Dans les couloirs de Worthington, une bataille d’eau fait rage.
Audrey se fait attaquer par deux garçons avec des pistolets à eau, et va se réfugier dans sa chambre, sous les yeux ronds de Joey qui se fait tremper à son tour.
Joey : J’étais bien tranquille, j’avais rien demandé à personne et…
Audrey : Qu’est-ce que tu fais là, toute seule ? C’est la fin de l’année, dehors on est tous à s’amuser tout le monde fait la fête Joey.
Joey : Hé, j’ai l’impression de participer
Audrey : Mais qui aurait pu imaginer que les gars qu’on a côtoyé toute l’année et qu’on a pris pour des ringards sont finalement adorables et super mignons.
Joey : Je sais que tu as besoin de te venger Audrey, mais je dois faire mes bagages, alors les beaux garçons d’à côté, tu les gardes, j’ai un départ à 9h pour Capside.
Audrey : Hey Joey…
Joey : Non
Audrey : Non quoi ?
Joey : Il n’est pas question que j’aille passer mes vacances à Los Angeles avec toi
Audrey : Bon…Parfais j’ai une meilleure idée…et si, je venais à Capside avec vous ?
Joey : Audrey…
Audrey : S’il te plait, 4-5 jours pas plus, j’ai suffisamment entendu parler de cette ville pour avoir envie de la visiter
Joey : Faudrait changer ton billet
Audrey : Ca, c’est rien
Joey : Et ça veut aussi dire que la fête est finie
(Grand sourire d’Audrey)
Joey : Dawson veut qu’on prenne le vol de 9h, tu ne seras jamais prête
Audrey : Mmm, merci merci merci
Audrey prend Joey dans ses bras
On frappe à la porte
Audrey tend une bombe à eau à Joey
Audrey : On y va
Joey prend la bombe à eau, Audrey en a une aussi,
Audrey : Prête ?
Joey : Prête !
Audrey ouvre la porte, et les deux filles lancent leurs bombes à eau sur Mr Wilder.
Elles s’en rendent compte et restent bouches bées.
Joey : Oh mon Dieu !
Audrey : Oups…
Mr Wilder : Comment ça va ?
Audrey : Ca va, merci…
Joey regarde Audrey avec des yeux ronds, Mr Wilder regarde les deux filles
Audrey : euh…je vous laisse, il faut que je m’occupe d’annuler mon vol pour Los Angeles
Elle passe devant Mr Wilder
Audrey : Au revoir
Mr Wilder regarde sa chemise toute mouillée, Joey met sa mèche de cheveux derrière son oreille, et invite Mr Wilder à entrer, en tendant son bras vers l’intérieur de la chambre avec un grand sourire.
Générique
Joey : (en apportant une serviette à Mr Wilder) Et c’est là qu’Audrey à ouvert la porte, et, oh…je suis vraiment désolée…
Elle donne la serviette à Mr Wilder
Mr Wilder : Ah… c’est rien je ne suis pas en sucre, je ne vais pas fondre
Joey s’assoie sur son lit, Mr Wilder est en face d’elle, il est assis sur un coin du bureau de Joey
Joey : (rire étouffé)…euh…je ne m’y attendais pas, quelle surprise
Mr Wilder : hé bien, (il ouvre son porte document), j’aurais pu vous l’envoyer par email, mais j’ai préféré vous le remettre (il tend un livre à Joey)
Joey : (Elle prend le livre) Revues littéraires de Worthington, mais… il est déjà en vente ?
Mr Wilder : Non pas encore, regardez page 28
Joey : (ouvrant le livre à la page 28, on voit que c’est la nouvelle qu’elle a écrite : The Kiss By Joey Potter) c’est mon essai littéraire du début de l’année
Mr Wilder sourit, Joey lève les yeux vers lui, elle est surprise
Joey : Mr Wilder, c’est…
Mr Wilder : Ce n’est qu’une récompense bien méritée
Joey : Je ne sais pas quoi vous dire, comment vous remercier…
Mr Wilder : C’est vous que vous devez remercier, y a-t-il un nouveau chapitre à cette histoire ?
Joey : hé bien, on devrait s’interdire de faire des prédictions, il est parti de son côté, moi du mien, et maintenant…si seulement les règles littéraires s’appliquaient à la vie
Mr Wilder : Vous parlez comme un grand écrivain
Joey est gênée elle passe sa main dans ses cheveux en souriant.
Mr Wilder, se lève et récupère son porte document
Joey : (Se levant du lit) Qu’est ce que vous faites pendant les vacances ?
Mr Wilder : euh…hé bien, au grand désespoir des cercles littéraires du monde entier, j’ai décidé de me remettre à écrire
Joey : ouah, c’est une bonne chose
Mr Wilder : Et vous ? Auriez-vous l’intention d’embarquer pour de nouvelles aventures ?
Joey : (Se passant les mains dans les cheveux) Je vais rentrer à Capside, je ne peux pas m’aventurer
Mr Wilder : C’est la garantie de passer de bonnes vacances
Joey : Oui et, et cette année a été pour moi un immense pas en avant, j’ai besoin de rentrer pour sentir que je reste Joey Potter
Mr Wilder fais oui de la tête
Joey : Sans parler de…
Mr Wilder : (Hochant la tête) Quoi ?
Joey : Non rien, quelque chose qu’il faut que je fasse
Mr Wilder : J’espère que lorsque nous nous reverrons, vous me raconterez tout ça
Joey : Avec plaisir (elle s’avance vers lui) Hum, merci encore
Mr Wilder : C’est moi qui devrais vous remercier, pour plus de raisons que vous ne pouvez l’imaginer
Echanges de regards entre eux, Mr Wilder s’avance vers Joey et il l’a prend dans ses bras
Mr Wilder : Bonnes vacances et félicitation
Joey : (souriant) Merci
Mr Wilder s’en va, Joey reste songeuse.
Au restaurant de Pacey, dans les cuisines, ils se préparent à commencer la journée quand Alex rentre.
Alex : Non, c’est quand vous voulez, moi j’ai tout mon temps
Pacey entre dans la cuisine
Pacey : Bonjour
Alex : Vous êtes en retard, et c’est de mauvaises augures
Pacey : (Regardant sa monte) J’arrive avec 4 minutes de retard, j’ai râté quelque chose ? Vraiment ? Je vous en prie, je suis sûre que ça peut se rattraper
Alex : Entre 13h et 16h demain le restaurant sera fermé exceptionnellement pour recevoir nos investisseurs, et c’est au cours de ce déjeuner qu’ils détermineront s’il est vraiment raisonnable d’envisager l’ouverture d’un autre restaurant le Civilization à Philadelphie. Alors ce repas devra être absolument parfait, s’ils trouvaient quoi que ce soit à redire, je dis bien quoi que ce soit, moi je saute et vous, vous perdez votre job, nous sommes bien d’accord ? Parfait. Et maintenant le menu… en entrée, j’aimerais proposer un délicieux pâté de foie…
Pacey : Je vous arrête, il y a un petit problème
Alex : Lequel ?
Pacey : Les oies, les oies indispensables à la préparation de ce pâté. Elles se sont envolées pour les Bahamas, il y a environ 6 mois, elles ne reviendront pas avant Juin. Mais si vous y tenez, je me ferais un plaisir d’aller en chercher.
Alex : (rire) Très bien, alors…euh…qu’est ce que vous me conseillez ?
Pacey : Moi ?
Alex : Mh-mmh
Pacey : C’est votre métier pas le mien
Alex : Répondez
Pacey : Oh alors attendez. Le thon est de très bonne qualité et abordable, j’en ai vu hier au marché, nous pourrions donc, commencer par un sashimi épicé. Voilà. Sashimi servi avec des asperges à la vinaigrette, je ne sais pas ce qu’en pensent mes camarades, mais je pense qu’il n’y a pas de plus beau prélude au carré d’agneau grillé et flambé au rhum servi sur un lit de polenta, et pour finir quoi de mieux qu’un, qu’un soufflé au citron accompagné d’une crème glacée à la vanille. Voilà un menu épatant. Mais je peux aussi vous suggérerer un repas différent, si vous n’êtes pas convaincue.
Alex : J’aimerais vous parler en privé
Pacey et Alex vont dans le bureau
Alex : Ecoutez moi, Witter, et écoutez moi bien. Si vous avez l’intention de faire le pitre chaque fois que vous êtes en face de moi, si votre seul intérêt ici est de tester mes limites, n’oubliez pas que qui sème le vent récolte la tempête. Parce ce que je peux vous dire qu’à ce jeu là, pour vous, c’est perdu d’avance. Et puis sachez que je suis capable moi aussi de vous pourrir la vie, à tel point que vous maudirez le jour où Dieu a créé la femme. Voilà, c’est simplement une idée, mais j’en ai d’autres si vous n’êtes pas convaincu.
L’école de cinéma de Dawson. Dawson, Oliver et d’autres élèves sont entrain de nettoyer leurs casiers. Le téléphone de Dawson sonne, il répond.
Dawson : Allo ? Oui Mr Waller. Excusez-moi, oui, je voulais dire Andrew. Très bien, oui merci et vous, comment allez-vous ? Cet été ? Non je n’ai pas de projet, pourquoi ? Ho, ce n’est pas vrai. Oui, waouh, non je ne sais pas ce qu’Oliver a prévu pour ses vacances…euh, oui, oui, oui bien sûr, oui absolument, oui, oui. C’est plus que fabuleux. Hum…merci beaucoup.
Oliver qui a écouté la conversation de Dawson s’approche de lui
Oliver : Alors ?
Dawson : Alors quoi ?
Oliver : L’objet de ce coup de téléphone ?
Dawson : Tu écoutes mes conversations privées maintenant ?
Oliver : Non, j’ai entendu mon nom
Dawson : Je croyais qu’on se parlait plus ?
Oliver : C’est vrai…euh…
Dawson : Bon, je n’ai pas oublié ce que tu m’as fait à New York
Oliver : Oui, mais tu reconnais, que je dégage un immense charisme, que je suis brillant et plein de talent, allez vas-y, raconte moi ce que t’a dit notre agent ?
Dawson : Notre agent ? Ne me dis pas que tu as oublié que tu t’étais comporté avec lui, comme un être exécrable ?
Oliver : C’est vrai, c’est vrai…d’ailleurs je me sentais mal au retour…excuse moi, je ne sais pas ce que j’ai, ça me dépasse c’est plus fort que moi. J’en sais rien, je n’arrive pas à me contrôler, mais je me soigne.
Oliver s’en va
Dawson : hé…
Oliver se retourne
Dawson : Tu fais quoi pendant les vacances ?
Oliver : Je travaille chez Hookset Vidéo, pourquoi ?
Dawson : J’ai un autre plan pour toi
Oliver : C’est vrai ?
The Coffee House, Jack et Jen sont assis à une table, ils prévoient leur vacance.
Jen : Fidji ? Fidji égal cancer de la peau garantie !
Jack : Ha ouais ? Hey bah euh…faire l’Europe en auto-stop ?
Jen : (rire) C’est la meilleure, as-tu déjà passé la nuit dans une auberge de jeunesse ?
Jack : Non et toi ?
Jen : Non, mais j’imagine ce que c’est, des sanitaires tellement dégoûtants qu’on n’ose même pas y rentrer, des matelas tellement bosselés qu’on a l’impression de dormir sur un sac de billes. Même pas de lave linge, pas d’intimité. C’est l’enfer, l’horreur
Jack : Bon, et pourquoi pas Cleveland. Il y a des tas de trucs intéressants à visiter
Jen : Explique-moi, pourquoi il faudrait à tout prix passer des vacances exotiques cet été, je ne comprends pas
Jack : Tu sais pourquoi ! Parce qu’à 70 ans ta grand-mère s’amuse plus que toi et moi qui n’en avons que 19 ! Si la première année d’université est censée être un grand pas en avant c’est plutôt râté pour nous deux. C’est vrai, on est trop jeune pour renoncer à vivre et à s’éclater !
Jen : Je sais, je sais, je sais. Mais j’ai toujours détesté les colonies de vacances, et ta façon d’envisager les vacances, me fais penser aux colonies. Sauf que c’est plus long et beaucoup plus loin
Jack : (rire)
Jen : Cela dit, si je devais y retourner. Tu es la seule personne avec qui je rêverais d’y aller
Jack : Ca ne m’étonne pas, c’est réciproque
Jen : Vas-y parle moi un peu de Cleveland
Jack : Ha, euh…je crois que c’était dans cette brochure. Attends, euh… ha, voilà. Cleveland.
Retour à l’école de Joey, Joey est entrain de remplir un carton, et Audrey arrive l’air épuisé.
Audrey : Je t’en supplie Joey, dis moi que celui là est le dernier !
Joey : Non, il en reste au moins un
Audrey : Oh, l’an prochain dés que tu me verras acheter quelque chose, je veux que tu me mettes par terre, que tu m’arraches immédiatement ma carte de crédit.
Audrey sort de la chambre, Joey regarde autour d’elle, s’il n’y a rien d’oublié, prend le dernier carton, jette un dernier coup d’œil à la chambre, sourit, éteint la lumière et ferme la porte derrière elle.
Retour aux cuisines, où tout le monde s’active.
Alex : Quelle bande de paresseux, qu’est ce que vous faites ? Un peu de nerf, mes invités arrivent dans moins d’une heure. Nous ne serons jamais prêts c’est sûr.
Trevor: Si, si rassurez-vous, on y arrivera Mlle Pearl.
Alex se retourne vers lui, l’air mauvais
Trevor : Euh, oui. Enfin je veux dire, si tout se passe bien et il n’y a pas de raison tout ira bien
Alex : Vous n’êtes pas seulement simple, vous êtes simplet. Quel genre d’imbécile êtes vous donc, pour croire que je vous haïrez un peu moins si vous parvenez à m’apaiser dans un moment de stress ?
Alex se dirige vers les couverts et les regarde bizarrement
Alex : Non, cette fois on se moque de moi !
Marie : Un problème Mlle Pearl ?
Alex : Oui, Marie, il y a un problème et pas un petit problème ! Un problème grave ! Il semble qu’une substance a été vaporisée sur toute l’argenterie. Marie avez-vous des allergies ?
Marie : Je ne crois pas non. Enfin…peut-être, je ne sais pas
Alex : Hé bien, je vous conseil de prendre rendez-vous chez un allergologue dés que vous aurez du temps. Ce qui ne saurait tarder puisque je vous informe que votre contrat prend fin immédiatement après le déjeuner. C’est votre dernier service
Marie : Vous n’allez pas faire ça, j’ai besoin de ce travail, et ça ne se reproduira pas
Alex : Et moi je serais bien embêtée que mes investisseurs vomissent après avoir mangé chez nous
Pacey : Je peux vous parler ? Vous ne pouvez pas la renvoyer
Alex : Voyez-vous ça
Pacey : Non, vous ne pouvez pas. Parce que cette femme élève son enfant de 4 ans toute seule, le père les a quitté. Elle est obligée de travailler à 3 endroits différents rien que pour payer son loyer. Ce serait criminel, Alex, vous n’avez pas le droit.
Alex : (s’adressant à Marie) Je ne savais pas Marie, je suis désolée, c’est sincère, j’espère que vous retrouverez vite du travail. Bonne chance
Devant la maison de Dawson. A Capside.
Dawson est entrain de poncer la coque d’une barque, quand Audrey et Joey arrivent
Dawson : Bonjour
Audrey : Holà, casa de Dawson, quel endroit superbe
Dawson : Merci, bienvenue
Audrey : Alors, où est-elle ? La chambre, je veux voir le décor de vos longues nuits de passion d’adolescence
Dawson : Elle est au premier, c’est la première à gauche, tu ne peux pas la râter
Audrey : Je ne peux pas la râter
Audrey s’en va vers la chambre de Dawson. Joey et Dawson se retrouvent seuls.
Joey et Dawson parle en même temps.
Joey : J’aurais un service à te demander…Dawson : Tu sais quoi je…
Dawson : A toi l’honneur
Joey : Est-ce que tu pourrais t’occuper un peu d’Audrey
Dawson : Bien sûr, qu’est ce qui se passe ?
Joey : Hum…rien rien, ca va. Je voudrais aller voir mon père, je pense beaucoup à lui, depuis le soir où je me suis faite agressée, j’ai plein de choses à lui dire, des questions à poser. Je crois que j’ai besoin de lui
Dawson : Tu veux que je vienne ?
Joey : Non. Non cette fois, je voudrais y aller toute seule. Je préfère y aller toute seule
Dawson : D’accord
Joey : (souriant) Merci
Dawson : Il n’y a vraiment pas de quoi
Joey : Au revoir
Dawson : Bonne chance
Joey : Merci
A boston dans le salon de Grams. Grams est assise à une table et boit une tasse de thé, quand Jen et Jack arrivent.
Jen : Hé oui, les rumeurs se sont vérifiées. L’impensable est arrivé qui l’aurait cru ?
Jack : C’est fait
Grams : Qu’est ce qui est fait ?
Jen : Oh rien, on revient de la bibliothèque…
Jack : …on y a passé 4h
Jen : sur internet…
Jack : …à organiser un voyage...
Jen : … à organiser dans les détails, il faut voir.
Jack : Mumm, pour cet été…
Jen : … pour les 2 mois de vacances.
Jack : Un endroit exotique
Jen : Magnifique
Jack : Enchanteur
Jen : Mystérieux
Jack : Passionnant
Jen : On a dit exotique ?
Jack : Je l’ai dit
Jen : Voilà !
Grams : Où ça ?
Jack : Uuuh, Costa Rica
Grams : Oh, vous voulez rire ?
Jen : Non pas du tout
Jack : C’est Jen, elle a décidé que s’il fallait partir à l’aventure, il valait mieux s’aventurer au pays de l’aventure
Jen : Comme Indiana Jones
Jack : Ouais, ou euh, Jeff Probst
Grams : Je ne sais pas quoi dire
Jen : Mais tu sais, il est probable qu’on revienne au bout d’une semaine parce qu’on se sera vite aperçu que c’était une bêtise, mais ça ne fait rien. Parce qu’après ça, on pourra se permettre jusqu'à la fin de notre vie, d’intervenir chaque fois dans une conversation où l’on entendra parler du Costa Rica ? On dira, oh le Costa Rica, que de souvenirs !
Jack : Oui, parce que tout le monde sait qu’on parle du Costa Rica dans toutes les conversations
Jen : Oh arrête ! Laisse-moi un peu rêver
Grams : J’ai bien peur qu’il ne te soit pas permis de rêver plus longtemps…
Jen : Porque ?
Grams : Je viens d’avoir un coup de téléphone d’Helen et Théodore
Jack : mmh ?
Jen : Mes parents
Jack : mmh…
Jen : Qu’est ce qu’ils racontent ?
Grams : Eh bien, ils viennent de s’acheter une maison dans l’est des Hampton, sur la plage où tu passais tes vacances, quand tu étais petite
Jen : Et ?
Grams : Ils aimeraient que tu ailles passer l’été là bas, avec eux
Jen : Alors ça ! Pour une nouvelle, c’est une nouvelle
Retour au Civilization, Alex est assise au bout d’une grande table, ou tout autour se trouve les investisseurs.
Alex : Je vous propose sans plus tarder de commencer notre déjeuner. Nous allons vous apporter du sashimi, une de mes entrées préférées, j’espère que vous l’apprécierez
Elle lève le bras vers les cuisines pour leur dire de servir mais rien ne se passe.
Alex : (rire jaune, elle tape dans ses mains pour appeler les cuisiniers) Euh…, je vous prie de m’excuser, je reviens dans une seconde
Investisseur : J’espère que la cuisine est meilleure que le service…
Alex : (entrant dans la cuisine) Peut-on savoir de quoi il s’agit ??!!
Trevor : Huh…
Alex : Huh ? Où sont les entrées qui devaient être servis ?
Trevor : C’est Pacey. Il est allé livrer le repas aux sans abris du quartier
Alex : Oh mon dieu !! Quand ? Oh mon dieu
Pacey : (arrivant avec des pizzas dans les mains) Oh op op pom, désolé pour ce retard chers amis mais tout va bien !
Alex : Espèce de sale petite vermine !
Pacey : Mlle sort d’une des plus grandes écoles d’hôtelleries !
Mr Devaney : Que ce passe t’il ici ?
Pacey : Monsieur, vous assistez à un coup d’état. (Il sort un papier de la poche de sa chemise)
Pacey : (il se racle la gorge) Il est de mon triste devoir en tant que représentant de l’ensemble du personnel du restaurant le Civilization, de vous informer qu’en confiant à Alexandra Pearl la gérance de ce restaurant, vous avez commis une erreur gravissime. Depuis sont arrivé elle a, non seulement, fait preuve d’une immense incompétence mais aussi…
Alex : Stop ça suffit maintenant ! Ca suffit !
Pacey : Je n’ai pas terminé, fait preuve d’une immense incompétence mais aussi d’un manque de respect pour ses employés. Elle est manipulatrice, tyrannique et cruelle. Elle a crée une atmosphère de travail hostile et désagréable. C’est pourquoi il nous est, aujourd’hui impossible, de vous offrir un service de qualité.
Mr Devaney : Donc ? Pas de déjeuner ?
Pacey : Pas du tout, pizza pour tout le monde
Alex : Mr Devaney, Mesdames et Messieurs
Pacey : (distribuant les pizzas) Pour vous…
Alex : Pacey Witter est un jeune homme très perturbé, c’est quelqu’un d’instable psychologiquement
Pacey : (continuant de distribuer les pizzas) Et pour vous
Alex : Depuis mon arrivée, il fait une fixation sur moi
Pacey : Bien joué, pas mal du tout. Bien joué
Alex : Je ne vous en veux pas Pacey. Il est clair pour moi, qu’il souffre d’une dépression nerveuse. Je peux vous assurer que ce que vous venez d’entendre à mon sujet, ne sont que les propos d’un pauvre garçon en plein délire. Des propos tout à fait insensés qui ne reflètent en rien l’opinion du reste du personnel employé ici
Trevor : Euh…Enfait. Enfait si, ces propos reflètent bien l’opinion de l’ensemble du personnel. On est avec lui. Complètement avec lui.
Alex : Pacey, vous êtes renvoyé
Pacey : Hé oui, qui sème le vent…récolte la tempête, (donnant une pizza à ses collègues) Tenez c’est pour vous
A la prison. Joey marche en direction du gardien de l’accueil
Joey : Bonjour, c’est l’heure des visites ou pas encore ?
Gardien : Qui vous venez voir ?
Joey : Potter, Mike Potter
Gardien : Mike Potter n’est plus là, ça fait 4 mois qu’il est sorti
Joey : Quoi ?
Gardien : Libéré pour bonne conduite
Joey : Comment c’est possible ? Je suis de sa famille et je n’ais même pas été informée
Gardien : C’est à la demande du détenu que l’on peut prévenir la famille
Joey : Il y a un surveillant que l’on peu contacter ?
Le gardien fait non de la tête
Joey : Alors c’est ça ! On n’a aucune nouvelle et on n’a même pas le droit de savoir comment il va ! Je suis sa… c’est mon père
Gardien : Ecoutez, je connais votre père, c’est quelqu’un de bien. J’ai appris qu’il travaillait au five & dime au centre de la ville
Joey : Merci
Gardien : Si on vous demande qui vous l’a dit, ce n’est pas moi
Dans Capside. Dawson et Audrey sont entrain de se promener.
Dawson : On devait avoir 13 ans, on venait de voir un navet au Rialto. On sort et Pacey voit Christy Livingston près de la fontaine avec ses copines. Christy devait avoir 3 ou 4 ans de plus que nous, alors il pose sa main sur mon épaule et il me dit, tu vois cette fille je l’embrasserais.
Audrey : (rire)
Dawson : Un jour, je serais là avec elle, il pleuvra des cordes et je l’embrasserais. Et après ça plus rien ne sera comme avant
Audrey : Il l’a embrassé sous la pluie
Dawson : Non. Si, sous la neige. Il a jamais réussi à l’embrasser enfaite mais, il a essayé, au prix de sa dignité, au prix de sa réputation, de son amour propre. Il a essayé
Audrey : Pourquoi tu me raconte ça ?
Dawson : Oh, je n’avais pas l’intention de m’attarder sur cette situation pathétique seulement, je voulais te faire comprendre que ça ne servait à rien de renoncer à lui s’il n’a pas renoncé à toi
Audrey : Ha génial, je suis condamnée à supporter Pacey Witter
Dawson : Tout à l’heure, tu disais que tu rêvais de nous amener tous avec toi à Los Angeles
Audrey : L’herbe est toujours plus verte ailleurs
Dawson : Je vais à Los Angeles
Audrey : quoi ? !
Dawson : Je ne voulais rien dire avant d’être vraiment certain, mais je te le dis. Un producteur propose de retravailler sur notre film avec Oliver et moi, de l’améliorer. Je ne sais pas ce que ça veut dire
Audrey : Qu’est ce que tu me raconte ? Tu viens de m’annoncer la meilleure nouvelle de cette année et … Mettons de côté l’histoire relativement louche du producteur qui veut travailler avec toi bon. Et pense à ce que ça signifie pour moi ! Je ne serais pas toute seule là bas, je vais me retrouver avec les amis que j’ai fréquenté toute l’année et… Oh Dawson merci
Dawson : Tu m’aideras à trouver un endroit où dormir
Audrey : Un endroit où dormir ? Qu’est ce que tu va chercher, tu dormiras à la maison point final. Comment as-tu fait pour me cacher ça ! Joey le sait ?
Dawson lève ses sourcils…
Dans le salon de Grams. Jen augmente le son de la chaine sur la musique “Baba O'Riley” de The Who, elle enlève deux coussins et monte sur un fauteuil, elle chante et danse sur la chanson.
Jen : (elle chante) Out here in the fields I fight for my meals I get my back into my living I don't need to fight to prove I'm right I don't need to be forgiven yeah, yeah, yeah, yeah
Jack arrive et l’a regarde faire, puis il baisse le son de la chaîne avec la télécommande
Jen : (manquant de tombé du fauteuil) Qu’est ce que tu fais ?
Jack : J’ai envie de te poser la même question
Jen : Je vais te répondre. Enfaite, chaque fois que mes parents refont une apparition, j’ai la mauvaise habitude de déprimer, de me décomposer
Jack : Je sais
Jen : Et aujourd’hui, j’essaye de lutter. C’est dur
Jack : Moi j’ai intérêt à retourner vite fait à la bibliothèque et me brancher sur internet pour annuler nos billets. En le faisant aujourd’hui, il est possible qu’on soit remboursé de la totalité. Croisons les doigts
Jen : (elle descend du fauteuil) Non, non. Pourquoi annuler ?
Jack : Euh, qu’est ce que tu dis ?
Jen : Ce voyage on ne l’annule pas
Jack : Jen, tu vas passer tes vacances chez tes parents. Et moi je ne suis pas assez fou pour aller au Costa Rica tout seul
Jen : Non, qu’est ce qui te fait croire que je vais passer tout l’été avec mes parents ? Je préfère peut-être le passer avec toi
Jack : On a tout le temps pour ça. Partir ensemble à l’aventure, on le fera plus tard. Promis Jen, mais cette invitation à mis 5 ans à arriver je pense que tu aurais tort de ne pas y répondre
Jen : Ces gens se permettent d’entrer et sortir de ma vie quand bon leur semble. Je me débrouille très bien sans eux. En tout cas j’en ai l’impression. Si je replonge dans leur univers je ne sais pas ce qui peu se passer et j’ai besoin d’y réfléchir avant
Jack : Il te faut combien de temps
Jen : Si tu me permets de reprendre l’activité que j’avais avant que tu es arrivé je te répondrais dans peu de temps
Jack : Oui, bien sur (il prend la télécommande et augment le son de la chaine) vas y réfléchis, réfléchis bien allé ! A toi !
Jen retourne sur son fauteuil et continue de danser et chanter.
Alex sort du restaurant, et voit Pacey qui l’attend devant sa voiture.
Alex : Et voilà, qui sème le vent récolte la tempête un dicton parfait pour mettre fin à une relation qu’est ce que vous voulez de plus ?
Pacey : Ce n’est pas pour me réjouir que je suis revenu, loin de là
Alex : Ah bon ?
Pacey : Tant pis. Et il monte dans sa voiture
Alex : Attendez, vous êtes là pourquoi ?
Pacey : Je suis revenu, parce que parfois je laisse passer des choses auxquelles je me remets à penser plus tard, et dans le cas présent. Je sais que si je laisse passer cette chose, je serais forcément condamné à me poser des questions jusqu’à la fin de ma vie
Alex : Que voulez-vous savoir ?
Pacey : J’aimerais beaucoup comprendre ce qui vous est arrivé Alex. Je suis certain qu’on ne vient pas au monde avec autant de méchanceté
Alex : Vous allez me sauver Pacey ?
Pacey : Non, je suis curieux c’est tout
Alex : J’ai toujours été convaincue qu’au bout du compte, on pouvait tous tôt ou tard, obtenir ce qu’on voulait. D’ailleurs vous l’avez prouvé
Pacey : Oui sans doute
Alex : A un de ces jours peut-être
Pacey : A un de ces jours…
Alex s’en va et Pacey remonte dans sa voiture, il essaye de démarrer mais cela ne marche pas. La voiture d’Alex passe devant lui, elle s’arrête.
Alex : Vous avez besoin d’un taxi ?
Pacey : (rire) Non merci, je préfère attendre le bus de transfert de prisonniers je monterais avec eux
Alex : Pacey, il est tard, vous allez devoir rentrer à pied. Venez, je vais vous déposer chez vous. Mais vous n’avez pas de téléphone portable. Montez. Aller montez, allez.
Pacey : D’accord, d’accord, d’accord
Il sort de sa voiture et monte dans celle d’Alex
Au bed and breakfeast. Joey est entrain de faire la vaisselle, Bessie et Audrey sont avec elle.
Joey : C’est bizzard, il est dehors depuis 4 mois et on n’a aucune nouvelle
Bessie : Il doit avoir ses raisons
Joey : Tu penses qu’il ne veut pas nous voir
Bessie : Mais non, il veut peut-être essayé de reconstruire sa vie. Il n’est pas doué pour ca
Joey : Mais qui est mieux placé que nous pour l’aider. Nous sommes sa seule famille
Bessie : De quel droit tu te permets de juger sa situation ? Aller, laisse lui un peu de temps
Audrey : Joey, ta sœur a raison. Ton père a peut-être, il a peut-être peur de vous faire du mal
Joey : A moins qu’il ne me déteste. C’est vrai, si quelqu’un m’envoyais en prison, je doute qu’en sortant je courrais vers cette personne
Audrey : Non, ton père ne peut pas te détester, il est sans doute gêné, il a honte, et il n’ose pas revenir pour le moment c’est tout
Joey : Ce n’était déjà pas évident. J’y ai réfléchi des jours et des jours avant de me décider à y aller
Audrey : Je comprends, mais après ce qu’il s’est passé la dernière foi, il sait à quoi s’en tenir, c’est à toi de lui faire voir si tu veux qu’il revienne dans ta vie
Joey : Je suis contente que tu sois là, excuse-moi de t’avoir laissée aujourd’hui
Audrey : Oh, ce n’est pas grave
Joey : Tu ne t’es pas ennuyée ?
Audrey : Tu parle ! Dawson est un type génial
Joey : Ah ouais ?
Audrey : Il ferait n’importe quoi pour toi Joey
Joey : Ouais, il est vraiment chouette pour ça, il a tenu à m’accompagner la dernière fois que je suis allé voir mon père en prison. Il a compris que sa présence me ferait du bien, sans que j’aie besoin de lui demander. Ouais c’était il y a bien longtemps
Audrey : Et alors ? Rien n’a changé à ce niveau là. Il a roulé de New York à la Floride rien que pour te voir et ça, ça remonte à 3 semaines je crois
Joey : Qu’est ce que tu dis ? De quoi tu parle ?
Audrey : Si tu n’as pas envie de comprendre, j’y peux rien
De retour dans la voiture d’Alex. Alex conduit et Pacey est assis confortablement sur le siège passager. La route est un peu mouillée.
Pacey : Qu’est ce que vous allez faire, maintenant ?
Alex : Mmh, que vais-je faire ? Oui c’est une bonne question. Dés demain matin, je chercherais un autre travail, dans une autre branche que la restauration puisque j’ai été déclarée méchante, cruelle et incompétente. Ce genre de réputation vous poursuit vous savez ? A moins que j’aille m’occuper de la friture dans un fast food crasseux par ici
Pacey : Vous ne me faites pas de peine Alex
Alex : Moauis, et au bout de 10 ans au même poste, à faire frire et à servir les frites, je pèserais au moins 120kg, je ne passerais plus la porte de mon studio et un beau jour
Pacey jette un œil sur le conteur de la voiture, Alex va de plus en plus vite.
Alex : Je serais renvoyée, après ça je n’aurais plus de quoi payer le loyer. On m’expulsera de chez moi, avec l’aide d’une grue en me faisant sortir par la fenêtre
Pacey : Pourquoi vous roulez aussi vite ?
Alex : Je finirais obèse, veille et sans abri, voilà
Pacey : Roulez moins vite
Alex : Avec des chats, des chats fous. Je les laisserais me grimper dessus, s’agripper à mes cheveux, ils seront partout, je m’allongerais sur le trottoir et quelquefois je marmonnerais des choses sur la politique et la société
Pacey : Vous conduisez beaucoup trop vite, je ne plaisante pas
Elle dépasse une voiture plus lente, à très vive allure, et elle est du mauvais côté de la route lorsqu’une voiture arrive en face d’elle, elle arrive à se remettre du bon côté de la route in-extremis.
Alex : Oula
Pacey attache sa ceinture
Alex : Mais, c’est sans doute une vision trop fataliste, ça peut très bien se terminer autrement. Ce dont je suis persuadée à présent, c’est que ma vie est finie. Je n’ai plus rien à attendre
Pacey : Non, votre vie n’est pas finie
Alex : Oh si si, elle est finie. Ca vous pouvez me faire confiance. C’est le sentiment que j’ai
Elle appuie à fond sur l’accélérateur
Alex : Je me sens libérée et terrifiée. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi vivante de toute ma vie
Pacey : Ce n’est pas drôle, Alex, pas drôle du tout
Alex : Cette histoire me rappelle ce que mon oncle Mortimer disait « On ne peut jamais savoir de quoi on est capable avant d’avoir atteint ses propres limites » Cette voiture par exemple, est-ce que je peux faire un demi tour avec en roulant à 130km/h ? Il y a qu’une seule façon de le savoir
Pacey : Alex …
Alex effectue son demi-tour à 130 km/h
Pacey : Arrêtez je vous en supplie, je vous en supplie…
Alex rigole
Alex : Oh voyons Pacey non, vous me décevez vraiment, c’est incroyable. Moi qui vous croyait intouchable, inébranlable et invincible
Pacey : Vous m’avez cru invincible
Alex : Mmm Mmm
Pacey : Vous avez peut être raison après tout, il n’y a pas de quoi s’affoler. Oui, je suis viré, je n’ai plus de petite copine, plus d’appartement. Finalement tout bien réfléchi, j’en suis exactement au même stade que vous alors, vous avez raison, vous pouvez foncer, allez-y. Appuyer sur l’accélérateur, on verra bien où ça nous mènera. Plus vite, plus vite ! 150km/h, c’est quoi ça ? C’est la vitesse à laquelle roule ma grand-mère en rentrant à la maison après avoir vu le gynécologue, alors plus vite ! Roulez comme si vous saviez où vous alliez, comme si vous aviez rendez-vous avec quelqu’un quelque part, foncez
Alex est déstabilisée
Pacey : Pour moi, il n’y a rien de plus excitant qu’une femme au volant d’une voiture qui roule à toute vitesse
Pacey s’approche d’Alex
Pacey : Est-ce que je peux vous embrasser dans le coup ? Je ne sais pas ce qu’il me prend, mais j’ai envie de vous embrasser dans le coup
Il lui cache la vue avec sa tête
Pacey : Mais je peux vous embrasser ailleurs si vous voulez
Alex : Non, noon, arrêtez !
Une voiture sort de chez elle, alors qu’Alex est à toute vitesse sur la route, elle n’a pas le temps de freiner, elle s’écarte de sa voie pour ne pas heurter la voiture, freine à fond et fini par s’arrêter.
Pacey sort de la voiture à toute vitesse.
Pacey : Ouf…
Alex est toujours dans la voiture. Pacey fait le tour de la voiture, ouvre la portière d’Alex
Et va s’assoir sur les escaliers d’une maison. Alex le rejoint.
Maison de Dawson, vu sur la chambre de Dawson. Il est allongé sur son lit et regarde un film quand Joey arrive.
Dawson : Bonsoir
Il éteint la télévision
Joey : Bonsoir
Dawson : Comment ça c’est passé avec ton père ?
Joey : Tu ne me croiras jamais Dawson. Il est en liberté conditionnelle depuis 4 mois et personnes n’était au courant
Dawson : J’imagine le choc
Joey fait oui de la tête
Dawson : Je ne comprends pas, c’est presque incroyable quand on y pense
Joey : Comment ça ?
Dawson : La dernière fois qu’il est sorti, et qu’il est revenu dans ta vie, ça a été un drame, dans la mesure où il t’aime, et j’en suis certain, je ne comprends pas qu’il puisse refaire la même chose
Joey : C’est vrai, c’est triste
Elle s’assoie sur le lit
Dawson : Oui, c’est triste
Joey : Mais, on ne pourrait pas changer de sujet
Dawson : D’accord, bien sûr, de quoi tu veux parler
Joey : Audrey m’a dit, elle m’a fait comprendre que tu avais des choses importantes à me dire
Dawson : Oui, mais disons que c’est plutôt une bonne nouvelle. J’aurais aimé que ça te fasse aussi plaisir qu’à moi. Je ne sais pas si c’est le moment…
Joey : Si, si, si, si. Dis le moi.Vas-y. Je veux savoir. Dis le moi
Dawson : (rire) Si tu insiste. Le producteur, tu sais le fameux producteur. Il a vu mon film et il est intéressé, il voudrait qu’Oliver et moi on passe tout l’été à Los Angeles pour travailler avec lui, il veut être notre mentor. Il est prêt à nous aider. C’est fantastique non ? Rien ne me dis que ce ne sera pas une perte de temps, mais j’ai vraiment l’impression, pour une fois, que ça va être le début de ce que j’attends depuis toujours
Joey : (souriante, mais triste) Ha, Oh bah, je ne m’attendais pas à cette nouvelle. Je ne sais pas quoi te dire
Dawson : Audrey ne t’a pas dit
Joey : Non, non. Ce n’était pas ça. C’est formidable Dawson, je suis contente pour toi. Je ne trouve pas mes mots et… En faite c’est une nouvelle grandiose plus que formidable et je suis plus que ravie pour toi ! Je suis bouleversée
Dawson : J’aurais voulu t’en parler au moment même oùje l’ai appris, parce que, tu es la seule personne au monde avec qui j’aime partager ces choses importantes. La seule au monde
Ils se regardent
Joey : Ca y’est, je sens que je vais encore dire des bêtises
Dawson : Ha non, ne dis rien. Tu as déjà dis tout ce qu’il fallait dire
Elle lui sourit.
Retour sur Pacey et Alex. Ils sont assis.
Alex : (en pleure) Voilà, pour être claire, j’ai de gros problèmes
Pacey : Nous avons tous nos problèmes
Alex : Oui mais, j’aurais pu tuer une personne qui était dans l’autre voiture. En une seconde, ma vie entière aurait pu basculer définitivement
Pacey : Mais il n’en est rien
Alex : Vous m’avez sauvé la vie
Pacey : Vous y tenez tant que ça à votre vie ?
Alex : Je ne suis pas capable de répondre à cette question, parce que je… j’ignore la raison pour laquelle mes sentiments sont si mauvais. Et vous, vous savez pourquoi vous êtes aussi gentil ?
Pacey : Moi, ce dont je suis certain, c’est que vous ne pouvez pas continuer à avancer en vous apitoyant sur votre pauvre sort. Peu importe ce que vous avez vécu
Alex : Je suis d’accord avec ça
Pacey : Je crois qu’il n’est jamais trop tard
Alex : Trop tard pour quoi ?
Pacey : Pour…essayer de tout arranger
Il se sourit
Alex : Vous savez ce qu’il y a de plus triste dans tout ça ?
Pacey : Oui, c’est que vous avez bousillé votre voiture
Alex : Oh, c’était une location.
Pacey : Alors, c’est quoi le plus triste ?
Alex : C’est que j’ai de l’affection pour vous
Pacey rigole et l’a prend dans ses bras
Maison de Grams, Jen est au téléphone
Jen : Oui, je sais. Oui bien sûr. D’accord oui, je vous rappellerais bientôt. Au revoir
Jack est sur le canapé, Jen le rejoins
Jen : Il y a des moments comme ça où on a envie de fondre en larme. Parce qu’on ne sait plus du tout quoi faire
Jack : Qu’est ce qui se passe ?
Jen : Je leur ai téléphoné
Jack : Et alors ?
Jen : Je leur ai dit que, que je les remerciais pour leur invitation cet été, mais que pour cette année j’avais déjà d’autres projets
Jack : Ensuite ?
Jen : Ils ont fait semblant d’insister et moi j’ai redis non et ça c’est arrêté là. Je les ais senti soulagé finalement. Tu crois que j’ai bien fait ?
Jack : Tu sais que je t’aime beaucoup, mais te dire que tu as bien fait, ça je ne peux pas, parce que, je te mentirais…et je n’ai pas envie de te mentir
Jen : Bon alors tait toi
Grams arrive
Grams : Comment ça va ?
Jack : Elle refuse les vacances avec ses parents. Elle veut aller au Costa Rica
Jen : Et Jack pense que je fais le mauvais choix
Jack : Ce n’est pas votre avis ?
Grams : Oh, à vrai dire, je ne sais pas quoi penser
Elle s’assoie sur le canapé avec eux
Grams : Oh, tes parents n’ont pas été, très généreux avec toi. Ils se sont toujours montrés égoïstes. Pour ma part, j’estime qu’il ne suffit pas d’une invitation pour se faire pardonner
Jack : Sans tout oublié, on peu quand même essayer…
Grams : Je n’ai pas fini
Jack : Pardon
Grams : Les relations entre Jennifer et ses parents sont nettement plus compliquées que nous ne pourrions toi et moi l’imaginer l’espace d’un instant. Mais en ce domaine, rien n’est irréparable. J’admire en toi l’ami de bon conseil, Jack, seulement dans cette histoire, il n’y a qu’une seule personne au monde qui sache, si oui ou non, ça mérite un sacrifice
Jack fait oui de la tête, il comprend
Grams : Si tes parents ont compris qu’ils t’aimaient, profondément, ils trouveront un autre moyen de te le prouver.
Jack et Grams câlinent Jen
Au cimetière, Dawson s’approche de la tombe de son père, il s’assoie en face d’elle.
Dawson : Bonjour Papa. J’ai plein de chose à te dire. J’étais très occupé ces temps-ci, sur tous les plans, je suis enfin passé à l’acte. Avec Jen, qui aurait pu le croire ? Oui, et puis aussi, j’ai travaillé sur un film avec un type bizarre que j’ai rencontré à un festival. Et…, on a trouvé un agent, et maintenant, on a peu être, dégoté un producteur installé à Los Angeles. Il nous a demandé de venir passer l’été là-bas pour travailler. Je vais enfin utiliser le billet que tu m’avais payé. Il y a comme une logique dans tout ça. Mais ce dont j’ai surtout envie de te parler, papa, c’est…, c’est de Joey Potter. Je me demande si après tout ce qu’il s’est passé, il est encore possible de vivre quelque chose d’authentique. C’est elle que je veux. Je l’aime.
Dawson, regarde la tombe de son père puis cache sa tête dans ses mains, s’essuie les yeux
Dawson : J’y vais, je t’en parlerais un autre jour, à bientôt.
Joey est dans sa voiture, sur le parking du magasin où travail son père. Avec le livre que lui a offert Mr Wilder. Elle descend de sa voiture et se dirige vers l’entrée.
Ce script VF a été réalisé par fofie