : Il ferait n’importe quoi pour toi Joey

Joey : Ouais, il est vraiment chouette pour ça, il a tenu à m’accompagner la dernière fois que je suis allé voir mon père en prison. Il a compris que sa présence me ferait du bien, sans que j’aie besoin de lui demander. Ouais c’était il y a bien longtemps

Audrey : Et alors ? Rien n’a changé à ce niveau là. Il a roulé de New York à la Floride rien que pour te voir et ça, ça remonte à 3 semaines je crois

Joey : Qu’est ce que tu dis ? De quoi tu parle ?

Audrey : Si tu n’as pas envie de comprendre, j’y peux rien

De retour dans la voiture d’Alex. Alex conduit et Pacey est assis confortablement sur le siège passager. La route est un peu mouillée.

Pacey : Qu’est ce que vous allez faire, maintenant ?

Alex : Mmh, que vais-je faire ? Oui c’est une bonne question. Dés demain matin, je chercherais un autre travail, dans une autre branche que la restauration puisque j’ai été déclarée méchante, cruelle et incompétente. Ce genre de réputation vous poursuit vous savez ? A moins que j’aille m’occuper de la friture dans un fast food crasseux par ici

Pacey : Vous ne me faites pas de peine Alex

Alex : Moauis, et au bout de 10 ans au même poste, à faire frire et à servir les frites, je pèserais au moins 120kg, je ne passerais plus la porte de mon studio et un beau jour

Pacey jette un œil sur le conteur de la voiture, Alex va de plus en plus vite.

Alex : Je serais renvoyée, après ça je n’aurais plus de quoi payer le loyer. On m’expulsera de chez moi, avec l’aide d’une grue en me faisant sortir par la fenêtre

Pacey : Pourquoi vous roulez aussi vite ?

Alex : Je finirais obèse, veille et sans abri, voilà

Pacey : Roulez moins vite

Alex : Avec des chats, des chats fous. Je les laisserais me grimper dessus, s’agripper à mes cheveux, ils seront partout, je m’allongerais sur le trottoir et quelquefois je marmonnerais des choses sur la politique et la société

Pacey : Vous conduisez beaucoup trop vite, je ne plaisante pas

Elle dépasse une voiture plus lente, à très vive allure, et elle est du mauvais côté de la route lorsqu’une voiture arrive en face d’elle, elle arrive à se remettre du bon côté de la route in-extremis.

Alex : Oula

Pacey attache sa ceinture

Alex : Mais, c’est sans doute une vision trop fataliste, ça peut très bien se terminer autrement. Ce dont je suis persuadée à présent, c’est que ma vie est finie. Je n’ai plus rien à attendre

Pacey : Non, votre vie n’est pas finie

Alex : Oh si si, elle est finie. Ca vous pouvez me faire confiance. C’est le sentiment que j’ai

Elle appuie à fond sur l’accélérateur

Alex : Je me sens libérée et terrifiée. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi vivante de toute ma vie

Pacey : Ce n’est pas drôle, Alex, pas drôle du tout

Alex : Cette histoire me rappelle ce que mon oncle Mortimer disait « On ne peut jamais savoir de quoi on est capable avant d’avoir atteint ses propres limites » Cette voiture par exemple, est-ce que je peux faire un demi tour avec en roulant à 130km/h ? Il y a qu’une seule façon de le savoir

Pacey : Alex …

Alex effectue son demi-tour à 130 km/h

Pacey : Arrêtez je vous en supplie, je vous en supplie…

Alex rigole

Alex : Oh voyons Pacey non, vous me décevez vraiment, c’est incroyable. Moi qui vous croyait intouchable, inébranlable et invincible

Pacey : Vous m’avez cru invincible

Alex : Mmm Mmm

Pacey : Vous avez peut être raison après tout, il n’y a pas de quoi s’affoler. Oui, je suis viré, je n’ai plus de petite copine, plus d’appartement. Finalement tout bien réfléchi, j’en suis exactement au même stade que vous alors, vous avez raison, vous pouvez foncer, allez-y. Appuyer sur l’accélérateur, on verra bien où ça nous mènera. Plus vite, plus vite ! 150km/h, c’est quoi ça ? C’est la vitesse à laquelle roule ma grand-mère en rentrant à la maison après avoir vu le gynécologue, alors plus vite ! Roulez comme si vous saviez où vous alliez, comme si vous aviez rendez-vous avec quelqu’un quelque part, foncez

Alex est déstabilisée

Pacey : Pour moi, il n’y a rien de plus excitant qu’une femme au volant d’une voiture qui roule à toute vitesse

Pacey s’approche d’Alex

Pacey : Est-ce que je peux vous embrasser dans le coup ? Je ne sais pas ce qu’il me prend, mais j’ai envie de vous embrasser dans le coup

Il lui cache la vue avec sa tête

Pacey : Mais je peux vous embrasser ailleurs si vous voulez

Alex : Non, noon, arrêtez !

Une voiture sort de chez elle, alors qu’Alex est à toute vitesse sur la route, elle n’a pas le temps de freiner, elle s’écarte de sa voie pour ne pas heurter la voiture, freine à fond et fini par s’arrêter.

Pacey sort de la voiture à toute vitesse.

Pacey : Ouf…

Alex est toujours dans la voiture. Pacey fait le tour de la voiture, ouvre la portière d’Alex

Et va s’assoir sur les escaliers d’une maison. Alex le rejoint.

Maison de Dawson, vu sur la chambre de Dawson. Il est allongé sur son lit et regarde un film quand Joey arrive.

Dawson : Bonsoir

Il éteint la télévision

Joey : Bonsoir

Dawson : Comment ça c’est passé avec ton père ?

Joey : Tu ne me croiras jamais Dawson. Il est en liberté conditionnelle depuis 4 mois et personnes n’était au courant

Dawson : J’imagine le choc

Joey fait oui de la tête

Dawson : Je ne comprends pas, c’est presque incroyable quand on y pense

Joey : Comment ça ?

Dawson : La dernière fois qu’il est sorti, et qu’il est revenu dans ta vie, ça a été un drame, dans la mesure où il t’aime, et j’en suis certain, je ne comprends pas qu’il puisse refaire la même chose

Joey : C’est vrai, c’est triste

Elle s’assoie sur le lit

Dawson : Oui, c’est triste

Joey : Mais, on ne pourrait pas changer de sujet

Dawson : D’accord, bien sûr, de quoi tu veux parler

Joey : Audrey m’a dit, elle m’a fait comprendre que tu avais des choses importantes à me dire

Dawson : Oui, mais disons que c’est plutôt une bonne nouvelle. J’aurais aimé que ça te fasse aussi plaisir qu’à moi. Je ne sais pas si c’est le moment…

Joey : Si, si, si, si. Dis le moi.Vas-y. Je veux savoir. Dis le moi

Dawson : (rire) Si tu insiste. Le producteur, tu sais le fameux producteur. Il a vu mon film et il est intéressé, il voudrait qu’Oliver et moi on passe tout l’été à Los Angeles pour travailler avec lui, il veut être notre mentor. Il est prêt à nous aider. C’est fantastique non ? Rien ne me dis que ce ne sera pas une perte de temps, mais j’ai vraiment l’impression, pour une fois, que ça va être le début de ce que j’attends depuis toujours

Joey : (souriante, mais triste) Ha, Oh bah, je ne m’attendais pas à cette nouvelle. Je ne sais pas quoi te dire

Dawson : Audrey ne t’a pas dit

Joey : Non, non. Ce n’était pas ça. C’est formidable Dawson, je suis contente pour toi. Je ne trouve pas mes mots et… En faite c’est une nouvelle grandiose plus que formidable et je suis plus que ravie pour toi ! Je suis bouleversée

Dawson : J’aurais voulu t’en parler au moment même oùje l’ai appris, parce que, tu es la seule personne au monde avec qui j’aime partager ces choses importantes. La seule au monde

Ils se regardent

Joey : Ca y’est, je sens que je vais encore dire des bêtises

Dawson : Ha non, ne dis rien. Tu as déjà dis tout ce qu’il fallait dire

Elle lui sourit.

Retour sur Pacey et Alex. Ils sont assis.

Alex : (en pleure) Voilà, pour être claire, j’ai de gros problèmes

Pacey : Nous avons tous nos problèmes

Alex : Oui mais, j’aurais pu tuer une personne qui était dans l’autre voiture. En une seconde, ma vie entière aurait pu basculer définitivement

Pacey : Mais il n’en est rien

Alex : Vous m’avez sauvé la vie

Pacey : Vous y tenez tant que ça à votre vie ?

Alex : Je ne suis pas capable de répondre à cette question, parce que je… j’ignore la raison pour laquelle mes sentiments sont si mauvais. Et vous, vous savez pourquoi vous êtes aussi gentil ?

Pacey : Moi, ce dont je suis certain, c’est que vous ne pouvez pas continuer à avancer en vous apitoyant sur votre pauvre sort. Peu importe ce que vous avez vécu

Alex : Je suis d’accord avec ça

Pacey : Je crois qu’il n’est jamais trop tard

Alex : Trop tard pour quoi ?

Pacey : Pour…essayer de tout arranger

Il se sourit

Alex : Vous savez ce qu’il y a de plus triste dans tout ça ?

Pacey : Oui, c’est que vous avez bousillé votre voiture

Alex : Oh, c’était une location.

Pacey : Alors, c’est quoi le plus triste ?

Alex : C’est que j’ai de l’affection pour vous

Pacey rigole et l’a prend dans ses bras

Maison de Grams, Jen est au téléphone

Jen : Oui, je sais. Oui bien sûr. D’accord oui, je vous rappellerais bientôt. Au revoir

Jack est sur le canapé, Jen le rejoins

Jen : Il y a des moments comme ça où on a envie de fondre en larme. Parce qu’on ne sait plus du tout quoi faire

Jack : Qu’est ce qui se passe ?

Jen : Je leur ai téléphoné

Jack : Et alors ?

Jen : Je leur ai dit que, que je les remerciais pour leur invitation cet été, mais que pour cette année j’avais déjà d’autres projets

Jack : Ensuite ?

Jen : Ils ont fait semblant d’insister et moi j’ai redis non et ça c’est arrêté là. Je les ais senti soulagé finalement. Tu crois que j’ai bien fait ?

Jack : Tu sais que je t’aime beaucoup, mais te dire que tu as bien fait, ça je ne peux pas, parce que, je te mentirais…et je n’ai pas envie de te mentir

Jen : Bon alors tait toi

Grams arrive

Grams : Comment ça va ?

Jack : Elle refuse les vacances avec ses parents. Elle veut aller au Costa Rica

Jen : Et Jack pense que je fais le mauvais choix

Jack : Ce n’est pas votre avis ?

Grams : Oh, à vrai dire, je ne sais pas quoi penser

Elle s’assoie sur le canapé avec eux

Grams : Oh, tes parents n’ont pas été, très généreux avec toi. Ils se sont toujours montrés égoïstes. Pour ma part, j’estime qu’il ne suffit pas d’une invitation pour se faire pardonner

Jack : Sans tout oublié, on peu quand même essayer…

Grams : Je n’ai pas fini

Jack : Pardon

Grams : Les relations entre Jennifer et ses parents sont nettement plus compliquées que nous ne pourrions toi et moi l’imaginer l’espace d’un instant. Mais en ce domaine, rien n’est irréparable. J’admire en toi l’ami de bon conseil, Jack, seulement dans cette histoire, il n’y a qu’une seule personne au monde qui sache, si oui ou non, ça mérite un sacrifice

Jack fait oui de la tête, il comprend

Grams : Si tes parents ont compris qu’ils t’aimaient, profondément, ils trouveront un autre moyen de te le prouver.

Jack et Grams câlinent Jen

Au cimetière, Dawson s’approche de la tombe de son père, il s’assoie en face d’elle.

Dawson : Bonjour Papa. J’ai plein de chose à te dire. J’étais très occupé ces temps-ci, sur tous les plans, je suis enfin passé à l’acte. Avec Jen, qui aurait pu le croire ? Oui, et puis aussi, j’ai travaillé sur un film avec un type bizarre que j’ai rencontré à un festival. Et…, on a trouvé un agent, et maintenant, on a peu être, dégoté un producteur installé à Los Angeles. Il nous a demandé de venir passer l’été là-bas pour travailler. Je vais enfin utiliser le billet que tu m’avais payé. Il y a comme une logique dans tout ça. Mais ce dont j’ai surtout envie de te parler, papa, c’est…, c’est de Joey Potter. Je me demande si après tout ce qu’il s’est passé, il est encore possible de vivre quelque chose d’authentique. C’est elle que je veux. Je l’aime.

Dawson, regarde la tombe de son père puis cache sa tête dans ses mains, s’essuie les yeux

Dawson : J’y vais, je t’en parlerais un autre jour, à bientôt.

Joey est dans sa voiture, sur le parking du magasin où travail son père. Avec le livre que lui a offert Mr Wilder. Elle descend de sa voiture et se dirige vers l’entrée.

 

Ce script VF a été réalisé par fofie

[Scene: The Dorm Hallways. Audrey is being chased through the halls by two guys with large water guns spraying her and getting her totally soaked.]



Audrey: Aah! Aah! Get away from me! Aah! Aah! Aah! Joey! Aah! Aah!

[She runs into their room and they run after her, spraying her and Joey]

Joey: [Laughing] The innocent bystander always gets it!

Audrey: Will you just stop and try to appreciate the end-of-the year, all-day rager that you're missing. Happening live, right here in your dorm.

Joey: Uh, hello. I'm participating.

Audrey: Oh, yeah, but come on. Who knew that the losers we live with could party so hard? I mean, some of those geeks out there are actually cute, Joey.

Joey: I know you're single with a vengeance right now, but I have way too much packing to do to meet the cute dorks next door. Dawson wants to leave for Capeside by 9:00.

Audrey: Hey, Joey...

Joey: No.

Audrey: No, what?

Joey: No. For the thousandth time, I'm not going to L.A. For the summer with you.

Audrey: Fine. Ok, then. I have a better idea. How about I come to Capeside with you?

Joey: Audrey...

Audrey: Come on. Just for a couple of days, Joey. God knows, I've heard enough about the twisted little place to go and visit.

Joey: Well, you'd have to change your flight.

Audrey: Piece of cake.

Joey: And that means party time is over. Now you have to be packed and stored by 9:00. And look at this mess.

Audrey: [Gasps] Thank you, thank you, thank you. Mmm!

[Knock on door]

Audrey: Ooh. Let's do it. Ready?

Joey: Ready.

[They open the door and throw water balloons out, but instead of the boys it is Professor Wilder, and they both hit him square in the chest]

Joey: Oh, my god.

Audrey: Oops.

Wilder: Hi, girls. How are you?

Audrey: Great. Thanks. Ok. I'm gonna go now. I'm gonna check on that flight to L.A. Bye.



[Commercial Break]



[Scene: Joey comes out of the bathroom, and hands Wilder a towel so that he can dry himself off.]



Joey: And then Audrey swung the door open, and I am so sorry again.

Wilder: That's ok, really. I'm pretty sure I won't melt.

Joey: So, to what do I owe this nice surprise?

Wilder: Well, they probably would have mailed this, but I wanted to give it to you myself.

[He reaches into his bag and pulls out a literary magazine.]

Joey: The Worthington literary review? I thought this hasn't come out yet.

Wilder: It hasn’t. Turn to page 28.

[She opens to page 28, and sees “The Kiss by Joey Potter”]

Joey: But this is a story from the beginning of the year. How did... professor wilder, this is—

Wilder: Nothing, if not well-deserved.

Joey: This is amazing. Thank you.

Wilder: Thank yourself, Joey potter. Any more chapters to that story?

Joey: Well, life twisted and turned unexpectedly. He went his way, I went mine. And now, if only the rules of writing applied to life. Right?

Wilder: Spoken like a published author.

[Professor Wilder grabs his bag to leave.]

Joey: So, do you have any big summer plans?

Wilder: Uh, actually, yes. To the horror of all literature, I've decided to try writing again.

Joey: Wow. Good for you.

Wilder: What about you? Are you embarking on the epic freshman summer adventure?

Joey: Well, if you can call going back to Capeside an adventure.

Wilder: Well, at least it's beautiful in the summer, right?

Joey: Yeah, um... it just feels like this year was such a great step forward, and... going back feels kind of like 2 steps back. [Chuckles] Not to mention...

Wilder: What?

Joey: Nothing, um... there's just something I gotta do.

Wilder: Well, I look forward to hearing about it in the fall.

Joey: You will. Um...thank you again.

Wilder: It's me who should say thanks. For more than you can possibly imagine.

[They Hug]

Wilder: Have fun. Congratulations.

Joey: Thank you.



[Scene: The Civilization. The staff is in the kitchen getting ready to start the day, when Alex comes into the room, shouting orders of what to do.]



Alex: Nope. Whenever you're ready. My time isn't valuable at all.

[Pacey comes into the kitchen]

Pacey: Morning, everybody.

Alex: You're late, and that's a bad start.

Pacey: I'm 4 minutes late. Do you think I'll be able to catch up? I mean, how much could I possibly have missed?

Alex: Tomorrow we are going to be closed from 1:00 to 4:00 to host a luncheon for our investors. Based on this event, the board will make a decision about whether or not we're going to be opening a second Civilization in Philadelphia. This meal must be perfect in every respect. Anything goes wrong-- I mean anything-- it's my ass, but it's your job. Do we understand each other? Great. Now the menu-- I want to start with fresh goose-liver pate.

Pacey: That's gonna be a bit of a problem.

Alex: Why is that?

Pacey: Because the geese necessary to make that particular pate flew south to the Bahamas for the winter about 6 months ago and won't be back till June. However, if you would like me to go down there and get them for you, I'd be more than happy to.

Alex: Ok. Um, what do you suggest?

Pacey: Me?

Alex: Mm-hmm.

Pacey: Well, I'm not the professional here, am I?

Alex: Good point.

Pacey: Of course, the blue fin tuna was looking especially choice at the fish market yesterday, so we could potentially start off with a nice spicy sashimi which would go a long way to complement the asparagus tip and arugula salad which just happens to be Trevor’s masterpiece and is a wonderful prologue to the rack of lamb. Drizzled with a little plum sauce, maybe served over a bed of polenta. Finish off the whole night with lemon soufflé, maybe some homemade vanilla ice cream, and you're off to the races. Of course, that's just one idea. We could always go another way if you'd prefer.

Alex: Could I have a minute with you, please?

[Pacey and Alex go into her office.]

Alex: I want you to listen, and listen closely. If you're gonna behave like a toddler whenever you're around me and you're gonna insist on testing my limits, you'd better be prepared to reap the whirlwind, 'cause we will tangle ass and you will lose. And in the process, I will make your life so extraordinarily unpleasant that you will rue the day that god created woman. Now, that's just one idea. We could go another way if you'd prefer.



[Scene: The Film School. Dawson, Oliver and others are cleaning out their lockers, when Dawson’s phone rings and he answers it.]



Dawson: Hello? Hey, Mr. Waller. Ok, Andrew. I'm good. I'm good. How are you? Uh-huh. This summer? No plans. Why? You're kidding me?! Wow! Um...[] Oliver’s summer plans? I don't know. I will do that, and--absolutely. Yes, absolutely. Cool. Thank you.

[Oliver who was listening in has made his way over next to Dawson.]

Oliver: So?

Dawson: So what?

Oliver: What was that phone call about?

Dawson: You mean the private conversation you were just eavesdropping on?

Oliver: Well, I heard my name.

Dawson: I thought we weren't talking.

Oliver: We're not.

Dawson: Right. 'Cause why would I want to talk to you after what you pulled in New York?

Oliver: 'Cause I've 'cause I've got manly magnetism. My wit? My enormous talent? Come on. Tell me! What did our agent say?

Dawson: "Our agent"? You mean the one I stuck around to get after you were too stubborn to admit that you were rude and just left?

Oliver: Ok, you're right. I felt really bad the whole train ride home, so, I'm sorry. I don't know what it is with me. I just... can't handle that type of thing. I'm working on it.

Dawson: Hey. What are your summer plans?

Oliver: I was gonna work at Hookset video. Why?

Dawson: You might want to change those plans.

Oliver: Really?



[Scene: The Coffee House. Jack and Jen are sitting at one of the tables outside drinking coffee, and making plans]



Jen: Fiji? Fiji is skin cancer.

Jack: All right, fine. Backpacking through Europe.

Jen: That's rich. Have you ever actually been inside of a youth hostel?

Jack: No. Have you?

Jen: No, but I can imagine. A bathroom so disgusting you're afraid to venture into the stall, mattresses so lumpy it's like sleeping on a model of the Himalayas. There's nowhere to do laundry. There's no privacy. It's hell.

Jack: Then how about Cleveland, ok? I hear they have a real nice Radisson.

Jen: Explain to me one more time why it's necessary to have some exotic adventure this summer.

Jack: You know why. You know that grams has a more exciting life at 76 than we do at 19. You know that--that if we were supposed to move forward this year, it's a complete wash for the both of us, and you know we're way too young to be getting lazy about our lives.

Jen: I know. I know. I know. It's just I always hated summer camp, and this sounds suspiciously like summer camp, only for longer, and it's much farther away. Well, if I have to do this thing, you know there's nobody on earth I'd rather do it with than you.

Jack: Oh, right back at you, freak.

Jen: Tell me more about this Cleveland.

Jack: Oh, yeah, well, I think I have a brochure here-- here it is right here. Cleveland.



[Scene: The School Dorms. Joey is carrying a box out of the room, when Audrey comes up to her, dragging her feet some.]



Audrey: Oh, please tell me this is the last one.

Joey: No, there's one more, but I'll get it.

Audrey: Oh, ok. Next year, if you see me buy anything at all, I want you to tackle me, knock me out, and shred my credit cards.

[Joey goes back into the room, and sadly looks around remembering everything that has gone on here, and then makes one last look around, before grabbing the last box and leaving]



[Commercial Break]



[Scene: The Civilization Kitchen. The staff is busily preparing the food, when Alex comes storming into the kitchen.]



Alex: People, if you move any slower we're gonna travel back in time. My guests arrive inside of an hour, and you've already put me behind schedule.

Trevor: I think we're gonna be fine, miss pearl. [She gives him a dirty look] Well, I mean, you know, if nothing goes wrong or anything, I--I don't see why we shouldn't be, you know, fine.

Alex: You simple, simple little man. What kind of an imbecile do you have to be where you imagine that by placating me it's gonna make me hate you any less? You've got to be kidding me.

[Alex goes over to the silverware, and picks one up and looks disgustingly at it.]

Maria: Is there something wrong, miss pearl?

Alex: Yes, Marie, there is something wrong. There is something very, very wrong. It appears that there is a substance that's been sprayed all over the silverware. Marie, do you have allergies?

Maria: I don't think so. Maybe. I don't know.

Alex: Well, I suggest that you make an appointment with an allergist as soon as you've got some time, which should be remarkably soon, considering that you are fired, effective immediately, following the luncheon.

Maria: Miss pearl, you can’t. Sorry, I really need this job.

Alex: And I really need my investors not to puke when they pick up their silverware.

[Pacey comes over to intervene]

Pacey: Can I talk to you for a second? You can't fire Marie.

Alex: Can't I?

Pacey: No, you can't, because the woman is raising her 4-year-old child all by herself on account of the fact that the father walked out on her, and she is working 3 jobs just to pay her rent. You can't fire her, Alex. It would be irredeemable.

Alex: I'm sorry, Maria. I really am. And I sincerely hope that you find employment elsewhere. Best of luck.



[Scene: Dawson’s Back Yard. He is sanding the bottom of the boat in the shed, when Joey and Audrey come walking up to him.]



Dawson: Hey!

Audrey: Hola, casa de Dawson. This place is gorgeous.

Dawson: Thank you. Welcome.

Audrey: So...where is it? The room... the scene for so many long nights of teen romance and angst.

Dawson: Upstairs, last door on the left. Can't miss it.

Audrey: Damn right I can't miss it.

[Audrey goes off into the house]

Dawson: So guess what.

Joey: Can I ask you a favor?

Dawson: You first.

Joey: You think you could hang out with Audrey for a little bit?

Dawson: Sure. What's up?

Joey: Nothing. Everything's fine. I've decided to go see my dad. I've been thinking about it, and... ever since the night I got mugged there's just been a lot I felt like telling him and asking him stuff.

Dawson: You want me to go with you?

Joey: No, I... I think this one I should do alone. Just feels right that way.

Dawson: Ok.

Joey: Thank you.

Dawson: No problem.

Joey: Bye.

Dawson: Good luck.

Joey: Thanks.



[Scene: Gram’s Kitchen. Grams is sitting at the counter drinking some coffee, when Jen and Jack come in and grab some cookies out of the cabinet]



Jen: Yes, the rumors are true. The unthinkable has happened. The sky must, indeed, be falling.

Jack: We finally did it.

Grams: Did what, exactly?

Jen: Oh, nothing, we've just been at the library.

Jack: For the past 4 hours.

Jen: Working on the internet—

Jack: Planning a certain trip—

Jen: Exhaustively planning a certain trip—

Jack: For the summer—

Jen: For 2 whole months.

Jack: To the exotic—

Jen: Beautiful—

Jack: Enchanting—

Jen: Mysterious—

Jack: Exciting—

Jen: Did I already say "exotic"?

Jack: No, I did.

Jen: Right.

Grams: Where?

Jack: Costa Rica.

Grams: You're kidding?!

Jen: No. No, we're not.

Jack: Jen figured if you're gonna do something like this, if you're gonna have an adventure, you might as well go for broke and really have an adventure.

Jen: Just like Indiana Jones.

Jack: Yeah, or, uh, Jeff Probst.

Grams: I'm speechless.

Jen: And you know what? It may be a huge mistake. It may turn out to be absolutely horrible, and we leave after a week. But so what? Because from this point on no matter what happens for the rest of our lives, whenever Costa Rica comes up in casual conversation, we'll be able to say, good ol' Costa. I spent some time there.

Jack: Yeah, because Costa Rica comes up a lot in casual conversation.

Jen: Hey, don't kill my buzz.

Grams: I'm afraid your buzz may be doomed already.

Jen: Porque?

Grams: I just got off the phone with Helen and Theodore.

Jack: Hmm?

Jen: Parents. What? What did they say?

Grams: It seems they've purchased a house in east Hampton. It's on the beach where you spent summers when you were growing up.

Jen: And?

Grams: They would really like you to spend the summer... with them.

Jen: Well, guess the sky is falling.



[Scene: The Civilization. Alex is sitting at a large table with the rest of the board members, getting prepared to eat the meal.]



Alex: And without further ado, let's bring out the first course, a spicy Toro sashimi-- one of my personal favorites. I think you'll really enjoy it.

[Snaps fingers but no one comes out, then she claps her hands with no effect at all either]

Alex: Could you excuse me for one minute? Thank you.

[She goes into the kitchen to see no food and everyone standing around]

Alex: What in the hell is going on in here?!

Trevor: Huh?

Alex: "Huh"?! Where is all the food?!

Trevor: Pacey--he took the food to a homeless shelter on the other side of town.

Alex: Oh, my god. When did-- oh, my god!

[Pacey comes into the restaurant carrying a bunch of pizzas]

Pacey: Ooh! Sorry for the delay, folks. But we're all right.

Alex: You slimy little cockroach.

Pacey: Hard to believe she graduated first from her class in charm school, right?

Mr Devaney: What is going on here?

Pacey: You, sir, are witnessing a coup d'etat.

[Pacey reaches into his pocket and pulls out a note, and begins to read from it]

Pacey: [Clears throat] "It is my unfortunate duty as duly designated representative "of the staff of Civilization "to inform you that in hiring miss Alexandra Pearl "as the manager of this restaurant, "you have made a grievous error in judgment. "In her short time here she has demonstrated "not only complete incompetence, but an--"

Alex: Stop it right now. Stop.

Pacey: Oh, I'm not finished yet. "Not only complete incompetence, "but an utter disrespect for all of her employees. "She's manipulative, vindictive, and cruel, "and she has created an environment so hostile and unpleasant "that we feel it is impossible for us to serve today's meal at a level representative of our abilities."

Mr Devaney: So...no lunch?

Pacey: On the contrary. I brought enough pizza for everybody.

[Pacey begins passing out the pizzas]

Alex: Mr. Devaney, everyone, Pacey Witter is a deeply disturbed and highly delusional young man who has become increasingly obsessed with me.

Pacey: That is a good move. Very clever.

Alex: It's ok, Pacey. This is clearly the result of some sort of a breakdown. Now, I can assure you that all of his statements are nothing more than the ramblings of a lunatic and in no way are indicative of the feelings of my otherwise amazing staff.

[The entire staff has worked their way out into the dining area, and are watching on, when one of the cooks speaks up]

Trevor: Actually, they are indicative of the feelings of the rest of the staff-- really indicative. Cotely indicative.

Alex: Pacey, you're fired!

Pacey: Yeah. Reap the whirlwind, babe.



[Scene: The Jail Front Gate. Joey is walking up to the guard station with a nervous look on her face.]



Joey: Hi. It's still visiting hours, right?

Guard: Who are you looking for?

Joey: Potter--mike potter.

Guard: Sorry, miss. That inmate was released 4 months ago.

Joey: What?

Guard: Paroled for good behavior.

Joey: Well, how can that be? I mean, I'm family. How come we weren't informed?

Guard: It's the inmate's choice to notify the family.

Joey: Is there a parole officer we can contact?

[He simply nods no.]

Joey: So that's just it? He's gone and we have no way of knowing if he's ok? I'm his--he's my dad.

Guard: Look...I know your dad. He seems like a decent guy. I heard he was making a living at the five & dime down in Centerville.

Joey: Thanks.

Guard: If anyone asks, you didn't hear it from me.



[Commercial Break]



[Scene: Capeside. Dawson and Audrey are walking along the streets of Capeside, as Dawson gives her a tour of the town.]



Dawson: I guess we were about 13 years old. We just got out of some crappy movie at the rialto, and Pacey spots Christy Livingston hanging out by the fountain with her friends. Now, Christy’s about 3 years older than we are. He puts his hand on my shoulder, and he says, "Dawson, I'm gonna kiss that girl. "One day we're gonna be standing in the pouring rain, and I'm gonna kiss her, and nothing's ever gonna be the same again."

Audrey: Well, did he kiss her in the rain?

Dawson: Nope. Never even got close. To my knowledge, didn't kiss her in any kind of weather. But he tried. At the expense of dignity, at the expense of reputation and self-respect, he tried.

Audrey: Why are you telling me this?

Dawson: Far be it for me to comment on what qualifies as pathetic, but I don't think you have to let go of your silly romantic fantasies, because I'd be willing to bet he hasn't let go of his.

Audrey: That's just great. Fantastic. Now I'm never gonna move on.

Dawson: So, uh, interesting before about you wish you could be here and I wish I could be in L.A.

Audrey: Grass is always greener.

Dawson: I think I'm going to L.A.

Audrey: What?

Dawson: I didn't want to say anything, because it just happened, but what the hell? This producer wants to work with Oliver and me on our movie to develop it into something more. I don't know what that means, but—

Audrey: Ok, wait. Do you realize that this is the best news ever?! Let's just put aside for a second how totally awesome it is that this producer wants to work with you guys and focus on it entirely in terms of me! I'm not gonna have to be alone out there. I'm not gonna have to hang out with the people I went to high school with. I'm saved! Thank you!

Dawson: We might need a place to crash for a little while.

Audrey: Are you kidding? You're staying with me, obviously. Period. No question about it. I can't believe you didn't tell me this before. Did you tell Joey?



[Scene: Grams’ Living room. Jen goes over to the radio and turns up the song “Baba O'Riley” by the Who, which is playing. She kicks off her shoes and climbs up on the chair and begins dancing while singing along to the song.]



Jen: [Singing] Out here in the fields I fight for my meals I get my back into my living I don't need to fight to prove I'm right I don't need to be forgiven yeah, yeah, yeah, yeah

[Jack comes in to see her, and looks weirdly at her before lowering the volume with the remote. Jen is startled by this.]

Jen: What the hell are you doing?

Jack: Well, I could ask you that same question.

Jen: Good point. Um... just that whenever the subject of my parents comes up, I seem to have this really annoying habit of falling apart.

Jack: I know.

Jen: And I'm just trying not to do that, and it's hard.

Jack: All right, I'm gonna go to the library, hop back on the net, and see if I can't cancel those cheap flights we got into San Jose. 'Cause I think if we do it today, we could probably get a full refund, so just... cross your fingers.

Jen: No. Wait. Stop. Don’t.

Jack: Excuse me?

Jen: Don't cancel our trip.

Jack: Jen, you're gonna spend the whole summer with your parents. I'm not gonna go to Costa Rica by myself. Are you nuts?

Jen: No, I mean, I don't even know if I want to spend the whole summer with my parents. Maybe I'd rather spend it with you.

Jack: Look, we got time. All right, we got all the time in the world. We will have our adventures. I promise you. But this phone call has been 5 years coming. I mean, you gotta see it through, don't you?

Jen: I mean, why does my life have to stop and start at their convenience? I just feel like I'm doing really well right now... sort of. And if I dive back into that whole mess, I don't know what's gonna happen. I just want more time to think about it.

Jack: Well, how much more?

Jen: Well, maybe if you would let me go back to what I was doing before you interrupted me, I could figure that out.

Jack: Yeah. Sure. You--you figure away.

[He turns the volume back up, and lets her get back to her singing and dancing]

Jack: It's all you.

Jen: [Singing] Teenage wasteland it's only teenage wasteland teenage wasteland, oh, yeah teenage wasteland they're all wasted



[Scene: Outside the Civilzation. Alex comes out of the restaurant to find Pacey standing next to his car waiting.]



Alex: I feel like the "reap the whirlwind" line was a pretty clever button on our relationship. Surprised you want to step on it.

Pacey: I'm not here to gloat, if that's what you're thinking.

Alex: No?

Pacey: Never mind.

Alex: Wait. Why'd you come back?

Pacey: I came back because sometimes I let things go, and I just end wondering about them. And it occurred to me that if I let this go, I will probably end up wondering about it for the rest of my life.

Alex: What do you want to know?

Pacey: I want to know what happened to you, Alex. 'Cause I gotta believe people aren't born mean.

Alex: Are you gonna save me, Pacey?

Pacey: No. I'm just curious.

Alex: You know, I have to believe that in the end... people get exactly what they ask for. You proved that today.

Pacey: I guess so.

Alex: I'll see you around.

Pacey: I'll see ya.

[He gets into his car, but his engine won't start. He tries again, but still no luck. He tries again with no luck, and Alex stops next to him, and rolls down her window.]

Alex: You need a lift?

Pacey: Ha ha. No, thanks. I think I'll wait for the prison transfer bus and catch a ride with them.

Alex: Pacey, what are you gonna do? Are you gonna walk? I know you don't have a cell phone. Come on. I'll give you a ride to your apartment. Get in. Come on, get in.

Pacey: Ok, ok, ok, ok, ok.



[Scene: The Potter B&B. Joey is in the kitchen with Bessie talking about the trip. Audrey is standing outside the kitchen listening]



Joey: It's just weird, you know. He's been out 4 months, and we haven't heard from him.

Bessie: He probably has his reasons.

Joey: You mean like he doesn't want to see us.

Bessie: No. He's probably trying to rebuild his life, and he's not too good at that.

Joey: But Bessie, we're supposed to be the ones to help him through this. We're family.

Bessie: Exactly why you shouldn't be so quick to judge. Just give him time.

[Audrey and Joey go over and sit at the table]

Audrey: Joey, you know your sister's probably right. Your dad's just probably afraid of hurting you guys.

Joey: What if he hates me, Audrey? I mean, if somebody sent me to jail, I wouldn't exactly rush back to see them either.

Audrey: Joey, will you listen to yourself? Your dad does not hate you. If anything, he's ashamed to face you.

Joey: I know, but it was just hard enough to find the courage to go in the first place, and now this.

Audrey: I know. But after what happened last time, your dad knows. I mean, it's your call whether or not you want him back in your life, you know?

Joey: I'm glad you're here, Audrey. I'm sorry for dropping you for the day.

Audrey: Ah, it's no biggie.

Joey: Did you have fun with Dawson?

Audrey: The best. That boy is a gem.

Joey: [Laughs] Oh, yeah?

Audrey: You know he would do anything for you, Joey.

Joey: Yeah. He's pretty cool that way. The last time I went to visit my dad in jail, he came with me. It was like... he knew I wanted him to be there without me having to ask. That was a long time ago.

Audrey: Right! Like anything has changed. He drove all the way from New York to Florida just to see you like 3 weeks ago, for god sakes.

Joey: He did? What are you talking about?

Audrey: Ugh! Can my mouth get any bigger?



[Scene: Alex’s Porsche. Alex is driving along, while Pacey sits uncomfortably in the passenger seat. The roads are wet after a recent rain]



Pacey: So what's next for you now? What are you gonna do?

Alex: Hmm. What's next? That's a good question. Probably wake up in the morning, look for a new job. Of course, not in food service, because quotes like "complete incompetence" tend to follow you around the business. I could probably get a job as a fry girl as your local drive-through.

Pacey: I'm not gonna feel sorry for you, Alex.

Alex: Then after 10 years of sampling onion ring batter, I will become 400 pounds overweight and not be able to fit through the front door of my one-room hovel. I'll be fired and evicted and need to be removed by way of an enormous crane positioned outside my window.

[She begins to speed up, and he notices that they are doing close to 80MPH.]

Pacey: Why don't you slow down a little bit, huh?

Alex: Then I'll be a big, fat homeless woman.

Pacey: Slow down. I'm serious.

[She continues to speed up]

Alex: With cats. Lots of cats. They'll live everywhere on me, and they'll be in my hair, and I'll just lay around on the sidewalk wondering about Oliver north and the iran contra hearings.

Pacey: I'm serious. You're driving really fast now, ok—

[She come up to a slower car, and passes him, just barely missing a car coming in the opposite direction]

[Horn blowing]

Alex: But, you know... maybe I'm just being fatalistic. Maybe it could go another way. All I do know is at this point my life as I know it is over.

Pacey: Your life is not over.

Alex: No, no, no, you know what? It is. It's over. Believe me. I can feel it. I feel liberated and terrified and...ha. Actually, I've never felt more alive in my whole life.



[Commercial break]



[Scene: Alex’s Porsche. Alex is still speeding. Pacey has made sure his seatbelt is good and tight, and is starting to really get nervous]



Pacey: This isn't funny anymore, Alex. This isn't cute.

Alex: I'm reminded of what my uncle mort used to say. You'll never know what you're capable of until you're ready to push the limits. Take this car, for example. Can it make a sharp turn at 70 miles an hour? I haven't got the foggiest idea. But there's one way to find out-- shall we?

[She skids the car around a corner]

Pacey: Alex! Ok, now I'm begging you, please, please.

Alex: Ha ha ha! Come on, Pacey! I'm a little disappointed in you. I really thought you were untouchable. I thought you were shock-proof.

Pacey: You thought I was shock-proof?

Alex: Mm-hmm.

[She continues to speed up]

Pacey: Well, maybe you're right. I mean... why am I getting so upset? I just got fired. I lost my girlfriend. I have no place to live. Maybe you're on to something here, 'cause if you think about it, my life is actually over, too. So why don't we do this? Let's actually go ahead and push this as far as we can, see how far we're willing to go, because 80 miles an hour, really, what's that? 80 miles an hour-- that's what my grandmother drives on her way home from the gynecologist. I want you to drive this car like you know where you're going. I mean, really drive it like you got someplace to go, like you know where you're going. There's something about a fast car and beautiful women that does it for me in all kinds of ways. Would you mind if I kissed your neck? I've just got this impulse to go over there and kiss your neck. Perhaps you'd like me to kiss some other part of your body-

[He climbs over and begins kissing her neck disturbing her view, and she swerve just in time to miss a car pulling out of a drive way]

Alex: Stop!

[Horn honks]

[She slams on the breaks, and the car stars spinning out of control before finally coming to a stop. Pacey gets out of the car, and goes over to Alex’s door and opens it for her and they go and sit on the curb.]



[Scene: Dawson’s Bedroom. Dawson is sitting on his bed, watching a movie, when Joey comes up to his room.]



Dawson: Hey.

Joey: Hey.

Dawson: How's it going? How'd it go with your dad?

Joey: Uh...still trying to figure that out, actually. It seems he got paroled about 4 months ago and decided not to tell us.

Dawson: Wow. That's a shock. It's understandable, though, when you think about it.

Joey: What do you mean?

Dawson: The last time he got out, he came back into your life, he turned everything into a complete disaster. If he loves you, which he does, then it's understandable that he wouldn't wanna... repeat that again.

Joey: You're right. It's just... sad.

Dawson: Yeah, it is.

Joey: But, um... could we talk about something else?

Dawson: Sure.

Joey: Um...

Dawson: Sure. What do you wanna talk about?

Joey: Audrey sort of... indicated that you had something to tell me.

Dawson: Yeah. It's kinda weird, 'cause it's a really good thing. I want you to be as excited about it as I am, but I'm not sure that right now's the best time.

Joey: No, no. Now's fine. I wanna hear it. I... tell me.

Dawson: Here goes. This producer... this really big producer saw our movie, and he liked it. He loved it, actually, and he wants to fly Oliver and me out to L.A. This summer to work with him, and he wants to be our mentor... you know, help us get our foot in the door. That's what my agent said. It could be a colossal waste of time, but I don't think so. For the first time, I think this is... the beginning of everything I ever wanted.

[She realizes that he wasn’t going to talk about the trip to Florida]

Joey: Wow, I--I don't know what to say. I had no idea.

Dawson: I thought you said Audrey—

Joey: No, god, um-- I'm so happy for you! I mean, I--I can't really even maintain a complete thought. Happy isn't the right word. I'm overwhelmed.

Dawson: [Chuckling] I wanted to tell you like the moment it happened. I mean, you know... you're the person I wanted to share this with more than anyone in the world.

Joey: Pressure. I'M...gonna say the wrong thing.

Dawson: No, you're not. You've already said all the right things.



[Scene: The curb. Alex and Pacey are still sitting there slightly in shock not talking and staring off into nothingness]



Alex: Well, clearly... I've got problems.

Pacey: [Laughs] Yeah, we've all got our problems.

Alex: Yeah, but... I could have killed whoever was in that car. I mean, in an instant... my whole life could have been changed forever.

Pacey: But it didn’t.

Alex: You saved my life.

Pacey: So what's it worth to ya, Alex?

Alex: I'm not capable of answering your question because...I honestly don't know why I am the way I am. I mean, do you know why you're so good?

Pacey: The only thing I know, Alex, is that... you can't go through your entire life feeling sorry for yourself. No matter what's happened to you.

Alex: I believe that.

Pacey: And also that it's never too late.

Alex: For what?

Pacey: To try and... make things right.

Alex: You know what the saddest part is?

Pacey: Yeah. You totally messed up your Porsche.

Alex: Ha ha ha. Naw, it's a rental.

Pacey: So what's the saddest thing?

Alex: I really do like you.

Pacey: Ha.

[He gives her a hug.]



[Scene: Grams’ house. Jen is in the kitchen talking on the phone.]



Jen: Oh. Yeah, I know. Yeah, I do. Ok. I will. I'll talk to you later. Good-bye.

[She goes into the living room where Jack is sitting alone, waiting to hear what she has to say.]

Jen: You know those moments when you totally don't wanna cry, but... you're not quite sure what else to do?

Jack: What happened?

Jen: [Sighs] I talked to them.

Jack: What'd you say?

Jen: I said... that I appreciated their invitation this summer, but that I had already made other plans.

Jack: What'd they say?

Jen: They asked me to reconsider, and I said no, and, uh... they sort of sounded relieved. Did I do the right thing?

Jack: Look, I love you very much, but... I can't tell you that I believe you did the right thing because...I'd be lying. I won't do that.

Jen: Well, then, don’t.

[Grams joins them]

Grams: What'd I miss?

Jack: Well...she's not going with her parents. She wants to go to Costa Rica.

Jen: And Jack doesn't think that I'm doing the right thing.

Jack: What do you think?

Grams: Oh, well... I couldn't say. I... your parents have not been very generous with you. In fact, they've been cheap. I don't think this invitation absolves them of that.

Jack: Of course not, but I mean—

Grams: I wasn't finished.

Jack: Sorry.

Grams: The relationship between Jennifer and her parents is much more complicated than you and I could even begin to imagine. It may well be unsalvageable. And while I admire your instincts, Jack, there's only one person in the entire world who truly knows what's worthwhile here and what's not. If your parents have truly found a way to love you, this won't be their last opportunity to prove it.

[They all hug]



[Scene: The Capeside Cemetery. Dawson comes walking through it and stops in front of his father’s tombstone. HE sits down on the ground in front of it.]



Dawson: How's it goin'? I have to tell ya, I've been busy, which is good, I think. Speaking of which, I lost my virginity. It was Jen. Believe that? After all that, it was Jen. I made a movie with a strange guy I met up at that film festival in Hookset. And, uh... we got an agent. And now there's this guy in Hollywood who wants us to fly out there and work with him all summer. So I'll finally get to use that plane ticket that you bought me. I guess there’s... some symmetry to that. The real thing I wanna talk to you about is, uh... Joey Potter. I mean, is it still ok after everything that's happened to believe that something perfect is possible? I want to be with her. I love her. Ok. [Sniffs] I'll talk to you later. Don't go anywhere.



[Scene: The Five and Dime. Joey pulls up to a parking spot in the family pickup. She stays in the car for a minute trying to get her courage up, and then slowly gets out of the truck, and stops and stares at the front of the building. She eventually reaches into the pickup and grabs the literary magazine and heads for the front door, before the camera fades to black.]

The End


Source : www.multimania.com/rossnm & transcribed by Chris Uecke

Kikavu ?

Au total, 81 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...

yoshi91 
11.01.2022 vers 16h

hosita 
27.08.2021 vers 01h

Nia110617 
07.04.2021 vers 12h

Syliam31 
01.04.2021 vers 23h

Griselda 
26.02.2021 vers 17h

Neelah 
19.02.2021 vers 19h

Derniers commentaires

Avant de poster un commentaire, clique ici pour t'identifier.

Syliam31  (02.04.2021 à 22:11)
Message édité : 02.04.2021 à 22:14

Un épisode sans grand intérêt!

On y voit la fin de l'année scolaire avec le retour de Joey et Dawson à Capeside. Audrey est aussi là pour quelques jours et je trouve sympa de la voir dans l'univers de Capeside et de s'inspirer de l'endroit où ses amis ont grandi! 

C'est dommage que Joey ne voit pas son père dans cet épisode, elle aurait eu bien besoin de lui parler et d'avoir certaines explications suite à son agression cet hiver. Mais je comprends que son père n'est pas prévenu ses filles de sa sortie de prison, il doit se sentir coupable de leur avoir imposé cette situation pendant tant d'années, il doit également penser qu'elles s'en sortent beaucoup mieux sans lui à présent et souhaite peut-être retrouver une situation stable avant de refaire irruption dans leur vie.

Contrairement à vous toutes, j'ai dû mal avec cette histoire de mutinerie au restaurant de Pacey. Je trouve que c'est une intrigue trop vite amenée et surtout bâclée. L'histoire est réglée en à peine 2 épisodes. Je comprends les scénaristes qui devaient absolument trouver une histoire pour faire en sorte que Pacey ne travaille plus au restaurant et qu'il parte avec Audrey à Los Angeles tout l'été avant la fin de la saison. Mais je pense qu'ils auraient pu trouvé une histoire plus plausible que d'amener le personnage d'Alex Pearl pour virer la moitié du personnel...

Par contre, ce qui m'a plu c'est de savoir que Dawson va repartir à Los Angeles avec un vrai projet pour l'été et que Jen et Jack décident de partir à l'aventure au Costa Rica!

labelette  (26.11.2019 à 22:02)

Cet épisode n'apporte pas grand chose... 

Dawson et Joey, ça tourne (encore) en rond, c'est plus que lassant.

Heureusement qu'il y a la "mutinerie" de Pacey qui apporte un peu de piment ! Cette Alex est insupportable et il fait bien de la recadrer. Même si à la fin je le trouve trop sympa avec elle.

jptruelove  (16.08.2019 à 11:34)

Perso, j'aime bien la mutinerie au restaurant! Alex n'a qu'à mieux prendre en considération son personnel. Elle ne récolte que ce qu'elle mérite... C'est pas difficile à comprendre: je n'aime pas ce personnage!!! D'ailleurs, la seule explication pour laquelle Pacey se montre gentil avec elle après, c'est parce que c'est sa nature. Pacey est quelqu'un de bon.

J'aime aussi le discours de Dawson à Mitch.

Mais il foire de nouveau une occasion en or avec Joey... Ils ne font que se rater cette saison, pourquoi???

Et c'est effectivement dommage que Joey ne voie pas son père... Pourquoi ne leur a-t-il rien dit une fois qu'il est sorti de prison? C'est trop dur de prévenir ses filles???

kystis  (13.01.2018 à 18:09)

Episode sans vraiment d'interêt... Pacey fait chuté Alex, et après il essaye d'être gentil, c'est du n'importe quoi. Joey qui ne voit pas son père, dawson qui fait visiter Capeside à Audrey, voila voila. Le seul moment à peu près sympa c'est le discours de Dawson à la tombe de son père. 

Contributeurs

Merci aux 3 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

fofie 
kystis 
loveseries 
Ne manque pas...

Alternative Awards : À vos nominés
Alternative Awards | On compte sur vous !

Activité récente
Actualités
Jack Mcphee et le mois de mai

Jack Mcphee et le mois de mai
Encore un nouveau mois, l'année 2024 file à une allure incroyable... Cette fois-ci, on embarque avec...

Pacey nous accompagne pour le mois d'avril

Pacey nous accompagne pour le mois d'avril
En avril, j'adore mettre Pacey à l'honneur ! C'est mon petit cadeau d'anniversaire :-) Je vous ai...

Mars 2024 sur Dawson's Creek

Mars 2024 sur Dawson's Creek
James Van Der Beek est à l'honneur pour ce mois de Mars 2024. Pour le sondage, je vous invite à...

Convention années 90

Convention années 90
Les 15, 16 et 17 mars prochains aura lieu la convention années 90 à Hartfort, dans le...

Retrouvaille de Michelle Williams et Katie Holmes

Retrouvaille de Michelle Williams et Katie Holmes
Une nouvelle boutique Channel ouvrira le 9 févier sur la 5ème avenue à New York. A cette occasion,...

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

Sondage

Quel est votre point commun avec Jack Mc phee ?

Total : 2 votes
Tous les sondages

HypnoRooms

Sonmi451, Avant-hier à 11:33

2 thèmes Gilmore Girls vous sont proposés, entre eux mon cœur et ma tête balancent, vos votes sont donc décisifs. RDV dans préférence, merci.

Aloha81, Avant-hier à 12:16

Aloha ! Nouvelle PDM et le nouveau calendrier est arrivé sur le quartier Magnum P.I. !

Aloha81, Avant-hier à 12:17

Sachez aussi que vous pouvez toujours voter au sondage !! Bon 1er mai à tous !

ShanInXYZ, Avant-hier à 17:45

Nouveau mois sur le quartier Doctor Who, calendrier, PDM, Sondage, Survivor et toutes les infos sur la saison qui arrive, passez voir le Docteur

Supersympa, Hier à 21:24

Bonsoir à toutes et tous ! Nouveau mois sur les quartiers Alias, Angel, Citadel, Dollhouse et The L Word.

Viens chatter !